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| ▽ THAT IT'S ME THAT HAS ALL THE CONTROL | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: ▽ THAT IT'S ME THAT HAS ALL THE CONTROL Mar 22 Mai - 18:17 | |
| Joy A. Weasley Demandes Fermées CARTE D'IDENTITÉ
nom : weasley. prénom(s) : georgia artémis. (à vos risques et périls) surnom : joy (dont elle use en prénom usuel), voire georgie. âge : dix-neuf ans. date et lieu de naissance : le deux mai, jour de la victoire – et aussi de la mort de son oncle fred – de l'année deux mille deux, à ste-mangouste. nationalité : anglaise pure souche. pureté du sang : au sens strict du terme, sang pure, bien que tout le monde la perçoit comme traitre à son sang. année d'étude & maison : sixième année, à gryffondor. orientation sexuelle : bisexuelle. état civil : célibataire. patronus : une hermine. épouvantard : son oncle fred, décédé pendant la guerre. poste occupé : batteuse dans l'équipe de quidditch de sa maison. ascendance : fille de george et angelina – née johnson – weasley ; et sœur jumelle de frédéric, élève à serdaigle. attache : l'ordre. particularité : elle ressemble trait pour trait à son père, durant sa jeunesse et pourrait détenir le plus gros record d'heures de colle récoltées en une scolarité.
| | À VOIR
▽ fiche de présentation. ▽ fiche de liens. ▽ hibou personnel. CARACTÈRE joviale ▽ tolérante ▽ altruiste ▽ perfectionniste ▽ courageuse ▽ déterminée ▽ sociable ▽ franche ▽ naturelle ▽ possessive ▽ sportive ▽ nonchalante ▽ dynamique ▽ attentionnée ▽ intransigeante ▽ confiante ▽ amicale ▽ légère ▽ agréable ▽ impatiente ▽ exigeante ▽ volontaire ▽ protectrice ▽ envahissante ▽ rieuse ▽ passionnée ▽ souriante ▽ joueuse ▽ vive. |
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| | | | Sujet: Re: ▽ THAT IT'S ME THAT HAS ALL THE CONTROL Lun 26 Nov - 16:20 | |
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Elle se contenta de sourire. Voilà deux minutes qu'il était assis à côté d'elle et son petit point d'interrogation se transformait déjà en grande question existentielle. Pourquoi était-il tantôt joueur, tantôt sérieux ; tantôt amusant, tantôt silencieux. Plongée dans ses réflexions, elle ne se rendit même pas compte qu'elle l'observait depuis un peu trop longtemps pour sembler naturelle. Elle risquait de le mettre mal à l'aise mais ça, elle ne s'en rendra pas compte à présent. Un instant, il la regarda et elle sourit devant la légère teinte rosée que prenaient doucement ses joues. Ah, vraiment ? Il était gêné pour si peu ? Elle ne put que sourire face à cette constatation. Elle hésita à s'approcher davantage de lui, juste pour l'embêter un peu, comme on se comporte habituellement avec un ami un peu trop timide. « Tu dois… attends, je vais t’aider. » Lentement, il sortit sa baguette et d'un simple mouvement, fit léviter le manteau au-dessus d'eux, la délestant du poids du vêtement. « Ca fait du bruit en tombant. Et, parfois, le bruit est la seule manière d’être dans le silence, tu vois ? C’est pour ça que je traînais sous la pluie. » Elle sourit. Il semblait bien l'égaler dans le domaine des répliques un peu étranges qui prennent au dépourvu. Elle se fit lentement glisser sur sa droite, vers lui, d'à peine un centimètre, et lui donna un léger coup de coude dans les côtes, amicale, comme elle le faisait souvent avec son frère au moment où elle s'apprêtait à lancer une plaisanterie stupide qui ne ferait rire qu'elle. « Si tu recherches du bruit pour être dans le silence, tu devrais rester plus souvent avec moi. Il n'y a pas plus silencieuse... » La veste au-dessus d'eux les abritait de la moindre goutte de pluie, plus aucune ne la touchait. Et, doucement, le brasier se rallumait.
