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 And anyway you choose me, we won't belong. ♦ Orphée&Lucian

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MessageSujet: And anyway you choose me, we won't belong. ♦ Orphée&Lucian   And anyway you choose me, we won't belong. ♦ Orphée&Lucian EmptyMer 29 Mai - 19:21

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Buvant une nouvelle gorgée de sa boisson, Lucian attendait patiemment. Une boule de stress avait pris vie en lui depuis qu’il avait passé les portes du bar, et elle ne cessait de grossir au fil des minutes. Il redoutait le moment où Orphée arriverait. Dans le message qu’il lui avait fait parvenir, il ne s’était pas attardé sur la raison de ce rendez-vous, il lui avait juste demandé de venir. Il espérait qu’elle viendrait malgré tout, parce qu’il ne se voyait pas lui courir après dans le château pour lui annoncer cette foutue nouvelle. De plus, leur dernière entrevue s’était plutôt mal terminée, et il ne savait comment se comporter avec la jeune femme. Ils s’étaient tous deux évités ces dernières semaines, juste après avoir couché ensemble, chose que Lucian n’aurait jamais dû faire. Il le savait très bien. Mais c’était toujours plus fort que lui, il se fichait des conséquences sur le coup. Seulement, il savait pertinemment que si Orion apprenait qu’il avait couché avec sa sœur, il ne donnait pas cher de sa peau. Situation identique pour Abel, vu qu’il avait couché aussi avec Salamandra. Lucian n’était pas le genre d’homme à refuser quelque chose qui lui faisait envie, sa raison le tiraillait un moment, puis il finissait par abdiquer, toujours. Il était un Zabini, de quoi aurait-il pu se priver ? Surtout pas de la gente féminine. Rien ne pouvait lui être refusé, il voyait les choses ainsi. Et puis, il aimait les défis, si la fille convoitée était inaccessible à la base, c’était encore plus jubilant de jouer pour l’attraper dans ses filets.
Et Orphée avait logiquement été inaccessible pour lui. Petite sœur d’Orion dont il était l’ami, il n’aurait jamais dû bafouer les règles, connaissant pertinemment le côté très protecteur du Serpentard. Mais sur le coup, Lucian n’avait pas réfléchi, et avait laissé ses envies prendre le dessus, après tout il était un homme. Et il n’y avait aucune raison qu’Orion soit un jour au courant de cette histoire.

Lâchant un soupir, il parcourut la salle des yeux, tentant de voir une chevelure blonde qu’il connaissait bien. Il espérait qu’elle n’allait pas lui poser un lapin. Ce qui pourrait être fort plausible vue l’ampleur de leur dernière dispute. Il n’avait pas supporté son silence comme réponse à ses questions. Depuis des années déjà il se doutait qu’Orphée n’allait pas bien, mais lorsqu’il avait vu ses cicatrices, il n’avait pas pu s’empêcher de lui demander d’où provenaient ces balafres. Mais la jeune femme s’était terrée dans un silence profond, et le serpentard avait laissé la colère prendre possession de lui. Comment avait-elle pu ne rien lui dire ? Ce n’est pas comme s’ils ne se connaissaient pas ! Il n’avait pas compris pourquoi elle était restée muette face à ses questions, et en un certain sens ça l’avait blessé. Bien qu’il ne l’avouerait jamais, c’était plus que certain. Et aujourd’hui, il se retrouvait fiancé à elle. Son père avait cru bon de lui annoncer la nouvelle dans une lettre, tout en lui demandant de mettre Orphée au courant. Comme si c’était la chose la plus facile à annoncer. Lucian ne savait jamais comment s’y prendre pour aborder les sujets épineux, et il ne se voyait pas tellement accueillir la blondinette avec un grand sourire en lui disant « Bonjour, comment vas-tu ? Nous sommes fiancés ! ». Il avait tenté de mettre en scène toutes sortes de dialogues possibles d’être réalisés, mais rien ne semblait convenir à cette situation.

