Sujet: Elliott ♕ I'm the shadow in the night Mar 1 Juil - 17:42
Elliott Zephir Yaxley
(George R.R. Martin)▽ “Never forget what you are, for surely the world will not. Make it your strength. Then it can never be your weakness. Armour yourself in it, and it will never be used to hurt you.”
carte d'identité
→ Nom : Certains patronymes sont plus compliqués à porter que d'autres. Celui de Yaxley fait malheureusement parti de cette première catégorie. Marquée au fer blanc par les actes de son grand-père, ancien directeur du département de la justice magique, célèbre mangemort, Elliott est son unique descendance. Fruit décevant d'une union arrangée entre le fils aîné Yaxley et une certaine Crow, partisane de l'ombre, la jeune femme verra disparaître avec elle ce maudit nom. Prénom(s) : On dit que notre prénom définit qui l'on est. Osez dire cela à la jeune femme et elle vous vomira une flopée d'insultes à la figure. Pas étonnant quand on découvre par la suite à quels noms elle répond : Elliott comme son arrière grand-père, une figure d'autorité dans la famille et un grand homme. Zephir pour rendre hommage à son grand-père. Étrangement, c'est celui-ci qu'elle préfère et ce en dépit de tous les actes horribles qui l'a rendu si tristement célèbre. Des noms d'homme pour une fleur fragile. Rappel lancinant qu'elle n'est pas ce que son père avait voulu. Une déception constante pour cette lignée entièrement masculine à la cruauté reconnue. Avec une fille comme descendance et une femme morte en couche, le nom de Yaxley est à présent condamné à la décadence. Surnom : Haïssant ses prénoms, la demoiselle aime qu'on l'appelle Zeph', surnom cependant réservé à ses proches amis. Âge : Elliott vient tout juste de fêter ses 20 ans. Date et Lieu de Naissance :À Londres, un 26 juin 2002 lors d'une nuit anormalement froide. Nationalité : Réputée pour sa pureté, la famille Yaxley accorde également une importance capitale à la nationalité des femmes qui viennent contribuer à leur patrimoine génétique. Elliott est donc anglaise à 100%.Pureté du sang : Voici la chose qui reste à Rory Yaxley. Dernier homme de sa lignée à porter ce nom, il transmit à sa fille unique un sang-pur, une de ses plus grandes fiertés. Année d'étude & Maison : Du haut de ses 20 ans tout frais, Elliott est en 6ème année. Elle est parvenue à rejoindre les rangs de la maison Serpentard après avoir supplié le choixpeau. Orientation sexuelle : En dépit de son éducation masculine, Elliott est hétérosexuelle. État civil : Pas très à l'aise niveau sentiments, la jeune femme est donc célibataire.
le sorcier en toi
Baguette : En bois de charme, la baguette de la jeune Yaxley mesure 26,5 cm et contient une goutte de venin de basilic. Patronus : Afin de faire apparaître son patronus, les souvenirs les plus heureux qui reviennent en mémoire à Elliott sont ceux qu'elle passait avec son oncle dans les bois du domaine. Fascinée par le cadet Yaxley, elle lui vouait une admiration sans borne. Quand elle invoqua le sortilège du patronus, ce fut donc un imposant dragon qui déploya ses ailes, animal qu'elle associait à Oscar A. Yaxley. Épouvantard : Souvenir douloureux et à la fois lié à sa nouvelle identité, l'épouvantard d'Elliott prend la forme d'une pleine lune. Pas très original, voir même cliché, il représente la nuit de sa transformation. Si cette attaque bouleversa sa vie, elle causa également la mort de son oncle. Oscar fut le seul individu à l'avoir jamais accepté pour ce qu'elle était : une fille et par extension, la mort du nom Yaxley. Particularité : Mordue à l'âge de 14 ans, Elliott est devenue un loup-garou. La morsure sur son flanc droit et les traces de griffures sur sa hanche gauche témoignent de la violence de l'attaque subie. Options choisies & métier envisagé :Suivant les traces de son regretté oncle, Elliott a choisi comme spécialité les soins aux créatures magiques ainsi que l'étude des runes. Son rêve depuis toute gamine est de pouvoir étudier les dragons en Roumanie, comme son oncle le faisait. