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 So why the fuck are you looking at me? ▽ Adéfer

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So why the fuck are you looking at me? ▽ Adéfer 1404036046-rang-membre
K. Lucifer B.-Lestrange
K. Lucifer B.-Lestrange
HRIen depuis le : 06/02/2013
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Statut : » The City looks so pretty, do you wanna burn it with me ? (Lilith Ogden)
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MessageSujet: So why the fuck are you looking at me? ▽ Adéfer   So why the fuck are you looking at me? ▽ Adéfer EmptyMer 5 Mar - 19:57


SO WHY THE FUCK ARE YOU LOOKING AT ME?

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Yeah I'll miss the boredom and the freedom and the time spent alone.  ⊹ « Salope ! Tu ferais mieux de fermer ta gueule et de retourner sucer l’autre pédale de Lestrange là ! » Si l’on devait trouver un adjectif pour décrire Kristof Bartholomew-Lestrange, ce serait sans doute différent. Ce soir-là, il fut le seul à quitter la table des Poufsouffle et à se diriger vers celle des Serpentard. Le seul à affirmer haut et fort sa différence, le seul de sa maison à assumer son appartenance à l’Ombre. Patronyme oblige, il faisait partie de ce groupuscules d’élèves désireux de redorer leur nom, avides de vengeance. Comme toujours, Lilith Selwyn n’avait pas pu s’empêcher de mettre son grain de sel dans la conversation, provocant l’énervement d’un élève de septième année à Gryffondor. Alors ce grand brun malingre avait lâché ses couverts, traversé la grande salle d’un pas décidé pour faire taire ce garçon ayant manqué de respect à la femme qu’il aimait secrètement. Il est en partie à l’origine des hostilités, à l’origine d’une bagarre générale. Lucifer, c’est ainsi qu’on l’appelle, fut l’un des premiers à en venir aux mains.

Sortir du lit à Neuf heures du matin un samedi, c'est déjà en soi un acte criminel selon Lucifer. Encore groggy, le corps endolori par l'altercation de la veille, le plus jeune de la portée Lestrange se tiens là dans la grande salle en compagnie de ses camarades de classe. Les cheveux encore humides et la lèvre légèrement ouverte à cause d'un coup de poing, une fois de plus il montre qu'il est différent. Différent avec ce look peu conventionnel. Ce jean noir troué, ces chaînes sur la ceinture et surtout son regard souligné de khôl noir, ses ongles vernis. Lucifer est un original, un adolescent s'efforçant de sortir de la masse. Il n'écoute qu'à moitié ne craignant pas les aurors présents dans la pièce malgré ses dix sept ans, malgré son passé criminel déjà chargé. Notamment pour incendie, le jeune bâtard est connu des services de police aussi bien sorciers que moldus. Mais peut importe, il sait bien qu'on soupçonne rarement un Poufsouffle même si celui-ci porte un nom de Mangemort.

Deux mots le font sortir de sa torpeur et blêmir. Ligare Carcerem. Peut être bien qu'il n'est qu'en troisième année. Mais Lucifer est un jeune sorcier plutôt doué lorsqu'il est question de sortilèges. Les cours de latin que celui-ci a reçu dans le monde moldu lors de séances de catéchisme aux quelles sa mère le forçait à aller l'aident à comprendre. Comme un petit groupe d'élèves commençant à murmurer, le bâtard a bien compris de quoi il était question. Immédiatement, celui-ci se retourne vers les siens. Les Lestrange : son frère, sa sœur, ses cousins. Mais aussi elle, la dernière des Selwyn, cette grande blonde peroxydée portant comme à son habitude une jupe trop courte selon la bienséance. « Deux par deux, donc. Mais je veux des duos qui ne soient ni de la même Maison, ni qui portent les mêmes noms de famille de fifille à son mangemort. Donc avis aux Dolohov, Greyback, Yaxley et compagnie... Toute la bande de vilains là, trouvez vous un Weasley, et que ça saute. Me regardez pas comme ça, fallait pas être roux. »

