La nouvelle était tombée ce matin. Elle avait eu l’effet d’une bombe. Au petit déjeuner comme tous les jours Zane avait pris des saucisses et des œufs, à côté d’Adélaïde. Il avait ri avec Alesya et les autres, sans pour autant retirer trop longuement sa main de la cuisse de sa dulcinée. Il ne s’attendait pas à recevoir du courrier. Surtout pas depuis qu’il avait fugué, surtout pas depuis qu’il était en froid avec son père depuis la toussaint. Depuis qu’il avait filé par la fenêtre de sa chambre et traversé le Pays de Galles ainsi qu’une partie de l’Angleterre pour débarquer à l’improviste chez les Weasley, les choses avaient bien changées. Il savait qu’il n’était plus le bienvenu chez lui, et il l’avait très bien compris lors des fêtes de fin d’années où il avait eu le droit à la soupe à la grimace. Mais qu’importe, que son père et son frère lui en veuillent. Ce qui le dérangeait réellement, c’était l’attitude de sa petite sœur Wilhemina qui n’appréciait pas le moins du monde Adélaïde, et qui ne faisait aucun effort pour essayer ne serai-ce que de la connaître un minimum. Zane se demandait bien pourquoi elle était aussi bornée, et pourquoi elle n’était tout simplement pas heureuse que son grand frère ait trouvé quelqu’un lui correspondant. Quelqu’un qui le fasse sourire, comme aucune autre fille depuis son histoire avec Alesya. Bien sûr, il aurait toujours des sentiments pour la Lestrange. Quoi qu’il arrive, le Gallois savait qu’elle aurait toujours une très grande place dans son cœur, même si désormais il était certain d’aimer le plus sincèrement du monde Adélaïde. Ça le faisait souffrir d’un côté, de savoir que jamais il n’arriverait à aimer uniquement la petite Weasley d’un an sa cadette. Les choses étaient compliquées en ce moment. Zane était sûr qu’Adélaïde était la bonne. Zane était sûr qu’Alesya ne le reprendrait pas, et que faire foirer son histoire avec la Weasley pour retourner avec son premier amour ne lui apporterait que des ennuis. Que dans cette histoire, il serait perdant sur toute la ligne et perdrait les deux d’un coup. Adélaïde était pour l’instant la seule et unique personne avec qui il se voyait avoir un avenir heureux. Pas avec Alesya, c’était impossible. Et ce, même si dernièrement elle lui avait fait part des turbulences que connaissait son mariage avec Ézéchiel Nott. Même si la nouvelle avait été dure à encaisser, le Goyle avait compris que désormais, celui qu’elle aimait réellement ce n’était plus lui, mais bel et bien le bellâtre de Serdaigle.
Mais revenons-en aux faits. Il était donc à la table des Serpentard, dans son uniforme mis de manière négligée, pour prendre son petit déjeuner comme tous les matins. Il se plaignait de devoir subir un cours complexe de potion dans une petite heure et était bien loin d’imaginer que ce matin-là, pourtant ordinaire et semblable en tout points aux autres, sa chouette Bérénice lui apporterait une lettre qui changerait la donne.
« Ta petite histoire d’amour insensée, et ta petite crise puérile ont assez duré. Ton père et moi-même nous t’avons trouvé une fiancée, une jeune fille honorable au sang pur. Sois raisonnable, pour une fois. Il est temps que tu oublies cette traînée au sang-mêlé, cette Weasley qui te retourne le cerveau et te manipule. Je te croyais plus futé que ton père, Zane mais tu me déçois énormément saches-le. Tu épouseras celle que nous t’avons choisit le plus tôt possible, et ce sans faire d’histoires. » Il reconnaissait l’écriture de son grand-père paternel, le grand-père Goyle. Un homme sévère, tout autant que son père, mais sans aucun doute bien plus intelligent. Livide et choqué, Zane avait relevé les yeux pour fixer Alesya. Non, ça ne pouvait pas être vrai. Adélaïde, l’interrogeait silencieusement du regard également. « Adélaïde… Faut que je te parle. Tout de suite, maintenant. Ça ne peut pas attendre la fin des cours. Rejoint moi dans la salle commune, quand tu… quand tu auras finit ton petit dej. »
Puis, il s’était raclé la gorge, avant de tourner les talons. Marchant rapidement vers les cachots, poussant quelques élèves en travers de son chemin il pénétra dans la salle commune où les derniers retardataires n’ayant pas entendu leurs réveils sonner couraient vers la sortie pour ne pas manquer le début des cours. C’était dans ses habitudes, de sécher quelques cours par-ci par-là. Souvent pour aller fumer un peu d’herbe, ou bien pour rester avec ses amis, ou encore pour… Pour assouvir ses envies et ses pulsions en compagnie de sa petite amie. Désir brulant, passionné, irrépréhensible. Mais cette fois-ci c’était bien différent. Zane d’ordinaire enjoué avait la nausée. Il se sentait mal, si mal… Pourquoi est-ce que son père… Non, son grand-père, lui faisait ça ? Il était certain que Gregory ne pouvait pas être derrière tout ça. Pas assez malin, avec son QI équivalent à celui d’un veracrasse… il n’aurait sans doute pas eu l’idée de fiancer Zane à quelqu’un comme ça, d’un coup. Le vert et argent savait qu’un jour ou l’autre, ça lui arriverait. Qu’un jour ou l’autre, il recevrait une annonce du genre. Maudite manie du sang pur. Adélaïde, et ce malgré son sang mêlé, n’était pas une moins que rien. Au contraire, elle était même beaucoup mieux que certaines filles soit disant respectables et de bonnes familles. Elle au moins, serait prête à le suivre jusqu’au bout du monde. Elle au moins, savait qu’il était prêt à mourir pour elle s’il le fallait. Furieux, donnant un coup de pied dans l’une des tables qui alla se disloquer brutalement contre un mur, la lettre froissée entre ses mains et hurlant de rage, il regardait un groupe de jeunes de première année visiblement assez choqués par un tel comportement, par un tel excès de colère « FOUTEZ LE CAMP VOUS QUATRE ! » Une fois seul, assis sur l’un des canapés de cuir noir et une cigarette entre les lèvres, les mains tremblantes et les larmes lui brulant les yeux, le jeune homme se retourna en entendant des pas qu’il connaissait bien. Ceux d’Adélaïde. S’efforçant de sourire à celle-ci, et l’invitant dans se bras l’ornithorynque la serra un moment contre lui. Plus fort qu’il ne l’avait jamais fait au par avant. Caressant les boucles brunes de son bien aimé il murmura la vois nouée par les sanglots : « Mon grand-père a décidé que je devais me marier à une fille de sang pur. Mais tu sais quoi, je l’emmerde. Je préfère être mis dehors, et déshérité que… Que de ne pas être moi-même. »
Essuyant rageusement une larme et saisissant le visage de sa petite amie entre ses mains, déposant un baiser sur ses lèvres il continua : « J'en ai marre, de faire tout le temps ce qu'on me dit de faire. J'en ai marre, d'essayer de ressembler à Amadeus pour que mes parents soient fiers de moi. C'est pas moi, tout ça. Moi, je suis Zane, et si j'ai décidé que j'aimais une Weasley et que c'est avec elle que je veux un avenir, personne ne pourra rien y faire. Pas même mon grand-père. Je sais qu'ils auraient tous préféré qu'Alesya et moi on reste ensembles... Mais c'est pas le cas... J'ai commencé à tourner la page, pour écrire une nouvelle histoire avec toi... C'est dur parfois, mais faut avancer dans la vie. Et c'est avec toi, que je veux avancer. »