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? En tant qu'héritière du clan Yaxley, son enfance fut consacrée à l'apprentissage de la magie. Devant maitriser très tôt les rudiments enseignées en première année à Poudlard, son père jugea ainsi bon d'orienter son savoir vers des formules, sorts et potions à l'usage douteux. Elliott a par conséquent une connaissance étendue en matière de magie noire. Elle ne se cache pas apprécier la pratiquer, cette dernière lui procurant un puissant sentiment de pouvoir. Plutôt Ombre ou Ordre ? Pourquoi ? Son patronyme prédestine la jeune femme a pencher pour l'Ombre. Élevée pour haïr tous ceux qui ne possèdent pas un sang-pur mais également pour venger l'honneur bafoué, Elliott n'y a, pour tout dire, pas franchement réfléchi. Cependant, suite à sa transformation et aux rejets que cela provoqua, la jeune femme aurait plus tendance à se détacher de ces deux mouvements, n'ayant pas vraiment le sentiment d'y appartenir. Que pensez-vous de Remington Bloodworth et de son arrivée au sein de l'école ? Partagée entre exaspération et soulagement, Elliott subit comme tous les élèves les interventions successives du gouvernement à Poudlard. Certes bien heureuse que le Ligare Carcerum ait été levé, le couvre-feu, en revanche, l'enchante moins. Bien qu'elle ne comptait pas passer ses soirées à faire le mur, Elliott, encore affectée par le précédent sortilège, supporte de plus en plus mal qu'on la prive ainsi de sa liberté. Quel est votre avis sur l'arrestation massive des mangemorts ? En toute honnêteté, la fille Yaxley dut contenir sa joie quand on annonça que son père faisait partie des prisonniers envoyés à Azkaban. Son arrestation et celle d'autres mangemorts signifie pour elle une chance de survivre. Toutefois, la menace pèse encore avec la fuite d'autres noms célèbres, plus ou moins reliés à sa famille. Êtes-vous encore inquiet pour votre sécurité, celle de vos proches ? Avant de s'inquiéter pour les autres, Elliott s'inquiète pour elle. Suite aux évènements passés avec son père, la louve redoute que ce dernière mette à exécution ses menaces. Si cela date de deux ans déjà, elle sait que le temps n'est pas un problème pour lui. En dépit de son arrestation, il lui reste d'autres moyens de l'atteindre si sa réelle motivation est de l'éliminer.
le moldu derrière tout ça
Pseudo : Ki.fee Âge : Joker Avatar : Emma Stone Fréquence de connexion : Jusqu'à la mi-août je ne serai pas vraiment présente mais sinon je fonctionne à un rp par semaine si tout roule. Comment as-tu connu le forum ? Ici depuis janvier, refonte baby Code : EL01 Copyright : avatar by me Personnage : [X] Inventé, [ ] Scénario, [ ] Poste Vacant Pseudo et aval du créateur : (cette section ne concerne que les membres ayant choisi un scenario. Une fois que votre fiche est terminée, veuillez contacter le créateur dudit scénario afin de recueillir son avis. Cette étape est primordiale pour votre validation donc ne l'oubliez surtout pas!) [] Oui, [] Pas encore
Dernière édition par Elliott Z. Yaxley le Dim 6 Juil - 15:53, édité 13 fois
Invité
Sujet: Re: Elliott ♕ I'm the shadow in the night Mar 1 Juil - 17:43
il était une fois
(André Gide)▽ “It is better to be hated for what you are than to be loved for what you are not.”
« Monsieur Yaxley ? » L'homme de tout juste une trentaine d'années bondit de sa chaise, piqué à l'annonce de son nom. L'inquiétude avait fait son chemin sur ses traits tirés, témoins silencieux d'une nuit blanche passée à arpenter les couloirs aseptisés de Sainte Mangouste. Bien trop exténué pour aligner trois syllabes, son regard clair accrocha celui du médecin qui tentait d'arborer un sourire. « Le bébé va bien. Nous l'avons confiée aux infirmières, elle est en excellente santé. » Devant le manque total de réactions, voire même l'amer déception qui habitait à présent la moindre parcelle de son visage, le médecin boutonna fébrilement le dernier bouton de sa veste. Sa tentative de dissimuler les trainées de sang maculant sa blouse échoua lamentablement quand il sentit le regard insistant du jeune père. « Monsieur Yaxley... » débuta-t-il après s'être nerveusement raclé la gorge, pas bien sûr de la façon dont il devrait aborder la question. « Vous devriez peut-être vous asseoir. » suggéra-t-il alors mais, une fois de plus, il fit face à ce silence pesant et son regard inquisiteur. Cédant à cette pression, il entreprit de lui expliquer la situation et débuta son discours par un « Il y a eu quelques complications... ». Le reste fut noyé dans une épaisse brume d'incompréhension. Rory S. Yaxley restait immobile, fixant les lèvres ridiculement fines de cet ersatz de docteur à la calvitie naissante, suant à grosses goutes sous la pression de son simple regard. Il perçut ici et là quelques bribes : « hémorragie interne » … « pour la vie du bébé » … « nous avons tout essayé » … « vraiment désolé »... Voilà. Voilà à quoi s'était résumé les explications du médecin pour lui expliquer le décès de sa femme en salle d'accouchement. Alors que ce dernier allait lui proposer de venir voir sa fille, l'aîné Yaxley détacha enfin ses prunelles accusatrices du grotesque individu qui lui faisait face. Il eut un temps de réflexion, cherchant tant bien que mal à assimiler les informations qu'on venait de lui délivrer avant qu'il ne tourne finalement les talons et quitte l'hôpital, poursuivi par les « Monsieur Yaxley ? » du petit homme ventripotent.
