Venant d'arriver dans le hall, la jeune Goyle se rapprocha de ses camarades de troisièmes années. Néanmoins, elle s'aperçut assez vite qu'il y avait comme un léger problème étant donné qu'il y avait un certain attroupement de la part des élèves auprès de l'un deux. Breanne la regarda d'un air énervé, la rouquine lui fit signe afin qu'elle suive son regard. Par conséquent, le regard de Wilhemina se déposa sur son meilleur ami, dans un premier temps elle eut un sourire, qu'elle repoussa pour un léger rictus septique. Priam était plein de furoncles, elle devait avouer que cela était assez amusant pour elle, sauf qu'elle ne connaissait pas toute l'histoire pour l'instant, enfin elle ignorait tout. Quelqu'un a mis une potion dans son jus de citrouilles. Le ton de la Finnigan, se fit sentir, elle avait pris cet affront pour le jeune comme une provocation contre elle également. La jeune brune du s'empêcher de rire pour ne pas paraître mauvaise devant Priam, sauf que cette situation la dépassait un peu. Mina haussa les épaules, après tout c'était le problème du né-moldu, elle ne pouvait pas y faire grands choses. Lance a dit que Macnair, c'est rapproché de lui à un moment. Wilhemina essayait de remettre la chose en place, essayant de comprendre pourquoi la rouquine accusait son fiancé. Mais, celle-ci avait raison elle avait eu un sursaut à cause de celui-ci, mais cela ne pouvait pas être lui, il n'aurait jamais fait cela. Enfin, c'était ce qu'elle pensait, sauf que Breanne était bien trop sûre d'elle et lorsqu'elle croisa le regard de Atlance, elle se douta que lui aussi pensait la même chose. La façon dont les deux jeunes gens regardaient la Goyle voulait tout dire, il fallait qu'elle trouve une solution et s'il s'avérait que c'était bien son fiancé qui était au centre de cette histoire, il risquait de passer un sale quart d'heure. Elle n'avait pas peur de lui, loin de là, il faudrait qu'elle le remettre en place. Soit, j'irais voir Lennard. Un sourire satisfait se dessinait sur les lèvres de la rouquine, alors que sa meilleure amie, avait bien envie de laisser le né-moldu dans cet état sans rien dire. Après tout, il arrivait bien souvent à s'attirer des problèmes tout seul, elle n'avait pas besoin de l'aider à chaque fois. Et puis, il n'avait pas besoin d'elle, lorsque la langue baveuse d'une blondasse s'immisçait dans sa bouche. Wilhemina était rancunière, lui en voulait toujours pour être sorti avec d'autres filles, par conséquent, il fallait qu'elle trouve une autre manière de se venger de cette fille. Bon d'accord, elle en voulait aussi à Lenny de s'être servit du pauvre Priam, pour qu'elle s'intéresse un tant soit peu à lui, mais ce n'était pas comme si un né-moldu avait des chances avec une Goyle. Quoi que, tout dépendait de celle-ci. Enfin, elle n'avait pas envie d'y aller immédiatement, préférant se reposer quelques instants. Sa meilleure amie, lui parlant, sauf que Mina était partie dans des songes personnels, ignorant considérablement la Finnigan.
