Nom : McFarlane. Il s'agit là, évidement, d'un patronyme Ecossais. Bien que le jeune homme n'ai jamais vécu au nord du mur d'Antonin, il porte un nom appartenant à l'un des plus grand Clan d'écosse. Il a beau être au courant, il ne porte pas un grand intérêt à cet héritage, sauf par esprit de contradiction avec les britanniques... Prénom(s) : Cole, le prénom de son grand-père, un moldu né dans une ville minière et astucieusement nommé après la richesse des lieux ( Coal signifiant Charbon et se prononçant de la même façon ) ; Byron, le prénom qu'il utilise le plus souvent - Apparemment, c'était le nom de famille du maître d'oeuvre sur lequel son père travaillait lorsqu'il a rencontré sa mère. Il n'en parle pas, puisque ce ne sont pas des souvenirs heureux pour lui...Surnom : La plupart du temps, il se contente de McFarlane. Pas de 'monsieur' ou de bêtise du genre, il n'en a pas l'étoffe... Âge : Vingt-cinq ans dont quatre de trop... Date et Lieu de Naissance : 1 Septembre 1996 à Doncaster, dans le Nord-Est de l’Angleterre. Nationalité : Britannique avec, comme sus-cité, des origines écossaises assez lointaine. Pureté du sang : Né-moldu parfaitement et totalement impur puisqu'hybride de surcroît Ancienne maison : Gryffondor, bien qu'il n'ai du lion rouge et or que les colères, incapable de se dire courageux ou loyal... Poste occupé : Garde-Chasse de Poudlard ; Il arrive, occasionnellement, qu'il fasse le pion pendant un cours de SACM mais il n'est définitivement pas professeur, tout juste assistant récalcitrant et gardien des clés et des lieux de l'école. Orientation sexuelle : Hétérosexuel confirmé État civil : Il pensait avoir fait ablation de son coeur quatre ans plus tôt mais à vrai dire, il ne sait plus. Dans le doute, il est veuf sans avoir été marié et entiché sans en avoir le droit...
le sorcier en toi
Baguette : Longue de 23,4 centimètre, en bois de merisier, rustique et noueux, la baguette de Byron est une arme dont il ne se sert, au final, que très peu souvent. Avec son corps composé de presque deux grammes de poudre de sabot de centaure, cette baguette reste bien souvent dans la poche arrière du jeune Garde-Chasse qui, né-moldu, a du mal avec cet ajout à son poignet si capricieux et contraignant Patronus : Il se fend le coeur à chaque fois qu'il doit créer un patronus. Pour faire apparaître une vague forme de mâtin de Naples, il se retrouve à penser au moment où feu sa précieuse Holly lui a annoncé qu'elle attendait un enfant. Arracher ce genre de moment à un homme, c'est faire en sorte qu'il ne veuille plus jamais penser à son bonheur passé, trop douloureux Épouvantard : Son reflet avec du sang tout autours de la bouche ; Lui-même avec des dents acérés, sa gueule de monstre et l'hémoglobine de la dernière victime en date sur sa peau et ses lèvres. A vrai dire, cette phobie ne se limite pas à son épouvantard, cette image le hante chaque nuit ou presque, d'autant plus depuis Juin... Particularité : Byron est lycanthrope depuis presque quatre ans. Who's afraid of the big bad wolf ? Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Certains considèrent les hybrides comme des abominations, d'autant plus lorsqu'il s'agit de loup-garou. Il a déjà été traité comme la pire des raclures, comme une malédiction ambulante et à vrai dire, cela continue. S'il n'a jamais utilisé de Magie Noire au sens propre, il est coupable et victime à chaque lune et à propagé son mal sans pouvoir se contrôler, aussi ne vaut-il surement pas mieux que les Mangemorts faisant usage encore et encore des arts les plus sombres...
le moldu derrière tout ça
Pseudo : Whorecrux ; et ouais Âge : 22 ans ; bim dans mes dents (f) Avatar : Jensen FUCKING Ackles, tiens Fréquence de connexion : C'est une question ça ? Comment as-tu connu le forum ? Euuuuh... voilà Code : Moi j'autovalide comme Dean conduit Baby, c'est à dire très bien Copyright : SPN_Daily ( tumblr ) && ...
