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 Hold you my arms promise you ♥ Wilhi

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MessageSujet: Hold you my arms promise you ♥ Wilhi   Hold you my arms promise you ♥ Wilhi EmptySam 5 Jan - 19:07

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«Cadeau de moi à moi ! Oh ! Comment me remercier ?»

Il neigeait. Il neigeait de la même façon que le jour où il s’était approché d’elle, sans grand espoir, mais avec une idée en tête : celle de lui demander de l’accompagner au bal. C’était une idée comme une autre qui lui avait traversé l’esprit, de la même façon que l’idée de mettre des pétards dans les soupières de potages de citrouilles et des bombabouze dans les toilettes des filles lui passaient par la tête, mais à la différence de ces pitreries il n’y avait absolument aucune chance de réussite. Wilhelmina, à ce qu’il en avait vu, n’était pas de ces filles qui cherchaient absolument un cavalier pour le bal, et il s’était dit, tout au fond de lui, qu’avec un aussi joli minois elle avait certainement déjà un cavalier, mais ça ne l’avait pas arrêté. Perdu pour perdu, autant se jeter à l’eau. Alors quand il l’avait croisé dans le couloir qui menait aux salles de cours, sans crier gare, il l’avait attrapé par le bras et l’avait ensuite entrainer un peu en retrait. Les amies de la jeune fille lui avait lancé des regards interrogateurs et certaines, à qui il avait déjà joué de biens vilains tours, avaient quant à elle commencé à pester contre lui ; mais à tout ça il avait objecté un sourire tout en gardant son emprise sur cette fiancée qui s’ignorait. Elle avait alors protesté, commencé à se rebeller, ça lui avait plu, et après quelques minutes, juste le temps qu’elle se calme, il avait enfin réussit à s’exprimer. Elle avait fait mine de réfléchir, et lui, alors qu’il s’attendait à un non catégorique s’en était étonné, comme il fut presque sans-voix alors qu’elle acceptait sa demande.

« Huit heure devant les escaliers alors ! Et si tu es sage j’aurais un cadeau pour toi ! ». Il s’était exprimé d’un ton amusé, presque taquin avec un sourire des plus éclatants.

Ce sourire, il l’avait gardé durant toute la journée avec une bonne humeur somme toute enfantine, et la seule chose qui l’avait fait disparaitre ça n’avait été rien d’autre que l’apparition soudaine de sa sœur. Si elle n’était pas avec son sang-de-bourbe adoré, il était certain que ce rat devait trainer non loin d’elle. Il était toujours dans son sillage ou sur son chemin. C’était à en vomir, et il avait ruminé sa colère les jours suivants, imaginant croiser sa sœur au bras de ce foutu déchet, et n’osant pourtant pas imaginer sa réaction si cela devenait réel. Il en deviendrait certainement fou, rongé de colère, fou de rage, incapable de laisser la déchéance de sa sœur être montrée au public. Il s’était alors demandé combien de temps cette idylle, qu’il espérait passagère, allait durer et si il arriverait à faire taire les rumeurs, les gardant ainsi loin des oreilles trainantes de leurs parents. Et comme à chaque fois qu’il s’agissait de sa sœur, son inquiétude avait pris une taille extraordinaire, presque inquiétante, si bien qu’il en avait oublié cette invitation.
Elle n’était alors revenue à son bon souvenir que le jour même du bal en voyant ces camarades courir dans tous les sens, cherchant pour certains une cravate, pour d’autres un nœuds papillon qui n’ai pas de poids rouges… Il avait alors commencé à courir de tous les côtés lui aussi parce que contrairement aux autres il n’avait absolument rien préparé. Il n’était absolument pas prés, et avait sorti de sa malle un costume dont l’ourlet avait souffert depuis le dernier bal organisé par l’école. Il avait soufflé, et dû, se rendre à l’évidence, il devrait remercier sa mère d’avoir glissé dans ses affaires ce petit set de couture qu’il n’avait jusqu’alors jamais utilisé et toujours trouvé ridicule. L’aiguille en main, le pantalon dans l’autre, il avait alors mit un peu plus d’une heure pour aligner des points corrects, il s’était piqué les doigts à sang et avait fini son ouvrage avec des pansements autour de ces doigts.

« Tu viens avec nous Elias ?! »

Avait alors demandé une voix masculine, et lui avait levé les yeux sur quelques un de ces amis qui l’attendaient. Ils étaient pour deux d’entre eux habillés de leurs plus beaux costumes, d’un noir sombre, souligné par l’écarlate de leur cravate et pour le troisième s’était une toute autre histoire. Il portait ce costume que l’on aurait cru tout droit sorti de la fièvre du samedi soir, blanc, et moulant. Les trois premiers boutons de sa chemise noire étant ouverte sur un torse qui laissait dépassait quelques poils, il n’en fallu pas plus pour faire éclater de rire un Elias qui était toujours assis en uniforme sur son lit. Ecroulé de rire, il en tapait les pieds par terre devant les joues rouges de colère de cet ami, qui bientôt se mit à rouspéter en croisant les bras sur sa poitrine. Les larmes roulèrent sur les joues d’Elias, et il lui fallut quelques longues minutes pour pouvoir reprendre son calme, et enfin expliquer qu’il avait d’autres projets pour cette soirée. Un coup d’œil à sa montre, lui fit d’ailleurs rajouter, qu’il n’était pas en avance.
Douche rapide, séchage très rapide, et enfilage de costume noir sur chemise blanche, il n’avait pas pris la peine de chercher une cravate ou bien même un nœud, il avait toujours eut l’impression d’étouffer avec ce genre de chose autour de son cou. Ses cheveux avaient été habilement séché à l’aide d’une simple serviette de bain, qu’importe, ils étaient de toutes façons d’une nature sauvage et ne gardait jamais une quelconque forme coiffée bien longtemps. Un dernier sort fut utilisée afin de cirée ses chaussures, et enfin se trouva prés à descendre. Enfin presque près, il lui manquait encore ce cadeau qui n’en était d’ailleurs pas vraiment un… Il ouvrit le tiroir de sa table de nuit pour en extirper une petite boîte blanche avec un délicat ruban bleu qui la retenait close. Son père l’avait envoyé il y avait de ça quelques jours, surement était-il alors certain que la demoiselle viendrait au bal en compagnie de son fils. Alors Elias avait bien cherché à ouvrir la petite boîte, mais quelque chose la retenait fermée, certainement un enchantement qui ne pourrait être brisée que par les délicats doigts de la petite dernière des Goyle. Ça l’inquiétait un peu mine de rien, mais il restait tout de même assez déterminé à le lui donner, la fourrant dans sa poche avant de sortir de sa salle commune, pour venir se poster devant les escaliers. Il était pile à l’heure.


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MessageSujet: Re: Hold you my arms promise you ♥ Wilhi   Hold you my arms promise you ♥ Wilhi EmptyDim 6 Jan - 11:37

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Elias & Wilhemina


La plupart des jeunes filles étaient toutes en ébullitions depuis que le bal de Noël se préparait, attendant toutes qu'un jeune homme leur propose d'être leur cavalier. La jeune Goyle, elle était loin de penser qu'un jeune homme oserait lui demander de l'accompagner. Ne serait-ce qu'à cause de l'attitude de ses deux aînés qui avaient tendances à la surprotéger encore et toujours, chose qui pouvait être relativement gênante pour la jeune fille certaines fois. Wilhemina c'était également enlevée l'idée d'aller au bal avec Atlance, puisque celui-ci emmenait Sydney et cela serait bien trop dangereux également. Donc la serdaigle n'espérait plus que l'on lui demande, après tout elle n'était pas obligée de s'y présenter, sauf que cela serait une autre affaire. Principalement à cause de Breanne qui était sûre et certaine que quelqu'un lui demanderait bien à un moment. « T'es canon, il y en a forcement un qui tentera. » L'idée de la Finnigan était de réconforter sa meilleure amie qui rougie aussitôt qu'elle lui dit qu'elle était canon, avec son enthousiasme débordant. La Goyle quant à elle était perplexe à cette idée, mais contredire la rouquine était mauvais, elle le savait bien, surtout quand elle avait une idée en tête. Cependant, Wilhemina se fichait bien d'aller au bal ou non, cela ne la dérangerait certainement pas d'y être absente, cela serait peut-être plus simple pour elle de ne pas y aller, ainsi elle ne verrait pas son meilleur ami au bras d'une autre.