Le diner passé, la rouquine donna un coup de coude à sa meilleure amie, Wilhemina lui offrit un regard noir, qui n'était pas dans ses habitudes. Néanmoins, elle savait pertinemment ce que celle-ci attendait d'elle. Elle allait y aller, c'était sûr, mais la jeune brune préférait attendre un petit peu, ne sachant pas réellement comment aborder le fils Macnair. Surtout que lui faire une crise parce qu'il avait osé faire boire une potion à un né-moldu risquait de le faire rire. Elle une Goyle, se préoccupait du fils de Harry Potter maltraité par un sang-pur ? C'était pathétique, elle en avait conscience, mais elle y allait tout de même. Par conséquent, sans trop réfléchir, Mina monta pour aller vers la salle commune des gryffondors. Elle était arrivée devant le portrait de la Grosse Dame, sans qu'elle ne s'en rende compte et elle regardait les escaliers et vit la personne fautive de toute cette agitation au sein de leur petit groupe arrivait. Un soupir sortit de la bouche de Wilhemina, lorsqu'elle se retourna pour croiser le regard de Lennard. Elle se rapprochait de lui, puis dans un élan aussi étonnant soit-il de colère, elle sortit sa baguette de sa poche pour la pointer sur le jeune homme. Je jure que si tu le touches une nouvelle fois, tu auras affaire à moi Lennard. Au final, elle ne se fichait pas autant que cela de la situation de son meilleur ami, certes, elle faisait comme si cela ne la touchait pas. Sauf que cela l'avait presque autant heurté que le jour où Amadeus avait envoyé celui-ci à l'infirmerie et qu'elle avait été le rejoindre sans que son aîné ne le sache. Sauf que la jeune fille était bien trop fière pour oser avouer qu'elle s'inquiétait pour un traitre à son sang. Néanmoins, la jeune fille ne baissa pas sa baguette, elle n'en avait aucune envie. La prochaine fois, si tu désire un peu de mon attention, évite d'utiliser l'une de tes potions sur l'un de mes amis. Tu sais il suffit que tu viennes me parler. Bon, la jeune femme avait l'impression d'avoir bu un bol de courage avant de trouver son fiancé, c'était certainement le fait de rester avec le fils Potter ça. Ce n'était pas bon pour elle, néanmoins, elle ne lâchait pas des yeux Lenny, il avait intérêt à ne pas se moquer d'elle et surtout de faire ce qu'elle lui demanderait par la suite.
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Lennard E. Macnair
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Sujet: Re: LENNY X You're not the one Mer 12 Fév - 8:29
Il le détestait ce lionceau insupportable. Il y avait tant de raisons qui poussaient Lennard à vouloir détruire en morceaux Priam Potter. La première était son nom qui agitait son corps de colère sans qu’il ne sache bien pourquoi. Lennard, malgré son éducation n’avait jamais été du genre à totalement rejeter les Potter&Weasley. Peut être sûrement parce qu’il était dans la même maison qu’eux pour la plupart. Bien sûr il ne cherchait pas non plus à leur ami, ne désirant pas s’attirer encore plus la haine de l’Ombre. Mais il arrivait bien à s’entendre avec certains Weasley comme Joy ou Abigail. Mais avec Potter c’était différent. Quand il le regardait, il n’arrivait pas à oublier les discours de son père, la haine froide qui lui avait été transmise dès la petite enfance. «C’est à cause d’eux, tout ça, tu m’entends Lennard ?» Et encore aujourd’hui Lenanrd continuait d’entendre cette voix, pouvait sentir, la main qui serrait avec trop de brutalité sa maigre épaule. Mais s’il n’y avait que ça, peut être aurait-il pu finir par apprécier le Gryffondor. A cette pensée, Macnair avait envie de s’étouffer. Non il n’aurait jamais pu l’aimer. Potter était un crétin à la merci de ses propres sentiments, incapable de penser avant d’agir, arrogant, insupportable. Un individu en somme qui ne méritait pas de s’approcher de Wilhemina Goyle. C’était évidemment le plus gros problème de cette histoire. Ce n’était pas tant qu’il ne pouvait pas supporter le jeune homme, car de manière générale, Lennard n’aimait pas beaucoup de monde. C’était surtout qu’il avait très bien compris les intentions tout sauf innocentes sur Lionceau sur SA fiancée. Et s’il n’avait aucune sentiment amoureux pour la demoiselle, il éprouvait une possessivité vis-à-vis d’elle, conscient que même s’il n’en avait pas particulièrement envie, il passerait la fin de sa vie avec elle. Parce qu’elle était une Goyle. Parce qu’elle était pur. Parce que dans quelques années, il l’épouserait sans que ni lui, ni elle n’ait leur mot à dire dans l’histoire. Aussi se permettait-il de ne pas supporter l’idée de mains autres que les siennes, posées sur le corps de la demoiselle. Voir Priam et ses yeux de débile amouraché n’avait donc rien arrangé dans leur relation conflictuelle. Le matin même, dans la Grande Salle, Lennard avait percuté Potter par inattention. Evidemment le ton était monté dès la première phrase et lorsque ce dernier avait osé lui demander s’il était aussi lâche que son père, Lennard s’était retenu de sortir sa baguette pour réduire en poussières le garçon. Au milieu de la grande salle, Lennard avait cherché du regard l’une des rares personnes qui sauraient calmer la colère qui grondait en lui. Il avait trouvé le regard d’Ivy qui le suppliait de ne pas ENCORE se faire remarquer. Alors il avait pris une grande respiration, un sourire froid avait orné ses lèvres et il n’avait pas répondu. Laissant l’aîné Potter sauver son petit frère des griffes de Macnair. Bien sûr, il n’avait pas dit son dernier mot. Il ne fallait pas rêver non plus. Lennard ne s’était jamais laissé insulter sans qu’il n’y ait de représailles. Celles-ci venaient juste plus tard, quand l’autre ne s’y attendait pas. Aussi Potter ne comprit sans doute pas quand des dizaines de furoncles plusieurs heures plus tard. Lennard avait toujours été extrêmement doués en potions, passionné par cette discipline il en était venu à créer des dizaines et des dizaines de préparations. Certaines étaient des drogues, vendues en collaboration avec Barjow, d’autres étaient des poisons qu’il mettait à la disposition de l’Ombre. Et certaines étaient là pour son plaisir lorsqu’il cherchait à se venger d’un élève.