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Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mar 1 Mai - 19:38
CHAPITE I ► CADENCE OF HER LAST BREATH
Il était loin, le petit garçon moldu de Doncaster, celui qui s’écorchait les genoux en faisant du vélo dans les mauvaises pentes de la ville, celui qui jouait des coudes pour aller jusqu’au comptoir du pub et tirer la manche de son père en disant que le repas était près. Il était loin, le gamin maladroit et colérique qui se prenait des gifles pour son insolence et dont la précipitation et les sursauts de rage entrainaient toujours des catastrophes inexplicables, presque aussi loin que pouvait l’être l’adolescent apprenant qu’il n’était pas comme les autres, qu’il était en réalité un sorcier et que dès Septembre, on le collerait dans un train pour l’envoyer dans une école qui, étrangement, sonnait énormément comme un centre d’isolation pour les gens ‘spéciaux’. Il était loin le jeune homme qui malgré ses doutes avait trouvé sa place entre les murs de cette institution, au cœur du monde magique puis entre les bras de cette jolie petite brune. De l’assurance qu’il avait gagné d’année en année, des anciens cauchemars, ceux effacés par la douceur d’un premier vrai amour, il ne restait plus rien, pas même quelques reliquats de peine quant au départ soudain de sa mère, cette femme qui rêvait d’ailleurs, assez pour l’abandonner sans se retourner.
La douleur supprimait tout, la fièvre ravageait sa mémoire.
Byron était allongé dans ce qui avant l’attaque avait été l’entrée de sa maison, son foyer. L’agonie qui l’avait tiraillé durant les dernières heures de la nuit avait laissé place à une quasi-inconscience qu’il accueillait avec un mélange de soulagement et d’angoisse. Les yeux à peine ouvert, percevant tout juste la lumière et les mouvements, il était incapable de bouger, incapable de se lever. La plaie qui ravageait son épaule et la naissance de son cou suintait encore et il s’étonnait de ne pas s’être vidé de son sang. Il aurait dû être mort, probablement et c’était surement pour ça que les premiers à arriver dans la petite maison l’enjambèrent sans se soucier plus de son sort. Hormis les intrus, il n’y avait absolument aucun bruit dans la modeste demeure et à vrai dire, cela le perturbait. Il aurait aimé entendre Holly appeler à l’aide ou pleurer parce qu’elle était choquée, il aurait aimé qu’elle bouge, renverse quelque chose, hurle encore de terreur comme la veille… Le silence trop pesant ne le rassurait pas et même dans le coaltar, il était à même de sentir que cela ne laissait rien de bon à présager. Il sentait encore sa colonne vertébrale se vriller alors que la porte était enfoncée, qu’il lui ordonnait de s’éloigner, d’aller dans le salon, dans le jardin, n’importe tout, alors que le monstre se jetait dans la maison et l’attaquait sauvagement. Il se souvenait de la douleur immédiate et de ce réflexe qu’il avait eu, vouloir se lever pour aller la protéger, avant de se retrouver dans les vapes, son cœur ayant lâché face à l’adrénaline. Les réminiscences de la veille n’étaient que des bribes décousues et pourtant, pourtant il savait ce qu’il s’était passé.
Il savait qu’Holly était probablement morte dans la pièce voisine parce qu’il n’avait pas su la défendre, il savait que la morsure à son épaule venait de la même créature que celle responsable de l’inévitable meurtre de la jeune femme, il savait que ce n’était pas un accident, non plus, parce qu’il entendait encore les mots du père de la jolie brune qui résonnaient dans son crâne. « Je préfère te tuer moi-même que de te savoir avec un sang-de-bourbe » avait-il lancé avant qu’elle ne fuit, avant qu’elle ne s’installe avec Byron, avant qu’elle n’apprenne qu’elle attendait un enfant. Avec une certaine naïveté, portant en elle l’espoir qu’une naissance puisse adoucir ses parents, elle leur avait annoncé quelques semaines plus tôt, heureuse parce qu’elle était avec celui qu’elle avait choisi. Les choses n’étaient pas si simple cependant, surtout pas pour une sang-pur dont la famille était, historiquement, du côté conservateur de la magie. Pour eux, c’était une honte et on devait arrêter le carnage. C’était surement là la vision de « solution » du père d’Holly, envoyer un Loup-Garou pour les tuer… ou du moins, pour essayer de les tuer, car Byron respirait encore, quand bien même on allait sans doute le laisser pour mort dans cette maison à présent ravagée.
