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 Teenage angst ♦

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MessageSujet: Teenage angst ♦   Teenage angst ♦ EmptyMar 7 Aoû - 1:30


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Teenage Angst


L’air froid du matin caressait les arbres comme la douce chaleur de la chambre d’Adélaïde entourait son visage. Cela faisait une semaine qu’elle était rentrée chez elle et l’ambiance familiale qui régnait commençait déjà à lui taper sur les nerfs alors que ses sœurs, elles, semblaient s’en réjouir. Ca n’avait jamais vraiment été son truc à la vipère, les réunions de familles et les discussions trop personnelles. Elle était un peu seule dans sa bulle et n’en avait que faire du reste de la fratrie. Elle avait du mal, beaucoup de mal à cohabiter avec ses sœurs alors la plupart du temps, elle s’isolait, elle restait seule, elle était encore plus seule chez elle qu’à Poudlard et c’était réellement insupportable. Ses journées se résumaient à : se lever, se brosser les dents, petit-déjeuner devant la télé alors que les autres étaient à table, retourner dans sa chambre, s’entraîner au vol, dormir. Ils étaient longs les jours dans cette ambiance qui l’horripilait. Ses parents avaient abandonné l’idée de passer du temps en sa compagnie, adolescente rebelle qui n’en faisait qu’à sa tête quoi qu’on lui dise. Il n’y a rien qu’elle n’aurait sacrifié afin d’avoir eu la possibilité de rester à Poudlard durant les vacances. Malheureusement, les événements récents ne le permettaient pas, car l’école devait s’occuper de ses blesser et remettre un peu d’ordre. Quoi qu’il en soit, même si la possibilité d’y rester avait été donnée, Adélaïde aurait certainement du, en égal à tous ses cousins, rentrer chez elle. Le plus difficile avait clairement été de quitter Zane l’espace de ses deux semaines alors qu’ils venaient de s’avouer leur début de sentiments et avaient décidé de former un couple, aussi sérieux soit-il. La vipère n’osait le dire à ses parents de peur que ceux-ci la mette à la porte, elle n’avait nulle part où aller. Rêvant souvent de lui, dessinant son visage en noir et blanc dans son cahier de croquis, la beauté froide et inaccessible qu’elle avait été jusqu’à présent se transformait à présent en jeune femme éprise. Elle était entrain de devenir tout ce qu’elle s’était promis de ne jamais être.

Montant les escaliers afin d’aller se coucher pendant que le reste de sa famille jouait au cartes à l’étage inférieure, Adélaïde observa sa chambre pour voir si Alice n’avait pas par mégarde touché à quelque chose. Son lit de marbre noir, trop grand pour elle seule, était à gauche de la fenêtre, collé au mur et surplomber par un tableau représentant l’équipe anglaise de Quidditch lors de son sacre aux derniers jeux sorciers. Ses draps étaient noirs et sa taie d’oreillers et sa couverture d’un vert émeraude. Son bureau était à l’autre bout de la salle complètement enseveli sous une tonne de dessins, son jardin secret. Une lampe était accrochée au mur plongeant la chambre dans un léger vert pâle. Une armoire en marbre noir également étaient dans l’angle opposé au lit et une commode à chaussures à côté de la porte contenait toutes les paires de converses de la jeune femme. Adélaïde se sentait bien dans sa chambre, c’était son monde, le seul endroit où personne d’autre qu’elle n’avait le droit de pénétrer. Déposant un ultime dessin qu’elle venait de faire sur le bureau, elle prit son mini short de pyjama et son vieux t-shirt, reste d’un ancien concert moldu où elle avait été avec Frédéric, une fois, et s’en alla dans la salle de bain afin de se brosser les dents et d’enfiler son pyjama. Balançant les habits qu’elle avait porté durant la journée au salle, elle se brossait machinalement les dents par des va et vient réguliers. Une fois le rituel fini, la vipère s’empressa de rejoindre sa chambre, exténuée par la journée qu’elle venait de passer. Elle adressa ses dernières pensées à Zane avant de fermer les yeux et de plonger dans un profond sommeil.

5h du matin. Réveil brutal. Il faisait froid. Un bruit étouffé raisonna dans la chambre de la sorcière ce qui la fit sursauter. C’était comme si…Ouai, quelqu’un toquait à sa fenêtre. Intriguée, elle releva légèrement la couverture qui la recouvrait et hésita un instant à se lever. Elle imaginait le pire, un voleur escaladant une échelle, un tueur en série, elle imaginait tout, sauf ce qui allait réellement se passer. Se grattant légèrement le crâne et bâillant à bouche ouverte, elle approcha sa fenêtre mais ne parvins pas à distinguer ce qui se trouvait de l’autre côté. Faisant demi-tour, elle alla allumer la lumière de sa chambre en un coup d’interrupteur et en se retournant, la surprise l’attendait. Zane. Zane sur son balai qui la sommait d’ouvrir. Lui manquait-elle autant pour qu’il fasse le voyage en pleine nuit ? Elle sourit et s’empressa d’ouvrir la fenêtre et de lui sauter au cou en finissant elle également sur son balai. Manquant de perdre l’équilibre dans la précipitation, elle montrait sa joie de revoir celui pour qui son cœur battait. Elle le serra très fort dans ses bras, oubliant la politesse qui voulait qu’elle l’invite à rentrer. Reculant un peu afin de l’embrasser, pendus dans les airs, elle déposa langoureusement sa bouche sur celle de son petit ami. Elle pensait rêver, tout ça ne pouvait intelligemment pas être réel, et pourtant…N’effaçant pas le sourire de son visage fatigué, ne s’inquiétant nullement de ses cheveux en bataille, Adélaïde n’était de loin pas le genre de filles superficielles qui trainait parfois à Poudlard et elle n’avait rien à prouver, Zane l’avait toujours su et l’avait acceptée ainsi.

Une fois l’excitation des retrouvailles passées et se rendant compte qu’ils étaient sur un balai et non dans sa chambre la Weasley sauta à pieds joints sur le sol de la pièce et tira le balai de Zane à l’intérieur. En le dévorant du regard. « Mais qu’est-ce que tu fou ici ? » Elle n’avait jamais parlé comme une lady, c’était aussi son petit air rebelle qui attirait parfois les hommes. S’approchant de lui et passant les mains autour de son cou elle dit d’un air un peu plus inquiet : « Zane Ethan Goyle, laisse moi te dire que tu es complètement malade d’être venu en balai à cette heure-ci, c’est le meilleure moyen d’attraper une pneumonie et tu sais très bien que je suis piètre guérisseuse. » Le regardant droit dans les yeux, tout semblait d’un coup beaucoup plus beau, les couleurs beaucoup plus vives, il était là et sa seule présence suffisait à changer la vue d’Adélaïde sur le monde. L’embrassant encore et encore presque jusqu’é l’étouffer, elle ne voulait plus le lâcher, trop heureuse elle ressemblait à une petite fille devant son premier amour. Cette semaine loin de lui avait prouvé que ce qu’elle ressentait pour le beau brun n’était pas une simple amitié mais qu’il y’avait beaucoup plus que ça. « Ca me fait plaisir de te voir. » Ne comprenant pas trop la situation, la vipère n’anticipait pas la suite des événements, ce qui était certain, c’était que jamais elle ne le laisserait reprendre le vol cette nuit, il faisait trop froid, c’était trop dangereux.
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Zane E. Goyle
Zane E. Goyle
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MessageSujet: Re: Teenage angst ♦   Teenage angst ♦ EmptyMar 7 Aoû - 3:23



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Zadélaïde ; Teenage Angst

Le manoir des Goyle. Un vaste endroit luxueux, perdu au milieu de la verte campagne du Pays de Galles. Soupirant en regardant par la fenêtre le temps grisâtre, Zane pensait à Adélaïde. La jolie Weasley pour qui il avait craqué une semaine au par avant. Avec qui il s’était mis en couple durant cette nuit, celle de leur anniversaire mais aussi de la bataille de pré-au-lard, le 31 Octobre.

Personne ici n’était au courant, de l’idylle du jeune-homme avec la brunette… Mais Gregory Goyle avait bien compris que quelque chose ne tournait pas rond chez son fils cadet depuis qu’il était rentré de Poudlard. Ainsi, l’homme frappa à la porte de la chambre du jeune-homme. Sortant de sa rêverie le vert et argent se retourna avant de demander « oui ?, » se demandant qui pouvait bien frapper à sa porte un peu avant le diner. Il ne tardât pas à avoir une réponse, en voyant son paternel entrer en refermant la porte derrière lui. Souriant plus par politesse que par autre chose, le jeune Goyle devinait bien que le patriarche ne venait pas pour simplement discuter de la pluie et du beau temps, mais que visiblement quelque chose le contrariait. Zane pouvait le lire sur son visage bouffi. « Un problème, père ? » Le vouvoiement, la politesse. Règle de base dans les familles de sang-pur les enfants vouvoient les parents. Fixant son fils de ses petits yeux porcins, Gregory demanda « Tu semble perturbé depuis que tu es rentré de Poudlard. Qu'est-ce qu'il t'arrive ? C'est ta mère qui m'envoie, au cas où ce soit un truc d'homme. » Le jeune Gallois déglutit. Entre son père et lui ce n’était pas rose tous les jours, loin de là. Il était l’élément rebelle de la famille, celui qui ne rentrait pas vraiment dans le moule, même s’il semblait essayer plus ou moins d’être un bon fils comme l’aîné. S’appuyant légèrement sur le rebord en bois de sa fenêtre, il haussa les épaules. Il était peut-être temps d’avouer à Gregory Goyle senior qu’il était amoureux de la fille d’Hermione et Ron Weasley. « Aller, parle. Vite. » Soupirant légèrement en passant une main dans ses cheveux en bataille, après avoir fixé un instant le plancher il releva ses yeux bleu vers son père « Je suis amoureux. » L’homme sembla surpris, de cette déclaration. « Et de qui ? Une fille bien j’espère ! Il faudra bientôt vous marier Amadeus et toi. » L’ornithorynque eut un rire nerveux « Non, pas vraiment… Enfin vous ne l’aimerez pas c’est sur. C’est Adélaïde Weasley, la seconde d’Hermione et Ron. Elle est à Serpentard, et elle n’est pas comme les autres Weasley, croyiez… » Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase, pour se justifier. Pour essayer d’argumenter pour la bonne cause de la petite brune « UNE WEASLEY ?! MAIS TU ES TOMBE SUR LA TÊTE OU QUOI ?! TU T’ES TROP PRIS DE COGNARDS ?! ZANE ETHAN GOYLE, JE T’INTERDIS DE FREQUENTER UNE TRAITRE A SON SANG ! TU M’ENTENDS ?! » Tirant la moue, Zane l’éternel arrogant réplica avec un petit rire mesquin « Bien sur que je vous entends père, vous hurlez tel un Troll enragé. »

Ensuite, tout était allé très vite. Le diner était maussade, personne ne parlait. Seul le tintement des couverts en argent des Goyle dans leurs assiettes perturbait le silence. Zane se morfondait, son père et son frère lui jetaient des regards noirs. Wilhemina semblait se faire aussi petite qu’une souris, tandis que comme à son habitude, leur mère tentait tant bien que mal d’apaiser la tension. Après s’être lavé les dents, il avait enfilé un jean et un pull propre, mis une veste et une écharpe émeraude et argent aux couleurs de sa maison. Puis, il avait fait son sac n’emportant que le strict nécessaire, ainsi qu’une centaine de Gallions et quelques £ au cas où. Et, Zane était sorti par la fenêtre, sur son balais, filant vers l’horizon sans se retourner, suivit de près par sa petite chouette Bérénice.

Durant plusieurs heures, il avait volé sans but, se demandant s’il avait bien fait de partir comme ça. Se demandant s’il devait faire demi -tour ou non. Et surtout, où est-ce qu’il irait ? Allumant une cigarette pour réfléchir, il volait donc sans but précis, traversant le pays de Galles à toute allure sur son éclair de feu dernière génération. Il survolait les autoroutes et les villes moldues, au dessus des nuages pour ne pas être vu. Et bien vite, en décidant de s’arrêter prendre un café ou quelque chose comme ça pour se réchauffer un peu il vit un panneau indiquant « Liverpool, 31 miles » où Bérénice était perché en lâchant un petit hululement en regardant son maître perplexe. Haussant un sourcil en rangeant son balais dans son sac au quel il avait pris le soin de lancer un sortilège d’extension, le Serpentard sorti du buisson pour se retrouver une aire d’autoroute quelconque. « Sois sage, je reviens vite. » Il était donc définitivement sorti du Pays de Galles, et était désormais en Angleterre. Haussant les épaules, il se dirigea vers la buvette moldue, en resserrant un peu sa veste en cuir de dragon contre lui pour se protéger de la morsure du froid en cette nuit de Novembre. Poussant la porte en faisant ainsi tinter la clochette, il adressa un timide bonjour aux rares clients présents. Tous des routiers, des hommes bien virils qui le regardaient étrangement. Lui, le jeune homme blafard et mince. Déglutissant difficilement il s’avança vers le comptoir et promena ses yeux sur la carte affichée en haut, éclairée par il ne savait quoi. « Ingénieux, ces moldus. » Souriant à sa pensée il se ressaisit quand la femme aigrie qui devait avoir une quarantaine d’année demanda « Alors, qu’est c’que tu veux gringalet ? » Souriant par politesse et par gêne, un peu perdu dans ce monde moldu qui lui était inconnu il prit sa bourse en cuir où un souaffle était imprimé « Hem… Un… Cappuccino ? » Il n’était pas bien sur de ce que c’était. Mais il s'agissait sûrement d’une sorte de café moldu… « Et voilà monsieur l’Gallois. Ça te fera 2£50. » Fouillant dans sa bourse pour trouver les pièces moldues adaptées, il finit par sortir un billet de 5£. « Rajoutez moi un donut au chocolat avec finalement s’il vous plait. » Comme ça, d’après son rapide calcul, ça ferai 5£ piles. Remerciant la serveuse poliment il déposât son sac par terre avant de s’installer à une petite table à côté de la fenêtre. Retirant son blouson et son écharpe, remontant un peu les manches de son pull over gris il voyait les moldus le détailler un peu. Surtout ses tatouages maintenant… Sans doutes n’avaient ils pas l’habitude de voir un gringalet Gallois qui n’avait même pas vingt ans venir prendre un café au beau milieu de la nuit.

