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 L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews.

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MessageSujet: L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews.   L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews. EmptyMar 28 Aoû - 19:37

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« PV's S. O. Matthews & A. Greyback »


Il avait été rapide et simple pour Artémis de choisir les livres dont elle avait eu besoin pour rédiger sa dissertations pour son cours de soin aux créatures magiques. Ce fut sans réellement se poser de question qu’elle eut choisit son sujet. Les soins aux loups garou. Pourquoi celui-ci ? Elle n’aurait réellement pu le dire mais, au fond Mya pouvait s’avouer que si elle étudiait ces transformations humaines c’était plus par curiosité et envie de prendre soin de ce que serait son cousin. Etrangement, dans sa thérapie de l’eau, elle eut en idée de prendre tout ce don elle avait besoin pour ses révisions avec elle, et lorsqu’elle sortit du château ce fut pour se rendre dans le parc et prendre la direction du lac, où elle se poserait sans en être trop proche non plus.
D’un geste élégant et distingué, la belle brune sortit sa baguette magique pour faire apparaitre une couverture sur laquelle, la bleue et argent s’installa et répartit ses nombreux livres. Son habituel carnet et crayon de bois en main, la demoiselle se mit donc à rédiger son brouillon, commençant par les points forts de la stature des loups, puis par les points faibles et enfin, elle finirait par les techniques possibles pour les soigner. Qu’utiliser où non dans les produits était l’un de ses sujets favoris. Vêtue de son uniforme et d’une petite veste et foulard pour se protéger du froid, la jeune femme était parfaitement manucurée et tiré à quatre épingles. Aucun cheveu ne dépassait de son chinon vintage, aucun bout de tissus n’était mal placé. Toujours aussi parfaite dans sa présentation ainsi que sa tenue, elle ne semblait plus réellement faire attention aux étudiants qui comme elle, profitait des derniers moments de soleil possible pour sortir.
Certains couraient en groupe pour se garder en forme. D’autres marchaient main dans la main, amoureux et enfin certains de ceux qui n’étaient pas loin se baladaient les pieds dans l’eau. Les doigts fin de l’érudite tournaient les pages de ses livres et prenaient des notes. Se mordillant parfois les lèvres, plongée dans le sujet Artémis Greyback ne voyait dans le coin de son regard satin, la louve qui collait aux pattes de son cousin : Selena. Les deux jeunes femmes avaient l’une pour l’autre une certains inimité. Elles étaient bien trop opposées pour réellement se comprendre et si Mya ne répondait jamais par la violence, elle ne se lassait de jouer sur son intelligence pour répondre aux morsures de la Matthews. Non pas que la belle poupée puisse réellement se montrer désagréable, Artémis se contentait d’agir avec la Gryffondor avec le plus de tact et de politesse possible, jouant sur une éducation qu’elle n’avait jamais eue. Et si la blonde n’avait encore pu porter la main sur la cousine de Loki, c’était bien parce que celui-ci veillait au grain.
Artémis lui appartenait et ce n’était pas faute que celui-ci ne le lui rappelait. Et bien qu’elle aime l’entendre lui dire, la princesse savait qu’elle pouvait jouer sur ce détail auprès du bras droit de celui-ci. Elle n’avait le droit de poser la main sur la Serdaigle au prix d’un rappel à l’ordre du futur chef de meute. Et ce ne serait surement pas la poupée en cage qui se tiendrait de dire à Loki que la demoiselle ait osé toucher sa peau de porcelaine si pale.

Certes, l’on pouvait comprendre que Selena ne puisse réellement comprendre pourquoi Loki appréciait autant sa cousine. Tout deux étaient de parfait opposés, assez pour que la plupart de leur entourage ne voit cette relation d’un mauvais œil !
Le sursaut qu’elle eut lorsqu’elle entendit la Gryffondor mettait déjà la Serdaigle dans l’ambiance de leur relation tendue…
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MessageSujet: Re: L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews.   L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews. EmptyMar 28 Aoû - 20:11

Elle se tenait là, la petite poupée de Maytook, sage et ordonnée…Image parfaite, ennuyeuse, terriblement ennuyeuse. Je l’observais de loin, elle n’avait pas remarqué ma présence et cela me faisait sourire, comment cette petite chose fragile pouvait porter le nom de Greyback sans être capable de sentir un regard se poser sur elle avec insistance. Bien trop plongée dans ses livres pour pouvoir faire attention à ce qui se passait autour d’elle. Une vaste blague, pourquoi diable Loki gardait se fardeau ? Son chignon trop bien coiffé, ses mains parfaitement manucurée, je regardais les miens, les ongles salit par la terre et je ne pouvais guère m’empêcher de presque lâché un rire. Cette chose espérait quoi en s’approchant de son cousin ? Devenir l’une des nôtres ? Elle n’était qu’un petit caniche, tout juste sortie du toilettage, une putain de chienne de salon, rien d’autre. Lentement, je m’approchais d’elle, les mains dans les poches de mon jeans abimer et salit par de la terre, je revenais tout juste d’une petite promenade improviser dans ce que je considérais comme un environnement beaucoup plus saint pour moi qu’était ce château.
Elle ne m’avait toujours pas remarqué et c’est par pur réflexe que j’avais commencé à me lécher les babines, les réflexes canin sont plus fort que moi, j’avais beau mourir d’envie de l’égorger d’un coup de canine, je ne pouvais m’empêcher en la regardant de me dire que cette fille n’avait même pas de quoi nourrir un louveteau tellement elle était mince. Il était rare que je me mette à détester quelqu’un autant, même ma mère n’avait pas le droit à autant de rage de ma part, mais elle…Elle c’était une tout autre histoire. Elle s’immisçait dans une histoire où elle n’avait aucunement sa place, elle deviendrait bien trop rapidement une faiblesse, une épine dans la patte de notre chef, chassant les mauvaises idées qui commençait à émerger dans mon cerveau, me rappelant qu’elle n’était pas pour moi, mais bien pour lui. Il voulait la tuer, et je n’avais pas le choix que d’obéir à ses désirs.


« Salut… »

Je l’avais simplement salué, sourire à pleine dent alors qu’elle sursautait, je m’approchais, encore et encore. Arriver à hauteur de ses livres, je n’avais pas pu m’empêcher d’y mettre un grand coup de pied dedans, l’un d’eux volant directement dans le lac dans un plouf sonore. Debout, je jaugeais la serdaigle de toute ma hauteur, arrachant de ces mains le vulgaire carnet qui alla rejoindre son copain le bouquin dans le lac pour une petite séance improvisée de natation.


« Je crois que tu vas devoir recommencer ton devoir… »

C’est à ce moment-là que je me rendis compte de sujet que traitait les livres encore rester à mes pieds. Les loups-garous, non mais je rêve ? Elle était sérieuse ? Attrapant l’un d’eux, je ne pouvais m’empêcher de l’ouvrir et d’y lire quelque ligne. Tout était dédier au soin, jetant le livre derrière moi, je m’accroupissais alors en face d’elle, histoire d’être à la même hauteur.


