Nom : Avery ; nom réputé pour être en rapport avec le Seigneur des Ténèbres mais qui n'avait aucune signification particulière pour Brynden avant qu'il ne mette les pieds à Poudlard. Prénoms : On le désigne par le prénom de Brynden quotidiennement. Son second prénom, Samson, n'est utilisé que lorsqu'il est à deux doigts d'avoir des ennuis avec un enseignant et pour les formalités. Surnom : Il n'en a pas et il n'aime pas vraiment les surnoms, il les trouve absolument ridicules et pense que cela donne un air niais. Ou bien c'est Brynden, ou encore Avery, ou sinon rien. Âge : Vingt ans, l'âge de gloire me direz-vous. Date et Lieu de Naissance : Né le 26 décembre 2000 à Londres, bien qu'il ignore lui-même où il est né. Nationalité : Anglais, il ne pouvait en être autrement. Pureté du sang : Jusqu'à ses quatorze ans, Brynden était persuadée d'être un pauvre petit né-Moldu qu'on avait lâché dans un univers fantastique tel un animal. Ce sont des sangs-purs qui lui ont appris qu'il partageait le même sang qu'eux, en vérité. Année d'étude & Maison : En septième année chez les Gryffondor, bien qu'il soit aussi désagréable et qu'il semble aussi fourbe qu'une bonne poignée de Serpentard. Orientation sexuelle : Hétérosexuel. Il adore les femmes et ne se verrait pas sans... ou avec autre chose. État civil : Célibataire ; chose très compréhensible lorsqu'on côtoie son horrible tempérament.

Baguette : En bois de houx, la baguette de Brynden mesure 29 centimètres et a été acquise chez le célèbre fabricant Ollivander. Elle contient un ventricule de coeur de dragon et est très efficace pour la métamorphose. C'est un bout de bois capricieux et à ne pas remettre entre les mains de n'importe qui. Patronus : Brynden est incapable d'en reproduire un car il ne parvient jamais à penser à un souvenir vraiment heureux. Épouvantard : Prend la forme de l'orphelinat dans lequel il a vécu, en bien plus miteux encore. Sa plus grande peur est, en effet, de retourner chez les Moldus. Particularité : Si ce n'est qu'être particulièrement chiant, il n'en a pas. Options choisies & métier envisagé : En cinquième année, Brynden a choisi d'étudier les Soins aux Créatures Magiques par intérêt réel, et également la Divination... mais ça, c'était uniquement parce que les autres matières ne l'intéressaient pas du tout. Ainsi, choisir sa seconde option au hasard n'était pas plus mal. Après ses études, le jeune homme voudrait débuter une carrière stable dans le milieu du Quidditch. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Jamais volontairement. Pour être plus précis, Brynden a utilisé la magie noire uniquement sous l'influence de ses émotions et donc, sans le faire exprès. C'est un phénomène relativement intéressant, mais bien plus inquiétant que fascinant selon quelques professeurs. Quelle est votre opinion sur les rumeurs de rébellion au sein de l'école ? Il s'en contrefiche. Ce qui lui importe est sa survie et non pas se rebeller en groupe, ou encore jouer aux héros.

Pseudo : Désormais Ashtray Heart. Si vous voulez, appelez-moi par mon doux prénom qu'est Sarah. Âge : 21 ans pour début janvier, excellent cadeau de Nouvel An. Avatar : Luke Grimes. Fréquence de connexion : Vraiment chaque jour, des fois seulement le soir pour le petit coucou mais la plupart du temps dans la journée aussi. Comment as-tu connu le forum ? Par ma soeur qui n'est hélas plus là, mais bon, sinon c'est mon TC et j'connais les lieux depuis avril. Code :code validé par Quigg Copyright : Parce qu'on ne veut pas d'histoire avec les créateurs des bannières, icônes, musique que vous utilisez, mettez ici les artistes à qui vous avez piqué tout ça. (pour les bannières de la présentation : Tumblr).

PAF ! Le bruit résonna dans l'allée réduite du train. « Petit pédé ! T'as pas honte ? » Se frottant la joue, il fut tenté de lui répondre qu'il n'avait honte de rien. Que c'était lui le mâle, elle la gonzesse et qu'ainsi, il était le maître. Puis, que si elle aurait été laide, il ne l'aurait pas touché. Mais avant même qu'il ne puisse répondre, la jeune fille s'en allait à grands pas, se retournant vivement et seulement une fois pour lui lancer un regard empli de reproches et de haine. Les cheveux blonds de sa victime de rentrée disparurent lorsqu'elle s'engouffra dans un wagon en y jetant sa grosse malle en premier. Brynden retourna alors dans son propre wagon, retrouvant ses amis. L'un mangeait un sandwitch et l'autre était adossé contre la vitre, prêt à se rendormir. Visiblement, la reprise des cours ne lui réussissait pas. « La meuf m'a giflé. Pour une première année, elle a du culot. » Il s'installa sur une des deux banquettes, tandis que ses amis s'étaient mis à rire de lui. Mais Brynden n'écoutait plus, absorbé dans ses pensées. Emettant l'hypothèse de retourner voir la fille pour s'excuser, mais il chassa rapidement cette idée de son esprit. Les seules fois où ce jeune homme impertinent était capable de s'excuser, c'était quand il bousculait un individu sans le faire exprès, par pure politesse. Sinon, rien. Le vide, le néant total. Brynden n'était pas fait pour les sentiments, ni les histoires romanesques inutiles. Alors, il ne lui dirait rien à cette blonde. Quand il la recroiserait dans les couloirs de l'école, il se moquerait d'elle, lui tirerait ses cheveux, lui rendrait tout simplement son quotidien d'élève infernal. Elle l'avait giflé et se sentait certainement victorieuse, dans son petit wagon, mais ce qu'elle ignorait, c'était que la guerre ne faisait que commencer. Dès le lendemain, elle verrait de quoi il était capable, cette drôlesse qui ne savait rire de rien. On ne lève pas la main sur Brynden Avery de cette façon.

