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 You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn

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MessageSujet: You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn   You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn EmptyMar 7 Aoû - 20:43

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    Loki M.Greyback & Saralynn O. Dolohov



    « Descends, descends en enfer, et dis que c'est moi qui t'y envoie.. » Shakespeare et ses mots la douce léthargie des lettres mises ensembles avec un tact et une excellence sans égal. Mes yeux parcouraient ses lettres d’amour, de peine et de vérité en s’arrêtant sur chaque consonne, chaque voyelle qu’il avait couchée de sa plume sur papier. J’ignorais même ce que faisait Shakespeare dans la bibliothèque de Poudlard mais chaque récit aussi profond qu’irréel me faisait vibrer comme personne n’avait jamais pu le faire. Mes souvenirs partirent alors vers un autre, l’auteur de cette nuit qui faisait disparaître tous les plaisirs sains d’une jeune fille de bonne famille. L’auteur du sentiment étrange qui vibrait au plus profond de moi et que je n’avais qu’envie de voir disparaitre à jamais, celui qui avait sous ma carapace de perfide et hautaine jeune fille trouvé le cœur jusque-là intouchable qui ne me servait qu’à vivre, nourrissant de mon sang pur chaque partie de mon corps d’enfant. Je fermais le livre croisant dans le miroir mon reflet, pourquoi cette phrase m’illustré parfaitement ce ressenti étrange que j’éprouvais pour l’affable jeune garçon qui m’avait pris ce qu’une fille de mon rang doit ce garder pour acquis jusqu’au jour de son union avec le fiancé digne d’elle choisit par un père souverain. Je me sentais sale, indigne de mon rang et de mon nom et pourtant penser à cette soirée d’été où le soleil avait rendu l’air irrespirable tout au long de la journée, me souvenir de la fraicheur du carrelage, de ses mains pressantes sur mon corps vierge et du plaisir incommensurable que j’avais ressenti au moment où simplement il m’avait retiré ce que j’avais de plus beau. Loki avait touché mon cœur, il avait pris bien plus que ma candeur d’enfant. Il avait pris ce que je croyais inexistant en moi, il m’avait prise tout entière. Bien entendu il l’ignorait, comment un jeune homme de 15 ans peut imaginer une telle chose ? Je l’avais ignoré moi-même comment mère aurait-elle pu concevoir que sa jeune fille si bien élevé puisse commettre l’irréparable faute de coucher avec un jeune homme avant même ses fiançailles ? Je l’ignorais jusqu’à la seconde où père me regarda avec plein de regret et d’horreur.


    Un soupir m’échappa, mon souffle caressa le miroir sans laissé une trace de buée. Je quittai ma chaise et parti en direction des étages, partir, sortir de cette salle commune déserte, de cet endroit si froid et pourtant dans lequel je me sentais si bien. Mais ce soir je voulais changer d’air, visité. Ma robe crème ondulé au rythme de mes pas, je la sentais frapper le bas de mes cuisses et j’avançai vers un Poudlard inconnu malgré mes sept années d’études dans la grande école. Les couloirs se succédèrent mais aucun de ne se ressemblaient, j’errai comme perdu, intérieurement je l’étais extérieurement je m’en fichais pas mal. Combien d’heures avais-je ainsi erré ? Je fini par quitter ma promenade sans grande satisfaction et redescendant les grands escaliers la faim me tirailla bien vite. Sur le chemin des cachots, un tableau m’appela presque et instinctivement je grattais la poire de la corbeille de fruit qui s’ouvrit sur une odeur de chocolat, de guimauve et de macaron. J’entrai avec discrétion et aperçu alors un elfe, tête contre le plancher me saluant du plus bas qu’il pouvait. Je n’eut pas le courage de l’humilier ou de mal lui parler, un autre elfe s’approcha de moi et me montra un petit fauteuil face à un feu ronronnant. Je m’assis sans un mot, préférant le silence aux cris ce soir. Je n’avais à vrai dire jamais parlé à quelconques elfes à vrai dire je ne les méprisais pas, je me contentais la plupart du temps de les ignorer. L’un d’entre eux m’apporta un chocolat chaud rempli de guimauve et une boite de macaron. J’en dévorais un presque sans attendre, et ma fatigue disparu, j’eu envie de hurler, après tout j’étais seule ? Et un elfe n’est pas vraiment une personne ! J’enlevai délicatement mes chaussures et alors que les elfes disparaissaient un par un, je m’installais tête en bas sur le fauteuil laissant mes jambes se frotter les unes contre les autres en l’air, riant comme une enfant. Je n’entendis pas la porte s’ouvrir mais mes yeux se tournèrent vers l’elfe qui se dirigeait vers moi avec un autre imposant fauteuil. « Que fais-tu là toi ?! » Je senti alors son regard sur moi …
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MessageSujet: Re: You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn   You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn EmptyMar 7 Aoû - 22:13

