HRIen depuis le : 06/03/2013 Parchemins écrits : 187 Statut : A LOVER? MAYBE. SOMETHING TENDER, ANYWAY. BUT TENDER LIKE A BRUISE; benjen lestrange.
Sujet: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 17:19
galadriel paciane georgia weasley
(imagine dragons)▽ i raise my flag don my clothes it’s a revolution i suppose.
carte d'identité
→ Nom : Son nom est Weasley, tendre patronyme qui figure désormais fièrement dans l'histoire de la magie, belle illusion de pouvoir bâtir une vie meilleure sur les cendres d'une société profondément raciste. Néanmoins, elle le clame, haut et fort car, après tout, Weasley n'inspire plus que force et prestige. Weasley, ces lettres qui se fondent sur la langue, et écorchent le palais des autres ; ces lettres qui se fondent et se glissent, puissantes, fortes, héroïques. Ces lèvres qui s'entrouvrent et délivrent ce patronyme bien trop connu. Oui, Weasley, comme cette famille de rouquins, montrés du doigt pendant des années mais qui ont ardemment participé à la Victoire. Weasley, ces gamins qui ont prêté main forte au célébrissime Harry Potter, qui ont fait honneur au blason de Gryffondor, n'en démordant pas, se battant jusqu'au bout. Weasley, ces héros. C'est un nom qu'on souffle avec admiration pour certains ; un nom qui meurtrit la peau dans un frisson de haine lorsque ce sont les rejetons des Mangemorts qui le crachent, furieusement, amèrement. Et elle les regarde, ces enfants honnis, leur sourit avec arrogance, une lueur de défi dans les yeux. Elle est une Weasley, fille de héros, fille de vainqueurs, et elle le scande haut et fort, le hurle sur tous les toits, le rugit avec force. Et pourtant, Weasley, un nom lourd à porter ; bien trop lourd pour ses frêles épaules de gamine. Weasley, ce n'est pas qu'un nom, c'est toute une histoire, un peu tragique, un peu abracadabrante. C'est un goût de déjà-vu, un goût d'espoir bafoué. Toute une histoire dont elle voudrait parfois se détacher, finalement ; une histoire qu'elle voudrait oublier. Mais on ne peut se détacher de son nom ; les racines de son arbre généalogique se sont déjà enfoncées trop profondément dans sa chair. Prénom(s) : Les lèvres s'entrouvrent et délivrent une sublime mélodie aux oreilles, une étrange harmonie insoupçonnée. Une seconde de douceur, derrière les rires intempestifs et les plaisanteries qui fusent à tout bout de champ. Galadriel – prononcé Galahadriel, attention –, variante fantasque du nom de Galaad – nom que ses parents s'apprêtaient à lui donner, certains qu'il s'agissait d'un garçon –, légendaire chevalier de la Table Ronde, unique mortel qui a jamais caressé du regard le Saint Graal. Il fut le bon chevalier, celui qui était destiné à accomplir la quête ultime des légendes arthuriennes, à l'instar de Galadriel qui met un point d'honneur à mettre un terme à ce conflit idiot qui n'a de cesse de semer la zizanie sur l'Angleterre. Élus par des puissances trop grandes pour qu'ils puissent s'y opposer ; leur fardeau respectif leur fait ployer le dos sous le poids, mais il n'en laissent rien paraître. Ils assument. Galaad, aussi, signifie « faucon d'été » en gallois ; aussi, fait-elle parfois remarquer qu'il aurait été plus approprié d'appeler son frère ainsi, digne Serdaigle qu'il est. Suit ensuite, de ses douces sonorités, délicieuses à l'oreille comme lorsqu'elles roulent sur la langue, le prénom de Paciane, de pacis, « paix » en latin. Sans doute l'espoir futile de deux jeunes gens qui n'ont que trop bien connu la guerre, qui l'ont côtoyée de trop près, qui n'aspirent plus qu'à la prospérité. Qui ne désirent que la prospérité pour l'avenir de leurs enfants. Mais elle, elle n'aime pas ça, la prospérité, c'est trop calme, trop ennuyeux. Elle, elle veut du risque, du danger, elle veut la mort qui vienne l'effleurer avant qu'elle ne puisse s'échapper de son étreinte. Au fond, elle n'a de pacifique que le nom ; à défaut, elle veut juste se battre, avec la force de ses poings, une épée ou sa baguette, qu'importe. Enfin, comme l'apothéose de noms lourds en signification, elle porte le doux nom de Georgia, le brandit en étendard. Tous le murmurent ; tous s'interrogent, observent, scrutent, se méfient ; mais personne ne comprend. On se contente de souffler qu'elle paie trop cher le devoir de mémoire. Georgia, simple forme féminisée de George ; George, la moitié d'un tout, un tout rompu à jamais. Fred et George. Les précédents jumeaux Weasley, séparés par la mort, à cause de la guerre. Elle se demande, parfois, si son père n'avait tout simplement pas été mué par l'espoir futile qu'en la prénommant ainsi, il verrait la si belle complicité de Gred et Forge renaître de ses cendres ; comme ramener un bout de son tout à travers elle. Surnom : Il faut en convenir : Galadriel, ça peut être beau, mais c'est long. Aussi, sa famille laisse libre court à son imagination, jusqu'à lui trouver quelques surnoms plus fantasques les uns que les autres. Néanmoins, l'un se démarque par son emploi habituel, usuel, éternel. Au final, seuls ses professeurs articulent avec soin chaque syllabe de son prénom dans sa totalité, car, généralement, on la surnomme communément Joy ; on l'appelle tant et si bien ainsi que tout le monde, hormis les élèves de son année ou sa famille, pensent, certes faussement, qu'il s'agit de son réel prénom ; et ce n'est pas elle qui ira démentir cette conviction commune, se complaisant dans ces trois lettres, alors que son prénom est avorté en une simple syllabe qui, pourtant, semble la résumer à la perfection. Son affection pour le sobriquet est aussi en partie du au fait que c'est son père qui en est à l'origine, même s'il lui préfère généralement Georgie, en référence à son dernier prénom ; un diminutif affectueux qu'il partage avec sa fille, comme pour lui rappeler qu'elle porte en elle la mémoire de Fred et George. Hormis ces deux surnoms, il en existe un troisième, employé généralement par ses cousins, bien que quelques Serpentard plutôt hostiles aient fini aussi par se l'approprier ; Sainte-Galaad, sobriquet affectueux, usité à cause de ses nombreuses valeurs qu'elle défend avec véhémence, la faisant parfois passer pour une insupportable miss-sans-défaut ; une image qu'elle exècre, au même titre que ce surnom, lorsqu'il provient d'autres lèvres que celles de ses proches. En clair, pour le bien de tous, mieux vaut se cantonner à Joy. Âge : Blessée par ces dix-neuf années à fouler le monde de son pas léger. Dix-neuf années, tellement peu, tellement suffisant pour connaître déjà une myriade de désillusions. Prise en pleine fleur de l'âge, son dix-neuvième anniversaire n'a que le goût âpre des cigarettes qu'elle s'enfile les unes après les autres, pauvre gamine désabusée. Le goût brûlant des flammes de la révolte dans lesquelles elle se complait avec délice tandis qu'elles lèchent lentement sa peau d'opale. Et dix-neuf ans, pourtant, l'âge béni de la majorité, ô délivrance, celui qui signe le début de cette liberté après laquelle elle ne fait que courir depuis des années. Dix-neuf années, et pouvoir user de la magie comme bon lui semble, sans avoir le moindre compte à rendre à qui que ce soit. Néanmoins, même cette savoureuse idée de liberté ne parvient à éveiller en elle les tréfonds de son innocence envolée tandis que cette dix-neuvième année à fouler le sol prend des allures plus ténébreuses que les précédentes. Alors, elle se contente de marteler le sol de son pas rapide et rieur, quoique un tantinet vengeur. Et de ne rien laisser paraître, derrière les sourires, comme toujours. Un toujours bien éphémère, cependant. Date et Lieu de Naissance : On pourra dire que c'est cliché à souhait, que c'est à se demander si ses parents ne l'ont pas fait exprès, qu'ils ont du prévoir leur coup pour rendre ce jour encore plus important dans les mémoires ; c'est horriblement prévisible et, à ses yeux, cela donne à ce jour pourtant glorieux une saveur bafouée et banale. On se tue à lui dire que c'est beau, pourtant, d'être née ce jour-là, que c'est honorifique, autant pour elle que sa famille ; qu'il n'y a pas de plus beau jour que celui de la Victoire pour naître. Oui, elle est née le deux mai, de l'an deux mille deux, et pour elle, il n'y a pas pire date pour voir le jour ; pas quand on sait que, exactement dix-neuf ans plus tôt, des dizaines de sorciers sont tombés au nom d'une liberté à laquelle ils n'ont même pas pu goûter. Dix-neuf ans plus tôt, il y a eu des morts, beaucoup trop de morts – et parmi elles : le regretté Fred, feu, frère jumeau de son paternel – et, souvent, elle a honte d'avouer être née un jour comme celui-ci ; un peu par peur qu'il ne s'agisse aussi de la date de la mort d'un parent de son interlocuteur. Hormis cela, rien de bien original : elle a vu le jour à l'hôpital Ste-Mangouste, comme ses parents avant