Nom : Dubois, comme le nom de famille d'un ancien capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor, un grand homme son frère. Sa mère, quant à elle est Lavande Brown. Prénom(s) : Thalie, comme l'une des muses, et Everleigh, le prénom de sa grand mère maternelle Surnom : Il faut avouer que son prénom est déjà assez cout, il n'y a pas vraiment besoin de lui donner un surnom mais sa sœur s'y prend parfois et l'appelle Eve, les premières lettres de son deuxième prénom. Âge : 20 ansDate et Lieu de Naissance : Les deux jumelles Dubois sont nées le quatorze février, jour des amoureux, à Sainte Mangouste. Nationalité : C'est une famille totalement anglaise Pureté du sang : Les Dubois sont une famille de sorciers de sangs purs Année d'étude & Maison : Thalie est en dernière année dans la maison de Rowenda Serdaigle, elle ne se cachera pas de dire que c'est la meilleure maison. Orientation sexuelle : Hétérosexuelle pure et dure mais il lui arrive parfois de partager les hommes pendant une nuit avec sa sœur. État civil : Célibataire, à la recherche du prince charmant sans succès.

Baguette : Chez Olivander la baguette qui l'a choisie est une baguette de trente et un centimètres en bois d'aubépine avec un ventricule de dragon en son cœur. Patronus : Je n'arrive jamais à former un patronus potable mais il prend une forme un peu floue de tigre... Épouvantard :La mort de sa sœur, tout simplement, elle ne pourrait pas vivre sans elle...Particularité : Aucune mais elle a une jumelle de qui elle est très proche. En plus elle est victime d'un dérivé de la schizophrénie, elle entend des voix quand elle est trop stressée. Options choisies & métier envisagé : En troisième année j'ai choisis l'étude des moldus et l'Arithmancie et depuis ma cinquième année j'ai adapté mon cursus dans le but de pouvoir à la fois pouvoir suivre mon cursus de sportif professionnel et de médicomage. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Jamais au grand jamais je ne pratiquerai la magie noire, bien sur c'est très intéressant mais il parait que cela nous arrache notre âme et j'ai déjà assez de problème de ce côté là... Quelle est votre opinion sur les rumeurs de rébellion au sein de l'école ? Je n'en ai que faire personnellement, mais je me débrouillerai pour toujours pouvoir protéger ma soeur, alors bien sur, je la suivrai quoi qu'elle fasse mais je n'ai vraiment rien contre les nés moldus et les moldus alors je rejoindrai plus facilement l'Ordre j'imagine.

Papa et Maman ne voulaient pas nous lâcher la main mais nous dûmes nous rendre dans le bloc opératoire, je n’avais pas non plus envie de rester seule… Je ne l’étais pas, j’avais toujours Calliope avec moi mais elle avait l’air aussi apeurée que moi… Doucement je cherchai sa main et la pris dans la mienne histoire que nous échangions le peu de courage qu’il nous restait. J’avais froid, je frissonnai un peu mais je ne voulais pas me plaindre, parce que je devais être forte pour Ewi, je n’avais pas le choix. Je devais faire honneur à mon père qui faisait tout pour que nous ne soyons plus montrées du doigt, que nous devenions des enfants comme les autres… J’avais du mal à me dire que bientôt ça serait fini… Je voyais les larmes de Maman quand nous entrâmes dans la salle d’opération, cela me faisait mal au cœur de la voir comme ça, j’avais tellement envie de la serrer dans mes bras… Les médecins nous dirent quelques mots que je ne comprenais pas vraiment… Je n’avais pas envie de comprendre je voulais juste que cela soit finis, que je me réveille avec Calliope. Peut-être dans un lit différent pour la première fois depuis notre naissance.

La salle devint noire, je ne voyais plus rien, je ne sentais même plus mon corps… Je voulais reprendre la main de Calliope mais je n’arrivais pas à bouger un seul doigt, je ne savais pas où elle était, mais j’entendais encore les voix, ces voix qui depuis ce jour me suivent où que j’aille… J’avais envie de leur crier que je ne dormais pas, que j’allais tout sentir, qu’il fallait que j’ai plus d’anesthésiant… Mais non, je ne pouvais dire un seul mot, je ne pouvais même pas bouger les lèvres. Ils ne semblaient même pas s’apercevoir que mon cœur résonnait si fort dans ma poitrine, j’avais l’impression qu’il allait exploser tellement j’avais peur. Je ne savais pas ce qui m’inquiétait le plus en réalité, le fait de tout entendre, ou le fait que c’était la dernière fois que j’étais aussi proche de ma sœur. Bien sûr nous serions toujours très proches l’une de l’autre mais la proximité que nous avions depuis six ans ne serait plus. D’un côté c’était réellement mieux mais je ne voulais pas perdre ce lien si particulier… Je me sentais aussi tellement mal qu’Ewi ce soit sacrifiée pour moi. Enfin, le fait qu’elle ait choisis de supporter le port d’une prothèse à la hanche me faisait me sentir mal… J’avais peur que l’opération se passe mal… Que l’une d’entre nous n’en ressorte pas indemne, même si je l’avais promis à Ewi je ne pouvais pas en être sûre, j’aurais pourtant bien voulu.

