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 promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle

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MessageSujet: promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle   promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle EmptyJeu 17 Mai - 18:29


« Sparkle, il y a le gardien qui te cherche. » annonça Gillian à Sparkle. Gillian venait déranger Sparkle en pleine séance de lecture pour le cours d’histoire de la magie. Mais elle ne raffolait pas de cette matière qu’elle trouvait plus qu’ennuyeuse par moment, comme c’était le cas en ce moment même. Elle lança un regard intrigué à son meilleur ami et ferma son livre de cours pour se concentrer sur ce qu’il avait à lui dire. Pourquoi le gardien des clés et des lieux à Poudlard la chercherait-il ? Elle n’avait rien fait depuis qu’il l’avait surpris en train de faire une bêtise. « Ce n’est pas une blague et il a demandé à ce que tu arrives avant quinze heures. » Instantanément et par réflexe, Sparkle regarda la fine montre à son poignet. Il restait seulement une demi-heure avant que l’heure ne soit atteinte. La jeune fille se mit à réfléchir. Mais pourquoi demandait-il à la voir ? D’ailleurs c’était comme par hasard par Gillian qu’il était passé. Puis soudain, elle eut un flash. Quelques semaines plus tôt, juste après la rentrée scolaire, Gillian avait lancé pour défi à Sparkle d’entrer par effraction chez le gardien. Bien sûr, elle y était arrivée car aucune porte ne résiste, ou presque, au sortilège de l’Alohomora. Mais pendant qu’elle était chez lui, il décida de rentrer. Mauvais timing. Sparkle s’était donc faite surprendre par le gardien en pleine bêtise. Pourtant elle essaya de mentir et de dire qu’elle l’attendait parce qu’elle voulait lui parler, qu’elle craquait sur lui. Mais le gardien n’avait rien voulu entendre et ne l’avait pas cru. Il avait réussi à voir qu’elle mentait. Pour elle, il était assez effrayant. Monsieur McFarlane lui avait dit qu’il la convoquerait un jour pour qu’elle l’aide, en échange de quoi il ne dirait rien au corps professoral sur son effraction qui lui vaudrait peut-être l’exclusion ou le retrait de son insigne de Préfète. C’était donc ça ! Il ne l’avait pas oublié et maintenant, il voulait qu’elle lui rende un service. « Euh.. Sparkle ? Tu ferais peut-être mieux d’aller te changer au lieu de rêver. » Les mots de Gillian la sortit de ses pensées. Elle baissa les yeux et vit en effet qu’elle n’avait pas une tenue très adaptée pour aller aider le gardien à faire quoique ce soit, sauf peut-être l’aider à combler un peu sa vie sentimentale. Quels signaux enverrait-elle si elle débarquait habillée comme ça chez les gardiens ? Elle n’aurait sûrement pas l’air d’une fille très sérieuse. « Tu as raison. » dit-elle alors à Gillian, résolue. Elle se leva d’un coup et planta un baiser sur la joue de son ami avant de récupérer son livre et de filer vers son dortoir. Il fallait qu’elle trouve une tenue moins attractive, elle ne voulait pas risquer de plaire au gardien, il la faisait bien trop flipper. Le problème, c’était qu’elle n’avait presque que des vêtements qui mettaient soit sa taille fine, soit ses jambes, soit sa poitrine en valeur. Elle finit quand même par trouver un pantalon au fin fond de son placard et un t-shirt pas vraiment des plus attrayants. En se regardant dans le miroir, c’est à peine si elle reconnaissait sa façon de s’habiller. Jamais elle n’aurait mis cette tenue si ce n’était pas pour la bonne cause. En jetant une nouvelle fois un regard à sa montre, Sparkle vit qu’il ne lui restait qu’un quart d’heure pour rejoindre le parc et déjà elle entendait frapper à sa porte. C’était Gillian pour qu’elle se presse un peu. Ce gars était un amour. Bref, elle mit sa baguette dans sa poche, pensant n’avoir rien besoin d’autre, et sortit de la chambre tel un courant d’air.

Cinq minutes après, elle dévalait les escaliers en priant les élèves de se pousser. Elle portait bien sûr son insigne de Préfet, ce qui lui fit gagner quelques précieuses secondes. Les élèves la suivirent du regard en se demandant ce qu’il y avait de si urgent. Bien sûr, elle marchait vite mais ne courait pas. Ce serait le comble pour une Préfète d’enfreindre une si vieille règle. Dix minutes avant quinze heures, Sparkle était en train de dévaler la pente du parc pour arriver à l’heure devant chez le gardien. Et là, gros blanc. Et si le rendez-vous n’était pas devant chez lui ? Et si en fait elle avait rendez-vous dans le hall ou à la lisière de la forêt ou tout autre endroit. Poudlard comptait des centaines d’endroits possibles pour un rendez-vous ! Légère panique à bord. Finalement, elle se décida pour tenter d’aller devant chez lui quand même. Il ne lui restait que moins de dix minutes, elle n’avait pas trop le choix et elle était pratiquement arrivée. Enfin arrivée à la cabane du parc, Sparkle reprit son souffle. Elle vit le gardien devant chez lui. Alors elle s’approcha tout en respirant. Décidément, elle n’avait rien d’une sportive. Une fois qu’elle eut retrouvé une respiration normale, elle s’annonça. Le gardian étant de dos, il ne l’avait peut-être pas vue venir. Elle se racla peu discrètement la gorge pour le faire se retourner. « Vous m’avez fait appeler, monsieur McFarlane ? » demanda-t-elle alors. Gillian était un excellent messager puisqu’elle avait réussi à arriver à l’heure et elle en était assez fière. Elle le remercierait plus tard. Byron la regarda d’un air étrange qu’elle interpréta comme étant un air mauvais. Cet homme ne lui inspirait pas beaucoup confiance, en fait, il lui faisait toujours un peu peur. Elle se félicita donc d’autant plus d’être arrivée à l’heure, comme ça elle n’aurait pas à se faire à nouveau réprimander. Elle le vit en train de préparer des choses qu’elle ne pouvait pas tout à fait identifier. Mais soudain, elle eut mal au ventre et commença à être nerveuse. Ses grands yeux passèrent des instruments au gardien. « C’est quoi tout ça ? On ne va quand même pas aller dans la forêt ? » dit-elle, au bord de la panique. Sparkle n’aimait pas du tout cette idée. Certes elle avait promis de l’aider mais elle commençait à avoir des doutes. Et si ce n’était pas mieux de se faire renvoyer, plutôt ? Elle pouvait toujours aller se dénoncer elle-même au directeur. Aller dans la forêt ne lui plaisait pas du tout, elle avait assez peur de tout ce qui s’y logeait, elle avait beaucoup entendu parler d’histoires se passant dans cette forêt et en particulier ce que Gillian lui en avait raconté. C’était effrayant. « Je ne me sens pas très bien. Je crois qu’il faut que j’aille à l’infirmerie. Trouvez quelqu’un d’autre pour vous y accompagner. Désolé, monsieur McFarlane.. » A nouveau ce regard qui la terrifiait tant. Elle avait pourtant rarement vu si bel homme parmi les adultes de Poudlard, mais elle ne pouvait s’empêcher de se sentir très mal à l’aise en sa présence, surtout s’il voulait l’emmener dans la forêt interdite.
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MessageSujet: Re: promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle   promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle EmptyVen 25 Mai - 19:51


Arbalète, flèches, gants. Il posa en vrac le tas d’affaires sur les quelques marches menant à la porte de la cabane après être avoir fermé cette dernière derrière lui. Avec ses bottes en cuir et son jean élimé, il semblait être prêt à partir pour une expédition de plusieurs jours, ce qui au fond n’était pas totalement faux. La Forêt Interdite était son domaine mais il avait appris à ne jamais sous-estimé les lieux, à ne jamais les prendre pour acquis. Un peu comme le respect sûr qu’on accorde à une femme colérique, il préférait faire attention, surtout lorsqu’il embarquait un élève avec lui pour une quelconque punition. Seul, il pouvait se permettre de faire le con et ne se privait pas, c’était distrayant et les centaures avaient compris, à force, qu’il ne fallait pas trop le déranger mais avec un enfant dans les pattes, la situation était différente. D’autant plus lorsqu’il ne déclarait pas la dite punition et que personne n’était au courant…

Veste, carrés de sucre, luzerne. Il se redressa légèrement, regardant par-dessus son épaule en direction du château. Une silhouette fine, petite brune, se dirigeait vers lui à grand pas. Bien. Elle ne serait pas en retard. Sparkle Holt-Rhodes n’était pas exactement une de ses élèves favorites mais il n’avait rien contre elle… sauf lorsqu’elle s’introduisait chez lui pour relever un défi idiot. Il l’avait surprise dans sa cabane et elle avait cherché à se sortir de là en avançant une histoire ridicule de crush sur lui… cela n’avait, bien évidemment, pas pris. Il avait été capable de voir immédiatement qu’elle mentait, quand bien même Byron n’était pas le plus fin psychologue au monde. Il n’avait pourtant pas voulu lui attirer des ennuis, surement parce que ce qu’elle avait fait ne méritait pas de longues heures de colle instaurées par le directeur de sa maison. Après tout, elle n’avait pas dégradé les lieux, elle n’avait pas cherché à lui voler quoi que ce soit… non, elle était juste rentrée là pour, il en était presque sûr, un pari stupide. Et quelque part, c’était de sa faute à lui, parce qu’à jouer les marginaux, il attirait l’attention des élèves et venir s’introduire chez lui semblant ‘dangereux’. En réalité, elle avait mis sa vie à risque à peu près autant qu’en caressant un boursoufflet névralgique en débarquant dans sa cabane mais ça, elle n’avait pas besoin de le savoir, aussi récoltait-elle un voyage dans la forêt, histoire de.

Il continua à préparer ses affaires le temps qu’elle arrive et rapidement, la voix de la jeune femme attira son attention. « Vous m’avez fait appeler, monsieur McFarlane ? » Automatiquement, il serra les dents et ses mains devinrent des poings. Il n’aimait pas la préposition. Monsieur… il n’avait rien d’un monsieur, il était à peine plus âgé que les septièmes années, hybride, alcoolique notoire, il ne méritait pas le même titre que les enseignants. S’il voulait qu’on le respecte, il ne voyait pas l’intérêt de cette appellation, préférant qu’on se contente de son patronyme. Il ne dit rien cependant, terminant de rassembler ses affaires et mettant probablement la puce à l’oreille de la jeune brune qui soudain, demanda : « C’est quoi tout ça ? On ne va quand même pas aller dans la forêt ? » . Byron pouvait sentir une panique subite dans sa voix. Ah ? Elle faisait moins la maligne, tout de suite. Il afficha un petit sourire et fit volte-face pour ramasser quelque chose, lui jetant un coup d’œil. Définitivement, elle ne semblait pas en mener très large, aller dans la forêt ne semblait pas être sa tasse de thé. Too Bad. Elle essaya pourtant de s’en tirer, lançant d’une voix heurtée, mal assurée : « Je ne me sens pas très bien. Je crois qu’il faut que j’aille à l’infirmerie. Trouvez quelqu’un d’autre pour vous y accompagner. Désolé, monsieur McFarlane... » Et le Garde-Chasse afficha un sourire presque amusé.