La fraîcheur nocturne me fouetta le visage et lacéra mon dos nu que je m'empressais de recouvrir de ma chemise fraîche. Doigts emplis de dextérité qui reboutonnaient le vêtement froissé, je me hâtais de me revêtir, portant de temps à autres des regards suspicieux autour de moi, toisant la forêt pourtant déserte et seulement victime de quelques hululements de hiboux dérangés. Un grognement de satisfaction s'échappa de mes lèvres humectées par une langue rapide, et j'inspirais une bouffée d'air frais qui me fut vivifiante après cette course solitaire sous ma forme de loup. Ayant ainsi retrouvé mes habits entassés derrière un buisson, je n'offrais au clair de lune plus qu'une partielle nudité lorsqu'enfin je crochetais le dernier bouton. Chemise débraillée, cravate défaite et cheveux en bataille seulement coiffés d'un geste souple de la main, je quittais la forêt interdite afin de rejoindre la silhouette du château, priant pour ne rencontrer aucun préfet à cette heure tardive où violer le couvre-feu n'apportait que de lourdes retenues. Ce fut ainsi d'un pas félin et leste que j'entrais dans le grand hall, le souffle court et les sens aux aguets, je toisais les environs de mon regard ardent. Tu as le sourire de ton père et le regard d'un loup me soufflait parfois – quoique rarement – la figure maternelle lorsque emplie d'une fierté étouffée par son égo elle me toisait de ses yeux presque aimants. Il était vrai que la courbe de mes pupilles dessinait des lueurs sauvages, dressant sous la course ronde de mes cils un trait animal et abruptement ciselé : j'avais les traits bien dessinés, la mâchoire puissante qui esquissait des pommettes souvent poudrées de terre, les épaules massives et les mains viriles. Écorchées bien souvent, car à vivre avec trop d'audace j'en abîmais ma peau des joies euphorisantes de la liberté.

Liberté tant chérie mais liberté qui me creusa bien vite l'estomac. Ainsi un dilemme se leva face à moi : était-il plus sage de rejoindre la salle commune des Serpentard dès maintenant, où bien m'aventurer dans les cuisines quitte à augmenter le taux de malchance de tomber sur un préfet jouant les vautours ? Mon esprit n'eut guère à se poser maintes fois la question, car mon estomac criant famine me hâta dans ma prise de décision : résigné, je décidais de faire un détour et d'emprunter plus longuement les couloirs sinueux des sous-sols afin de regagner les cuisines.

Une odeur appétissante nargua mon odorat ; mais plus que les pâtisseries chaudes ou autres viennoiseries attisant mon appétit, c'était bien le grésillement de la viande qui précipita ma gourmandise. Je me redressais alors, cherchant de mon regard impatient un elfe de maison qui d'ailleurs ne mit guère de temps à arriver. La créature courba l'échine, nez jusqu'au sol, et tremblait légèrement lorsqu'elle m'eut reconnu : si je n'avais jamais pris ces êtres fripés pour des esclaves personnels ou autres boucs émissaires, je soupçonnais mon paternel de s'être fait un nom aussi terrifiant chez les elfes que chez toute autre clique de créatures légendaires. Oubliant comme toujours politesse et éthique, je me contentais de grogner un suave : « J'ai faim. » qui fit frémir l'elfe aux abois. Ce dernier se répandit en excuses coulantes, son nez abject traînant toujours dans la poussière du sol avant d'esquisser quelques pas en arrière tout en m'assurant qu'il me préparerait une pièce bouchère conséquente pour l'occasion. Un simple cillement pour réponse, et j'ignorai aussitôt la créature pour en toiser une autre qui me piailla de la suivre, les bras lourds d'un fauteuil qu'elle déposa auprès d'un autre.

Je me stoppais alors, suspicieux de trouver ici une autre personne... Mais ma méfiance s'effaça aussitôt dès lors que je reconnus ce visage familier allègrement posé vers le bas quand ses fines jambes traçaient l'oblique vers le plafond. « Que fais-tu là toi ?! » « Comme l'histoire se répète... » Un sourire délectable s'esquissa sur mes lèvres sanguines, satisfait de faire référence à notre étreinte sauvage ayant eu lieu sur les carrelages même d'une cuisine. Tournant légèrement la tête sur le côté, j'ignorai volontiers l'agitation autour de nous – qui par ailleurs avait l'odeur poisseuse des elfes de maison – préférant largement dévisager la ravissante Saralynn et me concentrer sur ses traits impérieux et délicats. « Un peu d'exercice pour brûler les calories ? » soufflais-je d'une voix suave et basse, outrageux et provocateur.
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MessageSujet: Re: You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn   You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn EmptyMer 8 Aoû - 10:59

