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Sujet: ( alennard ) † things we lost in the fire Mar 1 Juil - 21:43
( B∆STILLE ) “ Things we lost to the flames, things we'll never see again, all that we've amassed sits before us, shattered into ash... You said we were born with nothing and we sure as hell have nothing now... Do you understand that we will never be the same again ? „
Alesya savait qu’il y avait un temps pour tout. Un temps pour ignorer quelqu’un, un temps pour être folle de rage suite à l’issue douteuse et biaisée d’une match de Quidditch, un temps pour rentrer dans le tas, aussi, lorsque la patience s’étiolait et que les événements ne laissaient pas d’autres solutions. Remontant son sac sur son épaule, jetant un regard assassin aux gamins qui se tenaient au milieu du couloir, lui bloquant partiellement le passage et souriant d’un air amusé, surement au courant de tous les bruits qui couraient les couloirs concernant la situation actuelle, elle pressa le pas, se confortant dans l’idée que trouver le Gryffondor était nécessaire, parce qu’après l’avoir tant ignoré, après avoir fait comme s’il n’existait pas, plus du moins, elle avait besoin de parler, de gueuler, de vider un peu toute la rage et l’incompréhension et la douleur qui s’accumulaient depuis trop longtemps à présent.
Son père était en prison. Celui de Lennard également. L’information aurait dû rester secrète mais il fallait compter sur les élèves pour répandre ce genre de chose à une vitesse folle. Comme les fantômes du château, la nouvelle avait traversé chaque pièce, s’infiltrant partout, devenant inévitable. A chaque pas, elle se sentait jugée et si elle avait l’habitude d’être sous les regards à cause de son nom, cette fois c’était différent, quasiment insupportable.
Elle inspira profondément et flanqua un coup de coude dans les côtes du jeune garçon le plus proche, se frayant alors un passage à la manière forte, scrutant le couloir. Lennard avait cours dans le coin, elle avait demandé, encaissant les sarcasmes des Gryffondors ne se sentant plus, trop pleins de confiances suite à l’annonce des arrestations, des morts. Elle pensa à Azazëlle et son cœur se serra, sa gorge se fermant brutalement au même moment. La jeune fille venait de perdre son père, c’était tombé comme un couperet, une déclaration dédaigneuse et brusque de cette garce d’Elie… La brune secoua la tête, fronçant le nez et son regard se posa alors sur une silhouette familière. Il était occupé à discuter avec quelqu’un, planté dans le couloir mais très franchement, elle n’en avait rien à battre. Elle était épuisée, perdue, colérique et elle avait besoin de se heurter à quelqu’un, à quelque chose, vicieuse vipère devant vider tout le venin courant dans son système… Alors elle fonça, choppant le bras du joueur de Quidditch et l’attirant sans même s’excuser auprès des interlocuteurs qu’elle privait de réponses. Ce n’était surement pas plus important que ce qu’ils encaissaient, tous, les gosses de mangemorts, de toute façon.
Brusquement, utilisant la force alors que la cloche indiquant le cours suivant retentissait et que le couloir menaçait de se vider, elle maugréa un « Come with me » à l’intention du jeune homme, remerciant le ciel pour l’enchainement de l’emploi du temps qui les dérobait aux regards des plus curieux… Curieux, oui, mais pas assez pour risquer une punition en arrivant en retard. Elle, elle s’en foutait de sécher et quelque part, elle partait du principe que Lennard aussi. Ils avaient d’autres elfes de maison à fouetter, au final, que de se soucier de quelconque loi magique désuète. Ils avaient leurs vies à sauver, le monde qu’ils connaissaient, leurs places dans la communauté sorcière. Elle réprima un frisson dégouté et dans la seconde, elle tira la poignée de la porte qu’elle semblait avoir voulu atteindre, celle d’un placard à balais. Il ne fallait pas, après tout, qu’ils soient trouvés là par un préfet, un enseignant, le gardien, le concierge, tous ces gens qui s’éclateraient surement à les enfoncer encore plus, profitant du moment de faiblesse. Tirant Lennard avec elle, elle l’envoya contre le mur adjacent et tira la porte du cagibi, oubliant de lancer un sortilège d’assourdissement, trop pressée pour ça. D’une voix rauque, faisant un effort pour que celle-ci ne craque pas au milieu de la phrase, elle balança : « Are you still pretending to hate me or are we done with that, given the circumstances ? »
Elle laissa son sac glisser de son épaule et s’écraser au sol, dardant un regard furibond mais plein de détresse sur le brun, se perdant pendant un instant dans ses yeux clairs en espérant y trouver un peu de soutien dans tout ce bordel, ou au moins un point de repère contre lequel s’acharner.