Il finit par boire une nouvelle gorgée de son whisky pur feu, et soudainement il la vit ouvrir la porte du bar. Sa nervosité grimpa derechef, mais il se reprit bien vite, laissant son visage paraître le plus stoïque possible. Elle avait ce visage de poupée de porcelaine qu’on craignait de briser à tout instant, et Lucian n’avait pas pu accepter et supporter de voir ces cicatrices sur son corps si frêle. Logiquement, il n’aurait pas été du genre à s’inquiéter pour qui que ce soit, à vrai dire, il n’aurait même pas cherché à comprendre si ça avait été une autre. Mais il avait vu Orphée grandir et il ne pouvait jouer les indifférents à son égard. La jeune femme s’approcha de la table où il se trouvait, et le serpentard l’intima à s’assoir en lui montrant la chaise en face de lui à l’aide de sa main. Il ne savait quoi dire, devait-il s’excuser pour sa colère de la dernière fois ? Devait-il tout simplement lui balancer leurs fiançailles en pleine tête ? Rencontrant le regard vert pomme de la blondinette, Lucian finit par poser ses deux coudes sur la table et posa sa tête sur ses poings serrés. Il n’avait pas à tourner autour du pot, il fallait qu’il lui dise maintenant au lieu de tergiverser durant des lustres.

« Je ne vais pas y aller par quatre chemins, commença-t-il d’une voix posée. J’ai reçu une lettre de mon père la semaine dernière … visiblement les Dolohov et les Zabini ont eu besoin d’une union. Nous sommes donc fiancés ma belle. »

Sur ces dernières paroles, il leva son verre d’un geste théâtrale, et but d’une traite le fond de sa boisson.
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MessageSujet: Re: And anyway you choose me, we won't belong. ♦ Orphée&Lucian   And anyway you choose me, we won't belong. ♦ Orphée&Lucian EmptyLun 3 Juin - 19:13

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    Nous connaissons tous ces longues saisons d’automne, où le soleil disparait sous des couches de nuages de plus en plus épais ne laissant que quelques rayons traverser à de rares occasions. En soi cette saison ne déplaisait pas à Orphée qui n’avait jamais apprécié plus que cela le soleil. Indépendamment de sa volonté c’était en réalité plus le soleil qui s’amusait à bruler sa peau qu’autre chose. Néanmoins on devait bien se l’avouer, la jolie blonde s’ennuyait ferme, le château encore plus morose qu’à son habitude. Elle ne trouvait déjà que très rarement des distractions en son sein mais aujourd’hui plus encore. Elle pouvait néanmoins constater avec une certaine satisfaction que ses camarades piaillaient moins qu’à leur habitude et qu’au contraire ils semblaient gagnés par la morosité qui allait de pair avec le temps qui se faisait de plus en plus maussade. Pensant que sa journée serait d’une banalité affligeante elle ne s’attendait pas à recevoir un mot de Lucian pour lui demander de le rejoindre Aux Trois Balais. Qu’elle mouche avait donc piqué le serpentard ? Pourquoi souhait-il la revoir alors qu’ils n’avaient cessés de s’éviter ces dernières semaines ? Orphée ne comprenait pas les motivations qui pouvaient pousser Lucian pour qu’il se décide à lui demander de partager un verre avec lui. Rien ne collait et Orphée ne trouvait pas de réponse plausible à ce retournement de situation. Ils avaient fait l’erreur de coucher ensemble, Orphée s’étant abandonnée à lui durant un moment de faiblesse. Elle n’avait pas réussi à résister non seulement au charme du serpentard mais également ce besoin de renouer avec le passé, de se revoir lui tenant la main des années auparavant, pensant que Lucian serait son « amoureux » pour la vie. A cette époque tout était beaucoup simple de son esprit, il n’y avait que ses envies et rien d’autre. Aucun obstacle ne se dressait face à elle, ses désirs étaient toujours comblés jamais quelque chose ne lui était refusé. Tout allait de soi, rien ne pouvait empêcher son bonheur, troubler ses journées ou réduire ses sourires. Mais ce temps était révolu depuis longtemps, son cœur avait cessé de la contrôler bien qu’il ait fallu pour cela qu’elle coupe avec toutes ses attaches. Lucian y compris. A l’époque ça avait été dur pour la fillette de tourner le dos à toutes les personnes à qui elle tenait mais elle avait compris que c’était là la seule solution pour se protéger du monde. Ne laisser personne s’emparer de son cœur, ne jamais laisser personne l’à soumettre. Lorsque l’on bloque son cœur, ses sentiments aux autres il est plus facile de ne pas être blessée, de ne pas être déçue. D’une certaine manière elle s’était toujours destinée suivre son frère, à toujours suivre celui qui ne la blesserait pas, le seul qui avait pu lui offrir un amour inconditionnel sans que jamais elle n’en doute et ne jamais laisser quelqu’un entraver ce désir. Mais tout le monde a ses faiblesses Orphée y compris. Parfois l’appel de la nostalgie est trop fort, plus encore lorsqu’il se présente sous les traits d’un jeune homme séduisant à qui vous avez un jour autant tenu. Ce jour-là l’avait confortée dans l’idée que céder à ses envies, aux souvenirs du passé n’était pas la solution. Elle l’avait compris dès que Lucian l’avait questionnée à propos de ses cicatrices, qu’elle avait senti sa colère contre elle. Elle ne s’était sentie que très rarement aussi désarmée face à quelqu’un, aussi honteuse. Non pas de lui avoir caché sa propre souffrance, elle n’appartenait qu’à elle, mais honteuse qu’il puisse savoir. Honteuse qu’il découvre un jour qu’elle avait été faible, qu’elle s’était brisée physiquement et mentalement, qu’elle ne s’était jamais redressée pour dire stop. Honteuse que son père ne soit pas capable de l’aimer comme devrait le faire un père.

