Chapitre un •
Un jour, une histoire. • Puisqu'il faut bien commencer par quelque chose je vais vous parler de moi, de ma naissance est de tous ces détails sans importance mais, qui pourtant sont la base. Un 29 avril à Holmes Chapel j'ai vu le jour. Née de parents tout deux sorciers et issu d'une famille de sang-pur autant dire que j'ai eu une jolie enfance. Si on peut dire ça.. A peine savais-je parler que je connaissais déjà la valeur de l'argent. Faut dire que ma "famille" n'avait que ce mot à la bouche et toute leur vie tournait autour. Je me rends compte maintenant que sans fric on n'est rien. De toute manière j'ai grandi dans le luxe, dans un manoir totalement rénovée où l'on possédait quelques elfes de maisons s'occupant de nos tâches quotidienne tandis que mes parents étaient absents. Ouais, donc en fait j'ai grandie seule. Je m'en fiche un peu maintenant, ça ne me dérange pas puis vous connaissez le proverbe non ? Vaut mieux être seul que mal accompagné. Je pense que ça s'applique dans mon cas. Oh, je vous vois déjà venir. Les yeux écarquillés choqués par mes paroles. Ouais mais vivez avec mes parents seulement l'espace d'une semaine et vous comprendrez. C'est simple de toute façon mais, là où pas là ça ne faisait aucune différence. Enfin passons, j'aime pas m'apitoyer sur mon sort.
Chapitre deux •
Oui, j'ai quand même eu une enfance. •
Bon on va passer l'épisode de la pauvre gamine qui n'a pas eu de parents pour s'occuper d'elle et essayer de voir le côté positif de la chose. C'est simple. J'avais toujours ce que je voulais. On complète le manque de présence par des biens matériels et finalement ça m'allait très bien. J'avais plus que ce que devrait posséder quelqu'un de mon âge et je crois d'ailleurs que c'est pour ça qu'encore aujourd'hui je possède tant de choses. Bref. Du coup j'avais quand même une nurse pour me tenir compagnie et j'ai passé une enfance des plus normales rythmées par des caprices et des crises de colère. Oui, je suis capricieuse et je veux toujours plus que ce que j'ai. Certains psy disent que c'est pour combler le manque d'affection mais, je les BIP ** ! Qu'est ce qu'ils en savent eux ? Rien. Les phrases débiles qu'ils sortent ils les ont lus dans les livres et c'est que des conneries. Je m'égare. Sinon j'ai fais des trucs de gosse de mon âge attendant qu'une seule chose :
la manifestation de mes pouvoirs.Chapitre trois •
Parfait, je suis une sorcière. •
Mes pouvoirs se sont manifestés vers l'âge de huit ans. J'attendais ça plus que tout et quand c'est enfin arrivé je ne pouvais plus tenir en place. Bon, mes parents n'étaient pas là. D'ailleurs, ils n'étaient jamais là. Mais au pire je m'en fichais. Par contre, ma Nurse, elle a au moins partageait ça avec moi. C'était un 06 mai, donc pas très longtemps après mon anniversaire et quand j'y pense ça me donne toujours envie de rire. J'étais assez contradictoire et je ne supportais pas qu'on me dise non. Si on me refusait quelque chose je pouvais piquer des crises effroyables sauf que cette fois-ci c'est un phénomène magique qui c'est produit. Je haïssais qu'on me touche les cheveux et super Nanny n'en avait rien à faire et s'obstiner à tenter de me coiffer sauf que ce jour-là elle a enfin compris que c'était même plus la peine d'essayer. Tous les robinets de ma salle de bain sont partis dans un délire et l'ont arrosé de la tête au pied. Fallait voir sa tête. J'oublie quand même le plus important, avoir la certitude d'être une sorcière signifie.. POUDLARD.
Chapitre quatre •
Welcome Poudlard. •
Je pense que c'est la chose que j'ai attendue le plus dans ma vie. J'en étais au point d'en rêver tous les soirs et quand j'ai enfin tenu la lettre d'admission dans mes mains je ne tenais plus en place. J'avais dû attendre six ans mais, finalement le moment fatidique approchait. Allez à Poudlard signifiait quitter enfin ce foutu manoir, partir de tout ce qui pouvait me raccrocher à mes parents et construire enfin ma propre vie dans un endroit où je pourrais totalement m'affirmer. Quoi rêver de mieux ? Non, décidément Poudlard est le meilleur endroit qui puisse exister au monde. D'ailleurs, quand je me suis rendue sur le chemin de traverse pour acheter tout ce qui était demandé dans la liste je ne pouvais m'empêcher de sauter partout au grand dam de ma mère (qui pour une fois avait fait le déplacement).
