La serre, un endroit ou Elias se sentait bien. Ce jour là il n'avait pas cours et il avait décidé d'allez voir les plantes qu'il avait mis à pousser juste derrière les serres, avec l'accord de son professeur. Le jeune homme sortit sans bruit de son dortoir, il était encore tôt et la plupart de ses camarades dormaient encore. Arrivé dans le parc, un courent d'air froid lui frappa le visage, il ne s'attendait pas du tout à ce qu'il fasse aussi frais. Il faut dire aussi que l'été était encore loin et que le printemps n'était pas très clément. Bref il en fallait plus pour découragé Elias ! Après ses plantes, il avait la ferme intention d'aller s'asseoir dans le parc pour dessiner un peu. Le dessin était une de ses passions, avec la musique. Il aimait beaucoup jouer au piano. Il lui arrivait quelques fois de disparaître pendant des heures sans qu'on sache ou il se trouve. Il va se cacher dans la Salle sur demande ou il peut a loisir se laisser bercé par la musique. Elias ne voulait pas que ça se sache, sa famille s'y était formellement opposé sans qu'il comprenne pourquoi. En même temps pour eux, il était un "échec". Au lieu d'aller à Serpentard comme le reste de sa famille, lui était à Poufsouffle ! Tu parles que ça leur plaît pas, mais il ne pouvait rien faire et puis lui, il aimait sa maison elle lui correspondait bien.
Elias eut un léger sourire lorsqu'il arriva aux serres. Il en fit le tour et trouva ses plantes à l'abri du vent, Elias les examina avec soin et alla cherché un peu d'eau. Le jeune homme était doué pour la botanique et s'était d'ailleurs pour cette raison qu'il avait eu l'autorisation de faire cela. Il leur donna à boire et s'éloigna un peu. Il prit son cahier et les dessina. Elias regarda ensuite autour de lui, il n'avait personne en vue. Cet endroit était bien placé pour pouvoir être seul. Sauf en dehors des cours. C'est alors qu'il entendit des bruits de pas. Elias ne s'attendait pas à avoir de la visite et personne ne savait qu'il se trouvait là. Il regarda alors et vit Saffra, une Gryffondor avec qui il n'avait pas spécialement de liens. Il ne la connaissait pas plus que ça, enfait il ne lui avait jamais parlée. Elle avait un an de plus que lui et ils n'avaient pas non plus le même cercle d'amis. Il lui fit un signe de la main parce qu'elle l'avait vu et qu'elle venait vers lui. Le jeune homme ne savait pas du tout ce qu'il pouvait bien lui dire, mais il verra quand elle sera devant lui. " Hello Saffra ! Tu es bien mâtinale !"

« Amortentia » « Non » Je soupire et porte la main à ma tête.. Ah, ma pauvre tête. Un rat est en train de la grignotter de l’intérieur. Je le sens. Je l’entends même couiner. Réfléchit Saffra. Réfléchit. Le mot de passe aurait-il déjà changé ? « Amortentia.. Je suis sûre que c’est ça. » Ah. J’ai pas l’esprit à réfléchir. Je veux dire, encore moins qu’en temps normal. Je ferme un instant les yeux, quitte à dormir debout. « Ne prenez pas la peine de me réveiller au beau milieu de la nuit si c’est pour me dire l’ancien mot de passe, Mademoiselle Sweeney. » Evidament. « De toute manière, quand c’est pas le bon mot c’est juste pas la bonne heure c’est ça ? » Elle hausse ses épaules, avec un air de profond dédain. « Exactement. » Génial. Encore une nuit à passer dans un quelconque placard à balais. Enfin, ce qui restait de la nuit. La prochaine fois que je sors avec Ezechiel, je lui demande à ce qu’il m’écrive quelque part le mot de passe et surtout, des arguments qui tiennent la route contre la Grosse Dame. Lui il saurait quoi dire, mais lui, c’est un Serdaigle. La maison ou tu dois juste répondre à une devinette pour accéder à ta chambre. Si seulement je pouvais jouer au shi-fu-mi avec cette sale mégère..


« Que faites-vous ici ? Ohé ! Debout ma grande ! » Non. Dodo. « Je vais en informer un préfet la prochaine fois que je vous.. » Fray, t’es pas dans ton lit là. Souviens-toi.
J’ouvre les yeux en grand. Des larmes me brouillent aussitôt la vue à cause de la lumièe éclatante du jour qui m’arrive de plein fouet. « Ouste ! Déguerpissez ! » Je papillone des yeux. Comment est-ce que je peux mettre un pied devant l’autre alors même que j’arrive à peine à discerner le visage de la personne qui me parle ? Tiens. On me prend par le col. La lumière se rapproche. Je meurs ? Wahou. Drôle de sensation.
Non, c’est juste la froideur des dalles que je sens contre ma joue, affalée par terre, jetée hors du petit local. Les élèves me contournent, pas plus étonnées que ça de me voir dans cette situation. Je me relève. Pas à pas. Je m’étire, fais craquer mes os un peu douloureux d’avoir dormis contre des objets de nettoyage et sourit à la foule. « J’imagine que le p’tit dej’ est déjà passé ? » Un petit serdaigle m’indique d’un signe de tête, avec un petit sourire amusé. Tu parles. T’as juste une devinette pour rentrer dormir, toi ! Bon. Bon. Je suppose qu’il se fiche de moi parce que j’ai bien loupé le petit déjeuner. Normalement, j’ai cours de.. De botanique. Ouais. Si je l’ai pas déjà loupé. Je fais claquer ma langue sur le palais et me met en route, marchant encore un peu au radar.