  • « Comme l'histoire se répète... » Mes yeux s’arrêtèrent sur son sourire, ses lèvres légèrement rosie par le froid qu’il venait sans aucun doute de braver pour se promener dans sa condition de bête assoiffée de liberté. Cela aurait dû me dégouter, sentir l’odeur des pins, de l’herbe fraiche, sentir toutes les odeurs de boue et de terre qu’il avait accroché à lui fougueux et incontrôlable garçon. Il ne sentait pas le propre, le parfum musqué des hommes qui prennent soin d’eux, des hommes qu’il me faudrait aimer, non, il sentait l’air sauvage, il transpirait, il se fichait bien d’être parfait, et s’était ce qui le rendait sans aucun doute irrésistible à mes yeux. Je ne pus m’empêcher de détailler son corps qui au fil des années n’avaient cessé de se muscler de se tailler comme il le devrait. Je n’avais étrangement plus l’air que d’une petite chose frêle et délicate à ses côtés. Son sourire malsain s’étira, dieu qu’il était mesquin de rappeler nos ébats, ces mêmes ébats qui lui avait valu une punition expéditive et l’interdiction de revenir un jour au manoir Dolohov. Mais on ne change pas mauvais garçon et Loki était revenu vers moi comme moi vers lui à la rentrée suivante. « Un peu d'exercice pour brûler les calories ? » Sa voix résonna dans ma tête, cette voix qui ressemblait à un murmure provocateur, cette voix qui m’avait rendu bien des fois incapable de garder mes distances avec le diable de ma vie. Je me rendis alors compte de ma position et avec délicatesse malgré la difficulté de la chose je réussi à me remettre sur mes pieds sans m’écrouler sur le sol ou montrer mes sous-vêtements de soie blanche. Hautaine et altière je regardais Loki debout à quelque mètre de moi. « Disons que c’est moins salissant que de courir dans les bois … » J’eu un sourire narquois en posant mes yeux sur les ongles un peu sali de Loki.

    Me retournant pour éviter de plonger mes yeux dans ceux bestial et profond de mon interlocuteur, évitant ainsi la mort imminente de chacune de mes facultés à me concentrer et à résister à la tentation, j’attrapai un macaron dos à lui quand je vis arrivé un plat fumant de viande face à moi. Reposant délicatement le macaron, j’attrapai le plat avant que l’elfe n’est pu faire quoi que ce soit et bien vite se confondant en excuses il disparut. Le plat en main je me retournais moqueuse, un sourire hautain aux lèvres. « Hum… l’exercice il faut le faire après manger normalement non ? » J’approchais mon nez de l’odeur du steak bien saignant qui dégageait une odeur incroyablement délectable et qui aurait fait saliver n’importe quel homme affamé après une longue course. Je m’assis sur mon fauteuil et à l’aide du couteau et de ma fourchette je découpais un morceau de viande. Une fois découpé je pris le morceau avec ma fourchette et le déposais sur ma langue appréciant le gout agréable que malgré leurs odeurs les elfes parvenait parfaitement à créer avec tous les plats qu’ils pouvaient nous cuisiner. Je me levai enfin et déposai le plat dans les mains de Loki qui avait dû me regarder à l’œuvre durant ces quelques minutes. « Je ne voudrais surtout pas qu’un de ces elfes t’empoisonne » Je plongeai mes yeux dans les siens et ne put retenir le petit murmure qui suivit. « Et puis quand tu auras fini ton steak je te montrerai ma technique pour perdre des calories, j’ai appelé ça une partie de jambe en l’air, mais tu verras à deux c’est plus… comment dire … jouissif ? Et puis on y a déjà joué il me semble ... » Mon rire cristallin envahit la pièce d’une douceur mesuré. J’étais différente en sa présence, plus joueuse, moins prude. Je m’assis sur le fauteuil que l’elfe m’avait apporté avant l’arrivée de Loki et mes mains attrapèrent le chocolat chaud plein de guimauve que je bus doucement, mon esprit reparti dans notre enfance quand Loki m’avait fait boire pour la première fois … Un sourire s’étira sur mon visage mon regard tourné vers lui, je ne pouvais m’empêcher de le trouver beau, il n’était en rien ce qui pouvait m’attirer chez un homme et pourtant je ne pouvais m’empêcher de ressentir comme un sentiment étrange mêler de haine et de désir. Il me rendait vilaine, dépravée et le pire c’était que j’aimais ça …
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MessageSujet: Re: You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn   You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn EmptyMer 8 Aoû - 17:46

« Disons que c’est moins salissant que de courir dans les bois … » Le front lissé d'insouciance se plissa légèrement sous la barre de mes sourcils froncés lorsque je portais mon regard sur mes mains poudrées de terre, lesquelles étaient la cible du sourire narquois de la jolie brune. Saralynn Dolohov était une demoiselle de bonne famille, apprêtée pour le premier bon parti qui passerait le seuil de leur manoir, réduit à l'esclavagisme de l'apparence, toujours propre, toujours nette, toujours ce sourire hypocrite aux lèvres pour un peu de décence malgré son venin dangereux. Il était vrai que nous étions deux opposés absolus dans la pratique : moi, jeune homme sauvage et indomptable, élevé par une meute de loups se revendiquant humains. Elle, jeune fille de bonne famille, parfumée jusqu'au bout des ongles et reine de la superficialité. Mais dans la pratique nous nous ressemblions plus que de raison : propension à la mesquinerie, personnalités dangereuses et tranchantes, jouissance totale du malheur des autres... En bref, nous étions deux vipères aux moeurs différentes mais qui se ressemblaient dans ce qu'elles avaient de plus maléfique. Quand bien même je ne supportais pas cette manie qu'elle avait parfois de me toiser d'un oeil torve à cause d'une cravate défaite ou une coiffure éparse, je passais relativement outre, grâce en partie à la complicité qui nous liait. Taciturne donc, je me contentais de relever mon regard de braise sur la Serpentarde, ne relevant pas sa semi attaque sur mes us et coutumes de loup indomptable.

