ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater
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Sujet: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Dim 9 Déc - 23:22
Ivy Sara Mulciber
carte d'identité
Nom : Mulciber, nom du célèbre mangemort spécialiste du sortilège de l'Imperium, mais son ascendance ne s'arrête pas là, elle compte en effet parmi ses ancêtres l'illustre famille Gaunt. Morfin Gaunt est en effet son arrière-grand-père, elle est donc la dernière héritière connue de Serpentard. Prénom(s) : Ivy, prénom choisi par sa mère qui voulait qu'elle ait un prénom à la consonance irlandaise, Sara, choisi par son père d'après sa propre mère. Surnom : Elle n'en a point. Âge :20 ans. Date et Lieu de Naissance : elle est née le 13 octobre 2001 dans le manoir familial avec pour seuls témoins sa mère et l'infirmière envoyée par Sainte-Mangouste pour l'aider à la naissance, son père était resté mystérieusement absent durant la première semaine ayant suivi l'accouchement. Nationalité : elle est anglaise. Pureté du sang : Née de deux anciennes familles de sorcier, Ivy est de sang-pur, son père n'aurait jamais accepté de se marier avec une sang-mêlée et encore moins une née moldue. Année d'étude & Maison : Elle est en septième et dernière année à Gryffondor, pour le plus grand malheur de son père, déçu de voir qu'elle n'a pas suivi sa voix en allant chez les verts et argents. Orientation sexuelle : hétérosexuelle. État civil : Elle est officiellement célibataire, mais fréquente officieusement un certain Dolohov ...
le sorcier en toi
Baguette : Sa baguette est une baguette particulière, une baguette qui ne peut être utilisée que par un descendant de la famille Gaunt. La baguette était en bois de lierre, clin d'oeil à son prénom. Elle contenait en son sein des écailles d'un basilic, nouveau signe que cette baguette ne pouvait appartenir qu'à elle quand on connaissait l'histoire de sa famille. Enfin, elle mesurait 23,2 centimètres. Patronus : Le souvenir qu'elle choisit quand elle produit un patronus est un des rares souvenirs heureux qu'elle a avec ses parents. C'était les vacances, le soleil avait brillé toute la journée, et toutes les tensions accumulées au cours des années semblaient avoir disparu, tant et si bien qu'ils avaient fini par rire jusqu'aux larmes un soir alors qu'ils se trouvaient à table. Ivy ne se souvient pas pourquoi ils riaient, elle sait juste que ce souvenir est un des rares à pouvoir lui procurer un sentiment d'intense bonheur tel que celui qu'elle ressent à chaque fois qu'elle s'en souvient. Son patronus prend alors la forme d'un basilic majestueux, trace encore du sang qui coule dans ses veines. Épouvantard : Sa plus grande peur est le loup. Alors qu'elle n'avait qu'une dizaine d'année, ses parents et elle ont été attaqués par une horde de loup-garous qui l'a mystérieusement épargnée, mais elle fut la seule et est restée orpheline depuis. Quand elle se trouve face à un épouvantard, ce dernier prend alors la forme de cet énorme loup noir qui s'est attaqué à sa mère avant de prendre la fuite. Particularité : Elle n'a pas hérité du don de fourchelangue comme elle aurait pu le faire, et elle est très heureuse que ce ne soit pas le cas, cherchant à tout prix à se dissocier de ses origines. N'ayant pas de dons particuliers, la jeune femme n'en n'est pas moins singulière. Elle est en effet atteinte de troubles de la personnalité multiple. Il lui arrive de ne pas être maître de son propre corps, dans ces cas-là c'est une sorcière du nom de Jane qui prend le contrôle, une sorcière ancienne et pleine de rancoeur vis-à-vis des sangs-de-bourbe et des sangs-mêlés. Options choisies & métier envisagé : Elle aimerait devenir Auror plus tard et a donc choisi comme option celles qui suivent : métamorphose, sortilège, potion, défense contre les forces du mal ainsi qu'Histoire de la Magie car elle est passionnée d'histoire. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Elle n'en a jamais fait usage. Ivy est persuadée que son sang est souillé et qu'elle est pourrait être plus tentée qu'une autre personne à tomber dans les revers de la magie noire. Quelle est votre opinion sur les rumeurs de rébellion au sein de l'école ? Elle essaye un maximum de rester loin de ces rumeurs, préférant rester neutre. Elle serait pourtant plus tentée à s'opposer à l'Ombre, mais elle soupçonne Orion d'en faire partie et préfère donc ne pas se prononcer ouvertement sur la question.
