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 (bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest

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(bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest 1404036046-rang-membre
Mara Weasley
Mara Weasley
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MessageSujet: (bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest   (bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest EmptyMar 16 Juil - 16:55

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my fingers claw your skin, try to tear my way in, you are the moon that breaks the night for which i have to howl


« Non. », fit-elle mollement, quoique d'un ton catégorique et sans équivoque. Sa camarade, sourde à sa détermination quant à ne pas céder, continuait de s'approcher lentement de la Gryffondor, l'arme de torture entre les mains. Galadriel se redressa brutalement, se hissant sur ses pieds et escaladant son lit avant de brandir ses poings en avant. Weasley la négociatrice entra en action. « Repose cette trousse à maquillage et il n'y aura pas de blessés. », avertit-elle, presque soucieuse de devoir réellement en venir aux mains si la blonde refusait de lâcher prise. Évidemment, Godric ne s'était pas contenté de réclamer courage et fidélité auprès de ses étudiants, il avait également regroupé les têtes brûlées et les jeunes gens les plus butés de tout Poudlard dans sa demeure. Joy ne faisait pas exception et, si elle se montrait par souvent conciliante, prête à faire de nombreux efforts au profit de ses camarades, il y avait des domaines dans lesquels elle n'était pas prête d'en démordre. Déjà, elle avait finalement accepté de se rendre à Pré-au-Lard avec ses camarades, à la recherche d'une robe. Une robe, putain. Galadriel Weasley en robe, c'était un spectacle peu courant. Voire exceptionnel. Mais là, il en était hors de question. Pour la trente-sixième fois depuis ces dix dernières minutes, elle maudit les deux jeunes femmes qui l'avaient surprise en train de se diriger vers la tour de leur maison et l'avaient rejointe, plantant bal et cavalier pour quelques minutes. Et elles attendaient sa reconnaissance éternelle ? Mais elle ne leur avait véritablement rien demandé. À la manière de deux chasseurs traquant une proie particulièrement difficile, parce que féroce, les deux camarades s'étaient placées de part et d'autre du lit de Joy, avançant lentement et en rythme jusqu'à la cerner malencontreusement. N'en démordant pas, la brune s'élança vers l'avant, prête à sauter sur le plancher pour partir en courant, mais la tentative de fuite fut avortée par une main tenace qui vint l'agripper en attendant les renforts. De nouveau, Galadriel les insulta copieusement mais les deux autres demeurèrent sourdes aux insanités lâchés dans un flux incessant jusqu'à ce qu'il se tarisse, jusqu'à ce qu'elle se taise et obtempère bien malgré elle, lasse et vaincue. Quoique, demandant surtout un compromis.

Les filles l'avaient finalement abandonnée après cinq longues et incessantes minutes à continuer de batailler et de se disputer pour un oui ou pour un non. Un brin sceptique, elle avisa finalement son reflet dans la psychée. Ses lourds cheveux noirs, aux ondulations épaisses et paresseuses, tombaient docilement dans le creux de ses reins. Ses cils vertigineux laissant jouer des ombres sur ses joues. Ses prunelles vairons, sombres, immenses, soulignées de khôl – le seul artifice dont elle avait finalement usé –, étaient envoûtantes, hypnotiques. Elle avait des lèvres charnues, lascives et, pour la première fois, plutôt que l'éclat pâle habituel, couleur de framboise. Elle avait finalement enfilé sa robe. Le tissu roulait sur ses jambes nues, vaporeux, lui collait presque à la peau. Le corsage, rond et léger, était froncé, plié, mettant en valeur les formes pleines, la taille fine de la Gryffondor. La jupe donnait l'impression de s'évaser en plusieurs jupons tons sur tons, se dépeignant en un camaïeu de rouge, pourpre, lit-de-vin, rappelant ses lèvres écarlates et l'éclat lumineux dans ses jolies prunelles ; la robe laissait une trainée de tissus derrière elle – une raison pour laquelle ses camarades avaient du lui forcer la main pendant un long moment –. Lorsqu'elle vint ramener une mèche folle derrière son oreille, des bracelets tintinnabulèrent à son poignet, tandis qu'une chaîne d'or dont le pendentif se perdait sous son corsage, pendait à son cou. Elle obtempéra un léger demi-tour, montée sur ses ballerines puis dévala lentement les escaliers jusqu'à parvenir au lieu de rendez-vous qu'elle avait elle-même imposé, quelques instants plus tôt. Un regard vers l'horloge, énorme, qui trônait fièrement dans le grand hall, lui apprit qu'elle était pile à l'heure. Un sourire fier ourla ses lèvres, retroussant leur commissure, les rendant plus rouges encore tandis qu'elle avisait enfin Loki du regard.

Elle ralentit la cadence, le regard droit jusqu'à tomber à côté de lui et de passer instinctivement son bras sous le sien. Dans un large sourire, elle le détailla de la tête aux pieds, avisa le costume sombre, la chemise immaculée et impeccable et ne put que sourire tandis qu'elle accrochait finalement son regard au sien. « Pas de cravate ? », demanda-t-elle, malicieuse, dans un adorable sourire, bien qu'elle aurait volontiers reconnu que, s'il fut profondément inhabituel, le costard lui sied néanmoins à merveille. Mieux que la robe, elle se paraissait de sa bonne humeur constante et affichait une éternelle moue amusée, quand bien même une lueur mutine s'invitait par souvent dans son regard vairon qu'elle posait régulièrement, à la dérobée, sur son cavalier. D'un même pas paisible, à l'unisson, ils avancèrent jusqu'au kiosque sans que Galadriel ne se départisse un instant de son sourire. Balayant l'étendue des yeux, elle discerna quelques visages connus mais ne s'y attarda pas, avisant simplement les verres que tenaient certains de leurs camarades entre leurs mains. Petite moue faussement dépitée au coin des lèvres, elle conclut finalement, enfant capricieuse qu'elle n'était que pour s'amuser : « J'crois qu'on va devoir se contenter du jus de citrouille. » Et pourtant, même cette nouvelle n'aurait pas pu gâcher la soirée et sa gaieté de cœur qui allait de pair.
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MessageSujet: Re: (bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest   (bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest EmptyLun 22 Juil - 9:40