Il déglutit et la douleur le secoua. Il entendait des voix dans le salon. Holly. Et le bébé. Elle avait été enceinte de presque sept mois, sa douce petite fiancée, celle qu’il ne méritait pas, trop rustre pour tant de délicatesse mais celle qu’il s’efforçait de faire rire tout le temps, celle dont les sourires suffisaient à son bonheur. Avec ses formes et ses couleurs, cette joie qui émanait d’elle, elle avait réussi à lui faire oublier d’où il venait et toutes les horreurs qu’il avait pu penser à son sujet, elle avait créé un cocon où ils se réfugiaient. Une bulle qu’on avait fait éclater, une bulle que le lycanthrope engagé par le géniteur de la demoiselle avait déchiré… Il trouva finalement la force de tourner la tête, ayant l’impression que sa chair se disloquait alors qu’il bougeait. Entre les pieds des hommes, il put voir un cadavre, surement encore tiède, le corps sans vie de la seule à avoir jamais cru un tant soit peu en lui. A nouveau il perdit connaissance, une nausée atroce le secouant au passage. Il avait mal, autant physiquement que mentalement. La perte, la morsure, les deux se confondaient alors que le venin grimpait dans ses veines, jusqu’à son cerveau.
Maudit, endeuillé, l’ombre d’un homme. Du haut de ses vingt-deux-ans, il n’était plus qu’une coquille vide, tout ça à cause d’une haine ancestrale dont il n’était pas responsable - Dans le tumulte, il n'avait pu entendre son dernier souffle et pourtant une certitude était ancrée en lui... Elle avait attendu pour qu'il la sauve et lui, lâchement, choisissant la paix de l'inconscience, le silence de la douleur, il l'avait abandonné à son sort.
Au fond, le père avait raison. Il n'avait jamais mérité Holly.
CHAPITRE II ► THE WHISKY LULLABY OF A BROKEN-HEARTED WANDERER
« Vous venez d’où ? »« Nulle part. »« Vous faites quoi de votre vie ? » « J’attends que ça se passe. »« Vous avez quelqu’un qui vous attends ? »« J’avais. »« Je… je vous dérange ? »« Oui. »
La petite serveuse fronça le nez et fit volte-face, son carnet de commande à la main. Il venait de la vexée mais il ne le remarqua même pas, trop absorbé dans la contemplation de son verre. C’était partout pareil, toujours la même histoire. Quelque chose en lui attirait assez pour qu’elles essayent, ses filles de provinces rondes et rayonnantes, douces mais ennuyées, celles qui n’attendaient qu’un peu de changement. Et à chaque fois, lui ne voulait que boire en silence. Il ne remarquait même pas les tentatives de séduction, les sourires, les minauderies maladroites de ses demoiselles à peine âgées de vingt ans, il n’avait pas la tête à ça. Il répondait aux questions de façon mécanique, automatique, le schéma était répétitif et cela lui allait parce qu’au moins, il n’avait pas besoin de réfléchir. Il allait de ville en ville, simplement, depuis bientôt huit mois. Il errait, avançait sans se retourner, sans prendre le temps de se faire repérer, de se faire connaître. C’était une vie de misère mais ça lui allait, il sautait de bus en bus, bien souvent trop ivre pour conduire de lui-même. Trop lâche pour se foutre en l’air, faisant honte à son ancienne maison, le sorcier malgré lui encaissait la vie en redoutant la nuit autant qu’il craignait la pleine lune.
Il lui avait fallu presque deux jours pour trouver la force de sortir de cette maison ravagée qu’il avait partagé avec Holly, deux jours pour se trainer jusqu’à la route et prier pour qu’une voiture s’arrête. Quelqu’un avait eu pitié finalement, une petite dame moldue qui sans problème avait cru à cette histoire qu’il lui servait, vaseux, racontant qu’un chien enragé l’avait attaqué. Elle n’avait pas cherché et il s’était retrouvé dans un hôpital. Rapidement, les autorités magiques s’étaient occupées de lui. Répertorié comme un animal, soigné comme un monstre, il avait subi tout ça sans broncher. Holly était morte, à quoi bon se battre ? Il avait continué sa route après qu’on lui ai donné du Tue-Loup en quantité suffisante, c’était tout ce qui importait, le reste il s’en foutait.
