Sujet: (IVY) ✥ These are the things we lost in the fire. Mer 4 Sep - 20:19
Ivy Sara Mulciber
(bastille)▽ we were born with nothing and we sure as hell have nothing now
carte d'identité
→ Nom : Mulciber, nom du célèbre mangemort, adepte du sortilège de l'Imperium. Ce dernier n'a pourtant rien légué de son patrimoine génétique à sa fille, ils sont si différents que beaucoup se demande si ils sont réellement parents. Mais les origines d'Ivy ne s'arrête pas là, elle compte parmi ses ancêtres l'illustre famille Gaunt. Morfin Gaunt est en effet son arrière-grand-père, elle est donc la dernière héritière connue de Serpentard. Enfin, presque ... Prénom(s) : Ivy, comme le poison. prénom choisi par sa mère pour refléter les origines irlandaises de la demoiselle. Ivy porte son prénom avec fierté, consciente qu'il n'est pourtant pas commun. Elle le porte plutôt bien. Elle a aussi choisi son deuxième prénom ; Sara. C'était le nom de sa propre mère, originaire d'Italie. Cela fait d'Ivy un savant mélange d'origines irlandaises, italiennes et anglaises. Surnom : Son prénom est bien trop court que pour envisager un quelconque surnom. Certains se risquent à lui donner des surnoms affectueux, mais c'est un privilège qu'elle n'accorde qu'à Orion. Ceux et celles qui s'y risquent tout de même seront surpris, elle mort. Âge : Cela fait vingt ans qu'elle foule cette terre, vingt ans qu'elle vie, rie, pleure. Vingt ans de vie qui n'ont pas toujours été de tout repos, des années joyeuses, d'autres moins. Date et Lieu de Naissance : Elle est née le treize octobre 2001 dans le manoir familial. Nationalité : Ivy est née d'une mère italiano-irlandaise et d'un père anglais. Son passeport est pourtant bien anglais. Pureté du sang : Un Mulciber n'aurait jamais épousé un sang-de-bourbe ou une sang-mêlée. Ivy est une sang-pure, une vraie. Il suffit de regarder son arbre généalogique pour s'en rendre compte. Année d'étude & Maison : Elle étudie en septième année dans la maison des rouges et ors. Le Choixpeau avait hésité à l'époque à l'envoyer chez les verts et argents. La demoiselle étant assez ambitieuse, pouvant être fourbe, elle aurait eu sa place chez les Serpents, surtout aux vues de son patrimoines génétiques, mais elle ne le voulait pas. Ivy ne veut pas que l'on la pense trop proche de son père. Les rapports entre les deux ont toujours été tendus et elle préférait suivre son propre chemin. Orientation sexuelle : Elle est cent pour cent Orion-sexuelle. Enfin, presque. Elle n'a jamais aimé que lui, bien qu'elle ait tenté par le passé de trouver le bonheur ailleurs. Elle n'arrive pas à imaginer sa vie sans lui. État civil : Elle est officieusement en couple avec Orion, même si depuis le bal de Noël la rumeur court que les deux seraient en couple. Dans le fond, c'est tout ce qu'elle demande, mais lui semble réticent à l'idée de s'afficher officiellement avec elle. Depuis peu, Ivy a aussi appris qu'elle était fiancée. Un vieux contrat qui la lie à une famille de sang-pur.