Sa journée s’était donc grandement améliorée alors qu’il avait vu le Potter être conduit à l’infirmerie, recouvert de furoncles. Bien sûr, le soir même dans la Grande Salle, il pouvait sentir le regard de deux Serdaigles sur lui et se douta pertinemment qu’il n’avait pas fini d’entendre parler de cette histoire. Alors lorsque plus tard dans la soirée il sortait de la salle commune, accompagné de Ivy et de Charles, il ne fut pas surpris de voir une petite brune qui l’attendait à la sortie. Une petite brune qu’il connaissait bien évidemment. Il se doutait de sa raison d’être là et savait pertinemment que l’entretient n’aurait rien d’un rendez-vous galant. D’ailleurs il n’avait pas prononcé un mot qu’elle pointait sa baguette sur lui. « Je jure que si tu le touches une nouvelle fois, tu auras affaire à moi Lennard » Le jeune homme leva les yeux au ciel et se tournant vers les deux autres. Ils étaient en pleine discussion concernant le prochain match de Quidditch qui opposerait les Serpentards et les Gryffondors. Mais là en l’occurrence, sa fiancée n’avait l’air décidée à le laisser tranquille. Aussi il grogna à l’égard des deux autres : « On reprendra cette discussion plus tard, j’ai un petit problème à régler. » Petit. Doux euphémisme. Si Mina était en effet petite par rapport au Lion, elle n’était pas un simple « Petit problème » malheureusement. La gamine n’avait pas baissé sa baguette et n’était pas décidée à laisser tomber l’affaire. « La prochaine fois, si tu désires un peu de mon attention, évite d'utiliser l'une de tes potions sur l'un de mes amis. Tu sais il suffit que tu viennes me parler. » Cette fois-ci un rictus moqueur étira son visage. On ne pouvait pas vraiment appeler ça un sourire, car il n’y avait aucune gentillesse sur son visage. Juste un amusement dès plus agaçant. Il devait reconnaître qu’il aimait le courage, l’aplomb dont elle faisait preuve. Aplomb qu’il savait très présent chez les Goyle car il avait souvent vu le même dans les paroles de Zane. Il ignora la baguette pointée vers lui, se contentant de lui dire : « Reste pas là, viens. » Lennard savait que cette conversation risquait forcément de dégénérer aussi s’éloigna-t-il de la salle commune, ne s’arrêtant que dans un couloir vide et à l’abri de regard. Ce n’était pas dans ses habitudes d’étaler son linge sale devant tout le monde et il n’avait pas l’intention d’être le sujet de futures moqueries des gens de sa maison pour s’être fait engueuler par sa fiancée. Il s’adossa au mur, avec toujours le même rictus sur le visage. Il prit le temps de l’observer un court instant avant de prendre enfin la parole : « Mina, j’ai déjà ton attention. » Prétentieux qu’il était. « Pourquoi devrais-je en plus empoisonner tes amis pour que tu viennes me trouver plus souvent ? Surtout en sachant que nos entretiens sont toujours si agréables. » L’ironie était bien présente, leurs entretiens n’avaient souvent rien d’agréable. Le ton se fit alors plus froid alors qu’il continuait : « Quant à savoir si je retoucherais à tes amis , ça dépendra du comportement de ton Potter adoré. Ce n’est quand même pas de ma faute si c’est un abruti incapable de bien se tenir. D’ailleurs comment va-t-il, ce cher Priam, il n’est pas trop défiguré ? »
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Sujet: Re: LENNY X You're not the one Lun 17 Fév - 11:57