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Jetant un coup d’œil désabusé vers l'horloge qui trônait au-dessus de sa tête, Joy constata, sans réel étonnement, qu'elle était en retard pour le début du programme. Jouant des coudes pour pouvoir sortir du groupe d'élèves agglutinés devant le panneau d'affichage, la Gryffondor se dirigea d'un pas confiant teinté de nonchalance jusqu'au lieu de rendez-vous. De loin, elle reconnut le regard maussade de Byron avant d'intercepter celui de son adversaire. S'excusant d'un bref hochement de tête pour son retard, dégaine sa baguette et, l'ombre d'un sourire ourlant ses lèvres, souffla avec enthousiasme : « Bon. C'est pas tout, mais mon père m'attend à Pré-au-Lard, mercredi prochain. » Confiante, elle darda son regard vairon sur le garde-chasse, sans même s'inquiéter du niveau de son adversaire ou des consignes de sécurité ; aucune notion de danger, comme toujours. Impulsivité et légèreté étaient visiblement les maîtres mots de la journée.
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Elle sentit ses poings se contracter d'eux-mêmes, sous l'emprise d'une colère qu'elle ne savait même pas contre qui elle devait la diriger. Contre Eithleen, qui mettait un terme à leur complicité sans un mot ? Contre elle, qui avait préféré s'accrocher à ses autres amis, en attendant, sans réellement agir ? Mais, si elle était sûre d'une chose, c'était bien qu'aujourd'hui, elle ne la laisserait pas filer aussi facilement. Si elle avait fini par se lasser d'elle, de leurs rires et de tous ces instants de complicité, elle n'avait qu'à lui dire, quitte à la blesser, à lui laisser une cicatrice au cœur d'avoir encore perdu un être proche ; mais, elle méritait au moins des explications. Et elle se promit que la Serpentard ne quitterait pas la bibliothèque tant qu'elle ne les aurait pas obtenues. « Toi, tu restes ici ! », s'exclama-t-elle et, Eithleen, main sur la poignée, sembla obtempérer puisqu'elle se retourna pour lui faire face tandis qu'elle s'approchait rapidement d'elle à grandes enjambées, une moue colérique déformant les traits habituellement rieurs de son visage halé. Arrivée juste en face d'elle, elle la darda de ses yeux brûlants, comme si elle voulait lui faire passer un message par un simple regard, lui montrer la colère qui l'habitait désormais. Le regard que son amie lui rendit la déstabilisa intérieurement et Joy vint à se demander si elles n'étaient pas arrivées à un point de non-retour au vu du regard peu amène qu'elle reçut. « Qu'est-ce que tu veux, Weasley ? » Le ton, désagréable et cassant, sonna faux aux oreilles de la Gryffondor, bien trop peu habituée à de pareilles échanges avec la Black. Elle arqua un sourcil, la darda d'un regard inquisiteur quoique légèrement sarcastique : « Weasley, vraiment ? » Puis, se tenant le plus droite possible, comme pour réduire l'écart de taille entre leurs deux silhouettes, elle continua : « C'est plutôt à moi de te demander ce qui te prend, Eith. À quoi tu joues ? » Son timbre de voix avait beau être confiant son cœur, lui, battait un rythme propre à l'appréhension. Elle appréhendait autant sa réaction que son absence qui risquait de se prolonger. De la fin précipitée de leur amitié. Et, si son visage demeurait lisse de toutes ces émotions qui la tourmentaient, dans ses yeux vairons brillait un mot. Une question. Pourquoi ?[/color]
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| | | | Sujet: Re: ▽ THAT IT'S ME THAT HAS ALL THE CONTROL Lun 26 Nov - 16:21 | |
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L'absence s'était lentement insinuée dans leurs quotidiens, jusqu'à se faire suffisamment ressentir pour qu'elle comprenne que sa liberté propre aurait raison de chacune de ses relations et qu'elle ne saurait jamais s'épanouir avec un garçon. Elle avait certes passé les quelques soirées suivant cette évidence à regretter ses draps trop froids, mais elle s'était décidée à passer à autre chose, quitte à avancer seule. « Crève Weasley ! Tu vas crever ! » Elle ne cilla pas sous la menace. Elle n'aurait pourtant su dire si c'était à cause de l'alcool, ou de sa sale manie de rarement prendre les choses au sérieux, même lorsqu'il s'agissait de menace de mort. Impassible, elle le regarda se débattre dans les bras de son comparse, tandis que les autres étudiants reculèrent dans un silence inquiet mais curieux. Tous les regards étaient rivés sur eux mais elle ne s'en formalisa pas, refusant de rompre le contact visuel. Elle sentit son camarade se tendre, derrière elle, aux aguets du moindre geste de la part du Serpentard. L'ami de Loki semblait en difficulté pour le maintenir et l'empêcher de sauter à la gorge de la brune. Son camarade, derrière elle, se précipita pour prêter secours au vert et argent. Elle regardait la scène, lointaine. Comme une spectatrice externe et invisible. Les sons ne parvenaient que difficilement à ses oreilles, elle n'avait même pas remarqué qu'on avait coupé la musique pour entendre leur altercation. Elle n'entendait qu'à moitié les exclamations d'indignation ou de surprise sous les menaces de Greyback, ni les avertissements que lui lançait son ami, l'intimant à s'éloigner. Elle resta néanmoins plantée là, devant lui. « Je te hais ! » Joy avait beau cherché dans sa mémoire, elle ne se souvint pas qu'on lui ait déjà dit ça, un jour. Néanmoins, elle ne ressentit ni peine ni colère à l'entente de ces trois mots, crachés pour faire souffrir, criés pour apeurer.