Lorsque son amie l'eut quitté afin de convenir aux préparatifs coutumiers d'un bal, Loki se demanda s'il ne valait pas mieux fournir l'effort nécessaire à sa socialisation. En d'autres termes, troquer sa chemise froissée contre une autre s'avérant impeccable, son jean contre un pantalon à la coupe bien droite, ses baskets s'échangeant contre une paire de chaussures propres et cirées. D'un regard le loup jaugea le kiosque flottant sur les eaux froides, percevant des ombres dansantes et des rires approximatifs se mêlant à une musique sourde qui s'apparentait d'avantage à une mauvaise fanfaronnade. Et ce qu'il en déduisit n'acheva guère de le convaincre : pourquoi changer alors qu'il se plaisait ainsi, dans la peau d'un jeune homme sauvage et rustre dont le charme brut heurtait de plein fouet l'image récurée du Prince Charmant ? Ainsi Loki pesta non sans retrousser le nez, laissa s'échapper un grognement sourd tributaire de sa gorge sèche, puis bougon alla s'asseoir au pied d'un arbre. Fixant ces pantins se trémoussant sur la piste de danse au loin, incapable qu'il était d'apprécier le moment puisque lorgnant d'avantage sur la forêt voisine plutôt que sur les festivités. « Mais siiiiii, puisque je te dis qu'ils vont venir ! » « Par Merlin ! C'est pas vrai ? Tu crois qu'ils feront une séance de dédicace ? » Ces voix guillerettes attrapées au vol captèrent l'attention du jeune Greyback tapi dans l'ombre, les pourtours de ses prunelles brillant d'une lueur ocre propre à sa bestialité. Ces quelques silhouettes se rendant au bal, manucurées jusqu'à l'os très probablement, suintant l'odeur décapante du savon et du récur'vit, portaient sur elles l'apparat parfait des festivités engagées.

D'un soupir alors, Loki bondit sur ses deux pieds et vint rejoindre le château, résigné sans trop savoir pourquoi à finalement endosser une tenue plus appropriée. Ni pour plaire, ni pour entrer dans le carcan étriqué des normes sociales. Mais pour prouver, peut-être, qu'au charme de sa bestialité pouvait se rajouter une certaine élégance. Lui aussi.

***

Son regard accrocha brièvement le reflet de son miroir non sans une certaine condescendance : il lâcha un bref rire méprisant lorsqu'il toisa ses cheveux bien coiffés et ce costard d'appoint. Sans cravate, cela va sans dire, mais la panoplie de l'élégance réunie en quelques vêtements avait au moins le don de faire ressortir de Loki toute ce raffinement qui n'émanait que rarement de lui. Ah, et pour cause ! Affirmer le contraire aurait été risible, et le concerné le premier s'en serait gaussé. Quoique ce soir cette tenue inhabituelle rehaussa la noblesse cachée de ses traits, le chocolat de ses yeux en amande, la sensualité crue de sa carrure imposante. Le jeune homme pourtant, ne se gargarisa pas de sa nouvelle image, n'y fit que brièvement attention, et sortit d'un pas décidé des cachots non sans fustiger d'une oeillade assassine chaque demoiselle rencontrée le toisant de travers. Le jeune loup n'avait dès lors pas compris que ce qu'il avait perdu en magnétisme animal, il avait gagné en séduction, confondant ces regards charmés avec l'affront du mépris.

Et voilà qu'il revint sur ses pas, ralliant leur point de rendez-vous où Joy ne mit guère de temps à apparaître. Vêtue d'une robe aux camaïeux rouges, il la vit étirer un sourire lorsque ses yeux facétieux se posèrent sur la tenue de son 'cavalier'. Loki réprima un grognement puis une parole sèche, prompt à mordre en retour si elle vint attaquer la première... de manière taquine, bien sûr. « Pas de cravate ? » Un sourire amusé se dessina finalement sur ses lèvres, et d'un timbre teinté de cette même complicité, il renchérit : « Pas de pantalon ? » assénant ainsi Joy de sa manie récurrente à refuser tout vêtement ressemblant de près ou de loin à une robe, jupe, ou tout autre attribut vestimentaire féminin.

Ainsi les deux amis vinrent rejoindre le kiosque grâce à une barque vétuste, rompant les eaux troubles de sa proue se dirigeant seule vers les festivités. Pied à terre, le Gryffondor et la Serpentard eurent ce premier réflexe de toiser les environs ; là où Joy ne sembla guère s'y attarder, Loki capta au loin le profond regard de la jeune Aprilynne lui souriant avec entrain, récoltant en retour un hochement de tête du jeune loup s'attardant un instant sur le fiancé de cette dernière. La Poufsouffle lui ayant demandé de la protéger de cet Eliot, l'attention de Loki ne faiblirait pas même en temps de fête. « J'crois qu'on va devoir se contenter du jus de citrouille. » « Super. » grogna-t-il avec conviction, n'ayant guère le temps d'ajouter un mot cynique de son cru lorsqu'une demoiselle ronde et guillerette fonça comme une furie sur cette pauvre Galadriel. « Tu es venue finalement ! OH. PAR. MERLIN. Tu as mis une robe ? Elle te va tellement bien ! Tourne-toi pour voir ? Comment tu fais pour avoir une taille de guêpe ? Régime ? Le Quidditch doit faire des bras de déménageur moldu non ? Pas sur toi ! Ah je suis jalouse ! T'es venue avec... » Le regard de l'intruse glissa sur Loki, lequel la gratifia d'un rictus mauvais, avant qu'elle ne marque un instant de silence involontaire et gêné, reprenant la conversation tout en dissimulant son trouble. « Tu viens, y a toute la bande qui t'attend là-bas. Ne le répète pas mais je crois que Alex a craqué pour toi, il te dévore des yeux... » Autant de gloussements qui eurent pour seul effet de pousser Loki à boire avidement un grand verre de jus de citrouille, posé sur le buffet derrière eux. En espérant que la boisson aurait fermenté et délivrerait des effluves alcoolisées. Ainsi parviendra-t-il à mieux supporter cette dinde capable de parler à outrance sans jamais respirer entre deux phrases... Délire utopique certes, mais pourquoi pas ?