Il lui fallut quelques secondes pour arriver à chasser cette expression de son visage. Planté devant elle, il la toisait, l’observait. Elle ne semblait ni fragile ni impotente, un peu secouée à l’idée d’aller dans la forêt peut-être mais si elle connaissait les atrocités qu’on racontait à propos des lieux, elle savait aussi, surement, qu’il était à sa place là-bas et qu’elle ne craignait absolument rien en sa compagnie. C’était une habitude, tous les habitants de la cabane en bas du parc devait être à l’aise dans les bois de Poudlard, simplement parce qu’ils y allaient si souvent… Croisant les bras par-dessus son large torse, il murmura d’une voix rauque mais pas menaçante : « Premièrement, c’est McFarlane, pas de Monsieur, je n’aime pas ça » il laissa retomber la tension et jeta en regard en direction de la lisière des bois, puis vers le château. « Deuxièmement, il me semble que c’est une punition, pas une option, ce n’est pas comme si je te laissais le choix » le ton était un peu plus sec, un peu plus cassant, histoire de lui rappeler qu’il lui faisait là une fleur en ne la dénonçant pas et qu’elle n’avait pas intérêt à en abuser. Elle semblait un peu effrayée mais il avait vu pire, il savait bien qu’elle n’allait pas lui claquer entre les doigts. Il l’espérait du moins, il n’avait pas que ça à faire. « Troisièmement » reprit-il [color:e899=##B09F91]« j’ai besoin d’une fille, tu es la seule que j’ai à disposition, alors attrape la sacoche qui est sur les marches… »

Il se pencha, attrapa son arbalète et passa la sangle à son épaule. Ce n’était pas le geste le plus rassurant du monde mais il se sentait obligé, précaution oblige. « On se calme, je tiens à mon boulot, il ne va rien t’arriver » lança-t-il, pas spécialement pédagogue mais faisant de son mieux « Allez, zou, j’espère que tu marches mieux que tu mens, sinon ça risque d’être une après-midi très longue » et dans la foulée, il fit un signe de tête vers la forêt. Elle passerait devant jusqu’à ce qu’ils soient à couvert des bois, il n’avait pas envie qu’elle détale comme un lapin à la première occasion et préférait la surveiller.

Plus qu’une simple leçon, il avait réellement besoin d’une demoiselle et ce rapidement, cela ne pouvait pas attendre…

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MessageSujet: Re: promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle   promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle EmptyMar 29 Mai - 19:18


En voyant les affaires que préparaient Byron McFarlane, comprenant au moins une ou deux armes, Sparkle n’était pas très rassurée. Tout d’abord à cause du gardien, qui lui faisait un peu peur avec son regard perçant, mais aussi parce qu’il ne faisait plus aucun doute qu’ils allaient aller dans la forêt interdite. La forêt interdite, Sparkle n’y avait jamais vraiment mis les pieds. Certes, elle y était allée quelques fois pour le cour de soins aux créatures magiques, mais ils n’étaient jamais allés très loin. Les conditions étaient aussi très différente : ils étaient avec un professeur et en groupe. Au contraire de là où ils n’étaient que deux. Mais elle essaya de se rassurer en se disant que le gardien avait l’air assez fort pour deux. Alors elle fit semblant de se sentir mal, ce qui n’était pas très loin de la vérité, et d’avoir besoin d’aller à l’infirmerie. Malheureusement pour elle, elle n’était pas une très bonne menteuse quand il ne s’agissait pas d’embobiner les garçons. Elle ne pouvait pas user de ces techniques sur le gardien ou il irait la dénoncer cette fois-ci. Byron se mit à sourire, il avait l’air de se moquer d’elle. Sparkle fit une moue vexée, instantanément. Pourquoi se moquait-il d’elle ? Il n’avait pas le droit. Elle était tout à fait en droit d’avoir peur d’aller dans cette stupide forêt. Monsieur McFarlane croisa ses bras sur son torse, ce qui lui donnait l’air encore plus imposant et autoritaire, prit la parole pour la première fois depuis son arrivée et lui murmura. « Premièrement, c’est McFarlane, pas de Monsieur, je n’aime pas ça. » Sparkle leva un sourcil. Pourquoi n’aimait-il pas être appelé Monsieur ? Qu’y avait-il de dérangeant là dedans ? C’était plutôt respectueux comme façon d’appeler un gardien, même s’il n’était peut-être pas bien plus âgé qu’elle. Mais certes, elle consentait à l’appeler à partir de ce moment là McFarlane, si ça lui plaisait et si ça lui permettait de ne pas l’énerver. Sparkle hocha lentement la tête, signifiant qu’elle avait bien compris. Puis Byron regarda successivement la forêt puis le château. « Deuxièmement, il me semble que c’est une punition, pas une option, ce n’est pas comme si je te laissais le choix. » A nouveau, Sparkle semblait froissée. C’est vrai que c’était une punition pour ce qu’elle avait fait, il était loin de l’avoir oublié, ce qu’elle aurait préféré. Elle n’aimait pas qu’on lui impose des choses et surtout pas des punitions, mais elle ne voulait pas avoir plus de problèmes. En plus, maintenant qu’elle était Préfète, comme le rappelait l’insigne qu’elle devait porter en permanence, elle se devait d’obéir aux règles. Difficile quand on avait pour meilleur ami le roi du cap ou pas cap, monsieur Gillian McLaggen. Devant Byron, Sparkle ne faisait pas la maline. « Troisièmement.. » dit-il en laissant un petit moment de suspend. Elle espérait fortement que ce soit le troisième et dernier point qu’il avait à aborder s’ils espéraient rentrer avant la tombée de la nuit. Il ne manquerait plus que ça. « J’ai besoin d’une fille, tu es la seule que j’ai à disposition, alors attrape la sacoche qui est sur les marches.. » Elle écarquilla les yeux. Mais pourquoi avait-il besoin d’une fille ? Elle n’avait rien demandé et il y avait plein d’autres filles à Poudlard. Et non, c’était elle qui devait aller l’aider à faire on-ne-sait-quoi dans la forêt interdite. Tout ça parce qu’elle était simplement entrée chez lui. Elle était sûre qu’il y avait des filles qui avaient osé bien pire. Sparkle mériterait une remise de peine.

Sparkle jeta alors un coup d’œil à la sacoche, qui n’avait pas l’air lourde du tout. Elle hésita un instant, puis elle se pencha et l’attrapa. Puis elle vit McFarlane prendre son arbalète et là, elle paniqua un peu. Il avait vraiment besoin de ça ? C’était si dangereux la forêt interdite ? Sparkle ne voulait pas risquer sa vie. La dernière chose qu’elle voulait au monde, c’était mourir. Elle tourna alors le regard, peu rassuré, vers Byron. Pitié, pitié, pitié. Elle ferait tout pour ne pas aller dans la forêt interdite. « On se calme, je tiens à mon boulot, il ne va rien t’arriver. » Encore heureux ! Malgré ces paroles, Sparkle n’était pas beaucoup plus rassurée. Elle plaça tout de même la lanière de la sacoche sur son épaule. « Allez, zou, j’espère que tu marches mieux que tu mens, sinon ça risque d’être une après-midi très longue. » McFarlane fit un signe de tête vers la forêt pour dire à Sparkle de passer devant. Après une nouvelle hésitation, elle avança. Avoir un gardien qui marchait avec une arbalète derrière elle était une raison assez motivante pour ne pas faire demi-tour et rentrer au château. Mais c’était idiot de penser ça parce qu’elle était sûre, au fond d’elle, tout au fond d’elle, que Byron ne ferait aucun mal à une élève. N’est-ce pas ? Heureusement, Gillian était au courant, au cas où les choses tournaient mal dans cette forêt, pas forcément à cause du gardien mais à cause des terribles créatures qu’il pouvait y avoir. Par chance, Byron ne pouvait plus voir la tête de Sparkle maintenant qu’elle marchait à quelques pas devant lui. Il n’aurait donc plus le loisir de se moquer d’elle. Elle resta donc silencieuse un moment, parce qu’après tout elle était punie, elle ne savait pas si elle avait le droit de parler. Et elle ne connaissait pas Byron, elle n’allait pas lui faire la conversation. Mais avoir McFarlane dans son dos n’était pas très agréable, ni pour elle, ni pour lui – heureusement qu’elle n’avait pas gardé son petit short. Alors elle ralentit un peu le pas jusqu’à marcher à ses côtés plutôt que devant lui. Sparkle sortit un élastique de sa poche et se fit une queue de cheval haute. S’ils marchaient longtemps, elle n’aurait pas chaud comme ça. « Je vous préviens, si vous comptez sur mon endurance, alors vous allez bien vite être déçu. » En effet, Sparkle n’était pas du tout sportive alors s’ils parcouraient une grande distance, au bout d’un moment, ils devraient forcément s’arrêter pour qu’elle reprenne son souffle. Elle regarda à nouveau devant elle. Ce serait vraiment la honte si elle se mettait à trébucher, surtout dans la forêt. Elle n’était pas maladroite, mais si elle ne regardait pas devant elle, alors elle finirait par se prendre les pieds dans une racine. « D’ailleurs, ne comptez pas non plus sur mon courage, ni sur mes connaissances en faune et flore, ni sur mes réflexes.. » ajouta-t-elle alors. La liste pouvait être encore bien plus longue. En attendant, Sparkle continuait de marcher en suivant le rythme des pas de McFarlane pour ne pas le ralentir. « En fait, ne comptez pas sur moi. » conclue-t-elle. Sparkle fit un léger sourire d’excuse au gardien. Elle n’allait pas être d’une grande utilité, il avait choisi la mauvaise fille pour l’accompagner et il allait vite le comprendre. Elle réfléchit un instant, et ajouta. « Je ne suis douée qu’avec mes mains. » qu’elle agita devant ses yeux. C’était ce que le professeur de soins aux créatures magiques en avait conclu. Sparkle ne s’y était inscrite que parce que c’était le cours le moins ennuyeux de la liste.

« Je peux savoir pourquoi vous avez besoin d’une fille.. en particulier ? » lui demanda-t-elle alors, curieuse de savoir pourquoi elle avait été choisie. Bien sûr, elle avait une punition à faire mais il aurait pu lui demander autre chose. S’il l’emmenait dans la forêt interdite, à moins que ce ne soit pour lui donner la peur de sa vie, alors il avait une bonne raison. Sparkle doutait que les professeurs acceptent qu’il y entraîne un élève sans avoir une bonne raison. Mais c’était le gardien, il avait peut-être tous les droits sur la forêt. Elle n’en savait rien puisqu’elle n’écoutait que le règlement d’une oreille inattentive dans le discours de début d’année, trop occupée à retrouver ses amis Gillian, Amortentia et Maden – enfin un peu moins ce dernier depuis quelques temps.
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MessageSujet: Re: promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle   promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle EmptyVen 8 Juin - 13:50


Elle sembla réticente au premier abord, comme si elle ne lui faisait pas confiance et Byron manqua de rouler les yeux. Ne comprenait-elle pas qu’il risquait sa carrière, si jamais il lui arrivait malheur ? Elle n’était pas entre les mains d’un inconscient qui la laisserait se mettre en danger, elle était en sécurité, plus qu’avec quiconque d’ailleurs, la forêt était son domaine, là où il passait ses journées, son monde. Non, la jeune Sparkle ne risquait absolument rien en sa compagnie. Elle dû le comprendre car elle se mit finalement en route et il entreprit de la suivre, arbalète à la main, un sac sur le dos, sa baguette dans sa poche. Il n’avait pas peur, ce n’était qu’une visite de routine et s’il cherchait peut-être à la tourmenter quelque peu, c’était uniquement pour lui faire comprendre la leçon. Quelques pas plus tard, il réalisa qu’elle marchait à son niveau, à côté de lui mais il ne dit rien. C’était surement plus pratique, tant qu’elle ne s’éloignait pas des sentiers battus. Alors qu’elle attachait ses cheveux et qu’il retenait un commentaire sur le fait que c’était une bonne idée que de ne pas avoir quelque chose devant les yeux si jamais elle devait courir, elle lança simplement, déterminée quant à son inutilité : « Je vous préviens, si vous comptez sur mon endurance, alors vous allez bien vite être déçu. » Il avait déjà remarqué, et ce alors qu’ils venaient à peine de partir, que la demoiselle avait en effet du mal à suivre ses pas. Il était grand, certes, mais il n’allait pas spécialement vite. Il ne répondit pas, sentant qu’elle cherchait à se défiler et préférant simplement hausser les épaules, un fin sourire aux lèvres. Elle enchaîna, décidée à prouver qu’elle ne servait à rien pour l’heure et voulant retourner au château, probablement. « D’ailleurs, ne comptez pas non plus sur mon courage, ni sur mes connaissances en faune et flore, ni sur mes réflexes… » Il ne souffla pas qu’il savait, vu qu’il l’avait attrapé comme une première année dans sa cabane. Il n’était pas totalement d’accord quant à son absence de courage cependant, parce que même si c’était pour lui jouer un tour, entrer dans la cabane du garde-chasse demandait un peu de témérité. Avec toutes les rumeurs, plus ou moins fondées, qui tournaient dans l’école, la plupart des élèves se tenaient loin de cette chaumière, préférant éviter de se jeter dans la gueule du loup. Littéralement.