Chapitre cinq •
Répartition et première année. •
Moi je savais déjà où je voulais aller mais, je craignais la décision du Choixpeau. Imaginait que je sois répartie chez Poufsouffle ou PIRE, Gryffondor. Non, c'est inconcevable. Seul Serpentard pouvait m'accueillir et je me rappelle comme si c'était hier du moment où le Choixpeau à effleuré ma tête.
Flasback : Des tas de premières années venaient d'arriver à l'aide du Poudlard express et après être montés dans les embarcations pour traverser le lac noir, ont franchissaient enfin les grandes portes du château. Direction : la Grande salle. Tout était tellement grand et beau mais, le regard des autres élèves me stressa et c'est avec difficulté que je déglutis attendant patiemment que mon nom soit prononcé. Pourquoi fallait-il qu'on passe ainsi devant tout le monde ? J'avais l'impression d'assister à une sorte de jugement où selon la maison choisit on avait l'air de coupable.
- Blueberry Evans ! Une voix tonitruante me sortit de mes pensées et j'avançait doucement vers le tabouret qui trônait juste devant la table des professeurs avant d'y prendre place.
* Malice, ruse et vice mmh.. Intéressant. * Chouette, je venais de sursauter comme une idiote en entendant cette voix. En même temps, j'avais presque cru que j'étais schizophrène et il m'avait fallu bien 15 secondes avant de comprendre que c'était le Choixpeau. Du coup je me concentrais pour entendre la suite tout en priant intérieurement pour ne surtout pas être envoyé chez les rouges et ors. *
Gryffondor ? Non. J'ai bien compris que tu ne veux pas mais, je sais déjà où je vais t'envoyer. Tu as de l'ambition, beaucoup d'ambition. Et.. Mmh oui. J'en suis sûr. * Et quoi ? Sûr de quoi ? Des tas de questions trottaient dans ma tête et plus angoissée que jamais j'attendais la "sentence". Finalement, une voix puissante finit par résonner dans toute la salle et des regards noirs furent jeter dans ma direction tandis que certaines personnes applaudissaient. *
SERPENTARD*
Ouais, j'étais dans l'école que j'attendais tant et dans la maison que je voulais. Je ne pouvais rien espérer de mieux. Tout était parfait. Peu importe ce que peuvent penser les gens de la maison des verts et argents. On n'est pas plus mauvais que les autres et ceux qui disent le contraire sont des idiots. De toute manière je préfère largement être ici qu'ailleurs.
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Mon caractère. C'est important de savoir à qui vous avait à faire non ? Alors, je vais tenter de vous aider à me cerner. Manipulatrice, froide et arrogante vous aurez bien du mal à vous faire une place à mes côtés. J'ai tendance à snober les gens et à les rabaisser. Calculatrice et vicieuse je trouverais toujours la moindre petite faille pour faire tomber les gens que je n'apprécie pas. Rancunière et parfois méchante, je suis prête à tout pour blesser les autres si je me suis senti blesser en premier. Simple conseil, ne faites jamais rien contre moi. Hautaine, joueuse et impitoyable sont les mots qui me définissent le mieux mais, pour le peu de personnes que j'affectionne vraiment c'est une toute autre Blueberry à qui vous auraient à faire.
Effectivement je peux aussi être douce, aimable et compréhensive avec les gens que j'aime. Gentille, drôle et réservée parfois. Mon sale caractère est une carapace qui ne tient qu'à vous de tenter de briser. Peut-être que sous mes airs de garce je cache quelque chose de profond mais, vous ne le saurez que si vous tentez de chercher. Je ne fais pas confiance facilement et j'ai du mal à me dévoiler aux autres. D'ailleurs, il est assez rare que je fasse le premier pas.
Côté coeur ? Malgré mon visage de poupée je suis seule. Tout simplement parce que malgré ce que l'on peux penser, je privilégie les sentiments au physique et que je n'ai malheureusement pas encore trouver une personne qui mérite que je m'intéresse à lui. De plus, je n'oserais sûrement jamais dire si une personne me plaît et il vous faudra faire bien des efforts pour pouvoir me conquérir.