Dernière édition par Ivy S. Mulciber le Lun 10 Déc - 23:21, édité 7 fois
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Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Dim 9 Déc - 23:22
ton histoire
Ligne du temps : 1646- Mort de Jane Mac-Culloch. 1942- Naissance de Cadmus Gaunt, fils de Morphin Gaunt et de Casseopeia Black. 1964- Naissance de Lily Gaunt-Andrews, fille de Cadmus Gaunt et de Emmeline Andrews. 2001- Naissance d’Ivy Mucliber, fille de Lily Gaunt et d’Aaron Mucliber.
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Chapitre un I am just an image of something so much greater ...
Juin 1646 –
Il n’y avait plus aucun espoir de survie, on les avait découvert, on savait. Le monde connaissait l’existence des sorciers, malgré les moyens mis en place par ces derniers pour rester à couvert, les moldus savaient qu’ils n’étaient pas les êtres les plus puissants sur terre. Il existait une autre espèce d’individus, des individus qu’il fallait éradiquer au plus vite. La plus part des sorciers se cachaient, d’autres prétendaient entrer dans les rangs, quitte à trahir certains des leurs. La famille Mac-Culloch avait déjà perdu l’un des leur et s’apprêtait à en perdre encore une. L’espoir reposait sur les épaules de l’enfant qui venait de naître, il fallait à tout prix la cacher, l’envoyer dans un lieu où elle serait en sécurité. Jane savait qu’il était trop tard pour elle, le bûcher l’accueillerait, ou peut-être bien la pendrait-on. Bien sûr, elle aurait pu fuir, elle aurait pu recourir à ses pouvoirs, mais si elle voulait que son enfant survive, elle ne le pouvait pas, elle devait affronter la mort, l’accueillir comme on accueille une vieille amie. Elle la fuyait depuis si longtemps après tout, la maladie s’était glissée dans ses veines, s’insinuant en elle tel un serpent jusqu’à son cœur. Si elle mourait sur l’échafaud, personne ne douterait de l’innocence de son enfant, il serait alors épargné. « Un jour, nous nous vengerons. » La voix de Jane était froide, emplie d’une colère sourde alors que sous ses yeux brûlaient l’une de ses plus vieilles amies. Matthew Hopkins*, le chasseur de sorcières, souriait, heureux de ses exploits. 500 femmes se trouvaient devant lui, prêtes à connaître le pire des sorts, parmi elles, la plus part n’étaient même pas des sorcières, beaucoup étaient innocentes et ne pourraient pas s’enfuir du brasier, d’autre, Jane le savait, attendait le dernier moment pour transplaner, retourner à leur cachette, juste pour avoir le plaisir de voir Hopkins se tortiller de fureur alors qu’il perdait certaines de ses proies. Mais elle-même n’agirait pas ainsi, préférant mourir plutôt que de finir ses jours en se cachant, elle ne voulait pas fuir toute sa vie et celle-ci ne serait plus très longue, elle le sentait. Mais la jeune femme se vengerait, un jour, elle le savait. Un jour, les sorciers ne vivraient plus cachés du monde des moldus, au contraire, les moldus finiraient par les craindre, par se cacher eux, de peur de finir sur un bûcher. Elle en avait fait la promesse à son enfant quand elle l’avait mis dans les bras de l’une de ses amies, une cracmol dénuée de pouvoir mais prête à mettre sa propre vie en danger pour sauver la petite fille. Le nom des Mac-Culloch s’éteignait à présent, mais leur sang continuerait de couler grâce à la descendance de cet enfant. On appela son nom, elle releva la tête, humble et fière, affrontant le regard de son bureau jusqu’à ce que le feu ne la consume entièrement, elle mourut dans un dernier cri de douleur, un cri qui, la foule pouvait en témoigner, retentit encore longtemps sur la place d’East Anglia.
Chapitre deux Where do I begin, can I shed this skin ...