Alors que Breanne, Wilhemina et d'autres filles allaient à un cours de défense contre les forces du mal, la Goyle sentit une main se poser sur son bras, par reflex, elle leva les yeux. Elias. Alors que ce soit lui qui l'amène à l'écart de ses amies était étrange, elle n'était d'ailleurs pas rassurée se demandant ce qu'il pouvait bien lui vouloir. Certes, elle l'aimait bien, mais de là à le suivre en coopérant loin de là, surtout qu'elle s'attendait plus à l'un de ses frères avec cette façon de faire. Lorsqu'elle ne voulait pas quelque chose Mina le montrait, elle pouvait être aussi têtue que ses frères d'ailleurs. Regardant le jeune homme après lui avoir dit que ce n'était pas une manière de faire avec une jeune femme, elle attendit de savoir ce qu'il lui voulait. Aller au bal avec elle. Wilhemina en resta bouche bée, se demandant s'il n'était pas fou, comme il lui avait dit lors de leur première rencontre. Mais un sourire se dessina peu à peu sur ses lèvres. « Je viendrais au bal avec toi. » Cette réponse là était tout à fait étonnante de la part de la serdaigle, c'était bien rare qu'elle accepte ce genre de choses aussi facilement, mais bon après tout qu'est-ce qu'il lui en coûtait ? Et puis de cette manière, Atlance verrait qu'il n'était pas le seul à être accompagné. « Huit heure devant les escaliers alors ! Et si tu es sage j'aurais un cadeau pour toi ! » Wilhemina le regarda d'un air inquiétant, mais son sourire la rassura. Elle se demandait ce qu'il pourrait bien lui offrir, elle laissa donc le gryffondor pour rejoindre ses amies qui l'attendaient. Mina avait le sourire aux lèvres en les retrouvant, Breanne semblait s'impatienter sans leur dire quoi que ce soir la Goyle commença à marcher vers la salle de cours. « Il te voulait quoi ? » La brune ne s'arrêta pas et regarda un instant sa meilleure amie, elle voulait savoir ce qu'Elias lui avait demandé, elle se demandait d'ailleurs s'il ne fallait pas qu'elle en fasse la surprise. Cependant, tant qu'elle ne lui dirait rien, elle tenterait de lui faire cracher le morceau. « M'inviter pour le bal, j'ai dit oui. » Voilà, de cette manière elle ne l'ennuierait plus jusqu'à ce qu'elles aillent faire leurs achats pour le dit bal.

Lors du soir du bal de Noël le dortoir des troisième année de serdaigle était en ébullition. Etrangement la jeune Goyle faisait partie des jeunes filles les plus calmes. De toute manière, elle ne voyait pas pourquoi elle devait s'inquiéter, elle était dans les temps après tout, elle n'avait plus qu'à se coiffer et s'habiller et il était loin de huit heures. Mina ne serait donc pas en retard pour son rendez-vous avec le fils Rosier. La jeune femme fini de se préparer en attachant ses cheveux en un chignon étrangement lâche, mais l'effet lui plu donc elle le laissa ainsi. « Tu viens ? » La voix de Breanne sortie la Goyle de ses pensées alors qu'elle attrapait sa robe afin de s'habiller. Les autres étaient toutes déjà prêtes sauf elle, elle secoua la tête négativement, elle irait seule ce n'était pas si grave. Il fallait qu'elle finisse de se préparer et mis la robe que lui avait envoyé sa mère dans les jours suivants la lettre qu'elle lui avait envoyé afin de lui dire qu'elle avait un cavalier. Daphnée avait été tellement heureuse que sa fille soit accompagnée, qu'elle n'avait pas lésiné sur les détails et les cadeaux pour son unique fille. La robe que la jeune fille portait était simple, étrangement simple, mais cela lui allait à ravir, avec un col bateau sur les épaules. Elle était d'un bleu sombre que la jeune Mina aimait porter et rappelait sa maison.

La jeune femme sortie donc de son dortoir et de sa salle commune afin de rejoindre le jeune homme au bas des escaliers comme il lui avait demandé. Tout à coup, le fait d'y aller seule, elle était étrangement nerveuse. C'était en quelque sorte son premier rendez-vous, certes ce n'était qu'un bal, rien de plus mais toute même, elle n'avait jamais rejoins un jeune homme de cette manière et cela l'inquiétait quelque peu. Il fallait qu'elle s'y fasse, cela serait certainement plus simple. Cependant, elle n'était pas habituée, une fois arrivée, elle le chercha du regard et descendit les escaliers en sa direction lorsqu'elle le trouva. Elle vit ses aînés chacun dans son coin, ce qui la fit sourire, se demandant s'ils l'avaient vue et ce qu'ils diraient pour sa tenue et le fait qu'elle rejoigne le jeune homme. C'est à ce moment-là qu'elle aurait bien eu envie de prendre la fuite, chose qu'elle ne fit pas. Elle était une Goyle, un peu de tenue pour une fois ne lui ferait pas de mal. Mina s'approcha donc de Elias avec un sourire aux lèvres, certes elle tentait de ne pas montrer son gêne, mais elle doutait qu'il ne le remarque pas. « Le costume te scies à merveille. » Apprendre a flatter les gens, cela elle l'avait fait lorsqu'elle était enfant, la douce éducation d'une jeune fille de bonne famille. « Il me semble que je suis à l'heure. Cela serait mal vu de te faire attendre. » Bon là, il fallait qu'elle se taise, sinon son stress lui ferait parler de tout et n'importe quoi, un léger sourire se dessina sur les lippes de la brune qui restait devant le jeune homme sans savoir ce qu'elle devait faire.
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MessageSujet: Re: Hold you my arms promise you ♥ Wilhi   Hold you my arms promise you ♥ Wilhi EmptyLun 7 Jan - 20:52

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«Cadeau de moi à moi ! Oh ! Comment me remercier ?»

Les grands escaliers de marbres qui menaient aux étages supérieurs du château étaient ce jour-là particulièrement peuplés. On pouvait trouver en bas des escaliers des garçons qui tout comme lui, attendaient leur cavalière, impatient de la voir descendre les grands escaliers vêtue de leurs plus beaux atours, et déjà on pouvait voir les premières larmes sur le visage d’une jeune fille. Surement avait elle était surprise de ne trouver personne en contrebas pour lui attraper sa jolie main aux ongles vernis, mais elle avait toujours ses amies pour lui taper dans le dos et effacer de son visage les grosses larmes qui faisait couler son maquillage sur ses joues rosies. C’était un spectacle assez désolant, et pendant quelques instant tout en observant cette scène, il se prit à penser que sa propre cavalière, et néanmoins fiancée qui s’ignorait, pourrait très bien ne pas venir elle aussi. Alors il sortit de sa poche sa montre, c’était un de ces vieux modèles de montre à gousset qui avait été à la mode il y avait un peu plus d’un siècle de ça et qui était resté dans la famille. Elle s’ouvrait par le biais d’un ingénieux mécanisme, et sur l’émail d’un blanc nacré on pouvait voir se détacher deux aiguilles ciselée dans un métal qu’il n’aurait su identifier. Ces mêmes aiguilles étaient alignées respectivement sur le huit et le douze gravé dans l’émail. Alors, il range hâtivement sa montre dans sa poche, il est au bon endroit au bon moment, et il lève les yeux vers le haut des escaliers.
C’est certainement une question de bon timing, car elle est là, en haut de ces escaliers dans une robe sombre qui soulignait la blancheur de sa peau comme la finesse de sa taille. S’il la trouvait habituellement assez jolie, à ce moment-là, en bas des escaliers, il la trouvait même belle. Et si on le lui avait demandé comment il se sentait, il aurait certainement répondu, qu’il avait l’impression d’être un de ces princes charmants de contes de fée qui rejoignait leur princesse pour aller au bal. Et au fond, ça n’était pas si éloigné que ça de la vérité, après tout, à la fin de l’histoire le prince finissait toujours par se marier avec la princesse, comme lui, si les choses évoluaient comme elles le devaient, épouserait Wilhemina dans quelques années.
Souriant, il s’approcha d’elle, alors qu’elle faisait de même, et plus il l’approchait plus il la trouvait radieuse. Il était loin le temps où il avait éprouvé une colère vive en apprenant qu’on l’avait fiancé à une parfaite inconnue, loin le temps où il pensait pouvoir faire ce qu’il souhaitait de sa vie. Au final, même si sa vie était surtout dictée par les décisions de son père, il devait avouer que certaines de ces mêmes décisions avaient du bon, car il n’était pas dit que sans cette obligation il aurait approché la demoiselle. A dire vrai, il y avait rien que par la présence de ses frères, très peu de chance pour qu’il l’eut approché, s’il ne les craignait pas, il n’avait pas non plus d’intérêt à se les mettre à dos.