« Elles ne réagissent pas bien aux anesthésiants, la respiration de la patiente deux est trop élevé » J’avais envie de leur hurler que je n’étais pas qu’une patiente, je n’étais pas qu’un numéro de dossier, j’étais une personne, ma sœur aussi, nous étions des personnes et non des bêtes de cirques. Nous avions une famille, qui voulait nous revoir, nous n’étions pas de simples amas de chair… Il fallait qu’ils le comprennent… Ils devaient faire attention à ma sœur, ils n’avaient pas le droit de lui faire quelconque mal… Je refusais qu’elle garde quelconque séquelle a part bien sur cette saleté de prothèse que j’aurais tellement voulu prendre et porter à sa place si elle l’avait accepté. « Il faut faire vite elles ne vont peut-être pas tenir… » Bien sûr, ils n’avaient pas l’intention de se bouger plus que ça… Ils allaient nous laisser mourir sur cette table froide… Ils n’avaient vraiment pas le droit. Je ne savais pas pourquoi j’entendais encore ces voix, pourquoi ils ne se taisaient pas… Je ne savais pas non plus si Calliope entendait aussi la discussion de nos chirurgiens. Je ne voulais pas qu’elle entende ça, il ne fallait pas qu’elle l’entende, et elle ne saurait jamais ce que j’avais entendu, je devais être forte, avec elle aussi.

Je ne me souviens que des voix, encore et encore, mais bientôt cela cessa et enfin je pus m’endormir… Pour quelques minutes j’eus l’impression que tout était fini, que plus jamais la lumière ne m’arriverait dans les yeux… Mais, au bout de secondes qui me parurent une éternité, la lumière traversa mes paupières fermées. L’enfer était terminé…

Perchée sur mon balais j’attendais calmement, ou presque, le début du match. Le quidditch était comme une tradition familiale chez nous, les Dubois, et, pendant les vacances tout le monde s’y mettait. Même Maman montait sur un balai pour faire une partie avec la famille et les amis qui avaient étés invités pour l’occasion. Et cette année, c’était la première fois que nous avions le droit de participer à des véritables matches. Nous avions du faire des pieds et des mains pour que Papa accepte de nous laisser monter sur nos balais. Il avait peur que nous nous fassions mal, mais cela n’arriverait pas, enfin surement pas à Calliope. Car même si celle-ci était totalement bornée quand il s’agissait de Quidditch je ne laisserai personne lui faire quelconque mal, je ne supporterai même pas qu’un seul cheveu soit arraché de sa jolie tignasse rousse. « T’es prète Eve ? » Me lança-t-elle en me faisant un sourire. J’acquiesçai doucement en me concentrant sur les deux batteurs de l’équipe adverse, ils n’étaient pas particulièrement connus pour être tendre et immédiatement je les eus en horreur… Ils ne feraient pas la différence entre un adulte comme mon père ou une jeune enfant avec une prothèse à la hanche comme ma sœur. Ils ne voudraient pas faire la différence surtout. Mon regard qui se voulait amical dut prendre une teinte mauvaise et le match commença.

J’avais vu juste, le match était plus violent que ce que j’avais pu imaginer quand Papa nous en avait parlé, surtout à cause des batteurs adverses étrangement… Il devait être très inquiet… Maman aussi, je le lisais dans ses yeux lorsque je croisais son regard… Mais moi je me foutais de tous les cognards que je pouvais recevoir si Ewi en sortait indemne, je m’étais promis que comme elle avait décidé de supporter cette prothèse je ferai en sorte que sa vie reste la même, qu’elle n’ait pas à pâtir de son état, qu’elle n’ait pas à passer des jours à l’infirmerie ou à l’hopital parce que sa prothèse faisait des siennes ou parce qu’elle avait pris un mauvais coup au Quidditch ou dans la vie quotidienne. C’était un serment dur à tenir mais je le ferai, je n’avais pas le choix de toute façon, je tenais mes promesses. J’aimais jouer avec Calliope, nous savions toujours ce que l’autre savait faire, peut-être parce que nous avions étés une seule personne a un moment donné mais du coup c’était bien plus facile d’être synchros… Mais bien sûr, elle ne se doutait pas que je pourrai utiliser cela pour parer tous les dangers qui pourraient la viser… Ewi n’aimait pas ça, cela m’était égal, il y avait des choses que je devais faire même si elle n’appréciait pas.