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]eFaussement intéressée, elle prenait partiellement part à la discussion enjouée qui se déroulait autour de leur table habituelle dans la Grande Salle. Les récentes rumeurs qui couraient dans leurs rangs excitaient vivement les cœurs et les esprits et la maison de Salazar aspirait, bien plus qu’à l’habitude et à violents coups d’ambition, à une grandeur longtemps perdue. C’est avec peu d’entrain qu’Adélaïde s’était faite une tartine de confiture d’orange et s’était servi un jus de citrouille. Pas matinale pour un sou, elle avait souvent de la peine à réellement émerger. Elle supportait, avec une lassitude sans nom, le brouhaha qui s’élevait dans la salle et aurait fortement souhaité être autorisée à lancer un sort d’insonorisation afin de profiter d’une paix qui lui aurait été bénéfique. De sa main libre, elle caressait la main de Zane posée sur sa cuisse. Depuis le 31 Octobre dernier et leur premier baiser, les deux vipères étaient devenues inséparables, ce qui avait pour avantage d’exaspérer Abigail qui voyait la relation de sa sœur avec le jeune Goyle d’un bien mauvais œil. Adélaïde, elle, se sentait, très certainement pour la première fois de sa vie, comprise et aimée telle qu’elle était et pour une fois, elle appréciait le fait de ne pas avoir à mentir afin de calmer les tensions, après tout, les deux amants étaient souvent sur la même longueur d’onde et ainsi, la peur d’être mal jugée, d’être trop jugée, n’avait plus aucune raison d’être. Cependant, cette idylle était bien loin d’être aussi onirique que les apparences la peignaient. La famille du jeune homme n’acceptait pas la jeune femme et, de son côté, elle avait le droit aux quelques preuves de mauvaise foi de son père, qui, franchement trop fier avait de la peine à réaliser que sa petite fille, celle que 18 ans auparavant il tenait dans ses bras, se lie si jeune et si vite à un autre homme qu’à lui, qui de plus est, est le fils de son ennemi de toujours. Elle n’en avait que faire, pour sa part. Révolutionnaire depuis toujours, elle éprouvait un malin plaisir à aller à l’encontre de la normalité, à braver les règles pour n’en faire qu’à sa tête. Repoussant un peu son assiette sur la table afin de s’accouder de sa main libre, la journée allait être longue et elle ne rêvait que de passer la journée sous la couette, à ne rien faire, avec Zane, pourquoi pas. Passant ses mains vigoureusement sur ses yeux pour faire disparaître les derniers espoirs de retourner se coucher et en les ouvrant à nouveau, elle vit arriver Bérénice au loin, la messagère du Goyle. Un brin curieuse, elle tenta de guigner par dessus son épaule, en vain. Il semblait soucieux et, se levant brusquement, affichait un masque qui ne présageait rien de bon. Le regard du jeune homme se posa alors sur la Lestrange, comme pour lui résumer dans un contact visuel le drame que cette missive allait causer. Alesya connaissait son camarade par cœur et bien souvent, Adélaïde se sentait un peu jalouse de cette complicité qui encore aujourd’hui les liaient et savait au fond d’elle que jamais elle ne connaitrait Zane aussi bien qu’elle. La Weasley ne doutait pas des sentiments de son aîné et pourtant, cette triste vérité l’attristait sans pour autant qu’elle n’en montre jamais qu’une bribe. Pleine d’incompréhension, elle leva les yeux vers lui qui adoptait un air grave qu’elle ne lui avait que très rarement vu auparavant. Elle allait se lever lorsque d’un regard, Amadeus lui conseilla de s’asseoir un moment, le temps que son cadet reprenne ses esprits et qu’il se retrouve un peu seul. L’aîné des Goyle en voulait à son frère de ne pas avoir été plus confident envers lui et pourtant, il était heureux pour lui et pour son amie et il ne les laisseraient pas gâcher cette histoire bêtement, rupture qui au final briserait des cœurs.
C’est après 5 bonnes minutes qu’Adélaïde quitta la table et se dirigeait vers les cachots, son cœur battant la chamade. Qu’est-ce qui pouvait bien être aussi urgent que ça ne pouvait attendre ? Les deux amants étaient bien partis pour ne pas prendre part aux cours, encore une fois et elle recevrait très certainement une beuglante dans la journée du lendemain pour son absentéisme qui ne cessait de croître. Elle arriva devant les cachots, pleine d’appréhension, et s’arrêta quelques instants devant la porte avant de trouver le courage de pénétrer dans l’antre des serpents. C’est alors qu’elle se fit bousculer par 1 gamin de première année qui semblait être impatient de sortir de là. 4 gamins, dont le plus téméraire, une fois loin, lança à travers les couloirs à l’intention d’Adélaïde : « C’est qu’il est pas commode ton copain. » Une lueur brulante passa dans son regard quand elle entendit résonner leurs rires stridents. Soit, elle n’était pas d’humeur à leur courir après, ni d’humeur à se venger, elle avait d’autres soucis en tête. Pénétrant d’un pas décidé, elle se dirigea en direction de cette silhouette qu’au fil des années elle avait appris à connaître par cœur. Il n’en fallut pas plus pour que celui-ci se retourne et c’est alors, que dans ses yeux, elle vit une dureté qu’elle n’avait jusque là jamais connu. Elle se lova dans les bras de son aîné suite à son invitation et fut surprise de l’intensité qu’il mit dans cette étreinte. Elle ne souriait pas, elle n’avait pas envie de sourire, la situation était étrange et désagréable. La nouvelle eut l’effet d’une bombe sur la sorcière qui, la tête pourtant pleine jusqu’à cet instant précis, n’arrivait plus à penser à rien. Quelque chose se brisa en elle, comme un espoir d’armistice, quelque chose qui faisait mal. Encore une fois, elle avait l’impression d’être rejetée et avait peur. Elle déglutit difficilement et ferma les yeux contre le torse de Zane, retenant tant bien que mal les larmes qui bientôt allaient lui brûler les yeux. Les mots du plus vieux des deux se voulaient rassurants, mais pour elle, le monde s’écroulait et le coup était rude à encaisser. La gorge nouée, aucun mot ne se risquait de passer et bien qu’elle aurait voulu se plaindre, voulu pleurer, elle en était incapable, comme vidée par ce terrible message. Le baiser qui suivit avait un avant-goût salé, présage de futures larmes qui ne se gêneraient pas de couler. Se laissant faire par les mains protectrices de Zane, elle faisait face, brisée par cette annonce. Réalisant le présage par des larmes qui coulaient alors toutes seules sur le visage de la poursuiveuse, elle buvait les paroles qui suivirent comme une bouée à laquelle elle devait s’accrocher, par tous les moyens. « Je…. » les mots de sortaient pas. Elle aurait voulu s’excuser de tous ces tracas qu’elle lui causait, qu’elle lui avait déjà causé, toutes ces peines qui allaient très certainement suivre. Elle se dégagea alors de ses bras, baissant les yeux au sol, blessée, terrifiée par la suite : « Je voulais vraiment pas te causer autant de tords, je te jure. Enfin, je veux avancer avec toi aussi, moi, et pas qu’un peu, pas qu’un bout, mais je ne veux pas qu’un jour tu le regrettes… » Essuyant les larmes sur son visages, les mots avaient de la peine à sortir. Elle déglutit à nouveau tâchant de faire passer ce nœud qui la rendait muette. « Grâce à toi, je sais ce que je veux, je sais où je vais, je sais qui je suis. T’as été ma salvation, j’étais perdue. Je veux pas être celle qui te perdra… » elle marqua une pause…et reprit difficilement : « Un mariage… ta famille a joué fort sur ce coup… » Elle n’arrivait à continuer tant les larmes devenaient imposantes. Pas maintenant. Pas maintenant qu’elle avait fait tomber les masques et qu’elle s’était montrée telle qu’elle était véritablement, qu’elle s’était livrée totalement. Elle retenait ce besoin viscéral de courage, ce besoin d’être rassurée par milles promesses. Reprenant ces moyens et s’essuyant les yeux mine de rien, elle releva les yeux et les plongea dans ceux de son petit ami. Elle voulait sembler forte, sembler ferme et rajouta d’une voix tremblante : « T’as jamais eu besoin de ressembler à Amadeus. Merde, t’es quelqu’un de génial et s’ils sont pas capables de le voir… mais c’est qu’ils se sont pris une bombabouse en pleine poire. Si je suis tombée amoureuse de toi, c’est justement parce-que t’es pas Amadeus, que t’es pas quelqu’un d’autre, que t’es toi et que c’est parfait comme ça. Si t’as la force de lutter, je le ferai avec toi, je serai une vraie harpie, je lâcherai rien. » Elle ferma les yeux et passa une main peu assurée dans sa tête et respirant un bonne fois pour toute, elle accusa le coup et d’un regard enfantin elle ajouta fermement : «Il suffit que tu me dises que tu veux te battre et je le ferai avec toi, pour toi. » Leur idylle leur coûterait cher, certes, mais elle en valait la peine, elle méritait qu'on se batte pour elle. A deux contre le monde si nécessaire, mais il le fallait.