La jeune femme était énervée contre son fiancé, elle devait avouer qu'elle l'était également contre le fils Potter qui était incapable de comprendre qu'il devait arrêter ses conneries. Mais la réponse de Lennard n'avait tout de même pas plus à la brune, il fallait qu'elle lui fasse prendre conscience que cela le desservait. Par conséquent, elle n'hésita pas à aller le retrouver afin de lui faire mordre la poussière et lui faire comprendre son erreur. Une fois qu'il arriva, elle se jeta en quelque sorte sur lui et le menaça grâce à sa baguette. On reprendra cette discussion plus tard, j'ai un petit problème à régler. Bon d'accord, il était logique qu'il s'excuse auprès de ses amis à cause de la gêne occasionnée par la serdaigle, qui s'en fichait royalement. Bien au contraire, elle ne comptait pas laisser Macnair aussi tranquille qu'il pourrait le croire. Après tout, elle en avait marre de devoir tout gérer à cause de ses relations et cela ne l'arrangeait en aucun cas que son paternel ait choisi pour elle un sorcier comme lui. Loin de là, cela aurait été certainement plus simple un autre, mais pourtant, elle ne pouvait rien y faire, le choix était fait.
Elle lui dit une partie du fond de sa pensée d'ailleurs, préférant lui faire comprendre de cette manière. Sauf que la seule réponse du rouge et or fut un rictus qui déplut à la Goyle, elle n'aimait pas ce genre de situation, ce n'était pas une raison pour se moquer d'elle. Puisqu'elle voyait bien qu'il s'amusait de la réaction de l'aigle, elle n'était jamais arrivée vers lui aussi énervée que ce jour-là. Oui elle avait du mal à se faire à l'idée de l'épouser plus tard et avait tendance à le repousser, mais elle n'avait jamais été haineuse au point de pointer sa baguette sur le lion. Reste pas là, viens. Aussi étonnant soit-il, elle obéit et le suivit, il était vrai que c'était plus logique de se retrouver seul, plutôt que de se faire fixer par la plupart des élèves de la maison gryffondor. Elle ne lâcha pas sa baguette, elle l'avait abaissée, mais elle ne comptait pas la ranger facilement, il fallait qu'il comprenne qu'elle ne le laisserait pas faire. Wilhemina pouvait être aussi têtue que son paternel, c'était pour dire. Le comportement las et légèrement blasé de la situation qu'avait Lennard poussait légèrement la jeune fille dans un état d'énervement plus grand. Mina, j'ai déjà ton attention. Elle roula des yeux, elle n'avait jamais aimé ce genre d'affirmations qui la concernaient alors qu'elles s'avéraient fausses. Pourquoi devrais-je en plus empoisonner tes amis pour que tu viennes me trouver plus souvent ? Surtout en sachant que nos entretiens sont toujours si agréables. La brune eu un sourire forcé, il mentait, elle le savait pourtant elle était incapable de répondre, ou du moins si elle le faisait, elle doutait que cela soit logique ou ait ne serait-ce qu'un peu de sens. Autant, elle pouvait être terre à terre, autant elle pouvait être déstabilisée par une simple petite phrase de rien du tout. Même si elle se rendait compte de l'ironie qu'il utilisait, elle ne savait guère quoi en penser au final. Quant à savoir si je retoucherais à tes amis , ça dépendra du comportement de ton Potter adoré. Ce n'est quand même pas de ma faute si c'est un abruti incapable de bien se tenir. D'ailleurs comment va-t-il, ce cher Priam, il n'est pas trop défiguré ? La brune regarda le jeune homme en serrant sa baguette fort, de manière à tenter de se calmer, mais cela ne marchait guère. Il n'avait pas le droit de s'attaquer à Priam, parce qu'il faisait partie de son cercle d'amis, c'était aussi simple. Mais il avait bien raison, sur un point le Potter était un abruti, il l'avait déjà prouvé maintes et maintes fois et le brune ainsi que ses amis avaient dû rattraper certaines de ses actions. Donc, elle ne le contredirait pas de ce côté-là, loin de là.
