Ici, l'histoire de votre personnage tout simplement. N'hésitez pas à mettre de la musique ou des images (on aime bien ça ici les images). Racontez nous les passages les plus importants dans le passé de votre petit bonhomme, qu'on puisse un peu le cerner le petit. Minimum 800 mots.

Tu le regardes au loin, tes opales bleues scrutant chaque parcelle de son être, s’imprégnant de cette image de perfection. Alexander ; ton cousin, ton mari, ton amant, ton bourreau. L’être pour qui tu serais prête à tous les sacrifices, celui qui rythme tes jours mais aussi tes nuits. Il ne fait pas attention à toi, t’ignores presque alors qu’il sait pertinemment que ton regard le suit. Tu l’aimes sûrement un peu trop mais tu n’y peux rien. Aussi loin que tu ne t’en souviennes, ton cœur n’eut pour résident que cet être à la chevelure doré. « Syracuse » tu détournes ton regard et le pose sur ta vis-à-vis, elle te parle mais tu n’entends rien, à vrai dire tu te fous de ce qu’elle raconte. « On se voit plus tard » Sans attendre une quelconque réponse tu te lèves et files vers le parc ; autrui t’exaspère, autrui n’est rien. C’est ce que l’on apprend très jeune chez les Carrow, cette vielle famille de sang pur. On y apprend dès le plus jeune âge à n’éprouver aucune émotion et si on a le malheur d’en éprouver à les annihiler dès que possible. Pourtant Syracuse en éprouva, elle vouait à son cousin des sentiments si puissants qu’elle crût mourir de joie lorsqu’elle apprit son mariage avec celui-ci. Elle n’était qu’un bébé lorsqu’elle arriva au Manoir Carrow à la suite de l’arrestation de ses parents, elle y était arrivée avec son frère aîné et a dès lors fait partie intégrante de la famille et ce, au détriment de son cousin. Syracuse y grandit et forgea le caractère insupportable que l’on lui reproche tant. Petite dernière, fille parmi les héritiers mâles, ce serait mentir de dire que Syracuse ne fut pas une enfant gâtée sans doute un peu trop d’ailleurs. Elle était ce genre de petite fille que l’on se plait à haïr, ce stéréotype d’une arrogance extrême. Capricieuse, garce, manipulatrice tous ces qualificatifs qui certes lui collaient à la peau mais qui ne résumaient en aucun cas la personnalité à multiples facettes de Miss Carrow. Elle était tellement plus qu’une héritière, plus qu’une poupée qui du haut de son trône s’évertuait à terroriser son royaume. Syracuse était malgré son caractère indomptable une jeune femme fragile qui n’avait pour ambition que de plaire à l’homme qu’elle aimait d’un amour pur et sincère. Vous savez, ce genre d’amour qui vous pousse à toutes les excentricités, pour qui vous serez prêt à sacrifier sur le bûcher tout être qui oserait poser les yeux sur l’objet de vos désirs.

Un courant d’air vient entremêler des mèches couleur chocolat. Il fait un peu frais et le soleil se couche à l’horizon colorant le parc d’ambre. Voilà six ans déjà que tes pas frôlent les sols de cette illustre bâtisse. Poudlard représente pour toi un immense terrain de jeu, une aire où tes machinations et complots trouvent leurs apogées. Un lieu qui te permet d’être proche d’Alexander, de poser tes yeux sur ce corps qui désormais t’appartient. Cependant à Poudlard ton monde ne tourne pas qu’autour d’Alexander et lorsque celui-ci n’est pas là, tu dévoiles à tous la part d’ombre qui nourrit ton âme vicieuse. Tu n’as pas de véritables amis et rares sont ceux que tu estimes vraiment. Tu ne fais que très peu confiance en ton entourage et ne confies à quiconque les sombres pensées qui noircissent ton esprit. Cependant tu sais qu’autrui peut se révéler utile et tu te plais à tirer sur les fils invisibles de tes chères marionnettes. Tu as ce désir inépuisable de puissance et de contrôle ; un bon tyran sait se faire craindre. On redoute tes sautes d’humeur et lorsque tes foudres trouvent une cible ; le Royaume-Uni tout entier ne saurait être suffisant pour la protéger de ton ire.  UNDERCONSTRUCTION