Nous menions, comme toujours, lorsque le pire arriva. Calliope avait le Soualle en main, j’étais toujours émerveillée par l’aisance qu’elle avait dans les airs, elle était magnifique, elle glissait entre les poursuiveurs adverses comme un cygne sur les eaux d’un lac, je la suivais comme une ombre, quelques mètres en dessus d’elle lorsque je sentis que quelque chose de mauvais allait se passer. Jetant un regard derrière moi je remarquais un des batteurs, le plus jeune qui se préparait à balancer son arme sur mon sœur. Mon sang ne fit qu’un tour et je descendis à piquet pour faire barrière de mon corps entre le Cognard et Ewi. Je l’entendais déjà me crier de partir mais je ne l’entendais même plus. Les secondes s’étiraient, j’apercevais la balle s’approcher de plus en plus de moi, une fraction de seconde j’ai eus peur… Mais j’ai fermé les yeux et j’ai sentis une insupportable douleur dans mes côtes. Cela m’arracha un cri et je me sentis tomber… Une longue chute… Je ne sais plus je ne me rappelle plus trop de la suite mais lorsque je me suis réveillée, j’étais entourée de mes parents et de Calliope, je sentais déjà leur regard accusateur si bien que j’eus envie de fermer les yeux à nouveau pour éviter les remontrances de chacun d’entre eux.

« Cela ne changera rien si je vous dis que je suis désolée n’est-ce pas ? » Lâchai-je doucement en faisant taire les plaintes de mon torax. J’avais vraiment du prendre un mauvais coup… Je ne saurais relater toutes les réprimandes de mes parents mais le regard d’Ewi me fit plus de mal que tout le reste réunis… Je n’arrêtais pas de dire que j’étais désolée, je ne le pensais pas et c’était peut-être pour ça que cela me faisait si mal aux cotes de le dire… Je ne me doutais pas qu’ils savaient très bien que je le referais s’il le fallait mais c’était toujours mieux de montrer patte blanche dans ces cas-là. « Tu es totalement inconsciente Thalie je suis très déçu… » Dit Olivier en croisant les bras l’air mécontent. Je déglutis, jamais encore Papa ne m’avait dit qu’il était déçu de moi… Cela me faisait terriblement mal… « Tu n’aurais pas fait la même chose à ma place ? » Répondis-je en tentant de ne pas montrer que j’étais outrée, Papa ne serait pas content que je lui tienne tête mais j’osais espérer qu’il dirait que c’était le cas. Mais il ne répondit pas et sorti rapidement de la chambre dans laquelle je me trouvais. Maman finit par le suivre et je me retrouvai seule avec Ewi : « J’avais promis de te protéger… »

Assise en face de cet homme qui me mettait plus que mal à l’aise je gigotais sur ma chaise alors qu’il se préparait à entrer dans ma tête, comme d’habitude. Je détestais ces séances… Mais je n’avais apparemment pas vraiment le choix. Je savais que j’avais un problème, ou plutôt des problèmes, aussi nombreux que le nombre de voix différentes qui résonnaient sans cesse dans ma tête… Mais cet homme paraissait vraiment me prendre pour une folle malgré son air bienveillant. Il me parlait comme si je ne comprenais rien à rien, il pensait que je n’arrivais pas à lacer mes chaussures toute seule ou que j’allais commencer à parler à un hippogriffe rose qui glissait sur un arc en ciel. Mais non, je n’étais pas folle ! Et c’était la faute à un de ses collègues si j’étais comme ça aujourd’hui… S’il avait réussis à correctement doser l’anesthésiant je serai une jeune fille totalement normale aujourd’hui, à la place j’entendais ces hommes et femmes me parler à tout va. « Alors mademoiselle Dubois, comment allez-vous aujourd’hui… » Je le coupai avant qu’il ait finis sa phrase en me levant : « Arrêtez, j’en ai rien à faire de vos formules de politesse, je vais rester ici pendant trente minutes et je rentre chez moi ! » Il esquissa un sourire, mais qu’est ce qui le faisait rire voyons ? Ce n’était le but, je voulais qu’il me laisse tranquille et c’était tout. « Je comprends votre embarra, mais je suis là pour vous aider et rien d’autre vous n’avez pas à vous inquiéter. » Je laissai échapper un léger grognement qui ne me ressemblait pas, j’allais finir par m’énerver mais je ne le devais pas. Parce que si je m’énervais, elles reviendraient… Et Calliope n’était pas là, et je ne savais pas les faire taire… J’avais tellement peur d’elles.