« Le costume te scies à merveille. » Il trouvant, franchement, beaucoup plus bavarde qu’à leur première rencontre. C’était particulièrement agréable que de savoir qu’elle était capable de lui parler sans avoir envie de se moquer de lui et de sa folie. « Il me semble que je suis à l’heure. Cela serait mal vu de te faire attendre ! ». Alors toujours souriant, il glissait son bras sous le sien pour prendre la parole d’un ton amusé. « Oh mais si tu m’avais fait attendre je te l’aurais certainement fait payer d’une manière ou d’une autre. » Il osa un regard en sa direction alors que son ton se faisait on ne peut plus sérieux, le temps d’un instant, juste un instant. « Peut-être même aurais-je exigé un baiser afin de panser les blessures de mon honneur blessé ! ». Puis il s’était remis à sourire avec une certaine innocence retrouvée.

Bras dessus, bras dessous, ils avaient ainsi quitté le hall d’entrée, quittant ainsi le giron des frères de la jeune fille qui, s’ils n’en avaient touché mots, ne cessaient pas de veiller sur elle. Bien sûr, Amadeus avait donné son consentement mais ça ne l’empêchait pas de continuer à veiller sur sa sœur, elle n’était pas à l’abri des larmes et de la détresse que toutes jeunes filles étaient tenues de ressentir au moins une fois dans sa vie. Mais ce soir, parce qu’il en avait décidé ainsi, il n’y aurait pas de larmes, pas de cris, juste si cela voulait bien se passer comme il le souhaitait, une très bonne soirée. Il fallait après tout qu’il réussisse, petit à petit, à se frayer un chemin jusqu’à son cœur, et peut être que quand il y serait arrivé il se permettrait de lui dire qui il était réellement. Certainement lui en voudrait elle, mais mieux valait se montrer sous ce jour-là que s’imposer en clamant haut et fort qu’il était celui qui devrait un jour épouser Wilhemina Goyle, cela finirait surement par lui passer. En tout cas, il ne pouvait que l’espérer.

« Je ne te l’ai pas dit, mais tu es très jolie dans cette robe ! ». Fut ce qu’il vint lui murmurer à l’oreille alors qu’ils entraient côte à côte dans la salle de bal, il ne s’était pas départi de son sourire, et comptait bien le garder tout au long de la soirée, mais avant ça, avant de rentrer pleinement dans les festivités, il devait assouvir sa curiosité « Dis-moi, pourquoi avoir accepté ma demande ?! ». Pourtant, il n’avait pas cessé d’avancer toujours en la tenant par le bras, et il l’entrainait vers la piste de danse où tout le monde se déhanchait sur les rythmes endiablés qui résonnaient en ces lieux. Seulement, alors qu’ils touchaient enfin au but, la musique changea radicalement. Décidément le timing était bon ce soir-là, et les couples déjà se formaient, se collaient un peu plus, et se mettaient à danser presque immobiles. « Tu pourras le faire en dansant non ?! ». Oui, il ne doutait pas qu’elle puisse faire plusieurs choses en même temps, alors il prit les choses en main.


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MessageSujet: Re: Hold you my arms promise you ♥ Wilhi   Hold you my arms promise you ♥ Wilhi EmptyVen 11 Jan - 23:43

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Elias & Wilhemina


Le bal de Noël, Wilhemina ne c'était jamais réellement penchée sur le sujet, avant d'avoir la demande d'Elias afin qu'elle y soit sa cavalière. Cette requête avait été aussi étonnante pour la jeune fille que sa propre acceptation d'y aller en sa compagnie. Cependant, de cette manière, la benjamine des Goyle assisterait tout de même à ce moment de l'année scolaire, une fête qui ne pouvait que faire du bien après les derniers évènements à l'école. Et bien entendu principalement ceux qui c'étaient passés chez elle entre son frère et son paternel. Mina était toujours perdue dans l'histoire de Zane lorsqu'elle y pensait, sauf que pour une fois, elle pourrait par conséquent penser seulement à elle, ne serait-ce que pour une soirée, pendant le bal. Le serdaigle oublierait les siens facilement en repensant qu'elle ne pouvait qu'être bien avec le jeune homme qui était loin d'être le type mauvais garçon. Bien au contraire, ce qui était en soit assez rassurant pour Wilhemina. La jeune Goyle n'aurait pu avouer à personne que sa plus grande envie aurait été de faire demi tour et de rester blottie dans son lit le soir du bal. Elle avait la trouille, bon d'accord elle devait avouer que Elias ne lui faisait pas peur en lui-même, c'était juste tout ce qui pourrait ressortir de cette soirée qui l'inquiétait. La vision des gens d'elle, sauf qu'il fallait qu'elle s'amuse cela serait tellement plus simple après tout. S'amuser, voilà le mot qu'elle devait garder en tête tout le long du bal, elle ne doutait pas que le jeune homme arriverait à lui faire aimer sa compagnie également.

Wilhemina avait donc pris son courage à deux mains et avait donc rejoins son cavalier pour la soirée en bas des escaliers. Une petite gêne pouvait se ressentir, elle n'était pas habituée à ce genre de choses, mais après tout il fallait bien une première à tout. Elias avait donc celle du premier rendez-vous avec la jeune Goyle, qui était pétrifiée à l'idée que cela puisse être une catastrophe, mais le caractère du jeune homme la rassura immédiatement, lorsqu'il répondit sur sa phrase avec un possible retard qu'elle aurait eu avant de pouvoir le rejoindre « Oh mais si tu m'avais fait attendre je te l'aurais certainement fait payer d'une manière ou d'une autre. » Enfin, dans un premier temps elle devint livide, se demandant à quoi il pouvait bien penser afin de lui faire payer. Son idée se posa à ce que ses frères pourraient faire eux et rien que ce genre de pensées fit avoir des frissons à la jeune brune. Néanmoins, l'humour du gryffondor rassura Wilhemina plus vite qu'elle ne le cru possible. « Peut-être même aurais-je exigé un baiser afin de panser les blessures de mon honneur blessé ! » Un petit rire sorti des lippes de la Goyle, elle s'autorisa même à respirer normalement afin d'oublier la peur qui lui était montée. C'était certes quelque peu nerveux également. Elias n'avait pas besoin de savoir qu'elle était bien loin d'être prête à lui accorder un baiser, quoi que s'il était sur la joue, elle pourrait se le permettre. Après tout il avait été le seul assez courageux ou fou peut-être à lui proposer de l'accompagner au bal et pour cela, il méritait une certaine considération de la part de la serdaigle. « Es-tu certain que j'aurais suivi ton exigence ? » Wilhemina s'étonnait ce genre d'arrogance avec une pointe d'ironie n'était pas vraiment dans son habitude et donc le fait qu'elle dise ce genre de choses était des plus étonnants à vrai dire.