*
Depuis la nuit de l'accouchement, une tempête s'était abattue sur l'Angleterre. Fait certes peu commun en ce mois de juillet mais pas si exceptionnel que cela pour autant. La pluie battante s'écrasait contre les carreaux du manoir, emplissant le silence d'une mélodie sinistre et à la fois apaisante. Ici et là, les vestiges d'une vie de couple subsistaient : un chandail blanc à l'odeur fleurie, trois flacons de vernis à ongles disposés sur la table basse du salon, quelques pelotes de laine et le début d'une paire de chaussettes pour nourrisson. Tout avait été laissé dans l'état, comme si le temps s'était arrêté entre ces épais murs de pierre grise aussi sinistres que son propriétaire. Quand un coup de tonnerre éclaira furtivement l'intérieur morose, des pleurs d'enfants vinrent éclairer la monotonie de la pluie. Pour simple réponse, un long grognement s'extirpa de sous un plaid sombre avant qu'une tignasse blonde n'apparaisse. Le teint pâle, les traits tirés par la fatigue et l'inquiétude, Oscar Arthur Yaxley, le cadet de la famille, se redressa non sans difficultés. Son corps bien qu'athlétique et dans la force de l'âge portait déjà les marques d'une vie bien agitée. Fraichement revenu de Roumanie où il étudiait les dragons, le jeune homme à la vitalité débordante s'était déplacé pour rencontrer son neveu. Si sa déception avait, une fois de plus, écoeuré les infirmières, il accepta tout de même la petite fille qu'il rapporta dans sa nouvelle demeure, une tâche que son père n'avait pas prit la peine d'effectuer, abandonnant son héritière entre les murs de l'hôpital.
Les gestes étaient devenus machinaux tant il les avait répété ces dernières semaines. D'un pas lourd il franchit les quelques mètres le séparant de la chambre du nourrisson puis présenta au petit être secoué par la faim le biberon. Son regard encore vitreux se perdait dans les fleurs de lys argentés ornant la tapisserie bleu roi. Oscar semblait avoir abandonné tout espoir de revoir un jour son frère aîné. La fierté de ce dernier était telle qu'avoir engendré une fille représentait probablement la pire humiliation qu'il puisse subir. Condamné à devoir s'occuper de cet enfant, il passa presque inconsciemment son pouce sur le front parsemé de cheveux blonds quand la porte d'entrée claqua bruyamment. À cette annonce tonitruante de son retour, les yeux océans du jeune étudiant retrouvèrent leur agitation si singulière. Il déposa délicatement sa nièce dans son berceau et transplana dans l'entrée où Rory, vêtu de haillons, vidait un grand sac humide et couvert de boue. « Où étais-tu ? » Seul les gouttes d'eau percutant le verre couvraient le silence de l'aîné, semblant rassembler ses pensées tandis qu'il fixait le contenu de sa besace. « Rory ! Où étais-tu ? » insista alors son cadet en venant se placer à ses côtés, cherchant à accrocher son regard au sien pour comprendre les motivations de son geste. Son mutisme obstiné eut raison des lambeaux de patience du jeune Yaxley qui, rassemblant ses forces, propulsa Rory contre le mur le plus proche. Leur regards s'entrechoquèrent finalement, laissant leur rivalité latente s'exprimer enfin. D'un calme olympien, le plus âgé des deux frères souffla, la mâchoire crispée, menaçant l'étudiant de son fiel. « Retire tes sales pattes de mon manteau. » Pour toute menace, il toisa l'impudent avec mépris, provoquant l'incompréhension de son cadet. Face à l'absence de réaction qu'avait suscité ses paroles, Rory extirpa sa baguette de sa manche avec une rapidité déconcertante. L'instrument de mort pressé contre sa gorge, Oscar relâcha son emprise pour doucement reculer. « T'as complètement pété les plombs. » souffla-t-il en reprenant ses esprits. « Tu comptes fuir toute ta vie ? C'est ça ta solution au problème ?! Qu'est-ce que tu vas faire d'elle hein ? C'est moi qui suis censé l'élever ? » Tandis que le jeune père avait ouvert un des imposants placards en bois massif de l'entrée, la dernière phrase d'Oscar l'interpela. Il se retourna, le menaçant une fois de plus de sa baguette et siffla de rage. « Tu l'as amenée ici ?! » Pris de court face à la fureur de son frère, l'étudiant murmura, décontenancé. « Tu l'avais laissée là-bas... Fallait bien que quelqu'un s'en occupe... Non ? » Oscar craignait de comprendre les intentions de son déséquilibré de frère mais était encore trop aveuglé par l'amour fraternel qu'il lui portait pour l'en croire capable. Cependant, la vérité frappa alors que le ciel se zébrait à nouveau d'éclairs. « Si je suis parti c'est pour une bonne raison. Je n'ai pas de fils. Je n'ai pas de fille. Je suis veuf sans enfant. Voilà qui je suis. Alors maintenant débarrasse moi en. Tu as ramené cette vermine dans ma maison, c'est à toi de t'en charger. »
(Veronica Roth)▽ “Becoming fearless isn't the point. That's impossible. It's learning how to control your fear, and how to be free from it.”