1942 – 1998
Elle marchait péniblement dans la neige, s’écroulant de temps à autre alors qu’un tas de poudreuse cachait un trou dans le chemin, mais elle ne pouvait abandonner, il ne lui restait que quelques mètres avant de pouvoir toquer à la porte de celui qu’elle était venue voir. La jeune femme s’immobilisa quelques instants, jetant un œil à la maison qui tombait en ruine. Elle ne parvenait pas à croire que les derniers héritiers de Serpentard avaient vécu dans cette demeure qui n’était pas digne du rang que leur accordait leur sang. Elle renifla avec dédain avant de continuer sa marche jusqu’à la porte d’entrée sur laquelle elle frappa lourdement. Un homme vint lui ouvrir, un homme qu’elle connaissait depuis longtemps, mais qui ne lui avait jamais accordé l’attention escomptée. Son état était encore pire que celui de la maison. Elle sentait l’alcool sortir par chaque pore de sa peau. Il tenait encore une bouteille de Whisky-Pur-Feu dans sa main droite alors que sa main gauche pointait sa baguette sur elle, presque comme si il s’attendait à recevoir un ennemi. Il reconnut le visage de la jeune femme, ses longs cheveux couleur ébène, son regard céruléen. Il baissa sa baguette avant de faire un pas sur le côté pour la laisser pénétrer dans ce qu’il restait de sa demeure. Morphin Gaunt n’avait jamais pris la peine de faire le ménage, il n’avait jamais essayé de redonner vie à cette maison qui avait été la sienne durant son enfance et le début de son adolescence. Ses trois années passées à Azkaban l’avaient assombri plus encore, si cela était possible et son retour chez lui fut des plus brutales. Son père était mort, sa sœur aussi, il ne lui restait plus personne si ce n’était les rares filles qui osaient encore le côtoyer, évitant de le regarder trop longtemps tellement ses traits étaient déformés. Mais cette laideur n’avait pas effrayé la jeune femme qui lui faisait face. Elle avait toujours aimé cet homme, même si il ne lui avait jamais rendu ses sentiments. Casseopeia avait toujours été fidèle au Gaunt, elle n’avait jamais su en aimer un autre que lui, accepter un autre pour époux, tout en sachant que jamais il ne ressentirait ce qu’elle ressentait pour lui, que jamais il ne consentirait à unir leurs vies. Elle avait pourtant réussi à le séduire pour une nuit, une nuit qui devait être sans conséquence, mais le destin semblait vouloir lui jouer des tours car cette nuit sans lendemain avait à jamais scellé son destin. « Je suis enceinte, Morfin. » Sa réaction ne fut pas celle à laquelle elle s’était préparée. Elle s’était attendue à ce qu’il se mette en colère, ou bien qu’au contraire il prenne la nouvelle avec calme. Au lieu de cela, il se mit à rire, il riait si fort qu’il en lâcha bouteille et baguette. « Que veux-tu que cela me fasse Casseopeia ? » Elle prit cela comme une gifle, mais ne répondit rien, préférant partir avec le peu de dignité qu’il lui restait. « Sache que l’enfant portera ton nom, que tu le veuilles ou nom. » Il lui lança un long regard indifférent. Le sort du bébé ne lui importait guère, du moment qu’elle ne venait plus jamais l’ennuyer avec cette histoire, ni pour aucune autre raison. Ce qu’elle ne fit pas. Elle s’effaça de sa vie, versa une larme en apprenant qu’il fut à nouveau envoyé à Azkaban et donna naissance à un petit garçon qui continuerait de porter le nom des Gaunt avec fierté.
Vingt deux ans plus tard, l’enfant, appelé alors Cadmus Gaunt, se maria avec une autre sang pur, donnant naissance à une petite fille du nom de Lily Andrews. Ils avaient décidé de donner le nom de famille de la mère de l’enfant, préférant taire ses origines. Ils ne voulaient en effet pas qu’on fasse le lien entre cet enfant et ses ancêtres, trop de sang de moldus avait été versé à cause de leur famille et les parents ne désiraient pas que cet enfant encore innocent ne paye le prix fort pour des horreurs dont elle n’était pas coupable. Mais elle ne connut pas une enfance normale, elle ne connut pas Poudlard et sa magie, ses parents ayant pris la fuite quand le cousin de Cadmus monta au pouvoir. Voldemort ne pouvait savoir qu’il existait encore des descendants de Serpentard autre que lui, il ne pouvait savoir qu’il n’était pas aussi unique qu’il le prétendait, aussi non cela en aurait été fini de leur famille. Ils décidèrent de partir, loin, très loin. Il en allait de leur sécurité, de la sécurité de leur fille qui pouvait apparaître comme une menace aux yeux du Lord. Ils auraient pu revenir en 1980, quand le Seigneur des Ténèbres tomba, mais ils n’en firent rien, persuadés que ce n’était pas fini, que tant qu’il n’existait pas de preuve de sa mort, il finirait par revenir. Et puis, ils avaient refait leur vie, loin de l’Angleterre, loin de toutes ces histoires qui ne semblaient pas les atteindre. Jusqu’à ce que Lily leur réclame la vérité, jusqu’à ce qu’ils n’aient d’autre choix que de lui avouer qui elle était réellement et quelles horreurs son sang avait commis et continuait de commettre. Devenue une jeune femme à part entière quand Voldemort fut tué, elle voulait revenir sur le lieu de sa naissance, réparer ce qui avait été fait, bien que ce n’ait pas été de sa faute. Elle avait ce sentiment qu’elle devait faire amende honorable au nom de sa famille, mais ne fut pas assez folle pour reprendre son véritable nom.