elle, comme le commun de ses cousins aussi ; et si l'on omet la surprise d'avoir une fille au lieu du garçon attendu, et de l'autre berceau accolé au sien, elle eut une naissance tout à fait banale. Si l'on vient à lui demander sa date de naissance, elle répondra simplement que, oui, elle est née le jour de la Victoire et que oui, elle vous emmerde. Nationalité : Pas de r un peu trop roulés, ni de u qui houlent sur sa langue ; pas plus que de mots au sens sibyllin qui s'échappent d'entre ses lèvres lorsqu'elle est sujette à une colère un peu trop vive. Non, elle est tout ce qu'il y a de plus anglaise, née de deux parents qui n'ont jamais connu autre chose que le paysage typiquement anglais ; rien de bien exotique, en somme. Il n'y a que la Grande-Bretagne, mère fertile et aimante, dont elle connait l'étreinte ; elle a déjà cherché dans les différents arbres généalogiques, quelques fois, lorsque l'ennui se présentait et a conclut avec fatalité qu'elle semble une anglaise de pure souche ; et à part quelques ancêtres colons qui ont vécu en Amérique mais sont bien vite retournés au bercail, il ne semble pas qu'un seul de ses aïeux ait connu autre chose que les terres du Royaume-Uni. Pureté du sang : Il y a de ces familles qui se fichent d'être mises au banc de la société pour tenir des idéaux différents ; la sienne en fait largement partie. Les Weasley en sont même les chefs de file, des amoureux des moldus, crachait-on sur leur passage d'un air écœuré. La famille de sa mère, certes plus discrète, brille cependant aussi de par son indulgence envers leurs congénères moldus. Ses parents, sorciers de sang pur qui s'en souciaient comme de leurs premières paires de chaussettes, ne juraient que par le bonheur d'être ensemble, pour s'entraider, et se relever, malgré la douleur insoutenable du deuil. Ses parents ne sont sang purs qu'au sens strict du terme car ils furent toujours considérés comme des traites à leur sang par les familles plus conservatrices. Et, même si elle demeure l'une des rares Weasley à ne compter que des sorciers dans sa famille, elle ne prête pas de réelle attention sur son sang dit pur, ou même sur la pureté de celui des autres. Elle a grandi, éduquée selon de sérieux principes d'indulgence et d'égalité entre tous les sorciers ; victime de surcroît d'une passion presque solennelle pour le monde moldu, elle préfère toujours s'approcher des nés-moldus que d'une pseudo élite à l'esprit bien trop étriqué. En vérité, elle préfère largement être qualifiée de traitresse à son sang que de sang pure, par peur d'être mise dans le même panier que ces décérébrés congénitaux. Année d'étude & Maison : Voilà déjà six ans qu'elle a foulé le sol de Poudlard. Six ans, déjà. Parfois, quand elle y pense, elle se dit que six ans, ce n'est vraiment rien, au fond. Ça passe à une vitesse hallucinante, beaucoup trop vite pour qu'on ait le temps de s'en rendre compte. Six ans qui, paradoxalement, laisseront en elle un souvenir impérissable. Six années que son rire se répercute sur les murs en pierre, qu'elle transperce l'air sur le terrain de Quidditch, qu'elle rugit à travers les couloirs. Rugissante, lionne de son état, arborant fièrement le blason rouge et or sur son cœur ; elle n'aurait pu trouver sa place nulle part ailleurs que chez Gryffondor, parfaite petite recrue pour Godric : un courage proche de l'inconscience, une force de caractère indubitable et la droiture d'esprit que le fondateur désirait. Elle a naturellement suivi les traces de ses aïeux, heureuse d'entamer sa sixième année chez les lions, laissant son rire rugir pour briser le calme studieux de Poudlard. Orientation sexuelle : Question bien délicate. Joy est une énigme à elle seule, une sale gosse qui prend plaisir à dérouter et surprendre, qui s'amuse à être incompréhensible dans ses choix. Un choix, voilà tout ce que c'est ; profondément rebelle, elle s'est forgée pour surprendre et briser le moule dans lequel certains auraient pu chercher à l'enfermer. Elle n'a jamais ressenti d'attirance particulière à l'égard de la gent féminine mais s'est amusée à jouer avec le feu, à fréquenter des filles de l'autre bord. Aujourd'hui, elle se revendique comme bisexuelle, simplement dans le but de piquer la curiosité, d'éveiller l'intérêt, de se démarquer. Et ce, même si, en fin de compte, seuls les hommes lui ont jamais réellement fait de l'effet. Certains se demandent si elle ne continue tout simplement pas de se chercher. Mais, comme à son habitude, elle se contente de vivre pleinement, à deux-cents à l'heure, si vite qu'elle n'a pas le temps de se poser de questions, sans distinction des sangs ou des sexes ; le qui importe peu, au fond. Elle veut juste garder son indépendance, Joy. Elle se fiche d'offrir son cœur à quelque main féminine ou virile, elle demande juste de conserver sa liberté, et de ne pas avoir le cœur trop cabossé. État civil : Petit oiseau qui apprend maladroitement à voler mais qui s'enivre de la liberté, refusant obstinément de retourner s'enfermer dans une petite cage dorée. Elle est trop libre, trop pleine de fougue ; pas le moins du monde prête à faire des concessions, à appartenir à quelqu'un, lui être entièrement dévouée, garder le silence sur ses souvenirs, ses désirs où d'autres posent leurs lèvres sur les siennes. Sa famille lui a souvent cédé chacun de ses caprices, aucun n'aura été plus violent que celui d'être libre. Libre comme l'air, elle n'appartient à personne, sauf à la liberté, indépendance dont elle s'est éprise, étreinte si violente qu'elle l'aura calcinée. Elle est célibataire sur le papier, libertine dans la bouche des langues de vipères, seule pour les je-m’en-foutiste ; simplement libre à ses yeux. Et c'est ça, le plus important.
le sorcier en toi
Baguette : Mesurant exactement vingt-neuf centimètres, sa baguette est taillée dans du bois de sureau ; d'après Ollivander, rares sont les baguettes qui sont encore confectionnées dans cet arbre, conférant ainsi à la légendaire baguette de sureau, l'une des reliques de la mort – aujourd'hui disparue, néanmoins –, une puissance encore plus mystique et exceptionnelle. Le bois dans laquelle elle a été taillée est à lui seul preuve d'une inflexibilité agaçante ; capricieuse à souhait, la baguette refuse obstinément d'obéir à n'importe quel autre sorcier que sa propriétaire, voyant même les sorts se retourner contre celui qui aurait pu tenter de se l'approprier. En son cœur se trouve une plume de phénix, trahissant une fougue certaine que le bout de bois partage avec la sorcière ainsi qu'une puissance incontestable dans les sorts en tout genre, comme une flexibilité surprenante pour chaque domaine de la magie, ne présentant aucune prédisposition particulière pour telle matière pas plus qu'elle n'émet de résistance envers une autre. Au final, sa baguette est à son image : vive et imprévisible, elle est d'une vitesse hallucinante, redoutable en duels. Ollivander lui a juré avec emphase que cette baguette-là lui promettait le pouvoir. Il n'avait cessé de tarir d'éloges sur le bout de bois, frémissant lorsqu'elle serre l'emprise de ses doigts autour de la baguette. Patronus : Majestueux et puissant ; sublime pelage d'un blanc pur irisé d'argent, son patronus prend la forme d'un chien-loup aux yeux opalins. Doté d'une grâce vivace, d'une aura bienveillante, le Patronus s'en va réduire à néant les Détraqueurs dans un éclair de cristal ; tout juste le temps de l'apercevoir qu'il a déjà tout réduit à néant. Il s'est longtemps agit d'un simple nuage informe de fumée blanchâtre et opaque car elle ne s'est jamais réellement posée pour réfléchir quant à son souvenir le plus heureux et, à défaut, se contenter de penser à quelque moment qui venait effleurer son esprit sur l'instant. Mais, à force de détermination, Joy a réussi à produire un Patronus corporel. Pour le faire apparaître, elle pense finalement à ces longs après-midi passés avec son grand-père Arthur, à bricoler la Ford Anglia et à parler de tout et de rien – le plus souvent de rien – ; c'est Arthur qui fut le premier à déceler en elle quelque chose de particulier, à part, qui saurait la démarquer de ses cousins, de son frère et autres Weasley. Il fut celui qui crut le plus en elle, le premier ; le seul qui osa lui parler de la guerre telle qu'elle avait été, de Fred, de Sirius, de son père qui avait tant perdu et si peu gagné, au final. Il lui parlait d'égal à égal, plutôt que d'adulte à enfant ; il lui faisait suffisamment confiance pour lui révéler quelques secrets bien gardés. Et de tous les souvenirs, des réunions en famille, des rires entre amis, des vols sur balais, c'est celui-là qu'elle a choisi ; car au-delà d'un souvenir, c'est tout un concept qu'elle a choisi : la confiance à l'état pur. Épouvantard : Gamine, elle se complaisait parfaitement dans