D'une main tremblante elle fit doucement basculer la fiole, précipitant avec la plus grande précaution le liquide noirâtre qu'elle contenait. Une goutte, deux gouttes, trois gouttes, quatre gouttes. À peine cette dernière toucha la mixture frémissante du chaudron que dans un claquement sonore, un volute de fumée jaune s'en échappa. Sous la surprise, l'enfant eut un mouvement de recul et retint sa respiration pour ne pas inhaler le nuage toxique. Sans prononcer le moindre mot, son père se saisit du chaudron, ouvrit la fenêtre et le posa sur le rebord, aligné à côté des quatre autres. Il ouvrit une fois de plus le placard de la petite salle sombre et exigüe pour en tirer un nouveau qu'il déposa face à Elliott. « Recommence. » dit il en essayant de rester le plus calme possible face à l'incompétence navrante de sa fille de 8 ans. Le regard fuyant, contrite, elle hocha machinalement de la tête et reprit un par un les ingrédients qui lui étaient nécessaires à l'exécution de cette potion de charme. Le rythme soutenu imposé à l'enfant était une pratique courante au sein des grandes familles. Chez les Yaxley, les jeunes garçons apprenaient les rudiments de la magie dès leur plus jeune âge avant de passer à certaines spécialisations douteuses à l'adolescence. Une telle éducation engendrait systématiquement des hommes imbus de leur personne, mégalomanes et hautains. Des traits de personnalités communs à chaque aîné Yaxley.
Il y avait cependant un hic. Rory Yaxley s'évertuait peut-être à reproduire l'éducation qu'il avait reçue de son père, l'impact ne serait pas le même. En dépit de ses tentatives pour dissimuler la triste vérité, il savait que le résultat sur une jeune fille diffèrerait. Il suffisait de comparer ses performances aux siennes quand il avait son âge. L'efficacité d'Elliott était discutable. Quand lui avait appris en deux essais, il fallait à l'enfant quatre ou cinq tentatives pour maîtriser enfin le sortilège ou la potion en question. Résultats navrant. Bien consciente qu'elle ne représentait rien de plus qu'une source d'embarras et de déception pour son père, Elliott se répétait encore et encore les formules, mémorisait de son mieux les gestes à avoir dans l'espoir qu'un jour elle puisse l'impressionner. Rêve utopique d'une gamine terrifiée par cette figure paternelle sévère. Tout était bon pour grappiller, ici et là, une once d'attention. La jeune fille se pliait alors à l'éducation masculine qui lui était prodiguée, destinée à méticuleusement gommer toute trace de sa féminité en devenir : coupe garçonne, vêtements masculins, attitudes plus travaillées pour paraître moins « délicate », interdiction de parler, potions destinées à modifier son taux d'hormones... Son père allait même jusqu'à interdire la présence d'autres filles, voir même jeunes femmes, à proximité d'Elliott, craignant que cette dernière, façonnée pour correspondre à ses attentes, ne se laisse facilement influencer. Le risque était effectivement présent. En éliminant toute identité propre à son enfant pour la remplir à sa guise des idées et principes qui lui semblaient pertinents, Rory Yaxley s'exposait à ce qu'elle se laisse aisément manipuler par d'autres.