    Elle hésitait à rejoindre le jeune homme ne savant pas de quoi il souhaitait parler. Une part d’elle était toujours effrayée face à l’idée qu’il puisse lui reparler du passé même si elle était maintenant mentalement préparée elle ne voulait pas revivre un accès de colère de la part de Lucian. Leur dernière entrevue s’était mal terminée Orphée ayant également fini par sortir de ses gonds, ne voyant pas d’autre manière pour se faufiler entre les questions du serpentard. C’était aussi cette raison qui l’a faisait douter sur les intentions de Lucian, elle savait qu’il n’était pas stupide et qu’il ne souhaitait surement pas aller voire un verre dans un lieu public avec elle pour relancer la conversation. Orphée espérait d’ailleurs que cette histoire ne parvienne jamais aux oreilles d’Orion, elle savait Lucian ami avec son frère tout comme elle connaissait le côté surprotecteur de son aîné envers elle. Il n’accepterait surement pas cette « trahison » de la part de son ami et lors de ses colères il valait mieux se tenir au plus loin et surtout ne pas en être la cible. Ce fut finalement la curiosité qui poussa la belle à se rendre Aux Trois Balais, taraudée par ce que Lucian avait à lui dire. A peine rentrée dans le bar elle repéra le serpentard attablé seul à une table avec ce qui ressemblait à un verre de whisky pur feu et sans s’arrêter dans sa lancée atteignit la table de celui-ci. Il lui intima avec un geste de la main de s’assoir ce que fit la blonde. Si son visage n’indiquait aucunes des émotions qui la traversait à ce moment même. Ce masque froid qu’elle s’était forcée d’aborder durant des années était maintenant gravée en elle. Orphée posa implacablement ses yeux dans ceux de Lucian attendant patiemment qu’il lui explique la raison de leur présence ici.

    « Je ne vais pas y aller par quatre chemins. J’ai reçu une lettre de mon père la semaine dernière … visiblement les Dolohov et les Zabini ont eu besoin d’une union. Nous sommes donc fiancés ma belle. » Les mots claquèrent comme un fouet dans l’esprit de la blonde qui ne s’attendait pas à une telle déclaration de la part de Lucian. Ainsi donc ils allaient se marier, vivre ensemble, avoir peut-être même des enfants. Etait-ce là encore une tentative de son père de lui montrer le bonheur qu’elle aurait pu avoir ? Voir se réaliser sous ses yeux ses rêves d’enfants sans pouvoir y gouter pleinement ? N’était-il donc même pas capable de lui annoncer cette nouvelle par lui-même, fallait-il encore qu’il passe par le biais de Lucian ? La verte et argent bouillonnait intérieurement, elle rêvait de tout détruire autour d’elle, de trouver quelqu’un pour passer sa colère trop longtemps refoulée mais elle se contenait dans cette attitude figée qui était sienne. « Et bien au moins l’un de nous deux a été mis au courant » finit-elle par lâcher ne sachant quelle réaction adopter face à Lucian. Certaines personnes auraient été heureuses de voir que celui –ou celle- qui allait partager leur vie était quelqu’un qu’ils avaient connus des années auparavant à qui ils avaient été attachés. Pas elle. Cette idée lui faisait peur, elle qui s’était toujours vue mariée à un inconnu, quelqu’un pour qui elle n’aurait rien d’autre que des ressentiments, du mépris. L’idée de vivre avec quelqu’un pour qui il avait été si dur de couper les ponts fit trembler ses mains frêles sans même sans même qu’elle ne s’en aperçoive. « Sais-tu si ils ont déjà prévus une date ? » enchaina-t-elle essayant de garder le ton de sa voix neutre, mais malgré ses efforts celle-ci trembla légèrement. Elle claqua ensuite des doigts pour attirer l’attention d’une serveuse et commander à son tour un whisky pur feu. Loin d’elle d’avoir ce genre de boissons comme consommation habituelle elle qui ne supportait pas de ne pas être maitre de ses actes, mais elle estimait en ce jour pouvoir faire une dérogation à ses propres règles. Par la même occasion elle commanda un deuxième verre à Lucian sans même lui demander son avis. Il en allait ainsi avec Orphée, elle considérait souvent ses propres désirs comme étant imputables à ses compagnons, sans même que cela ne parte d’une mauvaise intention. « Qui aurait cru qu’un jour nous serions fiancés ? Dire que des années auparavant rien ne m’aurait rendue plus heureuse. » Lâcha-t-elle presque dans un murmure.
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MessageSujet: Re: And anyway you choose me, we won't belong. ♦ Orphée&Lucian   And anyway you choose me, we won't belong. ♦ Orphée&Lucian EmptyDim 9 Juin - 19:59