De village en village, de pub en pub, il enchainait et se planquait pour subir la lune, cette saloperie qui le terrifiait bien qu’il n’ait pas le cran de l’admettre. C’était à chaque fois pire, à chaque fois plus brutal même s’il commençait à comprendre le fonctionnement de la mutation. Il avait cessé le Tue-Loup, progressivement, et puis il était tombé dans le whisky, qui valait tout autant si ce n’est plus. L’avantage de l’alcool étant qu’il pouvait en profiter tous les soirs, pas juste à la fin d’un cycle lunaire, il arrivait à dormir. Non sans heurt, bien entendu. Chaque nuit était violente, il voyait Holly, ses yeux remplis de reproches, son ventre rond, son expression dégoutée. Comment avait-elle pu tomber amoureuse d’un lâche pareil, d’une loque comme lui. Il se réveillait en sursaut, attrapait la bouteille et le lendemain, il avait quitté la mauvaise chambre d’hôtel pour passer à la ville suivante, sentant le cuir et la poussière.
Combien de fois avait-il cédé ? Les jours avant la pleine lune étaient dangereux, il se sentait prêt à tuer n’importe qui et à chaque fois, il se faisait violence pour ne pas simplement trouver le premier camionneur venu et provoquer un esclandre, une bagarre, n’importe quoi pour se prendre un coup de poing dans le ventre et se sentir enfin un peu plus vivant. Coquille vide, il avait craqué à de nombreuses reprises et les cicatrices venaient s’ajouter à celles de ses transformations. A quoi bon avoir de la force si c’était pour l’ignorer ? Lui ne valait plus rien, alors il sombrait sans chercher à se rattraper.
L’errance du cavalier sans cœur, du lycanthrope paumé.
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Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mar 1 Mai - 19:38
CHAPITRE III ► BACK IN BLACK, WHERE THIS BLACK DAHLIA CALLED HOPE GROWS
En débarquant à la gare de Pré-au-Lard, Byron s’était attendu à se prendre un coup au cœur. Il s’était attendu à ce que son année d’errance lui revienne dans les dents, accompagnée par tous les souvenirs de cette époque où il avait été heureux. De la rencontre avec Holly jusqu’à l’annonce de sa grossesse, il y en avait, des anecdotes pour lui faire mal et à vrai dire, bon nombre d’entre elles avaient eu lieux dans l’école qui se tenait à présent devant lui. Il avait cependant réalisé qu’il ne ressentait plus grand-chose et que le long bourdonnement du deuil était supportable, aussi avait-il remonté son sac sur son épaule et s’était-il dirigé vers l’académie magique où on lui avait offert un emploi.
Probablement fatigué de se faire arracher les doigts par les créatures peuplant la Forêt Interdite, le précédent Garde-Chasse avait posé sa démission et le jeune lycan, toujours suivi par le gouvernement, avait été appointé pour prendre ses fonctions. C’était un mélange de pitié et de chance qu’on lui donnait là, un boulot pour le paria, une occupation pour le monstre. Il se doutait que bien des parents seraient mécontents de savoir un Loup-Garou dans l’école mais une missive avait été envoyée. Cet homme-là se maîtrisait et les meilleurs professeurs de Poudlard ferait en sorte d’assurer la sécurité des étudiants pendant les pleines lunes. Bourru et silencieux, il avait retrouvé un brin de sobriété, pendant les journées du moins et avait emmenagé dans la petite cabane en bas du parc. Cela ne payait pas de mine et les courants d’air y était terrible mais on lui foutait la paix et on ne pouvait l’entendre hurler dans son sommeil. Jusque-là, c’était donc parfait pour lui. Petit à petit, il avait appris à chasser l’amertume qui le frappait à chaque fois qu’il se retrouvait confronté à un souvenir de la jeune femme. Son nom dans la salle des trophées, les matins qu’ils avaient pu passer près du lac… tout cela le brisait s’il y pensait, alors il évitait. Il avait échoué, pas fichu de la protéger, pas capable de la tenir hors de danger. Fiancé indigne, alcoolique notoire à présent.