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Sujet: Re: I've got a crush on a pretty pistol # Zadélaïde Ven 1 Mar - 18:55
Zane savait que les mots que prononçait la petite brune face à lui étaient lourds de sens. Hochant la tête, il murmura « Je vais me battre. » Pour lui, il n’était pas question d’hésiter ne serai-ce qu’un seul instant. Il était certain qu’aux côtés d’Adélaïde il serait capable de tenir tête à sa famille. De tous les envoyer se faire voir et de ne pas poursuivre la tradition chez les Goyle. Il n’épouserait pas une fille de sang pur choisie par ses parents, il n’aurait pas d’enfants au sang tout aussi pur et il se jurait de ne jamais forcer ses futurs bambins à épouser quelqu’un dont ils ne voudraient pas. Il allait lui en falloir du courage, au petit Gallois qui avait toujours suivit le mouvement, pour bousculer des siècles de tradition et dire non, je ‘n’épouserais pas cette fille qui qu’elle soit. Il allait falloir qu’il tienne tête au terrible grand père, cet homme qui l’avait effrayé durant son enfance. Qu’il tienne tête à son père qui serait sans doute furieux et qui lèverait sans doute même la main ou la baguette sur lui. Il faudrait qu’il soit fort. Pour elle, pour lui, pour eux.
Caressant délicatement la joue pâle d’Adélaïde, se redressant légèrement il répliqua « Je ne veux pas te quitter. Jamais. Je ne veux pas te briser le cœur non plus. Et je ne veux pas épouser cette fille, même si c’est un top model sorcier qu’on voit dans les magazines. Je ne sais même pas qui c’est. Je ne sais même pas comment elle s’appelle, de quoi elle à l’air. Si ça se trouve elle est très gentille, et jolie aussi mais je l’aimerais pas. Parce que celle que j’aime c’est toi et ça, ils pourront rien y faire la famille Goyle. Parce qu’à mes yeux y a que toi qui compte, et c’est toi la plus jolie. Celle avec qui j’ai envie de construire ma vie, celle avec qui je veux vivre plus tard dans une petite maison au milieu de la verdure, celle avec qui je veux des enfants. » Reniflant pour laisser partir ses dernières larmes de rage, adressant un sourire tendre à la brune le Gallois déposa un léger baiser sur sa joue avant de murmurer « Attends moi ici, je vais chercher un truc dans mon dortoir, je reviens vite. » Se relevant donc, remettant correctement ses vêtements en place il se dirigea vers le dortoir des garçons de sixième année. D’un pas sur, décidé. Il savait que la seule manière de rompre ses fiançailles –autre qu’une guerre sans merci- était de les prendre de court. De leur couper l’herbe sous le pied.
Ouvrant la malle contenant ses effets personnels au pied de son lit, déjà refait par les elfes de maison passés entre temps, l’ornithorynque se mit à fouiller, retirant ses vêtements ainsi que quelques fournitures scolaires pour atteindre le fond. Un petit coffret était là. Il avait prévu d’offrir ce bijou à la brune pour la saint valentin. Une petite bague en argent, représentant un serpent aux yeux d’émeraude. Il l’avait trouvée chez un petit antiquaire au pays de Galles durant les vacances de Noël et s’était tout de suite dit que cette bague était faite pour elle. Que ce petit serpent était parfait pour un joli cadeau de saint valentin, et qu’en plus de rappeler leur blason il rappelait aussi le don de fourchelangue de sa belle. Et que cette bague serait un beau cadeau le quatorze février prochain, plus personnel et romantique que le petit carnet noir offert à Noël pour qu’elle puisse y dessiner. C’était censé être un simple cadeau de saint valentin, sans signification particulière mais devant l’urgence de la situation Zane savait qu’il devait accélérer les choses s’il ne voulait pas se retrouver marié à une fille qu’il ne connaissait pas et ce seulement pour entretenir la lignée au sang pur. Jamais il n’avait offert un tel cadeau à une fille, pas même à Alesya de qui il avait pourtant été très amoureux. Il savait que ce geste surprendrait tout le monde, lui-même s’étonnait d’en trouver le courage. Il savait qu’avec cette bague, sa famille lui tournera définitivement le dos, qu’il ne pourrait désormais plus compter que sur Adélaïde et quelques amis fidèles pour le soutenir dans les moments difficiles qui s’annonçaient.