Ignorant comme il le pouvait les regards des moldus, il prit une gorgée de ce fameux cappuccino. Pas mauvais ce truc ! Souriant en découvrant il était un peu émerveillé par le monde moldu qu’on lui avait pourtant appris à détester dès son plus jeune âge. Le jeune Goyle leva ses yeux bleu acier vers la pendule accrochée au mur. Deux heures trente quatre du matin. Il était loin de chez lui à présent. Pas loin de Liverpool… Fronçant les sourcils en voyant qu’on vendait des cartes, il s’en approcha pour regarder d’un peu plus près. Ces drôles de lignes, semblaient être les routes moldues qu’il avait survolé jusqu’à présent, les suivant un peu au hasard. Observant un moment la carte, il eut un petit sourire en voyant que le nom de la petite bourgade où vivait Adélaïde était inscrit. Mais bien vite il fut sorti de ses pensées par la serveuse peu hospitalière qui se raclait la gorge. La regardant sans comprendre, celle-ci lui dit d’un ton peu engageant « C’est pas une bibliothèque ici, si tu lit la carte tu l’achètes ou tu la pose ! » Soupirant et regardant le prix, il fouilla de nouveau dans sa bourse pour en sortir 2£ qu’il posa sur le comptoir avant de retourner à sa table, où il étendit la dite carte en la regardant de plus près. Mordant dans son donut au chocolat qui lui semblait anormalement gras, une idée lui traversa soudain l’esprit. Et… Non, il se ferait jeter dehors. Aller chez Adélaïde semblait fou. Il ferait mieux d’aller à Londres et de prendre une chambre au chaudron baveur. Quoi que… Soupirant en buvant de nouveau une gorgée de la boisson moldue la vipère passât une main dans ses cheveux, éternellement en bataille. Il n’avait pas vraiment d’autre option… Ce serait plus rapide d’aller chez Adélaïde, que d’aller à Londres. Alors, il n’avait plus qu’à prier pour que les parents de la Weasley ne le jettent pas dehors en le voyant. « Ou tu vas Gamin ? Tu veux que j’te dépose ? » Sursautant légèrement à la demande d’un homme au fort accent Irlandais, Zane fit non de la tête « Non… Non merci Monsieur. » Loutry Ste Chaspoule était un endroit perdu dans le Devon après tout non ? Alors qu’est-ce que ce type irait foutre là bas ? Souriant nerveusement, il finit rapidement son café en se brulant un peu la gorge et salua poliment l’assemblée en s’en allant.

Une fois arrivé à son petit fourré il enfourcha de nouveau son balai, Bérénice la chouette le suivant comme son ombre tandis qu’il filait à toute allure. Et enfin, après avoir suivit les routes sur sa carte routière moldue il finit par arriver à Loutry Ste Chaspoule. Souriant en baillant légèrement, fatigué par le voyage il ne mit pas longtemps à trouver la maison de sa petite amie. Exactement comme elle le lui avait décrit. « Lumos » Volant autour de la maison, éclairant faiblement les chambres pour distinguer les lieux sans réveiller les dormeurs, il finit par trouver la chambre d’Adélaïde. « Nox. » S’approchant un peu plus, il se mit à doucement taper sur le carreau.

Et finalement, Adélaïde lui ouvrit la fenêtre après avoir allumé pour voir qui cognait comme ça. La rattrapant de justesse sur son balai sans perdre l’équilibre, il se mit à rire doucement pour ne réveiller personne. Répondant au baiser de la jeune femme en la tenant bien par les hanches pour ne pas qu’elle tombe, la sorcière remit les pieds sur le sol de sa chambre avant de le tirer également par le manche de son balai. Suivit de près par sa chouette Bérénice qui s’installa sur le haut de l’armoire de la brune, il installa son balais à côté du sien contre le mur laissant son sac tomber à terre lourdement. « Mais qu’est-ce que tu fou ici ? » Retirant ses doc Marteens en baillant, il n’eut pas le temps de répondre qu’elle enchaînait avec une autre remarque : « Zane Ethan Goyle, laisse moi te dire que tu es complètement malade d’être venu en balai à cette heure-ci, c’est le meilleure moyen d’attraper une pneumonie et tu sais très bien que je suis piètre guérisseuse. » Riant légèrement en fermant la fenêtre d’un coup de baguette il la saisit par la taille pour la rapprocher de lui « c’est sur que tu ne seras pas médicomage. » Et puis, ils s’embrassèrent. Encore et encore, ne semblant pas vouloir se lâcher. Rester là comme ça pour toujours. Souriant en rompant leur baiser au bout de quelques minutes, caressant la joue de la brune avec sa main froide il murmura « je suis content de te voir aussi… » Saisissant la main de la Weasley pour ne pas rompre le contact le Gallois observa un instant la chambre de celle-ci. C’était plutôt simple, mais en même temps ça lui ressemblait. Un petit bordel sur le bureau, des converses entassées, et des draps noirs et émeraudes. Une ambiance verdâtre, un peu comme leur salle commune. S’avachissant lourdement sur le lit en baillant longuement le Gallois se mit à fixer le plafond, en gardant Adélaïde contre lui « Pardon pour la visite surprise. Je sais que j’suis fou… Mais j’ai avoué à mon père qu’on était ensembles. » Devant l’air surpris de la sorcière, il se mit à rire et ajouta en jouant avec les cheveux de celle-ci « Je te dis pas l’ambiance à la maison… Enfin bref, du coup j’ai fait mon sac et je suis parti. Je me suis arrêté dans un endroit moldu où y’avais des gens Bizarres pour boire un café et réfléchir à ce que j’allais faire, puis j’ai regardé ce truc là une… Carte routière et j’ai vu ton village. Alors je suis venu. » Retirant rapidement son pull over et son jean ainsi que ses chaussettes il se glissa sous la couette en sous vêtements, contre Adélaïde. Il n’avait pas vraiment envie de faire quelque chose avec elle, là tout de suite. Il avait surtout envie de dormir, de se reposer après son long voyage. Déposant un rapide baiser sur les lèvres de la Weasley, il s’installa à son aise dans le lit. « ça te dis pas qu’on dorme ? Je suis fatigué là, j’ai volé depuis ma campagne Galloise jusqu’à chez toi alors… »
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MessageSujet: Re: Teenage angst ♦   Teenage angst ♦ EmptyMar 7 Aoû - 8:21


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Teenage Angst


Non, elle ne pouvait pas le lâcher, elle ne voulait pas et ne pouvait pas s’y résoudre. La semaine qui venait de s’écouler semblait avoir duré des années pour la belle qui se voyait séparer de son homme dès le premier jour de leur idylle. Il lui avait manqué, terriblement. Elle ne lui dirait sûrement jamais à quel point toutes ses pensées s’étaient tournées vers lui malgré toute sa bonne volonté pour passer outres. Il avait été sa première pensée tous les matins, des questions à la pelle, une curiosité permanente : est-ce qu’il va bien ? Qu’est-ce qu’il fait ? Est-ce qu’il pense à moi autant que moi je pense à lui ? Est-ce qu’il regrette de s’être mis avec moi ? Toutes des questions auxquelles elle n’avait pas de réponse et qu’elle ne poserait certainement pas de son vivant. Adélaïde avait peur, peur de ce qui était entrain de se passer. Amoureuse de la liberté, elle avait jusqu’à présent fuit les hommes qui tentaient vainement de l’approcher, c’était sa carapace, c’était son rôle pour cacher que sous ces allures de reine des glaces elle était une adolescente comme les autres qui rêvait du grand amour. Elle avait une peur bleue de la dépendance qu’elle souhaitait éviter à tout prix. Donner tout son amour à quelqu’un, c’était lui donner de l’importance, lui donner une carte de visite pour les bas fonds de son âme, lui donner une opportunité immense de briser son cœur en milles morceaux et c’est ce qu’elle tentait d’éviter à tout prix. Elle avait vu les ravages d’un amour dévastateur chez certaines de ses amies et ne voulait pas être sujette à ce genre de souffrances. Au fond d’elle, Adélaïde était une grande indépendante, elle préférait ne dépendre que d’elle-même. Malheureusement, bien contre son gré, le beau Serpentard avait franchi les frontières de son cœur depuis bien plus longtemps qu’elle ne se résolvait à l’admettre. Elle était là, dans ses bras, au creux de son torse, l’endroit qui pour elle était le plus rassurant au monde. La vipère se sentait à sa place dans les bras du jeune Goyle et contre tous s’il le fallait, elle était décidé à le garder, à faire de lui un homme heureux, à lui rendre tout ce qu’il lui avait apporté en voulant bien d’elle. Un câlin qui dura une éternité, le temps de revoir chaque instant singulier qu’ils avaient passé ensemble depuis leur rencontre il y’a de cela 6 ans, lors de la première année d’Adélaïde. Elle sourit en pensant au Quidditch, ils étaient dans la même équipe depuis un bout de temps, mais ne serait-ce pas tendu à souhaits de jouer avec l’être aimé un match où les blessures ne sont pas exceptionnelles ? Serait-ce facile de savoir que de l’autre côté d’une paroi l’autre prendrait sa douche au même moment ? Le futur leur dirait bien et la vert et argent se réjouissait d’apprendre avec lui tout ce qu’il fallait savoir à propos de la vie à deux.

La caresse amoureuse et tendre de Zane sur la joue d’Adélaïde la fit frissonner de plaisir. Elle avait attendu le contact avec sa peau lisse chaque seconde de chaque jour pendant lesquels ils étaient séparés. Ce contact si précieux entre les deux corps la faisait frémir et, ne comprenant pas pourquoi elle éprouvait de tels sensations, elle n’avait qu’une envie : lui appartenir à jamais. Il semblait trouver en ce contact un soutien salvateur, elle y trouvait la délicatesse et la douceur, ensemble, ils découvraient un nouvel amour, fort dès ses premiers jours. La belle se fit tirer par son homme sur le lit, lit dans lequel si souvent elle avait rêver de lui, dans lequel elle avait chaque instant désiré le voir un jour, aujourd’hui, il était là et n’allait pas bouger. Elle se surprit à essayer de se pincer discrètement pour se rendre compte de la réalité des événements, tout était trop beau et elle n’en revenait pas. Zane semblait fatigué et le bâillement qui lui échappa eût un effet de masse en arrachant un plus long à Adélaïde qui venait de se faire tirer d’un sommeil récupérateur par l’être qui à présent partageait ses draps. A l’annonce de la vipère disant qu’il avait tout avoué à son père, elle eût un léger mouvement de recul, prise d’une soudaine incompréhension mêlée à une puissante admiration. Elle le découvrait sous un autre angle, pouvait le voir comme un homme fort prêt à s’affirmer malgré tout ce que ses anciens lui avait inculqué au fil des années. Elle ressentit une certaine honte également, ses parents seraient sûrement plus tolérant et elle se rappela n’avoir encore mis personne au courant de leur idylle, le lendemain matin serait…étrange. Levant les yeux au plafond quelques instants elle essayait vainement de trouver un plan pour expliquer la présence d’un homme dans son lit à cette heure tardive et surtout, découvrir un moyen efficace et simple d’annoncer à ses géniteurs qu’elle avait un copain et que celui-ci n’était autre que le descendant d’un de leurs ennemi juré ; un Goyle. La fourchelangue n’avait pas honte de Zane, elle était même très fière qu’un homme de ses charmes jette son dévolu sur elle, mais elle avait peur, peur de s’en prendre à nouveau plein la gueule. Tant pis, il l’avait fait, elle le ferait. Le fait que le Serpentard l’ait dit à sa famille prouvait réellement à quel point il tenait à sa dulcinée et elle se devait de lui rendre, de lui prouver qu’elle aussi l’aimait, même si elle ne se sentait pas prête à dire « je t’aime », elle se savait être tombée littéralement amoureuse de Zane au moment même où ses lèvres étaient entrées en contact avec les siennes. Comme pour lui montrer que son acte n’était pas vain et qu’il voulait dite beaucoup pour elle, elle lui sourit et le serra dans ses bras en murmurant : « Merci, ça veut dire beaucoup pour moi tu sais. »

Elle était touchée. Il riait. Ensemble ce soir, réunis à nouveau, ils étaient heureux. Caressant sa joue aux couleurs de pensée, elle sourit amoureusement en le rassurant comme elle le pouvait : « T’as bien fait de venir. Ma…fenêtre sera toujours ouverte pour toi. » Elle ne faisait pas dans le conventionnel, come d’habitude, quand les autres parlaient de porte, elle parlait de fenêtre. Tournant légèrement la tête par pudeur quand le Serpentard commença à se déshabiller, elle fût victime d’un léger empourprement de ses joues. Ne sachant si elle devait pour sa part ôter son pyjama et dormir en sous vêtements tout comme lui ou non, elle ne fit rien et se contenta de se serrer au maximum. La température de la chambre était agréable mais le souvenir du coup de froid qu’ils avaient eu tout deux quelques secondes auparavant dehors était tenace. Exténué, Zane proposa de dormir en résumant son long périple à sa belle. Avec une once d’admiration, elle prit sa main dans la sienne pour la poser sur son ventre, sous le t-shirt, elle avait toujours aimé sentir le contact de la peau contre son ventre et normalement, c’était sa main à elle qui occupait cette position. « Dormons. Après tout, je te laisserai plus repartir. » Non, c’était hors de question, elle ne le laisserait plus ainsi loin d’elle, elle ne l’autoriserait plus à autant lui manquer. Elle souriait en fermant les yeux et, juste avant de plonger dans un sommeil réparateur, elle murmura à l’oreille encore rougie par le froid de son Serpentard à elle : « J’ai l’impression de rêver. » avant de fermer les yeux et de se jeter dans les bras de Morphée. Un rêve éveillé. Un rêve qui faisait un bien de fou. Un rêve étrange mais si plaisant à la fois. Un rêve qu’elle faisait tous les jours depuis maintenant une semaine. Dormir, à ses côtés.

Pendant la nuit, de doux rêves vinrent border son esprit encore éveillé de surprise après cette visite inattendue. La vipère avait souvent des idées farfelues ce qui lui valait souvent le soir certains rêves des plus étranges. 11heures. Heure du réveille pour la sorcière qui redoutait plus que tout de descendra à l’étage inférieure avec Zane pour déjeuner. Le jeune homme dormait encore, pas étonnant après le voyage qu’il avait parcouru pendant la nuit sur son balai. Décidée à le laisser se reposer car il en avait bien besoin. Adélaïde se leva doucement et déposa un léger baiser sur le front du Goyle qui gémit mais ne se réveilla pas. Tant mieux. Silencieusement, elle alla s’asseoir à son bureau et se mit à dessiner pour tuer le temps jusqu’au réveil de son homme. Les traits de crayons étaient rapides et les ombres sur la feuille blanche étaient impressionnantes. Il n’y avait rien à dire, elle adorait dessiner. Zane était-il au courant pour cette passion si chère à la jeune femme ? Certainement, après tout, il avait eu le loisir de l’observer pendant des heures dans l’enceinte de leur Salle Commune sans qu’elle n’ose lever son regard d’azur afin de remarquer qu’il la fixait. Elle dessinait la vue offerte par sa fenêtre avec un calme déconcertant. Le dessin avait le don de la calmer et de la rendre docile lorsqu’elle était révoltée. Aujourd’hui, elle n’était de loin pas révoltée mais elle appréhendait le réveil de Zane. S’il voulait rester, comme elle l’avait bien compris d’ailleurs, il faudrait trouver quelque chose à faire et dans cette vaste étendue verte, dans cette maison se trouvant au milieu de nulle part, il n’y avait tout bonnement rien à faire pour passer le temps si ce n’était s’entraîner au vol ou passer du temps en famille. Dans tous les cas la deuxième possibilité n’enchantait de loin pas la vert et argent qui n’avait aucune envie de se voir attablée avec le reste du cocon familial à jouer aux cartes. Rien que cette optique désagréable rendit les traits de crayons de la belle plus lourds, puissants et rapides. Finissant un croquis bâclé, le cœur n’y était pas, elle pivota sur sa chaise à roulette et observa la beauté singulière de l’arrivant nocturne.

