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 the beauty of the dark Δ Dylüviàh

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MessageSujet: the beauty of the dark Δ Dylüviàh   the beauty of the dark Δ Dylüviàh EmptyMar 2 Oct - 17:23

Cette soirée avait commencé comme tellement d’autres avant elle, de manière morne et ennuyeuse. Déjà, le jeune homme rêvait de se plonger dans l’ivresse et la musique de la soirée qui se profilait pour fêter les quelques jours de congé qui leur étaient offerts pour fêter les morts. Il aurait dû rentrer chez lui, se recueillir sur la tombe de sa mère, pleurer sa mort, repenser à ce moment intense qui avait marqué sa vie à tout jamais, mais il n’en était rien. Eliot n’était pas un sentimental, il ne pensait pas à la mort de sa mère comme à une tragédie. Oui il avait trouvé le corps, oui il avait été choqué de voir celle qu’il aurait dû aimé inconditionnellement dans cet état, mais jamais il n’avait pu se résoudre à pleurer sa mort, à verser ne serait-ce qu’une larme suite à cet incident, mot choisi pour parler de cet épisode de sa vie. L’incident. Comme si ça n’était que cela. Car quand on connaissait le fin mot de l’histoire, on se rendait compte que cela n’avait rien d’un incident, que le tout était désiré, voulu, de A à Z, aussi non jamais cela ne serait arrivé. Ce n’était en effet guère un incident dans l’esprit du jeune homme que de prendre une boite entière d’antidépresseurs, le tout arrosé d’une bouteille de gin histoire de s’assurer que tout passe bien. Il en parlait avec cynisme, voir méchanceté, et ce quand il daignait se confier sur tout cela, car cela arrivait rarement. Peux connaissaient l’histoire de la mort de la mère du jeune homme, seule une poignée savait qu’il avait perdu sa génitrice, personne ne savait que sa relation avec son père était conflictuelle, pour tous il était l’enfant chéri, prêt à reprendre le flambeau, prêt à reprendre là où son père s’était arrêté, échouant lamentablement dans sa tâche. Et c’était le cas, c’était le futur auquel se destinait Eliot, mais dans la tête de son père, il allait lui aussi échouer, n’arriverait pas non plus à faire basculer le monde dans une ère nouvelle, dirigée par les sangs-purs, où les sangs-de-bourbe et autres traîtres à leur sang n’auraient plus d’autres choix que de s’agenouiller devant les vrais sorciers, ceux et celles qui méritaient réellement ce titre et le droit de posséder une baguette.

Les sombres pensées du jeune homme se dissipèrent alors qu’il vit deux jolies blondes se diriger vers la porte de la salle commune en même temps que lui. Seulement, il n’était pas d’humeur à aborder ces moineaux sans cervelle qui se retrouveraient bien trop vite dans son lit à son goût, cela se lisait sur leur visage et il les connaissait de réputation. Il n’avait pas envie de leur sortir son petit jeu, ses sourires charmeurs, à dire vrai il hésitait même à se rendre à cette soirée tout court tant l’humeur n’y était pas. Il finirait sûrement saoul dans un coin ou par ramener une de ces filles qu’il préférait éviter ce soir et dont qu’il finirait par rejeter au milieu de la nuit. Elle pouvait visiter ses draps le temps qu’il prenne son pied, mais une fois l’instant passé, il préférait qu’elle dégage sans s’attarder. Il aimait dormir seul, n’étant pas du genre à se serrer contre une autre et la prendre dans ses bras pour veiller sur sa nuit. Peut-être si il tombait amoureux, peut-être si la fille en valait la peine, mais cela ne lui était jamais arrivé et il doutait que cela lui arrive de si tôt, bien trop attaché à son indépendance et à son vagabondage. Une aurait pu changer la donne, une seule aurait pu le faire revenir sur ses positions, mais elle semblait s’intéresser à un autre, ou en tous cas ne pas s’intéresser à lui. Pourtant, elle le subjuguait. A chaque fois qu’il la voyait, Eliot la trouvait … Mystérieuse, comme entourée d’une aura qui lui échappait, lui qui lisait si facilement les autres ne parvenait pas à la comprendre totalement, elle lui échappait, glissait entre ses doigts telle de la fumée qu’il tentait de saisir au creux de ses mains. C’était son regard qui le subjuguait le plus, des yeux comme il n’en avait jamais vu auparavant, qui vous pénétraient, qui semblaient dire que vous n’aviez aucun secret pour eux, c’en était presque à vous glacer l’échine du dos. Les yeux clairs l’avaient toujours plus attiré sans qu’il ne sache réellement pourquoi, ils avaient tendance à l’intriguer. Il aimait se plonger dans ces yeux tel dans une piscine, sautant la tête la première quitte à s’y noyer. Les jolies filles étaient sa faiblesse, mais Dylüviàh n’était pas qu’une jolie fille, elle était bien plus, sans qu’il ne sache trop comment, il s’était attaché à la poupée de porcelaine qu’il voyait en elle. Il avait l’impression qu’il devait la protéger contre vents et marrés, mais plus encore, il voulait la connaître, la connaître vraiment. En pensant à elle, il n’eut tout d’un coup plus du tout envie de faire la fête, de s’enrayer la mémoire et le cerveau dans une brume alcoolisée. Ses yeux la cherchèrent parmi la foule et enfin il la vit.