Avalant d'une traite son breuvage, Loki posa sur la table son gobelet vite, toisa les environs d'un air distrait puis glissa son regard sur la silhouette devenue soudain désirable de Joy. Son sourire feint, son regard pétillant, et ses courbes... ah ses courbes à se damner. Monts de félicités et de merveilles auxquels il souhaitait ardemment goûter. Si toutefois ces papillons ayant investi son estomac daignaient le laisser lui délivrer un mot.

D'un pas il s'approche, pousse d'un revers de main l'intruse qui le toise avec confusion, et d'un sourire charmeur dissimulant un soupir d'aise, braque son regard amoureux sur la si jolie Galadriel. « Si tu acceptais une danse avec un pauvre diable, tu m'en verrais ravi. »
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Mara Weasley
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MessageSujet: Re: (bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest   (bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest EmptyJeu 3 Oct - 18:15

Elle adorait Gwen, vraiment. Le cœur sur la main, un sourire de trente-deux dents éternellement fixé sur son visage poupin constellé de tâches de rousseur. C’était toujours agréable de parler avec elle, vraiment. Mais là, non pas qu’elle n’appréciait pas sa compagnie, mais elle voulait surtout passer du temps avec Loki. Une idée un peu impromptue lorsqu’elle se définissait elle-même comme une fille qui avait tendance à largement privilégier ses amitiés aux garçons, même ceux susceptibles de l’intéresser. D’ailleurs, elle grinça doucement à l’évocation d’Alexander, trouvant ça étrangement gênant qu’elle vienne mentionner l’existence d’un autre membre de la gent masculine lorsque son camarade était tout près. Ses joues se teintèrent délicatement d’un rouge inexplicable tandis qu’elle détournait les yeux sitôt eut-elle croisé ceux d’Alex. Elle n’avait aucune envie d’être confrontée à lui ; encore moins lorsqu’elle arrivait au bras d’un autre. Un autre avec qui elle voulait vraiment passer le restant de sa soirée. « Écoute, Gwen… » tenta-t-elle avec douceur, connaissant autant la bonne humeur que l’atroce susceptibilité de son amie lorsqu’on venait à manquer de tact à son égard. Mais ses bonnes paroles furent enchainées au fond de sa gorge par l’aveux soudain et ô combien inattendu de Loki. « Si tu acceptais une danse avec un pauvre diable, tu m’en verrais ravi. » Elle eut du mal, autant à ne pas hoqueter de surprise qu’à ne pas rougir derechef en croisant l’étrange regard dont il la couvrait, l’air presque enamouré. Gwen voulut répliquer, sans doute un peu trop sèchement, sans doute trop emportée, sans doute prête à se perdre dans un long et beau discours plein de sentiments patriotiques, scandant alors que jamais Galadriel Weasley ne danserait au bras d’un Serpentard ; sans doute, mais elle n’en eut guère l’occasion. Car, aussitôt, la réplique fut avortée d’une simple main levée à hauteur de son visage tandis que, ses jolis yeux rivés dans ceux de Greyback, elle lui accordait un sourire serein en opinant aussitôt du chef.

Elle le laissa prendre les devants, n’accordant d’ores et déjà plus un regard vers sa camarade qui semblait se vexer de ce justement ô combien cruel manque d’attention et retourna retrouver les autres lions en pestant à voix basse. Aussitôt, les yeux de Joy coulèrent vers sa silhouette replète qui s’éloignait d’eux avec une certaine dignité qu’elle s’évertuait à garder après l’affront. Sa bouche se tordit en une moue soucieuse, étrangement presque gênée, une attitude qui ne lui correspondait guère tandis qu’elle s’osait à lever timidement les yeux jusqu’à accrocher les siens. « Excuse-la. Ça doit être la bierraubeurre. » tenta-t-elle de plaisanter. Une tentative aussitôt retombée tandis qu’un léger rire gêné mourait dans sa gorge en se rendant compte que le regard qu’il lui jetait était vraiment étrange. Sourcils délicatement froncés, le nez imperceptiblement retroussé, elle le détaillait consciencieusement, à l’affut du moindre détail qui saurait le trahir et lui expliquer cette attitude aussi soudaine qu’inexpliquée. « Hey. » Une fois l’attention de Loki attirée, sa bouche s’incurva d’une légère moue inquiète. « Tu vas bien ? » La question aurait pu sembler impromptue et véritablement obsolète si l’état de Greyback n’était pas autant une source d’inquiétudes croissantes pour Joy.

Alexander et Gwen les fusillaient doucement du regard en voyant Weasley et Greyback envahir et gâcher leurs plans. Galadriel eut un sourire très doux, très suave, et leur tourna doucement le dos, étrangement agacée par leur comportement qu’elle jugea – chose encore plus étonnante venant de sa part – puéril. Elle réalisa enfin que deux bras l’enlaçaient, et darda finalement les orbes obsidiennes du Serpentard, sans être prête à le lâcher, ondulant doucement, avec une certaine grâce insoupçonnée lorsqu’on était coutumier de ces habituelles démonstrations bruyantes en matière de farces et attrapes, ou plus acrobatiques à califourchon sur un balai. Elle se colla davantage contre lui avec un sourire charmeur, comme reprenant son petit jeu du restaurant, le taquinant avec gentillesse et, le pensait-elle tout du moins, une certaine candeur qui ne pouvait rien laisser sous-entendre d’autre qu’un jeu entre deux camarades. Parce qu’ils ont le goût du risque, parce qu’ils aiment repousser leurs limites, parce qu’ils se reconnaissent déjà et savent comment se faire réagir. Et leurs deux corps, qui se connaissaient et se reconnaissaient, formaient un duo sublime, qui suivait la musique en véritable égérie de l’indifférence au monde qui les entourait. Elle l’attirait doucement vers elle, effleurait ses lèvres, et le repousser toujours vers une douceur amicale, s’amusant simplement des réactions ô combien disproportionnées des Gryffondor qui observaient la scène avec dégoût, sortant l’artillerie lourde, entre regards tueurs et grimaces écœurées. Parfois, ses yeux se détachaient des siens, mais revenaient aussitôt, une flamme étrange semblait brûleur dans ses prunelles, et elle ne le lâchait pas.