Chapitre trois It’s all the things you can’t explain that make us human
2001 – 2011
Le cœur a des raisons que la raison ignore dit-on. Qui aurait pu croire que Lily ait pu un jour épouser un ancien Mangemort ? Elle qui était revenue en Angleterre pour effacer les erreurs dues à son sang et non les perpétrer ? Son père n’y avait pas cru, personne dans son entourage. Pourtant elle l’aimait. Elle le disait repenti, incapable de faire encore du mal à qui que ce soit. Ils s’unirent rapidement, tant et si bien qu’on la crut sous l’emprise du sortilège de l’Imperium, mais les autorités l’auraient su, cela se serait vu si elle agissait contre sa volonté et ses yeux pétillants étaient bien trop honnêtes pour douter de la sincérité de leur sentiment. Il prétendait qu’elle était sa rédemption, que grâce à elle, il pouvait faire en sorte de faire amende honorable pour ce qu’il avait commis dans le passé. Il faisait en effet tout pour aider la communauté magique, se mettant au service de son prochain, mais peux étaient dupes, beaucoup le soupçonnaient de n’agir de la sorte que pour faire bonne figure, comme l’avait fait Lucius Malefoy en son temps. De cette étrange union naquit une petite fille, une fille aux yeux céruléens et aux cheveux d’ébènes. Elle ressemblait étrangement à son arrière-grand-mère, et si peu à ses véritables parents. Elle n’était en rien comme son père, qui redevenait de plus en plus sombre au fur et à mesure que les années passaient, retombant dans ses travers, mais ne ressemblait pas à sa mère non plus, une rêveuse qui s’enfermait dans son monde idéal et qui ne voyait pas que l’homme qu’elle aimait n’était pas ce qu’il semblait être. Elle préférait fermer les yeux plutôt que de réaliser qu’elle ne connaissait pas cet homme et qu’il n’avait fait que la berner jusque là. Elle dût cependant ouvrir les yeux, finir par accepter qu’elle s’était trompée, qu’il n’avait pas changé, qu’il n’avait fait que porter un masque tout ce temps.
Ivy avait dix ans, mais déjà elle faisait preuve d’une intelligence extraordinaire, comprenant des choses qu’elle n’aurait pas dû comprendre, faisant des remarques qu’elle n’était pas censées faire à cet âge. Elle aurait dû être innocente, pleine d’une joie de vivre débordante, mais la petite était calme, tranquille, posée. Quand on observait son regard, on avait cette impression étrange que la petite était plus âgée qu’elle n’y paraissait. Il lui arrivait pourtant d’entrer dans des colères noires, sans qu’on ne sache réellement pourquoi, sans vraiment comprendre la raison de ces accès de fureur. Elle n’était pourtant pas habituée à montrer ses sentiments, prenant bien soin de tous les préserver au fin fond de son cœur, n’offrant ses pensées qu’à ce petit journal qu’elle trimballait partout où elle se rendait, comme si il était le seul à être digne de ses confidences. Il existait pourtant une autre personne qu’elle jugeait digne de confiance, un seul être qui la connaissait aussi bien que ce journal. Il était le fils d’amis de la famille, des anciens amis de son père. Il était l’un des rare à parvenir à la calmer quand elle entrait dans une de ses colères légendaires, l’un des rare à la comprendre réellement, à lui donner ce sentiment de sécurité. Ils avaient pourtant le même âge, mais quand elle se trouvait en sa présence, Ivy se sentait plus petite encore qu’elle ne l’était, elle avait cette impression que rien ne pourrait jamais lui arriver tant qu’Orion serait à ses côtés. C’était vers lui qu’elle se tournait quand son père se mettait en colère contre sa mère, vers lui qu’elle se tournait quand cette dernière n’écoutait pas sa fille alors qu’elle aussi s’était mise à implorer sa mère de quitter cet homme froid et dur. Il ne s’était pourtant jamais mis en colère contre elle, chérissant sa fille comme personne au monde, mais elle n’était pas dupe pour autant, voyait clair dans le jeu de son père et ne lui rendait pas son affection comme il l’aurait voulu. Voilà pourquoi elle finit par connaître le même sort que le reste de leur entourage. À son tour, elle essuya la colère de son père.
