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 La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer.

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MessageSujet: La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer.   La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer. EmptyMer 26 Juin - 13:34

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tu vois quand tu fermes les yeux et que tu désires un truc très fort. Et bah Dieu c’est le mec qui en a rien à foutre.




La brise chaude du printemps accompagnait, impitoyable, le soleil aveuglant de l’aube, et Ambroise, au pied de son lit ruminait déjà de nombre de désagréments qu’il n’avait pourtant pas encore vécu. Dans le dortoir, les respirations endormies se mêlaient au silence du château, et lui, quittait déjà sa place faisant craquer le parquet sous le poids de ses pas.  Il avait refermé la porte avec une certaine délicatesse qui ne seyait guerre à son état d’esprit, et toute cette attention n’avait que pour seul but de sauvegarder une certaine tranquillité. Ses chaussures à la main, il avait glissé le long du couloir avant d’enfiler une paire de basket un peu vieillotte qu’il n’avait sorti de sa malle que peu de fois. C’était étrange comme parfois, après une nuit où il n’avait fait que tourner et virer dans ses draps, s’imposait à son esprit cette envie de se défouler en se défaisant le temps d’un instant de toute la violence qui le caractérisait. Alors dans ces rares moments, il s’enfuyait dès l’aube, poussant la lourde porte d’entrée du château, pour courir. Encore, durant peut être une heure, jusqu’à ce que son corps ne puisse plus suivre la cadence, que son souffle lui brûle les bronches, et que hors d’haleine il cesse de s’épuiser à la tâche, il se sentait alors libéré de tous ces sentiments, et ressentiments qui l’obsédaient sans jamais lui laisser un seul instant de répit. Mais cela ne durait jamais longtemps, pas même l’espace d’une journée, mais ça lui suffisait amplement et il pouvait alors se permettre de respirer quelques instants sans sentir la pression de sa retenue. Parfois même, il se montrait agréable, mais cela était encore trop rare pour être un fait notable.

Mais en cette matinée après avoir couru le long des petits sentiers à peine dessinés du parc, il avait su que cela ne suffirait pas. Alors il s’était effondré quelques minutes dans l’herbe, regardant allongé dans la verdure encore humide de la rosée du matin,  les nuages blancs qui suivaient leur course effrénée dans un ciel azuré. Il s’était alors, dans cette tranquillité extérieure, senti attaqué par tous ses doutes, et comme pour s’en défaire, il avait clos ses paupière et ses doigts s’étaient agrippés aux touffes d’herbes qui l’avaient accueilli, et en avait arraché une poignée, légère, qui s’était envolée sous ses yeux à la premier bourrasque. A cet instant, naïvement, devenant presque cet ingénu qu’il n’avait jamais vraiment été, il s’était demandé ce que cela pouvait faire d’être un garçon normal, qui n’était pas rongé par la violence, la jalousie, et la colère, il s’était interrogé sur ce qui avait pu lui arriver à lui pour qu’il n’embrasse pas le même chemin d’excellence que son frère ainé. Mais il n’y avait pas de réponses pour ce genre de question, il n’y en aurait jamais tout simplement parce qu’il en était ainsi, c’était une histoire de destin, il avait juste embrassé une voie que nulle autre dans sa famille n’avait suivi auparavant. Il était une exception, le mouton noir dans une famille sans griefs, irréprochable, et à  cet instant plus qu’à tout autre, il se demandait si cela valait encore la peine de s’enfoncer dans les mensonges, dans la manipulation, ou toutes autres cachoteries auxquelles il s’adonnait depuis déjà bien trop longtemps. Et il reprit une grande inspiration de cet air chaud qu’avait apporté le printemps, et avant de se relever pour reprendre la direction du château.