Elle se rapprocha un peu plus, se pressant doucement contre lui, cette fois sans la moindre arrière pensée ni dans le but d’un jeu dont elle semblait la seule à connaître les règles. Elle souffla soudain à son oreille, sa voix chaude chuchotant dans la clameur de la musique et des rires environnants : « Je ne savais pas que la danse faisait partie de tes innombrables talents cachés. » Un léger sourire amusé en coin, un tantinet satisfait, tandis qu’elle se reculait doucement, à peine, quoique restant sagement dans l’étau de ses bras. Une fois encore, ses yeux croisèrent les siens et elle arqua doucement un sourcil inquisiteur, semblant lui demander silencieusement les raisons de son comportement étrange. Un nouveau sourire fendit son visage et, sans savoir combien elle pouvait avoir raison, elle tenta à nouveau d’amorcer une nouvelle plaisanterie comme souhaitant détendre l’atmosphère qu’elle semblait être la seule à trouver si lourde de non-dits qu’elle en devenait presque étouffante : « On a mis quelque chose dans ton verre, ou bien… ? » Son léger rire, déjà vacillant sous la gêne, s’étrangla aussitôt dans sa gorge tandis qu’elle se figeait soudain.
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MessageSujet: Re: (bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest   (bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest EmptyLun 7 Oct - 23:35

Une vague de chaleur vint investir son être tout entier, embrasant son ventre, embaumant son cœur de mille soubresauts zélés, faisant tressaillir son souffle. Un sentiment qui ne lui était guère inconnu sinon familier de ces derniers mois, lorsque toisant une jolie blonde au prénom séraphique, Loki sentait son estomac papillonner avec un peu trop d'entrain. Ce soir néanmoins, le jeune loup n'avait d'yeux que pour la brunette qui d'une oeillade rapide le toisa avec étonnement voire suspicion. Comment la blâmer cependant, lorsque les prunelles de Greyback s'allumaient d'un brasier intense qu'il ne voulut éteindre, un bref rictus offrant des lèvres gourmandes souhaitant goûter à la sainte qu'il sembla idolâtrer. Le cannibale la dévorait de son regard de braise, dévisageant ses traits fins, retraçant ses courbes et contre-courbes, s'imprégnant de sa beauté pour ne plus jamais la laisser faner en sa mémoire. Loki ne sut expliquer la myriade de sentiments s'abattant en son sein, telle une tornade qu'il ne put contrôler et qui trop violemment s'épanchait sur son cœur. La sentir près de lui vint tant le satisfaire qu'il resserra son étau, humant discrètement le parfum de ses cheveux comme il posa sa tempe contre la sienne.  « Hey. » La voix féminine, laissée elle aussi dans le carcan de son fantasme amoureux, le rappela vaguement à lui : le jeune loup se redressa, plongea son regard dans le sien et lui offrit un sourire malicieux. « Tu vas bien ? » « Et toi ? » Etrange question que celle-là ; Greyback, s'il put comprendre l'étonnement de Galadriel, ne put saisir la vague d'inquiétude marquant le pli de ses sourcils froncés. Le jeune homme eut un bref rire léger, taquinant sa camarade quoique profitant de l'accroche de ses prunelles pour y pénétrer d'avantage.

Les corps se rapprochèrent encore, au grand dam de ses détracteurs, au grand bonheur de son palpitant revivifié par le parfum de la demoiselle. La main de Loki se fit tendre, joueuse, partit du poignet fin de sa partenaire et remonta, caressante, jusqu'à son épaule. Avide de la sentir sous sa peau, de la voir frissonner, de goûter, sans la langue, à la clameur de l'instant. Seulement par quelques frémissements qui ne purent que lui confier l'envie plus prenante encore de la serrer contre lui. Ventre à ventre. Et laisser parler son corps, son cœur, ses souffles ardents. Et les lèvres tacites se frôlant avec audace n'aidèrent en rien à éteindre le brasier l'ayant pris d'assaut ; lui se retint de la serrer d'avantage contre lui, préférant avec sagesse se laisser aller au jeu de la séduction. Bien que trop emporté par ses sentiments geôliers, le jeune loup ne saisit pas que s'il demeurait sincère, Joy ne le fit que par audace et provocation. Si elle s'évertuait à se gausser de ceux qui purent les dévisager avec mépris, Loki quant à lui ne voyait plus le monde. Spectre terne et sans intérêt. Il n'eut pu y avoir qu'eux, seulement eux. « Je ne savais pas que la danse faisait partie de tes innombrables talents cachés. »  Ah quelle cruelle beauté, guidant à son oreille un souffle chaud l'enveloppant encore. Loki la désira d'avantage, glissa ses lèvres contre les siennes, esquissa un sourire. Glissa ses mains viriles à ses reins, puisque les hanches féminines ne lui suffirent plus. La sentir trop près de lui faisait imploser son palpitant de mille éclats assassins, s'ancrant dans sa chair comme on vous tient en joug : l'amoureux prit conscience que l'envie n'était guère réciproque. Et si cela put être moins vexant que douloureux, le jeune homme tenta encore de la séduire par un langage du corps et des oeillades dévorantes.  « On a mis quelque chose dans ton verre, ou bien… ? » « De quoi tu parles ? » souffla-t-il sans comprendre les suspicions de Galadriel, qu'il ne ressassa d'ailleurs guère longtemps. Car peu lui importa tant qu'il put s'approprier ses courbes, même en douceur et sans retour aucun. Loki ne put tenir bien longtemps néanmoins avant de glisser ses lèvres avides dans ce cou blanc, frôlant l'épiderme d'une caresse scabreuse dénonçant l'acte tendrement carnassier qui s'en suivrait : au baiser déposer langoureusement succéda la morsure. Pénétrer la chair de ses canines en guise de substitut et de message tacite. Sentant Galadriel se raidir quelque peu sous l'aplomb de son mordant, Loki resserra l'étau de ses griffes. Princières ou bourreau, qu'en était-il ? Car il sembla que Greyback souhaita se convertir à sa beauté comme il ne daigna guère la lâcher. Pas maintenant. Pas alors que sa franchise allait passer la barrière de ses lèvres repues glissées à son oreille. La voix suave masculine s'éleva, égrainant tout son charme brut dans toute sa sensualité basse.