Ce jour-là, regarder le soleil sur le lac avait été trop pour lui, cependant. Il avait quitté le parc en réalisant que le désœuvrement ne lui convenait pas et il s’était réfugié entre les murs sombres et froids du château, de cette école qui avait abrité son adolescence et ses conneries, dans ce lieux où il s’était fait autant d’ami que d’ennemi, où il avait bravé les interdits en sortant avec une fille d’une maison diamétralement et légendairement opposée… Il avait enfoncé ses mains dans ses poches et le visage sombre, il s’était enfoncé dans la pénombre de Poudlard. Cela faisait deux ans qu’il était là, deux ans qu’il travaillait, trouvait ses repères, cela lui convenait au final, malgré les relents d’amertume. Les élèves ne l’emmerdaient pas, les rumeurs étaient suffisamment violentes pour qu’on se tienne loin de lui. Lunatique, alcoolique, violent, il ne niait rien et se contentait de faire son boulot, allant presque quotidiennement au Trois Balais pour réapprovisionner son stock de whisky ou de bière et chassait les têtes de linottes qui s’aventuraient dans les bois pour les ramener Saints et Saufs dans un endroit éclairé et sans danger. Une fois par mois, il s’isolait, prenait les potions qu’on le forçait à avaler et au cœur de la forêt, le plus loin possible, il se transformait. Il aurait pu se rendre dans la Cabane Hurlante comme on le lui avait proposé mais quelque chose l’en empêchait. Savoir que Severus Rogue était mort là, probablement… Il n’avait pas retenu grand-chose de ses cours mais ça…
Après avoir fait un tour par la salle de professeur pour récupérer quelques fioles ainsi que le calendrier des cours de Soin aux Créatures Magiques, pour lesquels il était souvent réquisitionné pour apporter les bêtes en toute sécurité, il décida de ne pas retourner dans la cabane immédiatement. Le soleil brillait encore trop pour qu’il puisse encaisser totalement, aussi décida-t-il de monter dans l’école, s’engageant dans les escaliers magiques et observant les lieux. Il se souvenait encore de son émerveillement, du haut de ses quatorze ans, lorsqu’il avait mis les pieds ici pour la première fois. La magie, ce monde-là, tout cela avait été nouveau. Il arrivait à vrai dire qu’il se laisse encore avoir, quand bien même il aurait préféré ne plus rien ressentir du tout, être aussi vide qu’il pouvait le prétendre. Ce n’était pas le cas cependant. Tout à ses pensées, il se retrouva machinalement dans le couloir menant à son ancienne salle commune, celle des Gryffondors, vieux réflexe. Pendant Sept ans, il avait traversé ses lieux, jusqu’à la peinture de cette insupportable Grosse Dame qui servait de gardienne au repère des Rouges et Ors… Un peu sonné d’avoir oublié où il était, de s’être prit pour un élève, il s’arrêta immédiatement et quelques instants plus tard, il fit volte-face.
Il venait de réaliser qu’il n’était pas seul et en se retournant, il ne s’était pas attendu à se prendre un tel coup dans les dents. Petite, brune, jolie comme un cœur et probablement absolument pas au courant d’ailleurs, elle semblait perdue, la Gryffondor qui avançait et ouvrait les portes, hagarde. Il resta immobile un long moment. Ce qu’elle pouvait ressembler à Holly, à sa précieuse Holly disparue. Sur le champ, il détourna le regard mais c’était plus fort que lui, il n’arrivait pas à rester concentré. C’était un peu comme voir un fantôme, c’était un peu comme ses cauchemars. Elle s’approcha, ayant visiblement besoin d’aide et alors qu’il lui parlait sans même s’en rendre compte, il se rendit compte que la ressemblance, même si poussée, avait ses limites. Holly n’avait jamais eu de tâches de rousseurs mais cela rendait cette jeune fille encore plus jolie et avec ses grands yeux, elle était envoutante, à un point qui en était presque terrifiant à vrai dire. Lui avait trouvé un semblant de réconfort et d’abandon dans des bras inconnus mais jamais depuis la mort de sa fiancée n’avait-il ressentit pareil enthousiasme. C’était comme un espoir, un espoir effrayant car il impliquait de souffrir à nouveau mais un espoir qui montrait qu’il pouvait encore se laisser prendre de court. C’était idiot, parce que cette fille-là n’était qu’une gamine et lui, en tant qu’adulte dans cette école, n’avait pas le droit d’y toucher, jamais, mais ça le fit sourire dans la pénombre du couloir.
Sans se faire prier, il l’aida et la regarda s’éloigner, ignorant son nom mais laissant un fin sourire retrousser ses lèvres abimées. Pourquoi ne l’avait-il jamais croisé avant ? Il n’en avait pas la moindre idée, mais il savait qu’à présent il la chercherait du regard, cette petite inconnue vivant chez les lions, avec sa timidité et sa peau si claire… Elle était, en un sens, tout ce qu’un rustre, un monstre comme lui pouvait briser…
I’ve just seen a face...