« Hum… l’exercice il faut le faire après manger normalement non ? » « Je ne suis pas vraiment quelqu'un de conventionnel. » Un rictus goguenard pour une voix suave, et je l'achevais par un pointe de sarcasme. Cela allait sans dire après tout : j'étais le symbole même de l'anticonformisme, ce qui m'apportait bien des détracteurs ou autres personnes me craignant pour ma différence. D'aucunes n'hésitaient d'ailleurs pas à me traiter de monstre – pour ne pas citer mon ennemie de toujours, Lupin – quand d'autres plus lâches se contentaient de le souffler dans mon dos. Attitudes risibles qui m'amusaient au final, car comble de l'ironie mon non-conformisme allait jusqu'à prendre cette pseudo insulte comme un compliment. Au moins si je demeurais un monstre, j'étais dès lors différent et n'étais pas une autre de ces brebis galeuse se contentant de suivre bêtement le troupeau. En toute probabilité, j'étais plutôt le loup qui croquait l'agneau. Mes yeux luisants d'animalité lubrique se posèrent sur ma chère compagne qui s'empressa de recevoir mon plat à ma place, m'arrachant une mine frustrée et un gargouillement d'estomac... Néanmoins elle expliqua son geste par une excuse gentillette m'assurant qu'elle ne voulait pas me voir empoisonné – j'arquais un sourcil déconcerté – avant de me tendre mon assiette entamée. Un grognement succinct s'échappa de mes lèvres sanguines et je posais le plat sur la table basse, comme s'il n'avait plus d'intérêt car étant à présent le met d'une autre personne... Ou bien était-ce parce que mon appétit se taisait face à ce désir écrasant, électrique et oppressant, qui accélérait la pulse de nos coeurs transis d'envie ? « Et puis quand tu auras fini ton steak je te montrerai ma technique pour perdre des calories, j’ai appelé ça une partie de jambe en l’air, mais tu verras à deux c’est plus… comment dire … jouissif ? Et puis on y a déjà joué il me semble ... » Un sourire obscène pallia son rire cristallin, quand de mon regard suintant la luxure sauvage et le sexe sans retenue je dévisageais la belle avant de contourner son fauteuil. Le pas d'un prince, assuré et hautain, je me plaçais derrière le dos de celui-ci et y plaquais mon torse, avant de glisser mes mains sur les épaules de ma douce amie. Massant le haut de son dos noué d'un geste à la fois lascif, sensuel et ferme, je me penchais à son oreille et lui soufflais quelques murmures parfumés d'érotisme. « Si c'est cela que tu appelles jouissif alors tu n'as encore rien vu. J'aurais moi aussi d'autres jeux à te montrer... » Mes lèvres gourmandes glissèrent à son cou dans un râle ardent et discret, quand d'une langue lubrique j'embrassais sa peau laiteuse. « ...si tu laisses libre cours à mon imagination. » Mes incisives vinrent alors se planter délicatement dans sa chair, mordillant son cou avec délice et envie, lui arrachant jusqu'au moindre plaisir d'extase. La langueur de mon souffle et de l'humidité sensuelle de ma langue accentua nos désirs, quand soudain je me relevais sans préavis, frais et dispos comme si j'évoquais soudain le grand soleil ayant illuminé notre journée d'aujourd'hui. « Mais avant tout je dois te parler d'un autre petit jeu que je mène en ce moment même avec notre grande amie Alesya... J'ai une proie à traquer. » Contournant de nouveau le fauteuil de la douce, je vins prendre place dans le mien avec assurance, plantant mon regard mutin dans le sien. « Et je dois faire en sorte que son petit coeur batte pour moi avant de le broyer dans mes mains sales. » Référence piquée quant à sa réplique sur mes ongles terreux quelques minutes plus tôt, et je continuais sans me laisser interrompre. « Alors il faudra qu'on se fasse très discrets, au moins le temps que je l'attire dans mes filets. Je ne voudrais pas tout compromettre parce que la biche effarouchée a compris que son loup allait en voir une autre. » fis-je avec aplomb, la voix claire et le regard innocent.
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MessageSujet: Re: You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn   You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn EmptyMer 8 Aoû - 21:43