Il semblait avoir changé, quelque chose dans son visage laissait apercevoir une toute nouvelle maturité. Il était beau, comme toujours, comme il l’avait toujours été. Et pendant quelques instants qui lui semblèrent éternels, Adélaïde se surprit à observer chaque parcelle de son visage, aussi petite soit elle, afin de les mémoriser quelque part au fond de sa tête. La présence de son camarade lui mettait du baume au corps et si elle s’écoutait réellement, elle lui aurait sauté dessus, dès l’instant même de son réveil. Seulement le voyage avait été long, la température froide et il avait sûrement plus besoin de passer une nuit au chaud que de se faire sauter dessus par un petit koala excité. Ne se lassant pas de détaillé chaque petit pli, elle sursauta quand le Goyle toussota dans son sommeil. Elle ne voulait pas être la cause de son réveil et c’est pour cela qu’elle faisait son possible pour rester silencieuse.

Prise d’une soudaine envie d’aller aux toilettes, elle se leva et sur la pointe des pieds et rejoignit la porte. Elle sortir de la chambre dans un bruit étouffée, soigneuse de ne pas se cogner le pied au premier angle qui croiserait sa route. Marchant sur la pointe des pieds, elle rejoint la salle de bain avec des étoiles plein les yeux. C’était dingue comme la simple vision de l’être aimé mettait du baume au cœur et transmettait une bonne humeur communicative dès les plus tendres heures du matin. Se hâtant pour ne pas qu’il se retrouve seule à son réveil , la Weasley revint après s’être soigneusement lavé les mains. Il n’avait pas bougé. Il était là, sous ses yeux, dans un sommeil profond semblait-il mais quelque peu agité. Ces moments le matin étaient pour Adélaïde encore des moments privilégiés, des moments nouveaux, elle ne s’était réveillée au côté du beau brun qu’une fois, après la terrible nuit d’Halloween qui resterait dans toutes les mémoires, et n’avait pas forcément eu le cœur à profiter. Aujourd’hui, c’était différent, elle voulait mémoriser chaque seconde de ces instants si spéciaux pour elle et, s’affalant à nouveau sur sa chaise, saisissant son petit cahier noir et un crayon gris, elle entreprit de faire un portrait de Zane endormi. Elle lui donnerait sûrement à son réveil, quoi que… Valait sûrement mieux qu’il ne puisse voir ses œuvres, car se réservant un certain jardin secret, la sorcière ne tenait pas encore à entièrement se dévoiler. Regroupant les dessins éparpillés sur son bureau en une pile bien ordonnée, elle enfila celle-ci dans un des tiroirs du bas pour être sûre que personne ne s’amuserait à les chercher et à les contempler. La pièce semblait de suite mieux rangée malgré les quelques paires de chaussures qui dépassaient de la petite armoire qui les contenant. Terminant son portrait après cet instant de rangement, elle eût bien fait de tirer le trait final, car c’est à ce moment là que Zane se décida à entrouvrir des yeux encore rougis par le vent qui les avait mis à rude épreuve la veille.

Souriant chaleureusement et affectueusement, Adélaïde murmura d’une voix coupable : « Je t’ai pas réveillé j'espère? » S’approchant de lui, elle s’assit sur le rebord de la fenêtre qu’elle entrouvrit avant de passer une main tendre dans les cheveux du jeune homme encore dans les nuages. Elle alluma une cigarette en détournant son regard vers l’horizon, souffla la fumée de la première latte qu’elle venait d’inspirer et refixa son regard sur son petit ami. Curieuse, elle lui demanda : « Bien dormi ? » Elle espérait qu’il dirait oui, qu’il ait pu récupérer de cette nuit mouvementée. Tirant quelque peu sur son short qui lui semblait à cet instant trop court, elle se baissa pour déposer ses lèvres furtivement sur celle de Zane, elle voulait le réveiller tranquillement, affectueusement et non pas le brusquer. Après tout, c’était ainsi qu’on devait se réveiller lorsqu’on était en couple non ? Des bisous, des câlins, des caresses, tout ce à quoi la jeune sorcière n’était de loin pas habituée.
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Zane E. Goyle
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MessageSujet: Re: Teenage angst ♦   Teenage angst ♦ EmptyMar 7 Aoû - 21:17



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Zadélaïde ; Teenage Angst

« Dormons. Après tout, je te laisserai plus repartir. » Souriant à la brune, l’enlaçant tendrement la vipère eut un petit sourire juste avant de tomber dans les bras de Morphée. « J’ai l’impression de rêver. » Pour lui c’était la même impression, le même sentiment. Il avait pensé à elle pendant toute cette semaine, ne pensant qu’à partir rapidement du beau manoir des Goyle pour la retrouver. Il avait écris des lettres, qui lui semblaient bien pâles et mal écrites, alors il les avait toutes jetées. Et avait recommencé au moins une centaine de fois, froissant les parchemins les uns après les autres pour les jeter dans sa corbeille. Il s’en voulait un peu, de ne pas avoir écrit à sa dulcinée. Mais elle ne semblait pas se poser de questions.

Il était bien là, lové contre elle a dormir bien au chaud alors que pas plus tard hier il tournait et virait dans son lit en pensant à elle, ne parvenant pas à trouver le sommeil. L’un contre l’autre, sans qu’il y ait la moindre ambiguïté. Pour penser à ce genre de choses il était encore un peu tôt pour Zane. Il n’était pas du genre pressant avec ses petites copines, et encore moins avec Adélaïde qui n’avait jamais eu de petit copain avant lui. Il saurait se montrer patient, avec elle.
La chaleur dans la chambre lui faisait du bien, comparé au froid glacial qu’il avait supporté durant son long trajet depuis le Pays de Galles. Ainsi, durant de longues heures le jeune Goyle se contentait de dormir, dans un sommeil réparateur et sans rêves. Une bonne « nuit » de sommeil dont il avait bien besoin après son périple, après ses mésaventures et sa découverte du monde Moldu qu’il ne connaissait que très peu. Ce n’est que tard qu’il finit par ouvrir les yeux, souriant à Adélaïde qui le câlinait gentiment. Peut-importe ce qu’elle disait, son cerveau était encore un peu trop confus pour parler ou réfléchir. Et puis, il était tout simplement heureux de se réveiller aux côtés de l'âtre aimé. Néanmoins au bout de quelques minutes après avoir un peu toussé, le Gallois se releva légèrement en souriant pour voler la cigarette d’Adélaïde et tirer une latte dessus. Recrachant lentement la fumée couché dans le lit, les yeux fermés le serpentard se racla la gorge. « Ouais j’ai bien dormi. Il est tard non ?... » Peu importe après tout, qu’il soit tôt ou tard. Il devrait bien sortir à un moment ou a un autre de la chambre, et donc affronter les parents de sa petite amie. Il se demandait bien comment ils allaient réagir…

Le Goyle savait bien que les relations entre la Weasley et sa famille étaient plutôt tendues. La regardant un instant, il se pencha légèrement pour attraper son jean et l’enfiler, histoire de ne pas la traumatiser. Après tout, elle était chaste. Alors voir que son homme était… Plutôt en forme le matin, l’effrayerai sans doute, même si ce genre de réactions était naturelle pour un garçon en bonne santé. Baillant longuement, il fouilla dans son sac pour attraper ses cigarettes à lui, et en coinça une entre ses lèvres qu’il alluma d’un coup de baguette. Si Adélaïde fumait dans sa chambre, alors lui aussi pouvait, non ? Les parents étaient donc sans doute au courant pour l’addiction à la nicotine de leur seconde fille. Tout comme les Goyle étaient au courant pour leur fils, accros au tabac. Souriant un peu en voyant sa chouette Bérénice s’envoler par la fenêtre, le vert et argent eut un petit frisson. Il faisait frais aujourd’hui, le temps était couvert et il pleuvrait certainement. Fichu climat britannique !

Soupirant un peu après avoir tiré quelques lattes sur sa cigarette il osa demander « Bon ce n’est pas tout, mais tes parents finiront bien par se rendre compte que tu caches un homme dans ta chambre. » Le sujet qui fâche. « S’ils me mettent dehors je comprendrai. J’irai louer une chambre au chaudron baveur à Londres, même si on est moins bien planqué qu’ici quand on fugue… Mais je ne pense pas que mon père cherche à me retrouver. Amadeus non plus… Les seules qui doivent s’inquiéter ce sont Wilhemina et ma mère… Même si Mina t’aime pas trop, moi j’suis son grand frère quand même… » En fait, il disait surtout ça pour se rassurer. La petite dernière vouait une admiration sans bornes à l’aîné, délaissant un peu le cadet qui pourtant était plus présent pour elle. Ça lui faisait mal souvent, quand il y pensait. Alors, il eut un petit sourire amer avant de regarder les nuages gris et lourds. « J’arriverai à me faire accepter par tes parents je pense, tu sais à quel point je peux être faux cul et manipulateur pour arriver à mes fins. » Déposant un baiser sur les lèvres de la brune, Zane prit une nouvelle bouffée de nicotine « Je dirai que je suis un Goyle. Ça les surprendra sans doute, vu mon physique, je ne ressemble pas vraiment au Goyle qu’ils ont connu à l’école. Je dirai que mon père est un troll bête et intolérant qui ne veut pas accepter que son fils ne soit pas comme lui et renie les idéaux pros sangs purs qu’on lui a enseigné en copinant avec des gens considérés comme traitres à leur sang. Je dirai aussi qu’on a pas a me juger pour les actes de mon père, que je suis une personne à part entière et que j’ai pas à payer les pots cassés… Marquant une légère pause pour fumer il ajouta après avoir recraché sa fumée grisâtre : Enfin bon, tu vois le genre de beau discours. » Après tout, il était doué. C’était sa force à lui les mots, tandis que son frère préférait les muscles. Il savait les manier, et arrivait toujours à faire passer la pilule dans des situations délicates, ou bien à faire encore plus mal avec qu’en donnant des coups de poings.

« J’aurais fait un bon politicien je crois. Mais bon ça me ferai chier de mettre une robe de sorcier super chic tous les jours et de jouer au faux cul tout le temps avec tout le monde… Joueur de Quidditch c’est moins prise de tête ! » Zane eut un petit rire, et écrasa sa cigarette dans le cendrier posé à côté avant d’observer un peu plus la chambre. Il fut de suite attiré par quelque chose… Non, pas la pile de dessins d’Adélaïde… Cette drôle de lampe. Fronçant les sourcils il se retourna vers elle « comment ça marche ce machin ? C’est quoi ça ? » AH l’électricité. Miracle de technologie moldue, que le sorcier de sang-pur ne connaissait pas. « Vous vivez à la moldue ici ? » Tout ça le surprenait tellement qu’il en oublierait presque ses interrogations sur comment annoncer à ses nouveaux beaux-parents qu’il était ici, et qu’il était arrivé à l’aurore en se faufilant par la fenêtre comme un voleur…

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MessageSujet: Re: Teenage angst ♦   Teenage angst ♦ EmptyMer 8 Aoû - 13:18


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La présence de son cher et tendre avait effacée en Adélaïde toute envie de lui en vouloir de son silence qui avait duré toute une semaine. Elle lui avait écrit elle, 2 ou 3 lettres, pas tous les jours c’est vrai, de peux d’être prise pour une de ses filles qui collent trop, qui parlent trop. Aujourd’hui, il était là. Elle pouvait sentir la chaleur de son cœur, entendre le son de sa voix, boire la fraîcheur de ses mots et c’était, en l’instant, la chose la plus importante au monde. Le voir s’éveiller sous ses yeux fût pour la jeune femme une vision de merveille. Elle l’avait rêvé, elle l’avait espéré, être avec lui à nouveau égayait toutes ses pensées, même les plus sombres. Ce qu’elle ressentait pour Zane, qu’importe l’infime temps qu’avait déjà duré leur relation, était puissant, prenant, dévorant, il était sa drogue, elle ne pouvait plus se passer de lui. Pourtant, quelques mois auparavant, elle aurait refusé d’admettre que les courbes de ce corps occuperaient ses rêves les plus secrets. Il se réveillait doucement, prudemment, sensuellement et ouvrit des yeux encore mi-clos devant la sorcière qui lui faisait face. S’essayant à un fin rictus en guise de bonjour, taquin comme à son habitude, il lui chipa sa cigarette sans que celle-ci n’ait le temps de réfléchir. Elle soupira dans un sourire en hochant la tête, décidemment, sa fougue aussi lui avait manquée. Elle détourna son regard vers la fenêtre et silencieuse elle observait le ciel qui se couvrait de nuages gris et menaçants, il y’aurait sûrement de l’orage, ce ne serait décidemment pas aujourd’hui qu’aurait lieu le traditionnel pic-nic que prévoyaient tous les dimanches Ron et Hermione pour passer du temps avec leurs enfants. Tant pis pour eux. Adélaïde de son côté exécrait ces pic-nics en famille qui la forçaient à passer du temps avec ses géniteurs. Généralement, elle mangeait avec eux, ou devant la télé, et s’enfermait dès son assiette finie dans sa chambre. Elle gardait ce souvenir, où un dimanche dans la forêt avoisinante, Alice s’était coincée dans un arbre et avait supplié ses sœurs de venir la chercher. Acideen inquiète avait demandé à sa cadette si elle avait une solution et la vipère, en un fin rictus, n’avait rien trouvé de mieux à dire que : « Laisse là en haut, ça lui apprendra. » Cet incident illustrait totalement les liens qui unissaient la fratrie, Acideen inquiète pour ses sœurs, Alice qui venait quémander de l’aide et Adélaïde, l’impassible. Elle sortit der ses rêveries pour déposer son regard d’azur à nouveau sur le beau Roméo qui, dans la nuit, était venu toquer à sa fenêtre. L’originalité de la visite de Zane plaisait à la brune, elle aimait tout ce qui sortait du commun, il était l’incarnation de l’originalité.

Le beau Serpentard demanda alors à la vacancière s’il était tard. Il devait être 11h20, elle avait attendu 20 minutes durant son réveil. Il était subjectif de répondre qu’il était tard, mais Adélaïde avait pris l’habitude de se lever tôt pour s’entrainer au vol. Aujourd’hui, elle était restée endormie, sûrement parce-qu’il était là, sûrement parce-que sa présence était tellement agréable qu’il fallait qu’elle en profite. Faisant un signe positif de la tête, elle se leva gracieusement en laissant sa cigarette à son cher et tendre qui eut la décence de mettre un pantalon dès sa sortie du lit. Elle souriait en marchant vers son armoire et en fouillant pour trouver quelque chose à se mettre. Dans 10 minutes, elle devait théoriquement descendre prendre le brunch en famille, alternative au pic-nic et ne voulant anticiper la scène, elle chercha sur les étagères et opta pour un jean destroy et un t-shirt noir tout simple qu’elle agrémenterait, s’ils se décidaient à sortir tout de même, d’une jaquette et d’un veston en cuir. Elle tourna le dos à Zane pour enlever son t-shirt de la nuit et enfiler le nouveau, de dos par pudeur. Elle se hâta d’enfiler un soutien-gorge et fit glisser le nouveau haut à travers ses bras, ce qui le fit tomber directement sur ses hanches. Cependant, elle fût pour l’instant bien empruntée pour le bas, la pudeur s’emparait peu à peu d’elle. Elle déposa son jean sur la chaise l’air de rien et vint s’asseoir sur les genoux de Zane qui s’était redressé depuis son réveil. Et se laissa ensuite tomber en arrière sur le lit : « Je m’habillerai plus tard, après la douche. » Feinte assurée pour ne pas trahir sa pudeur, un jour elle serait moins chaste en sa compagnie, un jour, même si pour le moment elle avait encore certaines retenues à se changer devant lui. Pourtant, Adélaïde n’était pas timide, elle ne l’avait jamais été, mais seulement voilà…c’était Zane et elle avait tellement envie de lui plaire qu’elle redoutait le plus minimes des faux pas, avec toutes ces adolescentes qui lui couraient après dans l’école, elle n’avait pas le droit à l’erreur. Elle ne comprenait d’ailleurs pas pourquoi il l’avait choisie elle, elle n’avait rien de spécial et rien que pour son choix elle lui vouait une confiance sans bornes, il avait choisi son cœur et non ses yeux, ce qui pour elle, voulait dire beaucoup. Elle se laissait aller, affalée sue les jambes du Goyle et sur son lit à la fois, oubliant le temps, oubliant ce qu’elle avait à faire.