Obsédé par l'éducation de sa fille, ce père méticuleux et exigeant ne voyait pas que son travail était perverti sous son propre toit et par son propre sang. De façon quasi-systématique, Oscar A. Yaxley rentrait au manoir familial une fois tous les deux mois afin de rendre visite à sa nièce. Une arrivée toujours très attendue de la jeune Elliott. Son oncle avait des récits fascinants sur les dragons qu'il étudiait, les créatures magiques qu'il avait eu la chance de croiser et de soigner parfois. Accompagnées systématiquement d'un cadeau, ses visites étaient l'occasion pour l'enfant de souffler un peu, découvrant un monde fascinant au delà de ces murs et de l'imposante forêt. Elle avait certes l'occasion de rencontrer de temps en temps les enfants d'autres familles de sang-pur mais cela n'égalait en rien la venue de son oncle. Admirative, elle buvait chacune de ses paroles avec des yeux pétillants de délice. Oscar passait ainsi des heures entières avec l'enfant dans la forêt, lui enseignant l'art de la botanique, répertoriant ensemble les créatures qu'ils pouvaient croiser -en chair et en os ou simplement grâce aux empruntes laissées- et savouraient ce sentiment si particulier de liberté procuré par les bois à l'imposante beauté. Ces instants où elle parcourait la forêt dense et riche qui jouxtait sa prison étaient devenus un rituel. Dès que son père lui donnait une heure entre deux séances d'entraînement, elle filait rejoindre le tapis forestier. Quelque part, cette liberté contrôlée satisfaisait les attentes de son géniteur qui, en la voyant revenir avec les mains et genoux écorchés, les vêtements déchirés et salis ici et là, se voyait conforté dans l'idée d'avoir forgé un ersatz de garçon. Aveugle quand à l'influence qu'Oscar pouvait exercer sur Elliott, il ignorait tout de leurs activités communes ni même des expéditions nocturnes de la jeune fille pour se procurer les livres traitant des créatures magiques qui remplissaient les étagères de son oncle. Le cadet avait planté en elle l'amour de la nature et fait naître une curiosité vivace pour tout ce qu'elle renfermait.
Cependant, les années passèrent et, en dépit de tout ce qui avait été fait à pour le retarder, le corps d'Elliott commença son évolution naturelle. Le cauchemar débuta alors pour cette pré-adolescente sous le joug d'un père tyrannique. Consciente qu'elle devrait redoubler d'efforts pour satisfaire son géniteur, elle se plia à tous ses ordres, bien trop terrifiée par cet homme pour oser s'affirmer et exprimer les passions qu'avait fait naître son oncle.
(Helen Keller)▽ “Security is mostly a superstition. It does not exist in nature, nor do the children of men as a whole experience it. Avoiding danger is no safer in the long run than outright exposure. Life is either a daring adventure, or nothing.”
Ce fut pour ses 14 ans, et afin de fêter l'entrée d'Elliott à Poudlard, que son père décida de l'initier à une pratique illégale mais très appréciée des Yaxley : la chasse à la licorne. En dépit de sa répugnance pour ce qu'il osait appeler cet « art », la jeune demoiselle suivit son oncle et son père dans les bois jouxtant le manoir familial. Forts de leur expérience dans ce domaine, les deux frères conduisirent l'héritière au bord du lac dans lequel elle aimait s'immerger durant les chaudes journées d'été. Tapis sur les rives de l'étendue d'eau, ils attendirent la venue de leur proie. Le pâle reflet de l'astre lunaire se troubla soudain quand, sur l'autre rive, une silhouette apparue. Il était temps pour eux de récolter le fruit de ces longues heures d'attentes en cette douce nuit d'été. Le plus discrètement possible ils longèrent la rive en essayant de toujours garder un oeil sur l'animal magique. Cependant, quand ils passèrent devant un bosquet d'arbres fourni, un hennissement déchira le calme nocturne. Quelques injures franchirent les lèvres des deux hommes avant qu'ils ne pressent le pas, laissant Elliott à la traine. Les râles de la licorne se faisaient de plus en plus insupportables, en partie couverts par des grognements rauques et puissants.
Tandis qu'elle tentait de rattraper son père et son oncle, le regard de la jeune adolescente buta contre un élément qui leur avait échappé jusque là. Depuis le début il se trouvait là, gros comme le nez au milieu de la figure, imposant son règne sur les ténèbres environnantes. La détresse se lisait dans ses yeux pâles, fixant avec insistance ce qui serait la cause de leur perte quand le hurlement de la bête fendit l'air de sa menace. Aussi soudainement que la sentence qui venait de tomber, Elliott déporta son regard en direction du loup-garou. Ce fut le fracas provoqué par la course de ses chaperons qui lui fit reprendre conscience du danger de la situation. Les jambes tremblantes de peur elle commença à reculer sur le sol noueux de la forêt, butant contre les racines qui jaillissaient de terre. Malgré l'obscurité du sous-bois, elle perçu les silhouettes longilignes des deux frères accourant dans sa direction bientôt suivi d'une ombre plus sinistre. Massive, plus sombre que les ténèbres elle-même, sa course rapide et gracieuse fit naître un étrange mélange de terreur et d'admiration quand, réveillée par les cris de son oncle, Elliott lui tourna enfin le dos pour prendre ses jambes à son cou.