A l’évidence, elle n’avait pas terminé cependant, quand bien même elle se heurtait au silence du gardien des lieux, car elle souffla : « En fait, ne comptez pas sur moi. » et agita ses mains devant son visage en ajoutant : « Je ne suis douée qu’avec mes mains. » A nouveau, il se retrouva à sourire, amusé par cette gamine qui parlait trop, qui s’inquiétait pour un rien… Une petite Poufsouffle qui semblait avoir un sacré caractère. Il l’avait déjà croisé pendant quelques cours, ceux où il avait aidé le professeur de SACM et clairement, elle n’était plus en train de mentir lorsqu’elle disait ne pas être douée pour tout ça mais il s’en fichait. Il ne lui demandait pas des compétences, non, il avait surtout besoin de sa présence pour cette punition qui n’en serait surement pas une, au final, une fois qu’elle réaliserait où il l’emmenait. Il fallait marcher, oui, mais ça en valait probablement la peine.

Alors qu’il pensait avoir la paix, elle reprit cependant, demandant soudain : « Je peux savoir pourquoi vous avez besoin d’une fille.. en particulier ? » et il dû cette fois retenir un sourire pour ne pas se trahir tant l’envie de la faire marcher –au sens figuré cette fois- le démangeait. Il devait garder son sérieux et il y parvint d’ailleurs, lançant comme une évidence « A ton avis ? Parce que les minotaures préfèrent les jeunes filles et qu’il y en a une troupe complète dans la forêt, c’est une véritable infection… » il semblait sérieux, concerné, concentré. « J’ai besoin que tu serves d’appât pendant que je tire, mais ne t’en fais pas, j’ai l’habitude de ces bestioles » ajouta-t-il, prêt à la rattraper si elle décidait de s’éloigner à toute vitesse. Ils étaient en train de s’enfoncer dans les bois et si elle cherchait à lui échapper à cet instant, elle risquait de se perdre et là, les véritables ennuis commenceraient.

Il posa finalement son regard sur elle en souriant, taquin, amusé. « Je plaisante, voyons… » souffla-t-il, remontant son arbalète sur son épaule et prenant un chemin s’enfonçant encore plus loin entre les arbres, là où l’humidité était plus claire tant le soleil avait du mal à s’infiltrer. C’était une cathédrale de troncs, immenses et imposants, majestueux, un endroit de paix qu’il appréciait. Il se doutait que la petite Poufsouffle n’était pas à même de noter la beauté de l’endroit aussi prit-il sur lui de ne pas s’arrêter, continuant sa route.

Bientôt, ils arriveraient près de l’enclos et elle comprendrait. Il avait besoin d’elle pour que sa présence calme de très jeunes licornes. Âgées de quelques semaines à peine, les adorables créatures, parfaitement inoffensives, s’avéraient craintives et il n’aurait aucune chance de parvenir à les toucher sans l’aide de Sparkle. Les licornes, surtout jeunes, préféraient la douceur des filles, le parfum délicat des adolescentes et il n’y pouvait rien. Pour leur cependant, il continuait à marcher à bonne allure, espérant la faire un peu angoisser et lui passer l’envie de recommencer ses explorations. Lui faire peur était une chose, assurer son autorité de façon durable, une autre… Il espérait presque combiner les deux, alors qu’il guettait malgré lui, conscient d’être dans une partie tranquille de la forêt mais préférant prévenir que guérir.

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MessageSujet: Re: promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle   promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle EmptyDim 17 Juin - 14:20


Après avoir dressé la liste plutôt complète des raisons pour lesquelles Byron ne pourrait pas compter sur elle, Sparkle était plutôt satisfaite. Elle termina en lui disant qu’elle n’était douée qu’avec ses mains, ce qui fit sourire à nouveau le gardien. Sparkle ne savait pas trop comment interpréter ça. Elle ne le voyait pas souvent sourire. Elle préféra ignorer. Quelques minutes plus tard, Sparkle décida d’interroger McFarlane sur ses raisons. Il lui avait dit qu’il avait besoin d’une fille pour aller dans la forêt. Elle ne comprenait pas très bien pourquoi il avait besoin d’une fille et elle était un peu inquiète même si elle doutait qu’il lui veuille du mal. Peut-être qu’il voulait lui faire réaliser des tâches difficiles, ça c’était une vraie punition. Mais dans ce cas là, il n’aurait pas parlé d’une fille mais d’elle directement. Franchement, elle voulait bien la réponse à sa question. Elle regarda l’homme, têtue. Elle ne ferait pas deux pas de plus sans explication. Toutefois, ils étaient déjà assez enfoncés dans la forêt pour qu’elle ne tente de retourner toute seule au château. Elle n’avait pas retenu le chemin et elle n’avait rien semé sur son passage. Pourtant, elle connaissait bien le Petit Poucet. N’avait-elle donc rien retenu des contes moldus de son enfance ? Elle s’en voulu mentalement. « A ton avis ? Parce que les minotaures préfèrent les jeunes filles et qu’il y en a une troupe complète dans la forêt, c’est une véritable infection.. » lui dit-il alors, très sérieux. Quoi ? Sparkle écarquilla les yeux. Des minotaures ? Sérieusement ? Elle ne voulait plus avancer. Elle ne comprenait toujours pas ce qu’elle venait faire dans l’histoire, elle n’était pas de taille à s’attaquer à de telles créatures. Déjà qu’en face d’un minotaure, elle ne serait que faire alors faire à une troupe complète.. « J’ai besoin que tu serves d’appât pendant que je tire, mais ne t’en fais pas, j’ai l’habitude de ces bestioles. » Elle ? Servir d’appât ? C’était pour ça qu’il avait besoin d’une fille ? Mais Sparkle ne voulait pas servir d’appât. Elle arrêta de marcher. Non, elle ne pouvait pas servir d’appât. Et s’il n’arrivait pas à tirer, pour une quelconque raison ? Sparkle ne voulait pas risquer sa vie. Jamais elle ne le ferait. Il valait mieux qu’elle l’annonce à McFarlane et qu’ils fassent demi-tour. Elle avait bien trop peur pour ça. Elle regarda le gardian. En quelques secondes, son expression changea. Il passa du visage très concentré au sourire taquin. Un sourire beaucoup plus rassurant. « Je plaisante, voyons.. » lui dit-il alors. Il plaisantait. McFarlane savait faire des blagues. Sparkle se sentit tout de suite plus détendue. Elle n’aurait pas à servir d’appât, ni à se faire tuer. « Oh.. » dit la jeune fille quand elle réalisa qu’il lui avait joué un tour. « C’est très drôle. » dit-elle juste après, ironiquement. Ce n’était pas drôle, mais vraiment pas drôle du tout. Pourtant, elle eut un léger sourire. Ils se remirent alors en route. Sparkle suivit Byron qui s’enfonçait de plus en plus loin dans la forêt. Elle était quand même plus rassurée, même si elle ignorait toujours ce qu’ils allaient faire.

Plus ils s’enfonçaient dans la forêt, plus la végétation était verte. L’humidité semblait faire des miracles sur la flore et il faisait aussi de plus en plus sombre. Sparkle regardait autour d’elle tout en suivant de très près McFarlane. Elle n’avait pas forcément l’habitude de voir de tels milieux puisqu’elle n’allait jamais dans la forêt interdite. Elle habitait sur un petit sentier, à l’Est de l’Angleterre, près d’une rivière. Il y avait bien une forêt plus loin mais elle ne s’y aventurait pas non plus. Les seules fois où elle y était allée, c’était toujours avec Gillian. Mais ils n’allaient jamais bien loin et la forêt ne ressemblait en rien à celle là. Et puis où ils habitaient, il n’y avait rien de magique. Sparkle essayait de marcher à la même allure que le gardien, mais il faisait des pas beaucoup plus grands qu’elle, elle avait du mal à le suivre. « Vous ne pouvez pas.. ralentir.. un peu ? » dit doucement Sparkle. C’était plus une suggestion qu’un ordre, parce qu’elle savait qu’elle n’avait pas d’ordres à lui donner. Elle pouvait avoir l’air d’une petite fille gâtée mais quand on la connaissait, elle était loin de l’être. « S’il-vous-plait. » ajouta-t-elle juste après. Elle était quand même polie. Elle essaya ensuite de se caler à nouveau sur le rythme de pas de Byron afin de ne pas le mettre trop en retard. Elle réfléchissait toujours à ce qu’ils allaient faire. En attendant, elle regrettait bien d’avoir un jour relevé le défi de Gillian et d’être entré chez McFarlane. Elle s’était fait prendre, elle n’avait pas eu de chance. Au moins, Gillian n’avait même pas été soupçonné et elle était la seule à être punie. Il fallait qu’elle se venge. Elle allait préparer un défi encore pire à Gillian afin qu’elle ne soit pas la seule à passer du temps en retenue. Drôle de plan pour une Préfète, mais elle lançait des défis à son meilleur ami bien avant d’avoir son insigne. Ils continuèrent donc de marcher et quelques longues minutes plus tard, ils débarquèrent sur une sorte de clairière un peu plus éclairée. La végétation était beaucoup plus haute. C’était peut-être là que le gardien voulait aller car il se mit à ralentir. C’était comme s’il avait atteint l’endroit où il voulait l’amener. Il y avait des barrières, un enclos plus précisément. Sparkle plissa les yeux, elle ne comprenait pas vraiment. Jusqu’à ce qu’elle aperçoive au loin une licorne. Elle écarquilla les yeux. Est-ce qu’elle rêvait ? Elle n’avait jamais vu de licorne avant, mais cela y ressemblait bien. Un grand cheval majestueux blanc et avec une corne. C’était une adulte. McFarlane fit un pas et la licorne disparut. « C’est pour ça alors.. qu’il vous fallait une fille. » Elle comprenait enfin. On leur avait vaguement parlé de licornes en cours. On parlait surtout de leurs cornes mais pas beaucoup de l’animal en particulier. Sparkle avait lu quelques trucs dessus, parce qu’elle trouvait cet animal fascinant, mais sans plus. Soudain, quelque chose de brillant attira son attention. Quelque chose de doré. Plusieurs choses dorées. Des poulains. Quand ils étaient bébés, les licornes étaient d’une couleur dorée, ce n’est qu’en étant adulte que les licornes devaient blanches et avaient une corne. Adorable ! Sparkle eut un sourire attendri. Elle oubliait déjà qu’elle était en punition et en compagnie du gardien. Elle avait des étoiles plein les yeux. « Et maintenant, McFarlane ? » demanda Sparkle, une main posée sur la barrière, impatiente de pouvoir l’ouvrir. Elle ne pensait même pas au danger que pourrait représenter des licornes. Pour elle, elles étaient inoffensives.
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MessageSujet: Re: promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle   promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle EmptyJeu 28 Juin - 14:38

