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 LULLABRIDE † High with me

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M. Pride Fudge
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MessageSujet: LULLABRIDE † High with me   LULLABRIDE † High with me EmptyDim 9 Fév - 20:24


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« Oh for fuck’s sake, can’t you pay attention ? God damnit… » En voilà une soirée qu’elle commence bien. T’as de la bière sur les mains et t’es prêt à envoyer ce qu’il reste de ton verre dans les dents du mec qui, trop occupé à essayer de chopper la nymphette gloussante lui servant de proie pour la soirée, t’as bousculé quinze secondes plus tôt. T’es pas tout à fait dans ton élément, t’en viens à regretter l’époque où les fêtes se déroulaient dans les salles communes des différentes maisons. Les choses ont changé. C’est passé des dortoirs aux cachots, puis à la salle sur demande, puis aux extrêmes en tout genre. Salle de classe, forêt interdite pendant les beaux jours, ici, dans les serres, pour éviter la neige et ne pas se faire chopper par le concierge. T’inspires profondément, tu décides de laisser couler, tu essuies ta main sur la première personne contre qui tu te faufiles pour tenter d’aller plus loin. La musique résonne sous les panneaux de verre et t’es presque sûr d’avoir vu une ou deux plantes bouger en rythme. Tu ne fais même pas gaffe à ce qui passe, t’es ailleurs, trop occupé à scanner la foule à la recherche d’un visage familier. Dans la pénombre troublée par quelques sphères colorées flottant au hasard sous l’abri de fortune, tu scrutes pour trouver une brune. Ou plutôt pour ne pas la trouver. T’as pas envie de voir Azazëlle, pas ce soir, t’as pas envie d’y penser. Alors t’es venu là plutôt que de tourner en rond dans ta chambre, t’as ignoré ton envie de ne voir personne, cédant à la tentation de faire une connerie pour t’occuper la tête à la place. Il faut que tu te la sortes de la tête et il parait que perdre le contrôle est la meilleure solution. Alors tu termines de sécher tes mains en glissant ta paume dans le dos d’une fille qui semble trop prise par les baisers qu’elle assène à une autre, appuyée contre un plan de travail usé et tu t’enfonces dans la serres.

La fête s’étend peu à peu. T’avais déjà fait le con dans la forêt, mais là, avec la neige, c’est juste trop dangereux, personne n’est con à ce point, vous savez très bien ce qu’il se passera si quelqu’un tombe dans le lac, alors en attendant, vous êtes là et petit à petit, ça dérape doucement, gentiment. C’est encore bon enfant, les gens dansent, ils lancent des sorts anodins, des feux d’artifices parce que, cachés dans les contreforts du château, vous avez la paix, d’autant que t’es presque sûr d’avoir vu un ou deux préfets faire les cons pas loin. T’es pas certain d’apprécier la foule mais en fait, dans la masse, t’es pas plus paumé alors tu te retournes, tu choppes une bouteille de whisky ramenée de Pré-au-Lard et t’en descend une ou deux longues rasades. T’es déjà un peu ivre, en fait, t’as joué au délire de la before avec les gens qui avaient prévu de venir, avant de te décider. Vous avez picolé dans votre dortoir, entre septième année. C’est ta dernière année ici et parfois, t’as l’impression d’oublié que tu avais juré de passer dix mois à faire le con. Ce n’était pas prévu, elle était prévu, les incidents non plus. T’inspire, t’avale le liquide ambré, tu fouilles dans tes poches et tu trouves un paquet de clopes écrasées, sauf que presque aussitôt, tu vois le briquet que t’as oublié sur ta table de nuit. Tu pourrais y aller avec ta baguette mais à vrai dire, t’es un tout petit peu trop éméché pour ça, alors t’évites.

A la place, tu laisses l’alcool monter et en suivant la musique, tu plantes une cigarette entre tes lèvres, rangeant le paquet avant qu’on ne t’en taxe. Tu te mets en tête de traverser le plus gros de la fête, tu te dis que les gens au fond doivent avoir ce qu’il faut, parce que tu vois de la fumée.