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Lennard E. Macnair
HRIen depuis le : 07/12/2013 Parchemins écrits : 222 Statut : Fiancé à Wilhemina Goyle
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Sujet: Re: ( alennard ) † things we lost in the fire Mar 1 Juil - 23:48
THINGS WE LOST TO THE FLAMES, THINGS WE'LL NEVER SEE AGAIN, ALL THAT WE'VE AMASSED, SITS BEFORE US, SHATTERED INTO ASH.
ALENNARD
On lui avait dit avec un grand sourire, sans penser à son nom, sans penser à qui il était. Non on lui avait dit afin qu’il fasse passer la nouvelle à la table des Gryffondors, une nouvelle qu’ils trouvaient tous bonne sur ces bancs. Le gamin de troisième année qui lui avait dit avait lancé « The death Eaters, they're in prison ! They were arrested ! » Et puis il s’était tu, semblant enfin remarquer à qui il avait affaire. Le visage de Lennard avait blanchi, et il avait cherché le regard de Gaenor un peu loin, ne posant qu’une question à sa capitaine, sans animosité, sans aucune haine, une simple question pleine de détresse. « My dad ? » Et Gaenor avait hoché la tête, confirmant ce que Lennard avait déjà deviné. Walden Macnair avait été arrêté. Le lion savait depuis quelques temps que son père avait fait partie des attaquants des derniers événements. Il n’était pas stupide et Aleksey lui avait confirmé, plus proche de Walden que lui-même ne l’était. Et là en cet instant, en apprenant que son géniteur avait été arrêté, Lennard sembla perdre sa constante indifférence. Tous les regards de la tablée étaient à présent fixés sur lui, attendant sa réaction. Voilà qu’encore une fois il se retrouvait exclu de sa propre maison, incapable de comprendre leur joie, incapable de les suivre dans leur célébration. Son poing s’était posé sur la table, sa respiration haletante, incapable de contrôler la panique qui se diffusait dans son sang. Assis près de Charles et Pride, ses deux amis le regardaient, semblant attendre l’explosion. Mais Lennard n’explosa pas, il se leva, attrapa son verre de jus de citrouille qu’il finit comme si le liquide avait été un alcool fort, et le fracassa sur la table, sans dire un mot. Son visage n’était qu’un masque de colère froide et seuls ses yeux laissaient contraster la douleur, la détresse d’avoir perdu un père, d’avoir perdu celui pour qui il avait décidé de chacune de ses actions. Et la douleur qui se diffusait de sa main en sang, coupée par les bouts de verres, ne semblait pas atténuer celle qui dévorait tout son être. Alors, il quitta sa table, incapable de supporter les rejouissements des gryfondors, la joie qu’il voyait dans leur regard.
Macnair père n’avait pas été le seul arrêté évidement. Son frère lui apprit peu après que le père de Alesya et Rohàn avait subi le même sort, ainsi que d’autres. Il aurait pu aller la voir. Bien sûr, il n’y avait pas été. Ils n’étaient plus proches depuis longtemps. Et il était loin de se douter que la jeune femme allait venir le trouver, l’attraper par le bras entre deux heures de cours et l’entraîner dans les couloirs, quelques temps plus tard. Sur le coup il n’avait pas réagi, suivant la Lestrange sans un mot . Il fut un temps où il n’aurait jamais posé de questions si elle l’avait entraîné ainsi, car cela aurait été normal. Mais ce temps où ils échangeaient des confidences était depuis longtemps terminé.