    « Je ne suis pas vraiment quelqu'un de conventionnel. » Je n’avais pas relevé cette phrase, à vrai dire comment aurais-je pu le contredire ? Moi, Saralynn Oksana Dolohov, j’étais le portrait même de la perfection des sangs purs, suivant à la lettre chaque règles imposées aux jeunes filles de mon rang qui apprêtées et éduquées n’avait qu’un seul choix à faire, celui de leurs robe de marié le grand jour de leur mariage arrangé. Je n’étais destiné qu’à faire vivre une autre famille de sang pur et à l’agrandir à garder au premier bon parti son nom et sa ligné, mon frère se chargeant lui de faire vivre notre précieux nom de Dolohov. J’étais fière d’être une Dolohov, fière de tenir sur mes frêles épaules le poids de l’honneur de ma famille, j’étais prête à me plier aux règles strictes imposées à moi depuis ma plus tendre enfance. Père étant un homme bon, il me promit lorsque j’appris qu’il allait me falloir marier à un bon parti que je pourrais le choisir mais si passé mon 21ème anniversaire je n’avais point trouvé chaussure à mon pied il m’en désignerai un qu’il jugerait bon. Avais-je choisi en me laissant toute entière à Loki Greyback ? Avais-je fait le choix de me dévouer entièrement à son amour même si pour cela je devais renier ce que j’avais de plus cher ? Non, je ne l’avais sans aucun doute pas consciemment choisi, ma tête se rebellant chaque fois que mes yeux émeraudes se pose avec un peu trop d’attention sur lui, cette voix dans ma tête qui me hurle que je ne suis pas digne de mon rang, que j’ai faillis à mon devoir de jeune fille modèle. Mais mon corps, ce corps qui à chaque contact est parcouru d’infime frisson, ses mains qui tremble de ne le toucher que trop peu, cette chaleur qui se dégage de nos deux corps, ce désir intense de ne l’avoir que pour moi, avec moi et en moi. Le désir est sans aucun doute un sentiment pire que l’amour, mais suis-je apte à parler d’amour, moi qui n’ai jamais vraiment aimé personne à part moi-même. Mais c’est plus que ça, l’amour est moins puissant que les battements de mon cœur lorsqu’il pose sa main sur moi. L’impression d’exister lorsqu’il me regarde de son air fauve et cette sauvagerie avec laquelle il me dévore chaque minute me consume un peu plus. Je ne le vis pas poser le plat perdu dans la contemplation de mes macarons afin d’oublier toutes ses images folles qui revenaient à mon esprit infime tentation de mon être. Je senti alors ses mains douce et puissante à la fois se poser sur mes épaules. Un frisson me parcourut et mes yeux se chlorent pour entendre sa divine voix suave et arrogante me murmurer à l’oreille. « Si c'est cela que tu appelles jouissif alors tu n'as encore rien vu. J'aurais moi aussi d'autres jeux à te montrer... » Le frisson se fit plus puissant, j’avalai ma salive quand ses lèvres vinrent épouser mon cou, autre frisson. « ...si tu laisses libre cours à mon imagination. » Ses incisives se plantèrent dans ma peau blanche et je crus mourir sous l’envie et l’appétit de son corps sur le mien. Je sentais son souffle chaud dans mon cou et ma main passa instinctivement dans ses cheveux brun, si mal coiffé, si sauvage. Il était ce que j’aurais pu haïr le plus au monde, mais bien plus que de le haïr je ne voulais que lui, je ne pouvais admettre cet amour qui me tirailler le ventre, me tordait un à un chaque organes de mon pauvre corps de jeune fille, mais je ne pouvais me résoudre à l’évidence que j’aimais. Bien plus que parce qu’il était mauvais pour moi car inconvenant aux yeux de ma famille, car même l’enfer ne pourrait m’empêcher d’être avec lui. Mais parce qu’il était indomptable, intouchable et indépendant. Lui avouer mon amour serait comme d’avouer qu’il pourrait me briser, m’avouer que le perdre serait pour moi plus qu’un enfer.

    Je ne sais pas si je fus soulager qu’il s’écarte de mon corps prêt à céder à tous ses caprices, ou si j’aurais voulu qu’il ne s’arrête jamais de me toucher mais sa voix résonna avant que je n’ai pu dire quoique ce soit. « Mais avant tout je dois te parler d'un autre petit jeu que je mène en ce moment même avec notre grande amie Alesya... J'ai une proie à traquer. » Alesya, ma douce Alesya. J’écoutais alors avec attention le jeu qu’il menait avec ma presque petite sœur. « Et je dois faire en sorte que son petit coeur batte pour moi avant de le broyer dans mes mains sales. » Mon cœur eu un raté et je fis bien attention à garder contenance. Je ne pouvais montrer mon désarroi face à cette idée. Jouer avec les sentiments est certes quelque chose d’immonde mais ce n’est pas vraiment ce qui m’effrayé étant la reine de la vengeance et du manque indéniable de conscience. Mais séduire exige un rapprochement, un lien plus ou moins fort avec sa victime et le risque de se prendre au jeu reste minime mais possible. Je ressenti alors une douleur dans le ventre, une peur sourde de le perdre, peur infondée et stupide mais réel. « Alors il faudra qu'on se fasse très discrets, au moins le temps que je l'attire dans mes filets. Je ne voudrais pas tout compromettre parce que la biche effarouchée a compris que son loup allait en voir une autre. » Son air innocence m’acheva. Il voulait donc s’éloigner quelque peu de moi, cesser nos flirts public pour draguer une petite ignare qui une fois amoureuse de lui subirais la colère de mon humiliation public car bien qu’officiellement célibataire chacun n’as jamais ignoré le petit manège qui se tramait entre Mister Grayback et Miss Dolohov ! Je pris une inspiration essayant de remettre mes idées en place, j’attrapai un macaron l’air pensif et hautain et puis fini par me retourner vers lui. « Eh bien, soit si ce jeu t’amuse je ne peux t’empêcher de t’y consacrer mais ne compte pas sur moi pour me passer de toi très longtemps. » Je me levai, je ne devais en aucun cas montrer le malaise qui me vrillait la tête, un jeu. Tout ça n’avait toujours été qu’un grand et magnifique jeu. Je me postais face au loup et avec une douceur d’agneau me penchais vers son visage, approchant mes lèvres rosie des siennes, à peine nos lèvres s’étaient-elles frôlé que je tournais la tête vers son oreille pour que de ma voix la plus sensuelle et indécente je lui murmure. « Et quand tu seras lassé de ton jouet » Ma langue passa lentement sur son lobe. « J’ai aussi beaucoup d’imagination, surtout dans les cuisines… » Avec une animalité retenue je lui mordillais le lobe de l’oreille, mon souffle chaud frôlant sa nuque. Je me laissais basculer vers lui.
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MessageSujet: Re: You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn   You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn EmptyJeu 9 Aoû - 21:10