Il ne faut pas longtemps pour que t’arrives là-bas, quelque part entre deux serres. Ils ont ouverts les portes, l’espace est plus dégagé, les gens dansent, ça te fait presque sourire. Ça te donne envie, surtout, de sembler aussi insouciant que ça. Tu choppes une bière à la volée, tu la descends trop vite, frissonnant parce que merde, il y a encore de la neige, du vent, ça reste le milieu de la nuit quelque part en écosse et le lac rafraichit tout, clairement… Mais tu t’en cognes. Tu balayes les élèves installés là, certains discutent, d’autres explorent à coups de langues les cavités dentaires d’une pauvre victime et puis tu captes qu’il y a une ou deux personnes seules. Genre… Lucy ? Lullaby ? Melody ? T’es plus certain. Tu ne la connais pas bien, tu sais juste qu’elle a une sale réputation et là de suite, ça semble être exactement le genre de personne avec qui t’as envie de trainer, le genre de personne dont tu as besoin. Tu avances, tu te retrouves planté devant elle, tu passes une main dans tes cheveux pour les foutre un peu plus en bordel et de but en blanc, sentant alors à quel point t’es bourré, en fait, tu demandes de but en blanc : « D’you have a lighter ? » en pointant ta clope pour qu’elle te comprenne dans le bruit de la soirée.

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MessageSujet: Re: LULLABRIDE † High with me   LULLABRIDE † High with me EmptySam 22 Fév - 17:04


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Le craquement résonne, sinistre. Assommée par le revers, la mâchoire décochée s’engourdie de fourmillements quand la douleur, elle, demeure bien présente. Physique ou cardiaque, la sorcière ne sait plus très bien. Les traces sur sa peau chauffée éclosent à mesure qu’apparaissent les ombres rougies de phalanges masculines. L'ivresse éveille jusqu'aux lueurs bougres et meurtrières aux creux des pupilles animales adverses, toutes voilées d'une jalousie qu'il ne lui plait visiblement pas de ressentir. Et à la poigne rêche et virulente accrochant sa gorge, alors, Lullaby n’a pas le temps de le sentir venir. L'assaut bestial bien que désespéré du martyr. La ribambelle de coups sur sa carcasse osseuse et déjà bien matée de balafres en tous genre. « You love him don’t ya ?! Your little puppy. » Un beuglement dans la nuit noire. L’électricité sous l’aplat des veines la grise entièrement, conversion de quelques rancoeurs passées en dégoûts acérés, tandis qu’elle se contente de cracher son venin au visage de l’ennemi. L’instinct de survie s’avère bien piètre, mais sa mauvaise forme physique ne lui permet pas grand-chose de plus, son échine cramée cognant le mur derrière eux, soudain, aux crocs du dealer déplorable violant sans ménagement la peau encrée de la vipère. Liquide poisseux retraçant le galbe de sa gorge. Elle y sent le sang perler toute sa fureur mal contenue et accroche les hanches bien trop larges comme pour l’écarter vainement de son corps. Effluves ferreuses narguant jusqu’à son propre odorat, cuisses tremblantes soulevées par les larges paumes, quand le geôlier s'écrase toujours plus contre le bas ventre qu’il juge comme étant sa propriété. Il a poussé un râle de frustration tout au creux du tympan et ne sait pas bien pourquoi la colère décante autant de désir, comme si abîmer la chienne contorsionnée sous lui l’aidait à purger un peu de sa peine misérable. « You enjoy to watch him beat me, huh ? » « Let go of me Skyler. »  Elle, infâme junkie, n’a même pas assez de force pour le repousser décemment. Lasse, elle se contente d’étouffer les hauts le cœur en remontée acide dans la trachée. « Damnitletgoofmeyoufuckingpig. » Une autre gifle retentit. Sanglante et fielleuse, quand le goût de rouille fleurit tout contre la langue de Lullaby. Tout s'éviscère dans les boyaux. « Look at you, constantantly fucked up, mean nothing to anyone. » Fils de pute. Relâchée abruptement, la demoiselle s’échoue quelque part sur le sol terreux des serres, alors. Et aux dernières particules d’amour propre de rouler tout à l’intérieur de la barbaque, du cœur jusqu’à l’estomac noyé d’alcool, ricochet infâme en sonneur de cloches juste derrière les tempes martelées de la belle. L’estime de soi est entamée pieusement, comme à la belle époque où la jeune fille s’infligeait d’elle-même ces coups de cutter dans les paumes neuves. Putain ce qu’elle aurait mieux fait de rester dans son dortoir pour une fois.