le sorcier en toi
Baguette : Sa baguette est une baguette particulière, une baguette qui ne peut être utilisée que par un descendant de la famille Gaunt. La baguette était en bois de lierre, clin d'oeil à son prénom. Elle contenait en son sein des écailles d'un basilic, nouveau signe que cette baguette ne pouvait appartenir qu'à elle quand on connaissait l'histoire de sa famille. Enfin, elle mesurait 23,2 centimètres. Patronus : Le souvenir qu'elle choisit quand elle produit un patronus est un des rares souvenirs heureux qu'elle a avec ses parents. C'était les vacances, le soleil avait brillé toute la journée, et toutes les tensions accumulées au cours des années semblaient avoir disparu, tant et si bien qu'ils avaient fini par rire jusqu'aux larmes un soir alors qu'ils se trouvaient à table. Ivy ne se souvient pas pourquoi ils riaient, elle sait juste que ce souvenir est un des rares à pouvoir lui procurer un sentiment d'intense bonheur tel que celui qu'elle ressent à chaque fois qu'elle s'en souvient. Son patronus prend alors la forme d'un basilic majestueux, trace encore du sang qui coule dans ses veines. Épouvantard : Le feu. Elle avait treize ans quand le feu a emporté avec lui sa maison et ses parents. Un feu aux origines mystérieuses et inconnues. Un feu dont elle garde le secret depuis toujours, même Orion ne sait pas ce qui est arrivé. Il sait juste que le feu s'est déclaré et qu'il a tué les parents de la jeune fille, épargnant cette dernière miraculeusement. Particularité : Elle n'a pas hérité du don de fourchelangue comme elle aurait pu le faire, et elle est très heureuse que ce ne soit pas le cas, cherchant à tout prix à se dissocier de ses origines. N'ayant pas de dons particuliers, la jeune femme n'en n'est pas moins singulière. Elle est en effet atteinte de troubles de la personnalité multiple. Il lui arrive de ne pas être maître de son propre corps, dans ces cas-là c'est une sorcière du nom de Jane qui prend le contrôle, une sorcière ancienne et pleine de rancoeur vis-à-vis des sangs-de-bourbe et des sangs-mêlés. Options choisies & métier envisagé : Elle aimerait devenir Auror plus tard et a donc choisi comme option celles qui suivent : métamorphose, sortilège, potion, défense contre les forces du mal ainsi qu'Histoire de la Magie car elle est passionnée d'histoire. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Elle n'en a jamais fait usage. Ivy est persuadée que son sang est souillé et qu'elle est pourrait être plus tentée qu'une autre personne à tomber dans les revers de la magie noire. Pourtant, la tentation est là, bien présente. Ivy a toujours eu cette sensation de vaciller entre bien et mal, magie blanche et magie noire. Plutôt Ombre ou Ordre ? Pourquoi ? Plutôt Ordre, pour l'instant du moins. Comme dit plus haut, elle a constamment cette impression de vaciller entre bien et mal. Jane n'aidant pas. Cette dernière tente de l'attirer vers le côté sombre de la magie, l'entraînant avec elle dans un gouffre sans fond. La disparition d’un élève de Poudlard vous perturbe-t-elle ? Elle ne le connaissait pas tant que ça. Cela l'inquiète, mais surtout car elle ne sait pas ce qu'elle faisait ce soir-là. Peut-être était-elle aux côtés de l'Ombre, peut-être est-elle celle qui a enlevé cet élève. Elle a peur, peur de ce double sombre qui sommeil en elle et qui acquiert chaque jour un peu plus de pouvoir. Êtes-vous inquiet pour votre sécurité, celle de vos proches ? Elle ne sait pas trop que penser. Elle se sent en sécurité à Poudlard, mais elle a peur pour les autres, peur de ce qu'elle peut leur faire. Que pensez-vous des attaques de Pré-au-Lard ? Elle n'a pas peur, elle sait se défendre. Elle fera tout pour protéger ceux et celles qu'elle aime, tout pour les éloigner du mal qu'elle représente si il le faut. Le gouvernement et les médias nient l’existence d’une force semblable aux Mangemorts. Et vous, vous en êtes où à ce sujet ? Elle n'a jamais cru en le pouvoir des médias ou du ministère, aussi cela ne l'étonne pas de voir qu'ils ne disent rien. Elle est même persuadée qu'ils ne vont rien laisser filtrer avant longtemps, comme ce fut le cas durant la dernière guerre.
le moldu derrière tout ça
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Dernière édition par Ivy S. Mulciber le Jeu 5 Sep - 19:20, édité 8 fois
Invité
Sujet: Re: (IVY) ✥ These are the things we lost in the fire. Mer 4 Sep - 20:19
il était une fois
(kodaline) ▽ But If you loved me, why did you leave me ?
Ligne du temps : 1646 - Mort de Jane Mac-Culloch. 1942 - Naissance de Cadmus Gaunt, fils de Morphin Gaunt et de Casseopeia Black. 1964 - Naissance de Lily Gaunt-Andrews, fille de Cadmus Gaunt et de Emmeline Andrews. 2001 - Naissance d’Ivy Mulciber, fille de Lily Gaunt et d’Aaron Mulciber.