« Would you make love with me ? »

Love. Loki n'avait soufflé de vulgarité incluant la fornication sans sentiments, mais bien la tendresse des mots offrant à voir une danse lubrique des corps. Ancrant son regard sérieux dans celui de Galadriel, il attendit sans se raidir – trop assailli par ces forts sentiments le rendant aveugle – la réponse de la demoiselle lui faisant face. Quoiqu'il s'impatienta, trop avide de goûter à sa peau, et se pencha afin de recueillir sur la coupe de ses lèvres cerise un baiser trop envieux.
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MessageSujet: Re: (bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest   (bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest EmptyMar 8 Oct - 22:00

Loki était étrange. Cette simple constatation aurait du l’alerter davantage, la pousser à le repousser et le conduire droit à l’infirmerie, supposant quelques maladies étranges ou tropicales pouvant expliquer ses pupilles dilatées et le sourire béat ourlant ses lèvres guère ressemblant au rictus qu’il avait pour habitude d’arborer. Non pas qu’il fut déplaisant ainsi, Joy se morigénait chaque fois que d’étranges frissons venaient mordre son épiderme lorsqu’elle croisait son regard de braise ; mais il y avait néanmoins quelque chose de presque inquiétant tant le comportement pouvait détonner sur le jeune loup, d’habitude plus bestial que tendre. Et pourtant, poupée de chiffon entre ses bras, elle se laissa docilement faire, lui laissant le loisir autant de resserrer son étreinte que de rapprocher son palpitant du sien, en dépit des risques encourus. Elle ne manqua pas de frissonner sous la moindre attention de ses doigts ; il y avait comme quelque chose de presque dérangeant dans ses gestes, ceux-ci semblant l’aboutissement d’autres sentiments que ceux qui habitaient Galadriel, à savoir l’envie de provoquer ceux qui osaient les crucifier du regard, sous le couvert d’un sentiment patriotique qui n’existait que selon leur bon vouloir et leurs humeurs ; comme en cet instant précis où ils hurlaient à la trahison, scandant combien le blasphème – l’hérésie même – était impardonnable, de voir rouge et vert s’entremêler en dépit de toutes leurs belles paroles pour ramener la jeune Weasley dans le droit chemin – à savoir : entre les bras d’un autre lion rugissant –. Elle sentit son corps se presser contre le sien, presque malgré elle, mais ne fit rien pour se dérober. Son esprit se retrouvait assailli de flashs succincts, trop brefs pour qu’elle puisse réellement les assimiler les uns après les autres, s’imposant simplement à elle comme les souvenirs, étrangement intenses, d’une idylle bien trop brève. Peut-être trop passionnelle, dans un sens, pour qu’elle ne vienne pas se consumer d’elle-même aussi rapidement. Ce fut l’effleurement des lèvres de Loki contre les siennes qui sembla l’éveiller, la faisant imperceptiblement sursauter. Prise de court. Une chose qui n’arrivait que très rarement – pour ne pas dire jamais. Elle reprit néanmoins rapidement contenance, le darda d’un sourire presque narquois, comme semblant davantage se gausser de son audace qu’elle ne la troubla. Puis un délicieux frisson parcourant sa nuque lorsqu’elle sentit ses mains glisser avec hardiesse dans le creux de ses reins. Pourtant, inopportunes également, elles poussèrent le corps de Joy à se raidir, d’apparence peu réceptive à ses avances alors qu’elle ne faisait que se morigéner pour ne pas céder trop facilement à la ferveur de son compagnon.

Elle arqua finalement un sourcil, comme dans l’incompréhension la plus totale. Elle avait l’impression d’entamer avec lui un véritable dialogue de sourds ; lui posait des questions auquel il ne répondait que par d’autres interrogations lesquelles, comme les siennes, ne trouvèrent aucune réponse. Les nouvelles paroles de la Gryffondor s’avortèrent dans un soupir surpris, puis un léger gémissement traitre lorsque, faute d’observer le sourire presque niais qui les ourlait avec suspicion, les lèvres de Greyback s’étaient désormais invitées dans son cou qu’elles avaient délaissées depuis plusieurs semaines ; une sensation qu’elle avait brièvement retrouvé à l’issue d’une soirée de complicité mais dont l’intensité semblait s’être décuplée en cet instant. Ses mains, toujours croisées derrière la nuque du brun, vinrent se crisper et ses ongles s’enfoncèrent doucement dans sa peau au même moment que les incisives du jeune loup laissaient leurs marques possessives sur la chair de la jeune femme. Aussitôt, par-dessus l’épaule du Serpentard, elle aperçut Gwen et Alex se diriger vers eux ; la première de son pas habituellement rapide, marquant presque quelques légères foulées successives, peinant à suivre le second qui, d’une démarche déterminée, semblait arriver, tel un conquérant, pour subtiliser la brune à Loki. À cette pensée, la jeune fille se raidit inexplicablement ; partagée entre l’idée, sage et convenable, d’instaurer une certaine distance avec son camarade, le temps que celui-ci reprenne ses esprits ; et l’autre, plus déconseillée, qui s’approchait plutôt d’une envie subite de rester là, voir ce que l’avenir – ou plutôt les pulsions impromptues de Greyback – pourraient bien lui réserver.