Il sentait la jeune femme qui paniquait, soudain, à ses côtés et il se demanda s’il n’était pas allé un peu trop loin dans sa blague. Après tout, elle penserait peut-être que c’était de très mauvais gout et, vexée, elle se sauverait dans les bois, trop vite pour qu’il ne la suive. Il doutait qu’elle puisse le semer, mais il avait appris à ne pas sous-estimer une adolescente heurtée dans son égo, aussi se méfiait-il. En outre, la plaisanterie était un peu cruelle. Elle n’était pas à son avantage, ici, elle était même carrément coincée dans la forêt, ce bois menaçant dont on rabâchait les dangers aux élèves, leur interdisant d’y aller… alors non, peut-être qu’elle ne trouverait ça pas si amusant. « Oh.. » souffla-t-elle, se détendant un peu, quelques secondes plus tard, réalisant surement qu’il la charriait gentiment « C’est très drôle » Il ne put passer outre l’ironie piquante mais il ne la reprit pas. Ce n’était pas son boulot, après tout, d’autant que ça ne le gênait pas. Il pouvait être sarcastique à ses heures et en plus, il l’avait cherché, aussi continua-t-il à marcher, la jeune brune à ses côtés. Elle tenait la distance, mais c’était tout juste, elle lui demanda d’ailleurs de calmer un peu le rythme, assez bas, pantelante : « Vous ne pouvez pas.. ralentir.. un peu ? » et alors qu’elle ajoutait un « S’il-vous-plait. » modeste et humble, surprenant quand on voyait son caractère, il garda le silence encore quelques secondes. Ils étaient presque arrivés, elle le réaliserait bien assez vite, cette anti-sportive.

Il était un peu surprit, qu’elle s’avère si… conciliante, à vrai dire. Elle était à des milles de cette teigne d’Ashara, elle ne rechignait pas trop, suivait, elle était polie, elle essayait, au moins… quelque part, dans la bagarre, il réalisait que ce n’était pas une peste insupportable, contrairement à ce qu’on aurait pu penser, contrairement à l’aura qu’elle essayait d’envoyer. C’était un genre qu’elle se donnait pour Merlin sait quelle raison. Une carapace, peut-être, pour avoir la paix. Il était bien placé pour savoir que les gentils se faisaient marcher dessus et qu’il était plus simple de faire semblant de se foutre de tout. Il souffla et ralentit la cadence en voyant qu’ils arrivaient enfin dans la petite clairière qui était leur destination. Une licorne se tenait là, à l’entrée et il chercha à s’approcher en connaissant déjà le résultat. Il n’y allait pas de façon brusque, pourtant, malgré l’arbalète sur son dos… de toute façon, cela ne changeait rien, il le savait bien.

Les licornes n’aimaient pas les hommes. Ce n’était ni son statut de Lycan ni sa taille qui gênait. Il aurait pu ramener le jeune Finnigan, premier de sa classe en soin au créature magique, gringalet sachant se faire discret, le résultat aurait été le même, c’était … l’ordre des choses. Elle sembla comprendre ce qu’ils foutaient là car, alors que la licorne détalait sans demander son rester, elle murmura : « C’est pour ça alors.. Qu’il vous fallait une fille. » et il hocha la tête, content de ne pas avoir à tout expliquer. Il n’était pas professeur, même s’il remplaçait parfois l’enseignant de Soins aux Créatures Magiques, alors si Sparkle connaissait son sujet, c’était pour le mieux, ils gagneraient un peu de temps, d’autant qu’elle sembla remarquer les autres animaux qui s’approchaient doucement d’elle. Des poulains, plusieurs, des poulains sans corne et possédant une robe dorée, de longs crins brillants… Il n’était pas très sensible à ce genre de petit détail mignon mais il devait reconnaître que les bébés licornes étaient adorables, si patauds, si maladroits, manquant de se vautrer en cherchant à s’approcher de la jeune femme.

Elle souriait, d’ailleurs, semblant aimer sa punition, d’une certaine façon. D’une petite voix, calme et tranquille, alors qu’elle regardait les bêtes avec un certain émerveillement, elle demandant : « Et maintenant, McFarlane ? » et lui aussi se mit à sourire, posant son sac et son arbalète non loin. Il ne pouvait pas intervenir, elle devrait tout faire, il donnerait juste les consignes et assurerait la surveillance, histoire d’éviter de rencontrer d’autres équidés. Les licornes étaient une chose, les centaures une autre, clairement. Fouillant dans ses poches sans manifester sa méfiance, il lança alors « Maintenant, tu vas devoir faire tout le travail, je ne peux pas m’approcher, les licornes n'aiment pas trop la testostérone, on va dire… » et il sorti un paquet de friandises. Des sucres roux, en petit cube. « Tu les attires avec ça et pendant qu’ils mangent, tu poses un sort de marquage, juste, au niveau des ars » Dans la foulée, il pointa son torse pour qu’elle comprenne qu’il désignait l’espace entre le cou et les jambes des bébés licornes. « Comme ça, si jamais elles s’égarent, je pourrais les retrouver, j’ai pas envie qu’elles servent de déjeuner aux Accromentules, si tu vois ce que je veux dire… » Il se fit plus grave. Il n’aimait pas les araignées qui peuplaient la forêt. Elles étaient vicieuses, sournoises, mauvaises. Les centaures eux-mêmes étaient moins fourbes, c’était dire. Ne voulant pas l’inquiéter, il enchaina cependant et lui lança le paquet de sucrerie, entendant les licornes hennirent légèrement, impatientes à l’idée de recevoir les attentions de la jeune femme.

Elle allait se faire des amis, une demi-douzaine, des amis maladroits et touchants qui déjà appuyaient leurs naseaux contre elle, sur sa peau, soufflant doucement, la poussant gentiment, pour jouer. Lui regardait, juste, bougeant un peu pour reprendre l’arbalète, au cas où, mais il était calme, détendu, parfaitement à l’aise, observant juste Sparkle et sa petite troupe dorée.
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MessageSujet: Re: promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle   promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle EmptyVen 13 Juil - 16:55


En guise de punition, Monsieur McFarlane emmenait Sparkle voit des licornes. Ce n’était pas vraiment ce qu’elle pouvait appeler une punition, justement. Mais la Poufsouffle n’allait pas se plaindre non plus. Certes, elle avait vraiment eu peur quand elle était entrée dans la forêt mais à présent qu’elle savait pour quelle raison ils étaient là, elle se sentait beaucoup mieux. Les licornes n’aimaient pas les hommes, ça Sparkle le savait. Elle était d’ailleurs fière d’avoir retenu des choses en cours ou dans ses lectures. Elle ne savait plus vraiment où elle l’avait entendu. D’ailleurs, c’était peut-être Maden qui lui en avait parlé un jour, quand ils se parlaient encore de façon régulière. Sparkle allait donc pouvoir se montrer utile, elle ferait de son mieux même si elle se demandait si une autre fille n’aurait pas été plus douée pour le travail. Mais bon, c’était sa punition, elle ne pouvait rien y changer. Si elle ne le faisait pas, alors McFarlane pourrait la dénoncer au directeur. Elle préférait se mettre au travail. En plus, de petits poulains s’approchaient d’elle. Des bébés licornes. Ils étaient vraiment à croquer. Sparkle avait des étoiles plein les yeux. Elle les trouvaient tellement mignons. Elle voulait les serrer dans ses bras, les caresser mais elle doutait qu’ils la laissent s’approcher autant. Elle était peut-être une fille mais elle avait aussi entendu dire que les licornes aimaient la pureté. Et elle, elle n’était plus vraiment pure. Elle appréhendait un peu la rencontre avec ces petits animaux adorables, mais ce n’était peut-être qu’une rumeur et peut-être que les bébés ne le sentaient pas encore. Puis Sparkle se tourna vers le gardien et lui demandait ce qui allait se passer maintenant. Elle était curieuse de savoir la suite des évènements, de savoir ce qu’ils allaient faire de ces petites licornes. Il lui répondit par un sourire tout en posant ses affaires. Sparkle se débarrassa aussi de la sacoche qu’elle portait et la remit à McFarlane. « Maintenant, tu vas devoir faire tout le travail, je ne peux pas m’approcher, les licornes n'aiment pas trop la testostérone, on va dire.. » dit alors Byron. Sparkle le regarda avec un petit sourire narquois. C’est vrai qu’il ne manquait absolument pas de testostérone, il était plutôt bel homme. Maintenant qu’il l’effrayait moins, elle arrivait mieux à le voir. Elle attendit donc les consignes du gardien tout en se demandant ce qu’elle allait devoir faire. Est-ce qu’elle allait y arriver ? Sparkle jeta un regard vers les bébés licornes et fondit à nouveau. Ils étaient si craquants. Ils devaient être six ou sept.

McFarlane sortit de sa poche un petit paquet. C’était des friandises, des petits sucres roux. Les licornes avaient du sentir l’odeur car elles commençaient à s’agiter. « Tu les attires avec ça et pendant qu’ils mangent, tu poses un sort de marquage, juste, au niveau des ars. » dit Byron en montrant à Sparkle sur lui ce qu’il voulait dire par ars. Elle jeta un coup d’œil à l’un des poulains et compris de quel endroit il parlait. Un sort de marquage, elle avait vu ça en cours l’année passée et elle s’en souvenait assez bien, elle n’aurait pas trop de mal à le réaliser. Sparkle offrit un sourire à Byron pour lui montrer qu’elle avait compris et qu’elle était prête. Par la même occasion, elle sortit de sa poche sa baguette, elle était maintenant équipée. Elle était toute excitée. « Comme ça, si jamais elles s’égarent, je pourrais les retrouver, j’ai pas envie qu’elles servent de déjeuner aux Accromentules, si tu vois ce que je veux dire.. » Sparkle fit une légère grimace. D’un coup, elle était moins excitée. Elle n’aimait pas les araignées et elle ignorait qu’elles pouvaient se nourrir d’animaux si mignons. Mais c’est vrai qu’ils étaient petits et sans défenses, mise à part celles des plus grandes licornes. Mais rapidement, Byron lui lança le paquet de sucrerie et Sparkle fut rapidement entourée des bébés. Ah, ils étaient trop mignons. Ils venaient déjà se coller à elle. Ils n’avaient pas peur d’elle et elle fut rassurée. Ils se fichaient en fait de sa pureté. La Poufsouffle se baissa tout en faisant attention à ne perdre ni son paquet de sucrerie ni sa baguette et approcha sa main de l’un des poulains. La petite licorne se laissa caresser et Sparkle en fut d’autant plus émerveillée. Tout en caressant les petites licornes, Sparkle leva les yeux vers Byron. « Et donc comment je sais lesquelles j’ai déjà marqué ? Dès que je vais sortir les friandises, elles vont toutes se mettre à bouger. C’est pas comme si le sort laissait une trace. » C’était assez logique pour Sparkle, elle ne pouvait pas demander aux licornes de se ranger et d’attendre sagement leurs tours. Mais elle allait devoir se débrouiller toute seule parce que Byron ne pouvait pas les approcher. Il aurait mieux faire de ramener deux filles dans la forêt plutôt qu’une.