Juin 1646 –
Il n’y avait plus aucun espoir de survie, on les avait découvert, on savait. Le monde connaissait l’existence des sorciers, malgré les moyens mis en place par ces derniers pour rester à couvert, les moldus savaient qu’ils n’étaient pas les êtres les plus puissants sur terre. Il existait une autre espèce d’individus, des individus qu’il fallait éradiquer au plus vite. La plus part des sorciers se cachaient, d’autres prétendaient entrer dans les rangs, quitte à trahir certains des leurs. La famille Mac-Culloch avait déjà perdu l’un des leur et s’apprêtait à en perdre encore une. L’espoir reposait sur les épaules de l’enfant qui venait de naître, il fallait à tout prix la cacher, l’envoyer dans un lieu où elle serait en sécurité. Jane savait qu’il était trop tard pour elle, le bûcher l’accueillerait, ou peut-être bien la pendrait-on. Bien sûr, elle aurait pu fuir, elle aurait pu recourir à ses pouvoirs, mais si elle voulait que son enfant survive, elle ne le pouvait pas, elle devait affronter la mort, l’accueillir comme on accueille une vieille amie. Elle la fuyait depuis si longtemps après tout, la maladie s’était glissée dans ses veines, s’insinuant en elle tel un serpent jusqu’à son cœur. Si elle mourait sur l’échafaud, personne ne douterait de l’innocence de son enfant, il serait alors épargné. « Un jour, nous nous vengerons. » La voix de Jane était froide, emplie d’une colère sourde alors que sous ses yeux brûlaient l’une de ses plus vieilles amies. Matthew Hopkins*, le chasseur de sorcières, souriait, heureux de ses exploits. 500 femmes se trouvaient devant lui, prêtes à connaître le pire des sorts, parmi elles, la plus part n’étaient même pas des sorcières, beaucoup étaient innocentes et ne pourraient pas s’enfuir du brasier, d’autre, Jane le savait, attendait le dernier moment pour transplaner, retourner à leur cachette, juste pour avoir le plaisir de voir Hopkins se tortiller de fureur alors qu’il perdait certaines de ses proies. Mais elle-même n’agirait pas ainsi, préférant mourir plutôt que de finir ses jours en se cachant, elle ne voulait pas fuir toute sa vie et celle-ci ne serait plus très longue, elle le sentait. Mais la jeune femme se vengerait, un jour, elle le savait. Un jour, les sorciers ne vivraient plus cachés du monde des moldus, au contraire, les moldus finiraient par les craindre, par se cacher eux, de peur de finir sur un bûcher. Elle en avait fait la promesse à son enfant quand elle l’avait mis dans les bras de l’une de ses amies, une cracmol dénuée de pouvoir mais prête à mettre sa propre vie en danger pour sauver la petite fille. Le nom des Mac-Culloch s’éteignait à présent, mais leur sang continuerait de couler grâce à la descendance de cet enfant. On appela son nom, elle releva la tête, humble et fière, affrontant le regard de son bureau jusqu’à ce que le feu ne la consume entièrement, elle mourut dans un dernier cri de douleur, un cri qui, la foule pouvait en témoigner, retentit encore longtemps sur la place d’East Anglia.
1942 – 1998
Elle marchait péniblement dans la neige, s’écroulant de temps à autre alors qu’un tas de poudreuse cachait un trou dans le chemin, mais elle ne pouvait abandonner, il ne lui restait que quelques mètres avant de pouvoir toquer à la porte de celui qu’elle était venue voir. La jeune femme s’immobilisa quelques instants, jetant un œil à la maison qui tombait en ruine. Elle ne parvenait pas à croire que les derniers héritiers de Serpentard avaient vécu dans cette demeure qui n’était pas digne du rang que leur accordait leur sang. Elle renifla avec dédain avant de continuer sa marche jusqu’à la porte d’entrée sur laquelle elle frappa lourdement. Un homme vint lui ouvrir, un homme qu’elle connaissait depuis longtemps, mais qui ne lui avait jamais accordé l’attention escomptée. Son état était encore pire que celui de la maison. Elle sentait l’alcool sortir par chaque pore de sa peau. Il tenait encore une bouteille de Whisky-Pur-Feu dans sa main droite alors que sa main gauche pointait sa baguette sur elle, presque comme si il s’attendait à recevoir un ennemi. Il reconnut le visage de la jeune femme, ses longs cheveux couleur ébène, son regard céruléen. Il baissa sa baguette avant de faire un pas sur le côté pour la laisser pénétrer dans ce qu’il restait de sa demeure. Morphin Gaunt n’avait jamais pris la peine de faire le ménage, il n’avait jamais essayé de redonner vie à cette maison qui avait été la sienne durant son enfance et le début de son adolescence. Ses trois années passées à Azkaban l’avaient assombri plus encore, si cela était possible et son retour chez lui fut des plus brutales. Son père était mort, sa sœur aussi, il ne lui restait plus personne si ce n’était les rares filles qui osaient encore le côtoyer, évitant de le regarder trop longtemps tellement ses traits étaient déformés. Mais cette laideur n’avait pas effrayé la jeune femme qui lui faisait face. Elle avait toujours aimé cet homme, même si il ne lui avait jamais rendu ses sentiments. Casseopeia avait toujours été fidèle au Gaunt, elle n’avait jamais su en aimer un autre que lui, accepter un autre pour époux, tout en sachant que jamais il ne ressentirait ce qu’elle ressentait pour lui, que jamais il ne consentirait à unir leurs vies. Elle avait pourtant réussi à le séduire pour une nuit, une nuit qui devait être sans conséquence, mais le destin semblait vouloir lui jouer des tours car cette nuit sans lendemain avait à jamais scellé son destin. « Je suis enceinte, Morfin. » Sa réaction ne fut pas celle à laquelle elle s’était préparée. Elle s’était attendue à ce qu’il se mette en colère, ou bien qu’au contraire il prenne la nouvelle avec calme. Au lieu de cela, il se mit à rire, il riait si fort qu’il en lâcha bouteille et baguette. « Que veux-tu que cela me fasse Casseopeia ? » Elle prit cela comme une gifle, mais ne répondit rien, préférant partir avec le peu de dignité qu’il lui restait. « Sache que l’enfant portera ton nom, que tu le veuilles ou nom. » Il lui lança un long regard indifférent. Le sort du bébé ne lui importait guère, du moment qu’elle ne venait plus jamais l’ennuyer avec cette histoire, ni pour aucune autre raison. Ce qu’elle ne fit pas. Elle s’effaça de sa vie, versa une larme en apprenant qu’il fut à nouveau envoyé à Azkaban et donna naissance à un petit garçon qui continuerait de porter le nom des Gaunt avec fierté.
