Ici, l'histoire de votre personnage tout simplement. N'hésitez pas à mettre de la musique ou des images (on aime bien ça ici les images). Racontez nous les passages les plus importants dans le passé de votre petit bonhomme, qu'on puisse un peu le cerner le petit. Minimum 800 mots.

Sujet : Pour préparer les prochains cours de divination portant sur le futur, veuillez conter votre histoire complète en un minimum de vingt-cinq-lignes. Ceci dans le but d’étudier le rôle déterminant que joue le passé dans l’étude du futur.

Je suis né à Dublin un certain 25 main 2006 ou j’y ai passé toute mon enfance. J’ai grandi dans une jolie maison dans un quartier résidentiel assez coté. J’ai toujours été entouré d’amour et ce, dès mes premières secondes sur cette Terre. Mes parents sont tous les deux moldus et je n’ai pas honte d’affirmer haut et fort mes origines. Oui, je suis né-moldu, et alors ? Il n’y a pas de honte à cela. Et d’ailleurs, je vais faire une petite parenthèse là-dessus, j’espère que je ne serai pas trop hors sujet. Je ne supporte pas les pros sang-purs, je suis totalement et irrévocablement contre les sorciers qui prônent la pureté du sang. Mon opinion est très certainement liée à mes origines, c’est pourquoi j’en parle ici même. Qui sont-ils pour ranger dans des cases les sorciers ? Qui sont-ils pour traiter les nés-moldus avec dédain et presque dégoût. Je suis comme eux, j’ai droit aux mêmes droit qu’eux, je ne suis pas moins intelligent qu’eux. Et s’il le faut, je mourrai pour faire valoir ces idéaux. Mes parents m’ont toujours appris à être droit, garder la même attitude et ne pas être lâche, j’essaie de leur faire honneur. J’en profite ainsi pour en revenir à mes parents, les valeurs qu’ils m’ont inculquées et leur éducation que je ne prétendrais pas parfaite.

Je suis donc né en plein mois de mai, saison du printemps et synonyme de miracle pour mes parents. Les médecins moldus leur avaient toujours soutenus qu’ils n’auraient pas d’enfants, que ma mère était stérile. Et pourtant, je suis arrivé, un beau jour, comblant de joie mes parents qui s’étaient fait à l’idée de ne pas avoir d’enfants. Je fus dorloté, choyé comme un roi. Mes parents ont toujours tout fait pour moi, ont tout fait pour que je sois heureux et que j’ai tout l’amour possible. On déménagea donc, alors que j’avais quatre ans, dans cette fameuse maison, assez coquette et spacieuse. Je vécus une enfance très simple, manquant cruellement de péripéties. J’allais à l’école primaire, tout ce qui a de plus basique pour des moldus. Mes parents sympathisèrent très rapidement avec les voisins et nous fument très bien intégrés au petit groupe que formaient les voisins. Je passais donc le plus clair de mon temps avec un garçon et une fille, enfants de voisins. Sydney et Clyde. Nous étions toujours ensemble, à faire les quatre cent coups, à jouer, à parler, à refaire le monde avec nos idées d’enfants. J’étais donc très heureux comme ça et je n’aurais pour rien au monde que ma vie ne change d’un poil. Pourtant, alors que j’avais huit ans, ma vie prit une autre tournure.

C’était en janvier, je m’en rappelle comme si c’était hier. Mes parents m’avaient pris à part et rien que le fait de se réunir aussi solennellement ne m’avait pas plu. Et tous les deux m’avaient alors annoncé que j’allais avoir une petite sœur. Je me souviens être entré dans une rage folle, étant persuadé que j’allais rester seul avec mes parents. Je ne voulais pas de sœur. Je m’étais levé, avait fait quelques pas et fit exploser une fenêtre sans la toucher. Je l’avais juste pensé et la fenêtre avait éclaté en mille morceaux. Mais on ne se douta jamais que c’était moi qui avais pu provoquer cet accident. Je ne leur parlai jamais de mes doutes et me persuadai que j’étais fou, que c’était impossible et que la vitre avait cassé car elle était trop vieille. Au moins, cela eut pour effet de calmer le jeu et on oublia pour quelques jours ma rage.