« Would you make love with me ? » Un sursaut de la part de la brune. Un battement de cœur qui rate. Les trois suivants qui passent leur tour. Elle le regardait avec une surprise teintée de méfiance. Il n’avait jamais été véritablement question de ça, entre eux, de purs et beaux sentiments. Ils avaient eu la passion, l’amour charnel, certes. Mais ça, Joy préférait s’en tenir éloignée. Trop libre, trop avide de liberté à vouloir s’en repaître comme on boit frénétiquement à la coupe des lèvres de la personne aimée. Comme Loki vint s’emparer de sa bouche, lui faisant autant perdre la tête qu’il avorta la réponse hésitante de la demoiselle. À nouveau, son corps, traitre, répondit à ses gestes avant même qu’elle n’en formule le moindre ordre. L’une de ses mains glissa dans l’encolure de sa chemise, caressa lentement sa jugulaire du bout des doigts tandis que l’autre fourrageait négligemment dans les mèches ébènes du jeune homme. Galadriel n’aimait pas cette sensation de se laisser guider par cette fièvre inconnue et pourtant reconnaissable, qui l’avait essentiellement habitée lors de leurs ébats passionnés. Un sourire complice. « Je ne te connaissais pas ces travers exhibitionnistes, Loki. » Son nom, presque tendre, qui roula avec délice sur sa langue, celle-ci se déliant enfin après s’être retrouvée domptée par la surprise de l’instant, et l’impulsivité du Serpentard. Au même moment, comme sifflant le coup de départ, les deux autres Gryffondor s’approchent, menacent de briser cette étrange communion entre leurs deux corps qui se connaissent et se reconnaissent.

Mutine, la main de Joy glisse lentement le long du bras de son ami jusqu’à se saisir de la sienne et de l’entraîner à sa suite, jouant des coudes pour passer entre les couples babillant quelques inepties amoureuses, dégoulinantes de guimauve. Un éclat de rire. Un brusque quart de tour vers la gauche et, sans qu’elle ne sache vraiment qui en était le responsable, elle se retrouva acculée au mur derrière elle, le corps de Loki pressé contre le sien. Un sourire, très lent, qui s’invita sur ses lèvres cerises. Un regard appuyé, presque fiévreux. Le sourire qui devint mutin. Ses doigts glissant ensuite sous la chemise, venant effleurer son bas-ventre à même sa peau. « On peut savoir ce qui te prend, tout à coup ? » Elle eut un sourire très doux, très pur ; une lueur complice et quelques étincelles dans le regard. Une fois encore, elle lui posa une question qui ne trouva pas de réponse ; mais cette fois-ci de sa propre directive car, toute tentative de la part de Greyback fut aussitôt avortée par le contact pressant des lèvres de Joy contre les siennes. En plein dans la gueule du loup.
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MessageSujet: Re: (bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest   (bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest EmptyJeu 10 Oct - 13:56

La fuite des deux comparses fut agrémentée de rires complices, jouant ainsi des coudes pour se frayer un chemin sous le regard mauvais de leurs détracteurs. Si l'élan de Galadriel étonna de prime abord Loki, lequel n'avait pas même pris en compte dans son univers amoureux l'existence de tierces personnes qui ne furent pas la Gryffondor, il se laissa finalement guider non sans jeter des oeillades méchamment railleuses aux comparses de sa 'bien aimée'. La complicité irradiant de leur fugue éphémère toquait à la porte de leurs souvenirs enfouis : si leur idylle fut autrefois si courte elle n'en fut pas moins intense. Et de la passion de leur histoire s'étaient évaporées par moment quelques notes puériles, comme à l'instant. Une puérilité qui les amusait cependant et perlait à leurs lèvres des éclats de rire. Quoique leur exaspérante facilité à se jouer de tout et de tout le monde pouvait parfois les jeter dans des situations bien moins amusantes, comme ce fut le cas lors de leur dernière excursion en forêt. La lionne et le loup, alliés dans ces aventures audacieuses, avaient donc beaucoup partagé malgré la chute douloureuse de leur idylle. Qu'importait en l'instant, Loki se laissa porter par l'ivresse quoi que ne ternissait pas ses yeux fauves d'une lueur trop mielleuse. Préférant la morsure à la caresse, même dans sa tendresse fougueuse, avouant avec impudence à la demoiselle qu'il eut envie d'elle, ici et maintenant. Alors, lorsque la course s'arrêta, le loup reprit ses pulsions affamées et plaqua la désirable contre le mur. Pressant son corps envieux contre le sien, plongeant avec délectation dans le regard fiévreux de la potentielle amante. Un souffle court glissa à son oreille, témoin de l'envie qui s'ancrait en lui. Moins bête affamée qu'amoureuse néanmoins, Loki glissa certes ses mains sur les hanches féminines mais lutta pour ne pas pétrir la chair blanche avec vigueur. Retenant dans son gosier quelques gémissements d'envie, bridant son cœur battant à tout rompre et emportant avec lui les cris désespérés de ses poumons happant des souffles bien trop fugaces. Comme asphyxié par un désir qu'il peinait à contrôler. Pas pour elle. Elle qui agitait tant son myocarde décédé un matin d'hiver contre les mots d'une jolie blonde. Comment dompter une envie lorsque celle qui réveilla son cœur put le toiser avec telle langueur ?