Weasley ? Très bien. Sans se soucier des élèves commençant à se déplacer pour rejoindre leur binôme, poussant ceux se mettant en travers de son chemin le Lestrange saisit d'une main ferme l'avant bras d'une jeune femme qui regardait son petit ami d'un air paniqué. « Toi, t'es bien une Weasley hein ? » Relevant les yeux vers le Goyle, Lucifer eut un sourire et serra la main de ce dernier « Lucifer Lestrange, attrapeur de Poufsouffle. Je prendrais soin de ta copine t'en fait pas. Je respecte le Bro' code, j'lui ferait rien. Vaut mieux qu'elle soit avec un Lestrange de Poufsouffle qu'avec un Potter de Gryffondor t'es pas d'accord ?... » Wealey et Potter, désormais une seule et même famille. Mais à en juger par le petit ami de la brune et sa maison, celle-ci ne partageait pas les mêmes idéaux que ses nombreux cousins. « J'vous laisse vous... vous dire au revoir. Je t'attends un peu plus loin. » Distance de sécurité. A dix mètres du couple s'enlaçant passionnément avant d'être séparés pour un mois, il ressent pour la première fois ce lien invisible et magie. Ce lien serrant les poignets et cette désagréable impression de faiblesse.

Un regard désespéré vers Lilith, vers son cousin Benjen se dirigeant vers Joy Weasley; un regard pour sa sœur Alesya rejoignant Tristam Weasley le frère de la capitaine des rouges et or. Sa cousine Morrigan était visiblement liée à l'un de ses camarades de maison, Nikki lee-chan. Quand à son frère aîné Rohàn... Le voilà sans surprise lié à Charles Archer. Un solide garçon de sixième année rencontré quelques semaines plus tôt après l'incident du train. Un homme avec qui son frère semblait entretenir une relation... Particulière. Contre nature, même. Si Rohàn était son demi frère Lucifer peinant à comprendre comment deux hommes pouvaient être attirés l'un par l'autre. Lâchant finalement les lèvres du capitaine de l'équipe des vipères, Lucifer esquissa un sourire plus ou moins forcé en voyant Adélaïde venir vers lui. « J'ai besoin d'une clope. On va au parc ? »

Une fois assis sous un vieux saule du parc, Lucifer ne peut s'empêcher de claquer des doigts pour faire apparaitre une flamme au bout de ceux-ci. Allumant sa cigarette en fronçant les sourcils, tendant sa main à son lien pour qu'elle puisse faire de même l’adolescent secoua ensuite vivement son poignet pour arrêter la flamme. « J'ai découvert mes pouvoirs comme ça quand j'étais petit, en claquant des doigts devant la télé. J'ai été élevé chez les moldus par ma mère. » Premier aveu. Selon Lucifer, il valait mieux jouer carte sur tables dès les premiers instants. Afin que la relation soit solide, afin que tout se passe au mieux. « Je suis un peu différent des autres Lestrange, mon sang est mêlé. Toi aussi t'as l'air différente des autres Weasley... » Prenant une longue bouffée de nicotine, regardant le lac paisible se rider à certains endroits au passage d'un banc de poissons bien du calamar qu'il avait eu la malchance de rencontrer en tombant à l'eau, Lucifer resserra un peu sa veste en cuir autour de son corps décharné. Il observait la jeune femme, à vrai dire plutôt jolie pour une Weasley. Pas étonnant que le Goyle en soit tombé amoureux. « C'est pas facile hein, d'être séparée de lui. On pourra dormir chez les Serpentard si tu veux. » Lucifer savait exactement ce que ressentait Adélaïde. Être séparé de l'être aimé et se retrouver lié à un parfait inconnu. Ironie du sort, ni l'un ni l'autre n'avaient pu choisir sa moitié.


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MessageSujet: Re: So why the fuck are you looking at me? ▽ Adéfer   So why the fuck are you looking at me? ▽ Adéfer EmptyJeu 13 Mar - 22:02

Ces derniers temps, tout sonnait faux dans les oreilles malhabiles d’Adélaïde qui commençait à sincèrement douter de la tournure que les choses étaient sur le point de prendre. Sa récente querelle avec Galadriel l’avait passablement affaiblie et, malgré tout l’amour qu’elle portait à Zane, elle ne trouvait pas le courage de véritablement se fier à ses idéaux. Certes, elle n’était pas d’humeur à suivre les conseils dictatoriaux de l’Ordre, mais elle n’était pas non plus fière d’appartenir à l’Ombre. Elle était cette âme égarée, l’enfant perdue, celle que personne n’a jamais vraiment su où caser. Les mots de sa cousine avaient été d’une dureté sans appel lorsque, droite et impassible, elle lui avait ordonné de couper tout contact avec son jumeau. Comment l’aurait-elle seulement pu ? Si une personne l’avait bien toujours soutenue –et ce peu importe ses choix- c’était bel et bien Tristam ; alors comment renier aujourd’hui un amour familial qui se voulait inconditionnel ? Jamais elle n’en aurait trouvé la force et, bizarrement, le poids de ses actes et les conséquences de ses choix lui semblaient plus amers que jamais ils ne l’avaient été. L’idéal pour elle aurait encore été une trêve ; une trêve de longue durée, de celle qui calme les hostilités et qui permet à nouveau de respirer. Plus d’Ordre ni d’Ombre, plus de litiges incessants entre les différentes bannières, plus de ripostes vindicatives de la part de ses sœurs, ses cousines, ses parents.