Regardant un instant la bague dans ce coffret, se demandant s’il faisait le bon choix à foncer une nouvelle fois tête baissée, le Gallois soupira et se releva après avoir rangé les affaires précédemment sorties de la malle. Refermant soigneusement celle-ci, en rangeant ce petit coffret dans la poche de sa robe de sorcier il se rendit dans la salle commune où la Weasley n’avait pas bougé, toujours assise sur le canapé de cuir noir. Souriant à celle-ci et décidant de se mettre à genoux devant elle pour respecter tout de même plus ou moins les traditions, Zane prit les mains de celle-ci dans les siennes en la regardant dans les yeux « Tu sais, quand je t’ai dis que je t’aimais j’étais sérieux. Je ne dis pas ce genre de choses à la légère, j’ai tendance à trop vite m’attacher et à aimer sans doute un peu trop les gens qui me tiennent à cœur mais… c’est comme ça. Je suis comme ça. Tu sais ce que je ressens pour toi Adélaïde. » Prenant le coffret dans sa poche et l’ouvrant sous les yeux de la belle pour lui faire voir la bague, la voix tremblante sous le coup de l’émotion il osa demander « Est-ce que tu veux m’épouser Adélaïde Jean Weasley, moi Zane Ethan Goyle ? Je sais que c’est un peu précipité, c’était censé être un simple cadeau pour la saint valentin la semaine prochaine, mais là, comme ça, je te prouve que je veux réellement me battre à tes côtés. Ce sera dur si tu acceptes, et ça tu le sais aussi bien que moi, mais avec toi à mes côtés je serais capable de me battre contre le monde entier. »
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il allait se battre. Ils allaient se battre. De toute façon, elle n’avait fait que ça depuis le début, pour se faire accepter, pour être elle-même dans une famille qui n’avait pas de place pour les déviants. Elle avait peur, peur de ce qui allait se passer, des pressions que pouvaient exercer les Goyle sur son amant, du pouvoir qu’ils pouvaient avoir sur lui. Amadeus l’aurait peut-être acceptée lui, un jour, et encore la question était délicate. La lutte serait dure, la lutte serait triste, sûrement, mais ils n’avaient pas le choix au final à moins de mettre fin à leurs problèmes tragiquement, à la mode Shakespearienne, à la Roméo et Juliette bébé. Mais non. Adélaïde était lâche, mais pas à ce point, pas au point de fuir devant les difficultés et avec lui, elle se sentait prête à tout. Elle ferma à nouveau les yeux sous sa caresse, plus apaisée cette fois, rassurée, convaincue de ce qui lui restait à faire. Elle rougit suite à ses paroles, elle qui jusqu’à aujourd’hui n’avait jamais réellement aimé ni été aimée trouvait ces mots lourds de ses. Pauvres petits inconscients qui se lançaient dans des promesses bancales. Et pourtant… Elle savait qu’elle pensait chaque mot qui traversait ses lèvres, qu’elle l’aimait, que plus tard c’était avec lui et non pas avec un autre qu’elle voulait être plus tard. Elle était ambitieuse et son ambition première était d’avoir une vie posée, heureuse, avec quelqu’un qui l’aimerait tout autant qu’elle l’aimerait. Douce rêveuse. La réponse n’était pas aisée. Les promesses étaient faites et les briser un jour pouvait faire tellement de dégâts des deux côtés. Un cœur n’était pas un jouet et ils le savaient tout deux. Prêts à s’engager ils l’étaient tous les deux au fond, dès lors de leur premier baiser elle était prête, l’avait-elle toujours été ? Elle se lova dans ses bras et planta légèrement les ongles dans son dos comme pour le serrer plus près, comme pour se l’approprier entièrement. Il était sien, elle était sienne. Il se retira alors, s’excusant poliment et demandant à sa cadette de l’attendre. Par un geste un peu brusque, elle retint son bras, le tira vers elle et lui sauta dessus, enroula ses jambes autour de ses hanches pendant que celui-ci plaçait ses mains sous ses cuisses pour la maintenir. Elle passa ses bras autour de son coup et l’embrassa langoureusement, un baiser salé et passionné à la fois, un baiser au goût de première fois. Elle se retira et le serra mieux, plaçant sa tête dans le creux de son cou avant de lui murmurer à l’oreille : « Je t’aime. » Après quelques secondes posée ainsi, elle sauta à nouveau au sol et le laissa s’en aller, l’attendant sagement à l’endroit même où il lui avait dit de le faire.
Quand il revint, son air était différent, plus sérieux sans doute mais également plus apaisée. Il semblait anxieux mais en même temps content d’être là. C’était étrange que de le voir ainsi, des étoiles dans les yeux, démarche enfantine peu assurée. Adélaïde souriait en le regardant s’approcher ; il était tout ce qu’elle avait toujours aimé, tout ce dont elle avait toujours rêvé au fond. Son regard se figea cependant quand, lorsqu’arrivé à sa hauteur, il s’agenouilla par terre et la regarda d’un air timide. C’est aux premiers sons sortis de sa bouche que la Weasley comprit réellement ce qui était entrain de se passer. Elle plaça ses mains devant sa bouche et ouvrit des yeux grands comme des soucoupes. Le mariage. Elle était trop jeune pour ça, ils étaient trop jeunes pour se promettre l’un à l’autre et d’un autre côté, elle ne pouvait pas refuser, quelque chose au fond d’elle lui murmurait que c’était la seule solution, que c’était la bonne décision. Elle s’agenouilla en face de lui et prit le petit coffret qu’il lui tendait sans encore trouver mot à dire, trop sous le choc d’un tel retournement de situation. « Elle est magnifique !!! » Elle remarqua alors que Zane attendait toujours une réponse et, souriant timidement, elle répondit convaincue : « Oui. Oui. Bien-sûr que je veux. Oui. » Elle répéta le mot oui dans sa tête une bonne dizaine de fois et il ne lui avait jamais semblé si beau, si censé. Elle tendit alors sa main, selon les convenances, et sitôt la bague enfilée, sitôt elle le prit à nouveau dans ses bras, lui sautant un peu sauvagement dessus, ce qui manqua de le faire vaciller. Jeune femme pleine d’énergie. Heureuse.
Se levant alors et se laissant tomber sur le canapé, elle invita son aîné à venir près d’elle. D’une voix taquine, un sourire un peu en coin, elle ajouta : « Qu’est-ce que tu dirais de prendre une journée sur notre lune de miel aujourd’hui et de squatter la salle commune ? C’est pas comme si j’avais envie d’aller en cours dans un moment pareil… » Elle se coucha sur le canapé, accouda sa tête sur ses mains et releva les jambes. Couchée sur le ventre, elle avait cette position des jeunes filles rêveuses du romantisme, loin dans le futur, elle se voyait déjà vêtue d’une longue robe blanche et poursuivit par une ribambelle de futurs joueurs de Quidditch. Elle d’ordinaire si réservée, si lunatique, montrait aujourd’hui une réelle joie de vivre qui était discernable entre mille. Se redressant un peu et se mettant à genoux pour se retrouver à la hauteur (ou presque) du Goyle qui se trouvait à présent debout en face d’elle, elle plaça ses bras autour de sa nuque et d’une voix coquine elle reprit de plus belle : « Mais je comprendrais que tu veuilles aller en cours.. après tout, c’est tellement plus intéressant que d’être avec moi… » Elle ne pût empêcher un sourire en coin de naître sur son visage et la tournure que prenaient les choses la ravissait. Tout allait enfin pour le mieux. Du moins…pour le moment.
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Zane E. Goyle
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Sujet: Re: I've got a crush on a pretty pistol # Zadélaïde Sam 2 Mar - 17:49
Se glissant derrière la jeune femme sur le canapé, caressant doucement sa hanche l’air pensif il répondit « Oh tu sais bien que je suis quelqu’un qui accorde énormément d’importance à ses études, mais je vais faire une exception aujourd’hui. » De toute manière, vu la situation il aurait été déplacé de repartir en cours comme si de rien n’était. De faire comme si aujourd’hui était une journée banale. C’était loin d’être le cas, puisque la petite brune avait dit oui. Un mot généralement insignifiant mais qui dans un tel cadre avait une mélodie particulière. Une mélodie qui vous chante « Ce oui vas changer ta vie, et mon vieux, ça va être dur. »
Zane savait au fond de lui qu’il avait fait le bon choix. Que cet élan de courage était une bonne chose même si l’avenir s’annonçait rude par moments. Mais dans quelques tems, tous les deux se diraient de nouveau oui pour le meilleur et aussi pour le pire. Sans doute qu’une bonne parte de leurs familles leur tournerait le dos, mais ensembles Zane savait qu’ils surmonteraient toutes les épreuves. S’il était certain que son père ne viendrait pas et ne lui adresserait sans doute plus jamais la parole, le Gallois savait qu’il pourrait compter sur sa mère. Daphnée aimait ses trois enfants, et elle ne laisserait pas son deuxième fils se marier sans elle, elle ne le laisserait pas tomber et respecterais son choix. Il était sur qu’elle serait heureuse pour lui.