 « On peut savoir ce qui te prend, tout à coup ? » Et il voulut répondre, le loup. Lui souffler d'un grain suave, rompu par une respiration rapide, qu'il en avait juste envie. L'envie de caresser ses courbes, de sentir sa chaleur contre son corps, l'envie d'être en elle puisque la fatalité comme leurs mauvais caractères eurent décidé autrefois de les éloigner. S'il l'avait ignorée si longtemps, Loki ressentait le besoin viscéral de l'aimer d'avantage. Un coup de poing dans les tripes. Un élan du myocarde. Un désir qui s'immisce en ses veines, grandissant, et qu'il veut assouvir. Il entrouvrit alors les lèvres qui dessinèrent un sourire mutin, alla pour lui répondre... fut coupé dans son empressement par un baiser d'une chaude langueur. Et il la désira d'avantage. « Ici ? » glissa-t-il non sans pouvoir retenir une autre morsure dans le cou de la belle, sa main virile tenue alanguie sur la cuisse qu'il voulut relever. Mais lorsque survinrent à lui les odeurs alentour, mêlant parfums incessants et jus de citrouille, les rires et la musique, Loki se ressaisit alors. Non, il n'était pas exhibitionniste. Du moins pas à ce titre. Ainsi se redressa-t-il comme il avisa les horizons, à la recherche de ce qui put être le plus propice pour abriter leurs ébats. Hélas ses yeux de braise se posèrent sur une rousse pestiférant contre un Gryffondor, lesquels semblaient les chercher encore. Ravalant un grognement mauvais, Greyback se ressaisit comme une idée éclata en son esprit. « Attends moi là. » D'un pas, le jeune loup se dirigea non pas vers les détracteurs mais un Serdaigle à l'air hagard, assis là sur un banc, le regard rêveur. « Hey, toi. Tu m'rends un service ? » Un rictus glaçant ourla les lèvres de Loki, lequel avisa avec une pointe de cruauté dans le regard le jeune garçon qui, il le savait, demeurait toujours terrorisé à ses côtés. Impossible de refuser.

***

« MAIS TU PEUX PAS FAIRE ATTENTION ! » Revenu là tout contre Galadriel, Loki avisa la scène le sourire aux lèvres. Carnassier. Mauvais. Revanchard. La rouquine se donnait en spectacle bien malgré elle, scandant sa colère contre un Serdaigle qui d'une main tenait son verre vide de jus de citrouille et levait vers elle une oeillade désolée. De loin, et bien que la voix criarde de Gwen se fut calmée, l'on pouvait percevoir la rancoeur de la jeune fille qui tira sur sa robe trempée, fustigeant avec dégoût la mine dépitée d'Alexandre. Elle tourna alors les talons, vaincue, traînant dans son sillage des effluves colériques et la compagnie du Gryffondor penaud. Lequel n'y était pour rien quoique semblait fort désappointé de ne pouvoir mettre leur plan à profit. « Je crois qu'on est tranquilles pour un moment. » Et avec autant de spontanéité que put en avoir Galadriel auparavant, le Serpentard l'agrippa par la main et la mena hors du kiosque, avisant d'une oeillade à la fois triomphale et dépitée les barques s'éloignant au loin. Fier, parce que leurs détracteurs prenaient la route du château, dégoûtés, laissant ainsi les potentiels amants maudits libres de toute action. Désabusé, car le jeune homme ne se sentait guère la patience de traverser le lac avant de pouvoir goûter à l'épiderme de sa partenaire. Ainsi avisa-t-il les environs, jugea que si l'intérieur du kiosque leur était prohibé, l'extérieur lui pourrait tenir quelques ébats qui devraient s'avérer silencieux. Là, contre un mur de bois et jouant les équilibristes sur les bas-côtés afin de ne pas tomber à l'eau. Debout, contre un pan, les lèvres closes, le souffle court. Certes pas la façon dont il put s'imaginer, lui qui demeurait encore plein de sentiments nobles... Oui mais là, debout contre elle. A l'écoute de ses plaintes gémissantes glissées à son oreille, savourant son visage mimant les plaisirs charnels, sentant ses frémissements langoureux contre lui... « Oh fuck this shit... » souffla alors le jeune homme comme il prit sa décision, romantique dans toute sa splendeur, et agrippant plus encore la main de Galadriel afin de longer les murs extérieurs.

« J'ai envie de toi. » Un souffle suave, entre la supplique et le charme mordant, tandis que pressant encore son corps contre le sien il s'affaira à glisser sa main contre la cuisse. C'était comme une excuse tacite. Celle de lui faire l'amour debout, quand leurs camarades festoyaient derrière ces murs peu épais. C'était excitant, au final. Un goût d'impudeur contre le palais. Le risque de se faire prendre à tout moment. Et ses lèvres affamées, de lui arracher des monceaux de baisers à n'en plus pouvoir. A sa bouche cerise, son front blanc, son cou délicieux, l'échancrure d'une poitrine rebondie.  La main audacieuse elle, remontait la cuisse féminine tout contre son flanc. Oui, ici. Debout contre elle. Rien de vulgaire, seulement de la passion. Une passion folle lui dévorant le cœur. « Au bord de l'eau, sous le clair de lune. Tellement romantique. » fit-il comme pour contre-balancer leur situation précaire, une sourire complice au coin des lèvres. Tellement romantique. Cela sonnait comme une insulte à leurs yeux, eux qui n'avaient jamais aimé les mièvreries. Même lorsqu'il fut amoureux. C'est bien là ce pour quoi il sourit avec malice.  
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Mara Weasley
Mara Weasley
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MessageSujet: Re: (bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest   (bal) LOKIDRIEL ❝ until i wrap myself inside your arms i cannot rest EmptyJeu 17 Oct - 6:07

« MAIS TU PEUX PAS FAIRE ATTENTION ! » Un cri qui l’aurait presque faite sursauter si elle n’avait pas surpris autant l’algarade entre Loki et le Serdaigle à l’air un peu trop rêveur pour ne pas attirer l’attention du brun, visiblement avide de goûter quelque plaisir charnel que pressé d’échapper aux deux Gryffondor. Et voilà que Gwen, la pauvre petite Gwen au sourire de trente-deux dents et à la susceptibilité trop acérée pour son propre bien, devait en payer les pots cassés. Au moins, voilà qu’ils étaient débarrassés de leurs détracteurs. Gwen qui repartit furieusement vers le château, Alexandre sur ses talons ; et s’ils restaient sagement dans les barques qui s’éloignaient de la rive, leur projet futile de provoquer quelque rapprochement entre le jeune homme et Galadriel tomba aussitôt à l’eau. « Je crois qu’on est tranquilles pour un moment. » Celle-ci esquissa un lent sourire, indolent et joueur. « Ça n’était pas très gentil. » fit-elle remarquer dans un souffle, faussement ingénue, pas réprobatrice pour un sou. Greyback faisait d’elle une horrible personne. Et, le pire, c’était bien qu’elle aimait ça. Son rire vint se répercuter dans les airs lorsque, se laissant faire, Loki l’entraina à sa suite vers un pan de mur, à l’extérieur du kiosque et, à nouveau, elle se retrouva acculée, dos au mur – au sens littéral du terme –, coincée entre les parois du pavillon et le corps pressant du Serpentard.