(...) cinq heures plus tard.

« Vite, on prend les places du milieu. » Brynden et ses compères se ruèrent vers la table des Gryffondor pour s'y asseoir à leurs places habituelles. Ils n'avaient qu'une envie : vider leurs assiettes et surtout, manger et se réchauffer les premiers. Une attitude égoïste, certes, mais bien étrangement, Brynden parvenait à se faire aimer des autres malgré qu'il pouvait se montrer odieux. Les nouveaux élèves débarquèrent alors dans la Grande Salle. « Des beaux, des grands, des moches, des nains, des riches, des pauvres et des boutonneux. Y en a pour tous les goûts, Seb ! » s'exclama Brynden, sans même se dire que ses paroles pouvaient être extrêmement blessantes pour les concernés. Mais il se pensait être en pouvoir de critiquer. Après tout, à Poudlard, Brynden avait tout pour lui. Une bonne dégaine, la popularité et c'était un sportif accompli. Absolument tout pour plaire et il le savait. De ce fait, il ne songeait pas bien souvent à son comportement ingrat ni aux coeurs qu'il pouvait briser. Ici, il n'était pas le bizarre. Dans ce château, il était un sorcier qui pouvait se divertir à faire le malin, voilà tout. Inutile de chercher plus loin. Chez les Moldus, il ne pouvait rien faire et d'ailleurs, cela ne l'intéressait pas, d'y foutre quelque chose. Il n'appartenait plus à ce monde. Son véritable univers, c'était celui de la magie.

Seb s'était mis à mater Eithlenn Black, une élève de deuxième année, chez les Serpentard. C'était bien évidemment la frangine d'Arsène, Brynden la connaissait de tête. « Elle a vraiment des cheveux et des yeux magnifiques. Cette fille a de la classe. » déclara Seb d'un air rêveur. Brynden le contempla d'un air incrédule. Seb pouvait vraiment avoir de sales goûts, parfois. « T'as tes boules à la place des yeux ou quoi ? Pas mon style du tout. Cheveux trop longs, yeux troublants et elle sourit pas assez. En plus elle mesure presque un mètre soixante-quinze, son daron c'est Hagrid ou quoi ? » Un drôle de garçon, Brynden. Toujours à vanner sans accepter qu'on puisse dire ne serait-ce qu'une chose de mal à propos de lui. On disait que c'était un mec méchant, ce Brynden. Sauf qu'il n'était pas méchant. Brynden ne comprenait rien, c'est tout. Il ne comprenait pas qu'il était blessé d'avoir été intégré dans son vrai monde plus tard que d'autres, qu'il était dégoûté de ce que la vie lui avait fait. Alors, il s'acharnait sur les autres. Parfois non, souvent oui. Avant même qu'il ne puisse dire à Seb qu'il préférait largement se sauter lui-même que partager la couche d'Eithlenn Black, ce fut la directrice-adjointe qui attira son attention : elle venait d'appeler une élève afin de lui choisir une maison. « Avery, Sutton ! » Sutton. Avery. Il eut un sursaut, donnant un coup de coude dans les côtes à Seb afin qu'il fasse cesser son monologue sur les femmes. Sutton, Sutton ! Il fallait agir, vite. Le regard de Brynden se braqua immédiatement sur l'élève qui répondait au nom de Sutton Avery. Se détachant du groupe de nouveaux, ce fut une blondinette encore frêle et au teint neigeux qui se dirigea vers le tabouret, en direction du Choixpeau. Et ce fut avec horreur que Brynden découvrit que la peste du Poudlard Express qui avait osé le gifler parce qu'il avait eu les mains trop baladeuses était sa demi-soeur.

Comprenez-donc que si il aurait pu, le pauvre se serait mitraillé les neurones à cet instant même.