Se redressant légèrement toujours une main sur la taille de sa belle il annonça d’un air pensif « Faudra que j’envoie un hibou pour leur dire d’aller se faire voir, et que c’est toi que je vais épouser. J’espère que ton père ne va pas vouloir me couper les couilles. Ta mère par contre, je ne pense pas qu’elle sera contre. Après tout je pense qu’elle sait que sa petite fille a toujours fait ce qu’elle voulait et qu’on ne peut pas l’en empêcher. Je vais demander à Alesya d’être mon témoin aussi, ce sera elle ou personne. C’est important pour moi qu’elle soit là. » Et ce serait ainsi. Si lui n’avait pas pu être là lors de son mariage, il tenait à ce qu’elle soit présente au sien. Jouant délicatement avec une des mèches brunes de sa fiancée il eut un petit rire amer « J’étais destiné à me marier jeune de toute manière. Mais au moins ce sera un mariage d’amour. »
Relevant doucement le chemiser d’Adélaïde pour caresser sa peau pâle Zane murmura à son oreille « Par contre tu sais bien que quand on reste tous les deux, on finit tous nus. Encore plus aujourd’hui, puisque tu veux une lune de miel prénuptiale. » Déposant un baiser sur sa nuque, le futur marié remontait lentement sa main sous le chemisier. Ses hanches, sa taille, son ventre. Il avait envie d’elle, comme toujours. Comme tout le temps. C’était normal, dans un couple s’aimant, de désirer l’autre ardûment. La vipère connaissait le corps de sa compagne par cœur. Chaque courbe, chaque grain de beauté et même sa tache de naissance. Mais pourtant, jamais il ne se lassait de poser ses mains ou son regard bleu acier sur ce corps tant désiré. Jamais il n’avait réellement osé faire l’amour en plein milieu de la salle commune, tout du moins pas jusqu’au bout, préférant généralement des endroits plus calmes où il ne risquait pas de se faire surprendre. Prenant alors la main d’Adélaïde dans la sienne, un petit sourire en coin, il eut un petit rire avant de dire « On va dans mon lit ? »
Ça sonnait comme une évidence. Tous les deux savaient très bien ce qu’il allait se passer entre eux, et visiblement ni l’un ni l’autre ne souhaitait qu’il en soit autrement en cet instant.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La sorcière frémit sous le contact des mains de son amant sur sa peau. Elle s’était habituée à ces caresses, des caresses tendres, douces, passionnées. Chaque fois qu’il posait une main sur elle, Adélaïde avait l’impression que c’était la première fois tant elle était sensible à ce contact charnel. Elle ferma les yeux quelques secondes, pour profiter, pour oublier le reste et tous les obstacles qu’ils rencontreront sûrement plus tard, mais l’heure n’était pas aux préoccupations. Un sourire se dessina sur son visage à la remarque de son aîné. Combien de fois avaient-ils déjà remplacés leurs cours respectifs par des journées dans le parc, à fumer ensemble et à parler de tout et de rien ? Combien de fois avaient-ils préféré rester coucher tous les deux, pour dormir parfois, pour d’autres choses d’autres fois. Mais l’essentiel était que ces moments à deux avaient toujours été mémorables, pleins de rires et de chamailleries qu’elle n’était pas prête d’oublier. Des fois, elle se surprenait à repenser au passé, à quand tous deux n’étaient encore que de simples amis qui envoyaient valser les responsabilités. Aujourd’hui, ils étaient face au mur, ils devaient les prendre, ces fichues responsabilités, et ce serait loin d’être évident. « Et l’exception devint l’habitude. » Elle émit un léger rire, simple, léger, comme si tout était si facile à cet instant précis, ce qui pourtant n’était pas le cas, mais qu’importe.
Elle posa un peu sa tête en arrière, la calant entre la tête de Zane et son épaule et regarda alors un peu le plafond, pensive. Pensive au futur, au présent, au passé un peu peut-être. Tout avait été si vite ces derniers temps, quelques mois auparavant encore elle n’aurait su dévoiler ses sentiments à son amant et voilà qu’aujourd’hui, il lui avait fait une demande, à elle, elle qui n’aurait jamais pensé une seule seconde que ses sentiments puissent être réciproques. Elle écouta alors ce qu’il rajouta avec une attention débordante de curiosité et lorsqu’elle l’entendit parler d’Alesya, c’est avec une spontanéité déconcertante que tous ses muscles se crispèrent. Elle. Son premier amour. Celle pour qui il en avait bavé pendant des mois, celle de qui il n’arrêtait de lui parler inconsciemment pendant des années. Peu enchantée, elle savait que ce point était d’un essentiel crucial pour son Serpentard et qu’elle ne pouvait le lui refuser. Pas ça. Elle préféra ne pas réagir, pour ne pas l’irriter, pas dans un moment pareil et se contenta de répondre sans grand enthousiasme : « Comment mon père pourrait-il te couper ce qu’il n’a jamais eu ? Je suis sûre qu’il sait même pas où elles se trouvent… tes couilles. » Elle marqua une pause, pour respirer, pour trouver quoi dire à propos du mariage sans en venir au sujet d’Alesya. C’est peu convaincue qu’elle en parla, à son tour : « Je pense que je demanderais à Loki, après tout, c’est mon meilleur ami. » Hésitante, elle ne savait comment aborder le sujet Gabriel. Devait-elle avouer à son amant qu’il était son frère et que par conséquent, elle ne pouvait pas passer outre le fait de l’inviter et ce même si Zane ne l’appréciait pas forcément. Elle décida de ne pas en parler, mal à l’aise, l’espace d’un instant. Elle était trop bien à cet instant pour parler d’un sujet fâcheux. Ce n’était pas le moment. Elle se mordit l’intérieur la lèvre inférieure avec une violence excessive, ce qui lui laissa profiter de ce goût de fer désagréable qui se propageait timidement dans sa bouche. Elle n’aimait pas faire de cachotterie et s’était promis d’être toujours honnête dans ce genre de situations mais elle ne pouvait pas, c’était trop gros, trop inattendu pour le moment.
Elle laissa les mains de son aîné glisser contre son corps frêle et se délecta de chaque mouvement, de chaque battement de son cœur qu’elle sentait battre à travers ses doigts assurés. Les frissons s’intensifièrent au gré du mouvement ascendant des mains de son amant. Elle aimait chacune des parties de son corps et à la remarque indécente qu’il susurra à son oreille, elle sentit les battements de son cœur s’accélérer dangereusement dans sa poitrine. Elle avait appris avec lui ce qu’étaient les plaisirs charnels en amour, décuplés par mille à ceux du simple acte sexuel. Elle avait envie de lui, de le toucher, de le serrer si fort afin de ne faire qu’un, à chaque minute, chaque seconde. Elle tourna sa tête en sa direction et le regarda amoureusement, un regard coquin par la même occasion, un regard d’approbation, d’invitation. Adélaïde déposa un baiser fugace sur les lèvres du Serpentard et, avant de s’en éloigner de trop loin, elle s’agrippa avec ses dents à sa lèvre inférieure, doucement, dangereusement et les lâcha avec un petit sourire amusé. Il était beau lorsqu’il était désireux, encore plus qu’à l’habitude lui qui pourtant était déjà réputé pour être un garçon agréable à regarder.