Rapidement dépassée par les deux hommes, elle peinait à suivre en dépit de la puissante montée d'adrénaline qui décuplait ses sens et forces. Son espoir de survivre accroché aux regards que lui jetait son oncle, la jeune adolescente fut bientôt stoppée en plein élan. Son pied coincé dans le remous forestier, elle chuta violemment contre ce sol agité dans un bruit sourd. Ainsi à plat ventre, elle pouvait sentir jusque dans ses entrailles la venue d'une mort certaine, ses vibrations régulières emplissant sa frêle carcasse. Elle osa un regard vers la bête avant qu'une douleur aigüe ne transperce son bassin, suivie d'un hurlement perçant. Les griffes venaient de transpercer avec une aisance terrifiante sa chaire, raclant contre l'os de son bassin. Immédiatement, les deux hommes se stoppèrent tandis que la bête plongea ses dents dans le flanc de sa victime, arrachant une nouvelle plainte déchirante, entrecoupée par les sanglots. Alors que son frère ainé lui hurla « Oscar ! Laisse-la ! Elle est perdue ! OSCAR ! », le cadet, baguette en main, usa en l'espace d'une fraction de seconde de tous les sortilèges qu'il avait sous le coude pour stopper le loup dans son entreprise. Une réussite. Un long gémissement s'extirpa des lèvres sanglantes d'Elliott quand elle sentit les griffes et les crocs s'extirper de sa chaire lacérée. À demie consciente, elle ne perçut qu'un entrelacs de hurlements accompagnés d'images floues avant de perdre conscience quand elle se sentit soulevée du sol.
Si son père hésita longuement à soigner les plaies de sa fille agonisant, il s'exécuta afin que le sacrifice de son frère n'ait pas été en vain. La convalescence fut longue et douloureuse mais elle parvint à survivre. D'imposantes cicatrices de part et d'autre de son bassin étaient devenues les témoins silencieux de sa nouvelle nature. La date fatidique de la prochaine pleine lune arrivait et Elliott pouvait sentir en elle une sensation singulière. Bien qu'assommée par les tranquillisants qui lui étaient administrés en masse, l'adolescente distinguait avec de plus en plus d'aisance une force qui s'éveillait dans ses entrailles. Quand le jour j arriva enfin, Rory Yaxley, après avoir méticuleusement évité sa fille durant toute la journée, vint la voir alors que le soleil finissait sa course. Une fiole en main, il fixa l'adolescente avec répugnance et une nouvelle lueur qui échappait alors à la louve. Sans un mot, il lui présenta le contenant qu'elle ne put refuser d'ingurgiter. À peine eut elle avalé la dernière goutte qu'il l'extirpa du lit avec brutalité, laissant la fiole se briser au sol. Elliott suivit l'homme d'un pas chancelant, encore sous le coup de sa dose de tranquillisants. Avant qu'elle ne puisse réaliser ce qui se passait, elle fut enchainée dans la cave du domaine, les épaisses chaînes encerclant sa gorge, ses membres et son ventre. Quand elle comprit la signification de tout ceci, il était déjà trop tard. La lune s'était levée, dominant le ciel étoilé de sa pâle lueur. Baguette en main, son père retira alors les caches des maigres fenêtres.
Le son morbide de la chaire se déchirant, des os craquant sous la transformation physique subie par l'héritière Yaxley emplirent la cave lugubre. Devant un tel spectacle, son père tenta de rester impassible bien que l'horreur s'imprimait dans ses traits. Campée sur ses pattes, la louve blanche le fixait de ses pupilles pâles, un grognement perclus dans le thorax. Devenue animal, elle percevait enfin la terreur qu'elle inspirait à cet homme qui avait longtemps été son pire cauchemar. Les cartes venaient d'être redistribuées.
(Douglas Coupland)▽ “Remember: the time you feel lonely is the time you most need to be by yourself. Life's cruelest irony.”
« Hey ! Où vous allez ? » Une fois de plus, Elliott se faisait rejeter par ceux qui l'avaient connus depuis des années. Bien qu'on ne pouvait parler de réelle amitié, la jeune adolescente pensait naïvement qu'elle aurait pu, bien loin de l'influence de son père, fréquenter plus librement les seuls individus qui avaient partagés son enfance. Dans un geste de désespoir, la louve fit voler la pile de livres posée à ses côtés dans un juron incontrôlé. Les ouvrages s'éparpillèrent sur le tapis central de la salle commune. Sous les regards intimidés de ses camarades, elle tenta de reprendre son calme, la colère faisant progressivement son chemin. Un profond soupir s'extirpa de ses lèvres charnues avant qu'elle ne fusille du regard les curieux. Ce genre d'altercations devenant monnaie courante pour la Yaxley, cette dernière délaissait la compagnie de ses pairs pour rejoindre le seul espace qui l'acceptait, elle et la créature sommeillant dans ses entrailles.