Vingt deux ans plus tard, l’enfant, appelé alors Cadmus Gaunt, se maria avec une autre sang pur, donnant naissance à une petite fille du nom de Lily Andrews. Ils avaient décidé de donner le nom de famille de la mère de l’enfant, préférant taire ses origines. Ils ne voulaient en effet pas qu’on fasse le lien entre cet enfant et ses ancêtres, trop de sang de moldus avait été versé à cause de leur famille et les parents ne désiraient pas que cet enfant encore innocent ne paye le prix fort pour des horreurs dont elle n’était pas coupable. Mais elle ne connut pas une enfance normale, elle ne connut pas Poudlard et sa magie, ses parents ayant pris la fuite quand le cousin de Cadmus monta au pouvoir. Voldemort ne pouvait savoir qu’il existait encore des descendants de Serpentard autre que lui, il ne pouvait savoir qu’il n’était pas aussi unique qu’il le prétendait, aussi non cela en aurait été fini de leur famille. Ils décidèrent de partir, loin, très loin. Il en allait de leur sécurité, de la sécurité de leur fille qui pouvait apparaître comme une menace aux yeux du Lord. Ils auraient pu revenir en 1980, quand le Seigneur des Ténèbres tomba, mais ils n’en firent rien, persuadés que ce n’était pas fini, que tant qu’il n’existait pas de preuve de sa mort, il finirait par revenir. Et puis, ils avaient refait leur vie, loin de l’Angleterre, loin de toutes ces histoires qui ne semblaient pas les atteindre. Jusqu’à ce que Lily leur réclame la vérité, jusqu’à ce qu’ils n’aient d’autre choix que de lui avouer qui elle était réellement et quelles horreurs son sang avait commis et continuait de commettre. Devenue une jeune femme à part entière quand Voldemort fut tué, elle voulait revenir sur le lieu de sa naissance, réparer ce qui avait été fait, bien que ce n’ait pas été de sa faute. Elle avait ce sentiment qu’elle devait faire amende honorable au nom de sa famille, mais ne fut pas assez folle pour reprendre son véritable nom.
2001 – 2011
Le cœur a des raisons que la raison ignore dit-on. Qui aurait pu croire que Lily ait pu un jour épouser un ancien Mangemort ? Elle qui était revenue en Angleterre pour effacer les erreurs dues à son sang et non les perpétrer ? Son père n’y avait pas cru, personne dans son entourage. Pourtant elle l’aimait. Elle le disait repenti, incapable de faire encore du mal à qui que ce soit. Ils s’unirent rapidement, tant et si bien qu’on la crut sous l’emprise du sortilège de l’Imperium, mais les autorités l’auraient su, cela se serait vu si elle agissait contre sa volonté et ses yeux pétillants étaient bien trop honnêtes pour douter de la sincérité de leur sentiment. Il prétendait qu’elle était sa rédemption, que grâce à elle, il pouvait faire en sorte de faire amende honorable pour ce qu’il avait commis dans le passé. Il faisait en effet tout pour aider la communauté magique, se mettant au service de son prochain, mais peux étaient dupes, beaucoup le soupçonnaient de n’agir de la sorte que pour faire bonne figure, comme l’avait fait Lucius Malefoy en son temps. De cette étrange union naquit une petite fille, une fille aux yeux céruléens et aux cheveux d’ébènes. Elle ressemblait étrangement à son arrière-grand-mère, et si peu à ses véritables parents. Elle n’était en rien comme son père, qui redevenait de plus en plus sombre au fur et à mesure que les années passaient, retombant dans ses travers, mais ne ressemblait pas à sa mère non plus, une rêveuse qui s’enfermait dans son monde idéal et qui ne voyait pas que l’homme qu’elle aimait n’était pas ce qu’il semblait être. Elle préférait fermer les yeux plutôt que de réaliser qu’elle ne connaissait pas cet homme et qu’il n’avait fait que la berner jusque là. Elle dût cependant ouvrir les yeux, finir par accepter qu’elle s’était trompée, qu’il n’avait pas changé, qu’il n’avait fait que porter un masque tout ce temps.