Mon air innocent ne fit qu'accentuer sa moue songeuse, bien que je n'ignorais pas les réflexions qu'elle pouvait nourrir en l'instant. Et pour cause car elles étaient les mêmes que les miennes : Greyback et Dolohov, flirtant ensemble depuis tant d'années avec tant de langueur et de non retenue que les rumeurs les hissaient de temps à autres au rang de couple. Voilà pourtant qu'une blonde naïve et fraîche débarquait sur l'autel d'un jeu égoïste et cruel, et que d'un revers de main je ne balaie nos années de complicité sensuelle, lui demandant de se faire discrète. L'épreuve n'était pas plus aisé pour moi car si j'étais indépendant dans l'âme, cela ne m'empêchait pas d'apprécier ses jolies courbes plus que de raison. Sans jamais en abuser toutefois, sans jamais les mener jusque dans mes draps : conscient d'avoir souillé une première fois la belle Saralynn sans jamais l'avoir voulu, je rechignais à faire acte charnel de nouveau avec elle car ne souhaitant pas muer cette romance légère en une relation irrespectueuse. Préférant m'approprier les demoiselles lorsque je formais un couple avec elles, il était évident que ma situation envers la Serpentarde était délicate : un passé commun sulfureux, des différences notoires, un père attendant de sa fille un réel et grand parti. Et si j'avais de nom la renommée, je n'en avais ni l'or ni la gloire héroïque : Fenrir Greyback s'était illustré par sa cruauté, sa force et son influence, mais jamais par le titre véritable courtisé par les aspirants aristocrates, la fortune ou le réel pouvoir. Son royaume était fait de loups et de sauvagerie, pas de sorciers et de grandes fortunes comme l'espéraient les Dolohov. Alors en somme non, je ne repoussais pas la belle Saralynn par entier respect mais aussi parce que je ne pouvais m'empêcher d'imaginer l'après : pour la toucher encore fallait-il lui offrir mon bras en tant qu'amant officiel et régulier, mais qu'adviendrait-il une fois que tout serait terminé. Et pourtant, le désir m'embrasait chaque fois que mon regard carnassier la dévorait avec appétit, n'oubliant jamais nos premiers instants, nos premiers émois, nos premières caresses. La fraîcheur d'un carrelage accueillant nos corps nus était encore au coeur de tous mes songes et de mes fantasmes, ne pouvant oublier cette étreinte qui n'avait pas été que pulsions mais véritable envie. Je l'avais désirée elle, pour une heure et bien plus, d'avantage que pour ses cuisses dessinant l'arc parfait de la lubricité et qui m'accueillait volontiers. A cette époque cependant, je n'étais pas très au fait des aspirations ambitieuses des Dolohov et étais d'avantage loup libertin.

« Eh bien, soit si ce jeu t’amuse je ne peux t’empêcher de t’y consacrer mais ne compte pas sur moi pour me passer de toi très longtemps. » La voix aguicheuse de Lynn me ramena à moi et je ne pus m'empêcher d'étirer mes lèvres désirables en un sourire joueur. L'affection non dissimulée que nous nous portions était à la fois un jeu et une bouffée d'air vivifiante ; il n'y avait qu'avec la Serpentarde que je me montrais si physique, si possessif dans ma manière de tenir ses hanches, si sauvage dans cette manie incurable de la dévisager au point de lui faire l'amour à distance. Ambiguë relation que nous avions là : nous restions platoniques mais en souffrions à la fois, aimant nous torturer l'âme et nous lacérer la chair à coups d'envies refoulées et de frustrations ardentes. La belle ne faillit d'ailleurs pas à sa tâche de partenaire aguicheuse lorsqu'elle se posta face à moi, se penchant pour recueillir d'une langue lubrique le pourtour d'un lobe. Frisson d'envie et gémissement lascif dont je ne répondais plus, je trahissais mon désir animal de la prendre ici et maintenant. Une idée qui ne fit pas que traverser mon esprit cette fois mais qui resta bien nichée quelque part dans un recoin du cerveau. « J’ai aussi beaucoup d’imagination, surtout dans les cuisines… » Cette fois je ne pus répondre de moi lorsque la belle bascula en avant dans un déhanché langoureux : mes mains puissantes remontèrent ses cuisses blanches dans lesquelles je vins ancrer quelques instants mes doigts possessifs, et vinrent remonter le long de ses hanches non sans passer sous le tissu de la chemise. A présent à demi-chemin vers les fertilités de sa poitrine rebondie, je levais mon regard de braise vers l'assaillante sans jamais esquisser un sourire. Sérieux dans son désir qui le consumait, le loup se battait intérieurement contre ses démons lubriques.