« Bon, j’ai cru comprendre que ces voix apparaissent le plus souvent quand vous êtes stressées ou énervées… Nous allons encore essayer de les déclencher pour arriver à les arrêter ensuite. » Je fermais les yeux, c’était hors de question, je refusais de subir ces choses encore une fois… Elles étaient impossible à arrêter, il ne pouvait pas les arrêter, seule Ewi pourrait. Il était sadique, je voulais partir, il allait me briser, morceau par morceau il allait casser toutes mes défenses pour que mes démons remontent à la surface. Et plus j’allais tenter de les enfermer plus ils seraient désireux de sortir. « Je ne veux pas. » Dis-je catégorique en croisant les bras sur ma poitrine. Et puis il n’avait même pas le droit de faire ça sans l’accord de mes parents, du moins c’est ce que j’osais imaginer mais il n’avait pas l’air particulièrement soucieux de la déontologie lorsqu’il s’approcha de moi : « Ça doit être vraiment difficile d’être dans votre situation vraiment non ? Je veux dire, vous savez bien qu’en plus de vous considérer comme des erreurs de la nature votre sœur et vous, tout le monde sait très bien que vous êtes folles… » Je commençais à serrer les poings, je n’arrivais pas à savoir si c’était la vérité ou s’il essayait juste de me faire sortir de mes gongs. « Et vous, c’est pas dur d’être seul et moche ? » Non, ça y est ça commençait. Je me glaçai et me détournai pour essayer de me calmer, il fallait que je pense à ma sœur, elle allait arriver à me calmer… Je repensais à tous les moments que nous passions ensemble, les bons moments avec ma sœur. Mais cela ne suffirait pas, parce que me voyant déstabilisée il reprit encore plus fort. « Oui parce qu’ils vous cracherez dessus s’ils le pouvaient, vous les dégoutez. Pour eux vous ne méritez pas de vivre et je dois vous avouer que je suis plutôt de leur avis. »

Je me retournai brutalement et le pris par le col avant de sentir les voix s’assaillir, de le lâcher et de me recroqueviller : « Il ne mérite pas de vivre… Oui vas-y tu pourrais le tuer… » Des tas de phrases qui se mélangeaient les unes aux autres créant un brouhaha insupportable. Me prenant la tête entre les mains je criai sentant des larmes couler sur mes joues : « Arrêtez ! Laissez-moi tranquille ! Arrêtez ! Je vous en prie ! » Soudain la porte s’ouvrit et mon père entra, peut-être qu’il était resté dans la salle d’attente, peut être que la séance était déjà censée être finie, je ne le savais pas mais il parut furieux de me voir dans cet état avec ce psychologue qui ne méritait même pas ce nom qui était en train de prendre des notes. « Mais par Salazar que se passe t’il ici ?! Qu’avez-vous fait à ma fille espèce d’escroc ? Thalie ma chérie qu’est ce qui se passe, ma puce vient là on s’en va… » Je tentai de me relever mais les voix ne se calmaient pas, je voulais qu’elle s’arrête ! Cet homme avait raison, les gens étaient dégoutés quand ils nous voyaient, ils savaient très bien comment nous étions nés, nous étions des abominations, les voix acquiesçaient avec un rire sadique, ils ne savaient même pas ce qu’ils voulaient, changeaient sans arrêt d’opinion, on aurait dit qu’ils tentaient sans arrêt de me mettre hors de moi… Je ne sais plus vraiment comment elles ont disparu, je ne sais plus quand elles ont arrêté de me vriller l’esprit mais ce dont je suis sure, c’est que ce sont les paroles rassurantes de Calliope qui m’ont permises de me calmer… Elle avait toujours les mots qui arrivaient à me rassurer, je ne pouvais pas me passer d’elle.