Lucian n’arrivait toujours pas à avaler la nouvelle de ses fiançailles. C’était si abrupt, si inattendu. Il avait pensé que ses parents ne lui chercheraient pas de nouvelle fiancée depuis qu’Ange n’était plus celle qui lui était destinée. Ils avaient été tellement déçus que la famille Halley et Zabini ne soient pas unies par les liens du mariage, que la question du futur de Lucian avait été mis entre parenthèse durant quelques temps. Il faut dire que s’il s’était retrouvé sans fiancée, c’était bel et bien de sa faute. Et parfois il le regrettait, parce que la blondinette était celle avec qui il s’était toujours vu finir sa vie. Leur union avait été préméditée dès leur plus jeune âge et il avait grandi avec la certitude d’avoir Ange comme épouse. Mais il avait été égoïste, et s’était comporté comme un parfait idiot avec elle, et tout avait été brisé, se retrouvant donc sans perspective d’avenir du jour au lendemain. Lorsqu’il avait appris que la Serdaigle avait été fiancée avec Rohan Lestrange, Lucian n’avait pas réussi à digérer l’information. La belle-mère d’Ange n’avait pas perdu de temps pour trouver un autre fiancé à sa belle-fille, et il la détestait encore plus pour ça. Elle qui avait eu toujours l’air de l’apprécier, le vert et argent s’était pris une belle baffe. Et il s’était retrouvé seul, sans Ange, sans fiancée, seul comme un con.
Reposant son verre sur la table, il fixa la jeune femme face à lui. Orphée restait stoïque, comme si cette nouvelle ne lui faisait ni chaud ni froid. Mais Lucian s’y connaissait pour masquer ses émotions, et se doutait que la verte et argent usait de cette capacité en cet instant même. Il ne savait pas à quoi s’attendre par rapport à la réaction de la jeune femme. Allait-elle péter les plombs ? Allait-elle s’acharner sur lui ? Le serpentard ne savait jamais ce qu’il pouvait se tramer dans la tête d’Orphée, elle était si mystérieuse, et elle faisait toujours tout pour cacher la moindre émotion. Elle n’était plus la gamine qui lui courait après lorsqu’ils étaient enfants. Elle n’était plus la petite blondinette pleine de vie qui souriait tout le temps. Non, quelque chose s’était brisée chez elle, et Lucian n’avait jamais su le pourquoi du comment.

« Et bien au moins l’un de nous deux a été mis au courant. »