Une douche froide. Zane lui rappelait qu’elle devrait, dès lors qu’il habitait sa chambre, le présenter à ses parents. L’estime de ses parents ? Elle n’en avait jamais rien eu à fichtre bien qu’au fond elle aurait voulu qu’ils soient fiers d’elle, ce qu’’ils ne seraient sûrement jamais. Il avait raison, le temps était venu, dans 10 minutes ils devraient descendre et elle devrait bien justifier sa présence. Au fond d’elle, la Serpentard espérait qu’Alice ne se permette pas trop de commentaires, avec Acideen chez une amie pour la semaine elle devenait l’être embêtant de la maison. Elle voyait déjà venir les petites remarques dans le genre : « Maman, c’est un Goyle. » avant même qu’Adélaïde n’ait le temps de le présenter. Voyant l’inquiétude du bel élève, la douce posa, en se relevant, son index sur sa bouche pour qu’il arrête de dire des bêtises et le regarda droit dans les yeux pour le rassurer : « Je te laisserai pas aller louer une chambre comme ça, t’es dingue. S’ils veulent jouer au con, je me casse avec toi mais on reste tous les deux. Mais je pense pas qu’ils vont être si bêtes…Enfin je sais que je les ai pas mal décus et tout, qu’on s’entend pas bien eux et moi mais au fond je sais très bien qu’ils m’aiment…ils me voudraient juste différente, ce que je comprends parce-que je suis insupportable, mais je suis leur fille et ils veulent que je sois heureuse, ils verront bien que je le suis grâce à toi. » Elle déposa un furtif baiser sur la joue blanche du jeune homme et se leva pour enfiler une paire de pantoufles blanches à poils longs, de ces pantoufles dans lesquelles il fait bon passer des journées à rien faire. Zane avait raison, l’inquiétude était superflue, il savait parler, il maniait les mots aussi bien, si ce n’est mieux, qu’Adélaïde maniait son balai ou son crayon gris. Il avait un don, un don pour parler aux gens et la manipulation n’avait plus de secrets pour lui, en parfait Serpentard. Elle buvait ses paroles, son discours ensorceleur, le même charabia qu’il balivernerait sûrement à ses parents en étouffant un léger rire qui tentait de sortir de sa bouche. En lui souriant amusée, taquine à son tour elle ajouta en suivant ses paroles d’un petit clin d’œil : « Même moi tu m’as dupée, beau parleur. » Elle s’assit ensuite sur la chaise tournante qu’elle tourna en direction de Zane, saisit la brosse à cheveux qui trainait sur son bureau et tenta de défaire les nœuds qui s’étaient tissés dans sa crinière ébène.

Elle écoutait attentivement ses rêves de carrière, effectivement, le cadet des Goyle avait tout pour un jour devenir politicien, le charisme qu’il dégageait aurait permis à quiconque de lui offrir le bon Dieu sans concessions. Adélaïde sourit en entendant pour la n-ième fois qu’il voulait devenir joueur de Quidditch professionnel, elle se leva et imita les gestes des pompom girl en rigolant. Stoppant net pour montrer qu’elle n’approuvait pas forcément les pompons, elle ajouta : « Je t’encouragerai, je te soutiendrai à fond même mais compte pas sur moi pour me trémousser devant tout le monde à moitié à poil. Quelle horreur. » Elle se rassit et reprit la difficile entreprise que de démêler sa tignasse bouclée. Elle suivit intriguée le regard de Zane qui se déposait sur la lampe qui plongeait sa chambre dans une timide luminosité. Il questionna, curieux, sa dulcinée sur l’origine et le nom de cet objet qu’il semblait réellement ne pas connaître. Adélaïde éclata de rire. Il n’y connaissait vraiment rien aux objets et au monde moldus, ce n’était pas une légende. Amusée, elle alla se placer à côté de l’interrupteur, elle se mit à jouer avec nuit-jour-nuit-jour sous les yeux d’un Zane émerveillé. Laissant l’interrupteur sur on elle répondit le plus naturellement du monde : « Ca s’appelle une lampe, ça fonctionne é l’électricité et ça éclaire sans dégainer une baguette. C’est pas mal, ça économise des bougies aussi. Et ouai, on vit un peu à la Moldue, mon père refuse que j’utilise la magie en dehors de l’école, c’est tout juste si j’ai le droit de m’entraîner sur mon balai. Mon grand père était un grand fan de tout ce qui touchait aux moldus, j’ai pas mal de trucs qu’ils ont inventés ici, je te montrerai. » Saisissant un élastique sur le bureau pour nouer sa crinière, Adélaïde attrapa au passage le t-shirt de Zane qu’elle lui lança dessus. Elle aurait aimé le voir encore des heures à torse nu devant elle, mais l’heure tournait, bientôt, ce serait le moment de vérité : Ron et Hermione allaient-ils accepter ou non la relation des deux adolescents ?

« Allez va, dépêche toi si tu veux pas que ma mère vienne toquer à la porte et qu’elle te voit à moitié nu. Le brunch a lieu dans 5 minutes » Attachant ses cheveux, elle vint s’asseoir sur le lit, à côté de Zane qui venait d’enfiler son t-shirt et d’une voix tendre et fluide elle murmurra en jouant avec les doigts de sa mains entre la sienne : « Tu m’as manqué tu sais. » Ensemble à nouveau, tous les deux, ils étaient prêts à affronter le monde entier.

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MessageSujet: Re: Teenage angst ♦   Teenage angst ♦ EmptyJeu 16 Aoû - 22:59



C’est quelque chose de revenir chez soi. C’est le même cadre, la même odeur, la seule chose qui ait changé, c’est vous. C'était peut être moi qui était différente, mais je ne m'en rendais pas compte. J'étais de moins en moins heureuse de rentrer, bien entendu, c'était toujours super et j'adorais notre maison, ma chambre et mes parents. En fait, ça doit être ça, grandir, on arrive à se sentir chez soi un peu partout. Pour moi, Poudlard est ma maison, j'arrive à m'y sentir bien et même les serpentards sont devenus comme des cousins un peu pénibles, je m'y suis faite avec le temps. Durant les vacances, je trouve généralement toujours un truc à faire et je ne suis jamais seule. C'est sans doute l'avantage majeur d'être une Weasley, on est toujours plusieurs Weasley au même endroit et on ne fait jamais rien seul, enfin Ade fait mentir cette idée, mais elle est à part. Envoyer des hibous, c'était pas mon truc, durant les vacances, j'étais une Weasley à 100%, je ne vivai qu'entourée de ma famille et je ne fréquentai que mes cousins. Mes amis je les voyai tout au long de l'année, alors quand j'étais chez moi, je voulais redevenir la petite Alice que j'étais, renouer avec mon pays des Merveilles.

J'avais passé une sale nuit, le vent anglais et la pluie étaient insupportables et j'avais remué dans tout les sens pendant un bon moment. Quand je me réveillai, il n'était pas trop tôt, enfin juste assez pour que je sois la première debout, c'était une question d'habitude, d'automatisme. Le soleil se mettait à éclairer ma chambre une fois mes volets ouverts. J'aimais bien ça, c'était une petite éclaircie méritée dans ce ciel gris. J'étais de bonne humeur, je balayai ma chambre du regard, la peinture rose foncée commençait à m'agacer et j'avais très envie de repeindre mes murs. La peinture était un passe temps important de mes vacances familiales, c'était l'un des seuls moments de la journée où je n'étais pas assiégée par des centaines de pensées différentes à la seconde. Mon regard bleuté se déposa sur la cage qui se trouvait sur on tiroir à chaussettes, mon lapin était réveillé lui aussi. Il était tellement chou ce gros tas avec sa fourrure toute blanche et soyeuse. J'ouvris la cage pour l'attraper. Et bien, mon gros? T'as l'air de t'ennuyer ici. Le pauvre chéri tenta de m'échapper, mais ce fut peine perdue, je le saisis d'une main et je le serrai contre ma poitrine d'un air pensif, sa chaleur contre moi me réchauffa le coeur quelques instants. C'était doux d'être chez soi, de s'allonger sur son lit et de savoir que cette pièce serait toujours là même. Pendant une dizaine de minutes, je me mis à caresser mon petit amoureux, lui faisant des petits bisous et lui parlant comme à un enfant. Des bruits dans le couloir attirérent mon attention, maman était levée et devait commencer à préparer le petit déjeuner, l'appel de la nourriture et l'odeur qui me vint aux narines décidérent pour moi de mes faits et gestes. Mon compagnon d'infortune retourna dans sa cage et je descendis les escaliers quatre à quatre. Papa lisait le journal ici à la table de la cuisine et maman faisait cuire des gauffres à ce que je pouvais sentir. Ronald Weasley, mal rasé, avec un air encore endormis, lisant la Gazette, c'était toujours un plaisir à voir. A mon passage il me caressa les cheveux en souriant. Bien dormi, ma puce? J'haussai les épaules en embrassant et en prenant mon bol habituel. Pas vraiment. Je m'assis à côté de lui en soupirant et commençai à manger une des rares gaufres qui était déjà prête, elle ne fit pas long feu. Généralement, je pouvais manger mon poids en crêpes, gaufres et autres gâteaux, tout ça en quelques minutes. Tout ça sous les yeux de mes parents qui ne s'en étonnaient plus et qui en riaient doucement.

Quand j'étais petite, je me levai toujours la première et si maman n'était pas réveillée, je la réveillais pour qu'elle me fasse des gauffres. J'avais l'impression de redevenir une gosse. Je me fis une tartine de confiture et d'un seul coup des bruits se firent entendre dans l'escalier, Ade fit son apparition... accompagné d'un garçon. Je fixai la scéne surréaliste d'un air choqué. Zane Goyle était dans ma maison... Sortant de la chambre de ma soeur très certainement. Je ne pus garder ma bouche fermée plus longtemps. Euh Maman? Y a un Goyle dans notre cuisine... murmurai je en direction de ma génitrice d'un air un peu gêné, fixant mon regard sur ma soeur et son... compagnon? Ma machoire m'en tombait et ma cueillère quitta ma main dans un fracas sourd, pour arriver dans mon bol de lait au chocolat. Curieusement, une fois les premiéres secondes de surprise estompaient, je me sentais un peu moi mal, j'étais juste un peu blasée. J'avais l'habitude de ce genre de choses avec Ade, au moins, elle ne voulait pas sortir avec Greyback, c'était encore JUSTE un ami. Je fis un sourire adorable à ma soeur en guise de Bienvenue. B'jour Ade... Tu nous le présentes officiellement où le faire monter dans ta chambre c'était les présentations? lançai je à ma grande soeur, la bouche complètement pleine et un sourire un peu niais sur les lèvres. Je m'essuyais la bouche pour ôter la confiture qui se collait à mes lèvres. Je soupirai presque de satisfaction, je sentais que le Zane allait devoir se démener pour entrer dans les bonnes grâces de notre famille et le spectacle risquait d'être superbement intéressant. Quand je vous disais que j'adorais les petits déjeuners Weasley, je rigolais pas. Les yeux plongeaient dans mon bol, je me remis à parler, histoire de bien mettre l'ambiance et de faire comprendre à ce Goyle qu'il n'était pas en terrain conquis ici. Ah, mais... J'y pense! C'était vous deux qui faisiez tout ce bruit cette nuit? J'ai eu du mal à dormir... Un Goyle chez nous! C'était totalement contre nature et il fallait qu'on laisse passer et qu'on lui sert la main comme si c'était naturel? Sérieusement, il fallait pas compter sur moi.

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Zadélaïde ; Teenage Angst

Zane savait qu’il avait toujours été doué pour les mots. C’était sa plus grande force après tout. Ecoutant donc les explications de sa petite amie sur la lampe, il hocha doucement la tête. Alors, c’était sans doute le même principe sur l’aire d’autoroute, avec les panneaux lumineux qu’il avait vu en allant prendre un café. Fermant la porte après avoir laissé Adélaïde passer devant, il observa un peu la maison des Weasley… Une maison visiblement sans prétention, au charme rustique. Ça le changeait bien du manoir des Goyle au Pays de Galles où tout était luxueux, mais après tout… S’il avait fui ce n’était pas pour y retourner. Il se contentera donc de la maison des Weasley ou bien… Il irait coucher au chaudron baveur jusqu’à la rentrée.
Descendant doucement les escaliers en observant un peu les photos de familles accrochés aux murs, il eut un sursaut en voyant Alice dans la cuisine. Il ne s’entendait pas vraiment avec les deux frangines de sa dulcinée. Ni l’une, ni l’autre à vrai dire. Et elles le lui rendaient bien… S’intégrer dans cette famille et se faire intégrer comme beau fils ne seraient pas chose facile, il le savait bien. Il se sentait un peu con, de déranger comme ça en plein brunch. Attrapant donc sa baguette il fit rapidement apparaître un bouquet de fleurs à la mère. C’est vrai, il aurait du penser à prendre un petit quelque chose sur la route pour les parents, une boite de chocolats ou quelque chose histoire de marquer le coup. Une chance, qu'il soit doué en enchantements! « Euh Maman? Y a un Goyle dans notre cuisine... » QUELLE DEDUCTION. Elle se souvenait donc qu’il était un Goyle. Et que bien sur là tout de suite il se trouvait dans la cuisine. Genius, level up. Pour le coup, Zane avait presque envie d’applaudir pour se foutre de sa gueule. Mais… Ce n’était pas le moment, il devait faire bonne impression. Voilà que cette petite crotte de veracrasse s’adressait à sa sœur ainée : « B'jour Ade... Tu nous le présentes officiellement où le faire monter dans ta chambre c'était les présentations? » S’il avait parlé comme ça à Amadeus… Il se serait sans doute mangé une claque. On doit le respect à ses aînés et visiblement cette petite insolente n’avait pas imprimé la leçon. Souriant un peu gêné en tendant le bouquet qu’il venait de faire apparaître à Madame Weasley, il fut de nouveau interrompu avant d’avoir pu en placer une par cette… Cette chose, là qui s’appelait Alice : « Ah, mais... J'y pense! C'était vous deux qui faisiez tout ce bruit cette nuit? J'ai eu du mal à dormir... » Ah ouais, elle voulait jouer à ça ? Ils allaient jouer. Elle ne savait pas à qui elle avait à faire, cette pauvre sotte. S’approchant donc sur de lui avec un beau sourire se voulant avenant il alla serrer de lui-même la main aux parents :