« Je sais qui t'es, Brynden Avery. » Une voix féminine s'éleva près de son oreille. Brynden referma le Quidditch à travers les âges lentement, levant son visage vers la maigre silhouette qui se trouvait face à lui. Encore elle. Il rouvrit immédiatement son bouquin et fit semblant de lire, ainsi que de faire comme si elle n'existait pas. Pourtant, cela ne découragea pas la jeune fille. Sutton prit la veste que Brynden avait laissé pendre sur une branche de l'arbre, l'étala au sol et s'installa sur le vêtement. Lui, ne la regardait pas, faussement concentré sur son livre. Parce que quand elle était là, il était incapable de se concentrer. Il était juste capable de ressentir une rage inouië et avait la furieuse envie d'attraper le petit crâne de Sutton et de l'exploser contre le saule cogneur du parc. Cette petite était futée et se doutait bien que Brynden ne l'aimait pas. Mais elle avait de l'audace. Ne craignant pas de se faire insulter ou d'avoir le visage couvert de furoncles, Sutton retira le livre des mains du Gryffondor pour en voir le titre de plus près. « Un féru de Quidditch à ce que je vois. Tu m'apprendras ? » lança-t-elle d'un ton sarcastique, identique à celui de Brynden lorsqu'il était d'humeur massacrante. Excédé par le tempérament tout en confiance de Sutton, il reprend son livre d'un mouvement brusque et le balança en arrière. Il ne prit pas la peine de voir où l'ouvrage était tombé. Attrapant la verte et argent par le col de son uniforme, il planta ses yeux noisettes dans les siens. « 1. Tu ne me connais pas ; 2. Je ne t'apprendrais rien au Quidditch mais par contre, je te foutrais bien un Cognard dans ta face pour que tu crèves ; 3. Dégage ailleurs et m'adresse plus jamais la parole. » Il la relâcha, à deux doigts de se jeter sur elle et de la marteler de coups de poings. Fort heureusement pour elle, Brynden ne frappait pas les filles et encore moins une jeune de son âge. Il n'était pas le genre de type qui aimait s'en prendre aux plus faibles, il fallait vraiment beaucoup pour l'amener à faire cela. Mais Sutton n'était pas effrayée. Elle continuait de soutenir son regard. « Très bien, je vais te laisser dans ton coin. Sache juste que ça ne sert à rien de se défiler, je ne lâcherais pas l'affaire. » esquissant un sourire simple, elle haussa les épaules et se leva, remettant son uniforme bien en place et le fixant avec curiosité. Un regard similaire à celui de Mr Cole quand il avait découvert les objets magiques du coffre qu'on avait légué à Brynden caché sous le lit du garçon. Brynden la regarda partir de sa démarche allègre. Il détestait cette fille parce qu'elle, au moins, n'avait pas été abandonnée dans un orphelinat. Il l'avait observé durant une semaine entière : ses tenues et ses bijoux laissaient clairement sous-entendre qu'elle vivait bien. Brynden l'avait vu se faire accueillir chaleureusement par d'autres sangs-purs qui la connaissaient sans doute depuis qu'elle était jeune. Il l'avait entendu parler de ses parents à ses copines ainsi que de se vanter de ses vacances au sud de la France.

Et lui, dans toute cette histoire ? Il était arrivé à Poudlard sans une mornille, même pas assez pour se procurer des friandises dans le Poudlard Express. C'était le ministère de la Magie qui lui avait payé ses affaires scolaires, qui étaient d'occasions, d'ailleurs. Il n'était jamais parti en vacances de sa vie et ses belles tenues étaient volées, à contrecoeur. Il n'avait pas eu de maison. Pour lui, sa maison se limitait à Poudlard. Sa prison, elle, était l'orphelinat.

Pourtant, en toute logique, Brynden était censé être à la place de Sutton... ou auprès d'elle.

« Mais où t'es passé pendant deux ans, hein ? » Brynden ne répondit pas, se contentant de regarder vers le ciel. A cet instant précis, il aurait tout fait pour s'échapper. S'envoler au loin et ne pas voir Eden en larmes. Tout en pleurant, celle-ci était en train de marteler son torse de coups. Puis, réaction contradictoire, elle le serra alors dans ses bras, ce qui eut de l'effet sur l'adolescent, qui sembla alors extrait de sa torpeur. Il lui rendit l'étreinte avec ferveur, se mettant à caresser les cheveux d'Eden sans dire un mot. « J'ai cru que Cole t'as mis dans un autre orphelinat à cause des choses bizarres qui t'arrivaient. » Et Eden pleura de plus belle. Elle était toujours aussi jolie, avec ses mèches brunes folles, ses formes devenues plus prononcées, ses yeux vairons. Brynden éprouvait des sentiments étranges. Il avait envie de l'emmener voir les merveilles de Poudlard, de lui faire découvrir le Chemin de Traverse et Pré-au-Lard. Il avait aussi envie de s'en aller et de ne plus jamais la revoir. Mais il se rappela brusquement qu'elle n'était qu'une Moldue. Ce rappel fit qu'il la lâcha immédiatement, s'éloignant légèrement. « Ecoute, je dois m'en aller. T'en fais pas pour moi. Mais je dois vraiment partir. » Les yeux d'Eden s'écarquillèrent : elle était effarée. Brynden comprit qu'il ne pourrait pas se débarrasser d'elle facilement. Il fallait utiliser de plus forts moyens pour la convaincre de le laisser s'en aller sans explications. Brynden s'approcha alors d'elle, plaçant une main sur l'épaule droite d'Eden et se baissa pour être à sa hauteur. « Je t'aime plus. Pas comme tu le voudrais, en tout cas. On est pas fait l'un pour l'autre, toi et moi. T'es pas assez bien pour moi, ou l'inverse, j'en sais rien. » Les deux jeunes gens continuèrent de se fixer, sans rien dire, l'un avec un air impassible sur le visage et l'autre en train de pleurer de plus belle. C'était une situation gênante pour Brynden. En fait, c'était la première fois qu'il se retrouvait dans ce type de situation. Certes, c'était lui le fautif mais il était convaincu qu'il faisait le bien en l'abandonnant. Désormais, il appartenait au monde des sorciers et il comptait bien y rester. Le reste n'était plus important. Eden non plus, malgré qu'il se souvenait encore de ce qu'ils avaient vécu ensemble : des rires, des aventures, des vols, des baisers. Mais toutes ces choses lui paraissaient lointaines, presque futiles.