Ce qui le frappa en premier, c’était encore cet aura qui émanait d’elle, ce qui lui donna plus envie encore d’aller l’aborder, de passer cette soirée en sa compagnie si elle y consentait. Le jeune Yaxley n’était pas un rustre et il prenait les refus pour des défis, si elle ne voulait pas de lui en cette morne soirée, il retenterait un autre jour de la manière la plus galante qui soit. Il n’aimait pas forcer les demoiselles, il n’avait jamais vraiment besoin de le faire non plus. Le jeune homme s’extirpa du canapé dans lequel il était posé, écartant quiconque se mettait sur son chemin d’un regard qui dissuadait quiconque de protester. Enfin, il arriva à la hauteur de la jeune femme. Il remarqua rapidement son air troublé, mais il n’était pas du genre à poser des questions sur la vie privée des gens, préférant écouter si la personne décidait de se confier, et il sentait que Dylüviàh n’allait pas se confier à lui, pas si facilement du moins. Il se glissa à ses côtés sans un bruit et lui sourit. « Hé, ça va ? » Manière un peu banale pour accoster la jeune femme, il en convenait, mais il n’aimait pas surjouer, il préférait le naturel d’un situation quitte à tomber dans la banalité, il savait qu’il pourrait facilement se rattraper par la suite, car Eliot était tout sauf banal.
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MessageSujet: Re: the beauty of the dark Δ Dylüviàh   the beauty of the dark Δ Dylüviàh EmptyJeu 18 Oct - 17:34

Morose. C’était bien là le parfait qualificatif pour témoigner de l’humeur récente de la jeune nymphe au regard parfaitement humain. Boudeuse, calme, lunatique, mélancolique, lointaine… Tant de mots parfaits pour la décrire depuis le retour des dernières vacances. Et pourtant ! N’était-ce pas un sourire qu’elle laissait échapper dès lors qu’on venait à sa rencontre ? N’était-ce pas un éclat de rire sincère sitôt une plaisanterie lâchée à l’assemblée ? Certes oui, mais au fond, la pétillante et délicieuse Dylüviàh était troublée, préoccupée… et d’humeur à ne laisser personne chercher la petite bête. Peut-être était-ce d’ailleurs pour cela qu’elle avait fini par se laisser tomber dans le plus proche fauteuil, calée au coin du feu, livre en main, et butant par ailleurs sur la même phrase depuis vingt minutes au moins. Naturellement, elle aurait put se changer les idées en se rendant à la fête qui se préparait clandestinement ce soir, changer d’air, d’environnement, et surtout, ses pensées. Néanmoins, et bien que l’idée eut put la tenter, la simple pensée d’y trouver la personne qu’elle cherchait désespérément à fuir suffisait tout simplement à la clouer au cuir du siège. Celle-ci ou une autre d’ailleurs. De toute manière, ce n’était que le temps que toute cette histoire lui passe, qu’elle en oublie jusqu’au moindre minuscule petit détail. Ah par les grands dieux bordant le monde ! Fallait-il donc que le destin soit si cruel ? Lui qui rendait déjà son chemin bien difficile, venait lui infliger une blessure de plus, béante au niveau de son organe battant, saveur amère aux papilles de la jeune fille. Des fiançailles. Le mot lui semblait écœurant, cruel, et tellement… dessué. Ne vivait-on pas à une certaine époque ? Les mariages arrangés étaient tellement vieux jeu maintenant ! Très bien ! Soit. De toute manière, ce n’était pas ses fiançailles qui avaient été fêtées dernièrement… Comment même le pourrait-on ? L’esprit de la nymphe n’aurait put supporter cette atteinte à la liberté. D’un autre côté pourtant, n’était-ce pas celui dont elle s’était bien malheureusement entichée que l’on venait de lui enlever par le biais des us et coutumes ? Tybalt. Son Tybalt qui ne l’était désormais plus, celui-là même dont elle s’efforçait désormais de ne jamais croiser, ni même regarder dans les yeux, ou observer à la dérobée. Il n’était plus sien, ne l’avait même jamais été… et, ah, ne le serait jamais. Misérable punition pour avoir osé croire un instant, pour s’être endormie dans ses bras, pour n’avoir jamais pensé à effleurer ses lèvres.