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Elle était bien loin, la rivalité enfantine qui pouvait les lier. Aujourd'hui, c'était quelque chose de tellement plus fort, plus violent, plus douloureux aussi. La douleur de voir quelqu'un si près, mais de ne l'avoir jamais senti aussi loin. La peine d'avoir fait le deuil d'une personne qui respirait et vivait encore à nos côtés. La souffrance de devoir renoncer à Joy et Adelaïde, pour ne voir que Joy, puis Adelaïde. Autrefois, jamais l'une sans l'autre, aujourd'hui, toujours séparées. Plus elles étaient éloignées, mieux elles se portaient. Mais, contrairement à ce qu'on pouvait penser, ce n'était pas de la haine, ni du mépris qui poussait la Griffondor à s'éloigner de sa chère et tendre cousine. Juste le souvenir, encore trop cuisant, trop brûlant, de la gamine qu'elle avait chéri et choyé. La petite fille qu'elle avait un jour bercé dans ses bras. Et maintenant ? Eh bien, maintenant, l'innocente et angélique petite fille était une vipère. Horrible reptile, au venin mortel. Le genre d'animal que l'on condamne, mais qui fascine néanmoins. À peine. Adelaïde savait être fascinante. Dans sa solitude. Sa fierté mal placée. Son orgueil démesuré. Son attitude. Mais, sitôt les prunelles vaironnes fixaient avec un peu trop d'intensité la frêle silhouette de la fille de Ron et Hermione, sitôt Joy se rappelait qu'elle était bien loin, sa cousine tant aimée. Et, moins que de la haine, une colère sans nom s'emparait de Georgia. Parce que cette fille-là, en face d'elle, en train de la scruter avec mépris et amertume, cette sale vipère, ce n'était pas sa petite cousine. Elle avait pris sa place, et ça lui était intolérable.
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« D'ailleurs, j'ai cru voir une hache dans le coin. », lança-t-il en pointant du doigt un coin du placard, taquin. Dans un premier temps, Joy fut assez réceptive à la plaisanterie et son sourire – qui paraissait presque timide en comparaison avec ceux de d'habitude – s'élargit un peu. Puis, ramenant ses lèvres comme si elle allait envoyer un baiser et, fronçant les sourcils, elle entra dans une réflexion intense. Laissa un bref silence s'installer tandis que ses yeux ne quittaient plus un point imaginaire sur la paroi du mur en face d'elle. « Je suppose que tu ne voudras pas l'enterrer... » Enterrer la hache de guerre. Idiot. Sans doute le penserait-il. On lui avait souvent reproché, outre son impulsivité, son imprévisibilité, à toujours répondre quelque chose auquel on ne s'attendait jamais. Elle aurait certainement pu renchérir sur sa plaisanterie, au lieu de quoi, elle la prit à un degré différent, plus sérieusement, objet de réflexion. Il aurait mieux valut garder le silence et hocher la tête en signe d'approbation. Joy poussa un faible soupir. « Tu dois avoir raison... Ça ne sert à rien de s'accrocher au passé. », laissa-t-elle tomber, fataliste. Ça ne lui ressemblait pas pourtant. D'un naturel optimiste, elle n'avait pas pour habitude de lâcher l'affaire tant qu'elle n'obtenait pas ce qu'elle désirait, tant qu'elle ne finissait pas par convaincre ceux qui refusaient de se ranger de son côté. Elle voyait toujours le verre à moitié plein mais, brusquement, l'eau venait de s'évaporer et elle regarder le fond du verre d'un air totalement désemparé. Alors quoi ? Ils allaient passer la soirée à essayer de cohabiter sans s'entretuer – du moins, sans que Loki ne lui arrache la tête – et puis, dés demain, plus rien ? Comme s'il ne s'était jamais rien passé cette nuit, et puis la semaine dernière ? Georgia n'arrivait pas à oublier. Deux soirs marqués au fer rouge dans son esprit.