« Je suppose que je vais devoir les reconnaître. Oh, celle là a une tâche sur la patte. Viens par là.. » Sparkle sortit une friandise et l’agita devant la petite licorne. Ce n’était pas facile de tenir éloignées les autres bébés en attendant de marquer la première. La Poufsouffle prit la licorne dans ses bras, elle était déjà assez lourde mais elle y arriva sans trop de peine et pendant qu’elle mangeait la sucrerie, elle se tenait tranquille. Sparkle en profita pour jeter le sort de marquage. Et d’une ! Elle la reposa un peu plus loin et en attrapa une autre. Elle l’observa bien pour trouver une différence et enfin, elle trouva. Cette licorne était un male, un peu agité, il donnait des petits coups de sabots. « Ah, lui c’est McFarlane. Il vous ressemble, vous ne trouvez pas ? » dit-elle en s’adressant au gardien. Elle taquinait bien sûr le gardien devant le mauvais caractère évident, mais pas méchant, de la licorne. Sparkle lui donna une sucrerie et le marqua. Elle en profita pour le caresser entre ses oreilles. Il avait l’air moins sauvage quand elle le caressait. Et elle continua sur plusieurs bébés licornes en prenant son temps pour bien se rappeler ceux qu’elle avait déjà marqué et ceux qu’il restait à marquer.
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MessageSujet: Re: promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle   promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle EmptyVen 20 Juil - 20:36


Sparkle semblait y trouver son compte. La peur qu’elle avait ressentie et portée sur son visage en réalisant qu’elle allait passer ses deux heures de retenues dans la Forêt Interdite était loin, clairement. C’était un sourire qui remplaçait l’appréhension. Un sourire émerveillé, un sourire de petite fille et lui, dans son coin, en la regardant, il se demanda soudain quel genre d’enfance elle avait pu avoir. Il ne connaissait pas grand-chose des élèves du château, parce qu’il passait son temps entre les bois, sa cabane et Pré-au-Lard, parce qu’il cherchait toujours à se faire discret, parce que ce n’était pas son boulot que de se mêler de la vie des autres. Certes, il faisait de temps à autre des remplacements, il aidait les professeurs pour diverses tâches mais il ne se mélangeait pas à la foule d’adolescent. D’un côté, il disait que c’était par précaution, à cause de sa condition, de l’autre cependant, il savait très bien que c’était à cause de la différence d’âge, qui n’était pas si grande. La preuve avec Absolem, par exemple. Le jeune Irlandais et Byron se connaissait de l’époque où ce dernier avait été étudiant à Poudlard et il n’était pas le seul à se souvenir du Garde-Chasse affublé de l’uniforme obligatoire, du blason des Gryffondors. Il avait à peine cinq ans de plus que la plupart des septième année, le contraire eut été étonnant de toute façon. Fort heureusement, personne ne semblait prompt à ramener ce genre de souvenirs à la surface. Se trimbaler avec une arbalète et un jean tâché de sang avait parfois du bon… Il souffla. Ouais, la différence d’âge irait en s’arrangeant, mais clairement, pour le moment, ce n’était pas assez pour le tenir loin de certaines personnes, comme Phélyx par exemple. C’était inacceptable et il le savait, mais c’était plus fort que lui.

La jeune femme le tira de ses réflexions et il en oublia sa curiosité liée à l’inactivité peu habituelle pour lui. Rester tranquille, à attendre, ce n’était pas bon, il ne savait pas faire, aussi fut-il presque soulagé qu’elle attire son attention. Elle se débrouillait bien, elle posait des questions rhétoriques, trouvant immédiatement la solution toute seule mais lui tournait en rond dans sa tête, aussi la regarda-t-elle lorsqu’elle lança, amusée : « Ah, lui c’est McFarlane. Il vous ressemble, vous ne trouvez pas ? » . Elle désigna un petit mâle farouche et agité dont elle s’approchait, toutes sucreries devant, pour le marquer et le garde-chasse ne put s’empêcher de sourire, levant les yeux au ciel, un peu blasé. La forêt s’assombrissait un peu, il allait surement pleuvoir mais sous la coupe des arbres, ils ne craignaient pas grand-chose.

Sparkle continua son boulot, gratouillant le petit poulain entre les oreilles. Il semblait moins méfiant, d’un coup et Byron répondit alors : « Oui, bien sûr, je ressemble à un bébé licorne doré, c’est bien connu… d’ailleurs, un sucre et un sourire suffise à m’amadouer, ça aussi tout le monde le sait ! » . Sa voix, grave, rauque, fit un peu bouger les animaux mais rien de catastrophique. Ils étaient apaisés par la présence de la jeune femme. Au fond, c’était compréhensible, elle n’avait pas l’air d’un démon, pas vraiment. C’était un genre qu’elle se donnait. Et lui n’était pas là pour faire la morale, non. Seulement c’était vrai, un sourire suffisait à l’amadouer et la voir comme ça, plutôt que sur la défensive, un peu peste, un peu trop sûre d’elle, c’était rafraichissant… autant que le léger vent qui brossait doucement les feuilles, remuant les branchages autours d’eux.

Byron fronça les sourcils. Ca, ce n’était pas bon. Il ne dit rien, ne voulant pas alarmer la jeune femme mais quelque part, au fond de lui, il savait très bien que ce genre de distractions n’étaient pas bonnes. S’il pouvait se concentrer en dépit des expressions touchées et amusées de la jeune femme, il aurait plus de mal avec le vent, c’était assez pour camoufler des déplacements et dans un lieu où la vigilance était de mise, ce n’était pas réellement avisé. Il souffla, doucement, remontant son arbalète, l’air de rien, scrutant les buissons. Sparkle avait sa baguette à la main et les licornes seraient prompts à décamper sans demander leur reste si une menace se faisait sentir, mais quand même. Ne voulant pas communiquer sa légère anxiété, ce pincement qu’il avait toujours lorsqu’il se trouvait dans les bois adjacents à l’école, il se força à parler. Merlin, ce qu’il était mauvais pour les bavardages… « Et donc… » commença-t-il, maladroit, d’un coup, parce qu’être sociable ne lui allait pas au teint « Qu’est-ce-que tu foutais dans ma cabane, sans mensonge cette fois ? » il souffla un peu, ses yeux balayant la clairière. Il n’allait rien se passer, il ramènerait la petite brune en un seul morceau, elle était trop jolie pour se faire abîmer, trop jeune, trop innocente, dans le regard du jeune homme.

S’il pouvait sortir des vannes sans problème, se forcer à parler lui rappelait les soirées dans les bars où il devait marmonner trois mots pour commander de quoi se saouler quand tout ce qu’il voulait faire, c’était se terrer et oublier la douleur, la mort d’Holly. Il secoua la tête, refusant de songer à ça. Pas maintenant. Il regarda les licornes, Sparkle s’amusant avec, il chassa tout ça de son crâne, quitte à en oublier de surveiller les parages.

La bonne idée.
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MessageSujet: Re: promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle   promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle EmptySam 28 Juil - 11:07


Sparkle caressait une petite licorne tout en lui grattant entre les oreilles. Le bébé semblait adorer ça et quand elle le lâcha pour passer au suivant, il se frotta contre elle pour qu’elle recommence. Il en voulait encore plus. Ces petites bêtes étaient tellement adorables. Puis elle en trouva un autre, un peu plus sauvage et il lui fit penser à la personne face à elle. Elle se mit à rire et fit part de sa découverte au gardien en espérant qu’il ne le prenne pas mal non plus. C’était plutôt un compliment d’être comparé une à créature si fascinante et mignonne qu’un bébé licorne. Sparkle fut rassurée quand elle le vit sourire, même s’il n’avait pas l’air vraiment d’accord et détourna le regard. Elle se concentra donc à nouveau sur le marquage. « Oui, bien sûr, je ressemble à un bébé licorne doré, c’est bien connu… d’ailleurs, un sucre et un sourire suffise à m’amadouer, ça aussi tout le monde le sait ! » répondit Byron, contre toute attente. Sparkle eut un sourire aux lèvres. Elle ne lui avait pas donné de sucre, mais elle lui avait sourit et à présent elle avait moins peur de lui. Alors peut-être que oui, elle avait réussi à l’amadouer, d’une certaine façon. Elle était plutôt fière de cet avancé. Ça n’allait pas changer sa vie au château mais c’était toujours bon de savoir que le gardien n’était pas si mauvais. Elle avait vraiment eu la frousse quand il l’avait découvert chez elle le jour où elle avait relevé un pari lancé par Gillian. Oh, Gillian. Sparkle avait hâte de lui parler des bébés licornes et de ce qu’elle avait vécu dans la forêt. C’était son meilleur ami, elle lui racontait beaucoup de choses. Il serait content pour elle. Elle lui dirait aussi qu’il n’avait pas à s’en faire pour McFarlane. De toute façon, Gillian n’avait pas été vu lui lors de cette expédition dans la cabane du gardien. C’était elle seule qui avait été punie et elle n’avait pas l’intention de dénoncer Gillian, même sous le torture. Elle attira un nouveau poulain vers elle avec un sucre et quand il l’attrapa, elle le caressa et l’attira vers elle. Quelques instants plus tard, elle avait posé le marquage. Il en restait encore quelques uns auxquels elle devait apposer le sortilège et elle aurait terminé. « Et donc… » dit McFarlane, brisant le silence. Elle leva la tête vers lui en se demandant s’il allait lui faire la conversation. Il n’était pas le genre de personnes que la Poufsouffle imaginait essayer de faire la conversation et c’était pourtant ce qu’il était en train de faire. « Qu’est-ce-que tu foutais dans ma cabane, sans mensonge cette fois ? » demanda-t-il d’un coup. Oh. Sparkle baissa à nouveau les yeux vers les licornes pour essayer d’en attirer une énième vers elle. Même si officiellement elle essayait de se concentrer sur sa tâche, officieusement elle cherchait une réponse pour le gardien. Que pouvait-elle bien lui dire ? Il lui demandait de ne pas mentir, mais elle ne tenait pas à lui dire toute la vérité non plus. Elle mit un long moment à réfléchir, et à marquer la petite licorne qui essayait de s’enfuir dès qu’elle approchait sa baguette d’elle, mais qui revenait dès qu’elle lui montrait une sucrerie. Adorable.