« Mon mari et moi avions eu le temps réaménager le grenier juste pour vous juste hier, j'espère que c'est à la hauteur de vos espérances. » déclara-t-elle d'un air inquiet. Brynden ne répondit pas immédiatement, parcourant la pièce et la détaillant avec attention, minutieusement. L'endroit était sombre mais très garni et d'une propreté irréprochable. Ses doigts effleurèrent la poignée ronde et dorée de l'armoire d'un noir brillant qui lui faisait face. Il se demanda si cette poignée était faite avec de l'or véritable. Ses yeux se reportèrent ensuite vers les draps verts et argents du lit. Le regard de Mrs Black avait suivi le sien et elle parut lire dans ses pensées. « Les couleurs de Serpentard. Ma fille y a été répartie, tout comme moi. Une vraie fierté. » Il se tourna vers elle, la regardant sourire avec affection. Son coeur se serra : c'était la première fois qu'il voyait l'amour d'une père peint sur un simple sourire. Etrangement, cette image lui rappela celle de Cris, la dame blonde qui l'avait emmené se promener dans un parc lorsqu'il avait six ans. Brynden se détourna, gêné. « C'est très bien ainsi, un studio de petit prince. Je prend, madame. » finit-il par répondre d'un ton extrêmement poli. Il lui semblait inutile de s'acharner sur cette femme qui lui semblait être une hôtesse des plus accueillantes. Ce n'était pas comme si elle était un professeur, ou qu'elle était représentatrice d'une quelconque autorité. Elle était juste celle qui avait la bonté de lui offrir un toit où vivre. Radieuse, elle lui tendit un bout de parchemin, ainsi qu'une plume. « Contente que ça vous plaise ! Voilà le contrat, signez. » Le jeune homme obtempéra, signant Avery, détail qui ne passa bien évidemment pas inaperçu pour Mrs Black, qui s'arrêta sur le nom. Elle ne portait sur son visage ni une expression interdite, ni satisfaite. Il y eut un silence légèrement pesant, mais elle finit par plier le parchemin et le ranger dans son sac à main sans dire un mot, chose dont il lui en fut reconnaissant. Brynden n'aimait pas les questions à propos de son nom. Cette sorcière devait sans doute connaître ses parents, peut-être ? Qu'importe, cela ne faisait rien. Cela ne changerait pas sa situation. Brynden était un orphelin. « Bon, maintenant que tout est fait, je vais devoir m'en aller. Des affaires urgentes qui me retiennent ailleurs. Vous pouvez descendre prendre le déjeuner avec mes filles, mon garçon. » Mrs Black quitta le grenier en lui adressant un signe de la main, le bruit fluide de ses pas diminuant au fil que les secondes passèrent. Savourant l'instant de solitude qui s'offrait à lui, Brynden se laissa tomber sur son lit.

Une nouvelle ère débutait pour Brynden. Une vague de soulagement emplissait le coeur du jeune rouge et or. C'en était fini, de ces étés ennuyeux à l'orphelinat et des moqueries de Peter et sa bande, sans qu'il puisse se défendre sous peine d'avoir de gros ennuis et d'être fichu à la rue. Désormais, il était indépendant et vivrait chez des sorciers. On disait que les Black étaient des gens biens et le directeur de Poudlard s'était arrangé avec eux pour qu'ils puissent accueillir Brynden dans leur manoir jusqu'à qu'il termine ses études, car désormais majeur chez les Moldus, il n'avait plus vraiment sa place dans un orphelinat et Cole avait profité de la situation pour le mettre à la porte.
Il ouvrit sa gigantesque malle et en sortit un petit coffre serti de pierreries, le posant avec précaution sur la table de chevet. Personne ne toucherait à ça, ici. Il en était convaincu. C'était son seul trésor et personne n'avait le droit d'y poser ne serait-ce qu'une patte.