Le bruit l’attire pourtant hors de ses sinistres pensées, tandis que étudiants vont et viennent, certains riant ou parlant un peu trop fort… bien trop pour l’empêcher une fois de plus de se concentrer sur cette même et unique phrase. Par Merlin ! Fallait-il dont que ce soit AUJOURD’HUI qu’il y ait tant de bruit ? Ce soir-LÀ qu’elle laisse son esprit causer avec son pauvre cœur malhabile ? Pour un peu, se maudirait, rêve même d’aller se coucher pour obliger les deux à se taire… naturellement, dame fatigue est bien loin, quand lassitude est trop proche. L’amertume la gagne, et voilà qu’elle ignore les autres, se replonge dans ce livre, bien que l’intention soit inutile. Sortir dans ce cas ? Non. Tybalt y sera, et elle ne pourra guère lui échapper, question de principe, et de contrat. Ah merlin, que la situation se faisait compliquée. La mauvaise personne, le mauvais sentiment, la mauvaise journée. Et trop de questions l’agaçant au plus haut point, quand le bruit se fait assassin, tant et si bien et qu’elle ne prête plus attention à ce qui l’entour, ni à qui s’approche d’elle. Elle qui se fait d’ordinaire aussi observatrice que l’on peut l’être, voilà qu’elle ne l’a pas vu arriver lui. Sa voix d’homme la tire de sa torpeur, allant presque jusqu’à la faire sursauter. « Hé, ça va ? » Yaxley. Un instant, le regard céruléen de la nymphe le dévisage, comme pour comprendre l’objet de sa présence, ou les paroles qu’il vient de prononcer. On ne peut pas dire qu’elle soit réellement là ce soir de toute évidence. D’aucun penseraient qu’il s’agissait encore là d’une tentative d’attirer la jeune demoiselle… et l’on ne peut dire qu’elle n’en penserait pas moins. Car après tout, depuis combien de temps déjà s’évertuait-elle à le repousser, encore et encore ? Certes, l’homme était attirant, et si elle avait été autre, nul doute qu’elle se serait sentie flattée de ses attentions, mais le fait était que son ascendance ne lui permettait nullement de s’attarder sur quelqu’un qui aurait put… capturer son cœur. Eliot faisait partie de ces hommes qui avaient les capacités de plaire à l’héritière Vershades, mais qui avaient aussi le malheur de ne pouvoir l’approcher tant qu’elle ne le désirait pas. Mais pis encore, le jeune homme qui s’était installé à côté d’elle, était aussi le confident de celui qu’elle ne pouvait avoir. Elle doutait fortement que ce dernier ait envoyé son ami pour prendre des nouvelles, toutefois, Dylüviàh était du genre à se méfier de toutes les possibilités qui lui faisaient face.

Enfin, finit-elle par fermer son livre, elle ne pourrait désormais l’achever, allant jusqu’à esquisser un sourire parfaitement composé à l’encontre de son camarade. « Eliot ! Oh… légèrement fatiguée, mais je vais bien. » La phrase parfaite pour rassurer quelqu’un… prétexter de la fatigue pour expliquer les airs qui lui sont donnés. La discrétion est son fort, mais certains instants s’échappent bien malgré elle. « Quel remue-ménage hein ? Tu vas aussi à la soirée organisée ? » Une manière ou une autre de faire la conversation, une politesse entre autre.
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MessageSujet: Re: the beauty of the dark Δ Dylüviàh   the beauty of the dark Δ Dylüviàh EmptySam 17 Nov - 17:51