Tout son corps était las, transpirant, et si d’habitude les gens ne l’approchaient pas vraiment, à l’expression que reflétait son visage, les rares élèves déjà levés le fuyaient comme la peste. Ambroise était naturellement peu avenant, et là, après tous les doutes auxquels il avait pu être confronté durant les quelques jours qui venaient de s’écouler, il était tout simplement d’une humeur de chien à laquelle se mêlait une fatigue bien plus psychologique que physique. L’énervé qu’il était marchait alors vers la salle commune des verts, dans son dortoir, il n’y avait plus vraiment les échos de respiration de ses camarades, ils s’étaient tous réveillés et avaient certainement prit le parti de se diriger, lentement mais surement, vers la grande salle où l’on servait matin après matin des repas terriblement copieux. Cette absence lui avait laissé le champ libre pour se mettre à fouiller dans sa malle, et il était parti pour la salle de bain de sa salle commune, pour prendre une douche qu’il espérait réparatrice. Il ne fermait pas la porte de la salle de bain commune, il ne la fermait jamais comme la plupart des élèves qui l’utilisaient pour la bonne et simple raison qu’il s’agissait de la salle de bain des garçons, et qu’il n’y avait naturellement aucun autre genre qui en passait le pas de la porte.

Seulement ce qu’il n’avait pas vraiment prévu c’est que tout ne se passait pas toujours de la façon dont on le souhaitait et plus particulièrement quand on était un élève de la maison du grand Salazar Serpentard.  Toutes les vicissitudes de la vie avaient tendance à vous retomber dessus au moment où vous vous y attendiez le moins. Si bien qu’à cet instant, alors qu’il sortait de la douche, lui qui s’était attendu à ne trouver personne si ce n’était son reflet, s’était retrouvé confronté à de grands yeux clairs. Pas tellement pudique, mais bien plus que surpris, il s’était saisi très rapidement de sa serviette qui se trouvait à portée de main. Il l’avait noué autour de ses hanches, avant de relever la tête vers Vela, les joues un peu rougie. «  Qu’est-ce que tu fais là ?! Tu n’as pas assez de ton nouveau petit-ami, il faut que tu hantes les salles de bain maintenant ?! ». Le ton était acerbe, et on aurait juré que ses yeux lançaient leur lot d’éclairs sur Vela.




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MessageSujet: Re: La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer.   La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer. EmptyJeu 27 Juin - 4:43



La poisse…. Il n’y avait rien d’autre à dire a part ca… La poisse. Elle en avait plus qu’assez d’observer ce plafond encore et toujours. Les même fissures, les même irrégularités, tout étaient toujours pareil, et sérieusement, elle n’en pouvait plus. Ca ne faisait que deux ans qu’elle était a Poudlard, et Merlin soit loué…. Si elle avait été enfermée dans ce dortoir depuis sa première année, il était probablement certain qu’elle aurait déjà fait exploser le plafond au dessus de sa tête pour avoir de nouvelles choses à observer. Elle ne dormait pas, ou plutôt elle ne dormait plus, encore une fois, et il était bien trop tôt pour penser à sortir ; alors elle observait autours d’elle. Et puis quelque chose en elle craqua. Elle ne pouvait plus rester ici, il fallait qu’elle sorte. Lentement et en faisant le moins de bruit possible, la jeune femme se pencha par dessus son lit et tâtonna le sol jusqu'à ce que ses doigts rentrent en contact avec un des livres qu’elle cherchait. Elle les avait caché bien évidemment, elle en avait même modifié les couvertures ; jamais o grand jamais elle n’avouerait qu’elle, Vela Raven Runcorn, une sang pur, trouvait du plaisir a lire de la littérature moldue. Et ce n’était pas la seule chose qu’elle appréciait, elle devait reconnaître qu’elle avait aussi un petit penchant pour le cinéma. Mais encore une fois, elle n’était pas comme tout le monde. Elle était différente, et même si elle estimait que les moldus étaient des êtres inférieurs elle savait que plusieurs de leurs inventions étaient plutôt descente pour des gens comme eux. Et un livre était un livre, qu’il soit écrit par une personne faisant preuve de magie, ou par un être non magique. La jeune femme attrapa donc le dernier livre qu’elle venait de commencer et se leva. Le temps était enfin en train de se réchauffer, elle n’avait donc plus besoin d’enfiler quoique ce soit sur son ancien uniforme de duel de Durmstrang qui lui servait a présent de pyjama. Elle ne pouvait pas aller dans la salle commune, la aussi elle avait trop observé le plafond. Non, elle allait sortir, elle avait besoin de sortir, et d’une tasse de thé aussi. La cuisine c’était ca sa destination. Quelques minutes elle était donc assise a une des tables de la cuisine en train de commencer un nouveau chapitre, espérant seulement que le dragon ne soit pas vendu, entourée par deux elfes de maison qui étaient en train de lui préparer une tasse de thé fumante et de lui trouver des biscuits pour aller avec. Elle aurait pu lire toute la journée si une petite voix, suraiguë a souhait, ne lui avait pas fait lever le nez des pages.