« C’était un pari. » répondit Sparkle tout en passant ses doigts sur la crinière naissante de la licorne peureuse. Elle avait accepté de se faire marquer au bout de quelques minutes et Sparkle considéra ça comme une victoire. La Poufsouffle ne savait pas qu’il accepterait ces trois simples mots comme une explication. Si elle comptait bien, il ne lui restait que deux licornes à marquer. L’une d’elle avait une tâche sur le museau et l’autre la plus longue des crinières. Elle prit un sucre dans le petit sac et remarqua qu’il n’en restait pas beaucoup, mais suffisamment pour terminer et faire plaisir aux licornes après. Elle attira le bébé licorne avec la tâche sur le museau. Les autres licornes autour tentaient d’attraper la sucrerie et c’était difficile de les tenir à distance mais le poulain voulut fini par s’approcher avec hésitation. Ils n’étaient pas tous farouches comme le petit bébé licorne McFarlane. Celui là avait l’air timide. Est-ce que les animaux pouvaient être timides ? C’était une drôle de pensée mais pourquoi pas. Quand il arriva, elle l’attira contre lui et il frotta la tête contre son bras. Une fois qu’il repartit, Sparkle leva la tête vers McFarlane. « Il n’en reste qu’un à marquer et j’aurai terminé. » Elle aurait en effet terminé la punition pour laquelle elle était venue dans la forêt interdite avec le gardien. Il s’était avéré que cette punition était plus amusante que prévue et que des punitions comme ça, elle voulait bien en fait plus souvent. Sparkle se déplaça légèrement vers le poulain à la crinière la plus longue. Mais d’un coup, elle leva la tête. Il lui semblait avoir entendu du bruit un peu plus loin. Elle jeta un coup d’œil à McFarlane. Elle ne savait pas s’il l’avait entendu aussi mais il avait l’air tendu. Sparkle n’était pas très rassurée. Elle avait presque oublié qu’elle était dans la forêt interdite. Mais si quelque chose devait arrivé, cette fois, elle avait un peu plus confiance en Byron. Elle était à peu près sûre qu’il ne lui arriverait rien tant qu’il était là. Elle se concentra donc à nouveau sur sa mission en essayant de se détendre. C’était sûrement rien après tout, c’était peut-être le vent ou son imagination. La licorne semblait réticente à l’approcher cette fois. Mais Sparkle avait l’impression que ce n’était pas elle le problème dans l’histoire et qu’il y avait autre chose derrière cette appréhension. Elle se demandait si les bébés licornes, qui semblaient à présent un peu dispersés, craignaient quelque chose. Peut-être qu’ils avaient eux aussi entendus le bruit. Prenant une sucrerie dans ses mains, Sparkle attira le bébé vers elle. Elle posa sa baguette sur son pelage et récita le sortilège. A présent, il était marqué. Elle avait réussi sa mission et un sourire s’étira sur ses lèvres.

Mais alors qu’elle venait d’apposer le dernier sortilège sur le bébé licorne, quelque chose surgit des buissons et se dirigea droit sur elle – ou sur les bébés licornes qui se mirent à décamper en vitesse. Le cœur de Sparkle s’arrêta de battre un instant, effrayée à l’idée d’être attaquée. Elle se mit en position défensive, les bras devant elle au lieu de lever sa baguette et de faire face. Face au danger, Sparkle était souvent impuissante. Elle n’était pas des plus courageuses quand il ne s’agissait plus de faire de simples bêtises.
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MessageSujet: Re: promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle   promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle EmptyMar 7 Aoû - 14:08

Il aurait dû surveiller les alentours. Il connaissait la forêt et il savait que le calme apparent était toujours, toujours trompeur. Il connaissait la forêt et surtout, il savait ce qui se cachait dans l’ombre des fourrés, derrière les arbres, dans les recoins oubliés, hors des sentiers. Alors il aurait dû monter la garde plutôt que de tranquillement observer l’adolescente qui s’occupait des petits équidés légendaires. Il avait réagi trop tard, il le savait. Sorti de sa léthargie alors que les sabots des licornes avaient frappé le sol, il lui avait fallu une poignée de seconde pour comprendre la fuite soudaine, brusque, incroyablement rapide. Pour comprendre la peur. Une poignée de seconde qui ferait toute la différence, surement, car il aurait eu le temps, là, d’armer son arbalète au lieu de rester simplement planté près de son arbre.

L’habitude le força cependant à bouger, un peu tard peut-être. Ils auraient pu croiser une licorne adulte peu satisfaite de leur présence revêches certes mais pas si dangereuses. Ils auraient pu croiser un sombral et s’en sortir plutôt bien, ou même un troupeau entier de scrouts à pétard. A vrai dire, ils auraient pu croiser n’importe quoi tant les espèces présentes dans la forêt étaient nombreuses, mais il avait fallu qu’ils tombent sur la pire. Littéralement la pire. Il ne craignait pas grand-chose, le grand garde-chasse et à vrai dire, il n’était pas facile à effrayer. Il fallait aller taper dans ses démons, ses peurs les plus profondes, ses souvenirs les plus atroces pour arriver à le faire trembler… à moins de simplement lui foutre une centaure en colère sous le nez. Aussi facile que ça. Il déglutit, perdu, l’espace d’une seconde. C’était impossible, ce n’était pas leurs domaines, elle ne trainait pas par-là, préférant les clairières ombragées qui se trouvaient sur les rives du lac, bien plus bas… et pourtant, devant Sparkle, frappant ses sabots, c’était bien centaure gros comme un Shire qui se tenait là. L’odeur des licornes, peut-être, ou bien leurs présences… Et voilà qu’elle s’approchait de la gamine. Dont il était responsable. Qu’il avait amené ici en lui jurant que rien n’arriverait.

Par réflexe, avant même de réfléchir, il se redressa et la saisit par le bras, un peu trop fort surement. Il la tira en arrière et la cacha derrière lui. Il entendit clairement ses épaules claquer contre l’arbre qui lui avait servit d’appuie quelques minutes plus tôt et il murmura, rapidement, sans vraiment y penser un « Pardon » qui semblait bien incongru. Parce qu’au fond, les bleus que ça laisserait n’étaient pas très importants s’ils sortaient de là, pas vrai ? Secouant la tête, il reprit son arbalète et la pointa sur la créature. Une chance qu’il ait été habitué à la charger rapidement car c’était souvent dans ce genre de moment qu’on en venait à se rater sans raison, à manquer un cran ou une encoche, à s’emmêler, à se tromper. Non, il y parvint et l’instant d’après, il tira une flèche à bout portant. Déloyal, certes, mais les plans qu’avaient la créature pour lui, pour eux, ne l’étaient pas forcément plus. Une flèche dans le crane, directement, assez pour qu’elle tombe… assez pour que le calme revienne et qu’il réfléchisse. Depuis quand les centaures se déplaçaient seules ? Une sueur froide trempa son t-shirt et un sursaut le secoua. Il devait rester calme. Il connaissait la forêt, oui, mais il n’était pas seule. Sparkle, là, avait à peine 18 ans et était bien trop jeune pour perdre un membre, ou la vie, dans des circonstances aussi connes. Alors que partout autours, des bruits de feuillage se faisaient entendre, il chercha à détendre l’atmosphère, maladroitement. « Simple curiosité… vous en êtes où dans le programme de Défense contre les Forces du Mal ? » une blague malaisée pour faire croire qu’il gérait, ou bien une demande d’information réelle. Non, elle n’aiderait pas, elle aurait surement trop peur… Il souffla doucement, sans le montrer, reportant son attention sur les araignées géantes qui se rapprochaient, soudain visible. Une douzaine. De quoi se faire digérer sans problème. Génial.

Tournant un peu la tête pour capter le regard de la petite brune, il se pencha en même temps pour attraper sa baguette. Il venait de lâcher son arbalète, qui ne lui servirait à rien, trop lente, préférant s’armer d’une autre possession moldue, une dague dont la lame était plus tranchante qu’un rasoir. « Ecoute moi bien, Sparkle…. Tu vas courir. Sans te retourner. Jusqu’à être dans le parc. Loin des arbres. Sans t’arrêter. Sans te retourner. Tu m’attends là-bas. Je m’en fous de savoir si tu n’es pas endurante ou si ton équilibre est foireux, tu cours, droit devant, le plus vite possible, ils ne font pas de mal aux jeunes, mais tu es à la limite, je pense, alors tu vas courir… » et il força un sourire presque affectueux, presque confiant, quelque chose de paternel, d’une certaine façon. Il suivrait, de près, il lui attraperait la main et la tirerait hors des bois, tuant ce qu’il fallait au passage, mais elle était là par sa faute, alors hors de question qu’il reste planté sans rien faire. Se redressant le plus possible, il s’apprêtait à lui donner un signal de départ, avant que les créatures ne soient trop proches, lorsqu’il réalisa que le sentier était entravé par deux des assaillants. « Merde. Merde. Merde » souffla-t-il, refusant de la laisser filer à l’aveuglette, hors des sentiers. Elle ne connaissait pas assez la forêt, la peur lui ferait faire des bêtises…

L’instant d’après, et parce qu’il était à court d’idée, il avait rangé son couteau et tenait sa baguette entre ses dents. Il détestait profondément tourner le dos aux centaures, il haïssait ça, d’autant que les bestioles savaient que lui aussi était un hybride et qu’ils ne se respectaient absolument pas. Byron, après tout, copinait avec les humains quand il aurait dû préférer les loups. Ca allait chauffer. Posant ses doigts sur la taille de Sparkle, il souffla simplement, tout près de son visage, pour la rassurer. Avec sa baguette dans la bouche, il eut du mal à articuler mais cela resta compréhensible : « Chang'ment d'plan, mad'moiselle, tu montes, hop ! » et comme elle était légère, il la souleva et l’aida à monter sur une branche bien haute, dans l’arbre, là où les sabots ne pourraient pas la toucher, se fichant bien de placer ses mains là où il ne fallait pas, du moment qu’elle était saine et sauve. Il fit ensuite volte-face, rapidement, récupérant ses armes et retenant son souffle.

Que la fête commence.

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MessageSujet: Re: promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle   promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle EmptyMer 29 Aoû - 14:53


Sparkle venait tout juste de finir le marquage des bébés licornes quand quelque chose sortit des buissons. En un instant, les licornes s’enfuyaient en cavalant rapidement. Seule Sparkle n’avait pas réagi. Elle était toujours au sol et immobile, où elle venait de finir de poser le sortilège sur l’un des poulains. La Poufsouffle adopta une position de repli, apeurée. Elle ignorait à quel genre de créatures ils avaient affaire. Elle ignorait si sa vie était menacée mais la fuite des licornes ne signalait rien de bon. Elle avait tout simplement peur de ce qui allait se passer, de ce qui allait lui arriver. Elle en oubliait presque la présence de McFarlane. Sentant que l’intrus était devant elle, bien trop proche d’elle, Sparkle osa lever les yeux un instant. Et ce qu’elle vit l’effraya. Un centaure. Elle n’en avait encore jamais vu, pas de si près en tout cas. Il avait l’air en colère. Sparkle n’arriva plus à détacher ses yeux de la bête. Elle tremblait et avait du mal à respirer de peur que si elle bougeait, le centaure l’attaquerait. Elle n’avait pourtant rien demandé. Et si elle était là, c’était juste pour s’occuper des petites licornes. Elle n’avait rien fait de mal. D’un coup, Sparkle fut tirée par le bras. Elle ne s’y attendait pas, puisqu’elle avait complètement oublié le gardien. Elle faillit mourir de peur. Avant même qu’elle ne réagisse, elle se retrouva derrière lui. L’endroit qu’il avait saisi sur son bras lui faisait mal, mais ce n’était pas le moment de se plaindre, elle craignait bien trop ce qui allait arriver pour ça. Et l’instant d’après, elle se heurta à un arbre, lui faisant totalement oublier la première douleur pour laisser place à une seconde. « Pardon. » entendit-elle McFarlane lui murmurer. Elle ne répondit rien et remua les épaules pour voir si elle n’avait rien de cassé. Heureusement, le choc n’avait pas été si violent, elle aurait seulement quelques bleus. Ce qui n’était pas de chance, c’était que Sparkle marquait très facilement. Elle avait toujours été comme ça. Le moindre coup lui laissait un bleu. Et là, ça n’y échapperait pas. Mais elle préférait avoir ces bleus et retourner vivante à Poudlard que le contraire. Sparkle resta cachée derrière le gardien. Elle le vit dégainer son arme, l’arbalète qu’il avait sur lui depuis qu’ils étaient partis. Elle comprenait mieux à présent pourquoi elle l’avait pris. Et lui qui lui avait dit qu’il ne lui arriverait rien. Il n’allait quand même pas tuer cette créature sous ses yeux ? Sparkle n’était pas une grande défenseuse des animaux ou des créatures, mais quand même, elle n’avait pas envie de le voir mort. D’un autre côté, elle ne voulait pas mourir non plus. L’instant d’après, Byron tira et Sparkle préféra ne pas regarder. Et si la créature ne leur voulait aucun mal ? Ils l’ignoraient après tout. Elle aurait très bien pu sauter directement sur Sparkle. Voulant savoir ce qui se passait, elle jeta tout de même un coup d’œil. La créature était au sol. Etait-elle morte ? Elle ne savait pas trop. Mais Byron n’avait pas l’air plus rassuré que ça. Sparkle était inquiète. Elle entendait les feuilles autour d’eux bouger. Etait-ce le vent ou son imagination qui lui jouaient des tours ? Non, McFarlane les entendait aussi. « Simple curiosité… vous en êtes où dans le programme de Défense contre les Forces du Mal ? » lui demanda Byron d’un coup. Elle ne répondit pas parce qu’elle ignorait où ils en étaient et qu’elle n’était pas vraiment en état de réfléchir et de rassembler ses connaissances devant une situation si nouvelle. Elle était juste terrifiée comme elle l’avait toujours été face au danger. Et Sparkle ne s’attendait pas à ce qui allait arriver. Autour d’eux, une douzaine d’araignées géantes s’approchaient. La Poufsouffle ouvrit les yeux en grand. Jamais elle n’en avait vu en vrai. Si elle cédait à la panique, elle pleurerait sans doute. Mais ce n’était pas le moment, elle le sentait. Terrifiée, elle regardait un peu partout autour d’elle. Elle ne se sentait pas très bien.