Aucune idée, j'ai préféré m'occuper de ton cas avant le sien. Priam a un niveau d'intelligence aussi élevé que celui d'un troll des montagnes.Il va te tuer d'avoir dit ça. Sauf qu'après tout, elle pouvait ne serait-ce qu'être un peu dire la vérité dans ce qu'elle pensait. Il n'en est pas moins que tu n'étais pas obligé de répliquer, si tu ne le ferais pas, il arrêterait.Es-tu certaine de cela ? Non, elle ne croyait pas vraiment sûre qu'il ne le fasse pas, puisqu'il aurait certainement tendance à dire qu'il était lâche, comme la plupart d'entre eux. Elle aussi l'était, après tout ils avaient bien appris à se protéger d'une certaine manière et cela avait tendance à les aider. Un soupir sorti de la bouche de la brune qui regarda Lennard d'un air froid. Elle pouvait être chaleureuse, mais avec lui ne l'avait encore jamais été, Mina préférait le repousser autant qu'elle pouvait, même si cela ne fonctionnait pas vraiment. Je n'ai pas envie de l'entendre ruminer comment mon fiancé est lâche et arrogant, surtout qu'il pense ce genre de choses pour la plupart d'entre nous.Et tu préfères éviter qu'il parle de toi dans le lot. Elle se souvenait que Priam avait beaucoup de temps à accepter une Goyle dans son cercle d'amis en première année. Alors, elle ne souhaitait pas que Lennard gâche tout aussi facilement, elle avait besoin du Potter, bien plus qu'elle ne l'imaginait donc elle préférait éviter de le perdre à cause d'une connerie.
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Lennard E. Macnair
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Sujet: Re: LENNY X You're not the one Jeu 27 Fév - 17:52
C’était la première fois qu’il la voyait si énervée. Baguette pointée sur lui, ses yeux étaient illuminés par la colère. Là en face de lui, il avait l’impression de voir une lionne, prête à tout, forte, déterminée. Il se mit à penser qu’elle était belle ainsi, ses cheveux bruns emmêlés sur ses épaules, sa mine furieuse qui le faisait plus rire qu’autre chose. Il se dit que c’était avec cette jeune femme qu’il devrait passer sa vie. Un jour elle serait sa femme, il partagerait son lit, elle serait sienne. Enfin « sienne » était un bien grand mot, elle n’était pas un objet ou une de ces gamines si naives et manipulables. Ca il le savait, et c’est d’ailleurs pour ça qu’il l’appréciait. Il doutait de la voir un jour sienne, elle était une Goyle, trop sauvage pour appartenir à qui que ce soit en vérité. Mais elle le cachait bien il fallait l’avouer, elle préférait montrer son calme, sa douceur, plutôt que de s’imposer comme s’imposer ses frères. De cette fratie, elle était celle qu’il connaissait le mieux, après tout il n’avait aucune opinion sur Amadeus, trop proche de Rohàn pour qu’il puisse réellement l’apprécier. Quant à Zane, ils étaient amis et s’entendaient bien, mais il n’avait pas cette complicité étrange qu’il semblait avoir noué avec la plus jeune des Goyle. Il aimait l’énerver, provoquer des mimiques ennuyées sur son beau visage. Aussi il ne s’était jamais géné pour en rajouter une couche, pour l’insupporter un peu plus, adorant voir apparaître le rictus agacé sur son visage. Et il avait vite compris que parler méchament de ses amis était la meilleure manière de l’énerver véritablement. Aussi il évitait la plupart du temps, sauf quand il s’agissait de Priam Potter. Car si décidément il n’avait rien contre les autres amis de Mina, Priam était insupportable et il ne supportait pas sa présence. Surtout depuis qu’il avait intégré l’équipe en tant que remplaçant Gardien et qu’il devait donc se le coltiner à longueur d’entraînements. Il en venait presque à apprécier Charles Archer avec ça. Potter avait osé l’insulter, il en payait maitenant le prix à l’infirmerie. Lennard ne regrettait absoluement pas d’avoir agi ainsi aussi il n’hésita pas à rappeller son exploit qui n’avait pas l’air de plaire à la Serdaigle : « Aucune idée, j'ai préféré m'occuper de ton cas avant le sien. Priam a un niveau d'intelligence aussi élevé que celui d'un troll des montagnes. » Il ne put s’empêcher de rire, très content que la jeune femme critique le Potter. « Il