    Mademoiselle Runcorn…. Vela lui lança un regard, l’invitant a continuer. Le petit déjeuner va bientôt être servi… Vous voulez mangez ici ?
    La jeune femme sourit avant de s’étirer, pensant le livre sur la table.Non c’est gentil Pinkle… Je ne vais pas tarder à retourner dans mon dortoir.


Juste le temps qu’elle finisse son chapitre ; et que les dortoirs se vident. Elle ne se sentait pas d’humeur a commencer une discussion de courtoisie avec qui que ce soit. Et c’est comme ca, qu’une grosse demi-heure plus tard, elle poussait a nouveau la porte de la cuisine, pour en sortir cette fois-ci, et pris la direction de son dortoir. Lorsqu’elle reposa son livre sous son lit, elle eut le plaisir de remarquer qu’aucune de ses camarades de chambre se trouvait la. La salle de bain en revanche, elle était prise et Vela ne savait que trop ce que cela voulait dire ; beaucoup de bruit, beaucoup de cris , et beaucoup beaucoup trop de conversations tournant autours de produits de beauté et de garçon. En règle générale ca ne la dérangeait pas, bien au contraire, mais la, elle n’était pas d’humeur, elle voulait un peu de silence pour savourer le calme de sa mâtiné jusqu'à présent. Il ne lui restait plus qu’une seule chose à faire, aller chez les garçons. Ce n’était pas la première fois qu’elle le faisait, et les garçons de son année étaient plus ou moins habitués a la voir entrer, ou sortir, de leur salle de bain, elle ne voyait donc pas pourquoi elle s’en priverait aujourd’hui. Ils étaient tous partis de toute façon. Elle avait entendu dire que certains des dortoirs du château avaient un système qui empêchait les étudiants masculins de se rendre dans les lieux strictement féminins. Heureusement pour elle, Serpentard ne faisait pas ca, et tous pouvaient aller ou bon leur semblait. Elle poussa donc la porte de la salle de bain et posa ses affaires sur le rebord d’un évier. Il y avait quelqu’un d’autre ici, dans la douche. Elle s’en fichait. Le temps qu’il sorte elle serait de toute façon déjà sous les jets bouillants d’eau, et de toute façon, elle n’y pouvait rien, la porte était ouverte, c’était une invitation.
La jeune femme était trop occupé à regarder ses cernes dans la réflexion que lui renvoyait le miroir et a relever ses cheveux en un chignon que l'on pouvait qualifier de décoiffer, pour remarquer que l’eau s’était arrêtée de couler. Ca ne l’empêcha pourtant pas de remarquer une silhouette derrière sa réflexion qui sortait de la douche. Oh elle avait tout vu. Oh par la grâce de Morgane elle allait devenir aveugle. La jeune fille ramena immédiatement sa main devant ses yeux avant de se tourner en un sursaut vers l’inconnu trempé.


    Je suis désol….
    Qu’est-ce que tu fais là ?! Les deux venaient de parler en même temps et si elle n’avait immédiatement pas reconnu cette voix, elle aurait surement continué son excuse. Mais elle s’était arrêter a temps et elle fit glisser sa main loin de ses yeux, laissant un sourire amusé, et plutôt satisfait, s’installer sur ses lèvres. Ambroise avait attrapé une serviette et se l’était enroulée de la taille. Certes sa cachait le meilleur, mais elle avait encore une assez bonne vue.  Tu n’as pas assez de ton nouveau petit-ami, il faut que tu hantes les salles de bain maintenant ?!
    Il puait la haine et la rancœur. Deux des odeurs qui rendaient folle, juste après la mort et la peur.Jaloux ? Elle lui tourna le dos et se refixa une fois de plus dans le miroir, ne le lâchant toutefois pas un seul instant du regard. J’ai pas que ca à faire Ambroise… Que tu me crois ou pas… Je suis venue la pour me doucher, rien de plus, rien de moins. Mais maintenant que tu es la, avec moi….. Elle lui adressa un sourire en coin. Et puis… Tu devrais savoir a présent que je suis toujours la ou il ne faut pas…

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MessageSujet: Re: La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer.   La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer. EmptyMar 16 Juil - 21:31

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tu vois quand tu fermes les yeux et que tu désires un truc très fort. Et bah Dieu c’est le mec qui en a rien à foutre.




Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, et il aurait presque juré que la pompe organique qu’était cet organe majeur tentait de se faire la male en se frayant un chemin au travers de sa cage thoracique. Néanmoins si il battait à une vitesse anormalement élevée ce n’était pas dû à certaine sorte d’excitation, ou encore parce qu’il était tout chamboulé par la présence de Vela si près de lui alors qu’il n’était pas plus habillé qu’Adam face à Eve. Non, c’était tout autre chose, quelque chose de franchement moins joli, et qui était bien plus putride, pleins de miasmes en tout genre qui puaient la rancœur et la colère d’un égo blessé. Parce que l’orgueil de mâle d’Ambroise s’était bel et bien fait piétiné par Vela au moment même où elle avait décidé, sans aucune explication, de jeter son dévolu sur une toute autre personne que lui. Ce revirement de situation n’était pas tout à fait discutable, elle pouvait bien apprécier une autre personne que lui, mais cela était devenu difficilement acceptable après des années de courses poursuites, de harcèlements inexpliqués, d’échanges passionnés trop vite interrompus et finalement de promesse non-tenues. C’était devenu difficile, voire impossible, à avaler pour Ambroise, et de ce fait il commençait à voir rouge dès que son regard se posait sur elle. Il avait œuvré en maître des stratégies pour ne pas la voir à la grande table lors des heures de restauration, en avait fait de même les soirs quand nombre d’élèves se posaient dans la salle commune, et finalement tout son ouvrage opéré de main de maitre avait pris fin dans cette salle de bain. Le lieu certainement le plus improbable qui soit pour une rencontre avec le sexe opposé, mais le destin se montrait souvent funeste et particulièrement joueur en ce qui concernait Ambroise.

Et elle. Sublime créature qui l’habillait d’un courroux extraordinaire tout en s’enveloppant d’un culot hors du commun, souriant de cette grimace séductrice dont elle seule avait le secret. Il aurait tant voulu, à cet instant, prendre son menton entre ses doigts, serrer jusqu’à la faire hurler de douleur, mais il ne savait que trop que la douleur enchantait Vela. Et à défaut de son visage enchanteur, il serrait déjà ses poings en s’en faire blanchir les phalanges, si la violence pouvait lui paraitre être une bonne solution, en la compagnie de la Runcorn, il fallait ruser plus que mordre. Seulement c’était bien plus facile à dire qu’à faire, et Ambroise, bien que maître de lui-même la plupart du temps sortait que trop rapidement de ses gonds quand elle rentrait dans le tableau. Il semblait soudainement être incapable de réfléchir, son cerveau ne tournait plus rond, ou tout du moins il ne faisait que tourner autour d’elle. Elle l’avait envouté d’une façon si perfide qu’elle s’était incrustée dans toutes les parcelles de son esprit, elle faisait naître chez lui des pensées douces et immondes à la fois, et jamais, il ne s’était senti moins que lui-même en sa compagnie. Vela Runcorn était l’antidote à son humanité, et le poison de cette médiocrité dans laquelle il baignait quand il tendait à se faire passer pour ce qu’il n’était pas, elle avait beau être terrible, elle restait néanmoins la seule à pouvoir le faire se sentir libre. Et cette liberté dans laquelle elle le plongeait avait un effet tel qu’il avait parfois l’impression de courir après ça comme l’aurait fait un héroïnomane pour avoir sa dose. Néanmoins, la drogue dont avait besoin Ambroise était autrement plus dangereuse, et plus destructrice que cela soit pour lui-même ou, pire, pour les autres qu’un petit shoot d’héroïne ; il ne s’agissait après tout pas de simples humains capable de se lancer dans un jeu malsain autodestructeur, mais bel et bien de sorciers, qui avaient tous entre leur main une baguette magique qui pouvait s’avérer plus que mortelle.