Il se souvenait de la première fois où il avait réellement vu Dylüviàh, la première fois où la jeune femme avait accroché son regard. Bien sûr, ils se côtoyaient depuis longtemps, mais lui était plus âgé, il n’avait pas réellement prêté attention avant ce fameux jour où il l’avait vue à la bibliothèque, comme si d’un coup le frêle être qu’il croisait quelques fois dans la salle commune des Serpentards ne se résumait plus qu’à cette simple description. Il avait eu l’impression que le monde s’était arrêté, mais n’en avait jamais rien dit à personne, se contenant d’observer la demoiselle de loin dans un premier temps, cherchant à comprendre pourquoi elle le fascinait tant. Il n’avait jamais eu de réponse à sa question, jamais compris quelle était cette emprise qu’elle avait sur lui et d’où elle venait. Car il n’était pas le genre fleur bleu, le genre à s’attarder sur une fille qui ne voulait pas de lui, préférant les blondes faciles qui ne nécessitaient pas d’engagement. Il ne cherchait jamais les complications, ne cherchait pas à forcer la main à qui que ce soit, n’avait jamais voulu imposer sa présence à quelqu’un, ou du moins pas à une femme. Mais la Serpentard semblait défier tous les codes qui s’appliquaient à sa personnalité, il s’attardait sur elle comme il ne l’avait jamais fait auparavant, cherchait sa compagnie sans vouloir imposer la sienne à la demoiselle, voulait être serviable même si elle s’était clairement fait comprendre quant au fait que jamais rien n’arriverait entre eux. Il ne pouvait se résoudre de tourner la page et de l’oublier comme il l’aurait fait avec une autre. Elle semblait l’apaiser, le poussait à être quelqu’un de meilleur. Il ne se reconnaissait plus quand il était avec elle et pourtant il ne jouait pas de jeux, ne faisait pas exprès d’être différent, ne cherchait pas à l’être non plus, c’était simplement … Facile. Facile d’être à ses côtés, de lui parler, et peut-être était-ce cela qui lui plaisait le plus, lui qui n’avait toujours connu que des complications, des ennuis. Il ne s’était jamais réellement engagé dans une relation, n’avait connu que des copines passagères, ne s’était jamais réellement impliqué non plus, aimant bien trop sa liberté, mais le jeune homme se savait fidèle, bien trop loyal à la personne qui parviendrait à capturer son cœur pour un jour désiré de mettre en péril une relation qui lui tiendrait à cœur, seulement aucune n’avait jamais réussi à attirer son attention pour prétendre détenir la clé de son palpitant. Peut-être aurait-il pu la donner à la Serpentard, mais il avait compris depuis bien longtemps qu’elle ne désirait rien de plus de lui qu’un ami, et encore, il ne savait pas trop ce qu’elle voyait en lui, si elle le considérait comme un prétendant un peu trop persistant ou quelqu’un avec qui elle aimait passer du temps.

Il sourit en voyant qu’elle sursautait, n’ayant pas le moins du monde cherché à l’effrayer. Au contraire, il désirait qu’elle se sente confiante à ses côtés, qu’elle ne le craigne pas comme beaucoup le faisait. Eliot se savait impressionnant, effrayant même quand il entrait dans une de ses colères, mais il ne voulait pas que la Serpentard le voit ainsi, au contraire, il espérait qu’elle voit en lui plus que ce qu’il ne laissait paraître. Le vert et argent n’était pas au courant de la relation qui unissait son meilleur à la jeune femme qui le hantait, le premier n’ayant jamais jugé utile de lui raconter cette partie de sa vie. À dire vrai, ni l’un ni l’autre ne s’était jamais réellement confié sur les femmes qui peuplaient leur vie, préférant se vanter de leur conquête du jour et parler de choses plus sérieuses que de parler des affaires du cœur qui, jusqu’ici, n’avait que peu d’importance pour Eliot. Il aurait été prêt à se marier avec la première venue pour faire plaisir à son père, n’avait jamais cherché à trouver un autre sentiment que celui du contentement et de la satisfaction en matière de filles. « Eliot ! Oh… légèrement fatiguée, mais je vais bien. » Le jeune homme hocha la tête, remarquant son regard absent, réalisant qu’elle voulait peut-être rester seule et que sa présence n’était pas nécessaire. Mais si cela avait été le cas, la jeune femme se serait probablement tue, au lieu de quoi elle décida de continuer la conversation. « Quel remue-ménage hein ? Tu vas aussi à la soirée organisée ? » Le jeune homme jeta un coup d’œil vers ceux et celles qui quittaient les lieux pour se rendre à la fameuse soirée, endroit où il devait se rendre avant d’apercevoir la jeune femme assise seule en ces lieux. « J’y avais songé, mais je pense que je vais passer mon tour et lire un livre. » Il jeta un œil à l’ouvrage qui se trouvait dans les mains de la jeune femme et sourit. « Je suppose que tes plans ne diffèrent pas beaucoup des miens, je me trompe ? » Il ne la voyait pas comme une de ces filles prêtes à aller boire jusqu’à en oublier son nom. « Qu’est-ce que tu lis ? » Il aurait pu demander si elle voulait rester seule, il aurait dû le demander, mais le regard céruléen de la jeune femme l’intriguait à nouveau et il avait cru déceler une lueur de tristesse en son sein.


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