n'en est pas moins que tu n'étais pas obligé de répliquer, si tu ne le ferais pas, il arrêterai » Le rire se tut tandis qu’il levait les yeux au plafond. Bah oui. Evidemment. Lennard n’était pas stupide, il avait pertinement qu’il aurait beau arrêter de répliquer, Priam continuerait de lui faire des remarques pour le provoquer. Potter le détestait depuis le début et c’était tout à fait réciproque. De quoi était partie cette haine ? Oppositions de valeurs, opposition de comportements, de tout et de rien. Opposition face à Mina ensuite. Il était son fiancé. Priam était le type qui lui tournait très clairemnt autour, un de ces meilleurs amis. Et si Mina n’avait pas compris, Lennard lui avait très bien vu les sentiments du Gryffondor. « Je n'ai pas envie de l'entendre ruminer comment mon fiancé est lâche et arrogant, surtout qu'il pense ce genre de choses pour la plupart d'entre nous. » Ce fut la réplique de trop, celle qui l’énerva. Elle semblait oublié qui était le premier à l’avoir insulté ! L’idée même de devoir garder la tête basse face au Potter le révulsait. Et l’entendre accorder autant d’importance à son avis lui donnait littéralement envie de vomir. Aussi il s’avança, menaçant. Il n’avait plus rien de moqueur ou de taquin à présent. Il était juste glaciale et énervé . « « Vraiment ? Qu’est ce que tu peux être naive. Evidemment qu’il ne va pas s’arrêter. C’EST UN POTTER ! Qu’est ce que tu veux de moi Mina ? Que j’arrête de répondre quand il m’insulte ? Quand il insulte mon père, ma famille, mon nom ? Nom que tu porteras plus tard, dois-je te le rappeller ? » Il avait attrapé sa main, comme pour lui rappeller l’alliance qui les unissait. Il n’y avait pas de bague, pas de contrat, même pas de date de prévue, mais ils savaient tous les deux qu’ils n’y échapperaient pas. Il la regarda un instant, laissant passer un moment de silence avant de relacher son emprise sur sa main, reculant très lègèrement, toujours aussi menaçant. « Pourquoi je le ferais ? Hein ? Pourquoi devrais-je m’applatir devant ce pathétique fils de héro ? C’est pas parce que leurs parents ont gagné la guerre, qu’on devrait garder les yeux baissés quand ils nous insultent. Tu choisirais de t’applatir devant lui toi ? J’espère que non. Parce que dans ce cas là je me suis trompée et tu n’es qu’une fille idiote. » Il avait parlé séchement, c’était le première fois qu’il s’adressait à elle de cette manière, en générale, il se contentait de se moquer d’elle gentiment, gardant toujours une part de douceur. Mais là, il n’arrivait pas à la comprendre. Aussi il reprit de plus belle : « Donc je m’en fous royalement de ce qu’il peut dire, ce qu’ils peuvent tous dire. J’suis un Macnair, j’ai pas de compte à leur rendre. Et surtout pas à ce débile de Potter. J’comprend même pas pourquoi tu traines avec lui. »
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Sujet: Re: LENNY X You're not the one Dim 9 Mar - 22:37
Le gryffondor pouvait bien s'amuser de la réaction de la bleue et bronze autant qu'il pouvait, mais elle ne le laisserait pas pour autant faire. Il n'y avait aucune raison, afin qu'elle laisse passer cette histoire, enfin s'il y en avait une, elle pouvait le soutenir face au fils Potter. Sauf qu'elle ne voulait pas se mettre celui-ci à dos, ni ses deux meilleurs amis, afin d'être tranquille, elle avait décidé de retrouver Lennard. Cela ne changeait rien entre eux, ils n'étaient pas proches, pas comme le devraient être deux personnes fiancées, pourtant Wilhemina préférait largement cette situation. Mais pour faire comprendre à Macnair la situation, cela serait certainement compliqué, elle en avait conscience, pourtant elle ne pourrait rien y faire. Après tout, Priam était son ami et cette idée ne devait guère aller au rouge et or. Elle n'allait pas arrêter tout contact avec son camarade pour ses beaux yeux, loin de là. Si cela l'énervait, elle en profiterait alors et utiliserait cet avantage, sauf que la brune était incapable de remarquer ce genre de choses. La Goyle n'était pas réellement certaine de ce qu'elle avançait lorsqu'elle parlait de Priam, mais elle ne pouvait