sa gémellité avec son frère, se délectant de leurs rires communs qui s'entremêlaient, de ces petits rien aux yeux des autres qui signifiaient tout pour eux, de ces confessions à cœur ouvert, sans secret ni tabou. Et puis, avec le temps, avec les récits à propos de George et Fred, elle n'a plus qu'une peur, aujourd'hui : celle de ne jamais parvenir à vivre en tant qu'individu à part entière, d'être incapable de se remettre de la perte de son frère jumeau, sa moitié, s'il venait à disparaître. Ainsi, confrontée à un Épouvantard, elle voit, généralement, son propre reflet renvoyé par une psychée, scandé en deux, de la tête aux pieds, ne laissant apparaître qu'un seul profil tandis que l'autre s'est noyé dans le néant. Derrière cette illustration, à peine imagée, il n'y a que la crainte de n'être jamais que la moitié d'un tout, de ne pouvoir exister par elle-même, d'éternellement dépendre d'autrui pourtant si éprise d'indépendance. Elle n'a pas peur de son frère, mais d'elle sans lui, en réalité. Tout à fait irraisonné ; mais ne dit-on pas que la peur en elle-même est irrationnelle ? Néanmoins, la dernière fois qu'elle s'est retrouvée en face d'un Épouvantard, elle a vu plusieurs sombres silhouettes décharnées et encapuchonnées, presque difformes, encerclant le corps inanimé de son frère ; au final, elle ne sait pas ce qui l'effraie le plus : la perte définitive de son frère ou la manière dont elle ne saurait jamais s'en remettre. Particularité : Enfant, elle était bercée par les histoires en tout genre, contant quelques aventures abracadabrantes que son père avait pu vivre aux côtés de son défunt frère jumeau ; mais, parfois, on lui parlait aussi des Maraudeurs, quatre garçons aux talents incontestables, petits prodiges de la magie pour avoir tant accompli en si peu de temps, et si jeunes. Elle a toujours eu une admiration fébrile pour eux – sa préférence étant toujours allée pour Sirius Black, allez comprendre – et, des suites d'une énième histoire, Joy s'est mise en tête de leur ressembler. Ils étaient devenus animagii durant leur scolarité ? Soit, elle voulait en faire de même. Elle s'imaginait déjà, gambadant dans la forêt interdite sous forme canine – elle s'imaginait entre chien et loup, comme son Patronus, comme Black –, riant au nez des professeurs, de l'autorité, en faisant à sa guise, comme elle l'a toujours fait. Alors, elle s'est entraînée, a fouillé dans les bouquins de la bibliothèque, allant même jusqu'à piocher secrètement dans la Réserve ; elle a passé des jours et des jours, des mois et des mois, à espérer, croiser les doigts pour réussir. En vain. Impatiente de nature, elle s'est pourtant surprise en allant au-delà de ses limites dans l'unique but de réussir. Certes, elle a conscience qu'ils avaient de bonnes raisons, une noble raison, pour s'évertuer autant à devenir animagii ; mais elle, elle est juste muée par le désir de réussir, de se montrer plus forte, d'échapper davantage à l'emprise que peut avoir n'importe quelle forme d'autorité sur elle. Depuis, elle n'en démord pas, décidée à ne pas rester sur un échec. Un jour, elle y parviendra. Options choisies & métier envisagé : Sans conteste, elle tient des Weasley – et tout particulièrement de son grand-père – leur amour des moldus. Joy est fascinée par ces hommes qui ont su pallier le manque de magie par des inventions plus passionnantes les unes que les autres ; elle a hérité d'Arthur cet émerveillement, proche de celui qu'ont les enfants en apercevant les premiers flocons de neige un vingt-quatre décembre, lorsqu'elle pose les yeux sur un quelconque objet venant du monde moldu. Grâce à certains oncles et tantes qui ont vécu là-bas, ou grâce aux nombreuses découvertes de son grand-père, elle est devenue quasiment incollable sur le sujet ; aussi s'est-elle naturellement tournée vers l'étude des moldus, collectant des notes plus excellentes les unes que les autres, poussant son professeur à l'émerveillement devant une élève aussi passionnée par sa matière que calée en la matière – étonnant, lorsqu'on connait son profond désintérêt pour les études ou sa sale manie de perturber davantage le cours que d'y participer –. En second choix, elle a pris des cours de défense contre les forces du mal renforcées ; désireuse de devenir plus forte, Joy excelle d'ordinaire dans cette matière – du moins, dans la partie pratique – mais ne semble jamais satisfaite et a pour cela opté dans un approfondissement de cette matière. Pourtant profondément désintéressée par les études, elle veut avoir toutes les cartes en mains pour son avenir, quoique incertain. Elle ne sait pas encore vraiment vers quoi elle veut se tourner, hésitant entre plusieurs formations, sa préférence allant à l'un puis à l'autre selon ses humeurs. Un jour, elle rêve de devenir joueuse de Quidditch professionnelle ; le lendemain, elle envisage de faire carrière en tant qu'Auror ; un autre, elle s'imagine en tant qu'éleveuse de dragons. Parfois, elle songe même prendre les reines de Weasley, farces et attrapes pour sorciers facétieux, lorsque son père ira goûter à une retraite amplement méritée. Et bien que sa préférence aille généralement pour le Quidditch, elle n'en sait encore trop rien, se jugeant encore trop jeune pour réellement se poser et se promettre à une carrière et un destin déjà tout tracés. Au final, tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle a besoin d'adrénaline et d'action, d'un quotidien où la routine n'a pas le temps de s'immiscer et, avant tout projet d'avenir, Joy voudrait faire le tour du monde, le découvrir. Sinon, elle aimerait bien faire carrière dans le monde moldu, dans un domaine sportif ou artistique, peut-être. C'est une fille surprenante qui a bon nombre de cordes à son arc et qui préfère être sûre de laquelle piocher dans son carquois. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Se faire étriper par le reste de la tribu Potter-Weasley n'a jamais vraiment fait pas partie de ses projets d'avenir. À la question, elle rugirait un « non » féroce et empli de conviction. Pourtant, la vérité est d'autant plus complexe. Depuis quelques semaines, Joy est faite de nuances, toute teintée de gris lorsque d'autres sont soit tout noirs ou tout blancs. Aussi, même si elle vient d'une famille exclusivement tournée vers ce qu'on appelle communément « le bien » – une appellation bien puérile d'après elle –, elle ne peut réfréner la curiosité, l'envie irrépressible de se venger. La magie noire pique son intérêt et elle, si avide de revanche, ne peut pas rester imperméable à l'appel du vice. Cape d'invisibilité sur les épaules, elle s'en est allée à la Réserve et a piqué quelques grimoires à priori peu recommandables, surtout pour une fille de sa condition. Néanmoins, elle s'est toujours arrêtée à la théorie, s'abreuvant parfois de quelques connaissances par ci, par là ; notant parfois au passage quelques formules intéressantes quoique se jurant de ne jamais s'en servir. Sur un plan essentiellement théorique, elle connait quelques sorts, surtout des maléfices informulés – sa préférence irait pour ceux-ci – mais dans le domaine de la pratique, elle demeure aussi inexpérimentée que n'importe quel autre gamin issu d'une famille telle que la sienne. C'est une fascination qu'elle tient secrète ; elle sait que c'est mal, qu'elle ne devrait pas ; elle essaie parfois de réfréner tout cela. Mais l'appel est trop fort. Il lui suffit de caresser les reliures des livres pour vouloir les ouvrir puis en dévorer le contenu ; pour trouver le sortilège qui saurait faire payer à ces immondes cancrelats l'infamie qu'ils ont pu commettre. Et, avec les sombres évènements qui se profilent à l'horizon, elle commence à songer qu'elle a bien fait, d'élargir son champ de connaissances. Peut-être qu'il est même temps de ranger ses bouquins au placard et de sortir sa baguette ? Plutôt Ombre ou Ordre ? Pourquoi ? Elle a toujours eu des idéaux similaires à ceux qu'arguaient ses parents, oncles et tantes avant elle, elle n'a jamais été imperméable aux recommandations de ses ainés, qui lui prodiguaient quelques leçons de morale quant à l'égalité entre les sorciers jusqu'à faire une totale abstraction du sang. Et pourtant, elle a d'abord voulu se tenir à l'écart de ce conflit qu'elle jugeait puéril bien qu'elle n'a jamais partagé en rien les aspirations des gosses de Mangemorts qui tentent de se proclamer au-dessus de tout, au-dessus de tous, par la seule force de leurs baguettes magiques et de leur hargne. Alors, elle vous dira que c'était sur un coup de tête, sous l'emprise de la colère – non, de la rage –, mais elle ne le regrette en rien. Car c'est sur une impulsion subite qu'elle s'est finalement enrôlée dans l'Ordre. Au départ, elle se contentait de fumer cigarette sur cigarette pendant les réunions, observant