La fille Goyle se laissa donc guidée par son cavalier, estimant qu'il fallait lui laisser de la latitude et puis après tout elle voulait passer une bonne soirée et ce n'était pas en étant froide et indifférente que cela se passerait. Surtout que Elias était bien loin d'être le genre de garçon à avoir ce genre d'attitude, il fallait donc qu'elle fasse un peu plus comme lui, s'ouvrir à lui. Cela risquait d'être plus ou moins compliqué pour Mina, mais elle pouvait réussir assez vite en y repensant par la suite, cela pouvait être simple. « Je ne te l'ai pas dit, mais tu es très jolie dans cette robe ! » Wilhemina rougit au compliment, elle qui n'y était tout simplement pas habituée se sentit affreusement gênée en se demandant ce qu'il pourrait bien lui démontrer qu'elle était « très jolie » comme il disait. Breanne par exemple qui lui avait bien dit à plusieurs reprises avant le bal qu'elle était « canon » et qu'un jeune homme digne de cette appellation lui demanderait d'aller avec lui au bal, chose qui se passa avec Elias qui lui fit rosir légèrement les joues cette fois-ci, au lieu de la faire pâlir. La Goyle regarda la Grande Salle qui avait été merveilleusement décorée pour Noël, cela lui faisait plaisir de voir ce genre de choses. Lui faisant oublier tous ses problèmes. « Dis-moi, pourquoi avoir accepté ma demande ?! » Oh cette question était étrange, bon bien entendu elle pourrait lui répondre par une question également, mais cela ne se faisait pas. Même si cela la démangeait de lui dire qu'elle aussi avait une requête pour lui, cependant, il les faisait s'avancer vers la piste de danse. « Tu pourras le faire en dansant non ?! » Sur le moment, elle se demandait qu'est-ce qu'elle pourrait faire en dansant, mais en réfléchissant elle compris que c'était simplement lui répondre.

« C'est un bal non ? » Wilhemina sourit tendrement. Posant une main sur l'épaule de Elias tout en prenant l'autre dans sa main, elle appréciait cette sensation nouvelle. Attendant qu'il prenne le pas pour danser, c'était à lui de la guider après tout, elle l'avait bien compris lorsque sa mère lui avait fait prendre des cours de danse, enfant. Avec son rang, elle devait obligatoirement savoir le faire, certes, Mina s'en fichait bien, mais elle ne pouvait que dire que c'était un plus. « Je pourrais te répondre en te demandant pourquoi m'avoir demandé. Cependant, je vais te répondre quand même, après il faudra que tu répondes également à ma question. Tu es le seul à me l'avoir demandé et après tout j'ai envie d'en savoir plus sur toi Elias. » La jeune fille avait besoin de connaître le jeune homme un peu plus et pour cela, il fallait qu'elle le côtoie plus souvent, alors l'accompagner au bal était une bonne idée après tout, même si cela n'était pas la première. « J'aime cette façon que tu as de te ficher de mes frères, cela fait plaisir de savoir qu'au moins une personne prends le risque de les froisser ne serait-ce que pour passer du temps avec moi. » Mina tais-toi. La jeune fille était partie en baissa les yeux instinctivement quand elle compris qu'elle parlait un peu trop et qu'elle risquait d'ennuyer le pauvre Elias avec cela.
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MessageSujet: Re: Hold you my arms promise you ♥ Wilhi   Hold you my arms promise you ♥ Wilhi EmptyMer 16 Jan - 18:00

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«Cadeau de moi à moi ! Oh ! Comment me remercier ?»

Le satin des robes se froissent sur les corps endiablés des jeunes filles qui offrent leurs rires aux oreilles de leurs compagnons, et leurs gorges à leurs yeux. Certaines transpirent la luxure, et ne laissent que peu d’inconnus dans l’équation de leur soirée, d’autres ne savent pas sur quel pied danser, tour à tour elles se font séductrices avant de se réfugier dans les jupons de la pruderie. Puis il y avait les dernières, celles qui les bras croisés sur leur poitrine, refusaient chacune des danse que l’on pouvait leur proposer. Elias avait craint que sa cavalière soit de la dernière catégorie, qu’elle ne le laisserait pas approcher à moins de trois pas d’elle et qu’elle se contenterait d’hocher la tête quand il lui parlerait, mais c’était une agréable surprise que de découvrir une jeune fille était bien moins froide que lors de leur première rencontre. Elle souriait, elle lui parlait, elle se permettait même de lui faire quelques compliments et pour le Rosier c’était un peu comme une petite victoire sur leur condition de fiancés. Cela n’en restait pas moins un mensonge, ou tout du moins ce qu’il se plaisait à appeler une omission, qu’il n’était d’ailleurs pas le seul à pratiquer.
En recevant la lettre, et après s’être entretenu avec le frère de la jeune fille, il s’était alors demandé pourquoi il revenait à lui de lui annoncer qu’ils étaient tous deux promis l’un à l’autre et qu’il n’y avait que peu de moyens d’y échapper. Il s’était alors par la suite imaginer Wilhemina Goyle comme une sorte de harpie ou petite sorcière bêcheuse incapable de voir son avenir forgé par qui que ce soit d’autre qu’elle-même. Forcé de croire qu’il y avait erreur sur la personne, car bien qu’assez difficile d’accès tant les regards suspicieux de ses frères se faisaient sentir partout où elle allait, elle n’en restait pas moins une jeune fille tout ce qu’il y avait de plus normale. Elle riait comme tout le monde, souriant d’une façon agréable, et pouvait même se montre absolument délicieuse quand elle se mettait à vous porter, un tant soit peu, d’intérêt.
Il était assez difficile d’en dire de même pour lui. On ne comptait plus les heures de colles qu’il avait dû passer dans le bureau du professeur de potion à remplir des parchemins entiers de lignes, ou bien des devoirs qu’il avait dû rendre au professeur d’Astronomie ; à force de faire des recherches sur les constellations, il les connaissait par cœur. Elias était un pitre. Il ne prenait pas la vie aussi sérieusement qu’elle, mais derrière son sourire et son air de jeune homme tranquille, les rouages de son esprit était toujours constamment en mouvement. Jamais il ne restait tranquille, et il en avait depuis sa plus tendre jeunesse payé le prix. Les coups de baguettes sur les mains, les autres punitions corporelles ou ne serait-ce que les blâmes constant d’un père ou d’une mère à son encontre, n’avait fait que le rendre plus infernal. Il courrait toujours d’une bêtise à une autre, et n’avait de cesse de réfléchir aux prochains tours qu’il pourrait monter de toute pièce. C’était finalement ce petit brin de folie qui les avait rapproché, et c’était peut-être bien ce même esprit taquin qui finirait par briser ce lien naissant.

« C’est un bal non ? ». C’était même plus que ça. Elle ne le savait pas encore, mais il s’agissait des prémices d’une relation destinée à être durable, c’était les premiers émois des peaux qui se frôlent alors qu’il peut sentir dans sa main la petitesse de la sienne. « Je pourrais te répondre en te demandant pourquoi m'avoir demandé. Cependant, je vais te répondre quand même, après il faudra que tu répondes également à ma question. Tu es le seul à me l'avoir demandé et après tout j'ai envie d'en savoir plus sur toi Elias. » Tout en écoutant sa réponse, il posait sa main dans son dos, se rapprochant un peu d’elle. Son corps frôlant le sien, il pouvait se rendre compte qu’elle n’était pas aussi petite qu’elle l’avait imaginé, mais elle était bien plus fluette qu’il ne l’avait pensé. « J'aime cette façon que tu as de te ficher de mes frères, cela fait plaisir de savoir qu'au moins une personne prends le risque de les froisser ne serait-ce que pour passer du temps avec moi. ». Wilhemina pouvait être admirative face à ce qu’elle considérait pour du courage ou tout du moins de la folie, mais il n’y avait pas lieux d’être admiratif face à sa façon d’agir. Ses frères tout comme lui n’avaient tout bonnement pas le choix, il fallait faire avec les décisions prises par les plus hautes instances parentales, et le mieux c’était de le faire correctement. Alors, s’il était obligé de vivre ainsi, de faire comme on le lui avait dit, il préférait le faire dans le plus grand secret.