pas lâcher l'espoir qu'il laisserait Lennard tranquille. C'était dans sa nature, elle avait tendance à poser bien trop d'espérances sur les gens et au final elle était déçue. La brune ne savait guère comment il réagirait, mais sa baguette était toujours sans sa main, elle restait crispée. Le voyant s'approcher d'elle, elle eu un mouvement de recul assez logique. Vraiment ? Qu'est-ce-que tu peux être naïve. Evidemment qu'il ne va pas s'arrêter. C'EST UN POTTER ! Qu'est-ce-que tu veux de moi Mina ? Que j'arrête de répondre quand il m'insulte ? Quand il insulte mon père, ma famille, mon nom ? Nom que tu porteras plus tard, dois-je te le rappeler ? Alors qu'il avait fini son approche et prit seulement la main de la brune, celle-ci déglutie, elle ne s'attendait pas à ce genre de réaction. Mais après tout, Lennard avait raison, Priam ne s'arrêterait jamais, il en était incapable, même si le Macnair le laissait tranquille. Elle baissa les yeux, il avait raison sur toute la ligne, elle l'épouserait plus tard. Laissant sa main retomber le long de son corps, elle regarda Lenny en restant sur ses gardes. Pourquoi je le ferais ? Hein ? Pourquoi devrais-je m'applatir devant ce pathétique fils de héro ? C'est pas parce que leurs parents ont gagné la guerre, qu'on devrait garder les yeux baissés quand ils nous insultent. Tu choisirais de t'applatir devant lui toi ? J'espère que non. Parce que dans ce cas là je me suis trompée et tu n'es qu'une fille idiote. Le ton qu'il avait utilisé étonna Wilhemina, elle n'avait pas dit cela, elle ne comprenait pas pourquoi il disait cela. Il n'y avait aucun rapport, elle ne se laissait pas marcher sur les pieds par les élèves comme Priam. Elle apprennait juste à les connaître, sans apprioris moyenâgeux. Donc je m'en fous royalement de ce qu'il peut dire, ce qu'ils peuvent tous dire. J'suis un Macnair, j'ai pas de compte à leur rendre. Et surtout pas à ce débile de Potter. J'comprend même pas pourquoi tu traines avec lui.
Wilhemina recula, elle mit de l'espace entre elle et son fiancé, principalement pour se protéger. Elle ne savait pas vraiment quoi lui répondre. S'énerver contre lui ne servirait à rien, ils n'avaient pas besoin de cela pour perturber plus leur relation, lui parler de Priam devrait également, pourtant elle ne pourrait pas. Baissant la tête afin de parler. Je l'apprécie c'est tout, il n'est pas toujours stupide, même si la plupart de ses réactions prouvent le contraire, il a un peu de bon sens. La jeune fille leva tête pour regarder son fiancé, elle venait de trouver une excuse au Potter, encore une fois, ce qui risquait d'énerver encore plus Lennard, elle en avait conscience, mais elle ne laisserait pas ses amis pour lui. Elle avait besoin d'eux et au moins, ils lui faisaient oublier certaines obligations familiales, donc ses fiançailles. Je ne dis pas que tu as tort, je pense juste qu'il faut qu'on apprenne à voir autrement que par les noms, autant de leur côté que du nôtre. Il sait que je suis différente de mon père et c'est tout ce qu'il compte, c'est ce qu'il devrait compter. Je ne me suis pas pour autant aplatie devant lui, loin de là, il sait parfaitement ce qu'il a le droit ou non de dire devant moi. Je t'ai même défendu je ne sais pas combien de fois. La brune appuya son dos et sa tête contre le mur du couloir, pour ne plus avoir à regarder Lennard. Elle savait bien que ce qu'elle venait de dire ne lui plairait pas, ce n'était pas une façon de penser pour elle, elle était une Goyle et la tolérance dans sa famille était impossible. On ne choisit pas sa famille après tout, je ne suis certainement pas tombée dans la bonne avec mes idées. La jeune fille eu un sourire amusé en disant cela, même si elle se doutait qu'il ne réagirait peut-être pas de la même manière, mais elle essayait d'apaiser les choses. Il devrait certainement s'en rendre compte.
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Lennard E. Macnair
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Sujet: Re: LENNY X You're not the one Mer 6 Aoû - 13:33
hrp : bon je crois que tu peux me tuer pour ce retard catastrophique.