Mais mes lèvres impatientes de recueillir la coupe des siennes vinrent les chercher dans un baiser ni sage ni décent. Au contraire fiévreux, je ne sus m'empêcher de m'emporter au point que mes mains cavalières reprirent la course inverse, descendant audacieusement vers ses cuisses tout en se nichant vers le bas-ventre. Un sourire s'offrit à mes lèvres comme je me détachais des siennes, à la saveur de douceurs sucrées. « Je ne suis pas un beau parti Miss Dolohov. Ni bien élevé ni civilisé. Vous risqueriez de le regretter. » Un souffle taquin qui trahissait pourtant mon enclin à céder à la tentation ce soir.
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MessageSujet: Re: You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn   You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn EmptyLun 13 Aoû - 21:03

    Je sentis très vite ses mains sur mon corps, ce corps que je lui avais donné il y avait tant d’année, ce corps qui n’avait toujours désiré que lui depuis ce fameux jour dans les cuisines du manoir et comme indéniable coup du sort je me retrouvais encore dans des cuisines enivré par ce doux parfum d’indécence et de virilité que dégageait chaque parcelle de son être. Passant sous le tissu de ma chemise il remonta doucement avec cette puissance qui me retourna le cœur et me fis perdre complétement le sens de l’orientation. Je me sentais bien, belle, plus que tout je me sentais désirable, dans ses yeux de fauve j’avais toujours été désirable. Il leva ses yeux d’ocre vers moi et mon cœur eu un raté, je crus ne plus pouvoir respirer sous ses yeux de braise qui ne cillant pas plongèrent dans mon regard. Je me noyais dans ses yeux sans chercher la sortie, sans me débattre. Bien plus que n’importe qui j’étais sienne mais dans l’ignorance de mes sentiments je me complaisais à dire que je ne ressentais qu’un profond désir envers celui qui avait fait de moi une femme. Je me demandai l’espace de quelques seconde d’hébétude à quoi pouvait-il penser à cet instant, quels étaient ses pensées, ses envies, ses peurs. L’envie de déchiffrer dans ses yeux ses intentions et ses démons disparus avec ses lèvres qu’il colla sur les miennes avides de sentir son goût sucrée se mélanger à mes lèvres. Dans un tourbillon d’indécence et d’envie nos langues se mélangèrent cherchant l’autre comme dans une danse folle. Il ne devait sans aucun doute n’y avoir rien de prude à regarder notre baiser fiévreux mais je ressentais sans aucun égal l’érotisme se dégageant de son deux corps entremêlé dans ce baiser endiablé. Le diable voilà ce qu’il était pour moi, un démon lubrique et incroyablement hypnotisant que je devrais sans aucun doute fuir mais qui sans le vouloir vraiment m’avait envouté au point de le suivre aveuglement, de le désirer sans restriction et de ne pouvoir jamais le posséder. Trop volage, trop libertin, cette façon d’être, agaçante, révoltante et pourtant si alléchante et désirable. Il me mènerait sans aucun doute à ma perte mais j’irai en courant s’il me le demandait. Ses lèvres se détachèrent des miennes, ses mains parcourant mon corps et mon intimité qu’il avait été le seul à visiter. « Je ne suis pas un beau parti Miss Dolohov. Ni bien élevé ni civilisé. Vous risqueriez de le regretter. » Je sentais son souffle fébrile sur mon visage d’ange et je ne pus m’empêcher de sourire à sa réflexion. Non Loki n’était en aucun cas un bon parti pour mon père, il était le jeune homme qui avait pris la pureté de sa fille, mon père avait sans aucun doute pris notre aventure comme un inceste sous son toit. Nous aurions dû être comme frère et sœur, et non amant. Il n’avait pas réfléchis aux conséquences d’accueillir un jeune homme instable au sein de son foyer, il n’avait selon ses mots pas pensé que ce jeune homme aussi mal élevé puisse faire chavirer le cœur de sa tendre et douce fille. Mais il avait eu tort, il s’était trompé, je désirais Loki bien plus que n’importe quel bon partie sur cette terre. Quant au regret ils étaient là, déjà bien ancrée au plus profond de mon âme, le regret me tué toujours un peu plus chaque jour de ma doucereuse vie. Avoir perdu mon bien le plus « précieux » être citer dans les réunions de famille comme l’enfant à ne pas suivre, le vilain petit canard. Et ressentir le regard sévère de son père sur soit, un père qui après vous avoir chéri, vous renie presque pour ce que vous avez fait. Mais seul son regard me berce de regret. Aucun moment de ma vie ne me parait plus beau cependant que ce jour dans la cuisine, aucun moment ne me semble plus fort, plus intense. « Au diable la bienséance, au diable les beau parties. » Mon regard se plongea plus profondément dans le sien, son souffle berçant le mien. Une de mes mains se posa sur sa joue, l’autre dans ses cheveux, un sourire narquois s’afficha sur mon visage enjôleur et ma main posé sur sa joue glissa jusqu’à son intimité, mordillant ma lèvre je me penchais un peu plus pour m’approcher de son oreille et murmurer. « Et même si je fini brûler en enfer qu’importe vu que tu m’y suivras … » Ma langue passa sur le lobe de son oreille et mon rire cristallin envahis la pièce.
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MessageSujet: Re: You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn   You can't stop the beat of my heart ♠ Loki&Saralynn EmptySam 18 Aoû - 13:00

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/!\ Contenu explicite (ou presque...)