Et voilà que sans avoir compris pourquoi, il se retrouvait dans un placard à balais, balancé sans ménagement contre un mur. A peine eut elle refermé la porte qu’il s’exclama « What the fu- » ,phrase qui fut coupée avant qu’il ait pu finir de la prononcer par la voix de la jeune femme : « Are you still pretending to hate me or are we done with that, given the circumstances ? »
Il fallut plusieurs secondes à Lennard pour comprendre la situation dans laquelle il se trouvait. Il commença par remarquer le plus évident, Alesya lui parlait. Cela faisait combien de temps qu’ils n’avaient pas parlé ? Seuls à seuls ? Sans public pour écouter les insultes qu’ils s’envoyaient à la figure sans véritable raison ? Il ne se souvenait plus. Puis il remarqua l’endroit dans lequel il se trouvait. Le placard à balais était trop petit, il n’y avait pas assez d’espace. Sa respiration s’accéléra automatiquement, il ne supportait pas les endroits clos. Et il supportait encore moins de faire la conversion avec quelqu’un qu’il ne supportait pas.
« Who said I was pretending ? » fut sa seule réponse, pique glaciale, geste d’autodéfense qu’il avait instauré face aux autres et surtout face à elle, dont il avait été si proche un jour. Tout son corps était tendu par l’effort qu’il produisait pour rester calme dans un endroit si petit. Mais il observa son visage dans la lumière sombre du placard, discerna la détresse dans son regard et son ton s’adoucit, moins acide : « What do you want ? » Puis alors qu’il inspirait plus difficilement l’air du placard, il grogna, les dents serrées : « Do we have to do this here ? »
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Alesya Y. Lestrange
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Sujet: Re: ( alennard ) † things we lost in the fire Mer 27 Aoû - 19:22
( B∆STILLE ) “ Things we lost to the flames, things we'll never see again, all that we've amassed sits before us, shattered into ash... You said we were born with nothing and we sure as hell have nothing now... Do you understand that we will never be the same again ? „
Alesya tremblait et elle avait l’impression que le château tout entier tremblait avec elle, menaçant de s’effondrer. Ils prenaient la nouvelle à la légère. Is prenaient ça, à vrai dire, comme une bonne nouvelle. Personne n’avait jamais eu pitié des enfants de Mangemorts et ça n’allait pas commencer aujourd’hui, parce que pour la plupart des élèves du château, ces hommes et ces femmes arrêtés étaient des meurtriers présumés. Pas « papa » ou « maman ». Oh, Alesya n’avait pas une relation exemplaire avec Rabastan et elle avait souhaité sa mort de nombreuses fois, pour le mal qu’il avait fait à Rohàn, pour les leçons de duels ayant remplacés les week-end en famille… mais il restait son père, sa famille, son sang et l’idée de le savoir à Azkaban la rendait nerveuse, instable, parce qu’elle avait pu deviner, avec le temps, combien cette prison et les horreurs s’y déroulant avait déjà pu marquer le sorcier… parce qu’elle se demandait ce qu’il resterait de sa grandeur, de sa fierté, de sa force lorsqu’il en sortirait et parce qu’elle n’était pas certaine d’être prête à avancer sans lui, quoi qu’elle puisse en dire lorsqu’elle cherchait à s’imposer, à prouver son indépendance et sa capacité à se débrouiller.
Plantée en face de Lennard, perdue dans une poignée de secondes trop silencieuses pour qu’elle ne puisse pas sentir, dans ce néant, son pouls s’emballer et la rendre presque nauséeuse, elle réalisa soudain qu’elle ne savait pas s’il était réellement alarmé de ce qu’il se passait. Ils s’étaient perdus, elle avait fuis, le plantant et pensant qu’il comprendrait. Il était à Gryffondor, à la table de ceux qui rêvaient d’étouffer tous les descendants de Mangemorts dans leurs sommeils, il trainait avec eux plutôt qu’avec ceux qui l’avaient vu grandir… quelque part parce que les amis d’enfance n’étaient plus là. Elle serra les poings, le dévisageant, sentant sa mâchoire se crisper. Elle était trop désemparée pour pouvoir encaisser la moindre once de culpabilité, alors comme d’habitude, se trouvant une excuse, elle recommença à le blâmer pour la distance, mentalement du moins. Ils s’étaient perdus et Lennard en était responsable, présenté comme ça, c’était beaucoup plus facile à gérer… et il était aussi beaucoup plus facile pour elle de revenir, parce qu’elle avait l’impression de lui faire une fleur, d’être mature, d’enterrée la hache de guerre, d’oublier les conflits, les insultes, les piques immondes balancées au cours des années…
Tout plutôt que d’admettre qu’elle s’inquiétait et qu’elle avait besoin de sa présence. Tout plutôt que d'admettre qu'elle avait besoin de savoir qu'il s'inquiétait pour elle un peu, en retour, sans se l'avouer.