« Je l'apprécie c'est tout, il n'est pas toujours stupide, même si la plupart de ses réactions prouvent le contraire, il a un peu de bon sens. » Lennard leva les yeux au ciel, encore plus agacé auparavant. Il avait bien compris au fond qu’elle avait des sentiments pour ce type. Cela faisait un moment qu’il s’en doutait. En voyant la jalousie du Potter à chaque fois qu’il était avec Mina, il avait aussi deviné que le sentiment était certainement réciproque. Les sentiments de Mina étaient moins clairs à ses yeux, après tout elle disait qu’elle l’appréciait, mais la voir si énervée, semblait confirmer qu’ils n’étaient pas que des amis. Et la manière dont elle parlait de lui, toujours prête à lui trouver des excuses, tout cela semblait prouver l’attachement de la brune pour le jeune homme. « Je ne dis pas que tu as tort, je pense juste qu'il faut qu'on apprenne à voir autrement que par les noms, autant de leur côté que du nôtre. Il sait que je suis différente de mon père et c'est tout ce qu'il compte, c'est ce qu'il devrait compter. Je ne me suis pas pour autant aplatie devant lui, loin de là, il sait parfaitement ce qu'il a le droit ou non de dire devant moi. Je t'ai même défendu je ne sais pas combien de fois. » Ce n’était pas la première fois qu’ils avaient ce genre de conversation. Les mêmes mots revenaient souvent, « différente » « apprendre à voir autrement ». Et il avait beau se persuader qu’elle délirait, qu’elle avait tort, que cela ne changerait rien, une petite part de lui, bien enfouie, semblait lui donner raison. Aussi, à chaque fois qu’ils en revenaient à ce sujet, cette petite partie de lui ne pouvait s’empêcher de venir frôlera le mur de glace duquel il s’était entouré. Alors il la regardait, détaillant son visage fin alors qu’elle était adossée contre le mur. Elle avait beau l’agacer, cette même part de lui ne pouvait s’empêcher de l’admirer. Elle montrait certainement plus de courage que lui, prête à assumer ses choix, ses opinions. Alors qui lui s’obstinait désespérément à les cacher, à faire le contraire de ce que sa conscience lui dictait, tout ça dans le but de préserver un héritage familiale, des principes acquis depuis si longtemps. « On ne choisit pas sa famille après tout, je ne suis certainement pas tombée dans la bonne avec mes idées » Le ton de la brune s’était fait plus doux et la tension entre eux se relâcha soudainement tandis que Lennard retrouvait un masque calme. Quelle ironie, ne pouvait-il s’empêcher de penser. Parmi toutes les familles de sangs purs, il avait fallu que son père décidé de le fiancer à Wilhemina Goyle. Lui qui avait voulu que son fils revienne sur le bon chemin, pour effacer l’affront d’avoir été envoyé à Gryffondor, il avait fallu qu’il le fiance à la seule fille qui avait décidé de ne pas suivre le chemin de ses parents. Il soupira et alla s’assoir contre le mur, à côté d’elle, l’invitant par son geste à faire de même. « Tu l’aimes bien, avoue le. La manière dont tu parles de lui, la manière dont tu le défends. T’es amoureuse du Potter hein ? » Il n’avait pas dit ça d’un ton méchant ou moqueur, il semblait juste lasse en cet instant, à nouveau froid, lointain. Un éclat de rire vient même secouer ses épaules : « T’inquiètes, je le dirais pas à tes frères, ou à tes parents, après on va dire que je t’ai poussé vers les rouges et ors, vers le vice haha. » Il posa ses prunelles océans sur elle un instant, puis enchaîna : « Pourquoi toi ? L’univers a décidé de me tester ou quoi ? Fallait que je tombe pour fiancée sur l’une des rares enfants de mangemort qui ne croit pas aux idées de sa famille ? Sérieusement ? » Il aurait aimé penser comme elle, ou plutôt être capable d’imaginer un autre chemin que celui qui semblait être déjà tracé par son sang. Mais il en était incapable, pour l’instant, il ne semblait avoir aucune issue, aucun monde dans lequel il aurait pu abandonner l’héritage de sa famille pour se tourner vers l’autre camp. Car là aussi, l’autre camp ne l’aurait jamais accepté. Et puis, il n’était pas assez courageux, du moins c’était ce qu’il se répétait encore et encore, dans l’espoir ne plus être assailli de doutes.