Si sa nature lupine était passée inaperçue durant les premiers mois de son entrée à Poudlard, la rumeur commençait à se répandre. Ses longues promenades dans la forêt, son comportement devenant de plus en plus imprévisible et violent, ses visites suspectes chez le professeur de potions... Tout était devenu prétexte pour qu'on invente mille et une histoires à son sujet. N'ayant pas été préparée à toute cette « effervescence » à son sujet, Elliott subissait malgré une réputation qui la dépassait. Elles lui semblaient bien loin les années où, jouet de son père, elle n'attirait l'attention que de son oncle, seul individu à l'avoir acceptée pour ce qu'elle était. Comme quoi, ces murs dont elle avait tant rêvés, cette liberté qu'ils symbolisaient n'avait plus rien d'exaltant. Entre insultes et railleries de la part des plus stupides, crainte et rejet des autres, la jeune louve se retrouvait livrée à elle même. À mesure que les jours, les semaines et les mois s'écoulaient, sa rage se nourrissait de l'injustice dont elle était victime. Luttant contre ses démons intérieurs, l'adolescente perdait progressivement pied. Quand tous la cataloguait de monstre sanguinaire et sauvage, elle devait faire son propre chemin afin de trouver qui elle était vraiment. Après toutes ces années de répression où elle s'était contentée d'être celle que son père avait voulu, voilà qu'on lui offrait une seconde chance. Elliott pouvait devenir l'individu qu'elle désirait. Tout devenait possible...
(Coco Chanel)▽ “The most courageous act is still to think for yourself. Aloud.”
Quatre ans. Voici ce qu'il fallut à Elliott pour devenir Zeph'. Le chemin fut long et semé d'embuches mais elle était parvenue à trouver où elle se situait. Si la louve s'était forgée un caractère, elle restait influencée par l'ombre de son père. Véritable garçon manqué aux propos acerbes et à l'agressivité latente, sa rancoeur envers tous ceux qui lui ont tourné le dos ou ont simplement osé critiquer sa nature grandit un peu plus chaque jour. Si durant une période le loup en elle devait être sous contrôle, élément de honte par instants, Zeph' a fini par pleinement l'accepter, voyant en lui sa véritable identité. La bête salvatrice procure une raison d'exister à la jeune femme dont le passé troublé a failli la rattraper. Inutile de mentionner que ce revirement de situation fut loin d'enchanter le père Yaxley qui vit là ses années de travail réduites à néant. Toutefois, bien trop effrayé par la nature lupine de sa fille unique, il n'osait guère protester ou rester plus de quelques minutes en sa présence. Il fallut attendre un Noël, celui de ses 18 ans, pour que les rapports père-fille n'évoluent, prenant une pente dangereuse.
Depuis quelques temps, Zeph' avait abandonné la potion tue-loup dès qu'elle n'était plus sous l'autorité de Poudlard. Ses visites au manoir familial étaient donc l'occasion de découvrir cette sensation grisante de totale liberté si longtemps réprimée par la mixture infâme qu'on lui imposait. L'animal qui faisait partie intégrante de son identité avait ainsi l'opportunité de s'exprimer, extériorisant toute l'agressivité qu'elle contenait. Une découverte qui aboutie à des menaces qu'elle savait sérieuses. Ni l'un ni l'autre n'était prêt à changer de position, bien trop têtus et effrayés l'un de l'autre. La jeune femme était cependant consciente qu'elle possédait plus d'avantages dans cette confrontation que lui. Forte de la peur qu'elle lui inspirait et de ce qu'il voyait comme un « montre », elle n'hésitait pas une seule seconde à le lui rappeler dès qu'elle en avait l'occasion. Quand la période de fêtes toucha à sa fin et qu'il fut temps pour elle de regagner l’enceinte du château, les propos que lui souffla son père lui glacèrent le sang. « Si j'étais toi, à la prochaine lune je ne quitterais pas les cachots... On sait jamais sur qui on peut tomber... » La guerre avait débutée. C'était tout ce qu'il lui avait fallu pour décider qu'elle n'était plus d'aucune utilité. Plutôt mourir que de laisser le nom Yaxley tomber en disgrâce. Il voulait se débarrasser d'elle et en connaissant son père, Zeph' savait pertinemment qu'il en avait les moyens. Devenant excessivement prudente, la jeune femme limita alors ses sorties, restreint ses fréquentations jusqu'à ce qu'elle ne tombe sur une ancienne connaissance, ou plutôt un vieil ennemi, Tiberius R. Lupin. Cet insolent, ennemi des loups-garous en était devenu un. Ironie du sort. Cette rencontre fortuite fut cependant l'opportunité pour Zeph' d'en apprendre plus sur sa race. La rancoeur fit place à une fascination puis à une obsession que certains auraient cataloguée de suspecte. Elle avait besoin de savoir, de comprendre, de voir comment un de ses congénères vivait sa transformation, ce qu'il ressentait, comment il cohabitait avec le loup.