Au bout de quelques secondes, elle remarqua que McFarlane la regardait et s’était même penché vers elle pour lui parler. Elle hésita un instant, puis détourna son retard des araignées pour le poser sur le gardien, ce qui n’était absolument pas rassurant car elle ne pouvait pas voir où étaient les insectes géants. « Ecoute moi bien, Sparkle…. Tu vas courir. Sans te retourner. Jusqu’à être dans le parc. Loin des arbres. Sans t’arrêter. Sans te retourner. Tu m’attends là-bas. Je m’en fous de savoir si tu n’es pas endurante ou si ton équilibre est foireux, tu cours, droit devant, le plus vite possible, ils ne font pas de mal aux jeunes, mais tu es à la limite, je pense, alors tu vas courir… » lui demanda Byron. Pendant tout son petit discours, Sparkle secoua la tête, très peu rassurée. Jamais elle n’arrivait à courir si des araignées se mettaient à la suivre. Jamais elle ne pourrait à la fois courir vite et surveiller ses pieds. McFarlane lui fit un petit sourire, comme pour lui dire qu’il avait confiance en elle et qu’elle pouvait le faire. Sparkle respira lentement, serrant sa baguette dans ses mains mais ne sachant pas comment s’en servir. Elle allait courir, elle n’avait pas le choix. Elle le ferait. D’une seconde à l’autre, Byron allait lui dire de courir et elle devrait s’élancer et ne pas se retourner. Elle allait devoir abandonner la seule protection qu’elle avait, le gardien. « Merde. Merde. Merde » entendit Sparkle de la bouche du gardien, ce qui ne la rassura pas du tout. Elle lui jeta un coup d’œil furtif et vit où il regardait. Ses yeux suivirent la trajectoire et il y avait en effet deux grosses araignées sur le chemin qu’il lui avait conseillé d’emprunter. Forcément, elle en arriva à la même conclusion que lui : elle ne pourrait pas passer par là. Baguette dans la bouche, Byron se tourna vers elle et posa ses mains sur sa taille. « Chang'ment d'plan, mad'moiselle, tu montes, hop ! » dit-il en la soulevant. Quelques instants plus tard, elle se retrouva sur une branche haute, à l’abris. Heureusement qu’elle n’avait pas le vertige. Elle pensa un instant à Gillian et à sa peur du vide depuis qu’il était tombé d’un balai. Il aurait eu très peur à sa place. Mais elle posa son regard sur McFarlane. Il récupéra ses armes. Sparkle serra bien fort sa propre baguette dans ses mains, réfléchissant à des sorts d’attaques. Si elle était à l’abris des centaures, elle savait très bien que les araignées pouvaient monter aux arbres et ça, ça ne la rassurait pas du tout. Maintenant qu’elle avait une vue d’ensemble sur la clairière, elle était encore plus inquiète. Il n’y avait pas seulement des araignées, il y avait d’autres centaures cachés derrière les arbres. Elle jeta un coup d’œil à la créature qui avait reçu la flèche de Byron. Elle n’était pas morte, mais elle était blessée à une patte, l’empêchant de se relever. Pourquoi Byron l’avait attaqué ? Comment allait-elle faire maintenant ? Son travail n’était-il pas de soigner les créatures ? Elle regardait les araignées s’approcher lentement et Byron sur le qui-vive. Les ennemis étaient trop nombreux pour avoir le dessus. Ils étaient fichus. « McFarlane, pourquoi ils nous attaquent ? Qu’est-ce qu’on a fait ? » demanda Sparkle à Byron. Sa question était légitime, ils n’avaient rien fait de mal, en tout cas pas en la présence de Sparkle. Elle n’y était pour rien dans cette histoire. C’était la première fois qu’elle venait aussi loin dans la forêt interdite et elle n’avait fait que marquer des bébés licornes. Quant à Byron, elle ignorait ce qu’il avait fait pour énerver ces créatures, mais elle se dit que ce n’était peut-être pas de sa faute non plus. Seulement, pourquoi venir les déranger ? Ils ne faisaient rien qui puisse leur nuire.

Et soudain, ça la frappa comme un éclair. Byron n’était pas un être humain comme les autres, elle le savait bien mais elle n’y avait jamais cru. On racontait qu’il était un loup-garou. Et à ce moment là, elle se dit que c’était vrai. McFarlane n’était pas un humain comme les autres, non. Il était mi-homme, mi-bête. Pourtant, ce n’était qu’une fois par mois, à peu près, ou plus précisément à chaque pleine lune, qu’il se transformait. Pour elle, en dehors de ces périodes, c’était un homme normal. Il lui avait toujours fait un peu peur, mais il ne lui avait jamais fait de mal et n’en avait jamais fait aux autres, d’après ce qu’elle savait. Avait-il des problèmes avec ces créatures ? Elle n’était pas du tout, mais pas du tout, rassurée. « Ils sont nombreux, les centaures. » dit-elle, plus pour elle que pour lui. Elle les voyait s’approcher. Ils n’étaient pas encore sortis des buissons, mais elle voyait un sabot par là, une tête par là. Ils étaient peut-être cinq ou six de plus. Avec les araignées, cela faisait un paquet de bêtes à combattre s’ils devaient en arriver là. Maintenant qu’elle était perchée sur son arbre, elle était fichue. McFarlane avait beau être fort, s’ils l’attaquaient tous en même temps, lui aussi était fichu. « Ça vous dit pas de monter à l’arbre aussi… ? » demanda Sparkle, en toute innocence. Elle ne voulait pas qu’il se fasse tuer. Les centaures sortaient peu à peu de leurs cachettes et s’approchaient de leur camarade étendu au sol, souffrant à l’endroit où la flèche l’avait touché. Sparkle avait peur du déroulement de la situation. S’ils s’en sortaient vivants, jamais plus elle ne remettrait les pieds dans la forêt interdite. Les centaures semblaient se concerter. Mais les araignées, elles, continuaient de s’approcher. Qu’est-ce qu’elle détestait ces grosses pattes velues. « McFarlane, parlez leur… ils parlent, non ? » dit-elle sans quitter les centaures des yeux, qui à présent s’étaient redressés. La concertation était apparemment terminée et Sparkle, toujours aussi effrayée, craignait pour le gardien plus que pour elle. Après tout, c’était lui qui était en première ligne. « S’il vous plaît, faites attention. » ajouta-t-elle d’une voix presque éteinte.
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MessageSujet: Re: promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle   promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle EmptyVen 28 Sep - 9:50

La petite brune était en sécurité et pour le moment, c’était la seule chose qui comptait. Arbalète à la main, acculé contre un arbre dans lequel une élève dont il était responsable était perchée, le garde-chasse commençait à perdre son sang-froid. Les créatures étaient nombreuses, hargneuses et il pouvait sentir le chaos doucement arriver. C’était comme un orage à la fin d’une journée trop chaude, comme le grondement du tonnerre au fond d’une vallée encaissée, comme les vagues d’une mer déchainée qui progressivement venaient ronger les falaises. Il déglutit, bougeant sa tête pour faire craquer sa nuque, n’entendant plus les questions de la jeune femme qui, assise sur une branche, tentait surement de se rassurer. Il souffla, se forçant au calme. Elle était en sécurité, elle était… coincée. Il tiqua. S’il lui arrivait quelque chose, les centaures ne pourraient pas monter, sabots oblige, mais les araignées… Aussitôt, il sera les dents. Pourquoi, pourquoi diable personne ne faisait rien contre les créatures ? C’était fou, tout de même, de laisser un gang de machin pareil si près d’une école… mais d’un autre côté, il s’agissait d’une école dont le garde-chasse était un lycanthrope, partant de là. C’était surement de bonne guerre que de les laisser en paix quand lui avait du boulot au château. Une fois de plus, il souffla longuement. Son t-shirt commençait à coller à sa peau à cause de la sueur glacée qui gouttait le long de sa nuque, il se sentait vulnérable, seulement armé de son arbalète. Il avait sa baguette, certes, mais quelque part, ça ne semblait pas assez… Il savait très bien que pendant les pleines lunes, les sortilèges n’étaient pas suffisants pour l’arrêter, alors pour stopper des centaures massifs et colériques ou des araignées avides, non, ça n’irait pas.

Dire que c’était sa présence, qui les gênait. Parce qu’ils auraient pu s’entendre, compagnons de galères, hybrides, créatures, mais Byron avait choisi de vivre du côté des humains, amenant même des classes entières de gamin dans la forêt, y amenant Sparkle pour qu’elle puisse toucher à d’autres créatures, pures et presque sacrées… C’était un crime, presque, pour eux. C’était un affront, il empiétait sur un territoire qu’il avait rechigné à accepter et ils ne le supportaient pas. Pas plus qu’ils n’appréciaient les dégâts dont il était capable, les soirs de pleine lune. Et pas que, d’ailleurs. Ca, cependant, personne ne le savait, pour le moment du moins. Il avait peur que les choses changent, car sa nervosité semblait déterminée à lui faire faire des conneries. Que se passerait-il s’il prenait suffisamment peur pour se transformer sans l’influence de la Lune. Sparkle fuirait-elle ? Probablement, à moins qu’effrayée, elle ne perde connaissance, tombant de l’arbre et se retrouvant alors à la merci des autres machins qui grouillaient dans la pénombre… Il n’avait pas le choix, pourtant, il luttait déjà pour garder son calme, serrant les dents… Quelques secondes plus tard, une flèche quitta l’arbalète, allant se loger dans le crane d’une des araignées qui s’approchaient bien trop. Ils étaient dans la merde, ils étaient profondément dans la merde.