Il finit par desserrer les dents, lançant un « Who said I was pretending ? » cinglant et Alesya se souvint brusquement qu’elle l’avait aussi cherché pour se défouler, parce qu’elle savait qu’avec lui, elle ne serait pas fichue de rester tranquille. Elle savait qu’en présence de Lennard, elle partirait au quart de tour, l’attaquant pour une connerie sans importance et oubliant, un peu, pendant un instant au moins, ce qu’il se tramait en dehors de ce fichu placard à balais. Deux fortes têtes, ils n’étaient que ça, incapable de s’entendre autrement qu’en se rentrant violemment dedans. Le ton du jeune homme lui prouvait qu’en dépit du temps et des circonstances, ça n’avait pas changé… Un peu moins méchamment, ceci-dit, il demanda subitement : « What do you want ? » et alors qu’elle allait répondre, elle réalisa que quelque chose clochait, sans savoir quoi, jusqu’à ce qu’il ajoute, avec le souffle un peu trop court « Do we have to do this here ? »
Elle le dévisagea un moment et puis comme une vague de souvenir, un sursaut glacial se mit à ramper le long de sa colonne vertébrale, la poussant à se redresser, croisant les bras sur son buste. Lennard n’aimait pas être pris au piège dans un endroit étriqué, elle pouvait revoir les jeux d’enfants tournant courts alors qu’il perdait pied en pleine partie de cache-cache, ne pouvant plus supporter de rester enfermé dans un placard. Elle n’avait jamais réellement pu comprendre sa gêne et quelque part, ils s’étaient tous attendu à ce que cela disparaisse avec le temps, comme s’en vont la plupart des phobies, comme on ne craint plus l’obscurité avec les années s’accumulant. Gorge serrée, soudain un peu mal à l’aise, elle maugréa brusquement « You’re fine, you’re with me, it’s safe… » n’aimant pas rassurer les gens de cette façon, ayant toujours trouvé un certain affront dans l’idée de verbaliser la vulnérabilité de l’autre, préférant se taire et faire comme si de rien n’était… Presque aussitôt, elle enchaina, alors, revenant sur ce qu’il avait pu dire. « You’re pretending. If you only hated me half as much as you’re trying to convince yourself you do, I wouldn’t be standing here… people like us, we don’t let our foes walk away, do we ? »
Elle songea à toutes les altercations qu’elle avait pu avoir avec les membres supposés de l’Ordre. Avec Gaënor. Jamais elle n’en était venue aux mains avec Lennard, la Weasley était une autre histoire… combien de fois avait-il fallut les séparer ? Serrant les poings, elle tenta de chasser la Gryffondor de son esprit et se concentra sur son ancien ami, celui qu’elle n’avait plus vraiment le droit d’appeler comme ça parce que trop de temps s’était écoulé depuis la dernière fois qu’ils avaient parlé sans se hurler dessus. Un poids vint se loger au niveau de son cœur et elle pu le sentir lorsqu’elle ouvrit à nouveau la bouche, laissant cette fragilité se muer en agacement, du mieux qu’elle le pouvait, afin de tenir le coup. « How are you holding up ? Do you have any news ? We’ve been trying to learn what happened exactly but they won’t say anything, aside from bragging like crazy about how they took… » silence, un instant, une seconde, elle avala difficilement sa salive, ayant l’impression de faire descendre du verre pilé dans sa trachée… « about how they took Az’s father down… »
A nouveau, elle le fixa, se demandant à quel point elle méritait des gifles, à venir demander, exiger même, des nouvelles après l’avoir lâché comme elle avait pu le faire. Elle serra les dents, se sentant perdue entre colère et agacement, détresse et fureur mais bien vite, l’attitude du jeune homme la poussa à tendre une main, venant effleurer maladroitement son épaule, finissant par la presser entre ses phalanges alors qu’elle soufflait, un peu trop autoritaire peut-être « Hey, look at me, you’re fine » avec tout le manque de délicatesse et de compréhension dont pouvait faire peur les gens ne souffrant pas de troubles liés à l’espace vital...
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