Ivy avait dix ans, mais déjà elle faisait preuve d’une intelligence extraordinaire, comprenant des choses qu’elle n’aurait pas dû comprendre, faisant des remarques qu’elle n’était pas censées faire à cet âge. Elle aurait dû être innocente, pleine d’une joie de vivre débordante, mais la petite était calme, tranquille, posée. Quand on observait son regard, on avait cette impression étrange que la petite était plus âgée qu’elle n’y paraissait. Il lui arrivait pourtant d’entrer dans des colères noires, sans qu’on ne sache réellement pourquoi, sans vraiment comprendre la raison de ces accès de fureur. Elle n’était pourtant pas habituée à montrer ses sentiments, prenant bien soin de tous les préserver au fin fond de son cœur, n’offrant ses pensées qu’à ce petit journal qu’elle trimballait partout où elle se rendait, comme si il était le seul à être digne de ses confidences. Il existait pourtant une autre personne qu’elle jugeait digne de confiance, un seul être qui la connaissait aussi bien que ce journal. Il était le fils d’amis de la famille, des anciens amis de son père. Il était l’un des rare à parvenir à la calmer quand elle entrait dans une de ses colères légendaires, l’un des rare à la comprendre réellement, à lui donner ce sentiment de sécurité. Ils avaient pourtant le même âge, mais quand elle se trouvait en sa présence, Ivy se sentait plus petite encore qu’elle ne l’était, elle avait cette impression que rien ne pourrait jamais lui arriver tant qu’Orion serait à ses côtés. C’était vers lui qu’elle se tournait quand son père se mettait en colère contre sa mère, vers lui qu’elle se tournait quand cette dernière n’écoutait pas sa fille alors qu’elle aussi s’était mise à implorer sa mère de quitter cet homme froid et dur. Il ne s’était pourtant jamais mis en colère contre elle, chérissant sa fille comme personne au monde, mais elle n’était pas dupe pour autant, voyait clair dans le jeu de son père et ne lui rendait pas son affection comme il l’aurait voulu. Voilà pourquoi elle finit par connaître le même sort que le reste de leur entourage. À son tour, elle essuya la colère de son père.
« IVY ! » Elle l’avait défié, une fois de plus. Du haut de ses dix ans, la petite n’avait pas sa langue dans sa poche et il lui était souvent reproché de ne pas respecter ses aînés. Peut-être, dans le fond, ne méritaient-ils pas son respect. Mais Ivy ne pensait pas ainsi, ou du moins, elle ne le voulait pas. Elle avait cette petite voix dans sa tête qui lui soufflait ce genre de chose, une voix qui se faisait de plus en plus présente au fur et à mesure que les années passaient. Elle essayait pourtant de la faire taire, essayait de lui faire comprendre qu’elle-même ne pensait pas ainsi, mais la voix semblait vouloir convaincre Ivy du bien fondé de ses idéaux. Souvent quand la petite fille se trouvait parmi des moldus, elle sentait que la voix voulait émettre un jugement, mais elle se retenait souvent, estimant peut-être que la jeune Mulciber n’était pas prête à entendre ce qu’elle avait à dire sur les sangs-de-bourbe et autres sangs-mêlés. « Cette fois c'en est trop, jeune fille. Vous ne pouvez continuer de m’insulter en espérant que je ne réagirai pas. » Elle ne baissa pas pour autant le regard, incapable de détourner ses yeux brûlants alors qu’il aurait été plus sage de le faire. Elle préférait affronter la colère de son géniteur que d’admettre qu’elle était terrifiée. Elle avait déjà vu les marques sur le corps de sa mère une fois que son père en avait fini avec elle. Mais Ivy s’était promise de ne pas devenir comme elle. Faible. Soumise. Car son mari l’avait brisée, mais il n’arriverait pas à briser sa fille. Ce regard qui le défiait ne fit qu’attiser sa colère. Il jeta un œil à ceux et celles qui s’étaient approchés, témoins impuissants de la scène car ils n’étaient autre que les elfes de maison et la gouvernante de la petite. Elle savait qu’elle risquait sa place si elle disait quoique ce soit et elle ne pouvait se résoudre à abandonner l’enfant. Ivy resta stoïque alors que la main de son père s’abattait sur sa joue, laissant une marque rouge sur la pommette de la fillette. La douleur était cuisante, mais encore une fois, elle resta maître de ses émotions, défiant une dernière fois son père du regard avant que celui-ci ne tourne les talons pour s’enfermer dans son bureau. Il n’osait l’admettre, mais la jeune fille lui donnait parfois des frissons. Ce regard qu’elle avait, cette sagesse qui émanait d’elle. Il ne comprenait pas d’où cela venait, il ne comprenait tout simplement pas sa fille. Il ne pouvait pas savoir qu’une ancienne sorcière avait choisi cette génération pour revenir sur terre, il ne pouvait savoir que le sang maternel de l’enfant était encore plus noir que son propre sang. Sa femme ne s’était jamais confiée sur ses origines, cherchant à tout prix à inculquer à sa fille des valeurs autres que celles que son père aurait aimé lui enseigner, des valeurs opposées à celles qu’on aurait pu attendre de la part de la petite fille de Morfin Gaunt. Et un œil extérieur pouvait témoigner de la réussite de la mère, car l’enfant était douce, généreuse, désintéressée. Elle pensait au bonheur des autres avant de penser à son propre bonheur.