« Tu nous prends pour qui ? Des petits chiens qu’on peut emmener chez le veto ? Laisse-moi devinez…Tu crois que ça va te rapprocher de ton cousin ? »

Qu’est-ce qu’elle pouvait m’horripiler. Avec son petit air simplet, c’était horrible de se dire qu’elle remplissait sa tête de savoir alors qu’elle avait toujours l’air aussi conne. Sa bouche en cul de poule, elle semblait déjà prête à me supplier de ne pas lui faire de mal, comment il arrivait à résister à l’envie de lui faire du mal ? Je devais me battre avec chaque parcelle de mon corps pour ne pas l’attraper par la gorge et la regarder s’étouffer lentement. Cette petite chose pensait réellement pouvoir rivaliser avec moi ? Mais là, elle n’avait pas de chance, il n’y avait pas de chef dans le coin, son odeur je la connaissais par cœur et il ne lui serait pas possible de me surprendre…Je le savais, elle était à ma merci et elle aussi le savait…Sinon, pourquoi semblait-elle avoir si peur ?
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MessageSujet: Re: L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews.   L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews. EmptyMar 28 Aoû - 21:10

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Décidément, le sourire carnacier de la jeune femme ne rassurait guère Artémis qui voyait le livre de la bibliothèque qu’elle lisait voler dans le lac, rapidement suivit du carnet avec lequel elle prenait ses notes. Fronçant les sourcils, elle déposa ses yeux verts sur la peau bronzée de la Gryffondor. Si la belle et pale bleue et argent ne savait réellement comment réagir et se doutait de la suite, ce ne fut pas pour autant qu’elle quitta sa couverture. Restant assise, et donc protégée par sa position, elle ne pouvait se sentir en sécurité avec la louve… particulièrement quand son cousin n’avait pas son œil protecteur sur la jeune poupée de porcelaine. Ne répondant a la salutation de la jeune femme, Mya ouvrit la bouche, hautaine et précieuse, comme toujours, fière de son sang et de son éducation.

« Bien que ta pauvreté ne te le permettra surement pas, je t’informe ma chère que tu devra rembourser ce livre à l’école. Je t’aurai réellement bien fait l’aumône, mais je ne pense pas que Loki approuverait le geste. »

Placer le cousin dans la conversation était quelque chose de stratégique aux yeux de Mya qui savait qu’en rappelant à la jeune femme son appartenance, elle pourrait calmer ses ardeurs. Si la rouge arrivait à ne pas devenir trop violente avec la bleue, ce n’était surement pas grâce à son self contrôle, mais à la menace de son cousin. Il était aussi bien évident et visible aux yeux de la belle au bois dormant que dans ceux de sa rivale brillait une envie, une excitation de violence, de meurtre et de violence. Selena aurait parfaitement aimé et prit son pied, en tuant la Greyback, juste pour l’honneur de meute. Pour la meute, pour son chef actuel de clan, elle aurait aimé prendre le dernier souffle de vie de Mya et boire avidement les dernières couleurs rosées de sa chair en échange d’une pâleur cadavérique.
Nerveuse dans son insécurité, la jeune femme lança rapidement un regard autour d’elle tandis que la blonde, la tomboy se penchait vers le tas de livre qui entourait l’érudite. Elle semblait feuilleter celui qu’elle avait prit entre ses mains, un sourire narquois apparaissant alors… « Tu nous prends pour qui ? Des petits chiens qu’on peut emmener chez le veto ? Laisse-moi devinez…Tu crois que ça va te rapprocher de ton cousin ? » Virant au rouge, un rouge plus sur les nerfs que de honte, la jeune femme de bonne famille ne put s’empecher de plisser les yeux. Et si elle restait toujours polie et hautaine envers le cabot qui était face à elle, ce fut avec une voix légèrement sifflante qu’elle répondit à la jeune femme. Non, elle ne faisait pas cela pour se rapprocher de son cousin, et si elle le faisait, en quoi cela la concernait-il, elle et sa jalousie mal placée ?

« Les petits chiens sont bien mieux toilettés que toi. Crois-moi, je parle d’expérience. Les miens sont bien mieux entretenus et élevé que toi. Ce serait presque une honte pour moi que l’on m’aperçoive en compagnie si peu gracieuse et méritante. Mais laisse moi te féliciter, car tu as appris à lire au fil des années, et pour une personne de condition moyenne, cela peut se révélé d’un grand effort. Malheureusement, la sagesse ne t’es pas encore venue. Après tout, au vu de ton caractère, cela m’étonnerait que sagesse et culture fassent parties de ta vie. »

D’un geste gracieux, la brune reprit son livre des mains de la demoiselle, observant celle-ci en l’invitant à la laisser en paix pour qu’elle puisse recommencer le devoir qu’elle faisait et qui maintenant et grâce à son aide, avait finit dans le lac. Droite comme un piquet, elle semblait réellement espérer que la demoiselle en ait terminé avec son envie de lancer des choses dans le lac. Car l’eau restait la plus grande phobie de Mya qui ne savait toujours pas nager à son âge. Ce n’était pas faute qu’Enoah ne vienne en son aide pour lui apprendre. Et honteuse, elle ne l’avait avoué qu’a demi mot à son cousin qui avait bien finis par se rendre compte que la Greyback ne se rapprochait jamais de trop près des bords du lac et se refusait à toutes sortes de bains. La peur qu’elle ait de l’eau était parfaitement encrée en elle, et comme par automatisme, elle posa sa main sur son genou, proche de la poche où elle rangeait sa baguette magique.
Car rare était les moments ou la demoiselle abandonnait toutes sortes de violences envers Artémis. Surtout depuis qu’elle était devenue proche de Loki. Persuadée que son cousin était entre les bras d’Ange, la jeune femme faillit se perdre dans ses pensées trop tournée et obnubilé par son si cher loup.
Cependant, elle ne sut pourquoi, mais elle se permit de relever la remarque qu’avait fait Matthews a propos de sa propre chair. Et le sourire presque ironique d’Artémis étira ses lèvres rosées, des lèvres parfaites de demoiselle parfaite.

« Serai-ce un petit ton de jalousie que j’entends ? Ma chère, ce qu’il se passe entre mon cousin et moi ne te concerne pas. Il est de ma famille. De mon sang. Ne sois pas jalouse, jamais je ne le casserai. » Et pour cause, le seul des Greyback qui cassera l’autre sera le cousin. Il lui prendra son dernier souffle lorsqu’il le faudra et Mya acceptera cette prise avec raison et délivrance. Ainsi était cet amour interdit et dangereux qu’elle lui portait.
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MessageSujet: Re: L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews.   L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews. EmptyJeu 30 Aoû - 16:16