Un regard furtif balaya la salle en direction de la table des Gryffondors : la majorité de sa famille y logeait fièrement. Leur complicité et leur union intemporelle pinçaient violemment le myocarde ensanglanté de la vipère qui ne savait plus vraiment où se mettre. Mais l’avait-elle seulement su un jour ? Ses joues pâles ne s’étaient empourprées que quelques fois sous des paroles aguicheuses du cadet des Goyle, mais jamais elle n’avait adressé un sourire sincère à qui que ce soit d’autre. Un masque qui était devenu son quotidien ; se cacher pour mieux se protéger. Il est là, lui aussi. Celui auquel elle a récemment choisi de s’offrir envers et contre tout. Selon les conventions, leur simple amitié aurait suffi à profaner la pureté du sang du gallois, mais il avait fallu qu’encore, les deux marginaux tiennent à se démarquer, à quitter le moule pour faire de leur vie une fresque que personne, jamais, n’aurait su ternir. Elle écouta le discours qui se tramait dans la Grande salle d’une oreille évasive, tout en pianotant sur la table de sa maison avec une frénésie monotone. Ligare Carcerem. C’était quoi encore, ces conneries ? Comme à chaque fois qu’elle ne comprenait pas quelque chose, la Weasley quémanda une quelconque attention de Galadriel, un sourire qui autrefois aurait suffi à la rassurer, à chasser le moindre de ses doutes. Mais aucun regard ne vint croiser le sien, alors, dépitée, elle se tourna vers Zane en murmurant : « Qu’est-ce qui se passe bordel, pourquoi tout le monde s’excite ? » Mais déjà les explications tombèrent et, à son grand désarroi, elle n’eut même pas le loisir d’attendre la réponse de son fiancé.

Une poigne se saisit alors subitement de son poignet sans qu’elle n’ait vraiment eu le temps de réfléchir à la scène qui se déroulait sous ses yeux. « Toi, t'es bien une Weasley hein ? »  Et elle qui pourtant avait toujours essayé de fuir voyait alors son patronyme la serrer brutalement à la gorge. Etait-ce si évident que cela ? Gravé à l’encre de ses soupirs sur les quelques plis fatigués de son front pâle ? Elle se contenta d’hocher la tête avant d’observer attentivement le manège qui se déroulait sous ses yeux. Décidemment, bien qu’elle en ait toujours été plus proche que de la gente féminine, elle ne comprendrait jamais les hommes. « Lucifer Lestrange, attrapeur de Poufsouffle. Je prendrais soin de ta copine t'en fait pas. Je respecte le Bro' code, j'lui ferait rien. Vaut mieux qu'elle soit avec un Lestrange de Poufsouffle qu'avec un Potter de Gryffondor t'es pas d'accord ?... » Un rire échappa cependant à Adélaïde, venant fougueusement vaincre son appréhension avant qu’elle n’ajoute avec sarcasme : « Non mais de toute façon faut pas croire… C’est pas comme si j’allais volontairement m’enticher de la compagnie d’un de mes cousins. » Un regard. Tous sauf toi, Tri’ ! Elle n’en restait pas moins perplexe. Lucifer Lestrange ? Elle n’avait jamais eu le loisir ne serait-ce que de lui adresser la paroles alors être coincée avec lui pendant des jours et des jours… elle ne savait pas vraiment si c’était l’idée la plus lumineuse du siècle. « J'vous laisse vous... vous dire au revoir. Je t'attends un peu plus loin. »  Son savoir vivre suffit pourtant à enchanter la brunette qui adressa un regard désespéré –mais qui luttait pour rester fort, fier- à son fiancé avec lequel elle risquait de ne plus avoir de grande intimité pendant un moment. Cette règle des maisons venait véritablement tout gâcher. Sans aucune pudeur, elle laissa parler tout son amour, son admiration, tout en espérant que Zane ne finisse pas lier à n’importe qui, lui aussi. Elle lui souffla à l’oreille : « Je t’attends. Je serai là à la fin du mois. » Un Je t’aime que la peur de la séparation ne laissa pas sortir, mais le regard de la fourchelangue en disait bien plus qu’elle n’aurait pu le faire avec des mots.