Mentir pour s’amuser. Mentir pour se protéger. C’était un peu devenu la même chose en y repensant. C’était à lui de lui révéler ce secret, et il préférait de loin apprendre à la connaître avant, il n’avait pas la moindre envie de se retrouver marier à une fille qu’il ne saurait pas aimer, ou tout du moins apprécier. Certes elle était jolie, mais ça ne suffisait pas, il lui fallait du caractère, de la joie de vivre et peut être même un peu plus que tout ça. Et si pour le moment elle n’avait rien montré de rédhibitoire, il lui fallait tout de même plus que quelques semaines et trois pauvres rencontres au grès d’un couloir pour pouvoir se dire « oui je veux passer le reste de ma vie avec elle ». Il en fallait plus, bien plus que ça, il n’avait que trop vu ses parents incapables de s’aimer partager le même toit, et s’il pouvait être admiratif face à la durée de leur couple, il ne pouvait souffrir leur relation.
« Peut-être qu’ils m’aiment bien. » Un nouveau mensonge, ou tout du moins une hypothèse des plus fausses. Il n’était pas question d’amitié entre lui et ses frères à elle, c’était juste une sorte de tolérance. Elias pouvait approcher Wilhemina comme il le voulait tant qu’aucune larme ne venait effleurer son doux visage. Mais tout en mentant jamais il ne lui lança un seul regard, il donnait bien plus l’impression de se concentrer sur ses pas de danses. Seulement, comme beaucoup de sorciers de ces grandes familles la danse faisait partie de ces choses que l’on apprenait très jeune. Ca et la magie noire dans son cas.
Il avait resserré son emprise sur elle alors qu’ils bougeaient tout deux aux rythmes qu’il imposait, et puis, il était venu murmurer à son oreille sur un ton on ne peut plus sérieux. « Ou alors, c’est que nous sommes faits pour être ensemble et que même eux ne peuvent rien y faire. ». Et hélas, il y avait bien plus de vérité ainsi que de fatalités dans cette simple phrase que dans tout ce qu’il avait pu dire jusqu’alors. Dans cette position, si proche, et pourtant si chaste, il pouvait sentir son parfum, et ses cheveux lui caressaient la joue.


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MessageSujet: Re: Hold you my arms promise you ♥ Wilhi   Hold you my arms promise you ♥ Wilhi EmptyDim 20 Jan - 12:47

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Elias & Wilhemina


Le plus compliqué dans l'histoire du bal de Noël pour la jeune femme était de devoir faire comme si de rien n'était. Un premier rendez-vous pour elle dans ce genre de soirée, c'était peut-être un peu trop, elle se demandait si au fond elle n'aurait pas du lui dire non. Sauf que cela serait mal vu, de dire non au seul jeune homme qui propose à une jeune fille d'aller au bal avec elle. Pour cette raison entre autre, elle avait dit oui, certes c'était bien plus compliqué que cela en avait l'air cette histoire de bal. Si la jeune Goyle c'était simplement écoutée, elle n'y serait pas et se serait enfermée sous sa couette dans le dortoir des troisièmes années. Sauf que cela, elle doutait que Breanne l'ai laissé complètement faire, elle aurait été capable de la forcer à venir en pyjama s'il le fallait et la trainer par les cheveux. Sauf que Wilhemina était bien là, dans les bras d'un gryffondor, plus âgé qu'elle, mais après tout, qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire ? Rien, Elias semblait tellement attachant et gentil pour la brune qu'elle préférait rester avec lui qu'avec un autre jeune homme. De toute manière lui dire oui n'était certainement pas la pire chose qu'elle aurait pu faire, elle aurait bien pu tomber beaucoup plus bas avec le jeune homme qui lui semblait bien plus impatient qu'elle pour le bal.

La jeune femme ne savait guère de ce qu'ils devraient parler, après tout elle ne savait rien de lui, mais les conversations d'usages malgré le fait qu'elle connaisse les techniques ne lui donnaient guère envie. Cependant, elle répondit assez franchement à la question du jeune homme vis-à-vis du fait qu'elle lui avait dit oui pour l'accompagner au bal. En y repensant, elle s'était tout aussi étonnée que lui. Cela n'y faisait rien, ils étaient ensemble sur la piste, elle s'amusait a le regardait faire alors qu'elle lui avait répondu qu'elle aimait le fait qu'il ne s'inquiète pas plus que cela de la réaction de ses frères. « Peut-être qu'ils m'aiment bien. » Cette réponse fit écarquiller les yeux à Wilhemina, elle n'envisageait pas vraiment Amadeus aimer n'importe quel jeune homme qui s'approchait de sa soeur, peut importe ce qu'il pourrait être par la suite. Zane laisserait certainement plus de flexibilité à la jeune femme à sa manière, certes, mais il ferait de son possible pour lui faire plaisir si elle lui demandait de s'entendre avec lui. Elias aurait donc certainement plus de chance de se faire apprécier par le cadet que par l'aîné des Goyle. La jeune fille sourit, après tout aucun des deux ne s'était encore approché d'eux afin de dire quoi que ce soit, donc cela était bon signe. Ils envisageaient peut-être de la laisser légèrement plus tranquille, enfin ce point-là elle doutait tout de même. « Ou alors, c'est que nous sommes faits pour être ensemble et que même eux ne peuvent rien y faire. » Ce murmure fit baisser les yeux à la jeune fille, elle secoua la tête principalement pour elle-même, ce qu'il venait de lui dire la gênait. Ils ne se connaissaient pas et elle était bien loin d'être le genre de fille à se laisser avoir de suite. Loin de là, bien au contraire, avec Wilhemina il fallait avoir de la patience.

La jeune fille se laissait étonnamment faire tranquillement par le jeune homme en suivant ses pas, comme si elle avait fait cela toute sa vie. Elle réfléchissait silencieusement à ce qu'il était en train de lui dire, ils ne pourraient pas être fait l'un pour l'autre c'est bien impossible. Il ne se ressemblait pas au genre de jeune homme que son père voudrait pour elle. Sauf que cette phrase restait dans la tête de Wilhemina et elle n'arrivait pas à s'en défaire, elle essayait de comprendre pourquoi il lui disait cela. C'était ce qu'il voulait ? Sortir avec elle ? La Goyle était bien trop naïve et prude afin d'imaginer qu'il puisse se passer des choses entre elle et Elias, elle ne soupçonnait même pas le jeune homme le vouloir d'ailleurs. Ils étaient au bal ensemble simplement parce qu'il le lui avait demandé et qu'elle voulait le connaitre en partie. « Ils doivent juste attendre le fait que tu me marches sur le pied pour attaquer. » Un petit sourire se dessina sur ses lippes après avoir dit cela. Ce genre de phrases ne lui ressemblait guère, enfin pas dans un temps d'approche, pourtant avec Elias, elle n'avait qu'un seul besoin, être elle-même sans se douter que les apparences pourraient lui desservir. « Est-ce pour ça que tu ne regardes seulement tes pieds depuis que l'on danse ? » Mina le regarda attendant de croiser son regard avec un sourire taquin, étrangement la bonne humeur du jeune homme se rendait en elle et cela n'était pas plus mal en y repensant. Elle n'avait pas besoin d'avoir peur de lui, elle le sentait, il ne ferait rien qui la dérangerait réellement, elle était en train de lui accorder sa confiance presque entière. « Donc j'ai aussi envie de savoir, pourquoi m'as-tu invitée au bal, je suppose que bon nombres de jeunes femme auraient aimé y aller avec toi ? » La curiosité de la jeune Goyle l'avait battue, elle n'avait pas pu résister à poser cette question, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi il avait voulu y aller avec elle. C'était d'ailleurs surprenant qu'elle ait tenu autant de temps avant de poser cette question.
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MessageSujet: Re: Hold you my arms promise you ♥ Wilhi   Hold you my arms promise you ♥ Wilhi EmptyMer 30 Jan - 22:28

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«Cadeau de moi à moi ! Oh ! Comment me remercier ?»

