Pseudo : Galadriel P. Weasley.
Âge : dix-neuf cognards envoyés dans la tronche des serpys.
Maison : hear me roar.
Post Souhaité : batteuse.
Racontez-nous votre journée de séléction et comment vous avez intégré votre équipe : « Je sens qu'on va encore leur éclater la gueule, cette année ! », prédit généreusement l'un des poursuiveurs de l'année dernière, et de jeter aussitôt un regard provocant à la table des Serpentard. Les plus jeunes, ceux pour qui ces sélections étaient les premières auxquelles ils s'essayaient, gardaient leurs nez plongés dans leurs assiettes et se contentaient de picorer un morceau de brioche. D'autres – les habitués – se goinfraient avec application. Et Joy, léger sourire perché aux lèvres, se contentait de boire sa précieuse tasse de café, laissant son regard vairon balayer toute la tablée des rouges et ors. Une gamine – quatorze ans ; quinze, tout au plus –, qui postulait au rang d'attrapeuse, passait ses bras autour de son ventre qui criait famine, grimaçant légèrement tout en jetant quelques coups d'œil suspicieux sur tous les mets disposés sur la table. Joy leva finalement son visage extatique de la Gazette du Sorcier qu'elle venait d'attraper et ricana gentiment : « Allez, ce n'est qu'un vif d'or ! Il y en a qui côtoient le beau monde, les Cognards ! » Un garçon à sa droite tapa du pied en criant : « Dans la gueule des Serpys ! » L'on scanda : « Yip-ip-ip ! » Les lions tapèrent leurs fourchettes sur la table et crièrent tous en chœur : « Hourra ! » Joy leva doucement les yeux au ciel, quoique son sourire persistait. La table des Gryffondor était électrisée. Certaines groupies de l'équipe – du moins, des titulaires de l'année dernière – commençaient à babiller autour des poursuiveurs, se pendant à leurs bras, piaillant des encouragements tout en discutant et gloussant entre elles. Reposant finalement sa tasse, elle dit quelque chose de totalement puéril, fit fuser quelques rires ici et là avant de s'en aller en direction du terrain pour mettre les protections qui lui manquaient, n'arborant pour le moment que le pull rouge et jaune et ses gants dans la poche arrière de son pantalon.

Elle se planta devant le miroir des vestiaires et attacha sa crinière sombre et sauvage en une simple queue de cheval haute, faisant un clin d’œil à ses camarades derrière elle dont les yeux étaient rivés sur la psychée. « Alors, t'es pas inquiète pour ta place ? J'ai entendu que cette année, ils sont plus nombreux à ne plus avoir peur des Cognards. » Joy haussa un sourcil étonné et se retourna, saisissant au passage son balai dans une main. Habituellement, peu d'élèves postulaient pour le poste de batteur ; généralement des garçons, et encore, il fallait aimer prendre des coups brutaux, ces balles étaient de vraies teignes. « Comme s'ils pouvaient faire le poids. », fit-elle en haussant les épaules, adoptant une attitude mêlant nonchalance et fausse arrogance ce qui eut le don de faire sourire ses camarades tandis qu'il se levaient à leurs tours, attrapant chacun leurs balais. « Va savoir, tu t'es peut-être rouillée, pendant les vacances. » Elle tourna son visage vers lui, arqua un sourcil interrogateur, comme pour lui demander implicitement s'il croyait vraiment ce qu'il disait, et lui de se taire aussitôt. « On verra ça. », dit-elle finalement avant d'apparaître dans la lumière du terrain.

Nimbée de lumière, elle ne prêtait aucune attention aux directives lancées d'une voix rauque et qui se voulait autoritaire. Elle n'en avait toujours fait qu'à sa tête et tous s'étaient résolus à penser qu'il en serait toujours ainsi. Ses cheveux ébènes, quoiqu'aux légers reflets cuivrés, semblaient scintiller sous l'éclat du soleil, et son rire retentissait sur le terrain, mêlé parfois à ceux de quelques uns de ses coéquipiers. Elle s'amusait, à défaut de montrer sérieusement ce qu'elle valait, et c'en était presque attendrissant. Elle frappait les Cognards en plaisantant avec l'un ou l'autre camarade, évitait les balles en faisant des acrobaties, elle crânait un peu avec son grand sourire malicieux. Plus rapide que les précédents, un Cognard fusa dans les airs. Elle laissa finalement ses mains glisser sur le manche à balai, et se retrouva soudain la tête à l'envers, le corps aspiré par le vide, et les doigts serrés sur le bois. Elle accrocha ses jambes à l'engin et, balançant ses jambes contre le balai, parvint à l'enfourcher de nouveau. « Avec grâce et prestance, très chère. », fit-elle à une poursuiveuse qui passa en éclair devant elle, en caricaturant un air snobinard et imitant les étranges accents des petits bourgeois arrogants. Elle fit une petite révérence aux quelques lions assis dans les gradins, lança un sourire aguicheur au capitaine qui, d'en bas, la regardait, ne sachant quelle attitude adopter entre l'exaspération et l'amusement. Puis, elle reprit sa course pour atteindre les autres postulants au poste de batteur, assez fière de son petit effet. « Ça y est, t'as bien frimé ? », ironisa l'un d'entre eux en balançant un énorme coup de batte dans un Cognard belliqueux. « Je vais garder mon poste. », fit-elle rêveusement, planant lentement autour de son camarade avec l'air illuminé d'un fou enchanté. Tous la regardèrent, sceptiques et, aussitôt, Joy tira violemment sur le manche de son balai jusqu'à monter dans les airs à une vitesse hallucinante. Portant sa main en visière au-dessus de ses yeux légèrement plissés, elle cherchait à trouver les balles en dépit du soleil qui tentait perfidement de l'aveugler. En apercevant un, elle sembla s'illuminer de nouveau, un grand sourire ravi perché sur ses lèvres, serra ses mains autour de sa batte et attendit... attendit... attendit... Et, tournant sur elle-même, elle renvoya brutalement un Cognard pugnace.