« C'est un paquet adressé à Mr Cole. » L'inconnu fourra le colis dans les mains de Lizzie et s'en alla rapidement, sans un mot de plus. La jeune femme baissa les yeux vers le paquet, inquiète. Qu'était-ce donc pour que ce livreur s'en aille aussi hâtivement ? Qu'importe, elle gravit les escaliers menant au bureau de Mr Cole et frappa à la porte. Il l'autorisa à entrer. « Quelque chose pour vous, Edward. » Intéressé, Cole se pencha immédiatement vers le paquet que Lizzie tenait entre ses mains avant de le saisir et de le déposer sur son bureau. Une fois Lizzie repartie, il s'installa sur son confortable fauteuil de cuir et déchira le papier kraft qui enveloppait une chose dure et de forme rectangulaire. C'était un magnifique coffret serti de saphirs. Il semblait suffisamment ancien pour être plus vieux que son propre arrière-grand-père. Fasciné par la beauté du coffre et par l'aura étrange qu'elle émanait, il en avait presque oublié le bout de papier qui s'était envolé jusqu'au coin de la table lorsqu'il avait défait le paquet. Mr Cole déplia le papier. C'était visiblement une lettre, rédigée d'une écriture ronde et propre.

Cher monsieur,
J'espère que ce paquet vous a été remis en main propre et qu'il n'est ni détérioré, ni déjà ouvert. Si je vous écris cette lettre, monsieur, c'est parce que j'estime qu'il est temps de le faire pour moi. Il se trouve qu'après ces années de solitudes semblables à une errance interminable, ma santé s'est dégradée. Vous m'avez vu en bon état physique hier, mais il n'en est pas de même pour le mental. Je n'en dirais pas les raisons, mais je souffre. Enormément. On me dira que c'est qu'une simple dépression et que quelques distractions me permettront d'aller de l'avant, sauf que ce n'est pas si simple. Il faut mettre un terme à mes souffrances.
Je pense que vous avez vu le coffre joint à ce papier. J'aimerais que vous ayez l'amabilité, et surtout la générosité, de le remettre à mon fils Brynden Avery lorsqu'il aura atteint l'âge de 10 ans. Ce coffre est le seul cadeau que je puisse à présent lui faire et je le lui lègue. Cachez cela, je ne veux pas qu'il y ait un vandalisme : les choses à l'intérieur de cette boîte sont d'une grande importance et d'un prix élevé. Le coffre passe de mains en mains dans ma famille et il est donc logique que Brynden puisse être aussi chanceux que d'autres. De plus, ce sera un souvenir de sa mère. Néanmoins, ne lui dites pas que cela est de ma part. Donnez-le lui et ne répondez pas à ses questions.

Cordialement,
Kate.

PS : Prenez soin de Brynden malgré les évènements qui pourraient se passer par la suite. Je suis certaine qu'au fond, c'est un bon garçon.

Malgré les évènements qui pourraient se passer par la suite ? Cela signifiait donc que quelque chose n'irait pas prochainement. Cette femme, malgré le fait qu'elle avait abandonné son fils alors qu'il n'était qu'un bébé, semblait en connaître beaucoup sur lui alors qu'elle ne l'avait revu qu'une fois, hier. C'était des gens étranges, Cole le sentait. Repliant la lettre, il la rangea dans un des tiroirs de son bureau. Il se leva et sortit de la pièce, descendant à la chambre 27. La porte était entrouverte. Il n'entra pas directement, regardant ce qui s'y passait à l'intérieur. Tout était calme. Aucun bruit ne laissait entendre qu'il s'y passait quelque chose d'anormal. Cole poussa alors la porte, qui grinça. Un petit garçon, certainement âgé de six ou peut-être sept ans, se tenait à genoux sur son lit et regardait au-dehors. Il faisait très beau et on entendait le son des voitures qui roulaient. Les anglais partaient en vacances ou bien revenaient. Les orphelins, eux, n'avaient pas de vacances. Le garçon ne se retourna pas, bien qu'il avait entendu une personne entrer. « Qu'est-ce que tu fais, Brynden ? » demanda Cole d'un air aimable qui ne parut pas avoir d'effet sur Brynden, qui ne prit pas la peine de répondre. Le directeur de l'orphelinat s'avança alors, ce qui sembla réveiller le petit Avery qui le dévisagea silencieusement. Se détournant du visage de Cole, il reporta son attention vers l'extérieur et montra du doigt quelque chose. Il désirait que Cole jette un coup d'oeil. Cole se pencha et vit un camion d'ambulance stoppé en plein milieu de la route. Sur le brancard, se trouvait une jeune femme aux longs cheveux bruns et lisses. On avait l'impression qu'elle dormait. Elle ne bougeait pas. Peut-être était-elle morte ? « C'est la dame qui m'a emmené au parc hier. Elle doit être très malade, ils vont l'emmener chez le docteur. » La curiosité de Cole s'estompa pour laisser place à la frayeur. Il était vif et venait de comprendre toute la signification de la triste lettre qu'il venait de recevoir. La femme sur le brancard était la mère de Brynden, mais d'aussi haut, il ne l'avait pas vraiment remarqué.