Faisant un effort monstrueux pour ouvrir la bouche, il darda un regard sombre sur le plus massif des centaures. Il avait commis des erreurs, il le savait, attaquer en premier, tuer, blesser, cela lui couterait cher, mais Sparkle n’y était pour rien. « C’est qu’une gamine, une pouliche » se corrigea-t-il, sachant que le centaure comprendrait mieux de la sorte « Elle m’aidait à soigner les licornes, elle n’a rien fait de mal mais s’il lui arrive quelque chose, je ne pense pas qu’on voit laisse encore squatter les bois… » sa voix était rude, mais il réalisa quand même la connerie qu’il venait de dire. Les centaures étaient très pointilleux quant aux traditions et meurs, ils n’appréciaient pas, d’ailleurs, que la forêt soit considérée comme un domaine appartenant aux sorciers. Après tout, elle était déjà été là, peuplé par des créatures, bien avant que ne débarquent les fondateurs de Poudlard. Il arma à nouveau son arbalète, prêt à se faire lyncher mais il ne bougea pas assez vite. Un coup de sabot plus tard, il se retrouva contre le tronc de l’arbre où la jolie petite brune était réfugiée, laissant un hoquet rauque et douloureux passer ses lèvres.

Cela aurait pu suffire à le sonner, s’il n’avait pas été un peu plus qu’humain. Il avait perdu son arme, pourtant, l’arbalète reposant à présent près des araignées gigantesques qui doucement s’approchaient de l’arbre, comme les centaures s’approchaient de lui pour continuer les attaques. Et puis Byron perdit son bon sens et sa logique, laissant l’instinct de survie prendre le dessus. Lorsqu’il se redressa, vivement, ses yeux avaient pris une teinte mordorée, ses lèvres étaient retroussées, présentant des canines dangereuses. Contre ses tempes, son cou, ses bras, des veines étaient à présent extrêmement visible. Un long râle le secoua et il se redressa de toute sa grande taille, animal. La transformation n’était pas complète, non, il n’était pas assez fort pour ça, il ne contrôlait rien, mais clairement, les araignées en eurent assez, faisant volte-face et s’enfonçant dans les profondeurs des bois pour disparaître. Lui était pantelant, face à un groupe de centaures tout aussi colérique que lui. Dans la masse, il pouvait en reconnaître certains, dont un ou deux avec qui il s’était déjà battu. Hale, en tête de liste, semblait prêt à lui sauter dessus. Non, il ne fallait pas, pas tant que Sparkle était là…

Il pensa au spectacle qu’il pouvait représenter, là, à cet instant. Loup-garou monstrueux, perdu entre sa forme animale et sa forme humaine, trahissant ce pouvoir dont il ne voulait pas, celui responsable de la nature actuelle de Phélyx, cette capacité qu’il avait découvert, apte à se changer sans l’astre lunaire. Encore conscient, il jeta un regard par-dessus son épaule, brièvement. Il était encore là, pas juste une bête sans retenu, le garde-chasse qui avait juré qu’il ne lui arriverait rien était encore là. Il croisa son regard pendant une seconde, s’excusant sans un mot pour ce qu’il se passait, pour la suite également. Arriverait le moment où il terminait sa transformation pour chasser les centaures et ça, ça serait moche. Il faudrait alors qu’elle fuit le plus vite possible pendant que lui s’enfoncerait dans les chemins tortueux de la forêt le temps de se calmer… Il était surement en train de la traumatiser à vie, cette pauvre gamine.
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MessageSujet: Re: promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle   promenons nous dans les bois ㄨ Byron & Sparkle EmptyJeu 25 Oct - 11:39


Sparkle avait peur. Elle était seule dans son arbre, avec McFarlane pour seule défense. Elle ignorait à quel point elle pouvait compter sur lui pour la défendre. McFarlane était gardien, il devait avoir l’habitude de traiter avec les créatures de la forêt. Alors pourquoi étaient-elles si en colère ? Qu’avaient-ils fait ? Ils venaient simplement aider les petites licornes. Ils n’avaient rien fait de mal. Ils n’étaient pas des menaces. Sparkle ne comprenait pas tout ce qui se passait. Quelques secondes plus tard, Byron tira une flèche sur l’une des araignées et Sparkle plaqua sa main sur sa bouche. Elle avait l’impression de se retrouver une pleine guerre alors qu’elle était à quelques mètres, ou peut-être kilomètres, du château le plus rassurant au monde. Bien sûr, cette attaque défensive énerva un peu plus les autres créatures. La jeune fille tenait sa baguette dans sa main, incapable de savoir si elle saurait s’en servir si les choses tournaient mal. Elle observa la scène, toujours aussi nerveuse, quand Byron se mit à parler. Il était tout aussi angoissé qu’elle, elle l’entendait dans sa voix. « C’est qu’une gamine, une pouliche. » dit-il à l’adresse de l’un des centaures, peut-être le chef. Sparkle n’appréciait pas trop qu’on la traite de pouliche, mais elle n’allait pas faire la difficile dans ces moments là. Il prenait sa défense, il essayait de la sauver, elle lui en était reconnaissante. Bien sûr, elle n’était plus vraiment une gamine non plus. Elle ignorait si ces paroles auraient un quelconque effet sur les bêtes. « Elle m’aidait à soigner les licornes, elle n’a rien fait de mal mais s’il lui arrive quelque chose, je ne pense pas qu’on vous laisse encore squatter les bois… » Sparkle voyait déjà la une de la gazette des sorciers avec sa photo en première page comme étant l’élève qui avait disparu dans la forêt interdite. Elle déglutit difficilement et serra un peu plus sa baguette. Elle ne voulait pas qu’il arrive un truc ni à elle, ni au gardien. Byron avait énervé les centaures avec ses derniers mots et quelques secondes plus tard, l’un d’eux plaqua le gardien contre l’arbre avec ses sabots. Sparkle fut si surprise qu’elle laissa échapper un cri. Elle s’accrocha pour ne pas tomber de l’arbre sous le choc et jeta un regard à Byron. Cela devait faire très mal. Il allait être blessé. Mais il semblait toujours tenir debout. Il avait perdu son arbalète et Sparkle pensa un instant à descendre et à aller la chercher. Mais elle était incapable d’y arriver avant les araignées, qui s’approchaient dangereusement. Et les centaures arrivaient tous vers Byron, prêts à se venger. Mais son regard se détourna de toutes ces créatures quand elle entendit Byron pousser un long râle et se lever. Quoi encore ? Sparkle écarquilla les yeux. Les araignées firent demi-tour. Et elle, elle n’arrivait pas à croire ce qu’elle voyait. Parfois, elle regrettait de ne pas être une simple moldue comme son père. McFarlane n’était pas un simple humain. Il se transformait. Enfin, elle ne savait pas exactement ce qui était en train de se passer, mais elle avait peur, vraiment peur. Elle voulait se réveiller, que tout ça ne soit qu’un cauchemar.

Ses yeux n’arrivaient pas à quitter la nouvelle forme de McFarlane. Il semblait plus fort, plus dangereux. Et quand il tourna la tête vers elle, elle crut qu’elle allait faire une crise cardiaque. Pourtant, elle n’arrivait pas à détourner le regard. Et malgré la bête qu’elle voyait, elle pouvait sentir qu’elle était toujours protégée. Quelle logique y avait-il là dedans ? C’était un loup-garou, d’après ce qu’elle pouvait constater. Elle n’était pas protégée du tout. Les loups-garous pouvaient ne plus avoir conscience d’eux. Mais ce n’était peut-être qu’à la pleine lune. Sparkle était douée en soin aux créatures magiques mais elle n’avait jamais été mise dans une telle situation. Si Byron complétait sa transformation, alors la part d’humanité en lui s’éteindrait temporaire, du moins c’était ce qu’elle pouvait supposer. Et il allait le faire. Elle savait qu’il allait le faire. Il n’avait pas le choix, il n’était pas assez fort face à tous ces centaures. Il la regarda à nouveau et elle hocha la tête. C’est alors que ce qui devait arriver arriva et Byron compléta la transformation. C’était la première fois que Sparkle voyait un loup-garou en vrai et surtout en plein jour. Elle avait tellement peur, si peur qu’elle n’osait plus respirer. L’un des centaures commença à attaquer et ils se mirent à plusieurs contre la bête, mais l’un d’eux finit rapidement par atterrir à l’autre bout de la clairière. McFarlane en loup-garou était une force colossale, décuplée. Les centaures finirent par battre en retraite sans arrêter de se défendre pour autant et le loup-garou les suivit. Il était temps pour Sparkle de fuir. Elle le savait, elle n’avait pas le choix et pourtant, mettre un pied à terre la terrifiait. Et si elle ne tenait plus sur ses jambes ? La Poufsouffle avait si peur qu’elle ne pouvait pas prendre le risque de rester au milieu d’un arbre, à présent sans défense. Elle glissa et tomba par terre. En se relevant, elle mit quelques secondes à vérifier qu’elle était toujours apte à marcher quand elle entendit du bruit. Courir, il fallait courir. Elle prit la direction du petit chemin et courut du mieux qu’elle peut. Elle était nulle en endurance, mais maintenant sa vie peut-être dépendait de sa volonté. Elle avait peur, très peur. Tout en courant, Sparkle jetait des regards derrière elle. Elle faillit tomber deux ou trois fois en trébuchant sur un caillou ou une racine. Le chemin était découvert et elle risquait à tout moment de se faire surprendre par une créature. Mais si elle s’aventurait dans la forêt, elle se perdrait. Elle n’était pas très douée pour trouver son chemin.

Au bout de quelques longues minutes à courir, Sparkle eut un point de côté. Elle continua quand même, elle ne voulait pas s’arrêter. De temps en temps, elle regardait derrière elle mais ne voyait rien. Pourtant ses oreilles ne la rassuraient pas. Elle avait l’impression d’entendre du bruit, d’être suivie. Et quelques mètres plus loin, Sparkle trébucha sur une racine et s’entailla le genou sur un rocher. Elle se mit à pleurer, comme un bébé. Pas vraiment parce qu’elle avait mal, mais plutôt parce qu’elle avait peur. C’est là qu’elle le vit. Le loup-garou, au bout du chemin. Elle avait beau arrêter de respirer, elle savait qu’il l’avait vu, peut-être même qu’il avait sentit son sang. Les yeux écarquillés, la gorge sèche, elle se releva. Il était immobile mais dès qu’elle se mettrait à courir, il la poursuivrait, elle le savait. Elle allait mourir. Quelques secondes plus tard, elle se retourna et courut de toute ses forces. Mais elle avait toujours mal au genou, elle était à bout de souffle. Elle ne tiendrait pas longtemps. Elle se rendit rapidement compte qu’elle n’était toujours pas proche de la sortie de la forêt et qu’elle n’atteindrait pas la lisière avant d’être rattrapée par McFarlane sous sa forme animale. Elle s’arrêta alors et se retourna. Son sang ne fit qu’un tour quand elle vit l’animal juste derrière elle. « S’il vous plait, McFarlane, ne me tuez pas. » Parler à l’animal n’était peut-être pas efficace, elle ignorait s’il l’entendait, s’il la comprenait, s’il était toujours lui, s’il avait toujours sa conscience. Il pouvait lui sauter dessus et la déchirer en milles morceaux en quelques secondes s’il en avait l’impulsion. Les larmes coulaient sur ses joues, elle était tétanisée. A présent à genou, au sol, elle enfouie sa tête dans ses mains et attendit. Sparkle allait mourir, elle espérait que ça serait rapide et qu’elle ne souffrirait pas trop.
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