Au fil des années, l'obsession grandit et dissimula progressivement sa rage envers le loup. Testant ses potions expérimentales dès qu'elle en avait l'occasion, on pouvait à tort juger que l'héritière Yaxley s'était assagie. Grossière erreur. Sa soudaine maturité n'était que le résultat d'une peur constante qu'on essaye d'attenter à sa vie. Légèrement paranoïaque sur les bords, Zeph' était allée jusqu'à changer de couleur de cheveux pour qu'on la méprenne avec une autre. Toutefois, la récente annonce de l'emprisonnement de son père fut un véritable soulagement. Si le bruit devait courir que Rory la voulait toujours morte, les arrestations massives avaient probablement éliminé un bon nombre de potentiels attaquants. La menace s'affaiblissant, elle pouvait à nouveau souffler.
Dernière édition par Elliott Z. Yaxley le Dim 6 Juil - 15:33, édité 9 fois
Thaddeus E. Willoughby
HRIen depuis le : 11/01/2014 Parchemins écrits : 146 Statut : I'M SCARED TO GET CLOSE AND I HATE BEING ALONE I LONG FOR THAT FEELING TO NOT FEEL AT ALL.
Sujet: Re: Elliott ♕ I'm the shadow in the night Mar 1 Juil - 20:16
Rebienvenue Selena Nous faudra un nouveau lien du coup Bonne fiche
Invité
Sujet: Re: Elliott ♕ I'm the shadow in the night Mar 1 Juil - 21:23
HA MY GOD EMMA Allez, bonne refonte ! Nous faudra un lien, obligé
Invité
Sujet: Re: Elliott ♕ I'm the shadow in the night Mar 1 Juil - 21:40
Merci Thad' ^^ Et je pense qu'on peut même étendre le lien à tes deux autres charmants jeunes hommes vu le patronyme de ma nouvelle demoiselle...
Contente de voir qu'Emma t'enthousiasme Tibou XD On se chercha les poux mutuellement si tu veux
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: Elliott ♕ I'm the shadow in the night Mar 1 Juil - 22:00
Bon courage pour ta refonte Emma est trop cool !
N'oublie pas qu'il faudra redemander ton don, si tu veux garder la lycanthropie, comme il s'agit d'un autre personnage et d'autres motivations et ainsi de suite N'hésite pas si tu as besoin de quelque chose
Invité
Sujet: Re: Elliott ♕ I'm the shadow in the night Mar 1 Juil - 22:41
Re-bienvenue si j'ai bien suivi toute l'histoire et bon courage pour cette refonte. Emma est un excellent choix, elle est magnifique
Lennard E. Macnair
HRIen depuis le : 07/12/2013 Parchemins écrits : 222 Statut : Fiancé à Wilhemina Goyle
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: Elliott ♕ I'm the shadow in the night Mer 2 Juil - 9:52
Re-bienvenue ! Il faudra qu'on se trouve un nouveau lien et puis qu'on se refasse un rp aussi, parce que j'aimais trop la relation MacMatthews
Bon courage pour ta refonte !
Eurydice R. Weasley
HRIen depuis le : 09/06/2014 Parchemins écrits : 223 Statut : heart broken
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: Elliott ♕ I'm the shadow in the night Jeu 3 Juil - 15:45
Re bienvenue
Bon courage pour ta fiche.
Invité
Sujet: Re: Elliott ♕ I'm the shadow in the night Dim 6 Juil - 12:13
une yaxley, je ne sais pas pourquoi mais les yaxley ont quelque chose qui m'attire, -sûrement quelque chose de malsain-.
Invité
Sujet: Re: Elliott ♕ I'm the shadow in the night Dim 6 Juil - 13:13
Merci à tous pour vos messages
Lennard : on discutera de ça ^^ Je suis sûre qu'on va trouver un truc encore mieux qu'avec Selena !
Heaven : faut dire que papy Yaxley il a la classe aussi... Les méchants c'est le bien *-*
Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: Elliott ♕ I'm the shadow in the night Mar 8 Juil - 14:19
The moment of truth
“ Serpentard assoiffé de pouvoir et d'action recherchait en chacun le feu de l'ambition. „
Félicitations ! Ton travail a porté ses fruits et te voilà maintenant arrivé au moment que tu attendais tant, ta validation. Bienvenue officiellement sur HRI • RPG, tu es à présent un membre à part entière !
ET ME VOILA AVEC LA CLEF ( l'été je bosse à Fort Boyard, appelle moi Passe-Partout ) - Byron va toujours t'avoir à l'oeil mais Alesya sera peut-être un peu moins hostile que sous Luna Cette refonte est carrément cool, rebienvenue à la maison .
‹ LES PASSAGES INCONTOURNABLES ›
Ci-dessous se trouve une liste des liens et registres à parcourir et compléter afin de terminer la validation.