Ambroise rongeait tout de même son frein, et cette main qu’il passait dans ses cheveux humides trahissait cette espèce d’impatience, tout comme le soupir qu’il avait expiré sans vraiment s’en rendre compte. Il fait un pas vers elle, sa froideur n’a d’égale que la malice de la demoiselle, il ne s’attache pas à cette façon qu’elle a de se mettre en avant en lançant sa ligne tout en tentant de le harponner violemment. Et malheureusement, bien malgré lui, il ne peut que s’écrouler car elle a bel et bien touché quelque chose en lui. « Jaloux ? Non. Possessif ? Assurément. », cette chose il ne peut le garder pour lui-même, et c’est dans un sifflement perfide qu’il le lui souffle, ses doigts caressent la joue de la jeune fille, s’attardant sur le velouté de sa joue, pour descendre le long de son cou, puis sans crier gare, il la pousse tout contre le mur. Sentant sa chaleur sur sa peau nue, et les tissus dès ses vêtements frôler la moindre parcelle de sa nudité. Il la dévorerait si il le pouvait, il se ferait loup si elle pouvait être un simple chaperon, mais d’entre eux, il sait bien qu’il n’est pas celui qui domine, elle mène toujours le jeu, d’entre eux, la véritable experte de la manipulation. La preuve en était qu’elle arrivait à faire de lui tout ce qu’elle voulait et sans grande peine ; s’en était d’ailleurs épuisant pour Ambroise. « Tu te souviens de ce que tu m’as dit la dernière fois dans les bois, ton petit couplet comme quoi j’étais à toi et toi à moi. Moi je ne l’ai pas oublié. », sa voix est rauque, et ses yeux ne reflètent plus tant de colère qu’un mélange intense de furie et d’envie. Et ses deux mains agrippent fermement les épaules de Vela, la maintenant fermement bloquée tout contre le mur. « Tu peux jouer Vela, et joue tout autant que tu le veux, mais il arrivera un moment où je viendrais te rechercher. »





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MessageSujet: Re: La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer.   La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer. EmptyVen 19 Juil - 14:33


Et c’était vrai… Elle était toujours la où il ne fallait pas quand il ne fallait pas. C’était un don chez elle, ou plutôt un deuxième don ; tout comme celui de voir, et surtout de se souvenir, tout ce qu’il ne fallait pas. C’était comme ca et pas autrement, il fallait s’y habituer et subir. Ambroise aurait du le savoir depuis le temps. Après tout, elle le choisissait toujours comme sa victime préféré pour cela. Elle lâcha le jeune homme du regard un instant afin de pouvoir observer, encore une fois, les cernes noirs qui s’étalaient sous ses yeux. Elle allait devoir camoufler ca avant de sortir…. Qu’elle lui tourne le dos de cette façon indiquait parfaitement qu’encore une fois, elle n’avait pas peur de lui. Il pouvait faire ce que bon lui semblait, elle n’en avait pas peur. La seule chose qu’elle redoutait, mais ca, elle ne se l’avouerait jamais, c’était qu’il sorte de la pièce a l’instant précis ; mais depuis le temps qu’elle le poussait a bout, elle avait remarqué qu’il ne faisait jamais ca. Jamais il n’était parti en essayant d’éviter le combat. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais elle ne s’en plaignait pas. Bien au contraire. Elle le savait énervé, et cela ne faisait qu’augmenter, encore un peu plus, le plaisir qu’elle avait d’être ici. Comme quoi, le hasard faisait vraiment bien les choses. Elle qui avait simplement décidé d’utiliser la salle de bain des garçons pour éviter aux ragots inévitables du coté féminin, elle se retrouvait, en tête a tête et dans une situation plus qu’avantageuse pour elle, face a la personne qui hantait ses pensées. Il serait stupide de sa part de ne pas en profiter. Et puis… Elle l’avait négligé ces derniers temps ; par choix bien évidemment, mais négligé quand même. Elle passait le plus clair de son temps avec Cléo à présent, et ses efforts pour se retrouver seule avec Ambroise n’avaient pas été en vain. Il était temps de renverser la machine.
Elle pouvait le voir du coin de l’œil, et elle sentait qu’il mourrait d’envie de faire quelque chose, de la frapper comme s’il n’y avait pas de lendemain, et même si elle devait reconnaître que ca ne l’aurait pas dérangé le moins du monde, elle ressentait une pointe de plaisir a voir qu’il avait plus ou moins finit par comprendre qu’avec elle, la violence ne servirait qu’a la pousser un peu plus vers sa destiné. Elle aurait pu passer sa journée à ne faire que l’observer quand il était ainsi, a moitié nu, trempé, et bouffer par la colère ; mais elle ne pouvait pas, elle ne devait pas. Si elle faisait ca, elle avait perdu. Alors elle se reconcentra sur son propre reflet. Ca ne dura pas longtemps… Lorsqu’elle le fit faire un pas faire elle, elle se tourna légèrement vers lui.