Bien sûr, je ne suis jamais retournée voir ce psychologue, je crois même qu’il n’a plus le droit de pratiquer… Papa pouvait avoir le bras long parfois et une réputation est facile à défaire… Désormais un membre de ma famille est toujours présent pendant mes séances, simple précaution car j’avais bien plus confiance en la nouvelle… Une jeune femme à peine sortie de l’école qui était très compréhensive et qui m’aider beaucoup, enfin du mieux qu’elle pouvait en tout cas. Elle avait l’air préoccupée, elle essayait tout le temps de nouvelles choses, j’étais heureuse que, elle au moins, ne me considère pas comme folle, ou comme un monstre. Elle m’expliquait bien ce qu’elle faisait, je pouvais donner mon avis, si je trouvais que c’était quelque chose qu’il ne valait mieux pas faire elle acceptait et cherchait autre chose et bientôt les séances devinrent presque agréables…

L’atmosphère qui régnait dans la salle commune des Serdaigles était des plus agréables. Il n’y avait pas grand monde, la plus part étant encore au repas et, assise près du feu, comme à mon habitude et j’étais plongée dans mes cours d’étude des moldus. Née dans une famille de sorciers je ne comprenais absolument pas comment vivaient ces gens… C’était étrange, ils avaient des objets étranges, des habitudes bizarres… Je me demandais ce qu’était la vie sans magie, je n’arrivais pas à me l’imaginer. Papa m’avait expliqué un jour que les moldus avaient un sport qui ressemblait un peu au Quidditch, le Baseball a part que ce sport se jouait sur la terre ferme, je n’arrivais pas à comprendre l’intérêt mais surement les non sorciers ne comprendraient pas notre culture eux non plus… Depuis toute petite j’avais été très intéressée par tout ce qui m’était inconnu, je tentais d’en apprendre le plus possible sur tout et n’importe quoi, sur des choses importantes ou futiles et c’était ce plaisir d’apprendre qui m’avait envoyé dans la maison des aigles. J’en étais ravie, chauvine peut être je déclarai haut et fort que ma maison était la meilleure… Je continuais à parcourir mon livre quand quelques autres personnes entrèrent dans la salle commune. Tournant la tête sortant de ma lecture je fis glisser mes yeux sur tous les visages sans y trouver celui de ma sœur… Je laissai échapper un soupir, elle devait surement être avec un jeune homme d’une autre maison, encore. Je ne lui en voulait pas, elle en avait parfaitement le droit, mais j’avais juste peur qu’elle tombe sur un mauvais garçon.

Depuis quelques temps, elle avait décidé de se consacrer plus à moi, depuis un jour où elle m’avait retrouvée en proie à mes démons recroquevillée dans le dortoir. Je ne voulais pas qu’elle gâche sa vie pour s’occuper de moi, même s’il m’arrivait d’être jalouse de ces hommes je ne pouvais pas l’empêcher de faire ce qu’elle voulait je ne le voulais pas. Je ne voulais que son bonheur après tout. S’approchant de moi, un de mes camarades se mit à lire par-dessus mon épaule : « Je suis sûr que tu l’as déjà lu au moins cinq fois ce livre Thalie, viens avec nous ça sera surement plus drole ! » Faisant un léger sourire je me tournai vers l’élève de septième année. Je n’étais pas très extravertie, j’avais toujours peur de m’imposer aux autres et il l’avait bien compris alors c’était souvent lui qui faisait le premier pas pour me sortir de ma solitude. « Tu as raison, mais tu devrais essayer c’est très intéressant » Lâchai je doucement en riant. Je savais très bien que l’étude des moldus ce n’était pas du tout son truc et je me plaisais à le taquiner de temps en temps. Ce n’était pas avec tout le monde que je me permettais ce genre de familiarités. « Mais bon, le livre sera toujours là demain… » Repris je en le fermant sèchement et en le déposant sur la table. Il parut ravi et m’entraina vers le reste du groupe en passant son bras sur mes épaules. La soirée promettait d’être agréable et pendant quelques instants j’arrivai à oublier que ma sœur n’était pas là. J’étais de bonne humeur, ni énervée, ni stressée, mon cœur battait normalement, parce que oui c’était bien les battements trop forts de mon cœur qui me donnaient une indication sur l’arrivée des voix… C’était étrange mais c’était comme ça. Le fait était que durant cette soirée ci je n’ai pas eus à m’inquiéter de cela et c’était bien agréable en réalité. Mais j’en arrivais tout de même à une conclusion, à la sortie de l’hôpital j’avais dit que l’enfer était terminé, c’était faux il ne faisait que commencer, pourtant j’avais l’impression de sortir la tête de l’eau maintenant…

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