***

Et si la fête bat son plein, Lullaby elle n’a pas bougé. Prostrée dans un coin reclus des festivités, bercée même par l’illusion de ne jamais vraiment se mêler aux ignares trop éméchés, la jeune fille inspire l’air frais de la nuit comme pour anesthésier l’agonie de son âme autopsié. Attentive, il lui faut jauger et mesurer l’étendue de son malaise, comparer même ses différences avec ses autres comparses. Même âge, même génération, et pourtant rien ne semble jamais les rapprocher ou la toucher vraiment. Cela fait des heures qu’elle est assise ici. Des heures qu’elle cogite, yeux éteints, lèvres pincées de son propre cynisme et du dégoût qu’elle s’inspire, son désarroi pourtant noyé sous les substances opiacées qu’elle a ingérées. À maintes reprises, la belle se doit de retenir les océans lui montant aux cils. C’est qu’elle n’arrive pas bien à comprendre... Ce qu’elle est venue foutre ici, ce qu’elle espère réellement, isolée, seule et en proie à sa vulnérabilité. Peut-être est-ce un moyen comme un autre de se raccrocher au monde. À ce capharnaüm brouillant de vie, au brouhaha rassurant des élèves qui convulsent aux rythmes abrutissants ou braillent un peu trop fort sous les effets de l’alcool. Alcool qui coule à flots à cette heure de la nuit, se mêlant aux relents de tabac froid que libèrent les vestes en piteux état de certains. Peut-être est-ce une solution pour ne pas avoir à mater l’échec, sa solitude ou les fantômes qui la hantent constamment. Peut-être cherche-t-elle à s’attendrir de cette humanité insouciante, finalement, sans réellement s'y fondre, et bien que cette dernière ne lui ait toujours inspiré que mépris cuisant. Vacuité béante.

« D’you have a lighter ? » Un léger sursaut. Les yeux levés vers l’interlocuteur, toujours plus ou moins voilés par sa torpeur introspective cependant, Lullaby soupire, comme soulagée de découvrir un visage familier. « Always. » L’accalmie dans son timbre est mordue par la fraicheur nocturne, si bien que la vipère tremble un peu en lui tendant le petit contenant de gaz. Les frissons lui dévorent l’épiderme rongé de brûlures et de plaies, car comme à sa mauvaise habitude, la belle ne s’est pas assez couverte et se maudit de ses petites provocations passées de mode. Fichu caractère de merde. Fichue tête-brûlée. « Kinda annoyin’ this ‘party’, don’t you think ? » Sourcils arqués comme pour appuyer son dépit. L’ecchymose contre l’ossature de la mâchoire commence doucement à bleuir, mais tant qu’elle ne grimace pas trop ou ne s’essaie pas à appuyer sur l’heurt, la douleur semble s’alanguir. « Your face. » finit-elle par souffler, intriguée. « Sounds familiar. We know each other ? » Faire la conversation ou expérimenter les joies pompeuses d'une vie sociale ne la dérangeait pas si cela impliquait de ne plus passer une seconde de plus en sa propre compagnie.

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MessageSujet: Re: LULLABRIDE † High with me   LULLABRIDE † High with me EmptyLun 14 Avr - 21:29


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T’es avenant, t’as le contact facile et t’es loin d’être timide. T’es un gryffondor, quoi. Hear me roar and all that shit. T’es habitué aux fêtes, au bruit, aux gens partout autour de toi. Ne serait-ce qu’avec le palmarès de ta maison au Quidditch, t’as eu de quoi te forger à l’exercice adolescent d’un enchainement trop intensif de soirées alcoolisées. Ouais, t’as l’habitude, mais ça n’empêche en rien le fait que ce soir, ce soir tu t’sens à côté de tes pompes, pas à ta place. T’as la tête ailleurs. Tu dévisages la brune alors que tu attrapes son briquet et tu allumes ta clope, tirant longuement dessus, te retenant de froncer le nez parce que le gout de la première latte est immonde. Tu souffles, doucement, la fumée âcre. Elle aussi, elle a l’air en dehors de son élément. Et à la fois, à la fois elle à l’air d’être en train de régner sur cette soirée, royauté bacchanale trop noble pour se mêler à la populace poisseuse. Tu la comprends, parce qu’avec tous les abrutis qui t’entourent, t’as qu’une envie c’est de créer une bulle autour de toi. T’as là, pourtant, pour les gens. Parce que tu sais qu’il n’y a que l’infâme combo d’une surdose d’alcool et d’une foule transpirante qui pourra te changer les idées. T’es pas à ta place mais t’es dans un élément qui pourrait être familier. Quelque part, dans cette fosse de décadence, il y a un bouton que tu peux pousser pour redevenir le petit abruti hyperactif et intenable, insolent, celui plein d’une impunité sans commune mesure, celui ne se prenant pas la tête à cause d’une histoire d’allégeance, à cause d’une gamine un peu trop présente dans son crâne. Coincée entre songes dérangeants et réalité malaisée, le fantôme que représente Azazëlle t’obsède et la simple idée du pouvoir qu’elle a sur toi te donne envie de jouer au con pour en tester les limites.