Seulement, on ne pouvait pas en dire autant de son Autre. Jane. Cette Autre qui n’était encore qu’une voix, mais qui deviendrait bientôt tellement plus. Elle était tout ce qu’Ivy n’était pas, son contraire en touts points. C’en était perturbant, de voir Ivy parfois dire des choses qu’elle ne dirait pas, surprendre un regard qu’on ne lui connaissait pas. Un regard plein de haine, une haine dirigée souvent vers les moldus qu’elle venait à croiser. Mais ce fugace moment étant passé, la personne l’ayant surpris songeait avoir rêvé, puis oubliait. Car Ivy était incapable de faire du mal à qui que ce soit. Elle était incapable d’haïr, seulement d’aimer. Jane en son temps avait aimé aussi, elle avait fait confiance. Trop peut-être, car c’était cette confiance qui l’avait faite tuer. Là se trouvait sûrement leur seul point commun, la méfiance qu’elle ressentait vis-à-vis des autres, méfiance qui ne ferait que s’accroître quand Ivy découvrirait la vérité sur ses origines.
2013
Les cris. C’était tout ce dont elle parvenait à se souvenir. Des cris lugubres, froids, durs. Son cœur se brisait alors qu’elle voyait ses souvenirs, sa vie, partir en fumée. Tout brûlait. Tout mourrait. Les larmes coulaient sur les joues de la jeune fille. Il n’y avait rien qu’elle pouvait faire pour arrêter le massacre. Il ne restait que la fuite, l’espoir qu’un jour ils pourraient rebâtir ce qui avait été détruit. Ils ? Mais qui était ce « ils » ? Car il ne lui restait plus personne. Tous étaient morts. Elle avait survécu. Par miracle, un miracle qu’elle ne parvenait pas à s’expliquer. La fumée s’élevait haut dans le ciel, obscurcissant le ciel étoilé. La nuit était claire, chaude. Une belle nuit d’été. La lueur orangée se détachait sur le fond bleu et noir qui entourait le domaine familial. La petite se débattit, elle voulait partir à la rencontre de ses parents coincés à l’intérieur, mais une main ferme se posa sur ses épaules et l’empêcha d’avancer. Elle était impuissante. La demoiselle se laissa tomber à genoux. Elle pleurait encore et encore, sans trop savoir pourquoi. Tout ceci était sa faute. C’était sa volonté. Elle avait voulu ce feu, elle avait voulu voir son père périr dans les flammes. Ivy n’avait pas supporté l’acharnement qu’il avait mis dans sa punition quelques heures plus tôt. Elle avait encore moins supporté qu’il se tourne vers sa femme et lui fasse subir un sort pire encore que celui infligé à sa fille. Elle était entrée en transe durant la nuit. Comme si quelque chose, ou quelqu’un, avait pris possession de son corps, ne laissant sa conscience qu’en arrière plan. Une petite voix n’avait cessé de répéter dans son esprit : « Je fais ça pour toi. Je serai toujours là pour te protéger. » Et elle l’avait crue, ne sachant pas à quoi elle s’engageait. Alors la voix l’avait emprisonné de sa propre conscience, ne la laissant être que le témoin des actes qu’elle allait commettre en son nom. Ivy l’avait vu prendre possession de la baguette, elle l’avait vu lancé le sort dans la chambre de ses parents. Elle s’était sentie fuir, loin, très loin, alors que rapidement le feu se propageait. Les flammes engloutissaient la pièce, puis bientôt l’étage tout entier. Elles semblaient affamées, impatientes de dévorer la demeure toute entière. Quand la petite fille s’était rendue compte de ce qu’il s’était passé, il était trop tard. Un domestique l’empoignait alors, la forçant à sortir de la demeure sans pouvoir regarder en arrière. Elle s’était alors mise à pleurer et ne s’était plus arrêtée depuis. Rapidement, des sorciers étaient apparus, tentant de maîtriser les flammes, mais la demoiselle savait qu’il était trop tard. Ses parents avaient péri. Sa mère était morte par sa faute. Elle s’était rendue orpheline car elle n’avait pas su combattre la voix dans son esprit. Cette voix qu’elle savait présente depuis quelques mois maintenant mais à laquelle elle