J’arquais un sourcil devant tout le courage qu’elle emmagasinait pour pouvoir me sortir son unique arme pour se battre : sa répartie. Ma pauvre petite, le pouvoir des mots, t’y croit sincèrement ma belle ? Tu penses sérieusement pouvoir changer les gens qui t’entourent grâce à de belle parole ? Je me demande quel genre de vomis verbal tu régurgite à Maytook pour qu’il te laisse encore respirer à l’heure qu’il est. Tu te permettais de prononcer son nom et je réprimais un grognement de mécontentement en l’entendant de ta bouche. Cela sonnait comme une insulte, comme un vulgaire crachat, tu ne connais pas la valeur de ce nom, tu ne sais même pas de qui tu parles, dans tes yeux de naïves petites chienne de salon, je peux voir ce qui t’attire en notre futur chef…Cette idée de chasse, de liberté, cette sauvagerie, tu es comme toute les autres pimbêches, ce qui peut te faire du mal, c’est ce qui t’attire le plus…Parce que cela te sortirait de ta petite vie si ennuyeuse, dans les livres, tu ne ressens pas le frisson que lui est capable de te faire ressentir. Pauvre petite sorcière, tu es tellement prévisible, si détestable à mes yeux. Et elle continuait à me régurgité son verbiage inutile et énervant, cherchant à me provoquer comme à chaque fois qu’elle en avait l’occasion mais la pauvre petite oubliait une petite chose, là…En ce moment même, il n’y avait qu’elle et moi. Elle avait beau lire des tonnes de bouquins, elle ne connaissait par l’art de la mesure, ignorait en réalité l’instinct de survie qui aurait dû la pousser à tout simplement fermer sa bouche en cul de poule en voyant. A m’ignorer, cela aurait été la chose la plus intelligente qu’elle aurait pu faire mais au lieu de ça, elle me sert sa bonne éducation, m’enterre plus bas que terre, nous n’avons pas les mêmes valeurs petit serdaigle, ça c’est un fait.

Si mon odorat n’avait pas été si fin, j’aurais presque pu croire à ton manège de la petite garce énervée mais tout ce que je sens moi c’est la peur derrière tes mots. Je sais très bien que tu n’es pas à l’aise, et je connais ton dégout pour la violence. Passant ma langue sous mes canines, je me pince le bout de celle-ci pour le plaisir de sentir la dent pointu dans ma chair. Un geste qui me permettait de retenir ma terrible envie de gouter à sa chair. Elle oubliait un détail d’une grande importance dans tout son charabia.
Elle se relève, pensant peut-être de par son geste me faire oublier qu’elle a osé porter sa main sur sa baguette ou du moins, je le suppose, l’endroit où elle la cache. Je me détourne tout simplement, lui tournant alors simplement autour comme le ferait le prédateur devant sa proie apeuré. Ton parfum, il m’écœure et m’excite autant, il pue le parfum, il pue le savon, une putain d’odeur falsifié, voilà ce que c’est ! Et alors que je me retrouve dans son dos, un geste vif, calculé et rapide me suffit à immobilisé son poignet de manière à ce qu’elle ne puisse se servir de sa putain de baguette. Parce qu’il y avait des choses que j’ignorais jamais sur mes ennemies : C’était leur point fort. Et je connaissais que trop bien mes faiblesses.


« Tu comptais te servir de ça contre moi…Et ça, tu crois que ça plairait à Loki ? »

Jamais je ne lui ferai le plaisir d’appeler notre chef Maytook, ce surnom lui appartenait et il ne devait avoir aucune autre oreille que les siennes pour l’entendre.

« Tu prends un malin plaisir à me rappeler qu’il te protège mais ma pauvre petite chienne parfaitement bien toiletté…Apprends une chose…Il est aussi sale que moi, tout ce que tu déteste de moi, c’est de lui que je l’ai appris et surtout… »

Me penchant à son oreille…Je murmurais lentement :

« Il m’a interdit de te tuer…Ce qui ne veut pas dire que je ne peux pas te faire souffrir un peu »

Claquant mes dents à son oreille, je plongeais ma main dans la sienne, lui subtilisant sa baguette avant de violemment la poussé non loin du bord de l’eau. Je la regardais sans dissimuler toute la rage que je pouvais ressentir pour elle. Jouant avant le petit bâton magique que je tenais entre les doigts.

« Tut tut tut…Je ne crois pas que tu vas avoir besoin de ceci princesse… »

Lançant la chose derrière moi, je me maudissais à l’instant de ne pas l’avoir jeter dans l’eau comme les autres bouquins. Tant pis, j’avais mieux à faire là.

« Tu es prête ? »

Esquissant un malsain sourire, je m’approchais à nouveau d’elle, jusqu’à pouvoir attraper un de ses bras avec force.

« C’est l’heure du toilettage ! »

Et d’un coup violent, je la poussais dans l’eau du lac, observant alors le spectacle qui allait s’offrir à moi.
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MessageSujet: Re: L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews.   L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews. EmptyJeu 30 Aoû - 21:00

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Faisant face à la jeune femme, Atémis ne perdait pas de son maintien aristocratique. Elle restait droite comme un piquet, comme si la jeune Serdaigle savait qu’elle ne reculerait jamais devant Selena. Elle avait beau avoir peur de ce que la violence de celle-ci pouvait lui faire, il n’en restait pas moins qu’elle ne voyait pourquoi elle devrait flancher devant cette si mal élevée sorcière. La louve n’était en aucun cas prévisible, et au vu de sa technique de chasse, la belle brune ne donnait pas cher de sa peau et de la technique de combat de la jeune femme. Effectivement, la blonde lui tournait autour comme tournait un charognard autour de sa proie. Dangereuse dans ses pulsions, la Gryffondor s’était principalement retrouvée dans sa maison pour le courage presque aveugle dont elle pouvait faire preuve. Le visage fermé, Mya ne se permettrait en aucun cas de montrer une quel qu’on que faiblesse face au bras droit de Loki. Un sourire presque ironique aurait pu apparaitre sur le visage de la Greyback aux vues de la violence de la demoiselle, mais quand celle-ci lui prit le poignet pour le tordre afin qu’Artémis lâche sa baguette lui fit échapper un léger gémissement.
Dans la rudesse de sa poigne sur la peau si douce et blanche de Mya, la main crasseuse et forte de Selena était un parfait opposé. La poupée contre la lionne.
Ignorer la jeune femme aurait pu être la route la plus simple pour Artémis, laissant la descendante des Matthews auraient certainement laissé tomber la prude dans ses travaux. Mais pour une fois n’était pas coutume, la belle au bois dormant n’allait pas se laisser marcher sur les pieds, surtout lorsqu’il s’agissait de la louve. Il avait été directe pour les deux jeunes femmes de s’opposer. L’incompréhension des deux mondes ainsi que leur incompatibilité avait joué en leur défaveur. Et si Mya s’entendait avec son cousin, la raison principale était que tout deux avaient su se connaitre au fil de cette année et que sans son Loki, la belle n’aurait jamais réussis à supporter sa vie telle qu’elle l’était actuellement. Alors certes, elle pouvait passer pour un caniche face aux loups, mais n’était-il pas connu que le chien pouvait mordre celui qui leur tendait une main ? Prévisible jusqu’au bout des ongles, la demoiselle n’avait qu’une seule et unique envie depuis qu’elle connaissait son cousin : s’en rapprocher encore et toujours, devenir plus sauvage, plus libre et moins prévisibles. Maintenant, la belle au bois dormant désirait changer sa vie. Au fond, elle savait qu’elle pourrait le faire, mais pour cela, elle avait besoin de temps. Et le temps, c’était ce qui lui manquait cruellement.
Sa baguette loin d’elle sur l’herbe, elle ne répondit pas à la rouge et or qui la poussa vers l’eau du lac, assez pour qu’elle atteigne les bords de l’eau. Coincée entre la blonde et l’eau, elle ne savait plus réellement lequel des deux la terrorisait le plus.
La louve oserait-elle pousser la cousine de son futur chef de meute dans l’eau ? Il était impossible qu’elle sache que la Serdaigle ne sache nager. Du moins, elle aurait pu seulement en entendant les quelques rumeurs lorsqu’elle avait été poussée dans les profondeurs de l’étendue lors de sa seconde année mais, cela remontait à loin maintenant. Loki n’aurait tout de même pas osé dire à son bras droit la peur de sa cousine ? L’aurait-il fait ? Aurait-il prit le risque de voir un autre que lui de lui prendre la vie ?