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| | | | Sujet: Re: ▽ THAT IT'S ME THAT HAS ALL THE CONTROL Lun 26 Nov - 16:22 | |
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Elle gratifia alors la jeune Black d'un sourire étincelant, lui montrant la quasi-totalité de ses dents. « C'est horrible parce que tu vas devoir affronter la déception de te voir perdre ton premier match. », lança-t-elle soudainement redevenue guillerette, d'un ton gentiment moqueur. Elle garda ses inquiétudes pour elle. Après tout, ce n'était qu'un jeu. Qu'un match par an. Elles n'auraient donc que – à supposer qu'elles jouent toutes les deux dans l'équipe l'année prochaine – deux matchs à jouer l'une contre l'autre. Ce n'était pas la mer à boire, si ? Elle renversa la tête en arrière, les yeux plissés dans un éclat de rire silencieux, l'esprit ailleurs, s'envolant vers des contrées inconnues. « Enfin, Serpentard a enfin compris qu'ils avaient besoin de vrais joueurs. » Elle connaissait Eithleen par cœur : que ce soit dans ses attitudes en classe ou postée sur un balai, dans le jardin de la maison Black ou du Terrier pour avoir passé quelques vacances ensemble, à jouer au Quidditch malgré le manque conséquent de joueurs – du moins chez les Black : on pouvait former deux équipes complètes avec tous les cousins Weasley –. Elle la savait douée. Agile sur un balai, plutôt bonne pour tirer le Souaffle dans les anneaux. Une poursuiveuse de choix. Mais, si elle avait déjà fait tous ces compliments à son amie autrefois, elle était désormais résolue à ne plus jamais dire explicitement à son adversaire qu'elle pouvait s'avérer peut-être à la hauteur des rouges et ors. Le visage encore incliné vers le ciel, elle réfléchissait au match opposant leurs deux maisons – les opposant – qui approchait à grand pas. Bientôt, elles se retrouveront sur le terrain, chacune d'un côté, chacune à un poste, chacune animée par le désir de gagner. Elle tapota sa cuisse de ses longs doigts, en rythme avec une musique qui ne retentissait que dans les méandres de son esprit, elle fredonna un air que son grand-père lui avait appris puis tourna son visage brutalement vers son amie. Plus sérieuse. Moins légère. Plus combattive. Plus théâtrale aussi. « N'espère pas un traitement de faveur, Black. Poursuiveuse ou non, on va laminer les Serpy. » Provocation amicale. Amitié provocante.
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Une voix grave et forte retentit à quelques pas d'eux. Elle se retourna précipitamment vers son origine, sur le qui-vive. « Tiens... Les grumeaux Weasley... premier à payer, les Weasley, non ? » Elle serra les poings. Elle n'aimait pas qu'on parle de sa famille, pas de cette manière en tout cas. « Tiens, un frustré de Serpentard, je suppose. Les premiers à se cacher derrière un masque, n'est-ce pas ? », répliqua-t-elle, mauvaise, tandis que sa cape scintillait davantage, d'un gris un brin plus sombre qu'à son habitude. Du coin de l’œil, Joy avisa son jumeau poser la main sur sa baguette. En dépit de son courage typique d'une Gryffondor et son impulsivité, elle espérait néanmoins ne pas avoir recours à leurs baguettes. Au vu de leur adversaire – un idiot de sang-pur qui rêvait sans doute de rétablir l'honneur sur sa famille en copiant les faits et gestes de papa –, ils ne s'en sortiraient certainement pas avec un simple expelliarmus ou un quelques rictusempra. Frédéric s'interposa entre l'inconnue masquée – à la silhouette fine et élancée, il ne pouvait s'agir que d'une fille – et elle, Joy s'abstint de commentaire. Ils n'avaient pas intérêt à se chamailler pour voir qui protègerait qui ; elle attendrait le moment propice pour inverser les rôles, simplement. « Qu'est ce que tu veux ? » Elle leva légèrement les yeux au ciel, se demandant si Frédéric ne comptait pas parlementer avec l'ennemi. Elle espérait que non, ou sa naïveté aurait raison d'eux.
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