« IVY ! » Elle l’avait défié, une fois de plus. Du haut de ses dix ans, la petite n’avait pas sa langue dans sa poche et il lui était souvent reproché de ne pas respecter ses aînés. Peut-être, dans le fond, ne méritaient-ils pas son respect. Mais Ivy ne pensait pas ainsi, ou du moins, elle ne le voulait pas. Elle avait cette petite voix dans sa tête qui lui soufflait ce genre de chose, une voix qui se faisait de plus en plus présente au fur et à mesure que les années passaient. Elle essayait pourtant de la faire taire, essayait de lui faire comprendre qu’elle-même ne pensait pas ainsi, mais la voix semblait vouloir convaincre Ivy du bien fondé de ses idéaux. Souvent quand la petite fille se trouvait parmi des moldus, elle sentait que la voix voulait émettre un jugement, mais elle se retenait souvent, estimant peut-être que la jeune Mulciber n’était pas prête à entendre ce qu’elle avait à dire sur les sangs-de-bourbe et autres sangs-mêlés. « Cette fois c'en est trop, jeune fille. Vous ne pouvez continuer de m’insulter en espérant que je ne réagirai pas. » Elle ne baissa pas pour autant le regard, incapable de détourner ses yeux brûlants alors qu’il aurait été plus sage de le faire. Elle préférait affronter la colère de son géniteur que d’admettre qu’elle était terrifiée. Elle avait déjà vu les marques sur le corps de sa mère une fois que son père en avait fini avec elle. Mais Ivy s’était promise de ne pas devenir comme elle. Faible. Soumise. Car son mari l’avait brisée, mais il n’arriverait pas à briser sa fille. Ce regard qui le défiait ne fit qu’attiser sa colère. Il jeta un œil à ceux et celles qui s’étaient approchés, témoins impuissants de la scène car ils n’étaient autre que les elfes de maison et la gouvernante de la petite. Elle savait qu’elle risquait sa place si elle disait quoique ce soit et elle ne pouvait se résoudre à abandonner l’enfant. Ivy resta stoïque alors que la main de son père s’abattait sur sa joue, laissant une marque rouge sur la pommette de la fillette. La douleur était cuisante, mais encore une fois, elle resta maître de ses émotions, défiant une dernière fois son père du regard avant que celui-ci ne tourne les talons pour s’enfermer dans son bureau. Il n’osait l’admettre, mais la jeune fille lui donnait parfois des frissons. Ce regard qu’elle avait, cette sagesse qui émanait d’elle. Il ne comprenait pas d’où cela venait, il ne comprenait tout simplement pas sa fille. Il ne pouvait pas savoir qu’une ancienne sorcière avait choisi cette génération pour revenir sur terre, il ne pouvait savoir que le sang maternel de l’enfant était encore plus noir que son propre sang. Sa femme ne s’était jamais confiée sur ses origines, cherchant à tout prix à inculquer à sa fille des valeurs autres que celles que son père aurait aimé lui enseigner, des valeurs opposées à celles qu’on aurait pu attendre de la part de la petite fille de Morfin Gaunt. Et un œil extérieur pouvait témoigner de la réussite de la mère, car l’enfant était douce, généreuse, désintéressée. Elle pensait au bonheur des autres avant de penser à son propre bonheur.
Seulement, on ne pouvait pas en dire autant de son Autre. Jane. Cette Autre qui n’était encore qu’une voix, mais qui deviendrait bientôt tellement plus. Elle était tout ce qu’Ivy n’était pas, son contraire en touts points. C’en était perturbant, de voir Ivy parfois dire des choses qu’elle ne dirait pas, surprendre un regard qu’on ne lui connaissait pas. Un regard plein de haine, une haine dirigée souvent vers les moldus qu’elle venait à croiser. Mais ce fugace moment étant passé, la personne l’ayant surpris songeait avoir rêvé, puis oubliait. Car Ivy était incapable de faire du mal à qui que ce soit. Elle était incapable d’haïr, seulement d’aimer. Jane en son temps avait aimé aussi, elle avait fait confiance. Trop peut-être, car c’était cette confiance qui l’avait faite tuer. Là se trouvait sûrement leur seul point commun, la méfiance qu’elle ressentait vis-à-vis des autres, méfiance qui ne ferait que s’accroître quand Ivy découvrirait la vérité sur ses origines.
Chapitre quatre It’s only fear, that runs through my veins ...