Dans sa jolie robe bleue nuit qui allait aussi bien avec ses yeux qu’avec sa maison, elle semblait gênée. Elle baissait les yeux au plus petit de ses sous-entendus, et ses joues prenaient une jolie teinte rosée, lui conférant un adorable teint de pèche. Elle était bien plus qu’adorable, et ce si joli fruit aux allures de défendus, il y aurait bien gouté, goulument, affamé, et finalement prédateur. Alors, il refrénait ses ardeurs pour pas la dévorer toute crue. Certes il n’était pas le plus grand séducteur qui soit, mais il pouvait toujours se montrer très courtois, et même particulièrement charmant. Ses expériences avaient d’ailleurs montré qu’il était parfaitement capable de séduire avec ça, et il comptait bien se servir de ça afin de l’attirer à lui. Après tout, elle n’était pas de ces jeunes filles faussement farouches qui rejeter les garçons pour mieux les faire revenir dans leurs filets. Elle était à mille lieux de ces filles-là, et c’était aussi ça qui faisait son charme. Son inaccessibilité.
« Ils doivent juste attendre le fait que tu me marche sur le pied pour attaquer. ». De ce côté-là, il n’avait pas grand-chose à craindre, il y avait certes des chances pour qu’on le regarde de travers, que les regards noirs fusent, mais néanmoins, assez peu pour que les frères de sa jolie cavalière lui saute à la gorge. Il trouvait d’ailleurs assez étonnant qu’elle ne se soit pas posé plus de questions que ça à ce sujet. « Est-ce pour ça que tu ne regardes seulement tes pieds depuis que l’on danse ?! ». Il leva les yeux vers elle, croisant son regard pénétrant, et ce fut à son tour de paraître des plus gêné face à son sourire quelque peu amusé. « Non, je n’ai pas peur de tes frères, et je peux comprendre ce qu’ils ressentent avec une petite sœur aussi… ». Il hésita un instant, cherchant le mot juste pour la qualifier. « Aussi sympathique, jolie, charmante, intelligente, mignonne et attachante. La liste est trop longue pour être vraiment en accord avec la réalité. ». C’était peut-être un peu trop. Assurément d’ailleurs en avait-il trop dit, mais il avait beau être charmant, il était parfois assez peu doué pour s’exprimer. Mais rouge de confusion, il pouffa de rire, mal à l’aise, se mordant la lèvre inférieur tout en cessant, un instant, de danser.
« Mais si je regarde mes pieds, c’est parce que je ne veux pas faire de faux-pas, ce serait dommage que je gâché ce moment en te brisant un orteil. Et puis ça fait des années que je n’ai pas dansé. ». Et si ça faisait si longtemps qu’il n’avait pas foulé une piste de danse ce n’était la faute que d’une seule personne ; son ancienne petite amie. Celle-là même qui lui avait brisé la sœur et qui se plaisait encore, quelques fois, de l’écraser un peu plus en se montrant avec d’autres que lui. Il n’avait plus dansé à cause d’elle, elle qui préférait de loin faire comme s’il n’existait pas, le laissant passer les bals en compagnie de ses amis. Les amis d’Elias n’avaient, par ailleurs, jamais vraiment comprit pourquoi elle agissait de cette façon, et comment lui pouvait accepter qu’elle le traite de cette manière.
Le problème résidait, néanmoins, là. Elias donnait toujours beaucoup de sa personne, un peu trop, quitte à en souffrir, et malheureusement, il n’apprenait jamais vraiment de ses erreurs. Chaque fois c’était un peu la même chose, et il ne se mettait jamais vraiment en colère sans qu’on le mette au pied du mur, un peu comme l’avait fait sa sœur dernièrement. Alors, dans ces rares moments il rentrait dans des fureurs monstrueuses qu’on ne lui aurait jamais devinées, et il lui devenait alors très difficile de pardonner. Comme il lui était d’ailleurs impossible de pardonner à sa sœur, et à cet « amoureux » que tout son corps comme son esprit voulait exterminer à chaque fois qu’il venait à le croiser dans un couloir. Mais au lieu de ça, il passait son chemin, les yeux plein de haine, serrant les poings comme la mâchoire pour s’empêcher de se jeter sur lui et lui refaire le portrait. Alors, il était certainement les mieux placés pour comprendre les frères de sa cavalière, quoi qu’eux avaient encore la chance de ne pas devoir supporter la présence trop importante d’un sang de bourbe dans son entourage.
« Donc j’ai aussi envie de savoir, pourquoi m’as-tu invité au bal, je suppose que bon nombre de jeunes femmes auraient aimé y aller avec toi ? ». C’était certainement présumer de son charme que de penser qu’une horde de jeunes filles voulaient sortir avec lui, s’il y en avait quelques une qui pouvaient s’intéresser à lui, il y avait surtout, autour de lui, des filles qui le prenaient pour un bon ami. Le bon copain assez drôle à qui l’on peut raconter tous ses déboires et de qui on pouvait espérer un peu de réconfort, voir une épaule sur laquelle pleurer. « Non, personne. ». Les meilleurs amis ou les copains de Gryffondor ne comptaient pas vraiment dans la liste des personnes qui souhaitaient y aller avec lui. « Et puis, j’avais envie d’y aller avec toi ! D’ailleurs en parlant de ça… ». Il s’écarta un peu d’elle, pour sortir de sa poche, la petite boîte dont il ignorait tout. « C’est pour toi. ». Et il l’a lui tendit, un peu gêné mais surtout assez inquiet vis-à-vis de son contenu, mais plus vite elle entrait en sa possession plus vite il se sentirait libérer de ce poids.


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MessageSujet: Re: Hold you my arms promise you ♥ Wilhi   Hold you my arms promise you ♥ Wilhi EmptyDim 3 Fév - 22:38

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Elias & Wilhemina


Les conversations entre les deux jeunes étaient tout à fait politiquement correctes, même si petit peu d'humour ou raillerie sans le vouloir pouvait être placée dans les phrases. Le contexte était assez simple, apprenant à se connaître. Surtout que la serdaigle, malgré son gêne constant en étant au côté du jeune homme, elle avait tout de même envie d'en savoir plus sur lui et comprendre comment il pouvait être aussi charmant avec elle. La façon qu'elle avait d'analyser cette situation et trouvait ce qu'il clochait dans cette histoire, en ne comprenant pas pourquoi ses frères ne réagissaient pas, comme elle s'y attendait. Elle ne voyait pas l'évidence qui pouvait en ressortir, non Wilhemina préférait essayer de comprendre comment il osait en quelque sorte les défier. « Non, je n'ai pas peur de tes frères, et je peux comprendre ce qu'ils ressentent avec une petite soeur aussi... » Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille, Mina connaissait la petite soeur de Elias justement, Elisa et donc elle savait parfaitement qu'il pouvait comprendre ses aînés. Certes, mais ce n'était pas une raison pour oser mettre sa vie en péril tout de même, la troisième année ne sentit pas immédiatement l'hésitation que le Rosier avait eu. Elle préférait certainement ne pas le ressentir. « Aussi sympathique, jolie, charmante, intelligente, mignonne et attachante. La liste est trop longue pour être vraiment en accord avec la réalité. » Un petit rire nerveux sorti de la bouche de Wilhemina sans qu'elle puisse le stopper. Trop tard. La jeune Goyle sentit également à tout ses compliments ses joues rougir de nouveau, comme si elle ne s'attendait pas à ce genre de choses de sa part. Mina n'osa donc pas relever ses yeux vers ceux d'Elias alors, qu'il devait certainement attendre sa réaction. Elle le fit le temps d'une seconde pourtant, étant bien trop curieuse et remarqua qu'il avait aussi rougit ce qui la rassura un instant. Lui aussi état gêné par la situation, ce qui n'était pas un mal pour elle au final.

« Mais si je regarde mes pieds, c'est parce que je ne veux pas faire de faux-pas, ce serait dommage que je gâché ce moment en te brisant un orteil. Et puis ça fait des années que je n'ai pas dansé. » Wilhemina haussa les épaules, elle releva les yeux vers le jeune homme et le regarda en secouant la tête. Cette négation venant de la jeune femme voulait dire dans un premier instant qu'elle estimait qu'il ne gâcherait pas la soirée si jamais il lui marchait dessus. Cela ne serait pas si grave, surtout que ce genre de choses pouvaient arriver à n'importe qui en y repensant. « Ne dis pas de bêtises Elias. » De toute manière, elle voyait mal ce qu'il pouvait mal se passer dans le bal entre eux en tout cas. Rien n'arriverait, elle en était certaine. Cependant, sa curiosité prit de nouveau le dessus sur la jeune Goyle qui posa donc la question à son cavalier, lui demandant pourquoi il l'avait fait venir elle avec lui. « Non, personne. » La serdaigle écarquilla de nouveau les yeux, ne s'attendant pas réellement à cette réponse là. Elle pensait être un second choix, car malgré ce que l'on pourrait croire avec son nom de famille contrairement à ses frères, Wilhemina était une jeune femme assez effacée. Elle restait à l'écart beaucoup plus facilement qu'eux et donc l'approcher comme le faisait le Rosier était certainement une chose rare, qu'elle appréciait cependant. « Et puis, j'avais envie d'y aller avec toi ! D'ailleurs en parlant de ça... » Un léger sourire se dessina sur les lippes de Mina, cela lui faisait étrangement plus de plaisir qu'elle ne l'aurait cru de savoir qu'il avait eu cette envie là. Que Elias l'avait choisi elle et pas une autre fille, même si elle ne s'y attendait pas, cela lui faisait un petit quelque chose. Elle le regarda faire en se demandant ce qu'il comptait faire et c'est à ce moment-là qu'il sortit une boite qu'elle ne vit que lorsqu'il lui tendit. « C'est pour toi. » Wilhemina regardait la main du jeune homme lui tendre cette boite et elle la prit donc par simple courtoisie, même si cela la dérangeait tout de même un peu. Se demandant ce qu'il avait bien pu mettre à l'intérieur.