« Cognard à trois heures ! », hurla soudain le capitaine, en notant quelques détails sur un vieux calepin. Ce n'était pas un avertissement à l'encontre d'aucun d'entre eux ; juste le point final des sélections. Le premier qui cognera dedans, eh bien, le premier aura l'un des deux postes. Surplombant les autres de trois bons mètres, Joy baissa les yeux vers eux, les vit s'entreregarder avec scepticisme, comme s'ils se demandaient s'il était vraiment judicieux de postuler au poste de batteur. Éviter les Cognards, certes. Les frapper, oui, pourquoi pas. Aller à l'avant de ces balles furieuses et écoper d'un long séjour à l'infirmerie ? Largement moins tentant. Levant les yeux au ciel, Joy se pencha sur son balai jusqu'à se retrouver presque allongée sur le manche et fila dans les airs ; sans doute les autres prirent son initiative pour un signal car tous s'élancèrent à sa suite, jouant des coudes pour se frayer un chemin entre les autres, tout collés qu'ils étaient les uns aux autres. Elle souffla quelque chose, aussitôt couvert par la brise qui se levait, avant de soudain descendre en piquet, surprenant les autres Gryffondor juste en-dessous qui, pour éviter de se prendre la demoiselle, durent brutalement freiner ; puis, redressant son balai, se stabilisant en quelques secondes, elle s'élança de nouveau, avant d'être poursuivie par ses concurrents une fois qu'ils furent remis de leur surprise. Tenant la batte dans une seule main car continuant de foncer droit devant, elle fit un quart de tour sur son balai et, dans la vivacité du mouvement, vit son bras prendre son élan pour renvoyer brutalement le Cognard de l'autre côté du terrain qui, par un heureux hasard, passa dans l'un des anneaux habituellement surveillés par le gardien. Cette chance inouïe la fit passer pour encore plus douée qu'elle ne l'était déjà – et pourtant, Merlin savait qu'elle était douée –. Brandissant ses bras en l'air, elle poussa une longue exclamation de joie sous l'œil consterné des autres. Le capitaine les héla et leur intima de descendre ; Joy se permit d'abord de tournoyer encore quelques temps dans les airs, malgré le ton qui montait en bas – la patience n'avait jamais été le fort de monsieur –. Elle fit une ultime acrobatie avant de sauter sur la terre ferme avec un large sourire ravi. « Avoue, j'ai pas besoin de vider mon casier. », lança-t-elle, extatique, aux deux garçons – le capitaine et celui qui l'avait taquinée plus tôt quant à la possibilité de ne pas être prise, cette année – et les deux de lui sourire lentement tandis que le premier reprit aussitôt son sérieux pour annoncer de sa voix forte que les noms des titulaires seraient affichés dés demain dans la salle commune. Alors, passant son bras sous celui d'un de ses camarades, Joy retourna dans les vestiaires d'un pas guilleret, presque sautillant.

C'est juste pour la màj, haha. Chose promise, chose due. avec plusieurs mois de retard mais, passons.

Pseudo : Javier S. Escobar
Âge : 20ans
Maison : Poufsouffle
Post Souhaité : Poursuiveur
Racontez-nous votre journée de séléction et comment vous avez intégré votre équipe :