avait fini par s’habituer, ne parlant d’elle à personne, pas même à Orion. Il était pourtant son meilleur ami depuis toujours, elle n’avait jamais eu aucun secret pour lui. Jusqu’à maintenant. Il ne pouvait pas savoir ce qu’elle avait fait. Il ne pouvait pas apprendre qu’elle lui avait caché quelque chose et qu’elle s’apprêtait à recommencer. Elle sentit quelqu’un la prendre dans ses bras, mais la sensation fut de courte durée. On l’emmenait alors, loin, très loin. Elle ne savait pas où. L’hôpital sûrement. Cela importait peu. Elle se réveilla dans lit qu’elle ne connaissait pas, une main glissée au creux de la sienne, un regard inquiet qui la sondait, Orion. Il grimpa dans le lit de la demoiselle et glissa autour d’elle ses bras protecteurs, elle pleura en silence ses parents disparus, elle pleura sur son sort, à cause de cette voix. À présent, elle avait peur. Peur de cette voix, de ce dont elle était capable. Son cœur se serra dans sa poitrine, mais encore une fois le petit garçon réussit à chasser les nuages qui s’y étaient formés, simplement en étant à ses côtés, elle n’avait plus que lui à présent. Il était tout ce qui lui restait.
2015 - ...
Elle fut placée dans une famille d’accueil. Une famille aimante et chaleureuse. Une famille qui finit par se débarrasser d’elle peu avant son entrée à Poudlard. Ivy perdait de plus en plus pied. Elle n’était alors pas assez forte pour s’opposer à Jane qui prenait possession de son corps frêle. La noirceur de son regard grandissait. Elle-même ne parvenait plus à se reconnaître. Ses souvenirs se mêlaient à ceux de son ancêtre, les désirs de l’une devenaient ceux de l’autre. Elle faisait des choses dont elle ne se rappelait plus, finissait dans des lieux qui lui étaient inconnus. Et ce n’était que le début. L’innocence de la jeune fille s’était envolé pour de bon quand elle reçut cette lettre deux jours avant son entrée à Poudlard. Une lettre de sa mère qui lui disait tout sur ses véritables origines. Le sang des Gaunt qui coulait dans ses veines, sa parenté avec l’ancien Lord. Cela ne présageait rien de bon. Pourtant, la baguette qui lui fut transmise ne laissait pas de place au doute, une baguette qui ne pouvait réagir qu’au contact d’une véritable Gaunt. Cette annonce semblait faire plaisir à son Autre. Elle se rendait alors compte que si elle était revenue sous cette forme, ce n’était pas dû au hasard. L’esprit d’Ivy était malléable, elle pourrait rapidement la faire tomber dans la noirceur la plus totale. Mais son arrivée à Poudlard changea la donne, la rendit plus forte, plus froide. Elle ne se laissait plus aussi facilement manipulée, au contraire. Elle se battait. Elle luttait contre les possessions. Ivy savait que son avenir ne ressemblait pas à ce à quoi elle s’était destinée. La douce et chaleureuse enfant avait laissé place à une adolescente froide et distante, à une adulte encore plus renfermée sur elle-même. La jeune femme ne se laissait pas facilement approcher. Son seul point de repère était et restait toujours Orion. Il était le seul à tout savoir d’elle, ou presque. Si elle avait été capable à une époque d’en aimer un autre, elle avait fini par abandonner l’idée et par retourner vers le vert et argent. Elle le sent pourtant se défaire d’elle, s’éloigner. Et Ivy n’est pas certaine d’être prête à cela.
1. Matthew Hopkins : ce dernier a existé historiquement et est responsable de la plus part des assassinats de présumées sorcières au 17ème siècle en Angleterre. 2. à part Emmeline Andrews, les ancêtres d'Ivy sont tous des sorciers apparaissant dans les livres de JKR. Cette fiche a donc été faite à grand renfort d'arbres généalogiques disponibles sur le net. 3. Ce que Jane sait faire, Ivy n'en est pas toujours capable. Elles sont deux personnes à part entière, mais les pouvoirs que Jane a ont un impact sur Ivy, cela l'épuise toujours d'être sous l'emprise de son Autre.