C'était ça. Elle s'était suicidée et n'allait pas chez le docteur, non. A quoi bon, si elle était morte ? Il fixa Brynden d'un regard empli de pitié. Le pauvre, à son âge, il ne comprenait rien. « Oui, peut-être qu'elle va chez le docteur, petit. »

Brynden était assis au bas des marches de l'escalier principal du 12, square Grimmaurd. Cigarette aux lèvres, il lisait un vieil article de la Gazette du Sorcier que son hôte lui avait donné. Le journal parlait d'un certain Harry Potter et mettait sa tête à prix. Cela datait d'il y avait plus de vingt ans de ça et Brynden se demandait pourquoi Mrs Black collectionnait les vieilles coupures de journaux. Elle lui avait dit en avoir plus d'une centaine. Mais c'était avantageux pour le jeune homme, car ayant grandi auprès des Moldus, cela lui permettait de découvrir tout ce qu'il pouvait encore ignorer concernant le monde des sorciers. A présent, il avait vingt ans et allait entamer sa septième et dernière année à Poudlard dans une semaine. Souvenez-vous de sa bêtise immature commise sur sa demi-soeur Sutton lors du jour de la rentrée de sa troisième année... eh bien, sachez que Brynden n'avait pas changé d'un poil. Toujours aussi insolent, fougueux, désagréable mais gentil au fond. Si Mrs Black avait cru voir en lui un garçon poli et discret lors de leur première rencontre, elle s'était rapidement rendue compte qu'elle s'était trompée et que Brynden ne comptait pas la laisser tranquille. Embêter Mr Cole lui manquait, alors, il reportait désormais son attention sur Mrs Black. Il l'avait observé durant de longues heures pour la tester et lui faire perdre les pédales le plus rapidement possible, histoire de s'amuser.

Mrs Black était une sorcière qui avoisinait la petite quarantaine, ou plus. Néanmoins, elle avait l'énergie d'une gamine de vingt-trois ans et dirigeait d'une main de fer sa maisonnée. Rien à voir avec les gentils sourires hypocrites de Mr Cole. Cette femme était un démon. Elle ne machait pas ses mots et était d'un réalisme choquant pour les âmes sensibles. Il lui arrivait d'être bienveillante lorsqu'elle le voulait, ce qui prouvait qu'elle n'était pas née garce. C'était juste une très forte personnalitée. Le tempérament de Mrs Black contrastait fortement avec celui de son époux. C'était un homme calme et attentif. Il n'était pas très bavard mais on pouvait voir sur ses traits qu'il était d'une extrême gentillesse. Brynden surnommait ce couple « L'hippogriffe et la licorne » et il était facile de deviner quel rôle jouait Mrs Black dans ce drôle de sobriquet : c'était elle l'hippogriffe. Fière et domptable si on lui montrait un respect inégalé.
Pour Brynden, elle restait indomptable. C'était une lionne, ou plutôt un serpent déguisé sous l'apparence d'une fauve. Dans cette baraque, il n'y avait qu'elle pour hurler de cette façon : « Après tout ce que je fais pour vous, voilà que vous m'abandonnez ! Juste une heure avec moi, ça ne coute rien, à croire que je suis le diable. » Cela faisait plusieurs minutes qu'elle s'excitait ainsi. Apparemment, elle avait demandé à chacun de ses quatre enfants - l'une était sa fille adoptive - de l'accompagner faire quelques emplètes au Chemin de Traverse, mais aucun n'avait été très attiré par cette requête. Son fils avait prétexté devoir se rendre chez un ami et y séjourner durant deux jours, sa fille aînée avait eu l'audace de simplement répondre par une réplique négative et sarcastique, la cadette, elle, s'était barricadée dans les appartements de Brynden tandis que l'adoptée avait sorti une excuse similaire à celui du garçon. Elle était seule et abandonnée de tous. A présent, Brynden pouvait deviner qu'elle faisait les cents pas dans le salon du rez-de-chaussée. Puis, les pas se rapprochèrent dangereusement. Il leva le nez vers la silhouette fine qui se tenait devant lui. Cette dégaine impériale n'était autre que celle de sa redoutable hôtesse. « Qu'est-ce que tu fous ici, toi ?! Encore à mendier avec ta fichue Gazette dans mon escalier, c'est ça ?! » Il se mit à penser qu'elle était tout aussi douée que lui pour prononcer les paroles les plus méchantes au monde. Bon, il y avait pire, mais on pouvait rarement voir pire si on restait toute une vie en compagnie de ces deux individus. Ils étaient très semblables, malgré qu'ils ne se l'avouaient pas. « Non ça ira, l'année prochaine je me ferais encore plus de fric que vous. C'est probable, vous save... » Puis, ce fut la chute, le cauchemar total. Elle lui coupa la parole et enchaîna de sa voix cassante : « C'est toi qui va m'accompagner aujourd'hui. J'ai bien dis toi. Et si tu discutes, c'est dehors. » Les yeux du pauvre Brynden s'écarquillèrent sous le coup de la surprise. Qu'avait-il fait pour mériter ça ? Rien, vraiment. En plus, il était sûr que les emplettes de Mrs Black n'avaient rien de particulièrement urgent. Elle faisait juste ses caprices parce qu'aujourd'hui, elle ne travaillait pas. Il aurait refusé si elle n'avait pas employé un ton aussi menaçant. Brynden, bien que débrouillard et courageux, n'avait pas du tout envie de se faire mettre à la porte. Il vivait très bien ici et tout le monde était très sympathique avec lui. Mrs Black agissait avec lui comme si il était un membre de sa famille et c'était pour ça qu'elle se permettait de lui parler d'un ton aussi autoritaire. Alors, il pouvait bien lui faire plaisir. De plus, c'était elle qui avait fait en sorte qu'il puisse passer les sélections de l'équipe de Quidditch des Faucons de Falmouth, qu'il avait passé avec brio. Sous ses paroles acides, elle avait bien un grand coeur, cette-là. « Ok, ok, je monte me préparer, pas la peine de sortir le poignard hein. » Il remonta en vitesse dans ses appartements. La petite Rhaenys avait déjà déguerpi ailleurs. Brynden enfila ses Converse blanches sans prendre le temps de faire ses lacets et se précipita dans le hall où Mrs Black l'attendait. Elle paraissait de bien meilleure humeur qu'à tout à l'heure.