« Alice a pris les devants et m’a présenté… Je suis Zane Goyle, le second fils de Gregory Goyle que vous connaissez de Poudlard… » Maintenant, il fallait éclaircir cette histoire de bruit (qu’il n’y avait pas eu d’ailleurs) avant que Ronald ne se mette à lui courir après dans la campagne environnante le but de le tuer. « Je suis arrivé un peu tard… Enfin, tôt ce matin. Je suis venu en Balai depuis de Pays de Galles, excuse moi si je t’ai dérangée Alice, en atterrissant, c’est vrai que le parquet c’est bruyant et que ça craque parfois... Faut croire que t’as le sommeil léger. Je ne sais pas comment est votre salle commune à Gryffondor mais si vous avez du parquet là bas aussi tu dois passer de bien mauvaises nuits. » Ça, c’était fait, il lui avait bien fait comprendre qu’elle n’avait pas à se mêler de tout ça, et qu’elle ferait mieux de garder son nez dans ses affaires. Et puis, il reprit : « Si je suis parti… C’est parce que j’ai avoué à mon père que j’étais amoureux de votre fille, et qu’il ne l’a vraiment pas accepté. Il n’arrive pas à comprendre que je ne sois pas comme lui, que je ne veuille pas suivre ses traces… Du coup, je ne savais pas trop où aller et je suis venu ici. Je suis vraiment confus, si je dérange vraiment j’irai louer une chambre au Chaudron Baveur. Mais comme je suis arrivé à cinq heures du matin environ, je n’ai pas vraiment eu le temps de penser à un plan B. » Le Gallois était confiant, sur de lui. Il avait rodé son petit discours à la perfection… Ainsi, Madame Weasley hocha la tête après avoir mis ses fleurs dans un vase : « Installe toi mon garçon, tu dois être affamé ! » Et voilà ! Il avait réussi à se mettre les parents dans la poche. Adressant un sourire arrogant à Alice en prenant place à côté d’Adélaïde, il poursuivit histoire de mettre les parents en confiance : « Je peux tout à fait comprendre, vu ce que vous avez vécu que vous ayez quelque a priori sur ma famille… Mais j’ai l’habitude de payer les pots cassés de mon père depuis que je suis tout petit, Goyle n’est pas forcément un patronyme simple a porter tous les jours. Donc si vous avez des questions monsieur Weasley, je vous répondrai. C’est normal, vous en avez surement vu que… Je suis un inconnu, descendant de mangemort, et que je suis amoureux de votre fille. Mais comme vous êtes un auror, vous vous rendrez vite compte que je suis différent de mon père… Et pas qu’au niveau du physique ! » Petite d’ose d’humour, histoire de détendre l’ambiance… Regardant furtivement Adélaïde, il essaya de lui faire comprendre en un regard que c’était à son tour de jouer, avant que sa petite sœur ne fasse des siennes et n’essaye de nouveau de le mettre en mauvaise posture avec un mensonge.
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MessageSujet: Re: Teenage angst ♦   Teenage angst ♦ EmptyLun 17 Sep - 14:08


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Elle avait peur la Weasley, vraiment peur. Pas vraiment de présenter son petit ami à ses parents mais plutôt qu’il ne l’accepte pas. Elle en avait rien à faire au fond, mais la famille de Zane l’avait déjà rejeté et si à son tour elle l’était, ils auraient du se débrouiller seuls dans la vie et elle les trouvait encore un peu trop jeune. S’il ne voulait pas de lui, tant pis, elle était décidée, elle prendrait une chambre avec lui au chaudron baveur, c’était évident, après tout ce chemin, elle n’allait pas le laisser seul, elle n’allait pas lui faire faux bond. Elle était un peu gênée en descendant les escaliers qui les menaient à la cuisine. Des photos, des instants figés en famille où déjà elle faisait tâche, elle, la petite fille qui ne souriait pas. Elle ne trouvait pas sa place au sein de sa famille et elle n’avait qu’une envie depuis des années, c’était de prendre tous ces tableaux et de les bruler dans un barbecue géant, de n’en laisser aucune miette, aucune trace. Voyant apparaître un bouquet de fleurs, Adélaïde eut un sourire en coin, il se sentait mal à l’aise, c’était évident, en même temps, il n’avait rien du entendre de bon sur sa famille. Du plus profond d’elle-même, elle espérait que ses parents ne lui feraient pas honte pour une fois, qu’ils la comprennent et qu’ils apprécient le jeune homme, mais surtout… elle espérait qu’Alice ne soit pas dans les parages. La vipère savait Acideen chez des amis, mais la grande n’était pas la pire, la plus jeune procurait bien plus de fil à retordre. Le verdict ne prit pas plus longtemps à tomber, la petite peste était là et qui plus est, elle n’était pas décidée à laisser sa sœur couler des jours heureux avec le cadet des Goyle. Adélaïde la fusilla du regard et d’un geste de la tête elle lui tenta de la sommer de se taire et de ne pas en rajouter, comme si Alice allait laisser passer l’occasion. Levant les yeux aux ciels, l’aînée se demandait déjà de quelle manière elle allait se venger, sur ses habits peut-être, tout jeter dans de la teinture noire, elle qui ne mettait que des couleurs vives, ouai, ça l’embêterait sûrement.

Pourtant, la vipère n’ajouta rien à la première remarque de sa cadette, elle ne voulait pas rendre la situation plus désagréable pour Zane qu’elle ne l’était déjà et préféra tourner 7 fois sa langues dans sa bouche avant de se permettre une quelconque remarque. Elle devait être agréable, si elle voulait que ses parents le garde sous leur toit. Elle tournait presque le dos à Alice, lorsque celle-ci reprit la parole, en s’adressant à elle cette fois. Adélaïde abandonna soudainement l’idée d’aller saluer ses parents par une bise matinale et fit volte face à sa cadette qui, d’un sourire défiant, la regardait droit dans les yeux. « Toi je vais te… » Prise d’une rage sans nom, Adé fit un mouvement vers sa sœur qui fût stopper net par Zane qui la saisit au poignet. Elle ne devait pas s’emporter dans un moment tel que celui-ci, mais les yeux rouges de colère, elle se jura que sa petite sœur ne payait rien pour attendre et qu’elle devait s’estimer heureux que le Serpentard lui ait sauvé la vie, elle lui devait une fière chandelle. Voilà que plus réfléchi, il donnait le bouquet de fleur à la mère de sa dulcinée qui ne pouvait s’empêcher de défier Alice du regard. Quelle parasite cette sœur, il fallait vraiment qu’elle lui gâche toujours la vie. A la dernière remarque de la petite boule de poils roux qu’était sa cadette, la vipère émit un rire éteint par un soupir en hochant la tête. Décidément, elle était prête à tout. Si ses parents étaient prêts à croire de pareilles âneries, c’est qu’ils la connaissaient encore moins que ce qu’elle pensait, car les deux jeunes sorciers ne s’étaient jusqu’à présent même pas encore touchés et les prétentions d’Alice qui tentait d’envenimer la situation ne pouvait fonctionner que sur des gens bien crédules. Adélaïde n’avait rien à se reprocher à ce niveau là, elle ne sourcilla d’ailleurs même pas.

Impressionnée par le calme de son cher et tendre, elle le regardait à présent pleine d’admiration. Avec classe, il avait remis Alice à sa place sans pour autant être vulgaire comme elle l’aurait certainement été. Il savait parler le beau Goyle, mieux qu’elle très certainement, elle était bien trop impulsive, bien trop franche, bien trop fonceuse pour réfléchir à ses mots et à ses paroles et on le lui avait bien trop souvent reproché. Devant la moue boudeuse de sa cadette qui semblait blessée que son petit subterfuge n’ait pas fonctionné, la fourchelangue laissa se dessiner un sourire satisfait sur son visage. Elle l’avait cherché après tout, cette peste qui adorait mettre son nez dans les affaires de sa grande sœur. En entendant les paroles qui suivirent, Adélaïde se figea à l’effet des mots que prononçaient Zane. Il se disait amoureux et ces mots semblaient pour elle tellement sincères, tellement réfléchis. Elle savait qu’il ne le disait pas à la légère, que pour se rebeller contre Amadeus, mais surtout contre son père, le jeune Goyle avait du faire preuve d’énormément de courage et qu’il ne l’aurait jamais fait s’il n’était pas certain de ses sentiments à son égard. Elle croisa alors les doigts derrière son dos pour que Ron ne réagisse pas trop mal. Il était imprévisible, son père, tantôt compréhensif, tantôt beaucoup moins, Hermione semblait lui offrir une stabilité de caractère qu’il n’avait pas quand elle n’était pas là. Adélaïde se surprit entrain de remercier sa mère de sa présence intérieurement. La vie était tout de même étrange, leurs parents se haïssaient du plus haut point, leurs cœurs se sont choisis. Pourquoi ? C’était sûrement écrit longtemps à l’avance que les choses devaient se passer ainsi, une paix qui n’était jamais réellement survenue, un point final à une guerre qui avait déjà bien trop duré.

Elle sourit à sa mère soulagée lorsqu’elle invita Zane à s’asseoir. L’atmosphère semblait se détendre, elle semblait l’avoir plutôt bien pris en espérant que les apparences ne soient pas trompeuses. Obligée de prendre place à côté d’Alice, Adélaïde fit un sourire amer et arrogant à sa cadette qui, plongée dans ses céréales, devait sûrement chercher une autre remarque dévastatrice. Le poursuiveur occupait la place à côté de sa coéquipière chez les verts, place qu’occupait généralement Acideen, les trois sœurs, placées selon leur âge. Elle fixait Zane d’un regard admirateur et reconnaissant. Il savait y faire, il se comportait bien et arrivait même à placer une touche d’humour. Soulagée de ne pas avoir à faire l’intégralité des présentations, Adélaïde saisit un bout de pain qu’elle empli d’une couche de beurre de cacahuètes, elle en raffolait, c’était à en prendre peur. Ron fixait le gallois sérieusement, comme si, au moindre faux pas, il ne se retiendrait pas de l’expulser à coups de pieds dans les fesses pour avoir partagé le lit de sa fille, tandis qu’Hermione était prise d’une soudaine compassion, elle qui si souvent avait été la risée du père du jeune homme qui se trouvait en face d’elle. Sang de bourbe. Voilà ce qu’elle avait toujours été pour lui. Pensant que c’était à son tour de parler à présent, de montrer que c’était un chic type, elle ne se fit pas prier lorsque Zane lança un regard à son attention qui voulait simplement dire qu’il lui passait le flambeau.

Prenant une bouchée de sa tartine, elle prit le temps d’avaler avant de prendre la parole à son tour, elle éclaircirait la situation avec ses parents, c’était décidé, ils l’accepteraient. « Ouai, rien à voir avec son père, je vous jure. Enfin, pas de ce que vous m’avez dit en tout cas. » Elle sourit à son petit ami afin qu’il ressente que de son côté elle n’avait rien contre son père et qu’elle n’en avait que faire des à priori, que si un jour elle était confrontée à lui, elle ne se comporterait pas comme la dernière des imbéciles. Mais c’était surtout pour ne pas le blesser, pas qu’il croit sincèrement qu’elle trouvait que son père était une ordure : « Zane, je l’ai rencontré dans la salle commune en 1ère, ça fait déjà un bail. Je n’arrivais pas à dormir, d’ailleurs maman tes somnifères ont très peu d’effet sur moi. » Elle dit ceci en tournant son regard vers sa mère et continua : « On est dans la même équipe de Quidditch p’pa, On est les deux poursuiveurs et cette année on aura la coupe, c’est sur. S’il devient pro d’ailleurs, on t’offrira des billets. » Adélaïde savait le faible qu’avait son père pour les matchs de Quidditch, elle tentait ainsi de l’amadouer, de lui montrer que ce n’était pas un mauvais garçon : « Et avant que tu t’énerves p’pa, on dormira pas dans le même lit, je mettrai le matelas qu’on utilisait quand Joy venait à la maison par terre. » Bien sûr, elle ne le laisserait jamais dormir par terre, mais ça, personne n’avait besoin de le savoir. Mordant à nouveau dans sa tartine et prenant le pichet de lait qui était au bout de la table Adélaïde rajouta sans lever les yeux de sa tasse cette fois ci : « Toute façon vous pouvez pas me le refuser, je vous demande jamais rien. Et avant qu’Alice ne dise quoi que ce soit, sachez qu’elle aussi a un copain, qu’elle ne vous le dit pas. Je préfère vous le dire moi, je préfère pas vous mentir. » Tiens, dans les dents Alice. Tournant son regard vers Zane, elle s’empara de sa main tendrement et ajouta sûre d’elle : « En plus de ça, je suis totalement amoureuse de lui. » Ca, c’était dit. Jamais encore elle ne l’avait avoué aussi clairement, jamais elle ne lui avait encore dit je t’aime et c’était déjà un grand pas pour elle.

Hermione, émue de voir sa vie éprouver une once de sentiment ne put que sourire et serrer la main de son mari afin de lui affirmer que cette fois ci, ce serait elle qui prendrait la décision. « Zane c’est ça ? Il fait un froid de canard dehors, surtout si tu es venu en balai. La rentrée est dans pas longtemps, en attendant, on aidera Adélaïde a installer un matelas et tu resteras avec nous. J’espère pour toi que tu n’es pas de la même graine que ton père. J’ai foi en les hommes et parfois, il arrive que la pomme fasse un bout de chemin en tombant du pommier. » Ron agacée ne savait comment réagir. Il voyait l’une de ses filles prendre son envol et n’y étais pas préparé. Inquiet, il ajouta : « T’as l’intention de la demander en mariage ma fille ? » Quel maladroit. Pleine de honte à en mourir, Adélaïde prit son visage entre ses mains en priant pour qu’elle n’ait pas réellement entendu ce qu’il venait de dire pendant qu’Alice semblait aux anges et qu’Hermione fixait son mari dubitative. Cette question était déplacée, vieux jeu, ils n’avaient que 18 ans…La jeune sorcière avait envie de disparaître, la finesse n’avait jamais été la principale qualité de son rustre de père.
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Zane E. Goyle
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MessageSujet: Re: Teenage angst ♦   Teenage angst ♦ EmptyDim 21 Oct - 15:55



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Il leur suffisait d'un regard, pour se comprendre l'un l'autre. Ainsi, avec brio la jeune Weasley prit la relève, expliquant un peu leur rencontre à ses parents, de manière simple et banale. Après tout... ça s'était passé comme ça entre eux, Zane était seul ce soir là à plancher sur un devoir quelconque qu'il devait finir au plus vite et Adélaïde avait eu une insomnie. Alors, tous les deux avaient fait plus ample connaissance jusqu'à devenir amis. Longtemps, Zane n'avait pas trop fait attention à Adélaïde, toujours plus ou moins incapable de faire un trait sur son histoire avec Alesya il s'était contenté d'enchainer les petites histoires plus ou moins longues, jusqu'à crever l'abcès, s'expliquant avec Alesya ce 31 Octobre dernier. Libéré d'un poids, il avait ensuit pris la décision d'avouer son amour à la Weasley, envisageant un avenir plus serin maintenant que la hache de guerre était enterrée entre lui et la Lestrange.

Elle se mit ensuite à parler de Quidditch, indiquant à son père qu'il aurait des billets pour des match si Zane devenait pro. Le jeune homme hocha la tête en souriant toujours pour signifier qu'il était d'accord, et que bien sur c'était évident. Adélaïde rassurait à merveille ses parents, sachant comment s'y prendre pour satisfaire tout le monde... Un petit mensonge, avec le Gallois soit disant sur un matelas par terre à côté et le tour était joué. Voyant qu sa petite amie et Alice mangeait il décida de faire de même, regardant un peu ce qu'il y avait sur la table. Finalement, il finit par opter pour du bacon grillé et des saucisses, n'étant pas un adepte du sucré... « Toute façon vous pouvez pas me le refuser, je vous demande jamais rien. Et avant qu’Alice ne dise quoi que ce soit, sachez qu’elle aussi a un copain, qu’elle ne vous le dit pas. Je préfère vous le dire moi, je préfère pas vous mentir. »

Le vert et argent releva la tête en se tournant vers Alice et Adélaïde, un peu surpris. lice avait un petit ami? Il l'ignorait. Qui étai-ce? Il n'en savait rien. Haussant les épaules, en coupant ses saucisses tranquillement il eut un petit sourire tendre et affectueux pour Adélaïde quand celle-ci avoua a ses parents qu'elle l'aimait comme une dingue. Si les parents n’avaient pas été là? Nul doute qu'il l'aurait embrassée.