La jeune fille releva les yeux vers le Rosier avec un sourire sur les lèvres, qu'elle perdit lorsqu'elle vit Atlance d'un coup avec Sydney, elle ne les avait pas encore vus. Cette vision lui fit perdre la bonne humeur qu'elle avait d'être avec le jeune homme. Cependant, elle se reprit et sourit de nouveau à Elias, il ne fallait pas qu'elle laisse paraitre quoi que ce soit, cela était dangereux soit disant, enfin c'était ce que pensait Salamandra. Sans comprendre son geste et s'attendre à ce qu'elle faisait, Wilhemina prit la main d'Elias dans la sienne, tout en gardant la boite dans l'autre. Elle attira avec un peu plus de vigueur qu'elle ne le pensait afin de lui faire traverser la salle et quitter le hall en allant dans la cour pour qu'ils se retrouvent seuls. Une fois qu'elle se rendit compte de ce qu'elle venait de faire, Mina pouffa simplement et sourit à Elias. « J'ai pensé que l'on serait mieux ici. J'avais un peu chaud à l'intérieur. » La jeune femme espérait qu'il ne lui en voudrait pas pour autant, elle avait toujours ce sourire qui lui pendait aux lèvres. Certes, on était en décembre elle ne portait aucune veste, mais elle s'en fichait à ce moment précis, la Goyle regarda la boite qui était entre ses doigts. Elle releva les yeux vers le jeune Rosier afin de savoir si elle avait le droit de l'ouvrir maintenant et la façon dont il la regardait, malgré son grand étonnement ne l'en dissuada pas. Voilà qu'elle ouvrait en tirant lentement sur le ruban bleu qui ornait et fermait cette boite. Wilhemina leva les yeux un instant pour regarder Elias qui ne la quittait pas du regard. Finissant l'ouverture, la jeune femme sourit en voyant ce bracelet, certainement en or gris d'après la connaissance la jeune femme des bijoux et il y avait des pierres précieuses sur toutes la largeur. Certainement des saphirs au vu du bleu, elle sourit et le regarda, ce bracelet était tout simplement magnifique la jeune femme ne savait guère quoi dire à Elias afin de l'en remercier. Un seul mot réussit à sortir de la bouche de Wilhemina. « Merci. »

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MessageSujet: Re: Hold you my arms promise you ♥ Wilhi   Hold you my arms promise you ♥ Wilhi EmptySam 9 Fév - 8:37

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«Cadeau de moi à moi ! Oh ! Comment me remercier ?»

Il lui avait tendu la petite boîte ensorcelée dont le ruban ne semblait que plus éclatant maintenant qu’il était en sa possession, et lui comme à chaque fois qu’il se débarrassait d’un objet ensorcelé se sentait plus léger. Le poids de la magie était toujours très lourd à porter pour celui qui n’en était ni la source ni le destinataire. Et heureux qui comme Elias sentait déjà toute l’influence de son père le quitter, pourtant, derrière cette joie qui éclatait dans un sourire non feint, se dressait un immense mur. Un mur d’inquiétudes qu’il n’osait toucher de peur de le voir avancer et prendre plus d’importance qu’il n’en avait déjà. Le Rosier se sentait déjà sur la brèche, il pouvait être aussi heureux que possible, il restait cette ombre qui planait sur lui. Sur eux. Sur elle. Il faisait de son mieux pour garder ce sourire éclatant collé sur son visage, mais il pouvait sentir sa lèvre trembler et ses yeux devenirs fous à chaque fois qu’il les posait sur la petite boîte à cadeau. Tellement préoccupait par le contenu de cette petite boîte qu’il n’avait pas remarqué sourire de sa si jolie cavalière, et il n’en n’avait pas plus remarqué son regard soucieux alors qu’elle avait croisé le regard d’une toute autre personne que lui.
Le temps de quelques secondes il ferma les yeux, il fallait désormais qu’il fasse le point sur ce qu’il devait faire, se remettre à penser comme une personne normale. S’il s’était débarrasser de ce cadeau empoisonné ce n’était pas pour être hypnotisé par le mouvement de son ruban dans les mains de la jeune femme, ce n’était pas non plus pour le fixer maladivement en se demandant s’il s’agissait réellement d’une bonne idée. Alors il avait dû se remettre d’aplomb, ranger bien sagement sa curiosité et mettre de côté le malaise qu’avait provoqué cette simple petite boite sur sa petite personne. Seulement il n’avait pas vraiment eut le temps de remettre de l’ordre dans son esprit qu’il avait senti s’insinuer entre ses doigts sa douce et chaude poigne de la demoiselle. Il avait ouvert de grands yeux, surpris, et il était soudainement redescendu sur terre. Électrisé, il avait serré un peu plus fort cette main qui les reliait et instinctivement il s’était mis à la caresser du bout du pouce, mais il n’en avait pas moins oublié cette petite boîte qu’elle serrait fermement dans son autre main.
Trop centré sur ce petit cadeau qu’il considérait encore comme une erreur de sa part, il ne se rendit pas tellement compte qu’ils avaient tous deux quittés l’effervescence de la piste de danse et le brouhaha du bal pour se retrouver au calme. Il ne résonnait dans cette pièce que la rythmique de la musique qui faisait trembler les murs du vieux château. Tous deux pouvaient aussi entendre les rires des amis retrouvés durant une soirée de liberté, ou des amoureux qui cherchaient encore à se charmer, et dans son effarement, il avait posé sur elle deux grands yeux chargés de surprise auquel elle répondit par un petit rire cristallin. « J'ai pensé que l'on serait mieux ici. J'avais un peu chaud à l'intérieur. ». Il répondit à son sourire par un regard adoucit, et il était venu remettre une mèche de ses cheveux, qui s’était échappé de sa coiffure, derrière son Oreille. “Ce n’est pas grave. C’est vrai qu’il y avait beaucoup de gens.”. Puis il avait lâché cette main, quittant la fraicheur de sa peau et la chaleur de cette, si chaste, étreinte pour gouter au vide d’un manque. « Mais c’est peut être moi qui te donne chaud comme ça. ». Un trait d’humour, un simple trait d’humour alors qu’il luttait contre lui-même, contre ce besoin malsain de baisser les yeux vers ses doigts agiles qui tiraient lentement, trop lentement sur le ruban bleu qui n’avait jamais voulu céder sous les assauts d’Elias.
Mais au lieu de tirer dessus, franchement, elle l’interrogeait du regard, et lui le cœur au bord des lèvres, le rendant muet. Se mêlait en lui cette curiosité, incontrôlable, et son attirance grandissante pour elle. Qu’aurait il donnait pour qu’elle le regarde suppliante dans d’autres circonstances ? Certainement beaucoup. Alors il se contenta d’un bref hochement de tête en guise de réponse, et lui ne quitta pas des yeux la petite boîte des yeux durant tout ce temps qu’elle mit à l’ouvrir. Ce ne fut pas très long, et pourtant cela lui sembla interminable. Son cœur battait à tout rompre, il craignait le pire sans vraiment savoir pourquoi, son père n’aurait certainement pas offert n’importe quoi à sa fiancée, et encore moins quelque chose de dangereux à celle qui était censée porter les enfants de la lignée… Mais Elias avait appris, avec le temps, à se méfier des actes de son père. De tous. Même les plus insignifiants.
Seulement la petite boîte ne contenait rien d’autre qu’un très joli bracelet, qui d’ailleurs avait dû couter très cher à ses parents, mais on ne pouvait pas dire que la famille Rosier faisait partie de ses familles sans le sous, comme ça l’était chez les Weasley. Non, bien au contraire. Et malgré la fuite massive de la famille vers d’autres territoires que celui de l’Angleterre, ils avaient gardé toute leur fortune. Après tout, quand on faisait partie des vilains de l’histoire on avait toujours des ressources cachés un peu partout, juste au cas où la situation viendrait à tourner à l’avantage de l’adversaire comme ça avait été le cas quelques années plus tôt. Et aujourd’hui, la fortune des Rosier n’était que plus resplendissante, et entretenaient les rêves de luxes de la mère d’Elias, tout comme elle permettait à son père d’offrir des bijoux hors de prix à une jeune fille. Cependant, s’il se sentait soulager de ne trouver dans cette boîte qu’un simple cadeau couteux, il se demandait tout de même comment elle prendrait ce présent. Elle se demanderait certainement le pourquoi et le comment de ce cadeau. Mais au lieu de ça un simple merci avait traversé la barrière de ses lèvres roses.
Hésitant, il avait, alors fait un pas vers elle, ne sachant pas vraiment ce qu’il devait lui dire. Ce cadeau n’était pas de lui, et rien ne lui venait à l’esprit. Rien du tout si ce n’était un nouveau mensonge, teinté de vérité. Il avait alors prit le bracelet d’une main, et sa main de l’autre. Silencieusement, et oubliant son habituel manque de de douceur, il l’avait passé autour de son poignet. Il fuyait volontairement son regard. « Tu sais, ce cadeau n’est pas vraiment de moi… ». Plus un murmure qu’une confidence, elle était la seule à pouvoir entendre ce qu’il disait, et encore, il fallait qu’elle tende l’oreille et qu’elle écoute avec une certaine attention. « On me l’a donné, en me disant qu’il fallait que je l’offre à une fille qui me plaisait vraiment. ». Le fait qu’elle lui plaisait était une vérité qu’il aurait été bien en peine d’ignorer, mais même si elle ne lui avait pas plus il n’aurait eu d’autres choix que de le lui offrir quand même. « Et je crois que tu es la fille parfaite pour ce cadeau. ». Elle l’était. Il ne pouvait en être autrement. Il avait alors relevé les yeux pour venir planter son regard dans le sien avec un sourire un peu penaud. « Désolé. ». Il se sentait un peu gêné par cet aveux, mais surtout pour ce mensonge qu’il pensait être celui de trop. Alors il avait tourné les talons lâchant sa main dans une ultime caresse.