Comment résister à l'appel de ces formes à la saveur lubrique. Je suffoquais d'envie mais respirais le respect pour cette fille qui, bien que je l'eus prise elle et sa virginité sur le carrelage d'une cuisine, méritait bien plus qu'une étreinte sans lendemain. Se laisser aller au plaisir de la chair oui, mais après... Pour autant je ne pouvais lutter contre ce coeur battant la pulse de l'excitation et encore moins contre ma virilité qui s'était dressée contre mon ventre et se gorgeant d'avantage d'envie lorsque la main de Saralynn en effleura les contours tendus. Qu'y pouvais-je après tout, si l'arrondi de son épaule appelait ma paume, si ses hanches fines commandaient les caresses, si ses fesses rebondies réclamaient à être mignotées. Tout ce désir s'embrasant en moi se heurtait sans cesse à ma raison qui me scandait sagement de ne pas aller plus loin, car je ne désirais pas offrir à la belle Serpentard la chaleur de mes bras que pour une courte durée. Et je ne me voyais pas, non plus, me promener à ses côtés en me targuant être son amant officiel ; quelle idée saugrenue lorsque l'on connaissait les hauts rangs des Dolohov. Elle était l'artifice, j'étais le naturel. Elle était le faste, j'étais la simplicité. Elle était la retenue, j'étais la sauvagerie. Ah mais que de lubricité dans mon regard, dans mes mains conquérantes qui glissèrent à sa croupe, dans mon soupir d'aise échappé lorsque les doigts de la demoiselle glissèrent jusqu'à mon intimité. Coeur battant et raison combattive, je ne savais plus à quel démon me plier.  « Et même si je fini brûler en enfer qu’importe vu que tu m’y suivras … » Ce sourire en coin qui étira mes lèvres désirables persista jusqu'à ce que, envieux et impulsif, tout en finesse pourtant dans l'élan sensuel que je lui portais, je ne me penchai de nouveau à ses lèvres et en arrachai un baiser. Langoureux, humide de lascivité, impudique dans tout ce qu'il avait de plus tendre et de plus bestial. Je me sentais glisser vers les charmes infâmes du sexe quand peu à peu mes désirs muselèrent ma raison. Et pourtant entre deux gémissements voluptueux teintés d'érotisme, je m'entendis profaner nos chairs tremblantes qui ne demandaient qu'à s'unir et s'aimer sous des coups de reins ardents. « Lynn... » Le murmure d'un nom entre deux baisers affamés, tentative semi convaincue de lui faire part de mes appréhensions sans le vouloir vraiment. Ma raison me sommait de la repousser, mais mon envie n'y était pas. Je préférais bien plus faire glisser mes doigts sur la fraîcheur de sa peau, des courbes fertiles de sa poitrine au ciselé de ses hanches, de ses cuisses à son pubis caché derrière une barrière de dentelle, et ce jusqu'à ses reins brûlant d'extase. J'en perdais la raison, tel de l'opium injecté en mon sang me faisant battre les tempes et le coeur, arrachant à mes lèvres bien plus de gémissements plaintifs que de paroles raisonnées. Bien vite, je ne pus résister par ailleurs à planter mes incisives à son cou blanc ; lui mordre ses lèvres rubis ne me suffisait plus et j'avais besoin de me repaître de sa chair en attendant de pouvoir y entrer et inonder les trésors chauds de son ventre. « Je pensais que les Dolohov ne baisaient plus qu'avec des riches coincés. » La belle faisait fi de ma vulgarité, si spontanée et si présente en mon sang, témoin incurable de ma spontanéité et de mon naturel... J'étais un enfant loup, pas un gosse de riche élevé au caviar et au champagne. Sans tabou, sans morale, sans retenue. Cru et sauvage jusqu'au bout des ongles, quand bien même il subsistait en moins quelques valeurs auxquelles je m'accrochais avec force.

Un bref rire complice secoua nos bustes sous mon affirmation ; moi parce que ma réplique n'était que taquinerie, elle parce qu'elle n'avait que faire de l'éthique de sa famille lorsque nous nous trouvions ensemble. Totalement désinhibée, Saralynn entreprit de déboutonner ma chemise tandis que je m'attelais moi aussi à la dénuder. Dans un heurt d'étoffes son corsage tomba à terre et vint rejoindre mon vêtement qui l'y attendait déjà, mais alors que nos corps tremblants se rapprochaient sous ses déhanchés impatients et mes mains conquérantes, je repris mon souffle et abandonnai la course de nos baisers pour plonger mon regard dans le sien, mi sérieux mi charmeur. « Tu sais que c'est seulement pour une nuit... » Murmure suave, buste qui pèse et resserre son étau fougueux sur ma conscience. J'ai beau être insatiable et aimer la chair à ne jamais en être repu, je ne suis pas pour autant ce genre d'homme à profiter d'une nuit sans jamais se retourner par la suite. Et pourtant ce soir, ce sont bien nos instincts qui priment... J'ai au moins le mérite d'être franc, et je ne me demande pas encore si le prix à payer n'en sera que trop lourd.
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