    Jaloux ? Non. Possessif ? Assurément.


Ah! Elle avait touché juste avec sa petite Remarque. Parfait! Il venait de lui dire qu’il n’était pas jaloux… Mmmm elle avait du mal à y croire. Qu’il soit possessif, ca, c’était une toute autre affaire. Et bizarrement, elle le croyait assez. Après tout, on s’habituait à avoir l’attention d’une personne quasiment a chaque instant de la semaine. Quand cette attention disparaissait. Le retour a la réalité était plutôt dur. Mais s’il lui disait ca, c’est qu’il reconnaissait, et affirmait a voix haute devant témoin, qu’elle était a lui…. Il lui disait ca en lui touchant la joue, chose qui ne faisait qu’augmenter le sérieux de ces mots. Il avait beau avoir le ton plus glacial que le lac en hiver, ca ne changeait rien à la profondeur de ses mots.
Vela senti les doigts du serpentard glisser sur son cou et, s’en vraiment s’en rendre compte, elle ferma les yeux, essayant de mémoriser l’effet que cela lui faisait. Et puis… Il la poussa, par le cou ce qui provoqua un manque d’oxygène, contre le mur. La pierre froide d’un coté, et le corps trempé de leur la firent frissonner. Il fallait croire qu’Ambroise devait absolument vouloir la voir malade. Ce n’était pas la première fois qu’il trempait ses vêtements jusque parce qu’il le pouvait. Certes elle allait prendre une douche, mais elle aurait tout de même préféré y aller autrement que toute habillée. Mais elle le fixait, un léger sourire aux lèvres.

    Tu te souviens de ce que tu m’as dit la dernière fois dans les bois, ton petit couplet comme quoi j’étais à toi et toi à moi. Moi je ne l’ai pas oublié. Comment pourrait-elle oublier ca? Maintenant que la boucle était bouclée, elle n’était pas sure de pouvoir oublier, un jour ou l’autre le fait qu’il soit a elle et qu’elle soit a lui. Son sang coulait en elle, tout comme son sang a elle coulait en lui. Tu peux jouer Vela, et joue tout autant que tu le veux, mais il arrivera un moment où je viendrais te rechercher.
    Elle n’avait pas remarqué qu’entre temps il avait fermement plaque ses mains sur ses épaules pour qu’elle ne puisse bouger. Mais ce qu’il ne comprenait pas, c’est qu’elle ne voulait pas bouger. Tu devrais faire attention à cette serviette Ambroise… Dans cette position, elle risque de tomber et ce serait… Elle porta son regard sur la serviette en question- dommage…. Elle lui sourit légèrement. Possessif et tu viendras toujours me chercher hein ? C’est quoi ce changement tout un coup ? Tu n’es pas sensé m’éviter ? Oh… Non… Ne me dis pas que tu as enfin compris que tout ce que j’ai déjà pu dire n’est que vérité et vérité vraie ? Le grand Ambroise Londubat aurait-il enfin appris ce qui est bon pour lui ? Elle se tortilla pour se défaire de l’emprise qu’il avait sur ses épaules. Maintenant si tu veux bien m’excuser, j’ai une douche à prendre, et si jamais quelqu’un venait a entrer dans cette salle de bain et te voyait toi, a poil, et moi, seuls, je ne suis pas sure que la rumeur qui suivrait ferrait particulièrement plaisir a Cléo… Ni même a toi d’ailleurs.

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MessageSujet: Re: La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer.   La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer. Empty

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