2011 -
La journée avait été splendide, parfaite. Une journée emplie de rires et de souvenirs échangés, une journée comme elle n’en avait jamais connu. Le soleil se couchait à présent au loin, emportant avec lui les derniers souvenirs de cette journée en tous points extraordinaire. Jamais ils n’avaient agi de la sorte les uns avec les autres, jamais ils n’avaient ri ainsi ensemble. Elle ne se souvenait pas de la raison de leur rire, elle se souvenait juste qu’elle n’avait jamais été aussi heureuse. Tous avaient semblés de bonne humeur, tous semblaient avoir oublié les tensions des années précédentes, prêts à recommencer à zéro, prêts à enfin être une famille. C’est probablement à cause de ce jour qu’Ivy vit à présent chaque jour comme si c’était le dernier, s’attendant presque toujours au pire, vivant dans cette crainte constante que chaque moment de joie soit contrebalancé par un grand malheur. Car la petite avait enfin montré ses émotions, riant aux éclats, sans retenue, celle qui avait toujours été maître d’elle-même s’était un peu plus comportée comme une petite fille de son âge. Il y avait eu des excuses, des promesses, promesses d’un autre lendemain, d’une nouvelle vie. Plus de secrets. Enfin, c’était ce qui avait été dit, car dans le fond, Lily n’était pas prête à révéler son secret à elle, elle n’osait imaginer la réaction de son mari et surtout celle de leur entourage si cela venait à s’ébruiter. Ce serait terrible.
Le soleil avait à présent totalement disparu, laissant place à la lune, prête à prendre le relais pour éclairer le jardin. Mulciber fouilla ses poches, bientôt suivi par sa femme. Ni l’un ni l’autre ne parvint à trouver sa baguette, désireux d’éclairer l’extérieur, ne voulant pour rien au monde briser la magie de cette journée en retournant à l’intérieur. L’air était chaud, sec, ils n’avaient aucune raison d’aller se réfugier au sein des quatre murs de la maison. « Ivy, veux-tu bien aller chercher nos baguettes s’il te plait ? » La petite fille acquiesça, souriant à son père comme elle ne lui avait jamais souri auparavant. Elle fit quelques pas vers le sentier avant de courir jusqu’au manoir familial où elle disparut. Elle en fouilla chaque recoin avant de se souvenir où se trouvaient les précieux objets. Elle n’était pas habituée à ce que ses parents ne soient pas munis de leur baguette, au contraire, elle n’avait jamais vu son père se déplacer sans que celle-ci ne soit à l’abri dans la poche intérieure de son veston. Elle fut surprise de voir les deux baguettes reposées l’une à côté de l’autre sur la table basse du salon, mais elle n’y prêta guère attention, comprenant plus tard que le destin avait joué en sa défaveur en cet instant. Elle aurait pu rester à l’abri de sa maison, ne jamais voir la scène qui se déroulerait quelques instants plus tard sous ses yeux, elle aurait pu se demander pourquoi ni sa mère ni son père n’avait pris sa baguette, pourquoi ils avaient jugé qu’elle était inutile, pourquoi ils s’étaient sentis assez en sécurité que pour les abandonner simplement sur cette table. Elle aurait pu se demander tout cela, comme elle l’aurait fait si la journée n’avait pas été si parfaite, mais elle ne le fit pas. Elle s’empara des artefacts magiques et s’en alla de nouveau vers ses parents.
Un long cri lui glaça le sang, elle accéléra le pas, trébuchant à plusieurs reprises sur les tapis du couloir, mais allant assez vite que pour voir un loup noir arracher le cœur de sa mère, tuer son père. Il était rare que les loups garous tuent, préférant transformer ceux et celles qui croisaient leur chemin et qui avaient du sang sorcier qui coulait dans leur veine. Pourtant il n’épargna aucun des deux sorciers, il n’eut aucune considération pour les vies qu’il prenait, répondant simplement à son instinct le plus basique, tuer ou être tué, sans savoir que ni l’un ni l’autre n’avait aucun moyen de se défendre. Il aperçut ensuite la petite fille, décida de s’en approcher. Elle, il voulait la transformer. Le dernier souvenir d’Ivy fut le regard rouge sang de l’animal alors qu’il s’approchait d’elle, après cela, personne ne savait ce qu’il s’était produit, comment elle avait fait pour leur en réchapper, pour les faire fuir. Elle se réveilla dans son lit, une main glissée au creux de la sienne, un regard inquiet qui la sondait, Orion. Il grimpa dans le lit de la demoiselle et glissa autour d’elle ses bras protecteurs, elle pleura en silence ses parents disparus, cet avenir qui lui avait tendu la main durant un fugace moment, cette perspective de nouveau départ qui n’était plus la même. Son cœur se serra dans sa poitrine, mais encore une fois le petit garçon réussit à chasser les nuages qui s’y étaient formés, simplement en étant à ses côtés, simplement en lui prouvant une fois de plus qu’elle n’avait que lui à ses côtés. Elle n’avait pas été mordue, n’avait même pas été blessée, le seul traumatisme dont elle souffrait était plus profond que cela, et il resterait ancré en elle, s’accrochant dans sa mémoire pour qu’elle n’oublie jamais ces yeux rouges qui l’avaient scrutée. Seul ce loup connaissait la vérité sur ce qu’il s’était passé, lui et celle qui avait sauvé l’enfant.