CHAPITRE IV ► THE GIRL, THE WOLF & THE ENDLESS CURSE
Phélyx. Elle se nommait Phélyx O’Gara, elle avait à peine dix-sept ans, elle était Irlandaise et elle était sang-pur, juste comme Holly lorsqu’il l’avait rencontré. Elle était à Gryffondor cependant et c’était une sacrée différence. Il lui avait parlé, quelques fois, agissant toujours d’une façon étrange mais ne cherchant pas à fuir. Il était mal à l’aise, oui, mais il aimait bien la surveille, s’assurer qu’aucun malheur ne lui arrive pendant les cours de Soin aux Créatures Magiques auquel il assistait… Elle semblait si douce, si innocente, lui avait l’air bourru et marginal à côté. Elle le trouvait surement effrayant mais elle ne se montrait jamais irrespectueuse à son égard, elle souriait, disait bonjour, posait des questions, petit ange qu’il avait peur de casser dans un mouvement trop brusque.
Elle se nommait Phélyx et il aurait pu reconnaître son rire à l’autre bout de l’école. A vrai dire, c’était presque ça. Sa voix, il l’entendit alors qu’il se trouvait dans Pré-au-Lard et qu’il revenait de la tête de Sanglier. Le portefeuille libre de quelques gallions perdu au carte, le sang légèrement brouillé par l’alcool, il avait eu dans l’intention de retourner s’écrouler dans son lit sans autre forme de procès mais du bruit et des silhouettes avaient attirés son attention alors qu’il passait non loin de la Cabane Hurlante. Il y avait du monde là-dedans et il aurait pu mettre sa main à parier qu’il s’agissait d’élève. Il avait soufflé et puis il avait fait demi-tour. Il n’était pas en service mais ils ne pouvaient décemment pas laisser quelques idiots se prendre les pieds dans les escaliers vermoulus. Ca lui retomberait dessus, il le savait. De sa petite maison près du lac, il pouvait voir le Saule Cogneur, seul accès depuis l’école à cette ruine décrépite qu’était la maison la plus hantée de Grande-Bretagne. S’il n’avait pas été en train de boire au village sorcier, il aurait été à même de voir les deux aventuriers en herbe dont ils entendaient les voix. Un garçon et… une fille. Il fronça les sourcils. Phélyx. Sa gorge se noua. Le petit con qui l’avait amené là cherchait surement à l’impressionner, à lui faire peur pour passer pour un héros. Injustice, quand lui ne pouvait même pas se permettre un pauvre sourire. On le brulerait sur un bucher s’il osait, il le savait. Le monstre, la figure d’autorité, le majeur… tellement de chef d’accusation qu’il n’osait même pas l’appeler par son prénom de peur de gaffer face à cette jolie petite Gryffondor.
Le fait qu’elle soit là-dedans le décida définitivement à avancer. Il ne savait pas trop si c’était l’idée qu’elle puisse se faire mal ou bien celle qu’elle s’y trouve en compagnie d’un jeune homme qui le motivait mais il avança. Malgré l’alcool dans son sang, il eut assez de force pour sauter la barrière protégeant la vieille maison et en quelques foulées, il se retrouva sur le chemin menant à la porte, enfonçant cette dernière d’un coup d’épaule. Il avait sa baguette dans sa poche arrière mais en aucun cas il n’avait besoin d’un sortilège pour s’éclairer, il ne connaissait que trop bien les lieux. Il lui fallut quelques secondes seulement pour localiser les deux jeunes gens et rapidement, alors qu’il entendait ce qu’il se passait, il sentit son cœur se vriller. Non. Elle ne pouvait pas, pas avec lui, il ne méritait pas qu’elle s’abandonne, elle valait mieux que cette cabane pourrie. Il déglutit difficilement et bougea pour s’enfoncer dans la maison, réfléchissant à une solution pour les chasser avant qu’il ne soit trop tard. Il ne pouvait pas faillir une nouvelle fois, il ne pouvait pas, simplement pas, manquer de la protéger…
A vouloir trop bien faire on finit par tout détruire.