d'un œil maussade ses camarades, hochant la tête de mauvaise grâce lorsqu'on s'adressait à elle. Mais, avec les récents évènements, elle veut se battre. Protéger ses proches, se venger, défendre avec ardeur ce pour quoi ses parents se sont battus, ce pour quoi ces héros ont tant perdu. Au début, c'était une espèce de passe-temps, on ne savait pas trop ce qu'elle foutait là, la fille Weasley, mais on ne disait rien parce qu'elle avait déjà un nom tout choisi pour l'Ordre. À présent, elle veut juste s'imposer, arguant ce même patronyme comme argument irréfutable, désirant simplement leur faire comprendre, à ces petits cons arrogants, qu'on ne peut pas s'en prendre impunément à des nés-moldus, traites à son sang, à ses proches, sous prétexte qu'ils n'ont pas le sang pur. Ils ne savent pas, ces décérébrés belliqueux, que c'est carrément blasphématoire de vouloir reprendre les armes ; de rendre toutes ces morts vaines, de cracher sur cette liberté pour laquelle certains ont péri. Ils ne peuvent pas sortir autant de squelettes du placard, pas plus qu'ils ne peuvent profaner toutes ces tombes ; du moins, pas sans conséquence. Et il va y en avoir une belle, de conséquence : elle va leur botter le cul, un par un. La disparition d’un élève de Poudlard vous perturbe-t-elle ? Elle le connaissait simplement de vue, Gryffondor de son état, camarade de la même année, elle côtoyait Lune durant les cours, le croisait parfois au détour d'un couloir, sans jamais s'être réellement intéressée à sa personne. Ils se sont peut-être échangés quelques politesses affables, une fois ou deux, peut-être quelques plaisanteries de son cru au jeune homme, sociable comme elle est, mais ils n'ont jamais eu d'affinité particulière. Cette disparition ne la touche pas personnellement, mais a éveillé en elle une crainte terrible. Souvent, on dit, sur le ton de la plaisanterie, qu'on croise des Weasley à chaque recoin du château, qu'ils envahissent Poudlard ; mais eux, ils ne savent pas, ne comprennent pas. Petits, leur nombre faisait leur force ; aujourd'hui, Joy sait que les probabilités qu'un membre de sa famille soit le suivant sur la liste sont d'autant plus fortes. Surtout que les Weasley, on voudrait bien s'en débarrasser, de ces traitres à leur sang. Elle sait à peine quels idéaux Lune pouvait bien prôner, s'il était du genre à aspirer à une égalité entre tous les sorciers ou si son blason jurait avec ses désirs d'avenir. Mais, en tout cas, elle avait peur, peur que les disparitions se réitèrent, que le prochain soit un cousin, un ami, quelqu'un qu'elle connaissait davantage que ce garçon. Certes, elle trouve ça triste pour ses proches, ceux qui l'ont connu et qui le regrettent, qui s'interrogent sur ce qui lui est arrivé mais Galadriel n'avait qu'une peur : que le prochain coup soit plus brutal, plus redoutable. Que, cette fois-ci, il la touche personnellement, en plein cœur. Et c'est ce qui est arrivé. Êtes-vous inquiet pour votre sécurité, celle de vos proches ? Bien sûr qu'elle s'inquiète. Pour les autres avant de s'inquiéter pour elle-même, trop fière et sûre d'elle pour ne serait-ce que songer pouvoir être en danger. Elle a peur pour ses cousins, ses amis ; chacun de ses proches est une source inépuisable d'inquiétude. Mais Joy se tait. Joy est un roc, dit-on, alors elle ne dit rien et se contente de garder la tête haute, de se montrer forte, pour les autres. Ses parents lui ont toujours assuré que Poudlard était un lieu sûr, qu'il ne pouvait rien arriver tant qu'ils étaient dans l'enceinte du château, sous la protection du directeur. Mais ils ne comprenaient pas, eux – même si à présent, ils ont du saisir –, que ce n'est plus Dumbledore, ni Voldemort. Que la guerre qu'ils ont connu et celle qui se profile à l'horizon sont diamétralement différentes. Cette guerre-là, elle sévit dans l'école, entre les élèves, avec ceux qui veulent venger leurs perdants de parents et les autres qui scandent les mêmes idéaux que leurs prédécesseurs. Ce sont des gamins qui veulent jouer aux grands, qui veulent des jeux pour les grands. Mais ils ne comprennent sans doute pas encore que ces jeux-là sont plus dangereux. Que dans les jeux de guerre, comme dans ceux des trônes, on gagne ou on meurt. En attendant, ils se montrent forts, ils disent être prêts à prendre les armes et à se battre. En attendant que la désillusion survienne et qu'ils comprennent ; comprennent que dans ces jeux-là, il n'y a jamais de vrais gagnants. Juste le deuil et un grand enterrement. On enterre des cadavres comme des souvenirs. Poudlard n'est plus sûr, Poudlard n'est plus les quatre murs qui les protégeaient de toutes les horreurs qui pouvaient sévir au-dehors. Non, Poudlard est réduit à devenir le théâtre d'une guerre de grands enfants capricieux et têtus. Mais Joy sait qu'elle en fera partie, de ces idiots bourrés de regrets, quand tout sera fini, pour avoir agi avant d'avoir réfléchi. Que pensez-vous des attaques de Pré-au-Lard ? Elle n'en garde qu'un vague souvenir ; à peine confrontée à quelques visages masqués – ah, ces trouillards qui n'ont pas osé montrer leurs visages. ils sont beaux, ces gamins avides de vengeance –, elle est rentrée à l'école avec de simples bleus, et une joue balafrée pour s'être frottée aux plus dangereux. Mais elle n'a pas eu peur ; les bleus, les blessures, elle connait. Elle en rit plus qu'à son tour. Parce que ça, ce n'était rien, rien comparé à ce qu'ont connu leurs parents, les anciens. C'était juste des gosses qui ont donné à Halloween des allures un peu trop macabres. Elle est vivante ; ses proches aussi. Et elle n'est pas prête d'avoir peur, de pleurer pour que tout cela cesse, de crier de terreur. Sans doute que ça les amusera, les gosses de Mangemorts, sans doute qu'ils la prendront comme une cible de choix ; comme un pari intéressant à relever : le premier qui fait chialer Weasley a gagné ; et cinquante points bonus si elle refuse de sortir de son dortoir après ça. Ça les amuserait, certainement, de la voir courber l'échine avant de fuir, la queue entre les jambes. Ils ont tellement l'habitude de s'en prendre aux plus faibles que s'attaquer aux plus bornés, aux plus têtus, ceux qui n'en démordront pas, ça doit les rendre fiers, sur le coup. Quand bien même elle pourrait avoir peur de pauvres fils à papa, elle ne laisserait rien paraître ; ils n'en valent pas la peine. Mais au final, elle n'a pas peur, elle n'aura jamais peur.Le gouvernement et les médias nient l’existence d’une force semblable aux Mangemorts. Et vous, vous en êtes où à ce sujet ? On disait que les pourris du Ministère avaient été virés, on raconte que suite à la seconde guerre, on n'a gardé que des personnes justes et sincères. Tu parles. Ce gouvernement n'est qu'une mauvaise réplique du précédent. Ils auraient recopié les articles démentant la réapparition de Voldemort, il y a une vingtaine d'années, que ça n'aurait pas changé un seul mot de leurs derniers écrits. Plutôt que de tirer un enseignement quelconque de leurs erreurs, ils les réitèrent, constamment. Ah, il est beau, leur gouvernement : quelques lâches réunis autour d'une même table, s'accordant à ne pas divulguer la vérité, préférant fermer les yeux. C'est tellement plus facile. Un, deux, trois. On ne voit plus rien. On assure que ce n'est rien, que tout ne se répète pas, qu'on veille au grain. Lâches, et menteurs en plus de ça. Ça la fait bien rire, du haut de ses dix-neuf ans, et elle se demande si quelques idiots viennent croire à tous ces bobards. Elle se demande, parfois, si sa famille y a cru, s'ils se laissaient bercer par ces doux mensonges ô combien rassurants pour la vie de leurs enfants alors qu'ils ont aussi été victimes de ces calomnies, avant eux. Elle ne place aucune confiance dans le gouvernement et parfois, elle regrette juste de ne pas avoir survécu à un mage noir mégalomane pour leur dire le fond de sa pensée, à ces journaux hypocrites, ce Ministère à la dérive, ces citoyens crédules. Et heureusement qu'elle ne peut pas se faire écouter, la petite Weasley, sous peine de faire exploser une révolte dans les flammes.
le moldu derrière tout ça
Pseudo : virtual heart, ou plus simplement joe. mais sinon, irl, c'est laura. Âge : seventeen y.o. Avatar : mila –plussekstumeurs– kunis Fréquence de connexion : geek lunatique, à tendance maniaco-dépressive sans connexion wifi, mais qui boude parfois l'ordinateur selon ses humeurs. Comment as-tu connu le forum ? joy weasley, version 2.0. Code :validé par Loki. Copyright : tumblr (ban&gifs&icon3), mylstings (avatar), moriarty (icons1&2).
Dernière édition par Galadriel P. Weasley le Mar 22 Oct - 16:46, édité 6 fois
Mara Weasley
HRIen depuis le : 06/03/2013 Parchemins écrits : 187 Statut : A LOVER? MAYBE. SOMETHING TENDER, ANYWAY. BUT TENDER LIKE A BRUISE; benjen lestrange.