Dernière édition par Ivy S. Mulciber le Ven 18 Oct - 15:35, édité 11 fois
Charles A. Archer
HRIen depuis le : 10/11/2012 Parchemins écrits : 1449 Statut : Heart under arrest
Sujet: Re: (IVY) ✥ These are the things we lost in the fire. Mer 4 Sep - 20:28
Ivy y passe aussi ? Bon courage ma belle en tout cas
Invité
Sujet: Re: (IVY) ✥ These are the things we lost in the fire. Mer 4 Sep - 20:35
Tout le monde y passe *pan*. Non mais Ange c'était juste une réécriture et une mise au point *-* Ici je vais changer quelques petits trucs sur la fiche de base (a).
Merci mon Pepet
Charles A. Archer
HRIen depuis le : 10/11/2012 Parchemins écrits : 1449 Statut : Heart under arrest
Sujet: Re: (IVY) ✥ These are the things we lost in the fire. Mer 4 Sep - 20:38
Okay Tu me diras si ça change quelque chose à notre lien Hâte de lire ça
Invité
Sujet: Re: (IVY) ✥ These are the things we lost in the fire. Jeu 5 Sep - 5:52
Non non t'inquiète les modifications que je vais faire ne changeront probablement aucun lien *-* C'est juste au niveau du caractère d'Ivy même Jane reste la même et l'histoire dans les grandes lignes aussi (a).
Invité
Sujet: Re: (IVY) ✥ These are the things we lost in the fire. Jeu 5 Sep - 9:13
rebienvenue beauté ambulante. ne m'oublie pas, hein. notre lien tue tellement à mort la galaxie de sa mamie. en tout cas, bon courage pour cette nouvelle version. je graou sur ton avatar. jotem mon coquelicot et je te fais des poutoux poutoux.
Invité
Sujet: Re: (IVY) ✥ These are the things we lost in the fire. Jeu 5 Sep - 14:19
Je ne t'oublierai JAMAIS !
Merci mon keukeur contente que l'avatar te plaise
Hydra Malefoy
HRIen depuis le : 25/06/2013 Parchemins écrits : 65 Statut : OUR HANDS PART SO OFTEN, I FEEL MY FINGERS SLIP AWAY IN THE VERY MOMENT THEY TOUCH; betrothed to eleazar crouch.
Sujet: Re: (IVY) ✥ These are the things we lost in the fire. Jeu 17 Oct - 7:22
ivy, ou comment faire plus seksy que le sexyness affolant de la version 1.0 il nous faudra un lien, cette fois. et bon courage pour ce qu'il te reste à faire. (ton tiiiitre. )
Invité
Sujet: Re: (IVY) ✥ These are the things we lost in the fire. Ven 18 Oct - 8:33
HUHU merci mon roudoudou *_* (oui surnom inventé sur le coup, je le trouve mignon *pan*)
Je finis aujourd'hui ma fiche d'ailleurs (oui, les miracles existent)
Invité
Sujet: Re: (IVY) ✥ These are the things we lost in the fire. Sam 19 Oct - 21:23
C'est parfait ma chérie Tout est en ordre, faudra juste que tu passes dans mon bureau d'admin pour deux trois paperasses manquantes *tousse*
Félicitation & bienvenue
“ Aux yeux de Gryffondor, il fallait à tout âge Montrer par-dessus tout la vertu du courage. „
Ton travail et ta détermination ont porté leurs fruits et te voilà désormais pleinement membre de HRI ; pour cela, nous te remercions et te félicitons, bienvenue dans la famille ! Tu peux dès à présent poster dans l'intégralité du forum, y compris le flood et les jeux.
TOUTEFOIS
Pour bien continuer ton aventure parmi nous, il te faudra créer un carnet de relation ( ICI ) et pourquoi pas un répertoire de RP ( ICI ) . Surtout n'oublie pas d'aller réserver ton avatar ( ICI ). Si ton personnage a des parents tirés de la saga, il te faudra aussi remplir un formulaire ( ICI ). Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter un membre du staff, ils sont là pour ça ! & Histoire de t'en sortir dans les bruits de couloir, n'hésite pas à consulter régulièrement la gazette qui se trouve ici ICI
Bonne chance à toi
Jeune Gryffondor
Invité
Sujet: Re: (IVY) ✥ These are the things we lost in the fire. Sam 19 Oct - 23:27
Loki M. Greyback a écrit:
C'est parfait ma chérie :bave:Tout est en ordre, faudra juste que tu passes dans mon bureau d'admin pour deux trois paperasses manquantes *tousse*
Avec plaisir
Invité
Sujet: Re: (IVY) ✥ These are the things we lost in the fire. Sam 19 Oct - 23:28
rawr
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Sujet: Re: (IVY) ✥ These are the things we lost in the fire.