Hermione Weasley semblait comprendre et marcher avec le petit stratagème des deux jeunes serpentard. Alors qu'il allait répondre, il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche qu le père prenait la parole visiblement plus septique: « T’as l’intention de la demander en mariage ma fille ? » Le Goyle manqua de s'étouffer avec sa saucisse à cette question. Adélaïde et Hermione semblaient toutes les deux affreusement gênées de la question de Ronald, tandis que cette petite peste d’Alice, elle, semblait ravie. Posant tranquillement ses couverts, prenant le temps de s'essuyer la bouffe en essayant de paraître le plus détenu possible, Zane en profita pour réfléchir. Et si c'était une question piège?! Gardant un air sur de lui, il se contenta de répondre le plus simplement du monde: « Je pense monsieur Weasley qu'avant de penser au mariage, Adélaïde et moi devrions finir nos études. Nous sommes également peut être encore un peu jeunes à 18 et 19 ans pour être certains elle comme moi de vouloir nous engager de manière officielle... Mais oui, dans quelques années je pense que je viendrai vous demander la main d'Adélaïde si elle et moi nous nous apercevons que nous voulons continuer main dans la main. J'ai toujours voulu avoir une famille à moi, et des enfants. Et puis, en ayant eu une éducation assez stricte, pour moi il est inenvisageable de penser aux enfants hors mariage. » Et voilà. En quelques secondes il avait rassuré tout le monde: Hermione très portée sur les études, et Ronald plus intéressé par la virginité d'Adélaïde que par le reste. Bien sur, Zane savait très bien que tous deux n’attendraient certainement pas le mariage pour faire l'amour... Mais pour les enfants, il valait mieux attendre un petit peu avant de se lancer. Attendre d'avoir une certaine situation financière, et aussi se sentir prêts l'un et l'autre à devenir parent, se sentir assez matures pour élever et prendre soin d'un bambin.

Hermione eut un sourire ravi. « Tu sembles être un garçon sérieux, c'est bien. Adélaïde, tu devrais prendre exemple sur lui, qui porte de l'attention à ses études visiblement! » Le gallois eut un petit sourire, en reprenant sa dégustation. Il avait une faim de loup, aujourd'hui. Affamé par la route qu'il avait faite. Il faudrait qu'il pense à nourrir un peu sa chouette aussi, qui dormait encor sur l'armoire de la brune très certainement. Ronald trouvait le Goyle trop parfait, alors toujours aussi direct qu'à son habitude il demanda: « T'as bien un défaut quand même? » Il hocha doucement la tête, fouilla dans la poche de sa robe de sorcier un instant pour en sortir un paquet de cigarettes « Oui, je fume. J'ai aussi quelques tatouages, qui peuvent faire mauvaise impression et je parle parfois un peu trop, je suis assez bavard. Sinon... je suis un faux calme... J'ai l'air posé comme ça, mais quand je pète un câble, c'est pas à moitié. Et je mange pas vraiment équilibré, mais c'est pas vraiment un problème vu que je reste maigrelet. Je tiens de ma mère pour ça, heureusement que j'ai pas pris de mon père sinon... Enfin, je serai bien plus corpulent que ça. » Il n'était pas assez bête pour dire qu'il était violent, colérique, vulgaire, insolent, manipulateur... Non. Mieux valait cacher un peu tout ça devant les parents d'Adélaïde pour ne pas qu'ils le foutent dehors en lui interdisant de la revoir. Car Zane avait beau avoir de très vilains défauts, jamais il ne ferait de mal à la vipère.
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MessageSujet: Re: Teenage angst ♦   Teenage angst ♦ EmptySam 27 Oct - 6:45

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Une légère douleur étreignit le coeur d'Hazel lorsqu'elle se retrouva dans sa chambre. D'emblée, elle ouvrit en grand les fenêtres pour permettre à l'air frais d'aérer cet endroit dans lequel elle se sentait déjà étouffer. D'un coup de baguette, elle annula en douceur le sortilège de lévitation infligé à sa valise afin que celle-ci évite de retomber sur le sol dans un trop grand fracas. Puis elle balaya la pièce du regard, inspectant chaque recoin, chaque livre posé sur ses deux grandes étagères, chaque centimètre carré de son bureau. Si sa mère s'était permise de venir fouiner, dans le vain espoir de tomber sur des informations cruciales sur sa vie amoureuse, Hazel s'en rendrait compte immédiatement. Elle ne pouvait pas compter sur un quelconque enchantement pour protéger son territoire, Hermione était bien trop douée pour les briser. Ce n'était pas que Hermione n'avait pas confiance en son aînée, loin de là. Mais comme mère et enfant avaient perdu l'habitude de discuter de ces choses-là, la première glanait ce qu'elle pouvait en fouillant lorsque la deuxième n'était pas là.

La chambre était d'apparence propre, rangée, organisée. Tout avait sa place. Mais Hazel était consciente que cela n'allait pas durer. Dans deux jours, le bureau serait envahi par un enchevêtrement de plumes, morceaux de parchemin, et autres grimoires qu'elle aura sorti de son énorme valise. C'était inévitable. Surtout qu'Hazel n'avait pas prévu de s'échapper de la maison familiale durant ses vacances. Elle pouvait toujours transplaner, se rendre sur le Chemin de Traverse mais elle savait que celle-ci allait être dévorée par la foule. Et ce n'était pas comme ça qu'elle se représentait une balade tranquille et revigorante. Toutes ces choses-là avaient perdu leur magie depuis bien longtemps. Hazel aurait presque souhaité rester à Poudlard mais les vacances "en famille" était une tradition. Qu'allait-il d'ailleurs advenir de ces traditions lorsqu'elle aurait un travail et une vie bien à elle ? S'éloignerait-elle complètement de sa famille ? Pour l'heure, elle rêverait d'être ailleurs. Bien qu'elle fut majeure, ces choix-là ne lui appartenaient pas encore.

Après un dîner silencieux, Hazel se retira dans sa chambre tandis que ses parents et Alice sortaient un jeu de cartes. Adélaïde fit de même et elles ne s'adressèrent pas un mot dans l'escalier, ni ne se souhaitèrent bonne nuit en pénétrant dans leurs chambres respectives. Un mur les séparait, un mur doublé d'une cloison magique afin qu'aucune d'entre elle n'entende ce qu'il pouvait se passer chez l'autre. Hazel se posa sur son lit et attrapant son ordinateur (une machine moldue marchant à l'électricité). Voilà comment elle allait passer ses vacances: enfermée dans sa chambre, loin de toute activité familiale et proche de ses amis sur internet. Des moldus qui ne savaient rien d'où elle disparaissait les trois-quart du temps. Hazel leur avait dit qu'elle était inscrite en pension depuis ses quatorze ans, ce qui n'était pas faux. Le mensonge avait dû évoluer l'an dernier lorsqu'elle avait atteint ses dix-huit ans. A présent, elle était scolarisée dans une université (une institution pour les études supérieures moldues) en Ecosse. Elle avait ensuite précisé, pour expliquer son absence d'internet, que le règlement y était très strict et que, non, elle ne pouvait pas utiliser son ordinateur en dehors du travail, mais qu'ils lui manquaient terriblement et qu'elle était déjà pressée d'être en vacances. Ce qui n'était qu'à moitié faux.

Mais Hazel ne tint pas longtemps. Elle décida d'éteindre et d'aller se coucher dès que ses yeux commencèrent à picoter désagréablement. La nuit fut calme, paisible, elle put enfin récupérer tout ce sommeil perdu au château. Hazel pouvait pester comme qu'elle voulait contre ses parents et les réunions familiales, cette maison demeurait l'unique endroit où elle se sentait en véritable sécurité. Elle dormit d'ailleurs si bien qu'elle fut la dernière à se lever. Il était près de midi lorsque Hazel descendit à la cuisine pour prendre son petit déjeuner. Les cheveux emmêlés, un air fatigué pesant sur ses traits encore lourds de sommeil, l'aînée Weasley se sentit cependant bien mieux réveillée quand elle se rendit compte de la présence d'un intrus à la table familiale. Un éclair de surprise traversa son regard et ses yeux s'écarquillèrent tandis que l'incompréhension s'installait sur son visage. Etrange qu'elle n'eut rien entendu depuis le couloir. Parce que Zane Goyle était un sacré bavard.

«Qu'est-ce qu'il fiche ici, lui ?» demanda -t-elle d'une voix faible.
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MessageSujet: Re: Teenage angst ♦   Teenage angst ♦ EmptyMar 30 Oct - 15:04

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Abigail était assise sur son lit au matelas ultra confortable datant cependant de ses six ans. La décoration aussi, était vieille, mais moins que le matelas en question. Quel âge avait-elle lorsqu'elle et sa mère avait tout repeint en rose ? Dix ans ? Peut-être onze, elle ne savait plus trop bien, cependant, elle se souvenait parfaitement de ce moment. Alice, était passée en courant dans la chambre et avait fait tomber le pot de peinture, recouvrant le sol de rose barbe à papa. Folle de rage, Abigail s'était mise à hurler après sa cadette et en voulant la rattraper, avait glissé sur le sol à cause de la peinture et c'était cassé la figure de façon magistrale. Abigail se souvenait encore de sa mère, paniquée au possible se mettre à genoux à ses côtés, lui demandant inlassablement si tout allait bien, tandis que son père accourait avait d'éclater de rire face à la scène de sa fille, remplie de rose. Abigail se souvient encore du soupire d'Adélaïde en passant devant la porte de sa chambre, sans se soucier de rien, tandis qu'Hazel joignait son rire à celui de son père. Voilà l'ennui de rentrer à la maison : ça la rendait nostalgique comme pas permis.

Le regard de la jeune Weasley se posa par la suite sur une affiche des harpies de holyhead, son équipe de quidditch favorite. D'autres souvenirs se bousculèrent alors dans sa mémoire. La première fois que son père l'avait amenée à un match, celle où c'était cette fois Harry et Ginny qui l'avait emmenée, avec Doréa et Sirius. Le premier match de quidditch de l'école, opposant les Gryffondor aux Serpentards. Match très serré, soit dit en passant. C'était le sport le plus magnifique qu'elle connaisse et donc une passion qu'elle partageait avec son père depuis toute petite, chose qui enchantait ce dernier.

« Abby, on mange ! » Bien que le dîner fût silencieux, Abigail tenta à mainte reprise d'engager la conversation, soit avec ses soeurs, même Adélaïde qui ne lui répondit que par des " mmh ", soit avec ses parents, ce qui n'était pas gagné. « Au fait, papa, je vais tenter ma chance pour entrer dans l'équipe de quidditch de gryffondor. » Lança-t-elle tandis qu'un sourire se dessinait sur ses lèvres. Ne lâchant pas sa mère du regard, elle vit celle-ci se crisper à l'entende de cette phrase. Après tout, elle avait toutes les raisons de s'en faire, Abigail était une véritable casse-cou, tout le monde le savait. Une étincelle s'alluma dans le regard de son paternel qui lui sourit fièrement avant de lui répondre. « On a ça dans le sang, nous les Weasley. Bon, espérons que tu ne tiennes pas de ta mère... Elle ne savait pas tenir sur un balai, alors... Mais tu seras prise, j'ai confiance ! » Rajouta t-il lorsqu'il surprit le regard mauvais de sa fille et d'Hermione qui lui donna un coup de pied sous la table, le poussant à se crisper de douleur, bien qu'un petit rire ne lui échappe. Le reste du repas se passa dans le silence et lorsqu'Adélaïde et Hazel montèrent dans leur chambre, Hermione débarrassa la table d'un simple geste de baguette magique avant de sortir un jeu de carte.

« Euh maman ? Y'a un Goyle dans notre cuisine. » Hein ? Abigail ouvrit péniblement les yeux, posant immédiatement son regard sur le réveil trônant sur sa table de nuit. Attendez, Goyle comme... Amadeus et Zane Goyle ? Comme Grégory Goyle et son acolyte Crabbe, les idiots dont Harry et son père parlaient tout le temps en s'esclaffant ? Rapidement, elle se redressa, attacha ses cheveux roux aux reflets blonds en une queue, passa un gilet par-dessus son débardeur qu'elle utilisait pour dormir et courut dans le couloir, se penchant à la rambarde des escaliers pour écouter la conversation. Là, c'était clair, elle était assez réveillée et elle n'était pas folle, la voix de Zane Goyle s'élevait bel et bien élevée dans la maison des Weasley. Euh... C'était le monde à l'envers, ou ... ? « Ouai, rien à voir avec son père, je vous jure. Enfin, pas de ce que vous m’avez dit en tout cas. » Abigail manqua d'éclater de rire, mais se retint. Un Goyle restera un Goyle, et ce, quoi qu'il arrive. « Zane, je l’ai rencontré dans la salle commune en 1ère, ça fait déjà un bail. Je n’arrivais pas à dormir, d’ailleurs maman tes somnifères ont très peu d’effet sur moi. » Ouais, bien sûr, rien ne marche avec elle, faut toujours qu'elle soit à part. « On est dans la même équipe de Quidditch p’pa, On est les deux poursuiveurs et cette année on aura la coupe, c’est sur. S’il devient pro d’ailleurs, on t’offrira des billets. » Ah, ça y est, elle a trouvé le truc pour amadouer leur père. Pestant intérieurement, Abigail n'écouta pas la suite du dialogue de sa soeur, descendant quelques escaliers pour mieux entendre. « Toute façon vous pouvez pas me le refuser, je vous demande jamais rien. Et avant qu’Alice ne dise quoi que ce soit, sachez qu’elle aussi a un copain, qu’elle ne vous le dit pas. Je préfère vous le dire moi, je préfère pas vous mentir. » Oh la peste. Elle voulait la guerre à s'en prendre ainsi à Alice ou quoi ? « En plus de ça, je suis totalement amoureuse de lui. » Tiens, la vipère ressent des sentiments en fin de compte ? « Zane c’est ça ? Il fait un froid de canard dehors, surtout si tu es venu en balai. La rentrée est dans pas longtemps, en attendant, on aidera Adélaïde a installer un matelas et tu resteras avec nous. J’espère pour toi que tu n’es pas de la même graine que ton père. J’ai foi en les hommes et parfois, il arrive que la pomme fasse un bout de chemin en tombant du pommier. » Abigail manqua de s'étrangler avec sa propre salive. Sa mère venait-elle réellement de dire ce qu'elle venait d'entendre ? Non. Non, non, non, non ! Abigail sauta le reste de marche qu'il lui restait et attérit sur ses pieds, titubant et manquant de tomber sur les fesses. Ca n'allait pas se passer comme ça. Cependant, avant d'ouvrir la porte de la cuisine, elle ne dit rien, écoutant son père. « T’as l’intention de la demander en mariage ma fille ? » Une fois de plus, elle manqua d'éclater de rire, mais se retint. Comme si quelqu'un comme Goyle était capable de prendre des décisions aussi importantes que ça.