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 17:20
il était une fois
(million dollar baby) ▽ SOMETIMES THE BEST WAY TO DELIVER A PUNCH IS TO STEP BACK... BUT STEP BACK TOO FAR AND YOU AIN'T FIGHTING AT ALL.
Tu écrases ta cigarette avec violence dans le cendrier, alors qu'elle n'est qu'à moitié fumée. Te rejetant en arrière sur ta chaise, tu empoignes tes cheveux bruns d'une main nerveuse, fronçant les sourcils, plissant les yeux. Tu fixes le plafond, comme s'il était responsable de tous tes problèmes, de tous les maux qui alourdissent ta poitrine. Voilà des heures que tu planches sur ce maudit devoir de métamorphoses, sans réussir à en tirer quoique ce soit d'intéressant ou d'un tantinet intéressant. Tu as beau lire et relire les pages de ton grimoire, tu ne comprends rien au texte, phrases sibyllines dont le sens t'échappe irrémédiablement ; et cet infâme parchemin vierge, qui semble te narguer du regard tandis que le titre du devoir, inscrit en tête, danse sous ton regard las et fatigué. Tu es vide ; tu n'as plus aucune inspiration, ni pour tes études, ni – encore plus étonnant et plus frustrant – pour les farces, pourtant ton exutoire habituel. Et tu sais que tu en aurais besoin, de rire à gorge déployée, jeter quelques boîtes aux contenus bigarrés. Voilà quatre jours que ça dure. Quatre jours que ton esprit stérile s'acharne à se sortir de son marasme, à passer outre l'infamie, l'horrible attaque qu'on a pu diriger contre vous, contre toi. Sans grand résultat, pourtant, tu en conviens.
Tu ne parviens pas à détourner tes pensées de son visage anormalement blême, d'un blanc mortifère ; ce visage que tu connais par cœur, dans lequel tu retrouves certains de tes traits, quoique moins délicats, plus virils. Tu ne parviens pas à oublier cette colère, immonde colère, qui t'a envahie lorsque tu as finalement posé tes yeux vairons sur lui, agonisant silencieusement. Tu ne parviens pas à détourner ton regard de ses yeux bleus céruléens, bleus rêveurs et absents, dans lesquels tu as l'habitude de plonger avec délectation. Tu n'arrives pas à extraire les râles douloureux, le timbre souffreteux, la voix éraillée de ta mémoire. Tu essaies de te livrer à la pratique si ardue, cette opération à cœur ouvert – cœur enragé – d'oublier l'ignoble douleur qui lancine ta poitrine lorsque tu le vois, si misérable, vaguement allongé sur un lit de Ste-Mangouste. En vain. La vengeance t'obsède, encore et toujours, s'ancre dans ton esprit embrumé par la colère, pour ne jamais en repartir, pour que son visage figé dans un sommeil agité se coule sous tes paupières lorsque tu viens à fermer les yeux ; pour te hanter jusque dans ton sommeil. Il est toujours là. Son fantôme se tient debout derrière toi, un bras imaginaire passé autour de tes épaules voûtées, ses lèvres qui déposent un baiser fraternel sur ton front, avant de se détourner, sans doute pour aller étudier. Tu entends encore les échos de son rire rauque, après une farce faite ensemble, à seulement quelques centimètres de tes tympans assourdis par le silence qui a pris place dans ton quotidien. Tu sens encore son odeur, mêlant savamment les arômes du savon, de la pluie et du vent, sur le pull que tu lui as piqué, le mois dernier, et que tu portes aujourd'hui. Il est toujours là, à côté de toi. Il sera toujours là, dans ton petit cœur enragé.
Tu vivais heureuse, alors, pleine de vie, libre, sans contrainte ni crainte, ne doutant jamais, en terminant ces interminables journées de cours, qu'il serait là, à t'attendre, un sourire aux lèvres, posté devant le portrait de la Grosse Dame, prêt à t'intercepter avant que tu n'entres dans ta salle commune, prêt à partager quelques instants volés. Tu savais d'avance, en bifurquant au bout du couloir, que tu le découvrirais ainsi, son uniforme impeccable, sa cravate nouée à la perfection, son regard d'azur balayant les alentours, curieux et pourtant presque indifférent au monde qui continuait de tourner autour de vous, malgré vous. Comme à ton habitude, tu t'avancerais silencieusement, jusqu'au portrait, passerais simplement un bras sous le sien avant de l'entraîner dans une folle course poursuite contre l'ennui et la routine. Et lui, habituellement absorbé par ses lectures, se laissait envahir par l'adrénaline, les rires, l'amusement. Et, avec un sourire, tu l'emmènerais n'importe où, jouant des coudes pour passer à travers le sublime tohu-bohu, arpenter quelque passage secret pour débouler à quelque endroit isolé du reste de l'école. Comme toujours, ta main dévierait jusque dans la sienne, entrelaçant fermement vos doigts, comme si tu avais peur qu'on te l'arrache, qu'il t'échappe. Hantise de gamine persistante qui s'était peu à peu muée en véritable terreur.
Tu n'avais jamais imaginé que ce bonheur simple, cette joie quotidienne, puisse un jour connaître une fin. Tu n'avais pas songé au baisser de rideau, au moment où toi, actrice de cette allégresse, tu mourrais dans les coulisses, en attente de la prochaine représentation. Et tu es là, à présent, bien pitoyable, suffoquant, flanchant constamment, agonisant. Seule. Hurlant silencieusement ta douleur ; tu étais un roc, à ses yeux, imprenable et imperméable à la douleur, comme si tu pouvais envoyer valser tous les maux du monde d'un simple revers de main, dans un simple éclat de rire. Tu te devais de rester conforme à cette image qu'il avait de toi, surtout en ces temps où il avait si cruellement besoin de toi, de ta force. Tu vous croyais suffisamment forts, tous les deux, car être ensemble aura toujours été votre force. Tu vous croyais invincibles, malgré les avertissements des médecins, les réprimandes maternelles, ton besoin, parfois, de t'écarter pour exister en tant qu'individu plutôt que comme moitié d'une même entité. T'espérais juste que rien ne pourrait jamais vous arrêter, vous deux, que tes espoirs futiles et utopiques de vous sortir de tout, ensemble, mèneraient à autre chose qu'à la désillusion amère et brutale, qu'au goût âpre en bouche d'avoir eu tort et d'en payer les pots cassés. Mais lui, si réfléchi, si mâture déjà dans ses idées, il ne vous voyait plus avec le même idéal brûlant, le même fol espoir de surmonter toutes les épreuves qui auront été mises en travers de votre route. Souvent, on faisait remarquer que tu étais la plus forte des deux ; lionne rugissante, tu protégeais ceux qui t'étaient chers avec une ardeur jamais réfrénée, sortant les griffes, menaçant avec les crocs. Mais ils ne comprenaient pas, ces autres, combien tu étais faible, sans lui. Loque humaine que tu étais sans lui, sans la moitié d'un tout, ton tout à toi. Et eux, ces salauds, avaient osé tenter de te l'arracher ; avaient osé s'en prendre à lui.
En soupirant, tu te redresses sur ta chaise, pioches dans ton paquet une nouvelle cigarette et la portes à tes lèvres d'une main un tantinet tremblante. On entre dans la chambre et tu passes une main lasse sur tes yeux fatigués, comme pour effacer les cernes qui enluminent tes prunelles avant de tourner le regard vers tes parents qui entrent finalement, trois gobelets remplis de café entre les mains. Sur le lit blanc et stérile, ton frère repose encore, paisiblement, les paupières closes, la bouche pincée, les traits tirés et pâlis par la douleur. Une ou deux cicatrices couturent ses joues. Son teint luit d'une moiteur maladive à t'en soulever le cœur. Ses deux mains bien délimitées, bien parallèles à son corps blessé, se serrent par intermittence, comme pour combattre un cauchemar dissipé. Ton père se poste derrière toi, posant une main réconfortante sur ton épaule, ta mère menace de s'endormir à tout moment, après plusieurs jours de veille chevronnée, sur l'accoudoir du fauteuil sur lequel George vient de se rassoir. Les cheveux un tantinet trop longs de ton géniteur étincèlent lorsque tu fermes subrepticement les paupières, et son regard azur – celui dont Tristam a hérité – semble briller. Tu rouvres donc les paupières, luttant contre l'inconscience. Alors, ton père, ses épaules étroites et sa silhouette, plus longiligne que le commun des Weasley, calées près de la fenêtre entrouverte, t'envoie par intermittence un Souaffle miniature, pour vous maintenir tous deux éveillés tandis que ta mère commence à sombrer dans les affres du sommeil. Il parle parfois, brisant le silence, de la boutique et de la famille, et tu réponds Quidditch, études, mélangeant habilement vos dernières préoccupations.