Tu reviens à la situation présente et tu rends son briquette à la demoiselle. Son prénom te revient, du moins tu es presque sûr d’avoir le bon. Lullaby. C’est léger, ça t’fait penser à plein de choses, chansons moldues en l’occurrence, le genre de truc que tu ne devrais pas connaître et d’un coup, t’as envie d’un verre de whisky. Tu zappes, elle parle, tu te concentres sur ce qu’elle dit « Kinda annoyin’ this ‘party’, don’t you think ? » T’as envie de répondre que c’est plus les gens que la fête en elle-même mais alors que tu vas pour ouvrir la bouche, deux abrutis commencent à se battre un peu plus loin, à genre cinq ou six personnes d’écart. T’as plus besoin de parler, ton argument s’installe tout seul, ça te fait même sourire. Dans la foulée, de toute façon, elle recommence à parler : « Your face. »  presque aussitôt, et parce que t’as l’impression qu’elle scrute tes traits, tu passes une main sur ton visage à la recherche d’une tâche potentielle, d’un truc qui ne devrait pas être là et qu’elle est sur le point de constater… Rien. Elle enchaîne, de toute façon : « Sounds familiar. We know each other ? »

Tu souris. Demi-sourire, tordu, il parait que ça te donne un air mauvais, calculateur. T’y réfléchis pas trop. Tu sais juste que t’as un semblant de fossette qui se creuse dans ta joue et tu détestes ça, quand bien même tu n’y peux rien. Tu trouves ça trop enfantin, trop gamin. Comment peut-on prendre au sérieux un mec avec une fossette. Tu soupires intérieurement et tu reviens à la demoiselle, tirant une autre latte sur sa cigarette, songeant fortement à cendrer dans le verre d’une pimbêche trop bruyante qui se tient juste à côté de toi. Et puis tu penses à la bière qu’elle tient, versée sur ton jean en vengeance et tu t’abstiens. Au fond, t’es amusé de voir qu’elle aussi, elle te reconnaît sans te replacer totalement. Tu te sens moins con, moins inattentif au monde autour de toi. « Yeah, I’ve been spending a lot of time down in the slytherin compound lately… possibly too much for my health, it’s a pneumonia waiting to happen, that common room » et à nouveau, voilà que tu penses à la Dolohov. Bordel de merde. Tu inspires, tu cherches une issue et ton argument de tout à l’heure revient à la charge. Plantant de justesse ta clope entre tes lèvres, t’as le temps d’utiliser tes deux mains nouvellement libres pour pousser la Serpentard alors qu’à l’endroit où elle se trouvait, les deux abrutis se bagarrant depuis quelques minutes s’écroulent, continuant à frapper. Paix, amour et joie de vivre, une chance que Poudlard soit un endroit d’entente, hein. Tu lâches la jeune fille, bien vite, sentant instinctivement que c’est pas trop le genre qui se laisse toucher facilement et tu récupères ta clope, finissant par cendrer dans le verre de la meuf de tout à l’heure, juste parce qu’elle beugle des ‘oh my god’ plus irritant que des ongles contre un tableau. Soupirant, tu fais un pas en arrière et puis tu te ravises, regarde la compagnie à laquelle tu t’es un peu imposé… et puis tu tends une main vers la sortie de la serre. « Pride Fudge, I’m in the 7th year, I’m an idiot and I need to get higher than a fucking golden snitch, wanna join me ? » parce qu’après tout, t’es pas sûr de trouver quelqu’un d’autre qui semble aussi peu à sa place ici. Une échappatoire mutuelle. Pour elle qui stagne dans son coin et pour toi qui est dangereusement instable ce soir.

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