Elle se leva d’un bond et, marchant timidement à reculons, elle commença à déboutonner son chemisier afin de laisser transparaître l’avant-goût de ce qui allait suivre. Cette fois serait différente de toutes les autres, elle devait sceller leur serment, leur envie de rester ensemble à jamais. Elle s’arrêta alors quelques secondes en observant son homme se dresser sur ses pieds et sembler plus grand d’un coup. Il avait sur son visage ce petit regard coquin, ce sourire en coin qui lui donnait un charme tout particulier et d’une voix presque provocatrice, elle le testait d’un voix très légère : « Comment pourrais-je te dire non. » Elle continua sa marche à reculons avant de sentir la première marche de l’escalier derrière elle et, se tournant d’un geste brusque, elle les gravit au pas de course et se hâta de se plonger sous les draps d’un lit qu’elle découvrait chaque jour un peu plus. Observant l’arrivée de celui qui provoquait son désir avec un regard enfantin, charmant et innocent qu’elle prenait à chaque fois, avant l’acte, petite coquine en laquelle elle se transformait. Ce même regard qu’elle prenait quand plus jeune elle prétextait à sa mère qu’elle n’avait pas fait de bêtise.
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Zane E. Goyle
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Sujet: Re: I've got a crush on a pretty pistol # Zadélaïde Lun 11 Mar - 16:56
« Comment pourrais-je te dire non. » Le Gallois afficha un sourire en coin, ravi. Il était vrai que depuis qu'ils étaient ensembles, jamais Adélaïde ne lui avait dit non, le repoussant simplement en douceur quand il se faisait trop ardant et qu'elle n'était pas apte à faire des galipettes, chose que Zane comprenait tout à fait. Chose qui le rassurait également, puisqu'ainsi il était certain de ne pas devenir père trop vite. Il voulait des enfants, avait toujours voulu avoir des bambins, une grande et belle famille nombreuse et heureuse où chacun aurait sa place, où chacun se sentirais bien. Mais pour l'instant, à tout juste dix neuf ans il se voyait mal avoir déjà un petit ou une petite Goyle à demi Weasley. Il allait déjà se marier, sous peu il l'espérait, à la femme qu'il aimait réellement. La suite viendrais naturellement, dans quelques années... De toute manière, en s'unissant avec Adélaïde il échapperais à la pression de rapidement procréé pour avoir un héritier mâle au sang pur, qui à son tour continuerais à assurer la survie de la lignée devant rester toujours aussi pur. Ça le dégoûtais de plus en plus, maintenant qu'il avait un certain recul sur la chose, de se rendre compte que finalement si les sang purs avaient des enfants, c'était principalement pour cette raison plutôt que par envie. Alors, il s'était juré de ne jamais être comme ça. De ne jamais être aussi bête et fermé d'esprit... Et il était certain que le moment venu, Adélaïde partagerais ses opinions de ce point de vue là, pour l'éducation des enfants. Il serait parfaitement hypocrite de forcer sa future progéniture à épouser quelqu'un de non désiré. Lui même après tout, avait fait voler ces codes en éclat, mettant ainsi fin à une règle millénaire. Il allait mêler le sang des Goyle, et ce pour la première fois si on en croyait l'arbre généalogique... Alors une fois que le sang aura perdu sa pureté, pourquoi arranger des fiançailles ? Aucun intérêt. Il était temps que ce monde évolue, et peut être bien que comme ça, il apporterais une pierre à l'édifice. Une chose est sure, quand les familles britanniques au sang pur apprendrons la nouvelle, les langues jaserons.
Sa belle avançait, montant les escaliers calmement, trop lentement au goût du Goyle qui était bien pressé de sentir une énième fois leurs corps de faire qu'un, leurs peaux brûlantes l'une contre l'autre. Prendre ses lèvres dans des baisers passionnés, sentir son corps frissonner sous ses caresses osées. Se mordant la lèvre en ouvrant la porte de son dortoir par galanterie -prenant soin d'accrocher la cravate de son uniforme sur la poignée afin de signifier à tout intrus potentiel ayant également décidé de sécher que c'était une mauvaise idée de pénétrer dans le dortoir, l'ornithorynque commença toute de suite à retirer sa robe de sorcier sur la quelle le blason des verts et argent trônait fièrement sur sa poitrine. La laissant glisser sur le sol, se souciant peut d'éparpiller ses vêtements puisque de toute manière ils étaient parfaitement seuls dans cette pièce pourtant commune en temps normale. Passant une main dans les boucles brunes de sa belle, l'embrassant tendrement en glissant un bras autour de sa taille pour la serrer contre lui, la forçant à reculer peu à peu jusqu'à son lit.
Une fois à côté, prenant place au dessus de son amante il retiras à la vas vite sa propre chemise pour laisser apparaître ses tatouages, son corps finement musclé et sa peau pâle. Déposant quelques baisers dans le cou gracile de la Weasley, passant ses mains sous cette jupe d'écolière pour caresser ses cuisses sans la moindre hésitation. Un geste sur, ses mains sachant parfaitement où aller. Se redressant légèrement pour retirer le haut de sa petite amie, courant sa peau de baiser au fur et à mesure qu'il déboutonnais ce petit chemisier blanc, il murmura en frôlant son ventre de ses lèvres : « Je t'aime... Je t'aime tellement. » Il pouvait la sentir frissonner de plaisir sous ses mains, sous ses caresses. L'amour, avec un grand A, c'était bel et bien ça. Aussi fort qu'avec Alesya, peut être même plus finalement...
Serrant la brune contre lui, de manière tendre mais ferme, déposant un baiser sur sa joue le poursuiveur eut un petit sourire : « On vas encore se faire détruire par la mère Lockhart quand elle apprendras qu'on a encore sécher... » Caressant doucement le visage d'Adélaïde il ajouta « Mais c'est pour la bonne cause, elle pourras pas dire que c'est pas normal pour deux futurs jeunes mariés. » Mordre doucement la lèvre de sa petite amie pour jouer. Montrer qu'il avait envie de passer aux choses sérieuses, sans pour autant se presser. Prendre plus ou moins son temps pour s'aimer, se découvrir mutuellement encore une nouvelle fois. Une nouvelle étreinte passionnée, pour se dire qu'on s'aime. Ex coureur de jupons au cœur brisé, il avait trouvé le courage de construire une nouvelle relation, solide et sincère. Sans doute pas avec la bonne personne d'après la plus part des gens, mais plus jamais il ne se laisserais faire. L'amour était plus fort que tout, et tant pis si cette idylle avait de grandes chances de mal finir, tant pis si l'idylle d'un Goyle et d'une Weasley était contre nature.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Emmitouflée dans cette couche qu’elle connaissait aujourd’hui si bien, Adélaïde se remémorait ces doux instants déjà passé avec Zane, ici, dans ce lit. Des caresses timides au début qui glissaient doucement le long de ses reins, des regards brillants qui se perdaient dans l’immensité d’une histoire qui ne faisait que de commencer, des mots doux susurrés parfois à l’oreille qui faisait découvrir la Weasley au monde sous un autre jour, sous le visage de quelqu’un qui aime, de quelqu’un de sensible, ce qu’elle avait pourtant toujours essayé de ne pas être. Ils avaient appris à se connaître dans une intimité plus profonde, ils avaient appris à s’aimer et, pour la première fois de sa vie, Adélaïde était amoureuse. Oui. Elle était amoureuse. Amoureuse de lui, amoureuse de leur histoire et elle en venait parfois même à se demander si, grâce à cette idylle, elle ne s’était pas également éprise de la vie, de la vie à deux. Elle devinait la tension monter en lui en fixant son regard d’azur fixé sur elle. Il avait cette lueur dans les yeux, de celles qui pouvaient faire chavirer des cœurs par un simple brin de malice, par un simple regard, par un simple clin d’œil. Et elle y’avait succombé, elle, elle la terrible, elle qui pourtant n’avait jamais vécu une réelle relation amoureuse. Elle qui n’était pas douée pour les sentiments.