Le bruit de la porte d'entrée qui s'ouvre à grands fracas retentit soudain, et la lourde et rassurante silhouette de Molly Weasley entre en trombe, Arthur sur ses talons, tous deux chargés de pâtisseries, d'autres tasses fumantes, fruits et bouteilles de jus de citrouille. Ta grand-mère porte encore son tablier de ménagère tandis que ton grand-père, lui, voit quelques tâches noirâtres éparpillées sur sa chemise ; sans doute quelques ratés en voulant encore bricoler la Ford Anglia. Ta mère, les yeux à moitié fermés, se relève, encore somnolente pour aider ses beaux-parents à déposer les vivres sur une table basse tandis que ton père se lève à son tour pour venir l'enlacer en silence. Tu frottes tes yeux et refuses doucement une brioche sous le regard désapprobateur de ta grand-mère – après tout, tu n'as rien avalé, à part quelques gorgées de café, depuis trois jours – et inquiet de ta mère. Soudain, de l'autre côté de la porte, il y a les éclats familiers des Weasley, tes oncles et tantes qui ont laissé leurs occupations en plan pour se tenir au chevet de Tristam. Alors, lorsqu'ils entrent tous et que tu te sens étouffée et que la tête te tourne au vu des trop nombreuses têtes rousses, le temps semble reprendre son cours, éveillant complètement tes parents, fatigués de ne pas avoir dormi depuis trop longtemps. Même Tristam, soudain réveillé, allongé, cadavérique et blême, tente un sourire, tend une main avide, et déguste son croissant avec toute la jouissance d'un végétarien retrouvant le goût sublime de la viande. Tu te lèves de ton fauteuil, accolé au lit d'hôpital pour te hisser sur le rebord, veillant cependant à ne pas prendre trop de place – sous peine de recevoir quelques plaisanteries vaseuses de ton père ou l'un de tes oncles quant à une potentielle prise de poids –, entrelaçant silencieusement tes doigts à ceux de ton frère, le couvant d'un regard inquiet, aux aguets du moindre détail qui passerait inaperçu aux yeux d'autrui.
Tu étais en cours de métamorphose, ce jour-là, à bavarder énergiquement, et écouter vaguement les piaillements de quelques filles de Gryffondor à propos du bal de Noël qui se profilait à l'horizon. Toi, tu riais, à gorge déployée, malgré les regards sévères que te lançait ton professeur par intermittence, lorsque ton rire surplombait le son de sa voix un peu trop basse. Tu écoutais d'une oreille distraite la leçon du jour, pensais trop, à beaucoup trop de choses, pourtant toutes étrangères à ta scolarité. Soudain, la porte s'était ouverte dans un grand fracas, un professeur, alerté, paniqué, avait simplement aboyé le nom de Weasley. Voyant que plusieurs têtes se retournaient, il avait précisé le nom de Galadriel, te pressant de le suivre, aboyant que c'était urgent. On t'avait menée au bureau du directeur, qui t'avait permis malgré les directives des suites des évènements d'Halloween, de partir rejoindre ton frère. On t'avait vaguement expliqué que Tristam avait été attaqué, dans un coin isolé du château, pendant l'heure de cours et que ses assaillants étaient partis, le laissant pour mort. Personne ne l'avait mentionné à voix haute mais tu l'avais compris avec une force farouche et colérique : ça ne pouvait être que l'Ombre. Alors, au terme de divagations vaseuses sur les mesures de sécurité à renforcer, qui ne t'intéressaient guère, tu avais pu sauter dans la cheminée illuminée d'émeraude, sans un regret pour le bal que tu risquais de rater, pour les yeux de tes amis qui te chercheraient le lendemain ; ton frère avait besoin de toi, et c'était bien tout ce qui comptait.
Puis tu as rencontré les yeux fiévreux et perçants de ton frère, intercepté l'affreuse vision du sang qui coulait par rigoles sur son visage et ses flancs, ses traits révulsés par les maléfices, et des cauchemars de torture et de cruauté t'ont assaillie lorsque le sommeil vient à t'effleurer, les rares moments où tu ne veilles plus Tristam. Une semaine a passé, longue et fastidieuse. Les yeux rivés sur le corps calme de ton jumeau, fuyant la nuit et la fatigue, le corps courbatu par l'hôpital et ses fauteuils raides, t'as eu le cœur en bandoulière et les yeux brûlants. Et pas une fois, les belles prunelles, les sourires de tes amis, les facéties amusantes n'ont seulement effleuré tes pensées graves et matures. Tout, tout s'est effacé devant l'état de ton frère. Devant l'Ombre que tu veux simplement mettre en pièces, désormais, tandis que tu n'as plus qu'une idée en tête : rejoindre l'Ordre, vite. L'organisation prend de l'ampleur, petit à petit, et les élèves se réunissent à quelque étage du château, dans l'ombre des secrets, des plans sur la comète pour combattre les gosses de Mangemorts qui n'ont aucune autre aspiration que celle de reprendre le flambeau. Et bien qu'aux allures souvent enfantines, avec tes plaisanteries qui fusent à tout va et tes rires intempestifs, tu as décidé d'en faire activement partie, dés ton retour, déjà insinuée grâce à ton patronyme, ô combien rattaché à l'Ordre du Phénix et la résistance face à Voldemort. Ainsi, tu n'as, dans tes rares moments de répit, pensé qu'aux informations qu'il faudrait glander par ci, par là, aux plans qu'il faudrait élaborer pour riposter, à la vengeance que tu veux si ardemment prendre. Tu te sens prête.
Molly s'agite autour de vous, balançant des gâteaux, tripotant quelques cheveux, embrassant avec ferveur quelques joues, caressant quelques crânes, enlaçant quelques silhouettes, effleurant quelques mains. Tristam doit sortir le soir même. Le docteur est confiant, assurant à tes parents que vous pourrez passer Noël dans la joie et la bonne humeur ; tes cousins devraient revenir de Poudlard dans la soirée. Ta mère lui a aussitôt demandé si son cœur n'a pas subi de quelconques séquelles, par peur sans doute que sa maladie lui ait encore joué de vilains tours, et est aussitôt rassurée par le ton serein du docteur. Mais tu n'arrives pas à le croire, ce pauvre bonhomme en chemise blanche ; comme si tu pouvais apprécier Noël alors qu'on a bien failli tuer ton frère. Comment saurais-tu rire et plaisanter alors qu'on s'en est pris à ton frère, sang de ton sang, chair de ta chair ? Ils doivent payer, ces connards. Tu serres les draps immaculés dans tes doigts crispés et Tristam, dans un faible sourire, te souffle qu'il est bien content de finalement sortir de ce trou. Tu tentes de lui rendre son sourire, de sortir quelque plaisanterie qui ne ferait rire que vous, mais ta bouche reste désespérément close tandis que ton regard vairon balaie son visage, jusqu'à s'ancrer dans le sien, bleu céruléen, traquant le moindre souvenir qu'il aurait pu garder de cette attaque. Les salauds, les lâches, lui avaient jeté un sortilège d'amnésie après s'en être pris à lui. Il avait eu beau essayer, s'était même plié à quelques séances de Legilimancie dans l'espoir qu'on puisse déceler dans son esprit quelque souvenir qu'il avait préférer enfouir dans son inconscient pour une raison quelconque. Mais rien. Juste le vague souvenir de plusieurs visages méconnaissables penchés au-dessus de son corps agonisant, tandis que ses yeux menaçaient de se fermer à tout moment. Et toi, t'as juste envie de les détruire, les tuer, alors qu'ils ont osé s'en prendre à ton jumeau, ta moitié. Mais, pour le moment, tu songes qu'il serait plus sage de canaliser ta colère et de rester forte, pour Tristam. Alors, à retardement, tu lui rends son sourire, et ton cœur bat fort.
Un pas sur la droite. Un pas sur la gauche. Et encore un. Les poings dressés devant ton visage, tu envoies subitement un violent crochet du droit dans le malheureux sac de frappe, qui subit tes coups depuis une bonne heure déjà. La boxe, tu en fais depuis ta plus tendre enfance ; au départ, c'était parce que ta mère se désespérait de voir que la danse ne suffisait pas à canaliser toute ton énergie, elle t'avait proposée un autre sport, et tu ne sais même plus comment tu avais fini par atterrir sur le ring. Au début, tu te contentais simplement d'écouter distraitement les leçons et conseils prodigués par quelques professeurs que tu appelais vaguement « coach » ou « monsieur » pour la forme. Et puis, avec le temps, tu as appris à aimer ça. Parfois, les gens prétendent raffoler de la boxe et n'ont pourtant aucune idée de ce que c'est en réalité. Demandez leur pourquoi le sport leur plait, ils répondront évasivement qu'ils ont le cœur bien accroché et ne sont pas effrayés par la vue du sang. C'est simplement à cause de cette fascination presque morbide pour la violence ; les gens aiment beaucoup la violence, ils ralentissent à la vue d'un accident de la route pour voir s'il y a des morts et ils s'attardent souvent sur la chaîne qui diffuse un match quelconque de boxe américaine jusqu'à voir un coup suffisamment violent pour les sortir de leur léthargie étrange. La boxe, en réalité, ce n'est qu'une question de respect. C'est savoir gagner le respect des autres et savoir en priver ses adversaires. Le respect. Une notion fugace bien vague pour ces partisans de l'Ombre. Le coup suivant part, brutal, plus violent que les précédents. Ils ignorent ce qu'est le respect. Le sac vacille sous le coup de poing enragé. Sinon, comment expliquer leur comportement avec les nés-moldus et traitres à leur sang ? Toi, tu t'en fiches, tu sais comment te défendre, autant par les mots que par les poings – même si tu uses bien peu de la deuxième manière – ; tu sais comment te faire respecter. Mais tu ne tolères pas qu'on puisse s'en prendre à d'autres, plus démunis dans cette querelle, ceux qui prônent trop d'idéaux pacifistes pour prendre les armes. Ta mère t'appelle d'en bas, tu n'entends rien et frappes. Encore. Et encore. Ils le savaient, sans aucun doute ; ils savaient que Tristam était de ces gens-là, qui espèrent que la guerre est derrière eux et de pouvoir se complaire dans cet équilibre précaire, paix fragile, qui s'immisce sur les terres d'Angleterre depuis deux décennies. Aveuglé par ses désirs de voir tous les sorciers se tendre la main, il n'aura même pas songé à se défendre. En plus d'être profondément irrespectueux ; ils sont lâches. C'est quelque chose que tu exècres encore plus que le reste. Un autre coup de poing et, aussitôt, un autre qui s'avorte dans un craquement sinistre au niveau des jointures de ton poing droit ; tu grimaces, une seconde, puis continue.