Tout en rejoignant Lucifer, Adélaïde se perdit dans l’observation des nombreuses paires qui venaient de se former. Elle déglutit imperceptiblement en apercevant Alesya et Tristam côte à côte. Elle n’avait jamais véritablement porté la Lestrange dans son cœur –et ce pour de multiples raisons- mais la simple idée qu’elle ne puisse faire du mal à son cousin lui lacérait le cœur. Elle hésita un instant à aller la mettre en garde mais se ravisa bien vite en reprenant une parcelle de lucidité : sa possessivité n’aurait fait que pousser la batteuse à doubler d’efforts pour indirectement venir l’enquiquiner elle. « J'ai besoin d'une clope. On va au parc ? » « T’es pas le seul. »  Lâcha-t-elle d’un air morose. Les dés étaient lancés.

Tout en sortant une cigarette de la poche de son pantalon, elle força un sourire pour ne pas rendre les choses plus désagréables que déjà elles ne l’étaient. Elle était loin d’avoir quelque chose contre Lucifer et se félicitait intérieurement d’être tombé sur l’un des membres de la famille d’Alesya, elle aussi ; à charge de revanche. Elle l’observa allumer une flamme et l’éclat qui jaillit de ses yeux suffit à l’inquiéter quelque peu. Il n’avait pas l’air méchant, cependant, il n’en restait pas moins différent des autres hommes qu’elle avait rencontré jusqu’à présent. « J'ai découvert mes pouvoirs comme ça quand j'étais petit, en claquant des doigts devant la télé. J'ai été élevé chez les moldus par ma mère. » Elle l’écouta s’ouvrir à elle avec une facilité déconcertante. Elle n’était pas de celles qui faisaient facilement et prenait toujours beaucoup de temps à se livrer à quelqu’un –la peur du rejet, peut être. « Ca a du te faire flipper à mort, non ? Enfin, je veux dire, quand tu connais pas un truc et que ça te tombe dessus, ça fait forcément appréhender je pense. Après, on est tous différents. » Paradoxalement, elle avait connu le même genre de situation lorsque par hasard elle avait découvert son don de fourchelangue. Peut-être le lui raconterait-elle un jour, à vrai dire en cet instant, elle ne savait plus exactement sur quel pied danser. « Je suis un peu différent des autres Lestrange, mon sang est mêlé. Toi aussi t'as l'air différente des autres Weasley... » Un sourire évasif, quelques lattes tirées nerveusement. Etait-elle seulement différente ? A vrai dire, elle n’en savait trop rien. Depuis toute petite, elle n’avait cessé de se le répéter mais jamais elle n’en avait été véritablement convaincue. Peut-être ne s’était-elle simplement pas encore trouvée, peut-être n’était-elle qu’une âme égarée de plus : « En vrai, tant que tu ressembles pas trop à ta cousine, moi ça me va. C’est pas le grand amour entre nous deux. » Elle espérait que cet aveu ne vienne pas semer la zizanie car elle avait laissé « parler » son cœur avec le plus d’honnêteté possible. « T’as l’air d’être un chic type, de ce que j’ai pu voir. Après ça fait seulement deux minutes que je connais le son de ta voix, mais… je crois que t’as su trouver les mots pour apaiser Zane. »

« C'est pas facile hein, d'être séparée de lui. On pourra dormir chez les Serpentard si tu veux. » C’est alors que pour la première fois de leur entrevue, elle lui adressa un sourire sincère, complice, confiant. « T’en fais pas va. Tant que j’ai un lit, moi ça me va. T’as quelqu’un à aller voir chez nous ? Non parce que je t’emmène dans la salle quand tu veux, y a aucun soucis. Par contre tu me traineras pas chez les rouges. J’ai AUCUNE envie de me retrouver nez à nez avec… » Elle préféra ne pas en dire trop :Galadriel. « Laisse tomber, on ira pas chez les Gryffondors, c’est ma seul condition, deal ? » Elle tendit la main, histoire de sceller un pacte indissociable. Après tout, elle ne voyait pas vraiment l’intérêt de mal se comporter avec le Lestrange. D’ailleurs, elle avait plutôt intérêt à l’avoir dans la poche car sinon, la cohabitation risquait d’être plus difficile que jamais.  
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