Un faible rayon de soleil passait à travers les carreaux mouillés par la pluie qui s’était calmée mais qui ne cessait de pleurer. Une simple corde de lumière qui venait s’écraser sur le sol, à côté du lit et qui donnait, au dortoir pourtant sombres, un peu de vie. Elle sentait son corps commencer à réclamer le contact avec la peau chaude du Goyle, de celui dont elle s’était éprise, de celui qu’elle désirait plus que tout en cet instant précis. C’était étrange parfois, de se dire que quelques mois auparavant, ils n’étaient que de simples camarades qui le soir, parfois, s’attardaient plus que les autres dans leur salle commune afin de boire un chocolat, de discuter de Quidditch ou de parler sentiments, des siens, à lui, pour d’autres femmes. Adélaïde savait pertinemment ne pas être la première, espérait sincèrement être la dernière, mais l’ombre des anciennes conquêtes de Zane planait encore sur leur relation qui semblait pourtant si harmonieuse. Elle connaissait le pouvoir de la belle Lestrange sur son petit ami, elle s’inquiétait parfois en se demandant si en un claquement de doigts, elle avait pu le raisonner, le ramener sur la bonne route, leur route à eux les sangs purs. Il s’approcha alors, avant de s’installer au dessus d’elle, au dessus de son corps bouillonnant. Elle passa une main sur la joue du jeune homme avant de laisser échapper d’entre ses lèvres, impatiente et pourtant si sincère : « Je t’aime. Je t’ai toujours aimé. Tellement fort. » et elle se laissa ensuite aller au plaisir de ses caresses, de ses mains sur sa peau pâle, de son souffle dans son cou. Elle savait être niaise mais tout ça n’avait plus aucune importance, ça ne comptait plus, elle avait ce fichu besoin irrépressible de transparence, de vérité, de sincérité et pour que ce soit possible, elle était obligée de traduire le fond de sa pensée par des mots, aussi lourds de sens soient-ils. Du plus loin qu’elle se souvienne, la brune avait toujours été attirée par son camarade. Elle avait jalousé, secrètement, timidement, celles qui l’avaient prédécès, souvent Alesya, parfois Ange et elle avait haït Saffra quand. Elle l’avait haï si fort de lui faire réaliser la nature de ses sentiments pour le Goyle. Elle l’avait su, ce jour là, que l’amitié ne pouvait pas être si forte, qu’il n’était pas qu’un simple ami. Elle l’avait su à la simple annonce de sa relation avec Saffra. Pourquoi elle ? Peut-être parce qu’elle y’avait cru, les mois précédents, cru qu’un jour il pourrait peut-être s’intéresser à elle. Elle n’avait plus personne à envier maintenant et cette pensée lui arracha un sourire satisfait.
D’un regard malicieux, elle le regardait ôter sa robe laissant apparaître un torse finement tracé, tatoué. Elle laissa sa main glisser sur son pectoral, sur son ventre, puis, elle fit des ronds autour de son nombril avec son doigts. C’était fou de réaliser à quel point elle était passionnée par chacun de ses traits, par lui et ses multiples facettes qu’elle découvrait au fil des jour et qui au fur et à mesure de découverte ne la faisait que tomber plus amoureuse encore. Elle frissonnait au contact de son souffle chaud dans le creux de son cou et, lui volait parfois quelques baisers furtifs, furtifs mais brulants. Les mains du jeune homme se frayaient à présent un chemin entre ses cuisses approchant dangereusement les zones érogènes, ce qui provoqua une bouffée de chaleur puissante et la fit se crisper de plaisir. Tout était si bon, tout était si tendre. C’était ça, ce qu’elle avait toujours attendu. C’était lui. D’une main gracile et aventureuse, elle déboutonna le jean de son amant et en baissa la braguette afin de s’y glisser. A travers son boxer blanc, elle caressait doucement l’organe du Goyle qui laissa échapper un gémissement de surprise, un gémissement de plaisir au contact de cette main sur sa verge. Souriant à la remarque de celui-ci, elle leva les yeux au plafond. Certes, ils n’étaient pas des élèves modèles, bien au contraire et le nombre de cours qu’ils avaient loupés ensemble, pour s’aimer, pour s’entrainer au vol, était ahurissant. Ils jouaient avec le feu et risquaient perpétuellement une retenue, mais qu’importe s’ils étaient ensemble. Glissant prudemment ses doigts sous l’élastique du sous vêtement du jeune homme, elle laissait leurs peaux profiter de la chaleur qu’apportait ce contact d’une main amoureuse sur un phallus déjà fièrement dressé avant d’ajouter, lunatique: « On a qu’à rester enfermés ici. » L’idée était tentante, alléchante mais tous deux savaient très bien qu’ils ne pouvaient empêcher leurs camarades d’entrer éternellement mais la remarque leur arracha à tous deux un sourire rêveur. Se perdant dans ses caresses, dans ce partage complet, elle se redressa un peu pour hisser ses lèvres à l’oreille d’un Zane frémissant : « J’ai envie. Envie de toi Zane Ethan Goyle. » Quel nom. Il prenait une douce mélodie aujourd’hui, une mélodie nouvelle, comme une promesse d’avenir, le nom que plus tard elle portera, elle aussi. S’approchant de la bouche de son amant, elle se pendit à ses lèvres afin d’en goûter à nouveau la saveur, afin d’y déposer un baiser fiévreux et impatient. .
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Zane E. Goyle
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Sujet: Re: I've got a crush on a pretty pistol # Zadélaïde Ven 29 Mar - 3:42
Rester enfermés ici, quelle bonne idée. Ils ne pourraient pas rester seuls indéfiniment, c'était l'un des désavantages des dortoirs avec les allées et venues des élèves, mais à cette heure là, tous étaient bien sagement en cours. Ses camarades essayaient sans doute de comprendre un sortilège complexe, Mrs Lockhart devait pester contre lui en voyant une fois de plus son siège vide et lui, pendant ce temps frémissait aux caresses de sa petite amie. D'agréables et chaudes caresses qui le ravissaient, des mots murmurés d'une voix fébrile et impatiente. Il savait bien, qu'elle avait envie. Lui aussi, et en tant qu'homme son désir était plus difficile à cacher. Rigolant doucement à ses paroles, dégrafant et retirant habilement le soutien gorge de sa promise pour déposer de tendres baisers sur sa blanche et ferme poitrine, il murmura « Je sais bien, que tu as envie. Sinon on ne serait pas là... »
Qu'est-ce qu'il pouvait aimer ce corps frêle, qu'est-ce qu'il pouvait apprécier sentir cette peau frémir de plaisir sous ses caresses. Elle n'avait beau pas se trouver particulièrement jolie, aux yeux de Zane elle était l'idéal. Une jolie petite brune avec des yeux bleus, un sourire charmant et quelques tâches de rousseur. Une peau pâle, un corps fin mais athlétique. Mais encore plus que tout, un sacré caractère. Un petit bout de femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Non, il ne pouvait rêver mieux. Elle était parfaite, comme elle était. Peut importe son nom, peut importe son sang d'une origine douteuse, peut importe s'ils étaient seuls au monde après ça. Mais pour l'instant, seule leur étreinte comptait réellement. Le monde pouvait bien s'écrouler dehors, peut lui importait.