La porte s'ouvre. Tristam apparaît. Et, immanquablement, ta colère redouble. Tu frappes le sac de plus en plus fort, occultant la brève douleur qui tiraille ton poing chaque fois que tu envoies valser le sac de frappe qui revient aussitôt vers toi. Tu ne peux tolérer la vision de son visage émacié, la figure fine, le nez mince, il a beau sembler être une statue d'albâtre, superbe et obsolète, une statue d'un autre temps et d'un autre mouvement, comme difficilement coincé dans l'arc corporel de la sérénité apparente mais ô combien rassurante, statue à la chair diaphane, à la carne de liserés artistiques aux couleurs froides des cicatrices. Ignobles marques qui, délicatement, comme si elles n'avaient pas osé taillader pareil visage, pareille âme, sont si pâles sur sa peau, presque invisibles, elles te sautent pourtant aux yeux, te brûlent la rétine, tant et si fort que tu dois tourner la tête pour éviter de te mettre à hurler et tout saccager. Et lui, si paisible, continue son bout de chemin, l'air de rien et, à défaut de reléguer cette atroce embuscade au rang de souvenir, à défaut de rayer ces sordides évènements, il a préféré y jeter un voile d'inexistence, effacer tout cela comme si rien n'avait jamais existé, plonger dans le néant cette peur qui, pourtant, aurait pu le submerger. On te dit la plus forte des deux, lionne courageuse ; mais toi, tu admires sa force, à lui. Une force paisible, une aura un peu grise propre à l'humilité, la brillance étouffée, comme une flamme de bougie haletante, de feu follet ; toi, tu brûles d'un feu ardent, si vif qu'il aura bientôt raison de toi, si vif qu'il aura bientôt fini de te calciner. Mais Tristam, lui, aigle aux instincts parfois félins, lui, se laisse consumer lentement, lorsque toi et ton brasier êtes là, trop près, si près que tes flammes viennent se délecter de sa chair et lui lécher la peau. Et tu l'admires, silencieusement ; de vous deux, c'est lui, sans doute, le fort, l'implacable, le bon chevalier – celui qui aurait du s'appeler Galaad –. Suffisamment fort pour pardonner et tolérer, pour passer outre et oublier. Quelques notions auxquelles toi, tu es totalement étrangère, profondément exigeante, formellement intransigeante. Tu ne saurais pardonner à ces êtres abjects de s'en être pris à ton frère. Pas quand le coup porté est si violent, si brutal qu'il te fait encore chanceler. À la boxe, comme dans la vie, il y a de ces blessures trop profondes, trop près de l'os, qui ne cesseront jamais de saigner.
Tu viens de te rendre compte que tes bras sont retombés le long de ton corps et toi, stoïque, la tête baissée, tu n'arrives pas à te détacher de cet air furieux et dévasté, enragé et perdu. Tu crois sentir les larmes te monter aux yeux et, plutôt que les perles salées qui s'invitent sur tes joues jusqu'à les dévaler allègrement, c'est la main de Tristam qui s'invite sous ton menton jusqu'à relever ton visage pour que tu accroches ses prunelles. L'azur violent de son iris attise ta colère ; l'azur téméraire de son iris confère un pouvoir hypnotique ; l'azur las te rassérène un instant. Juste un instant. L'instant qu'il faut à ses yeux pour se poser sur ton poing endolori, encore serré, serré assez fort pour que tes ongles viennent s'enfoncer dans ta chair ; colère contrite, douleur muette, mais rien ne lui échappe, pourtant. Pas quand il s'agit de toi, malgré ta manie de tout cacher derrière tes sourires et des rires intempestifs, Tristam sait, Tristam te comprend. Tu soupires doucement, tu ne sais pas quoi lui dire, comment lui expliquer que cette rage au cœur, c'est pour lui. Comment lui avouer, même à demi-mots, qu'aujourd'hui, tu as compris ; que tu seras toujours plus forte avec lui que sans lui, que tu ne reculeras devant rien avant d'avoir choppé les salauds qui s'en sont pris impunément à lui. Tu n'en sais trop rien, comment lui expliquer tout ça. Alors, tu te tais. Chose assez rare lorsqu'on te connait, hein, Joy ? T'es pas du genre à la fermer ; plutôt à parler sans t'arrêter, sans te soucier de si les autres en ont marre de t'écouter. Il te prend par la main, t'oblige à te séparer de ton sac de frappe, ton défouloir, te guides jusque dans la salle de bain adjacente à ta chambre et la sienne ; unique pièce qui vous sépare mais que vous partagez, malgré l'âge, malgré une gêne inexistante. Silencieusement, il bande ta main, passe plusieurs fois sur tes jointures, soigneusement, avec une précaution qui s'approche du professionnalisme. Il a toujours été comme ça, Tristam. À veiller silencieusement sur toi, trop téméraire, trop impulsive, pas assez réfléchie, avec trop peu de soucis pour ton propre bien. Il est ta raison, ta raison de vivre aussi. Celui qui sait panser tes blessures, physiques comme morales. Mais celle-là, trop profonde, trop près d'un cœur trop enragé, il ne peut rien faire. La seule chose qui saura te calmer serait de prendre ta revanche sur eux, ces sales gosses de Mangemorts qui crient à l'injustice mais ne font que réitérer les erreurs de leurs prédécesseurs. Et toi, t'as beau bien vouloir être tolérante, ce n'est plus possible, maintenant. Pas maintenant qu'ils s'en sont pris à Tristam. Hors de question. Ils doivent payer.
Ta mère vous appelle du rez-de-chaussée. Lasse, tu relèves les yeux vers l'horloge trônant au mur et comprend qu'il est enfin l'heure de partir pour King's Cross et de retourner à Poudlard. Enfin. Étonnamment, tu n'éprouves pas l'euphorie habituelle, la trépigneuse impatiente de retrouver le château, les tableaux – même celui de la Grosse Dame –, ta salle commune, le terrain de Quidditch. Non, parce qu'une fois là-bas, tu sais que tu les croiseras, toutes les heures de chaque jour ; et ils seront là, à te narguer du regard, à faire pulser en toi une colère qui jusqu'alors t'était étrangère. Tu n'étais que rire et frivolité ; voilà que tu grandis, Galadriel, bien malgré toi, devant te modeler en fonction de ce monde hostile qui continue de tourner alors que tu n'as qu'une envie : qu'il s'arrête. Qu'il s'arrête et vous laisse enfin tranquilles, ta famille et toi. Que les enfants honnis, fruits d'une famille trop sombre, martyrs de crimes dont ils sont innocents mais qu'ils ne demandent qu'à commettre ; que ces énergumènes cessent de s'en prendre à toi, aux tiens. Sous prétexte que les traites à leur sang sont une vermine pire encore que les sang impurs. Tu ne comprends pas. L'aversion des uns pour leurs congénères, sous prétexte qu'ils ne comptent pas parmi leurs ancêtres quelques mariages entre cousins – et tu ne peux t'empêcher de penser que ceci explique cela –, pas plus que tu ne comprends leur haine viscérale pour une société injuste qui n'a de cesse de les rejeter, mais seulement parce qu'ils sont des connards. Petits cons arrogants et snobinards. Et toi, t'as juste envie de leur mettre ton poing dans la figure et de les faire taire, de leur ôter tout ce respect qu'ils ne méritent pas, ne méritent plus, ne mériteront jamais. T'en as assez, d'être gentille, de n'endosser que le rôle du bouclier ; maintenant, tu vas passer à l'attaque. Faire mal avant d'avoir mal. Attaquer plutôt que riposter. C'est la guerre qui se profile à l'horizon, c'est ton innocence qui s'envole, c'est ton cœur enragé qui résonne. Tristam s'efface derrière la porte, te jetant un simple regard, t'intimant dans une simple altercation visuelle de le suivre. Une seconde tu te retournes. Le coup part, violent, brutal. Coup final. Coup fatal. Le sac vacille, menace de se décrocher et la porte tremble sur ses gongs.