C'est ce moment-là que choisit Abigail pour entrer comme une furie dans la cuisine, fusillant Adélaïde et cette chose qui lui servait de petit copain du regard. N'importe quoi. Depuis quand une Weasley sortait-elle avec un Goyle ? C'était comme... Comme fraterniser avec l'ennemi. Non, ce n'était pas comme, c'était fraterniser avec l'ennemi tout court. Avant qu'elle n'ait le temps d'ouvrir la bouche, sa mère lui lança un regard lourd de sous-entendus et lui fit signe de s'asseoir, sans dire un mot. Abus d'autorité parental. Et " blablablabla ", que du baratin. Comme si elle allait écouter Zane, sérieusement. Non, elle se contenta de se beurrer un toast, sans rien dire. « Tu sembles être un garçon sérieux, c'est bien. Adélaïde, tu devrais prendre exemple sur lui, qui porte de l'attention à ses études visiblement! » Elle lança un regard noir à sa mère. Comment pouvait-elle permettre ça ? « T'as bien un défaut quand même? » Haha ! Venons-en aux choses intéressantes. Abigail tourna le regard vers Zane, papillonnant des yeux, un sourire narquois sur le visage. Des défauts, il en avait des tas, elle était sûre. « Oui, je fume. J'ai aussi quelques tatouages, qui peuvent faire mauvaise impression et je parle parfois un peu trop, je suis assez bavard. Sinon... je suis un faux calme... J'ai l'air posé comme ça, mais quand je pète un câble, c'est pas à moitié. Et je mange pas vraiment équilibré, mais c'est pas vraiment un problème vu que je reste maigrelet. Je tiens de ma mère pour ça, heureusement que j'ai pas pris de mon père sinon... Enfin, je serai bien plus corpulent que ça. » La jeune Weasley leva les yeux au ciel et déposa son toast sur la table. « Mais dis-moi, t'as pas hérité des merveilleuses qualités de ton père ? Genre stupide ou quoi ? » Elle sentit le regard meurtrier d'Adélaïde sur elle, mais s'en moqua, elle fixait Zane et regardait son père du coin de l'oeil qui réprima un sourire narquois, lui aussi. En revanche, elle n'osait même pas tourner le regard en direction de sa mère. « Ou bien alors, tu as hérité du côté de ta mère, ... » Elle fût coupée dans son élan par sa mère qui lui lança un regard noir. « Abigail, il suffit ! » La porte s'ouvrit à nouveau, juste au moment où elle allait répondre. «Qu'est-ce qu'il fiche ici, lui ?»
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MessageSujet: Re: Teenage angst ♦   Teenage angst ♦ EmptyVen 9 Nov - 23:07


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Ses sœurs… qu’est-ce qu’elle pouvait avoir de la peine avec ses sœurs parfois. Même si parfois certains liens plus forts que d’autres avaient pu transparaître, Adélaïde ne s’était jamais réellement sentie à sa place au milieu de ses 3 sœurs. Selon elle Hazel avait toujours été la plus aimée des quatre vu qu’elle était la première et avait fait connaître à Ron et Hermione les plaisirs d’être parents. Abigail avait souvent été considérée comme la plus féminine des trois, la plus « belle » selon les garçons et selon sa sœur aînée. Quant à Alice… elle était la plus jeune c’était facile de se faire apprécier. Adé, elle, n’avais rien de particulièrement spéciale, un peu garçon manquée, petite pomme tombée trop loin de l’arbre elle se faisait plutôt remarquer par sa différence. Cependant, elles ne l’avaient jamais autant insupportée qu’en ce jour.

Entre Alice qui jouait à la garce pour dissuader leurs parents d’accepter Zane dans sa fuite, Hazel qui interrogeait froidement et qui laissait ainsi transparaitre tout son dégout et Abigail qui lançait des pics dotés d’une amertume et d’une méchanceté gratuite sans nom, la Serpentard était servie. Quelles hypocrites, après elles venaient lui rappeler leur compréhension. Pour l’une des premières fois de sa vie, Adélaïde en venait presque à éprouver de la sympathie pour sa mère qui prenait la défense du beau Goyle et qui conseillait même à sa propre fille de prendre exemple sur lui. Une envie de rire, si seulement elle savait toutes les conneries qu'ils avaient pu faire, les deux, ensemble. Décontenancée par tant de remarques, la fourchelangue faillit s’étouffer avec ses céréales, comment pouvaient-elles être aussi mesquines et méchantes ? Elle sentit ses joues s’empourprer par la haine avant d’exploser totalement : « Non mais vous êtes sérieuses ? Merde Abi, on devrait te clouer la bouche à coup de marteau pour être aussi malpolie. » Hermione regarda alors Adélaïde avec une mine de réprimande ce qui la força à tenter une justification vaine : « Mais maman… » Un doigt levé qui lui disait de se taire et la phrase fût ravalée.

Les yeux brillants de haine, la sorcière prit la main de Zane sous la table afin de ne pas littéralement exploser et faire des choses regrettables. Il avait cette faculté spéciale, ce magnétisme et cette capacité à la calmer même lorsqu’elle était totalement hors d’elle. Il était là et il y’resterait, ses sœurs ne pouvaient plus rien faire, c’était trop tard, elle l’aimait et c’était irréversible. Pour bien énerver son monde, comme à son habitude Adélaïde prit la tête de son cher et tendre afin de lui offrir un baiser langoureux devant toute la famille Weasley, après tout il devrait s’y faire. Un grognement dérangé de Ron cassa légèrement l’instant, puis, d’un sourire satisfait, elle s’éloigna en se délectant du regard empli de dégout que lui lançaient ses sœurs.

Fixant ensuite Hazel dans le bleu des yeux, avec son tacte et sa gentillesse habituelle, la seconde des quatre filles répondit hautainement : « Il fiche que il va rester la pour la fin des vacances et que maman et papa ont déjà donné leur accord, pas vrai ? » Ron détourna le regard pour ne pas avoir à répondre à cette question laissant ainsi agir la délicatesse et la compréhension féminine de sa femme qui d’un geste furtif de la tête confirma. Zane resterait donc, il avait le feu vert des parents, ce qui enchantait Adélaïde qui se sentait pour la première fois de sa vie bien dans cette maison, grâce à lui et son soutien moral. Elle se réjouissait de finir son repas afin de s’éclipser dans sa chambre avec son petit ami et finit son bol de céréales l’air glouton avant que son père ne se permette encore une question, après tout, ça aurait été trop facile.

« Sinon tes parents savent que t’es là, non parce-que je veux pas avoir de problèmes et tu vois… ton père serait encore capable de dire que je t’ai kidnappé, et… » Adé suffoqua et coupa son père : « Papa ! » Il lui fit geste de se taire en attendant une réponse de son futur gendre sous la gêne manifestée de sa fille.
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MessageSujet: Re: Teenage angst ♦   Teenage angst ♦ EmptyLun 12 Nov - 1:35



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Zadélaïde ; Teenage Angst

Zane ne semblait êtee définitvement pas le bienvenu ici. Il s’en doutait bien, que ce ne serait pas simple… Mais à ce point ? Les trois sœurs d’Adélaïde semblaient s’être liguées contre lui. La Gallois cherchait ses mots pour réagir aux attaques verbales des deux pestes qui venaient d’arriver tout en restant poli pour ne pas envenimer encore plus la situation, mais sa chère et tendre prit la parole avant qu’il n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit : : « Non mais vous êtes sérieuses ? Merde Abi, on devrait te clouer la bouche à coup de marteau pour être aussi malpolie. » La réaction d’Hermione ne se fit pas attendre. Zane ne put retenir un petit sourire amusé… Il avait l’impression d’avoir sa mère devant lui à cet instant. Les mères ont toutes le même regard, lorsque leurs enfants disent des jurons. Prenant lui aussi la main d’Adélaïde sous la table en lui souriant doucement, il eut néanmoins un léger sursaut en sentant les lèvres de celle-ci contre les siennes. Pas qu’il n’aimait pas ça mais… le Serpentard était affreusement gêné de l’embrasser ainsi devant ses parents. Lui qui avait promis à Ronald qu’Adélaïde arriverait vierge au mariage quelques instants plus tôt… Là, ce serait difficile à croire. Se reculant tout gêné avec le rouge aux joues il reprit son repas, finissant ensuite son verre de jus de citrouille, toujours aussi gêné par cette situation.

« Sinon tes parents savent que t’es là, non parce-que je veux pas avoir de problèmes et tu vois… ton père serait encore capable de dire que je t’ai kidnappé, et… » Manquant de recracher son jus de citrouille sur son futur beau père assis en face de lui, le Gallois sursauta et s’essuya rapidement le coin de la bouche avec sa serviette avant de le regarder. « J’ai dix neuf ans monsieur Weasley. Je suis donc majeur, et dans le droit de faire ce que je veux, mon père n’a théoriquement plus aucun droit sur moi maintenant que j’ai plus de dix sept ans. Si je ne m’abuse, la loi est faite ainsi… Donc même s’il venait me chercher, je pense que je l’enverrai sérieusement chier, le saluant en levant mon majeur en sa direction. » Remettant une nouvelle fois ses cheveux en place, il reprit « Mais il ne se doute pas que je suis ici à mon avis, il n’a jamais été très perspicace. A mon avis par contre… Mon frère et ma sœur s’en doutent fortement. Donc, pour répondre à ta question par la même occasion Abigail, saches que oui effectivement j’ai pris de ma mère et que je suis loin d’être stupide comme mon troll de père. » Il avait envie d’une cigarette. Besoin de sa dose de nicotine car il était à deux doigts d’étriper les sœurs de sa petite amie. Bande de harpies mal baisées, sans doute jalouse du bonheur de leur sœur… « Amadeus mon frère ainé est une brute comme papa. S’il vient me chercher il me cognera surement dessus en hurlant mais il ne vous causera pas d’ennuis étant donné qu’Adélaïde et lui sont plutôt bons amis. » Soupirant longuement, la boule au ventre à l’idée d’imaginer son aîné débarquer ici pour le ramener à la maison en le tirant par le peau des fesses, le vert et argent décida de changer de sujet en abordant un sourire radieux :

« J’ai vu que vous aviez un peu de terrain, caché par des arbres… Avec votre permission monsieur Weasley, peut-être qu’Adélaïde et moi pourrions aller jouer un peu au Quidditch plus tard dans l’après midi ? On est poursuiveurs tous les deux, faudrait qu’on profite d’être ensembles pour s’entraîner un peu. » Car oui, avant, Zane avait déjà l'intention de prendre une douche pour se dégourdir les muscles, mais aussi de passer un peu de temps seul avec Adélaïde. Quitte à jeter un enchantement de magie noire assez puissant à la serrure pour ne pas être dérangé par les soeurs...

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MessageSujet: Re: Teenage angst ♦   Teenage angst ♦ EmptyJeu 15 Nov - 10:51


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Avec des soeurs aussi mesquines, avec un père possédant aussi peu de tact, Adélaïde n’avait pus qu’une envie: monter dans sa chambre et y’rester le plus longtemps possible, jusqu’au souper tiens afin qu’il ne l’embête pas à nouveau avec leurs questions gênantes. Mais le rituel habituel de l’enfermement dans sa chambre ne se produirait certainement pas aujourd’hui, Zane était là et elle avait plein de choses à lui montrer à l’extérieur, des choses bêtes hein, sans aucun sens mais des choses qui l’avaient marquées, comme le marronnier au fond du jardin duquel elle était tombée lors de sa 5 ème année et qui lui avait couté un bras et une douleur époustouflante quand, d’un coup de baguette, sa surdouée de mère avait remis l’os à sa place. Une fracture n’était jamais agréable, sorcier ou non, des souffrances étaient toujours à endurer.

Adélaïde écoutait Zane d’une oreille attentive. Il avait le don de savoir parlé, elle l’avait toujours su et c’est aussi pour ça que, souvent, ils s’étaient sortis de situations désagréables devant certains professeurs. Elle avait toujours eu beaucoup moins de savoir faire quand il s’agissait de s’exprimer, la Weasley, c’était pas nouveau. Jamais elle n’avait dit je t’aime en regardant quelqu’un dans les yeux, jamais elle ne s’était fait passée pour une jeune fille bien élevée devant les professeurs, jamais elle n’avait été capable d’exprimer ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle, cause très certainement du fossé qui s’était bâti entre elle et sa famille. Elle déglutit cependant quand son cher et tendre entama le sujet Amadeus. La jolie brune admirait celui-ci depuis même le jour de leur rencontre, il était comme son grand frère, encore plus qu’un grand frère vu qu’elle n’estimait pas grandement la famille. Amadeus était pour elle un repère, une des seules personnes sur lesquelles elle savait pouvoir toujours compter. Cependant, malgré cet attachement certain, elle était passablement anxieuse. Bien sûr, la sorcière avait souvent vu son aîné piquer des colères noires et s’en prendre à d’innocents Gryffondors, des colères qui l’avaient fait rire....mais elle ne tenait pas à ce qu’il se mette en rogne contre elle ni contre Zane. Les deux hommes étaient très liés et elle le savait, elle ne voulait pas risquer l’éclair qui fracasserait leur complicité et encore moins en être la cause. D’ailleurs, elle appréhendait un peu la réaction de l’ainé des Goyle... comment prendrait-il le fait que son petit frère sorte avec l’une de ses meilleures amies? De qui plus est, la seule Weasley qu’il pouvait blairer... car après tout, appréciée ou pas, Adélaïde restait une Weasley et Amadeus, malgré son affection, n’apprécierait certainement pas que son frère au sang si pur s’entiche d’une sorcière de sang mêlé.

Le sujet lui rappela que le matin même elle avait aperçu le hibou d’Amadeus s’approchant difficilement de sa chambre et s’était dit qu’elle lirait sa lettre plus tard en la laissant pour l’instant en suspens. La belle n’avait pas encore eu le temps d’en parler à Zane, elle n’avait également pas voulu, par égoïsme, par joie qu’il soit un jour au moins avec elle et par souci de l’inquiéter. Ron sembla heureux quand le Serpentard aborda le sujet de l’entrainement. Il avait toujours été mordu de Quidditch, encore plus depuis ses exploits de gardien. Du plus profond d’elle, la Fourchelangue espérait que son père ne les obligeraient pas à se joindre à lui incessamment sous peu pour lui faire quelques tirs, il était trop tôt, elle voulait encore profiter un peu du Goyle et n’avait pas forcément envie de passer du temps avec son géniteur. La lueur dans les yeux du père fit frémir la fille. Qu’est-ce qu’il pouvait être simplet parfois le chef de famille, à peine lui parlait-on de Quidditch qu’il se mettait dans tous ses états. Il regarda alors ses filles, deux sur quatre faisaient partie de l’équipe de leur maison respective: Abigail et Adélaide, les deux du milieu. Une tension s’était d’ailleurs imposée entre les deux soeurs lorsque la cadette avait rejoint l’équipe des rouges et or, une gardienne contre une poursuiveuse, une Gryffondor contre une Serpentard, une Weasley contre une autre, les rivales les plus élaborées d’Angleterre. L’aîné préférait encore que son père se joigne à eux plutôt que sa soeur, au risque de se terminer en 3ème guerre mondiale. De plus, la cadette n’avait aucune chance contre le couple de Serpentard, Zane et Adélaïde jouaient ensemble depuis longtemps, ils se connaissaient par coeur et formaient un tandem de choc, sur le terrain et en dehors, leur complicité était non-négligeable. C’était bien plus facile pour la belle de jouer avec Zane qu’avec d’autres qu’elle connaissait moins, à qui elle ne faisait pas autant confiance.