« Tu es prête ? »

Détournant le regard vers la jeune femme, la demoiselle haussa un sourcil, cherchant à deviner derrière son air dangereux ce qu’elle allait réellement faire. Le doute qu’elle ressentait à ce moment là était palpable… Où bien était-ce la peur de se retrouver dans le lac une fois de plus, sans baguette cette fois et sans aide pour s’en sortir. Elle voyait dorénavant les minces chances qu’elle pouvait posséder de s’échapper. Un faux pas et elle se retrouverait dans le lac. Un faux pas, une parole de trop et la Matthews perdrait du peu de patience qu’elle pouvait encore emmagasiner en son être, et Mya plongeait dans le lac.
Malheureusement pour la belle aristocrate, les paroles qui coulèrent des lèvres rougies par les morsures de la rouge ne rassurèrent en aucun cas la brune. « C’est l’heure du toilettage ! » C’était dit. Mya allait connaitre ses dernières minutes. Poussée dans les profondeurs du lac. La demoiselle fut rapidement entourée par l’eau froide de l’étendue.

Dans l’eau, elle ne savait comment remonter à la surface, se débattant comme elle le pouvait, laissant la panique prendre le dessus alors que les minutes étaient comptées. Dans les couleurs sombres du lac, elle sentait contre sa peau cette oppression caractérisée par l’eau. Elle n’entendait plus rien, seul le silence avait prit possession de ses oreilles dont l’eau s’était engouffrée. Bientôt, elle ne pourrait respirer alors que ses yeux verts se portaient vers la surface, observant les reflets du soleil dans l’eau brillante. Elle avait l’impression d’en voir le bout. Les quelques bouffées d’air qui emplissaient ses poumons allaient être recraché sous la pression de sa cage thoracique. Elle ne pourrait plus retenir bien longtemps son air.
Un dernier geste désespérer vers le haut du lac, battant des pieds et des bras, elle continuait de couler quand les dernières bulles remontèrent à la surface. Désespérée, elle voyait celle-ci remonter. Contrairement à ce qu’elle pensait, elle ne voyait apparaitre des images de sa vie, résumant l’ennuyeuse vie d’Artémis Rose Greyback. Ses yeux se fermèrent alors qu’autour de sa tete, ses cheveux formaient une auréole. Transformant la belle au bois dormant en un ange des plus pales à la peau qui semblait si douce. Cette poupée fragile dont la peur l’empêchait d’avancer avait finit par avoir ses derniers souffles. Car si cet ange dont la peau blanchissait n’avait pu se sauver, c’était surtout à cause d’une phobie qui la suivait depuis des années… et des années.
N’y aurait-il donc jamais eue dans ses choix de rapprochement avec son cousin, une seule et unique chose pour s’en découler ?
Hey bien si, il y avait de l’espoir. Un espoir naissant qui à priori se terminait ici. Entre les griffes de Selena. Alors donc, c’était elle qui avait eu l’immense honneur de tuer l’une des rebuts Greyback.

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MessageSujet: Re: L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews.   L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews. EmptyMar 4 Sep - 13:19


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I was sent here for the rescue


Il n’était pas rare que des élèves fassent les cons près du lac. C’était presque un rite de passage, une institution. C’était habituel et Byron avait été de l’autre côté de la barrière, dans la bande des imbéciles jouant dans l’eau. Les jeunes préféraient faire ça à partir de Mai, cependant, mais sur le coup, il n’avait pas tiqué. Non, debout devant les fenêtres de sa cabane, à couper du bois comme un moldu, parce qu’au fond, il avait besoin de s’épuiser pour ne pas partir en vrille, il n’avait pas réalisé que fin Octobre était une période un peu audacieuse pour une baignade. Certes, l’après-midi était agréable, d’une certaine façon, et il n’avait pas froid, en jean et en t-shirt, sa chemise nouée autour de sa taille, comme un vieux réflexe, mais tout de même, de là à plonger dans les eaux noires du lac…

Il ne comprit pas immédiatement que les deux jeunes femmes se chamaillaient plutôt que de chahuter. Se redressant après un énième coup dans le bois, il s’appuya un instant pour retrouver son équilibre et des éclats de voix attirèrent son attention. Il plissa les yeux, instinctivement, comprenant doucement que la discussion n’était clairement pas amicale, que ça allait… dégénérer. Et pour cause. S’il ne voyait pas la plus fine des deux, il reconnaissait l’autre. Oh que oui, par Merlin, qu’il la connaissait. Il serra les dents dans le réaliser, observant Selena et sa présumée victime. Qu’allait-elle encore inventer ? Par précaution, embarquant son outil sans le remarquer, il s’approcha progressivement. S’il n’était pas professeur, il avait pris le pli de faire respecter un semblant d’ordre, voyant bien plus d’écarts que les enseignants trop occupés pour ça… Celui-là pour tant, il ne l’avait pas vu venir et se retrouva comme un idiot alors que la seconde, celle qu’il n’avait pas encore reconnu, volait vers le lac, gentiment aidée.

« MATTHEWS ! » hurla-t-il, mais il était déjà trop tard car la frêle petite brune était déjà dans l’eau. Il avait pu la reconnaître avant qu’elle ne fende la surface du lac et son sang n’avait fait qu’un tour. Sous les coups de la lycane, sous les attaques, sous la menace qu’était l’étendue glacée d’eau noire et mystérieuse, c’était la petite Greyback. Quelque part, c’était ironique qu’il vole à son secours alors qu’il haïssait ce fichu patronyme, mais il avait appris que cette gamine n’avait rien à voir avec le Loup-Garou des livres. Douce, trop surement, même, calme et tranquille, elle se faisait chahuter par des gens qui, comme la blonde, n’avaient pas vraiment de scrupules. Peut-être Byron était-il trop bon, trop tolérant, mais quoi qu’il en soit, la Gryffondor ne rentrait pas dans ses bonnes grâces. Sans savoir pourquoi, il s’en méfiait comme la peste. Elle lui ressemblait, pourtant, quelque part. Fière et loyale à ne plus savoir qu’en foutre, sujette aux changements de la lune, de la maison des Lions… Sauf qu’il refusait d’y songer, trop agacé.