Caché dans le noir, il s’était fait complètement silencieux sans savoir pourquoi. Il aurait suffit qu’il cogne dans une table, qu’il fasse tomber un vieux vase poussièreux et les deux jeunes auraient détalés comme des lapins face à l’idée d’un fantôme. Mais non, non il n’y arrivait pas. Terré, il la regardait embrasser à corps perdu un petit con de cette école où il n’avait pas vraiment sa place, réalisant qu’il aurait voulu avoir ce privilège mais que c’était impossible. Comme lorsqu’il pensait à Holly, il était en train de se faire du mal, volontairement surement, parce qu’il était trop brisé pour être capable de quoi que soit d’autre. Il ne s’en souciait pas, au fond, les yeux rivés sur eux. Les poings serrés, il regardait ce petit con qui cherchait à la déshabiller, qui ne savait pas s’y prendre et qui lui réservait un taudis en guise de refuge.
Il ne comprit pas immédiatement que la jalousie et la rage avait pris le pas et que lorsqu’il passa l’embrasure de la porte, ne pouvant se retenir plus longtemps, il avait déjà pris sa forme lycane. Un loup-garou massif et brutal, un monstre sans commune mesure, toute la puissance de ceux qui n’ont plus rien à perdre. C’était la première fois qu’il se transformait sans que la lune ai à voir dans le procédé et la douleur le fit se tordre un moment avant qu’il ne jette sur eux. Il voulait les séparer, il voulait tuer ce garçon qui osait poser ses mains sur Phélyx, il voulait la jeune femme pour lui, juste pour lui, sans jamais lui faire de mal, juste la protéger… Il échoua pourtant, sans s’en rendre compte immédiatement. Incapable de se contrôler ou de se souvenir des évènements, il se laissa aller à son amertume, hargneux, déterminé, animal.
Au petit matin, la douleur passa bien vite et alors qu’il se relevait, la honte prit le relais, puis l’angoisse. Dans cette pièce vide et glaciale malgré le mois de juin, il se redressa et réalisa l’horreur de la veille. Phélyx, douce Phélyx, allongée là… Elle respirait, il pouvait le voir d’ici, il pouvait l’entendre mais il pouvait également voir l’énorme griffure dans son dos. Il n’eut pas besoin de chercher longtemps pour recoller les morceaux et il eut soudain l’envie de se tuer, de se blesser au point d’en mourir ici, dans la crasse. Il n’avait pas le droit, cependant, pas alors qu’elle agonisait surement, malgré son inconscience. Hagard, il se leva et en quelques pas, alors qu’il récupérait ses affaires échouée la veille, il la souleva contre lui en se sentant misérable. Elle semblait si fragile, si petite… Il pria pour que la lune ne soit pas sa maîtresse, se disant qu’une simple griffure ne serait pas suffisante pour cela mais au fond, il savait. Il savait qu’il venait de lui donner sa malédiction et dans la détresse, il manqua de la serrer si fort que ses os s’en seraient brisés. Il savait ce qu’il avait à faire, cependant... La porter, la donner à l’infirmière, la laisser pour qu’on la soigne. Il était tôt, assez tôt peut-être pour qu’on ne les voit pas, qu’il puisse la poser sans qu’on sache qu’il était responsable de ça. Elle allait le haïr, elle ne voudrait jamais plus l’approcher, il pouvait dire adieu aux sourires, aux petites attentions… Il avala sa salive en s’élançant vers le château, la jolie petite brune dans ses bras trop épais.
Une idée sale monta en lui alors qu’il passait le seuil de l’école. Personne n’avait à savoir, personne, jamais. Il enterrerait la culpabilité et en temps voulu elle viendrait le trouver pour avoir son aide, elle serait à lui, un peu, puisque personne d’autre ne voudrait d’elle. Passant une main devant sa bouche alors qu’il venait de la déposer devant la porte de l’infirmerie, il fit quelques pas en arrière et pressa ensuite ses paumes autours de son crâne, honteux. Trois pas plus tard, ses épaules claquèrent contre un mur et il détala, lâche. Gryffondor, mon œil, il n’avait en lui aucune bravoure, juste de la force brute, celle d’une créature qu’il fallait anéantir…
Tout ce qu’il touchait devenait poussière, toujours.
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mar 1 Mai - 19:40
A QUE COUCOU BOB.
re re bienvenue ♥ et tu me manges quand tu veux *_________* *sort*
Dernière édition par Absolem O. O'Reilly le Mar 1 Mai - 19:41, édité 2 fois
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mar 1 Mai - 19:40
COUCOU! BIENVENUE!