Dernière édition par Galadriel P. Weasley le Mar 22 Oct - 17:52, édité 6 fois
Invité
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 17:24
Rebienvenue ici et bonne chance pour ta fiche à refaire !
Mara Weasley
HRIen depuis le : 06/03/2013 Parchemins écrits : 187 Statut : A LOVER? MAYBE. SOMETHING TENDER, ANYWAY. BUT TENDER LIKE A BRUISE; benjen lestrange.
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 17:28
WEASLEY RUN THE WORLD ! merci bien, cousine. et il nous faudra un lien, cette fois.
Invité
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 17:35
rebienvenue alors bon courage ! désola mila kunis est un choix de la mort qui tue
Invité
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 17:46
Rebienvenue so !!! Mila quel bon choix !!
Good luck pour ta fiche !
Invité
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 17:58
owi tu es toujours parmi nous re-bienvenue
Invité
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 17:59
Ma Joy, j'ai eu trop peur en voyant le mail comme quoi tu t'étais supprimé Mais ça fait plaisir de te revoir Tu connais la maison bien évidemment et j'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire de Joy 2.0
Alesya Y. Lestrange
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Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 18:10
Owi, une 2.0 ! Moi aussi, j'ai flippé en voyant ce mail, vilaine fille que tu es de nous faire pareille frayeur è_é ! Mais on t'aime quand même ! Tu connais la maison, n'hésite pas à venir m'embêter, j'adoooooore taper les Weasley !
Mara Weasley
HRIen depuis le : 06/03/2013 Parchemins écrits : 187 Statut : A LOVER? MAYBE. SOMETHING TENDER, ANYWAY. BUT TENDER LIKE A BRUISE; benjen lestrange.
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 18:24
que de succès, mes amis. que de succès !
@cléo : thank's. ah, j'ne suis pas la seule à la trouver sublime, c'kouule.
@lucrezia : mercii. et que dire d'eva green ?
@loki : genre, j'allais partir alors que geoki commençait à être intéressant. (non et puis, j'étais toujours là, je stalkais le forum dans l'ombre. j'ai lu tous vos rps de fifous. )
@absynthe : et moi donc ! j'vous laisse deviner ma réaction lorsque j'ai reçu le mail. (à mi-chemin entre « NOOON ! » et « je vais la tuer ! ») ça fait plaisir de revenir, aussi. halala, pas trop-trop différente ; disons juste que les serpys et membres de l'ombre auront intérêt à bien se cacher.
@alesya : je... je... désoléée. hawn. (j'vous aime, aussi, les n'amis. ) mwahaha, t'inquiète, y'aura même moyen pour qu'elles se tapent en rp avec ce que j'vais en faire.
Invité
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 18:26
bah tiens, t'as intérêt à stalker sinon je te menotte dans les cuisines èé (oui dans les cuisines, chacun sa passion ) bref c'est super de te revoir toussa
Mara Weasley
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Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 18:29
poudlard regorge d'endroits intimes secrets, et toi, tu me menottes dans les cuisines ? pfeuh, quel manque d'imagination. (sale morfale, va. )
Invité
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 18:34
bah quoi, un steak et hop hop hop
Mara Weasley
HRIen depuis le : 06/03/2013 Parchemins écrits : 187 Statut : A LOVER? MAYBE. SOMETHING TENDER, ANYWAY. BUT TENDER LIKE A BRUISE; benjen lestrange.
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 18:42
que c'est romantique. du geoki entre deux bouts de viande, awesome. (bon, après tout, ça évitera à loki d'assouvir ses pulsions cannibales sur joy, tu m'diras. )
Invité
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 18:48
Rebienvenuuueeee!!!
Qu'on lui donne une montage (d'or) de cookie!!!
*Écrase Gal sous une montage de cookie made in cuisine de Poudlard (on aime les cuisines chez les Greyback, mais pas pour les memes raisons!) *
Invité
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 19:06
Rebienvenue!!!! Superbe choix d'avatar *o*
Invité
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 20:06
Ma cousine, ma mienne, ma...
Bienvenue, à nouveau
Invité
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 20:37
OMG j'ai cru que t'étais une nouvelle Joy Heureusement que tu nous reviens avec cette nouvelle version Reuh bienvenue la belle
Mara Weasley
HRIen depuis le : 06/03/2013 Parchemins écrits : 187 Statut : A LOVER? MAYBE. SOMETHING TENDER, ANYWAY. BUT TENDER LIKE A BRUISE; benjen lestrange.
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 20:44
@artémis : les cuisines de poudlard et les greyback, toute une histoire. mercii, en tout cas.
@rhaenys : thank's.
@adelaïde : merci, ma petite cousine que j'aime très fort. (profite des effusions dans ce genre ) (j'ai bien peur que geodelaïde s'aggrave un peu plus avec la version deux de joy. )
@dehloss : huhu, j'avoue, le changement de pseudo est trompeur. yup, j'reviens en foorce. merci, mon beau.
ça avance, ça avance.
K. Lucifer B.-Lestrange
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Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 20:49
Re bienvenue ici alors (ici ZANE, son TC le petit dernier :3) nous faudra des liens hein zoubi sur ta face, et content de te revoir parmi nous!
Invité
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 20:53
Contente de te revoir parmi nous, Georgia ! Il nous faudra un rp, cette fois, avec ta version numéro deux de la fille du feu. Et j'exige un lien qui tue de la mort avec mon petit dernier qui vient d'ailleurs te souhaiter la bienvenue (tout en relookant ton décolleté plongeant ) *ZBAF* Bonne chance pour finir ta fiche.
Mara Weasley
HRIen depuis le : 06/03/2013 Parchemins écrits : 187 Statut : A LOVER? MAYBE. SOMETHING TENDER, ANYWAY. BUT TENDER LIKE A BRUISE; benjen lestrange.
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 21:01
@lucifer : mercii. (je sais. ) of course, faudra approfondir le lien entre zane et joy. (qui ne risquent pas de s'aimer des masses ; encore moins maintenant que zane s'est fiancé avec ade. ) et puis, j'veux un lien avec abso-le-préfet. et avec lucifer. (avec tous, quoi. ) pour les zoubis, je laisse ça à ade/kaëna/zepp, sous peine qu'elles me fassent une crise de jalousie.
@mordred : contente de revenir, aussi. owii, JE VEUX un rp. avec n'importe lequel de tes personnages de fifous. j'aime déjà ce nouveau personnage. (mordred, galaad/galadriel, vive l'infuence des légendes arthuriennes, hein. ) (c'est un siiigne. ) et je mise tout sur lui pour avoir enfin du vrai positif avec toi. (avec milo en avatar, je veux bien te laisser voir plus que mon décolleté ) #vacrever et mercii.
Dernière édition par Galadriel P. Weasley le Jeu 7 Mar - 18:48, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 21:12
Rebienvenue parmi nous alors
Bon courage pour finir ta fiche, qui est déjà pas mal avancé d'ailleurs
Et pas touche à Lulu de trop près, sinon, on va pas être copine. eê
Invité
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 21:15
Galadriel P. Weasley a écrit:
@mordred : contente de revenir, aussi. owii, JE VEUX un rp. avec n'importe lequel de tes personnages de fifous. j'aime déjà ce nouveau personnage. (mordred, galaad/galadriel, vive l'infuence des légendes arthuriennes, hein. ) (c'est un siiigne. ) et je mise tout sur lui pour avoir enfin du vrai positif avec toi. (avec milo en avatar, je veux bien te laisser voir plus que mon décolleté ) #vacrever et mercii.
C'est pire qu'un signe, c'est... Le destin. *ZBAF* Non, mais, oui... Un lien positif, ça va s'en dire. Surtout que je pense que tu vas aimer mon petit Momo. J'dis ça, j'dis rien. Faudra qu'on voit tout ça par mp, mais ça me tente à fond un rp avec toi. Depuis le temps, HEIN. OUUUUH. Quelle petite coquine, cette Georgie. *regarde encore plus bas que son décolleté*
Mara Weasley
HRIen depuis le : 06/03/2013 Parchemins écrits : 187 Statut : A LOVER? MAYBE. SOMETHING TENDER, ANYWAY. BUT TENDER LIKE A BRUISE; benjen lestrange.
Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be Mer 6 Mar - 21:31
@kaëna : gracias. yup, disons que j'suis pressée de pouvoir rp de nouveau, trouver des liens itout. tsss, que des possessives, les filles sur ce forum.
@mordred : on est sur la même longueur d'onde, sur ce point, honey. amen, du positif, du vrai. j'n'en doute pas une seconde, jolem déjà, le father of dragons. owii, des mps. et un rp. oui, je trouve inadmissible qu'on s'en soit pas encore fait un. c'toi qui commence, en même temps. (en privé, ça, voyons, keukin(e). )
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Sujet: Re: GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be
GALADRIEL ∞ you put up your defenses when you leave because you're certain of who you want to be