Arrivant rapidement au niveau des filles, il se débarrassa de cette hache qu’il avait oublié de lâcher plus tôt, la lançant délibérément trop fort et l’instant d’après, sur un regard sale en direction du bourreau, il laissa tomber la chemise à carreau qu’il portait encore à la taille et tira sur son t-shirt pour plonger dans les eaux froides qui bordaient le parc. Le choc lui vrilla les muscles mais il ne s’arrêta pas, plus solide que ça. Si certaines créatures étaient inoffensives, ce n’était pas le cas de la majorité et pire que tout, il y avait les démons personnels. De ce qu’il savait, la chétive brune ne nageait pas, effrayée par le fond. Il pouvait comprendre, le lac n’avait rien de ragoutant, vraiment. C’était un peu comme plonger dans la tamise, chose qu’il n’aurait jamais fait. Sauf pour aider quelqu’un. Pauvre con trop serviable. Matthews lui payerait cet acte héroïque provoqué à grand coups de conneries pas très originales.

Il ne lui fallut pas longtemps pour passer un bras autours de la taille gracile de la brune et bientôt, il l’attira contre lui, remontant à la surface. Le vent soufflait, dehors, ce qui n’aiderait en rien mais sur le coup, tout ce qui importait, c’était de la sortir de l’eau. Foutue lycane, foutue gamine, ce qu’il pouvait excécrer cette Gryffondor. A nouveau, il lui jeta un regard aussi sombre que le lac et alors qu’il se débattait pour revenir vers la berge sans trop abimer la Serdaigle, il demanda, de vive voix « Je peux savoir à quoi tu joues ? ».

Il se foutait bien de la hiérarchie de sa prétendue meute. Ici, elle n’était qu’une gosse et lui avait l’autorité. « Ça t’amuse de te comporter comme un putain de cabot ? Je peux te faire virer, là, tu sais, ou tu préfères que je te foute une laisse ? » Il posa la Greyback, se fichant un peu de ce qu’elle comprendrait ou non. Sous le coup de la colère, Byron perdait son sang-froid et ses yeux prenaient une teinte mordorée, des reflets dignes d’un soir de pleine lune. Torse nu, planté devant la blonde, il se pencha pour attraper sa chemise et la poser sur les épaules frêles de la noyée-ou-presque, se redressant ensuite de toute sa taille, imposante, hache à la main. Si elle voulait jouer les tyrans de cour de récréation, elle devrait naviguer dans la testostérone pas très subtile et surtout très colérique du Garde-chasse. Il avait déjà cette fille en grippe, il ne se gênerait pas et au diable l’objectivité.
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MessageSujet: Re: L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews.   L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews. EmptyMar 4 Sep - 14:25

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Je l’avais regardé volé dans les airs avant de tomber à grand coup de plouf dans l’eau noir du lac. Et je continuais à fixer le spectacle qui s’offrait à moi, me rendant très rapidement compte que cette pauvre petit serdaigle avait le cerveau bien trop remplit par son savoir pour pouvoir laisser la place à l’instinct de survie et apprendre une chose élémentaire : savoir nager.
Si j’étais cruelle ? Quelque part, oui, je le suppose, mais j’en avais ras-le-bol, marre que cette conne ose me regarder de haut comme si je n’étais qu’une misérable, elle ne connaissait absolument rien à ce que j’étais, qui j’étais, ce que j’avais vécu et surtout ce que j’avais dû faire pour pouvoir avoir un tout autre statut que celle d’une simple futur mère de famille. Elle ne pouvait pas comprendre ce qui m’animait, ne pouvait pas comprendre que tout ça, tout ce qui nous entourait, c’était rien qu’une cage pour moi, des barreaux invisible, tout ça parce que j’avais une foutu mère sorcière. Cette vie-là, ce n’était pas la mienne, les gens se tirent dans les pattes ici, les gens ignorent complètement la valeur d’un pacte, la valeur de la loyauté, ils ignorent le sacrifice, ils ignorent le véritable sens de l’amitié. Je ne prétends pas mieux le connaître mais je pouvais largement prétendre connaitre la valeur de certaine chose ! Je n’étais certainement pas une sorcière exemplaire et pour cause, à mes yeux, je n’étais tout simplement pas une sorcière. Elle se débattait, se fatiguait pour quedal à coup de grand geste, si bien qu’au bout d’un moment, elle avala une première tasse…Une seconde…et elle finit lentement par couler dans le fond. Je m’étais approché du bord, juste assez pour observer son visage déformé par l’eau, il était temps de sortir cette pouffe de l’eau.

Et à l’instant même où j’allais tenir la parole que j’avais donné à Maytook en ne tuant pas sa chère cousine, une voix me glaça littéralement le sang et me figea sur place. Byron, le garde-chasse de Poudlard, il avait dû être aux premières loges pour pouvoir observer notre joute de loin. Il hurlait mon nom et avant que je n’aie pu dire ou faire quoi que ce soit, il se trouvait déjà dans l’eau. Ce que je pensais de lui ? Pas grand-chose, à part que je l’évitais comme la peste, je ne pouvais pas le juger parce que je m’entêtais à ne pas vouloir le connaitre, je savais, je savais quelque chose que je préférais ignorer.
Me détournant du lac, l’idée de prendre la fuite m’avait traversé l’esprit mais au fond, je n’en avais pas terminé. Cette petite serdaigle devait bien comprendre une chose, il n’était pas question qu’elle continue à me prendre d’aussi haut, elle avait beaucoup de chance cette fois-ci, mais en aurait-elle encore demain ? M’écartant du bord du lac, je laissais le lycan sortir cette petite chose de l’eau, et dans toute la provocation dont je pouvais faire preuve, je ne la quittais pas des yeux, sourire aux lèvres, jusqu’à ce qu’il s’adresse à nouveau à moi. La hiérarchie de la meute ne s’appliquait pas ici et de toute façon, ce n’était pas comme si cet homme en faisait partie !


« RAH ! »

J’avais produit un genre de grognement, claquant les dents d’un coup unique et sec. C’était des réflexes d’animaux que je n’arrivais pas toujours à réprimer en moi et de toute façon, ce n’était pas comme si je souhaitais renier ce que j’étais réellement et bien évidemment à l'état "humain" cela n'avait pas franchement le même effet. Je ne supportais plus cette insulte, ce putain de mot et tous ces synonymes :

« JE NE SUIS PAS UN CHIEN ! »

Détournant mon regard de cette petite chose pour les fixer dans les yeux clairs de Byron. Pourquoi est-ce que je culpabilisais ainsi ? Je n’étais pas celle qui avait entraîné toute l’histoire tragique de ce mec, je me souciais même pas de son sort en réalité, j’aurais juste voulu…Qu’il n’ait jamais existé.

