Tommen, nom propre masculin désignant un sorcier arrogant, con et hautain de surcroît. Si le Tommen peut vous paraître complètement égoïste et provocateur, il vous suffit juste de l'ignorer ou d'éviter de croiser son chemin sous peine de le regretter.

Quand on porte le nom de Macnair, on passe difficilement inaperçu, tantôt craint et détesté, être l'héritier d'une fière famille de mangemort qui ne cache pas ses idéaux sur la suprématie du sang et ses relations passé avec le seigneur des ténèbres offre rarement d'autres perspectives hormis de suivre le troupeau. Enfant de bourge, gosse du chaos. Il est l'aîné de sa famille, fils de Walden Macnair, fière partisan du défunt Lord Voldemort. Disons qu'il n'a pas vraiment eut le choix, le pire étant de ne pas en faire nan ? Il est né il y a dix-neuf ans à Londres, c'est sur lui que repose les grosses responsabilités, il est l'avenir du clan et son géniteur compte bien marier son fils à la noblesse sang-pur, afin de faire prospérer leur sang encore et encore. Douce illusion de croire qu'il a le choix, préférant par moment rêver sa vie plutôt que la vivre pleinement. C'est un être totalement blasé, la chute des mangemorts a laissé un goût amer dans la bouche de son paternel, les relations familiales étant électrique - pas du genre à fêter Noël avec le sourire - Pour parler de son enfance, elle a été rythmée par les exigences de ses parents, êtres froids qui étaient trop occupés à travailler et à se remettre d'une défaite que de donner de l'amour. Qu'est-ce d'ailleurs ? Ce sentiment qu'on dit à la fois salvateur et destructeur ? Cette union entre deux personnes qui font le choix de passer leurs misérables vies ensemble, terrorisés par la solitude. Tommen fût dès son jeune confronté à la réalité, devenant un monstre de cynisme bien trop lucide pour profiter des petits moments simples de la vie. Les embrassades en famille ? Il ne connait pas. Ni avoir des amis, non il ne connait que le travail et les règles qui dictent la bourgeoisie magique. Sang-pur et fière de l'être ? Il ne répondra jamais à cette question, il a été élevé dans la haine des sangs-mêlés et des moldus, alors que la vérité étant qu'il en a rien à foutre le jeune homme. Intelligent, il a préféré ce réfugier dans les études, Poudlard étant un moyen concret de s'émanciper de la joute paternel. Brillant ? Oui il l'est, sinon il n'aurait pas finis dans la noble maison de Rowena Serdaigle. La répartition de Tommen fût évidemment une déception de plus pour son père - qui le voyait à Serpentard comme lui - Mais celui-ci c'était pour une fois montré laxiste, après tout il aurait pu terminer à Gryffondor, donc ce n'était pas une fatalité en soit. Ses premières années en tant que jeune sorcier offrirent à Tommen un goût d'aventure et de liberté. Il pouvait briller seul, sans que quelqu'un est besoin d'allumer la flamme. Tommen, malgré sa popularité est un garçon qui préfère parfois la solitude, il déteste le bruit et n'aime pas le soleil. Il n'est pas non plus très proche avec les autres sangs-purs, ils sont pour la plupart des horribles clichés érigés à l'effigie de leurs parents,  terriblement pathétique. Il n'est pas du genre à terroriser les nés-moldus, non l'indifférence est le pire des mépris selon lui. Ni un regard, ni une parle, vous n'existez pas, tout simplement.

Puis on finit par grandir, par découvrir des choses qui nous paraissait insignifiantes autrefois. Certaines choses ne changent pas, la solitude, le travail. Puis il y a les femmes. Oh les filles ... Il serait un menteur de dire que ces briseuses de coeurs, infâmes catins dépourvues d'humanités qu'il aime appeler succubes ne l'intéresse pas. Il entretient des relations passionnelles et destructrices avec les demoiselles, quand il aime, il ne fait pas semblant. Macho, il peut se révéler être un vrai goujat comme par exemple oublier le nom de ses amantes, faire passer ses envies avant celles de sa partenaire mais ... Mais quand il aime, il donne, sans compter, sans oublier de rester froid mais de montrer un peu d'humanité. Comment aimer correctement quand on ne lui a jamais vraiment appris à aimer ? Et ce que c'était l'amour ou à quoi ça ressemblait ? Il n'aime pas les pétasses, les filles superficielles l'ennui, comme les canons de beautés qu'il trouve pas intéressant. Non il aime les filles avec du caractère, avec des défauts ! - Dans les limites du raisonnables - Il aime les défis, peu importe qu'il se prenne un râteau, il ne reste pas sur ses échecs. Le ténébreux n'est pas du genre à faire le premier pas, sauf si cela en vaut vraiment la peine. Paraîtrait-il qu'il soit séduisant, qu'il ne laisse pas indifférent. Ce brun d'un mètre quatre-vingt aux yeux océans est le portrait craché de sa mère, l’archétype du dandy anglais. Un con.