(...) quatre heures plus tard.

« Tu as soif mon garçon ? » Cela faisait bien de longues heures qu'ils avaient parcouru au moins une quinzaine de boutiques londoniennes - sorcières et Moldues confondues - dans le but de trouver à Mrs Black la plus belle robe de soirée qu'il soit ainsi que les parures qui allaient avec. C'était dans ce genre de scènes que Brynden se rendait compte qu'il était vraiment pauvre : elle avait dépensé plus de cinq milles gallions et lui, l'avait suivi comme un toutou partout où elle l'emmenait... ou plutôt, partout où elle le traînait. La proposition de Mrs Black était donc bien alléchante. A présent, ils se trouvaient au Chemin de Traverse. « Oui, vous m'avez épuisé pour des histoires de femmes... mais je paierais, vous avez beaucoup dépensé aujourd'hui. » Comme il s'y attendait, elle refusa mais l'emmena tout de même vers un charmant pub qui avait bien meilleure allure que le Chaudron Baveur. Elle commanda deux Bièraubeurres que leur amena la jolie serveuse blonde en jetant un coup d'oeil appréciateur vers Brynden, mais elle n'osa sans doute pas aller plus loin en voyant Mrs Black. Elle devait penser que c'était sa mère ou quelqu'un de ce genre. Ils sirotèrent leurs boissons sans rien dire, chacun regardant ailleurs. Ce fut Mrs Black qui rompit le silence. « Alors, tu viendras avec nous au Maroc, l'année prochaine ? » Encore cette question. Cela devait bien faire la deuxième ou troisième fois qu'elle lui demandait ça. Son fils aîné, Arsène, allait quitter Poudlard à la fin de l'année et donc, allait pouvoir prendre son propre envol. Le truc était que ses parents voulaient lui offrir un voyage digne de ce nom pour l'évènement : ils n'avaient jamais voyagé dans un pays arabe encore et ils désiraient passer un dernier moment mémorable en famille. Sauf que Brynden n'était pas de leur famille. Certes, cela faisait depuis deux ans qu'il vivait avec eux, mais ça ne voulait rien dire. Il était juste le locataire du grenier et ça devait s'arrêter à là. Si Mr et Mrs Black l'avaient ignoré, Brynden aurait été bien plus tranquille. Bon, la vie au 12, square Grimmaurd était été bien plus ennuyeuse aussi, mais c'était autre chose ça. « Je ne cro... » Il n'eut pas le temps de finir sa phrase car une voix grave, celle d'un homme, s'incrusta dans la conversation naissante. « Et moi, je ne suis pas invité au Maroc ? » Mrs Black détestait les incrustes de ce genre. Elle eut mouvement exaspéré qu'elle ne chercha pas du tout à dissimuler et son regard sombre se dirigea vers celui qui avait osé interrompre Brynden. Cette fois, elle parut extrêmement surprise. « Vous ! » s'exclama-t-elle avec force. Elle semblait partagée entre un étonnement véritable et une sorte de répulsion étrange. En fait, il ne savait pas s'il pouvait appeler ça du dégoût ou du mépris. « C'est bien moi, Crystal Selwyn. » siffla-t-il avec agacement. Selwyn. Comme trois demoiselles qui étudiaient à Poudlard. Comme Ophélia, l'une des plus belles filles de l'école. On lui avait dit que les Selwyn avaient pour habitude de torturer leurs opposants jusqu'au sang dans leur propre demeure. Mrs Black était apparentée avec cette horrible famille ? Cela paraissait difficile à croire. C'était quelqu'un de bien. « C'est Terys ou Black, maintenant. » répliqua-t-elle, cinglante. L'homme ignora ce qu'elle venait de dire et reporta son attention sur Brynden, qui en fit de même. Il était de taille moyenne, comme lui, et était vêtue très richement. Il portait une montre en or qui brillait fortement à cause d'un rayon de soleil qui ricochait sur le cadran. Brynden le reconnut immédiatement. Il se rappela d'une scène, en plein hiver. Il courait avec Eden en s'amusant à glisser sur du vers glas, si bien qu'il n'avait pas vu sur qui il fonçait. Brynden avait alors percuté ce même homme qui s'adressait à Mrs Black assez familièrement. C'était ce connard qui l'avait agressé en lui demandant d'où venait le collier au pendentif en forme de serpent qu'il portait autour du cou. « C'est votre fils ? » Sursautant intérieurement, il se demanda bien ce qu'elle allait pouvoir répondre. Elle répondit alors sans hésiter. « Exactement, le deuxième. » Il haussa les sourcils, peut-être savait-il que Mrs Black n'avait qu'un fils. Néanmoins, il ne dit rien. « Tiens, un bâtard ? Il ne vous ressemble pas du tout. Au moins, ma fille Sutton a le mérite de me ressembler un peu. »