Pourtant, ma petite sœur arriva avant mon dixième anniversaire. Oh, je la détestais au début, j’étais jaloux comme pas permis. Rien ne pouvait me faire changer d’avis. Mes parents n’appartenaient qu’à moi. Ce qui était cruellement égoïste, mais je n’avais que neuf ans et on m’avait martelé dans la tête qu’il ne fallait pas que je me fasse d’illusion et que de toute façon, je serai fils unique, que je n’aurai jamais de frère et sœur. Tu parles ! Les médecins moldus devraient sacrément vérifier leur matériel. Toujours est-il que mes parents l’appelèrent Swann et j’eus l’impression qu’on m’oublia complètement. Encore une chance, Clyde et Sydney étaient toujours là pour moi, pour me réconforter. Nous n’étions peut-être que des enfants mais nous savions quand l’un des notre n’allait pas bien et nous le réconfortions comme nous pouvions.

Durant ma douzième année, mes parents et moi eûmes enfin une longue discussion que nous avions jusqu’alors évitée. Nous abordâmes la niassance de ma sœur, de ma jalousie, de mon mal-être depuis que Swann était arrivée, etc. Cela mit les choses à plat qui nous permettrait de repartir sur de bonnes bases. C’était fou comme une discussion peut régler bien des choses. Mais revenons à nos moutons.

Je reçus la lettre qui finit de changer toute ma vie à quatorze ans. On me conviait à Poudlard, internat de magie. Nous étions plus de sceptiques mais j’avouais enfin à mes parents mes doutes quant à l’épisode de la vitre. Ceux-ci se laissèrent convaincre. Je partirai donc à l’inconnu et j’étais complètement angoissé. Et pourtant, je ne me dégonflai pas et je montai dans le Poudlard Express avec une tristesse assez conséquente. Je n’allais plus voir mes parents, ni Clyde, ni Sydney. Ca allait être horrible. Et je n’allais pas voir ma sœur grandir. Sœur que j’appréciais de plus en plus.

Dans le train, je me mis à la recherche d’un compartiment vide, que je trouvais d'ailleurs très rapidement. Cependant, quelques minutes plus tard, un petit groupe d'adolescent m'expulsa du compartiment et, par peur de me retrouver avec des ennemis dès le premier jour de ma scolarité, je ne dis trop rien et repartis à la chasse au compartiment. C’est alors que je vis, avec le plus grand des étonnements, Clyde et Sydney, rigolant à qui mieux mieux. Je fis coulisser la porte et je ne pus prononcer un mot tellement j’étais scotché. Eux aussi d’ailleurs car nous eûmes tous les trois un temps d’arrêt. Mais dès que celui-ci fut passé et que je me fus installé, ce fut la foire totale. Nus allions passer les sept prochaines années de notre vie, ensemble et nous étions juste surexcités à cette idée.

Vint ensuite le trajet dans les barques. Je rencontrais alors une fille de mon âge, qui faisait, il me semblait, partie du groupe qui m'avait viré du compartiment. Pourtant, le courant passa très rapidement. La Cérémonie de la Répartition reste aussi un de mes souvenirs les plus marquants. Malheureusement, je fus séparé de Clyde et Syndey et me retrouvais à Serdaigle, tandis qu’eux étaient à Gryffondor. Qu’est ce que je n’aurais pas donné ce jour là pour les rejoindre. J’aurais pu supplier le Choixpeau devant tout le monde tellement j’étais désespéré. Et pourtant, je m’y fis petit à petit pour finalement me dire que le Choixpeau avait fait le bon choix. J’étais bien à Serdaigle. Et je restais très proche de Sydney et Clyde tout de même. Et en plus, la jeune fille que j'avais rencontré dans la barque, Wilhelmina, devint très rapidement ma meilleure amie et nous étions inséparables.

Cependant, Poudlard se révéla être bien pire que ce que je ne pensais. J’étais à dix mille lieux de m’imaginer, en recevant cette lettre, que j’allais me retrouver au centre des conflit vu mon statut de sang. Je ne m’attendais pas à être rabaissé autant, à avoir à subir des menaces. Pire encore, à vivre tous les jours dans l’insécurité, la peur de se dire qu’on peut disparaître, comme l’élève de Poudlard que je ne connaissais pas. Des morts étaient à déplorer aussi. Et je refuse de laisser les antis né-moldu prendre ainsi possession du pouvoir. Et je vis dans la peur –cachée évidemment - qu’il m’arrive, ou qu’il arrive à mes amis quelque chose. Je ne suis pas à l’abri. Personne n’est à l’abri. Et ce futur qu’il me reste à écrire m’angoisse.