Lucian n’était pas étonné que son père lui ai confié la charge de mettre Orphée au courant. Malgré tout, il n’était plus un enfant, il aurait aimé que tous se concertent avant pour voir si les deux protagonistes étaient d’accords. Mais tout le monde s’en contrefichait de leurs états d’âmes, qu’ils soient pour ou contre, ce n’était pas un problème, ils obéissaient point à la ligne. Et Lucian détestait ça. Il détestait que ses parents choisissent pour lui, qu’ils décident qui il épouserait, qu’ils décident quel métier il pratiquerait, qu’ils décident dans quoi il devait exceller, qu’ils décident ses choix, ses opinions. Il était loin d’être libre, il était un Zabini, mais il était contraint, sans cesse. Sa vie ne lui appartenait pas, elle appartenait à ses deux personnes qui un jour avaient bien voulu de lui et qui avait décidé de lui offrir leur amour, leur maison. Et Lucian se sentait redevable. Tout ce qu’il entreprenait d’important c’était toujours pour ses parents adoptifs, parce que sans eux, peut-être qu’il n’aurait jamais trouvé de famille. Il avait une dette envers eux, et cette dette resterait à vie, il le savait. Alors il épouserait Orphée, même s’il n’en avait pas envie, même s’il en aimait une autre, il ferait ce que ses parents lui dicteront.
Malgré tout, le serpentard savait qu’il n’était pas à plaindre, loin de là. Ses parents auraient pu choisir une fiancée tout autre, une fille sans esprit, ignare, détestable. Bien qu’il ait l’impression de ne plus réellement connaître la blondinette face à lui, il était chanceux. Orphée était une belle jeune femme, personne ne pouvait le nier. Elle était d’une beauté indéniable, elle connaissait tout de ce monde mondain dans lequel il vivait, elle était loin d’être stupide et il la savait forte.

« Sais-tu si ils ont déjà prévus une date ? »

La question ramena Lucian au moment présent. Il n’en avait pas la moindre idée, et à dire vrai, il n’était pas pressé de connaître la date. Secouant fugacement la tête de façon négative, il toisa Orphée qui commanda deux whisky pur feu. Il est vrai qu’il avait bien besoin d’alcool en cet instant. Son premier verre s’était très vite fini, et un autre ne serait pas de refus. Lucian avait vite compris que l’alcool pouvait l’aider dans des moments tels que celui-ci, ces moments où il devait prendre des décisions, ou avaler une nouvelle difficile, il pouvait ainsi se vider l’esprit et ne plus se tracasser sans cesse.

« Qui aurait cru qu’un jour nous serions fiancés ? Dire que des années auparavant rien ne m’aurait rendue plus heureuse. »

Lucian se souvenait encore d’Orphée étant enfant. Cette gamine qui ne cessait de lui courir après, semblant très amoureuse. Le garçon qu’il était à l’époque s’en était beaucoup amusé, mais sans méchanceté aucune. Ils avaient été très proches durant une période, jouant ensemble, se connaissant alors sur les doigts de la main. Et puis du jour au lendemain, la petite Orphée avait grandi, et l’avait repoussé de sa vie. Lucian avait tout d’abord cherché à comprendre, toujours attaché à la blondinette, puis il avait vite désenchanté quand il s’était rendu compte qu’elle ne reviendrait pas. Et ils étaient devenus de simple connaissance aux yeux de l’un et de l’autre. Lorsqu’il avait vu Orphée pour la première fois à Poudlard, le serpentard avait tenté de reconstruire ce qu’ils avaient perdu, mais en vain. Depuis il n’avait plus cherché à lui parler, à croiser son chemin, jusqu’au jour où ils s’étaient retrouvés dans la salle commune, et tout avait dérapé. Lucian avait réussi à la séduire, et ils avaient franchi la limite. Le jeune homme savait qu’il n’aurait jamais dû par rapport à Orion, mais ça avait été plus fort que lui. Lorsque ses désirs prenaient le dessus, il laissait sa raison s’éteindre, et se laissait aller à ses pulsions. Parfois il le regrettait, mais il n’y avait pas de raison qu’Orion l’apprenne. Du moins, c’était ce qu’il s’évertuait à croire.
La serveuse arriva soudainement avec leurs deux verres de whisky pu feu. Lucian attrapa son verre, et lâcha ;

« Eh bien, je pense que nous devrions fêter ça ! »

Sur ce, il leva son verra tout en fixant la jeune femme, et but une gorgée de sa boisson. Lucian ne savait comment se comporter, à vrai dire, il n’arrivait toujours pas à assimiler la nouvelle. Et puis, il était toujours refroidi par rapport à leur dernière dispute. Leur futur mariage n’arrangerait pas les choses en un claquement de doigts. Reposant son verre sur la table, il toisa la blondinette un fugace instant, silencieusement. Ses traits restaient stoïques, et il ne parvenait pas à savoir quel était le ressenti de la jeune femme. S’affalent sur sa chaise, il finit par briser le silence ;

« Alors, heureuse de réaliser ton rêve de petite fille ? demanda-t-il d’un ton empreint d’ironie. Si nous avions su plus tôt que nous étions fiancés, peut-être que tu aurais répondu à mes questions de l’autre fois. Après tout, ne dit-on pas que la confiance est la base d’un couple ? »
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