« J’ai envie de toi. » Elle ne put qu’en frémir, sentant les frissons lui mordre son épiderme ; ne trouva rien à répliquer, presque domptée par la sincérité de l’aveu qui la rendait toute chose. Aussi, à défaut de mots, elle lui offrit une réponse plus sensuelle. Saisissant ses lèvres au vol, entre deux effleurements sur sa peau qui n’avaient que le mérite de la rendre fiévreuse, elle vint y plaquer les siennes avec une certaine passion. C’était un véritable tour de force, un duel à qui dompterait l’autre tandis que, lentement, elle tentait de se décoller du mur pour se presser davantage contre lui, en vain, ne faisant évidemment pas le poids. Au lieu de quoi, elle ne put réprimer les frissons, comme elle dut se mordiller les lèvres, renversant sa tête en arrière lorsqu’il revint prendre son cou d’assaut et que sa main traçait insidieusement son cheminement sur ses cuisses. Le traitre, le fourbe qui la connaissait déjà pour l’avoir lui-même initiée aux plaisirs de la chair. C’était lui qui lui avait appris les véritables sens de volupté et désir. Et, si trois années étaient passées, emportant les souvenirs cuisants d’une brève idylle qui n’en avait pas pour autant été moins intense ; voilà que, désormais, tous ses gestes et instincts revenaient au galop. « Au bord de l’eau, sous le clair de lune. Tellement romantique. » Galadriel ne chercha pas même à retenir son rire, délicat et aérien, venu ricocher contre les eaux sombres et calmes du lac noir. Le regard clairement ironique, quoique davantage amusé, sa bouche s’incurvant dans un sourire identique au sien, elle ne put que répliquer, sur le ton de la badinerie : « Arrête de dire des inepties et rends ta bouche plus utile. » Un sourire complice, presque tendre, ourla lentement ses lèvres qui vinrent aussitôt se plaquer contre les siennes. Ses doigts, eux, glissèrent de son cou – autour duquel elle avait passé ses bras sans se souvenir exactement à quel moment –, dans le creux de ses épaules, puis le long de son torse, parfois s’attardant sur une côte plus saillante ou un muscle ; ils vinrent taquiner sa chemise blanche, en soulevaient doucement le bas mais s’abstenaient là. À nouveau, elle se permit un sourire tout contre ses lèvres. Sa respiration se saccada en sentant sa main sur sa cuisse qu’elle remonta bien malgré elle, venant encerclant les hanches de Loki tout en le serrant davantage contre son corps qui reprenait l’habitude de se tendre contre le sien. Elle se recula doucement, venant reposer une seconde son crâne contre le mur, lui sourit avec effronterie puis revint déposer un bref baiser sur sa bouche, devenant rapidement morsure tandis que ses lèvres dégringolaient le long de sa mâchoire virile, puis dans son cou dont elles retraçaient la jugulaire qu’elles mordillaient doucement par intermittence. Enfin, ses doigts semblèrent se libérer d’un étau invisible et s’infiltrèrent sous le bout de tissu, venant à nouveau l’effleurer, à même sa peau nue, se délectant silencieusement de ce contact lointain, de cette sensation presque perdue mais, vivace, qui se fit à nouveau ressentir avec force, implacable. Ses mains jouaient sur son torse, y traçaient de lentes et étranges arabesques ; ses ongles venaient parfois griffer sa chair, comme dans un geste possessif qui ne lui ressemblait guère, autant qu’elles passaient doucement sur ses côtes, puis dans son dos, venant y appuyer doucement pour se rapprocher ; comme si leurs deux corps, déjà collés, n’étaient pas encore assez proches l’un de l’autre. Comme si le plus maigre espace, aussi insignifiant fut-il, était intolérable.

Plus aucune question à propos de l’état soudain et inexplicable de Loki ne vint parasiter son esprit. Oui, il était étrange. Et oui, elle en avait conscience. Et alors ? Mais après ? Qu’y pouvait-elle au fond, si ce n’était le repousser pour finir par en éprouver des regrets ? Après tout, il n’y avait rien de moralement répréhensif, voire d’illégal, dans le fait de succomber à nouveau à des charmes qui les avaient déjà séduits autrefois. Son nez vint se nicher dans son cou dont ses lèvres effleuraient encore la peau sensible. Elle tenta de retrouver un souffle plus posé, des battements de cœur moins effrénés. Les doux rayons de lune ne faisaient que les caresser et, pourtant, elle l’entendait encore, comme un écho. Tellement romantique. Elle n’aima pas cette idée comme elle fuyait les sentiments de ce genre ; trop geôliers pour elle. Un sourire et, à nouveau, ses dents pénétrèrent sa peau. Elle se recula doucement, à peine, sa tête se renversant imperceptiblement en arrière, en revenant s’appuyer contre le mur ; les paupières entrecloses, elle lui souriait encore, à la manière d’une gamine fière de sa dernière frasque, puis vint susurrer à son oreille, malicieuse : « Œil pour œil, et dent pour dent. » Ou plutôt : morsure pour morsure. Car, si elle n’hésiterait pas à arborer cette marque avec la nonchalance qui la caractérisait si bien ; elle ne voyait pas pourquoi Loki n’en ferait de même. À marquer la chair de ses conquêtes, il n’en connaissait peut-être pas le revers de la médaille. Ce sentiment d’appartenir encore, pas tant à la personne qu’à l’instant, jusqu’à ce que les traces s’estompent. Et, bien qu’elle ne se montra pas trop passionnée, Galadriel était persuadée qu’elle y aurait apposé sa marque pour les dix prochains jours, au moins. À voir si le souvenir de cette soirée n’en serait pas plus cuisant encore.
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