« Changez de disque ! Comme si tout mon putain de caractère ne se résumait qu’à une seule chose : Lycan ! T’es plutôt bien placé pour le savoir ! »

J’ignorais si la pleine lune approchait ou si il s’agissait d’une réel crise de rage, de frustration et de colère mais j’avais un besoin terrible de me défouler, tant et si bien que tous les livres qui se trouvait là, en quelque coup de pied se retrouvait à présent à flotter à la surface du lac :

« Je n’ai jamais demander à être enfermer dans ce zoo ! »

Je n’étais personne pour beaucoup de monde, aux yeux de ma mère je n’étais rien d’autre que la fille qui avait bouffé son fils, je n’étais qu’un chien, comme aux yeux de beaucoup d’autre personne. Je n’étais rien, absolument rien, ni bonne en classe, ni bonne en dehors, l’unique chose dans lequel j’excellais et me sentait véritablement à ma place était la chasse, la nature, comme si tout cela était sans importance aux yeux de tous, c’était facile pour elle de me juger sur ce que j’étais au lieu de comprendre…Non, après tout, c’est toujours à l’animal de comprendre, à changer, c’est toujours à lui d’obéir à l’Homme, l’Homme est si bon, tellement bon qu’il n’hésite pas à éliminer des races entières d’animaux, si bon, qu’il est prompt à donner des conseils qu’il n’est pas capable d’appliquer à lui-même. C’était pas comme si ce que je pouvais ressentir avait une quelconque importance pour eux et de toute façon, je n’étais pas du genre à m’épancher à ce sujet, je l’avais jeté dans le lac, l’histoire s’arrête là pour eux, et elle s’arrêterait là pour moi aussi.
Qu’ils gardent cet image, c’est plus facile, pour eux, comme pour moi.

Si bien que j’avais fini par éclaté de rire, un rire un peu forcé, surtout moqueur, observant alors le duo incongru qu’ils formaient :


« J'espère que t'apprécie l'ironie de la scène Byron »
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MessageSujet: Re: L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews.   L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews. EmptyMer 5 Sep - 15:58

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« PV's S. O. Matthews & A. Greyback »

Alors qu’elle n’avait plus la force de combattre l’eau qui entrait dans ses poumons, quelqu’un vint à son secours, passant son bras autour de sa taille mince et attirant la brune à la surface. Ainsi, sur les bords du lac, tremblante te traumatisée par le fait d’avoir terminé dans les profondeurs glaciales du lac. Artémis, assise sur le sol, la tête baissée laissait ses larmes coulées. L’expression de son visage laissait parfaitement comprendre que Selena n’avait pas fait une chose anodine, elle l’avait poussée dans sa propre peur, laissant les membres tremblant de la pauvre Greyback collé à sa chemise, trempée de la tete aux pieds.
Mya n’osait plus bouger, elle devenait une petite boule de nerfs, paniquée, bloquée dans son imperméable bulle de politesse et de bonne éducation, elle aurait apprécié hurler sur la Gryffondor, la frapper de ses petits points jusqu’à ce que sa peur disparaisse. Mais elle n’en fit rien, restant sur le sol, trempée, elle ne réagit à peine quand Byron, son sauveur, posa sur ses épaules sa chemise à carreau à la mode bucheron, qui était sèche. Mais rien n’y fit, ses tremblements ne faisaient qu’augmenter, laissant réapparaitre des souvenirs terribles qui avaient transformée l’enfant dynamique, joueuse et rêveuse, en une demoiselle docile, hautaine et renfermée.
La tête toujours baissée, tremblante, Artémis tenta en vain de bouger, essayant d’ordonner à son corps de s’éloigner de l’étendue d’eau. A présent elle ne rêvait que d’une chose, se sécher et disparaitre sous ses couvertures. L’esprit hanté par des souvenirs trop difficile, elle n’avait pas assez de concentration pour pouvoir écouter la conversation entre les deux loups.
Et si Mya se doutait de la condition de Byron, elle se contre fichait du fait qu’il puisse être dangereux et l’appréciait à sa juste valeur. Il n’était réellement pas rare que la belle poupée en porcelaine se fasse des amis d’horizons variés, qui ne la jugerait pas pour ce qu’elle était, et elle ne les jugerait jamais non plus. Ouverte d’esprit, elle n’avait rien en commun avec son cousin, si ce n’était le sang qui coulait dans leurs veines et l’attirance physique et psychique qu’ils avaient finit par ressentir l’un pour l’autre.

Déglutissant comme elle le pouvait, ses yeux étaient voilés par les souvenirs de la glace l’empêchant de respirer, gelant toutes ses extrémités, la rendant folle de ne pouvoir réagir et briser cette eau qui l’emprisonnait. Elle pouvait ressentir le souffle glacial de la mort sur sa nuque, qui la caressait pour lui rappeler que bientôt, elle reviendrait pour prendre son âme et l’emporter dans ses bras jusqu’à ce qu’elles deux, se retrouvent dans l’au-delà. Rampant comme elle le pouvait pour s’éloigner un peu plus de l’eau, elle finit par se recroquevillée sur elle-même, serrant ses genoux contre sa poitrine, passant ses bras autour. Son visage n’était toujours pas visible, mais au vu de son attitude, l’on pouvait clairement comprendre que Selena venait de toucher à un point sensible : sa phobie. Artémis avait peur de l’eau depuis ses 5-6 ans, et jamais cette peur ne la quittait. Si Enoah avait tenté à lui apprendre à nager, ce n’était pas pour rien, c’était principalement pour la protégée de ce genre d’accident … et de personnes qui ne pouvaient voir en peinture la demoiselle.
La belle brune au bout d’une dizaine de minute, finit par relever ses yeux satinés vers les deux loups qui se chamaillaient. Observant la dispute, les derniers mots de Matthews réussir à atteindre son cerveau. L’ironie des choses ? Mais quelle ironie ? Voila que dans la tête de la belle au bois tout un tas de question naissait. Elle savait que le gardien des clés de l’école se méfiait de la jeune femme, mais après tout, elle portait un nom lourd en signification. Mais en quoi cela était-il ironique ? Les yeux rougis remplit de questions semblaient se perdre. Que se passait-il réellement entre eux deux ?
Il était clair que ni l’un ni l’autre ne s’appréciaient et si Mya arrivait à entrer dans les bons petits papiers de l’adulte, celle-ci pourrait se faire un allié contre les mauvais traitements qu’elle recevait de la part de la blonde.
Et si aujourd’hui il y avait eu quelqu’un pour sauver la chasseresse, il était certains qu’un autre jour, la belle n’aurait pas cette chance. Elle aurait aimé dire quelque chose, poser des questions. Mais les mots restaient coincés dans sa bouche, et tout ce qu’actuellement elle ressentait vis-à-vis de son agression allait surement bloquer ses capacités durant un moment. Artémis se laisserait encore moins toucher par les autres, elle ne parlerait surement pas pendant plusieurs jours, jusqu’à ce qu’elle décompresse un peu plus. Et comme toujours, lorsqu’elle n’était pas bien dans sa peau, elle irait s’enfermer dans la bibliothèque, elle se perdrait dans des romans, des livres de cours jusqu’à ce qu’elle se sente de nouveau en sécurité en dehors des murs de l’école de sorcellerie.