Le grand jour était enfin là. Enfin Javier allait pouvoir passer les sélections pour devenir, une nouvelle fois, Poursuiveur dans l'équipe de Poufsouffle. C'est vêtu d'une tenue de Quidditch qu'on lui avait prêté et en pleine forme malgré son insomnie que l'andalou se dirigea vers le terrain de Quidditch. Les affaires qu'on lui avait prêtées se composaient d'un pull de sport aux couleurs de Poufsouffle et d'un pantalon de Quidditch. Javier possédait déjà tout le reste, protèges bras, jambes et gants. Le balais de Silva était un éclair de feu. Une antiquité pour certain, mais après avoir essayé des balais plus modernes, l'espagnol ne voulait que son bon vieux balais qu'il chérissait plus que sa propre vie.
Arrivé au terrain de Quidditch, Javier enjamba son balais qui rugit dans un bruit tout à fait typique des balais de sport de cette marque. Les gradins étaient loin d'être remplis. Quelques personnes de Poufsouffle par-ci par là venaient observer les sélections pour pouvoir en discuter plus tard. Pas le temps pour les salutations. Escobar s'envola et l'épreuve commençait. Il savait ce qu'il avait à faire, mais au Quidditch seul le capitaine à une place assurée au sein de l'équipe. Un jour Javier aura sa place assurée. L'étape de sélection devait se faire avec d'autres joueurs et personnes souhaitant intégrer l'équipe. Pour les poursuiveurs, il s'agissait de savoir comment passer et surtout de marquer. Sans même avoir le temps de regarder qui allait être de son côté, l'andalou dut déjà intercepter une passe. La sélection commençait. Javier fusait dans les airs, le vent sifflait dans ses oreilles, ce qui ne l'empêchait pas d'entendre les instructions du meneur de jeu. Et de toutes ses forces, le grand brun fit une passe magistrale. Son coéquipier n'eut aucun mal à rattraper le souafle. Être poursuiveur ce n'était pas seulement savoir attaquer, mais aussi défendre. C'est ainsi qu'un poursuiveur adversaire fonça vers Javier. Les deux joueurs se percutèrent de côté et luttaient pour faire chuter l'autre de son balais. L'ibérique usait de ses poings et pieds pour essayer de faire choir l'ennemi, mais rien n'y faisait. Il saisit alors le bout du manche de l'autre joueur et le tira vers lui, l'adversaire fut déséquilibré et parti en vrille un peu plus loin. Même un cognard tenta de faire tomber le Poufsouffle, ce dernier l'évita d'un looping dont il avait le secret. Vint enfin le moment de tirer dans les anneaux. Un gardien s'y présentait, il allait et venait d'un anneau à l'autre pour avoir toutes ses chances d'arrêter la balle rouge. C'est Javier qui possédait cette balle sous son bras droit. Et dans un élan que l'on aurait pu croire inhumain, il sauta de son éclair tout en jetant le souafle en l'air. Sans même chuter de quelques centimètres et d'une vitesse folle, il saisit son balais par le bout du manche et tapa le souafle de la brosse. Des trompettes retentirent, signalant un but. C'est après avoir marqué son but que l'espagnol chuta de quelques mètres en chute libre avant de remonta sur son balais.
Ce geste qui peut paraître incroyable ne l'était pas, il était d'ailleurs très utilisé par les joueurs de Quidditch du monde entier, mais cela impressionnait toujours. Et lors de sélections, c'est ce qu'il fallait faire : impressionner.

Pseudo : Athena V. Weasley.
Âge : Dix-neuf ans.
Maison : Serdaigle.
Poste Souhaité : Poursuiveuse.
Racontez-nous votre journée de sélection et comment vous avez intégré votre équipe : Les sélections pour l’équipe de Quidditch des aigles avaient lieu aujourd’hui. Athena le savait, elle en ferait partie. Elle savait voler depuis le jour où son oncle l’avait assisté, et elle voulait en faire son métier un jour, peut-être, si elle était assez douée dans ce domaine. « ESSAIS DES POURSUIVEURS ! » Les personnes intéressées par ce poste s’avancèrent en direction du Capitaine de l’équipe. Elle était intéressée. Elle s'était avancée. Elle décolla du sol, sûre d'elle, et s'envola dans les airs. Alors qu'un cognard lui fonçait dessus, elle se fit tomber sur le côté afin d'exécuter une Roulade du Paresseux, qu'elle manqua de rater à cause d'un manque d'équilibre. Sans attendre, sans réfléchir, elle se décida à oublier ça. Le Souafle lui fut lancée. Elle l'attrapa, et se pencha un peu plus en avant sur son balai, afin de gagner de la vitesse et de l'aérodynamique. Elle n'était qu'à une demi-douzaine de mètres des buts, elle n'avait pas besoin de passer, cela lui semblait évident. Alors qu'elle fit mine de tirer dans le but droit, alors qu'elle le lança dans celui du milieu. Le gardien ne l'arrêta pas, elle était contente d'elle, une nouvelle fois. Plus tard, elle réussit à caser une Fourberie de Finbourgh, dont elle fut très fière aussi. Athena n'eut aucune autre occasion de montrer ce qu'elle savait faire, même si c'était à peu près tout, mais elle a définitivement fait de son mieux. Alors qu'elle attendait de connaître son sort dans l'immédiat, ce ne fut pas le cas. Elle fut informée à la fin de sa démonstration que la liste des futurs membres définitifs de l'équipe de Serdaigle serait donnée bientôt. Plus tard dans la semaine, les résultats sont arrivés : elle faisait maintenant partie de l’équipe de Quidditch. La nouvelle fut partagée rapidement avec la famille, et les félicitations et cadeaux tombèrent du ciel lors de l’arrivée des hiboux. Athena avait absolument tout ce qu’elle voulait dans la vie.