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MessageSujet: Re: Hold you my arms promise you ♥ Wilhi   Hold you my arms promise you ♥ Wilhi EmptySam 16 Mar - 14:30

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Elias & Wilhemina


Wilhemina passait un agréable moment durant le bal en compagnie du gryffondor, certes ce n'était pas dans ses habitudes, mais que pouvait-elle y faire ? Il fallait bien que cela change de temps en temps, puis ce n'était pas comme si Elias était un jeune homme désagréable. Au contraire. Pour une première soirée en compagnie d'un jeune homme la serdaigle s'en sortait plutôt bien, d'après elle. Le stress et l'inquiétude ne la dominait pas, ce qui était un bon point. Mina qui s'inquiétait tant de ce qu'il pourrait faire avec elle, il fallait qu'elle arrête de penser à tout ce que ses frères pouvaient lui raconter afin qu'elle ne se laisse pas approcher en général. Elias semblait différent, elle en était certaine, il l'était, sinon elle aurait certainement déjà fuis et eu la possibilité de le faire surtout. C'est ainsi qu'elle se retrouvait toujours en compagnie du jeune homme. La jeune femme gardait tout de même le sourire aux lèvres, chose plus ou moins étonnante de sa part. La soirée se passant à merveille, elle n'avait pas à perdre ce ravissant pour le plus grand plaisir d'Elias certainement. La jeune femme décida donc de prendre le pas une fois qu'il lui avait offert un petit paquet, préférant qu'ils soient seuls lorsqu'elle l'ouvrirait. Ce n'était pas que, mais elle préférait que certaines personnes ne voient pas ce qu'il lui offrait. Une fois seuls, Wilhemina s'expliqua auprès de lui afin qu'il comprenne pourquoi il se retrouvait dehors tout à coup. « Ce n'est pas grave. C'est vrai qu'il y avait beaucoup de gens. » La jeune femme sourit, c'était bien cela le problème, trop de gens, qui pourraient voir cela, quelque peu dérangeant pour la Goyle. Certes, elle était bien avec le Rosier, mais elle n'avait pas encore cette habitude de ce genre de rendez-vous. « Mais c'est peut être moi qui te donne chaud comme ça. » Wilhemina ne put pas s'empêcher de rire à ce qu'il lui disait, c'était assez amusant en y repensant. Sauf qu'elle secoua la tête sans le vouloir, cela ne pouvait pas être lui qui lui faisait cet effet-là enfin elle en doutait sérieusement.

Wilhemina regardait encore la boite qui contenait un bracelet magnifique une fois qu'elle l'avait ouverte. Sans vraiment savoir ce qu'elle devait dire, la jeune femme remercia simplement Elias. Ce bracelet était juste parfait pour elle, la jeune Goyle se demandait juste comment il avait pu le trouver, à Poudlard et ses environs, c'était impossible de trouver ce genre d'objets, par conséquent, la curiosité de Mina risquait de ressortir très vite. Alors qu'elle regardait encore le bijoux, il le prit afin de le porter à son poignet et lui enfiler. La jeune fille ne lâchait pas la main du gryffondor des yeux pendant qu'il effectuait cela. « Tu sais, ce cadeau n'est pas vraiment de moi... » Sans le vouloir, elle releva ses yeux vers lui afin de comprendre ce qu'il lui disait. Mais il avait dit... Wilhemina ne comprenait plus rien pour le coup, si ce bracelet ne venait pas de lui, de qui pouvait-il bien venir ? « On me l'a donné, en me disant qu'il fallait que je l'offre à une fille qui me plaisait vraiment. » La jeune femme fit de gros yeux tout à coups sans tout comprendre. Elle réfléchissait rapidement afin de comprendre qui aurait bien pu lui donner afin que par la suite il choisisse une fille. Ses parents ? Elle réfléchit un instant à ce que ses parents pourraient faire si jamais Amadeus trouvait une jeune femme lui plaisant de cette manière. Oui c'était tout à fait possible, sauf que cela viendrait certainement plus de sa mère que de la part de Gregory, qui n'était pas du genre romantique, loin de là. Alors, que ce présent était censé être plus ou moins spécial. « Et je crois que tu es la fille parfaite pour ce cadeau. » La jeune femme baissa les yeux légèrement en estimant qu'elle ne devait certainement pas l'être. Sauf que cela elle se le garda pour elle, se doutant bien que s'il disait cela, elle ne comprenait pas comment elle pourrait être parfaite pour ce genre de choses. Sauf qu'elle releva les yeux pour voir ce qu'il en était pour lui, elle cherchait toujours à voir où il voulait en venir.

« Désolé. » Wilhemina le regardait sans trop comprendre, d'accord il s'excusait, mais il n'y avait pas de raison pour qu'il la laisse seule. Il avait certes cachée cette partie, mais ce n'était pas si grave que cela au fond. La jeune femme réfléchissait à ce qu'elle devait faire, après tout s'il voulait partir, elle n'avait pas à l'en empêcher. Sauf qu'elle n'avait pas envie de retrouver seule déjà. Mina fit son possible afin de rattraper le jeune Rosier et se retrouver à son niveau. « Ce n'est rien tu sais, je suppose qu'on a tous ce genre de problèmes avec nos familles. » La jeune fille sous-entendait que les parents des jeunes sorciers de sang-purs avaient tendance à essayer de faire en sorte que leurs enfants se retrouvent avec des élèves comme eux, afin de faire perdurer leur sang si pur comme ils le sous-entendait. « Tu sais, qu'ils veulent qu'on trouve un autre sang-pur pour continuer la lignée. » Wilhemina n'était pas vraiment en accord avec les siens sur ce point-là, elle estimait que chacun devrait pouvoir choisir avec qui il finissait en fonction de l'amour et pas de la nature du sang. Sauf qu'elle était une jeune femme et elle n'avait que très peu de chance de pouvoir choisir, surtout comme elle était déjà fiancée. « Tu comptes déjà me laisser seule ? » Un léger sourire se dessina sur les lippes de la jeune femme se voulant adorable afin qu'il ne la quitte pas à ce moment-là. Elle s'approcha de lui et déposa un baiser sur sa joue et lui chuchota quelque chose. « Merci quand même, il est magnifique, ce n'est pas si grave qu'il ne soit pas réellement de toi. »
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