Des caresses sur les hanches, glissant la jupe d'écolière d'Adélaïde le long de ses jambes dans un même geste Zane Goyle eut un petit sourire ravi en découvrant un nouveau sous vêtement qu'il ne connaissait pas encore. Affriolant et ravissant. « C'est sympa ça... Mais j'aimerais bien un peu de couleur de temps en temps, même si le noir te vas à ravir. » Sans plus attendre, tout en embrassant la jeune femme il se joignit à elle dans les caresses. Des gestes décidés mais tendres, des frôlements pour la faire soupirer de plaisir tout comme lui, un avant gout pour la suite des évènements. Le Gallois avait beau connaître ces choses là depuis quelques années, il avait beau avoir découvert assez tôt les plaisirs de la chaire, l'avait commis avec plus d'une femme... Mais avec elle, c'était différent. A chaque fois, il avait l'impression que c'était de nouveau la première fois qu'il contemplait, caressait, embrassait le corps d'une femme. A chaque fois qu'il venait enfin en elle c'était comme s'il redécouvrait cette sensation euphorisante pour la première fois. Si ça n'avait tenu qu'à lui, il serait déjà en elle depuis bien longtemps, profitant de langoureux vas et viens... Mais une femme, est une petite chose difficile, qui a besoin d'une certaine attention avant de passer à l'acte. Se reculant légèrement, déposant quelques baisers de sa gorge à son nombril le Serpentard saisit le dessous de sa promise de sa bouche, pour lui faire rejoindre les autres vêtements de celle-ci, éparpillés sur le sol. S'il y a bien une chose qu'il avait apprise au fur et à mesure des années, c'était bien que les femmes aimaient ce genre de choses. Qu'elles aimaient qu'un homme s'occupe d'elle de la sorte, donne un certain plaisir à l'aide d'une langue taquine.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Doucement, Zane dégrafa le soutien-gorge de la belle qui sentait en elle le désir s’accroître. Chacun de ses gestes, de ses souffles, de ses mots, allant même jusqu’à chacun de ses battements de cœur, tout devenait érotique et aidait cette tension à grimper, sagement, le long de son corps, de son échine, du moindres de ses muscles qui doucement se crispaient. Elle se posait cependant la question de savoir combien de temps ils resteraient dans cette atmosphère propice à leurs petites affaires. Les temps étaient durs au château, les rumeurs grandissaient de jour en jour et de petits événements venaient enrichir les craintes. Tous essayaient de se comporter à carreau afin de ne pas être soupçonné, de ne pas laisser de part d’ombre sur les raisons de leur absence. Mais les professeurs avaient appris à connaître Adélaïde et ses nombreuses heures d’absentéisme et, depuis peu, ils s’étaient rendu compte qu’aujourd’hui, la moindre de ses absences était accompagnée de celle de son petit ami. Car non, la relation des deux jeunes sorciers n’avait plus rien de secret, ils ne se cachaient plus dans les couloirs, ne se donnaient plus rendez-vous en plein milieu de la nuit pour éviter les quelques regards indiscrets. Ils avaient eu besoin de temps avant de pleinement s’afficher mais aujourd’hui, tous deux assumaient totalement leur relation qui bravait le monde certes, mais la relation la plus sincère qu’il soit. Elle sentait les légères crispations du Goyle qui semblait avoir autant envie qu’elle de passer à l’acte. Leur relation avait été, dès le début, très passionnelle et enflammée, ils peinaient tous deux à contenir ce désir qui de jour en jour ne cessait de croître. Son amour pour lui également était plus fort de jour en jour, la vision d’un futur commun de jour en jour plus claire. Tout était si facile lorsqu’ils étaient réunis et elle se sentait tellement plus forte de pouvoir compter sur lui, jamais loin, à ses côtés.
Elle laissait ses mains glisser sur le corps finement musclé de son amant, permettait parfois à ses doigts de se perdre sur ses courbes. Elle essayait, tant bien que mal, d’attraper le moment présent pour s’en souvenir tout une vie, de figer cet instant de bonheur complet pour s’en servir à chaque fois qu’elle serait sur le point de flancher. Parce que la vie ne serait pas facile, encore moins s’ils décidaient que c’était ensemble qu’ils voulaient la passer. Les ennemis seraient nombreux, les obstacles difficile à surmonter, tout allait changer. Leur monde entier allait changer et elle ne pouvait que mêler une appréhension certaine à une excitation curieuse. « C'est sympa ça... Mais j'aimerais bien un peu de couleur de temps en temps, même si le noir te va à ravir. » Il avait raison. La Weasley se paraît souvent de noir, de gris parfois, de blanc, des couleurs ternes, un peu vieillottes peut-être pour l’âge d’or dans lequel elle se trouvait. Oser le risque, oser la couleur, oser l’inconnu. Tout d’un coup devrait s’opposer à elle mais elle y était parée. Elle eu un sourire coquin, en coin, et levant les yeux au plafond, elle se mit à réfléchir : « Je pourrais prendre du vert ? Ce serait pas mal pour aller avec toutes nos tenues de maison… mais en même temps…personne ne les verrait. Enfin si, toi, mais je veux dire ça sert à rien d’accorder avec l’extérieur si c’est pour passer inaperçu. » Elle marqua un petit temps de pause et se remémora les nombreux films moldus qu’elle avait pu voir au cours de sa vie et les scènes un peu torrides qu’elle se remémorait lui donnèrent une idée : « et qu’est-ce que tu dirais d’un ensemble rouge ? » Rouge passion. Rouge amour. Rouge vif. Rouge sang. Rouge vie. Elle le regardait curieuse, peut-être trouverait-il le rouge trop provoquant ? Au pire des cas, il n’aurait qu’à venir avec elle faire ses emplettes, la prochaine fois.
Quelques caresses la firent gémir, elle sentait son corps entier s’exciter. Elle perdait le contrôle, se laissait aller sous les mains expertes du Gallois. Il embrassait sa poitrine, glissait lentement le long de ses cotes, descendait lentement sur son ventre, soufflant sur son flanc, la faisait frissonner é chacun de ces petits mouvements tous plus délicieux les une que les autres. Il finit de la dévêtir et la chaleur commença à devenir insoutenable dans les membres de la vipère. Instant intense et passionné que tous deux prenaient tant de plaisir à partager ensemble. De sa langue, il titillait cette zone érogène qui à elle seule suffisait à rendre folles les femmes. Il lui arrachait des gémissements de plaisir, des moments de sensibilité intense, faisait lentement grimper cette chaleur qui bientôt allait prendre possession de l’intégralité du corps de la belle. Peu à peu, les gémissements se faisaient plus fréquents, plus forts, les sensations plus intense. Tout doucement, des mouvements à rythmes variés venaient pousser la belle vers les portes du plaisir. Elle commença à trembler des jambes, légèrement, peinant à contenir tout l’effet que ces caresses langoureuses lui procuraient. Une explosion alors, un cri un peu trop fort, suivit d’un autre et d’encore un autre, des contractions s’emparaient de tout son corps. Il l’avait emmené ailleurs, dans un autre monde, le monde des plaisirs charnels. Elle le somma alors, à l’aide de douces caresses sur ses bras posés sur ses hanches, de remonter, de venir à sa hauteur. Elle se débrouilla pour le faire s’étendre sur le dos et monta sur lui à califourchon. Elle avait envie de le remercier à sa manière, de prendre les choses en mains, jeune femme pleine de bonnes intentions et d’initiatives. Elle caressa d’une main décidée le membre de son futur mari afin de parfaire son érection et, une fois ceci fait, elle le fit pénétrer dans son vagin tout en gémissement légèrement lors du contact entre leurs deux sexes. Elle se cambra un peu, s’approcha de l’oreille de son cher et tendre et le défia : « A mon tour maintenant. » Elle l’embrassa alors tout en commençant des va et vient accompagnés de mouvements suaves du bassin, mouvements qui peu à peu se feraient plus durs, se feraient plus rapides pour permettre à l’entièreté d’un plaisir partagé de voir le jour .
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Sujet: Re: I've got a crush on a pretty pistol # Zadélaïde