J'ai hâte de voir comment sera ton nouveau personnage. Et je veux des lieeeeeeeens!
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mar 1 Mai - 19:41
BONSOIR !!!!!!!!
Purée je surkiffe ton avatar ! <3
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mar 1 Mai - 19:59
AAAH ELLE A CRAQUE POUR UN TROISIEME COMPTE J'ai hâte de lire la fiche de ce nouveau perso *____*
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mar 1 Mai - 20:31
SALUT BEAU GOSSE.
Mary, chérie, si c'est un prof que tu nous fais, prépare toi à ce que je te saute dessus avec Dénérys. *ZBAF*
Mais bien sûr, bonne chance pour ta fiche et ton nouveau personnage. Que j'aime déjà tendrement.
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mar 1 Mai - 20:49
Tu seras châtiée. Mais néanmoins,
Welcome home
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mar 1 Mai - 21:15
Re Welcoume ♥
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mer 2 Mai - 10:43
*arrive toujours avec un train de retard *
HOWWWW REBIENVENUUUUE UN TC *O*
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mer 2 Mai - 10:48
Absy ; Viens là mon mignon, les grandes dents c'est pour mieux te manger !
Ama ; Bien entendu que tu auras des liens, espèce de truc
Esmé ; Merciii *-* véritable coup de coeur, j'ai pas pu m'en empêcher !
Arya ; Oui, je suis faible, j'ai craqué, c'est mal ... mais tu vas le keapher *_*
Arsènounet ; Je n'suis pas certaine que tu veuilles planter les ongles de D. dedans mais pourquoi pas. Ce n'est pas un prof mais c'est bien un adulte o/
Quigg ; Ramène ton fouet qu'on rigole thks
Hope ; T'en fais pas, tu n'es pas siiii en retard que ça :p
Merci pour l'accueil en tout cas
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mer 2 Mai - 11:16
C'est drôle, je prédis que tu fais un TC et toi tu prédis que je vais le trouver sex. C'est pas cool de faire d'un gars comme ça une raclure de la pire espèce, à tous les coups Saffra va se signer à chaque fois qu'elle le voit..
Bievenue ?
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mer 2 Mai - 11:18
j'ai pas dis raclure, j'ai dis " torturé "
Zane E. Goyle
HRIen depuis le : 13/04/2012 Parchemins écrits : 1281
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mer 2 Mai - 11:28
TE SIGNE PAS SASA
ou tu vas finir avec la même tronche qu'Absolem quand il s'habille pour aller à la messe.
Spoiler:
BREF, pour pas faire que FLOODER
Sache que Byronchou sera le prof préféré d'Absolem. *s'en va en sautillant joyeusement*
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mer 2 Mai - 15:41
Bienvenue à l'école, quoi/qui que tu sois
Je n'te souhaite pas une bonne intégration, tu sauras forcément t'y prendre
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Mer 2 Mai - 15:49
Merci bien
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Jeu 3 Mai - 19:12
Mon louuuuuup
Ton avataaaaaaaar (oui je l'ai déjà dit mais j'y pense à chaque fois)
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Dim 6 Mai - 8:50
*cours partouuuuuuuuuuut* haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnn même si c'est ton TC Bienvenue! xD je me devais de laisser ma trace sur ta fiche! mouhahaha <3
Invité
Sujet: Re: BYRON ✗ House of Wolves Dim 6 Mai - 21:46
Validé bien sûr ! Bichon va ♥
Félicitation & Bienvenue ;
« Ils avaient un espoir, un souhait et un rêve Le projet audacieux d'éduquer des élèves »
Ton travail et ta détermination ont porté leurs fruits et te voilà désormais pleinement membre de HRI ; pour cela, nous te remercions et te félicitons, bienvenue dans la famille ! Tu peux dès à présent poster dans l'intégralité du forum, y comprit le flood et les jeux.
Pour bien continuer ton aventure parmi nous, il te faudra créer un carnet de relation ( ICI ) et pourquoi pas un répertoire de RP ( ICI ) . Tu pourras également demander un lien pour personnaliser ton profil ( ICI ) mais surtout n'oublie pas d'aller réserver ton avatar ( ICI ). Si ton personnage a des parents tirés de la saga, il te faudra aussi remplir un formulaire ( ICI ). Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter un membre du staff, ils sont là pour ça !