La pauvre poupée brisée aurait aimé prendre la parole, poser des questions à Byron, mais était-ce réellement poli que de questionner son sauveur ? A présent elle lui devait la vie. Elle en devait une, une dette qu’elle prendrait plaisir à rendre dès qu’elle le pourrait.
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MessageSujet: Re: L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews.   L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews. EmptyDim 16 Sep - 9:50


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I was sent here for the rescue


La réaction fut immédiate. Artémis était assise dans son dos, tremblante et frêle, oisillon en sachant pas battre des ailes. Elle avait peur de l’eau, du lac, c’était évident. Le froid ne devait probablement rien arranger, lorsqu’on y pensait. Il aurait surement dû s’y occuper mais son attention était sur la Gryffondor, petite teigne qui déjà s’emballait, brusque, frustrée, boule de colère et d’emportement. Alors que c’était Byron qui portait la hache, alors que c’était lui qui était le plus âgé, le plus grand, le plus solide, c’était Selena qui était la plus imposante. L’espace d’une minute, de moins, alors qu’elle balançait ses rebellions comme un clébard aboie : « RAH ! JE NE SUIS PAS UN CHIEN ! » Lâchant la brune du regard, elle fusilla Byron de ses yeux, enchainant rapidement, furibonde. Si elle n’était pas un chien, elle était belle et bien enragé. Pas assez cependant pour que le Garde-chasse recule prudemment, simplement parce que ce n’était pas son genre que d’agir de la sorte. « Changez de disque ! Comme si tout mon putain de caractère ne se résumait qu’à une seule chose : Lycan ! T’es plutôt bien placé pour le savoir ! » Elle donna un coup de pied dans les affaires qui trainaient sur la berge, les envoyant flotter comme de pathétique petit bateau à la surface du lac noir. Byron, lui, s’était tendu, l’espace d’une seconde. Il ne connaissait que trop bien les conséquences de la colère, de la jalousie ou de toute autre émotion forte pour ne pas s’en méfier. Se dire que Selena pouvait d’un coup briser son emprise avec la lune pour se transformer, pour prendre sa forme la plus violente, la plus instable, la plus nocive, ce n’était pas spécialement rassurant, surtout pas lorsqu’il se souvenait des conséquences de son propre dérapage. Nerveusement, presque, il jeta un rapide coup d’œil par-dessus son épaule. A quel degré de lycanthropie la Greyback avait-elle été présenté auparavant ? Il reporta son attention pleine sur Selena lorsqu’elle reprit, toujours aussi hargneuse : « Je n’ai jamais demandé à être enfermée dans ce zoo ! » avant de devenir sardonique et glaciale, lançant une blague qu’elle seule trouva drôle : « J'espère que t'apprécie l'ironie de la scène Byron »

Il fronça les sourcils, serrant les dents alors que ses doigts bougeaient autours du manche de la hache. Elle avait ce pouvoir, la petite blonde, que de le foutre en rogne beaucoup trop vite. D’ordinaire maître de lui-même à quatre-vingt-quinze pourcent du temps, face à la Gryffondor, il avait juste envie de sortir de ses gonds pour lui rabaisser son caquet et lui faire comprendre qu’elle devait fermer son caquet. Quelque chose en elle, une étincelle dans son regard ou un sursaut de dédain dans son attitude le poussait à vouloir la secouer. Il se retint, cependant, murmurant d’une voix aussi sombre que le lac, aussi basse que la logique de l’instant mais où un frisson de sarcasme se faisait sentir « Toutes les excuses sont bonnes pour te reprendre, Matthews, tu sais… » et à son tour, il réalisa qu’il était tellement sur la défensive qu’il aurait pu se transformer en lycan sans autre forme de procès. Etait-ce la proximité de la petite blonde ? Son attitude ? Le froid de l’eau courant sur sa peau ? Le fait qu’il était sobre et encaissait mal les confrontations dans cet état-là ? Il serra les dents, oubliant ses bonnes résolutions, celles que d’être l’adulte responsable et raisonnable, calme. Sans se retourner, il apostropha la tremblante petite brune dans son dos « Greyback ! » le nom lui fit serrer les dents. Elle avait raison, c’était fou qu’il défende une adolescente comme elle, une Greyback. Elle n’avait rien à voir avec Fenrir, avec Loki, avec sa condition, mais pourtant… « Tu devrais reculer, je pense. » lança-t-il d’une voix forte. Relevant sa hache pour équilibrer sa prise, il tendit sa main libre et ferma ses doigts autours de l’épaule de la jeune femme. S’il était distant avec les élèves, s’il n’y touchait pas, ne les frappait pas même quand ils le méritaient, il estima que les pincettes n’étaient pas nécessaire avec elle. Plus solide que ses camarades, elle lui inspirait aussi plus de colère. De cette même voix basse et grave, il demanda, mauvais « Comment tu sais ça, toi, pour Greyback ? » car si toute l’école était au courant de sa condition, peu savaient les conditions de la transformation initiale de McFarlane. Peu savaient qu’il avait été attaqué en guise de punition, qu’il avait perdu quelqu’un dans la bagarre. Il serra sa main autours de l’épaule de Selena, menaçant. « Comment tu sais ? hein ? » Des éclairs de colères dans ses yeux agrémentaient ses mots. Etait-ce Loki qui l’avait mis au courant ? Il savait que les deux étaient proches, ce qui rendait sa méfiance encore plus accrue à vrai dire… Etait-il réellement le seul lycanthrope de Grande-Bretagne à ignorer qui était le responsable de sa condition ?
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MessageSujet: Re: L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews.   L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews. EmptyMer 26 Sep - 11:48

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Me retrouver face à lui avait quelque chose de grisant, il ignorait beaucoup de chose que moi je ne pouvais pas ignorer, un lourd secret me reliait à jamais à lui et pour le moment…Cet homme l’ignorait. Il pensait que les responsables n’étaient rien d’autre que les Greyback et malgré tout cet idiot n’avait pas pu s’empêcher de sauter dans l’eau froide pour repêcher cette petite brune. Je l’observais, pathétique petit chose fragile et tremblante, je savais que Maytook viendrait me voir, je n’ignorais pas qu’il me montrerait les crocs en apprenant que j’avais fait boire la tasse à sa petite cousine mais je ne redoutais pas cet instant, j’avais respecté le point le plus cruciale, elle n’était pas morte et il aurait beau aboyer à ce sujet, j’avais respecté sa promesse. Certes, c’était Byron qui avait sauté, mais ça c’était une question de timing tout simplement, il a flippé en voyant la scène, il a plongé en pensant que je la laisserais couler. C’est vrai que l’idée avait de quoi séduire, imaginer l’air lui manquer, l’eau pénétré dans ses poumons et son petit cerveau d’intello qui part en vrille. J’ai lu je ne sais plus où que la mort par noyade était à la fois la plus horrible mais aussi la plus intense, les victimes meurt dans un ultime orgasme à cause du manque d’air, le cerveau envoie tout ce qu’il a dans le corps, un joli cocktail d’adrénaline et de dopamine, le tout t’offre un trip d’enfer juste avant que tout ne s’arrête.
Mais pour l’heure, je ne pouvais pas me permettre de l’imaginer crever ainsi, bouche béante et yeux exorbiter, j’avais un garde-chasse sous les yeux qu’étaient sérieusement prêt à en découdre ou du moins qui en avait l’air. La hache à la main, les yeux colériques, et même le parfum qu’il portait. Je sentais en lui l’odeur de la bête, je pouvais aisément imaginer son irrésistible envie d’enfoncer ses crocs dans ma chair et l’idée m’excitait presque, à un point que je ne pouvais m’empêcher de sourire en le regardant. Mon cœur battait la chamade, si mon attitude n’exprimait pas la peur, au fond de moi, quelque chose chez lui me donnait toujours envie de fuir, la honte peut-être…La culpabilité surement.