C’est une excellente idée, mon garçon. Il est toujours bon de s’entraîner lorsque l’on dispose d’un peu de temps libre. N’hésitez pas à faire appel à moi si vous avez besoin d’un gardien, je me ferais un plaisir de contrer tes tirs Goyle.»Adélaïde baissa les yeux, son père appelait son copain comme il appelait le paternel de celui-ci. Décidément, il n’avait rien compris, Zane n’avait rien à voir avec Grégory Goyle, c’était une évidence pour l’adolescente. Elle fini d’un trait son jus de citrouille et regarda sa mère. Sans que la fille n'eût eu le besoin d’ouvrir les lèvres, sa génitrice l’autorisa, d’un geste de la tête à quitter la table. Au fond, Hermione ne connaissait pas si mal ses filles. La vipère se leva alors en ramassant à la volée son assiette qu’elle empila aux couverts de Zane qui semblait avoir également fini et les déposa sur l’évier de la cuisine. La dernière à quitter la table faisait la vaisselle, aujourd’hui, ce ne serait pas elle, elle n’avait aucune envie de s’éterniser. Elle adressa un sourire vainqueur à ses soeurs avant de regarder le Goyle et de lui murmurer à l’oreille, toujours histoire de provoquer ses soeurs que cette relation horripilait. Tu viens?»

Elle monta alors les escaliers doucement et pénétra dans sa chambre avant de se laisser tomber sur son lit, en prenant son visage entre ses mains et tenta un discours d’excuses:«Je suis vraiment désolée, j’ai pas une famille génial et encore moins au niveau de la tolérance...fallait qu’on s'éclipse ou j’allais commettre un meurtre, je veux dire... je savais que mes soeurs étaient des pestes mais je pensais pas qu’elles étaient aussi détestables...merde, c’est censé être moi la peste à la base!» , elle marqua une légère pause avant de continuer :«T’as du te sentir horriblement mal à l’aise et je m’en veux tellement. Merde mais qu’est-ce que je fous dans cette famille? J’espère que ça te fera pas fuir...» se retourna légèrement sur le côté désespérée, et si tout cette histoire avait décidé le Gallois à ne pas s’engager dans une histoire comportant autant de différences familiales... jamais elle ne le pardonnerait à son père, et encore moins à ses soeurs. Mais ce qu’elle n’imaginait pas... c’est que la confrontation aurait pu être bien pire et qu’elle aurait été bien plus désagréable si elle avait été à la place de Zane devant les Goyle, après tout, eux ne l’auraient jamais acceptée.
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Zane E. Goyle
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MessageSujet: Re: Teenage angst ♦   Teenage angst ♦ EmptyMer 5 Déc - 18:35



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Zane Goyle ne se fit pas prier quand sa petite amie lui demanda s’il voulait quitter la table, venir avec elle. Hochant la tête et lui emboitant le pas, remerciant les parents d’un signe de tête au passage et envoyant un sourire faux cul à souhait aux sœurs Weasleys le serpentard montait les marches derrière Adélaïde.

La maison des Weasley était décidément bien différente de la sienne. L’éducation des enfants aussi… S’il avait parlé comme l’avaient fait les sœurs devant son père, il se serait sans doute pris une raclée. Chez les Goyle, l’ambiance était nettement plus guindée et stricte qu’ici. Soupirant en allant s’allonger avec elle sur le lit, constatant que sa chouette Bérénice était toujours endormie en haut de l’armoire de la brune, il s’installa confortablement. C’est alors qu’elle prit la parole : «Je suis vraiment désolée, j’ai pas une famille génial et encore moins au niveau de la tolérance...fallait qu’on s'éclipse ou j’allais commettre un meurtre, je veux dire... je savais que mes sœurs étaient des pestes mais je pensais pas qu’elles étaient aussi détestables...merde, c’est censé être moi la peste à la base! T’as du te sentir horriblement mal à l’aise et je m’en veux tellement. Merde mais qu’est-ce que je fous dans cette famille? J’espère que ça te fera pas fuir...» Amusé par les excuses de sa petite amie le poursuiveur l’enlaça doucement pour la rassurer déposant un baiser dans son cou : « T’en fais pas ça aurait pu être pire je crois que je m’en suis plutôt bien sorti. Tes parents ont l’air de plutôt bien accepter notre relation c’est déjà ça. Si c’était le contraire, que t’étais venue toi chez les Goyle… ça se serait sans doute pas aussi bien passé. Ou t’aurais du faire croire à mon père que t’étais issue d’une lignée de sangs purs d’un pays lointain. Je ne suis pas certain qu’il accepte un jour que je sois avec une fille issue d’une famille de traitres à leur sang. Même si moi je sais bien que t’es pas comme eux… Lui il ne cherchera pas plus loin. » C’était la triste vérité. Soupirant en sortant ses cigarettes et sa baguette de sa robe de sorcier, ouvrant la fenêtre et ramenant le cendrier sans bouger grâce à la magie, le Gallois alluma sa clope d’un simple geste, du bout de sa baguette. « Tu vois… Je crois qu’après cette révélation il va me déshérité et me renier. Je ne suis même pas certain de vouloir continuer à vivre là-bas, quitte à louer une chambre au chaudron baveur l’été et à travailler pendant les vacances pour financer ma scolarité et le reste. Je crois que je préfère ça plutôt que de continuer à vivre dans cette famille… » Un choix radical certes mais plutôt murement réfléchit malgré le caractère impulsif de Zane. Il était quasiment certain que c’était la meilleure des solutions pour être heureux en amour, mais aussi dans sa future vie d’adulte. Ainsi, il saurait déjà se gérer tout seul sans papa et maman, et se sentirait certainement plus vite prêt à devenir un homme et à assurer comme époux… Et père. L’adolescent n’avait jamais caché à Adélaïde qu’il voulait une famille nombreuse plus tard, et dans l’idéal sept petits Goyle. Et faire sept enfant ça prends du temps ! Ils devraient donc s’y mettre assez jeunes pour y arriver, et ne pas laisser les années passer trop vite… « Comme ça on pourra être heureux sans que j’ai la pression de mon côté. Puis aussi je pourrais devenir joueur de Quidditch, comme j’ai toujours voulu. Parce qu’actuellement mon père s’y oppose. Si je quitte la maison je pourrais vivre ma vie comme je l’entends. Ça sera pas simple, mais je pense que c’est possible avec de la volonté. » Tirant une latte sur sa cigarette, faisant tomber délicatement la cendre dans le cendrier entre eux, il se mit à fixer le plafond, pensif. C’était un changement plutôt brutal qui s’annoncer pour lui. Avant aujourd’hui cette solution ne lui avait jamais traversé l’esprit. Quitter les jupes de sa mère et le confort financier apporté par son père à tout juste dix neuf ans c’était sans doute un acte de courage. Il fallait croire que quelque part, tout au fond, il avait un petit côté Gryffondor.

Enlaçant encore un peu plus la brunette, la regardant dans les yeux avec un joli sourire il conclut pour la rassurer : « ça ira t’en fais pas. Et… Si jamais tu te sens prête comme moi à quitter le nid familial malgré toutes les difficultés que ça comportera, bah on traversera tout ça ensembles. J’veux dire… Je t’aime, et je suis sûr que c’est avec toi que je veux faire ma vie, vieillir et tout ça. Même si c’est vrai que ça fait pas super longtemps qu’on est un couple, moi j’y crois. » Il aurait sans doute pu ajouter que depuis sa relation avec Alesya il n’avait pas été aussi bien avec une fille… Mais parler d’une exe à une petite amie actuelle ce n’est pas forcément quelque chose de judicieux. S’abstenant donc, il se contenta d’embrasser sa belle pour confirmer ses dires. Zane Goyle, romantique ? Il faut croire.
Se reculant légèrement, caressant la joue de la Weasley il se redressa un peu. « Si je tenais pas à toi, je parlerais même pas de quitter ma famille et tout ça. C’est plutôt une belle preuve d’amour… Tout le monde va dire que Zane est devenu fou, qu’il a perdu la tête et qu’il fait n’importe quoi, que tu m’as manipulé… Enfin ça va jaser dans les couloirs à l’école. Mais je m’en fous de ce que peuvent dire les autres. C’est pour ça que malgré les remarques de tes sœurs, j’ai pas envie de fuir. »


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MessageSujet: Re: Teenage angst ♦   Teenage angst ♦ EmptyMar 11 Déc - 15:52


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Teenage Angst


Un peu surprise que Zane la prenne dans ses bras, la jeune adulte ouvrit de grands yeux et se laissa emporter par cette étreinte. Loin. Très loin. Si loin que plus aucune gêne, aucun secret n’avait sa place. Pour la première fois, elle se sentait pleine, elle se sentait vivre et plus rien n’avait en ce jour plus de valeur que son Goyle. Certains diraient que leur relation ne venait que de commencer, d’autres que c’était un coup monté et qu’un Goyle et une Weasley ne pouvait pas réellement s’aimer et qu’importe. Que le diable les emporte, ces mauvaises langues. La belle avait l’impression d’avoir enfin trouvé quelque chose qu’elle cherchait depuis longtemps, une sorte de sécurité, de stabilité et un soupçon d’amour, choses qui jusqu’à présent se trouvaient devant elle mais que jamais elle n’avait osé évoqué ni même réalisé. Depuis combien d’années connaissait-elle Zane et Amadeus? En vrai, presque depuis son arrivée. La vipère avait d’abord connu Amadeus, au détour d’un couloir et incapable d’en expliquer la raison, elle avait réussi à le toucher et à s’attirer toute son affection qui au passage allait de part avec sa protection. C’était un avantage au château que d’être dans les bons papiers d’Amadeus Goyle, il était craint et ainsi, ses petits protégés était en quelque sorte hors de danger. Elle avait ensuite connu son frère, un jour, sans vraiment se souvenir lequel et très vite ils étaient devenus très complices, amis même dans le cadre restreint de ceux de la belle. Mais depuis quand en était-elle véritablement amoureuse? Depuis quand tentait-elle par tous les moyens de taire ses sentiments qui s’étaient depuis longtemps faits maîtres de son âme? Combien de temps avait-elle passé à secrètement le désiré? Des semaines, des mois, des années peut-être, qui sait... Se laissant perdre sous ses baisers dans le cou, le décor semblait doucement s’éteindre sous la cécité amoureuse de la Serpentard. Elle passa alors ses bras autour du cou de son bel amant et lui sourit amusée, d’un sourire narquois, mesquin, joueur un peu aussi : Je pense pas que mon père soit très à l’aise avec la situation, on va l’avoir dans les pattes ses prochains jours. Toute façon, même si ma mère est plus diplomate, elle aurait préféré que je tombe amoureuse de je sais pas moi... D’un Londubat peut-être? Mais moi je m’en fou! Je sais que personne va jamais vraiment l’accepter mais moi je l’accepte et c’est comme ça, rien ne pourra plus rien y changer. Enfin ouai, je crois...»

Un peu gênée, elle passa une main peu assurée dans sa chevelure auburn. Elle n’avait jamais été sentimentale, ni romantique d’ailleurs et ce trop d’effusion était un peu embarrassant. Rougissant un peu, elle arrêta là sa tirade en taisant tout ce qu’elle aurait pu ajouter. Elle piqua ainsi, taquine, une cigarette dans le paquet de Zane et la déposa entre ses lèvres légèrement rosées. D’un bond elle se laissa retomber sur le rebord de la fenêtre, à côté du lit, à côté de lui et alluma d’un coup de baguette également la sienne en se laissant transporter par la première bouffée de nicotine qui pénétra entre sa langue et son palais. Les révélations qui suivirent de la part du Serpentard étaient tristes, blessantes un peu, elle se sentait mal. Oui, la Weasley se sentait mal de causer autant de problèmes à l’homme dont elle était éprise et qu’elle se refusait à faire souffrir.«Dis pas ça Zane, je suis sûre qu’ils sont très inquiets pour toi là.»Tapotant sa cigarette sur le cendrier afin d’en faire tomber la cendre, elle s’approcha de Zane et, passant par dessus, Elle se coucha à côté de lui en prenant le cendrier sur son ventre afin qu’ils puissent fumer sans trop tendre le bras. Elle était inquiète, inquiète de ce que le pousserait sûrement à faire leur relation, des décisions réfléchies parfois, pas du tout à d’autres mais surtout, un grand brin d’impulsivité et d’assurance qu’elle ne pouvait que lui en vanter les mérites. «Si tu deviens pro, pense à m’faire des autographes un peu, pas que je passe après tes nombreux supporters hein.»Intérieurement, elle ne put s’empêcher de penser au testament de mariage que les époux devaient signer. C’était ça le plus bel autographe, la plus belle signature, mais bien que rêveuse parfois, Adélaïde ne voulait être trop naïve à croire que son Goyle serait apte à la supporter jusqu’à l’autel, enfin, personne ne pouvait encore prédire l’avenir et l’hypothèse d’un futur mariage la faisait béatement sourire.

La suite de la conversation fit sourire la belle qui se sentit d’un coup un peu moins mal à l’aise. Deux gamins un peu trop rêveurs, voilà ce qu’ils étaient. L’idée leur semblait à tout deux merveilleuse, appétissante et carrément géniale, mais au fond, quitter le confort familial sans aucun papier en poche n’était pas si simple, rien n’était simple dans la vie, même pas leur amour. Elle se figea cependant quand Zane lui avoua explicitement ses sentiments. Jusqu’à ce jour, jamais les deux tourtereaux n’avaient prononcé les mots «je t’aime». D’un côté, la vipère peur, peur de dire ses mots lourds de sens et engageants, peur d’avouer ses mots qui pour elle voulaient tant dire, peur d’être un jour déçue en s’étant trop ouverte, peur d’être trop emprisonnante, trop romantique, trop niaise. Les mots étaient trop dur et, par réflexe, ils ne purent sortir explicitement et se retenant de crisper ses lèvres, la Weasley répliqua amoureusement mais légèrement embarrassée :«moi aussi».Jamais elle n’avait dit je t’aime à un garçon et même si elle ne doutait pas du tout de ses sentiments, c’était un peu trop tôt, peut-être pour qu’elle livre le fond de sa pensée. Le corps était une chose, l’esprit une autre, le corps laisse lire à travers les lignes tandis que l’esprit... c’est une toute autre histoire. Elle l’aimait, elle lui dirait mot pour mot, pour sûr, mais pas maintenant. Elle l’embrassa alors langoureusement et tendrement profitant au possible de l’instant magique qui à cet instant les unissait. Quand il reprit sa tirade, il fût pris d’un élan de romantisme qui l’émut sincèrement. Adélaïde Weasley en avait les larmes aux yens. Jamais personne ne lui avait parlé comme ça, jamais personne n’avait été si tendre, si amoureux.«On peut pas vraiment leur en vouloir, je suis réputée pour être une grande manipulatrice et puis en plus de ça...»D’un coup de baguette, le cendrier et la cigarette de la belle se retrouvèrent dans les airs, pendant que subitement, elle s’installa à califourchon sur son cher et tendre en lui retenant les bras en arrière : « Zane Goyle n’a t’il pas toujours été un peu fou en même temps?» d’un rire chaleureux, elle s’approcha de lui et lui déposa un baiser dans le cou. Tendre, sensuel, enfantin un peu, mais évocateur peut-être. Un baiser. Un simple baiser désireux, sans l’être consciemment.
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