C’était la première fois que Jane parvenait à prendre pleinement possession de la petite fille, la première fois qu’elle pouvait agir à travers elle et non simplement lui murmurer ce qu’elle devait faire ou penser. La baguette de la mère avait servi à repousser le loup, à le renvoyer d’où il venait. Elle n’avait eu aucun mal à l’utiliser, malgré l’âge du corps possédé, elle savait au fond d’elle qu’elle n’aurait aucun mal à retrouver ses propres pouvoirs et le sort qu’elle venait de lancer était assez élémentaire en comparaison avec les sorts qu’elle avait lancé par le passé. Elle finirait par retrouver sa puissance d’antan, mais en attendant, elle devait laisser l’enfant grandir à son tour.
Chapitre cinq There’s one way to where I feel forgiven ...
2015 - 2021
Elle avait reçu une lettre peu avant sa rentrée à Poudlard. Une lettre laissée par sa mère, une lettre qui devait lui être transmise si quelque chose devait lui arriver, une lettre qu’elle devrait brûler une fois lue. Elle avait décidé de l’ouvrir avec Orion. Elle ne voulait pas faire cela seule, lire les mots de sa mère seule. Elle ne pouvait imaginer l’ampleur du secret qu’enfermaient ces quelques mots, l’impact qu’ils auraient sur sa vie, sur ce qu’elle allait devenir. Son cœur semblait s’être arrêté de battre. Elle réalisait ce que tout cela voulait dire. Elle comprit au regard d’Orion qu’il ne ressentait pas les choses comme elle. Elle se sentait à présent souillée, coupable. Il ne comprenait pas, pour lui c’était une grande chose que d’avoir Serpentard dans ses ancêtres. Il ne comprenait pas qu’elle puisse mal percevoir le fait d’avoir Voldemort comme parent. Car là étaient les faits, on lui en donnait la preuve à l’aide de certificats de naissance. Et ce n’était pas tout. Elle reçut une baguette. Une baguette qui ne pouvait réagir qu’au contact d’un véritable descendant de la famille Gaunt. Quand elle la saisit, elle sentit une onde de chaleur la parcourir. Elle savait qu’elle ne pouvait nier les faits, nier l’évidence. Ivy se promit de ne jamais agir comme ses ancêtres l’avaient fait, de ne pas leur ressembler. Elle fit jurer à Orion de garder le secret et brûla la lettre comme promis. Sa rentrée à Poudlard fut ainsi bercée par ce secret qui la hantait nuit et jour, mais ce n’était pas tout. Il y avait ses périodes d’absence, ces moments où elle se réveillait dans un lien où elle ne se souvenait pas s’être rendue, ces choses qu’elle faisait sans en avoir le moindre souvenir, cet voix qui grandissait en elle, voix qui avait bercé son enfance et qui devenait de plus en plus autoritaire, l’obligeant à tomber dans l’inconscience pour laisser place à celle qu’elle avait appeler l’Autre. C’était là un nouveau secret qu’elle devait porter, car elle ne savait pas dans quelle mesure cet Autre était dangereux. Les absences s’étaient calmées, elles n’avaient presque plus eu lieu, mais les évènements du début d’année les avaient fait revenir, comme si l’Ombre avait réveillé cet Autre qui sommeillait en elle. Il ne passait presque plus une nuit sans qu’elle ne se réveille dans un endroit autre que son lit, tant et si bien qu’elle craignait de dormir, car, elle pouvait le sentir, l’Autre avait soif, de quoi, elle l’ignorait, mais elle ce dont elle était certaine c’était qu’il agirait et bientôt …
Dernière édition par Ivy S. Mulciber le Lun 10 Déc - 23:31, édité 17 fois
Invité
Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Dim 9 Déc - 23:23
le moldu derrière tout ça
Pseudo : 'Less. Âge : 21 ans, et toutes mes dents ! Avatar : seksy-meghan ory Fréquence de connexion : ça dépend des périodes, parfois très geek et parfois pas du tout Comment as-tu connu le forum ? PRD Code :code validé par QuiggCopyright : tumblr le magnifique !