Il s’adressait à la pauvre petit Serdaigle, laissé pour compte sur le côté, c’était l’image même de ce qu’elle représentait à mes yeux : rien du tout. Elle aurait pu crever là que je n’aurais rien remarqué au final. Fixant Byron, je ne m’intéressais plus du tout à cette brune à l’air pathétique. Et pourtant, je pris le temps d’ouvrir la bouche pour une nouvelle remarque sarcastique :


« Ne t’éloigne pas trop, tu en apprendra plus sur nous en regardant qu’en lisant tes putains de livres »

Je ne pouvais pas admettre qu’on puisse essayé de comprendre nos coutumes, notre communauté, en lisant les lignes d’un livre pompeux. Il n’y avait rien d’autre que l’expérience pour former quelqu’un et cette conne elle n’avait rien en matière d’expérience, elle ne connaissait absolument rien à la vie alors pourquoi comprendrait elle la vie d’une autre espèce ? C’était à peine si elle était capable de pouvoir faire quelque chose de son existence sans avoir à lire un livre qui lui dise quoi faire, comment faire et pourquoi.
Alors que Byron, lui…Lui il connaissait la dureté de la vie, il connaissait l’expérience, la douleur et la souffrance qui en résulte, il connaissait parfaitement la rage, la colère, il savait ce que c’était que de se battre pour pouvoir obtenir quelque chose ou essayé de sauver quelqu’un, il connaissait la frustration de la défaite et le plaisir de la gloire.
Je sentais ses doigts s’enfoncer dans mon épaule, je pouvais aisément imaginer ses griffes qui se planterait sans aucune crainte dans ma peau si il l’avait pu, mais blesser une élève…Après tout…Et le renvoie ne m’effrayait pas, bien au contraire, je le cherchais presque. J’avais une position de force et pourtant, je ne sentais pas pour autant ce "combat" comme gagné d’avance. Parce que lui, lui il avait une expérience certaine, plus grande et plus dur encore que la mienne. Et je n’ignorais pas qu’il serait, tôt ou tard, une partie à part entière de ma propre expérience sur la vie.

La bleusaille me pensait idiote, voyait en moi qu’un animal mal éduqué, bon à mettre dans un chenil et à piquer au bout d’un moment mais la bleusaille ignorait que je savais parfaitement à qui j’avais affaire, que je savais très bien où était mes faiblesses et mes forces, je ne surestime jamais une proie, et je ne la sous-estime jamais non plus. J’énonce les faits, j’analyse la situation, et je bondis au moment le plus propice. Mes yeux dans les siens, mon corps tout entier vibrait face à cette confrontation, il me demandait comment, comment je savais ! Et je souriais un peu plus encore alors que je posais une main derrière sa nuque, m’aidant de cet appui pour m’approche de lui, de son visage, reniflant ouvertement et sans discrétion l’odeur de ses cheveux mouillé avant de lui refaire face, les yeux dans les yeux.


« L’odeur de ta frustration…Tu regretterais presque de l’avoir sauvé si tu n’avais pas ta conscience pour te murmurer que c’est mal de vouloir la mort d’autrui… »

J’esquissais un sourire, ma main sur sa nuque je caressais sa peau du bout de mes ongles, répriment une terrible envie de les enfoncés dans sa chair.
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MessageSujet: Re: L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews.   L’allégorie du TomBoy ♠ PV's S. O. Matthews. EmptyDim 30 Sep - 3:07

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Les choses commençaient largement à débordée. SI bien qu’il n’y avait plus réellement de place pour permettre à Artémis de tenter vainement de les calmer. Allait-elle prendre sur elle-même afin de les empêcher de prendre la partie bestiale d’eux sur le dessus ? Allaient-ils vraiment se battre à coup de dent pour une histoire aussi stupide qu’avait provoqué la Gryffondor ? Et surtout, comment réagirait son cousin s’il apprenait ce qu’il s’était passé en cette après midi d’automne ?
Tandis que les feuilles des arbres rougissaient et créaient un parterre de couleurs fauves, c’était le couple de loup qui allait entrer en collision avec l’hiver, changeant de pelage comme changeait d’apparence les chenilles en devenant papillons.
« Greyback ! » Le sursaut de la jeune Serdaigle si fit des plus remarquable. Posant ses yeux satinés sur l’homme qui venait de l’interpellée.

« Tu devrais reculer, je pense. » N’osant réellement contredire l’ordre qu’il venait de lui donner, la demoiselle s’éloigna du mieux qu’elle le pouvait, laissant les gouttes d’eaux froide mordre sa peau lorsque celle-ci tombaient de ses cheveux. Si la terreur de ce qu’elle venait de vivre dans le lac était toujours présente dans son expression faciale, son regard terrorisé, la demoiselle tentait tout de même de s’éloigner du mieux qu’elle le pouvait. Une fois assez loin à son gout –du moins pas assez pour ne pas entendre la conversation- elle serra contre elle la chemise sèche du mi sorcier mi loup, attendant que ces deux la finissent de se chamailler afin que l’on aide la fragile poupée à se relever, étant totalement incapable de le faire sans aide. Tremblante, elle les observait tout deux, comme abasourdie par ce qu’il se passait. Et dire que tout cela avait débuté avec un mal entendu, du moins, une sorte de haine envers l’inconnu et le sang de l’autre.

« Ne t’éloigne pas trop, tu en apprendras plus sur nous en regardant qu’en lisant tes putains de livres » La vulgarité même venait de parler. Ainsi, elle venait de confirmer ses peurs. Tout deux allaient en venir aux mains. Chose bien étonnante lorsqu’on avait observé le gardien des clefs de l’école de sorcellerie qui s’arrangeait toujours pour garder un certains recul envers ses élèves.
Frigorifiée dans ses vêtements et chaussures trempées, elle tentait d’empêcher ses membres de trembler. Qu’allait-il se passer maintenant ? Allaient-ils tout deux se laisser aller à leur nature animale pour mieux se taper dessus ? Mieux se détendre afin de pouvoir supporter l’autre ?
Si seulement l’érudite avait sa baguette sous la main, elle aurait pu les empêcher d’agir, pousser Selena loin de la prise de Byron afin d’éviter tout danger, pour eux, pour elle. Artémis n’était pas stupide, elle savait que ce que tout deux s’apprêtaient à faire n’était réellement, mais réellement pas bien. Ils risquaient de se faire énormément de mal mutuellement, et qui sait, se tuer !


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