Ce fut en cette belle fin d'après-midi du mois d'août que Brynden fit involontairement la connaissance de son père. Très charmant cadeau de rentrée, disons.

15 juin 1998 : Le Mangemort Avery épouse Kathlyn Prendahl. Ils s'installent ensuite à Urbino, en Italie, pour rester à l'abri de la traque aux fidèles du Lord Noir.
Octobre 2000 : Avery et son épouse reviennent en Angleterre. Kathlyn parvient à innocenter son époux grâce à divers et habiles mensonges.
26 décembre 2000 : Naissance de leur fils Brynden Samson Avery.
7 septembre 2001 : Devenue lycanthrope, Kathlyn Prendahl s'enfuit pour ne pas mettre en danger la vie de son mari et de son fils. Elle abandonne Brynden dans un orphelinat moldu proche de la Vauxhall Road. La jeune femme ne donnera que le nom et l'âge de son fils au directeur de l'orphelinat, Mr Cole, ainsi qu'une photographie d'elle, fuyant ensuite dans la nuit noire.
Août 2006 : Brynden reçoit la visite d'une femme, qui l'emmène se promener au Bloomsbury Square Gardens. Elle lui dit se prénommer Cris. Le corps de cette femme est retrouvé le soir même devant la boutique d'un papetier de la Vauxhall Road. Le lendemain, un homme livre un coffret à Mr Cole ainsi qu'une lettre, où est stipulé que le coffret devra être remis à Brynden à ses dix ans.
26 décembre 2010 : Mr Cole lui donne le coffret qu'il a gardé pour Brynden depuis cinq ans. Brynden y découvre des bijoux appartenant à sa mère biologique ainsi que divers objets étranges, qui lui sont confisqués par Mr Cole. Il y découvre aussi l'arbre généalogique des Avery et y voit qu'il a une demi-soeur, Sutton.
2 janvier 2012 : Bouscule un homme dans la rue en rentrant du collège, qui repère le collier au pendentif en forme de serpent qu'il porte autour du coup et qui lui demande violemment des explications. Brynden s'échappe de son emprise dans des circonstances douteuses et comprend qu'il n'est définitivement pas un garçon ordinaire.
Eté 2015 : Reçoit une lettre qui indique que Brynden bénéficie d'une inscription à l'école de sorcellerie Poudlard. Mr Cole, croyant à une farce, jette la lettre. L'orphelinat est alors ravagé par une couche de lettres identiques à la première et un homme finira par venir chercher Brynden. Ce dernier apprend alors l'existence de la magie et aussi, qu'il est un sorcier.
1er septembre 2015 : Entre à Poudlard et est réparti chez les Gryffondor.
Septembre 2016 : Intègre l'équipe de Quidditch de sa maison au poste de poursuiveur.
1er septembre 2017 : Aborde une première année dans le Poudlard Express qui le rejette en le frappant en voyant les manières entreprenantes de Brynden. Celui-ci découvre que cette jeune fille n'est autre que Sutton durant la cérémonie de répartition.
Eté 2018 : Est contraint de quitter l'orphelinat et trouve un logement pour l'été en louant le grenier des Black. Parallèlement, entre dans l'équipe britannique des Faucons de Falmouth en participant aux nouvelles sélections.
Août 2021 : Lors d'une promenade sur le Chemin de Traverse avec Mrs Black, Brynden retombe sur l'homme qu'il avait bousculé à ses douze ans dans la rue et qui s'en était pris à lui. Il ne reconnaît pas vraiment Brynden mais ce dernier apprend que cet homme est son père.