Notes sur la fiche : 1. Matthew Hopkins : ce dernier a existé historiquement et est responsable de la plus part des assassinats de présumées sorcières au 17ème siècle en Angleterre. 2. à part Emmeline Andrews, les ancêtres d'Ivy sont tous des sorciers apparaissant dans les livres de JKR. Cette fiche a donc été faite à grand renfort d'arbres généalogiques disponibles sur le net. 3. Ce que Jane sait faire, Ivy n'en est pas toujours capable. Elles sont deux personnes à part entière, mais les pouvoirs que Jane a ont un impact sur Ivy, cela l'épuise toujours d'être sous l'emprise de son Autre.
Dernière édition par Ivy S. Mulciber le Lun 10 Déc - 23:01, édité 13 fois
Invité
Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Dim 9 Déc - 23:30
PREUMS.
Rebienvenue à toi, jolie créature. J'ai tellement hâte que tu finisses ta fiche pour qu'on puisse se lancer dans notre lien tordu ! On gère la fougère, mon pain d'épice! Bon courage pour ta fiche. :nomnom:
...
Invité
Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Dim 9 Déc - 23:34
merci mon sucre d'orge j'ai tellement hâte aussi ce lien est juste perfecto parfait :nomnom: Je me dépêche de finir ma fiche pour le jouer
Invité
Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Dim 9 Déc - 23:47
Comment Megan Ory gère de la fougère! Reuh bienvenue!
Invité
Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Dim 9 Déc - 23:54
Merci Arté-chérie J'avoue que cette fille est juste sublime *pan*
Invité
Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Lun 10 Déc - 0:06
J'avais hésité a la prendre pour un DC puis au final j'ai changé d'avis! Mais je l'adore!!! C'est l'une des plus belles de la série je trouve! Elle a un quelque chose de particulier!
Invité
Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Lun 10 Déc - 0:14
rebienvenue :nomnom:
Invité
Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Lun 10 Déc - 0:26
Arté ✥ huhu, je suis bien d'accord avec toi en plus dans la saison 2 elle est encore plus belle Loki ✥ Merci
Invité
Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Lun 10 Déc - 9:08
Rebienvenue. J'arrive pas trop bien à savoir qui tu es mais en tout cas bon choix d'avatar et j'aime bien le début de ta fiche, c'est intéressant.
Invité
Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Lun 10 Déc - 9:14
Eithlenn ✥ c'est Ange et merci, contente que ça plaise
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Lun 10 Déc - 11:42
OMG. Je l'aime déjà, je crois. rebienvenue, Angette, tu sais où me trouver en cas de besoin ♥
Charles A. Archer
HRIen depuis le : 10/11/2012 Parchemins écrits : 1449 Statut : Heart under arrest
Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Lun 10 Déc - 12:08
Reuh Welcome
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Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Lun 10 Déc - 12:34
Rebienvenuuuuue.
Invité
Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Lun 10 Déc - 12:48
merci à vouuus
Contente que ça te plaise Lesya on devra se trouver un lien du feu de dieu
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
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Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater Mar 11 Déc - 8:56
Gosh, je l'aime Excellent twist dans la généalogie et les familles, personnage prometteur...
Félicitation & bienvenue
“ Aux yeux de Gryffondor, il fallait à tout âge Montrer par-dessus tout la vertu du courage. „
Ton travail et ta détermination ont porté leurs fruits et te voilà désormais pleinement membre de HRI ; pour cela, nous te remercions et te félicitons, bienvenue dans la famille ! Tu peux dès à présent poster dans l'intégralité du forum, y comprit le flood et les jeux.
TOUTEFOIS…
Pour bien continuer ton aventure parmi nous, il te faudra créer un carnet de relation ( ICI ) et pourquoi pas un répertoire de RP ( ICI ) . Tu pourras également demander un lien pour personnaliser ton profil ( ICI ) mais surtout n'oublie pas d'aller réserver ton avatar ( ICI ). Si ton personnage a des parents tirés de la saga, il te faudra aussi remplir un formulaire ( ICI ). Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter un membre du staff, ils sont là pour ça ! Enfin, pour finir, si ce n'est pas la première fois que tu t'inscris sur HRI, n'oublie pas d'aller recenser ton deuxième (peut-être même troisième) compte ICI!
Bonne chance à toi
Jeune Gryffondor
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Sujet: Re: ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater
ivy sara mulciber ✥ i am just an image of something so much greater