Aller. Prends ton courage à deux mains et frappe à une seule. Toc toc toc. C’est pas plus difficile que ça. C’est ce que je fais. Pas de réponse. La serre est tellement grande que de toute manière, c’était pas très intelligent de faire ce genre de choses. Arf. Ma tête. J’espère que j’arrive pas en plein cours. J’ouvre la porte le plus discrètement du monde, et y passe ma tête. Je regarde à gauche. A droite. Personne. Retour à gauche. Si, je crois qu’il y a une tête.. Blonde. Ohohoh. J’entre et ferme la porte. Il semble être seul. C’est.. Qui ? « Hello Saffra ! Tu es bien matinale ! » Je cligne des yeux et continue d’avancer vers lui. Matinale ? [color=seashell]« Heu. Salut. » Je re-cligne des yeux. Tu le connais Angie, réfléchit. Réfléchit. Ou plutôt, réveille-toi. Fais semblant au moins de t’en souvenir. « Il est quelle heure ? Le cours de botanique des cinquièmes années est finit depuis combien de temps ? » Je le regarde. Matinale ? Mon estomac gargouille. J’ai faim, et je comprends pas. Un peu comme tout ce qui se passe à Poudlard, en ce moment. Ce message contre les né-moldus, ces rumeurs qui accusent telle ou telle personne. Cette tension dans l’air. Au moins, le calme de la serre donne l’impression de ne plus être dans le même monde. « ROSIER ! » Oui ! C’est son nom ! « Heu. Je veux dire. Grossier. » Improvise improvise improvise. « C’est grossier ce qu’ils ont écrit. Tu sais. Sur le gazon. »

Elias sortit de ses pensées lorsqu'il entendit frappé et qu'il remarqua Saffra. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle semblait...ailleurs ou pas réveiller au choix. Le jeune homme lui fit un sourire tout en prenant soin de ses plantes. Pour certaines, elles étaient tellement fragiles qu'il fallait leur accorder une attention toute particulière. Elias était fan de botanique c'est d'ailleurs une matière dans laquelle il était doué. Elias releva la tête lorsqu'elle lui demanda si le cours de botanique des cinquièmes années était passé. Il se contenta de hausser les épaules parce qu'il ne savait pas. Lui n'avait vu personne. Il eut un petit sourire amusé aux coins des lèvres. " T'es sûre que tu avais cours de Botanique ? Parce que j'ai vu personne depuis que je suis là..." Il regarda Saffra d'un peu plus près et vit qu'elle avait une marque sur la joue. Comme pas mal de monde il savait qu'il arrivait souvent à Saffra de dormir hors de sa salle commune, ce qui avait dû être le cas cette nuit.
Puis elle parla des évènements survenus quelques jours auparavant sur le terrain de quidditch. Comme tout le monde il avait été stupéfait par ce qui était inscrit, mais cela ne l'étonnait guère. Il savait ce qui se tramait a Serpentard, ce n'était qu'une question de temps avant que certains enfants de mangemorts fasse parler d'eux. Bien sûr il n'était sur de rien, mais il pensait, comme beaucoup d'autres personnes qu'ils étaient derrière tout ça. Elias n'était plus aussi tranquille que ça depuis. Il était de sang-pur et malgré le fait qu'il ne soit pas à Serpentard, le nom de Rosier parlait de lui-même. Les plus jeunes se méfiait de lui a présent, même si Elias ne partageait pas le point de vue de ses semblables. Il s'en fichait pas mal de la pureté du sang, mais va expliquer ça à des gosses de mangemorts avide de revanche et on en reparlera ! " Pas cool c'est clair... Qui est responsable a ton avis ? Les avis sont assez partagés dans l'école..." Elle avait lancé le sujet donc pourquoi ne pas en parler un peu. Même si elle ne le connaissait pas tant que ça. Lui savait qu'elle était une née moldue, mais cela ne le gênait pas le moins du monde. Le jeune blondinet lui lança un sourire et regarda par la fenêtre. Il alla près d'une table, prit une chaise et s'installa. Un petit silence s'installa entre eux, il ne savait pas exactement quoi lui dire. "Blague a part... Tu as dormie dans un placard a balai ou quoi ? Parce que tu as une de ses marques sur la joue, on dirait que tu t'es battu avec un balai...