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 ( vladalesya ) † kiss my gentle burning bruise

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Alesya Y. Lestrange
Alesya Y. Lestrange
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MessageSujet: ( vladalesya ) † kiss my gentle burning bruise   ( vladalesya ) † kiss my gentle burning bruise EmptyLun 29 Avr - 13:19




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« On devrait aller dans la Salle sur Demande, tu n’crois pas ? » souffla-t-il contre son cou, sa main s’aventurant un peu trop contre sa hanche, paume pressée contre les vêtements, doigts cherchant déjà à passer dessous. Levant les yeux au ciel, la brune retint de justesse un claquement de langue agacé, se contentant d’un : « Ta gueule » bien senti qui servirait de réponse. Non, elle n’irait pas vers la Salle sur Demande, il n’aurait pas cette chance, pauvre idiot de son année qu’elle n’avait jamais considéré auparavant. Il y avait surement une raison à ça, à vrai dire, car si elle n’était pas la plus sociable, elle était d’ordinaire plutôt bon juge de caractère et savait vers qui se tourner, savait chez qui trouver un semblant d’intérêt. Si c’était la première fois qu’il entrait dans son champ de vision, de quelque façon que ce soit, après six années à partager une salle commune, des bancs d’écolier ou des tables de banquet, ce n’était pas par hasard et seul l’ennui et la solitude lui valait ce soir une chance. Alesya ne voulait pas être seule mais à jouer les indépendantes, elle avait méthodiquement chassé tous les gens de son entourage, pratiquement. Restait bien certains, comme Zane Goyle, qu’elle aurait pu alpaguer pour discuter longuement, ne pas rester dans son coin, mais alors que les Serpentard discutaient dans leurs quartiers, semblant décidés à faire nuit blanche pour bien attaquer le week-end, elle n’avait su se résoudre à aller le déranger. Elle l’avait observé, assit près d’Adélaïde dans un canapé, tout sourire, à discuter Quidditch avec son frère et elle n’avait pas pu s’imposer, n’ayant plus l’impression d’appartenir à ce groupe. Trop de pression sur ses épaules, trop de manigances… elle s’était isolée, petit à petit. Ezechiel, Rohàn… Elle secoua la tête, plantant ses ongles dans l’épaule de ce compagnon de fortune dont elle se foutait bien du confort.

Comment elle l’avait trouvé et comment ils étaient arrivés là, à quelques pas de la porte menant à la Salle Commune des verts et argents, ce n’était pas l’important. L’important, c’était qu’en se concentrant, qu’en fermant les yeux à s’en faire mal, elle parvenait un peu à faire taire l’écho qui s’imposait autrement dans ce vide en elle. C’était surement idiot, surement trivial et basique que de chercher ainsi à ne pas devoir assumer le silence de la nuit mais c’était mieux que rien, mieux que de rester assise sur l’accoudoir d’un canapé, à les regarder rire, tous. Mieux que de se réfugier dans ses draps pour les entendre, ses camarades de chambre, parler d’elle en des termes peu avantageux, la pensant endormie quand vraiment, elle n’était pas foutue de trouver le sommeil. Mieux que de devoir réfléchir. Mieux que de devoir assumer quoi que ce soit car, de plus en plus, Alesya commençait à souffrir du poids de ses décisions, des conséquences de ses dernières. Epouser Ezechiel avait été une bonne chose, oui, mais le secret la rongeait d’autant qu’elle n’était clairement pas foutue de garder la relation à flot. Encaissant un long frisson qui lui donna l’impression que sa peau se détachait de ses muscles, elle fit un pas en arrière, se détachant de l’heureuse victime qu’elle avait trouvé pour jouer un moment.

L’espace d’un instant, elle hésita à simplement s’éloigner, à le planter là, à filer vers la Salle des Ombres pour y trainer en paix, pour s’y poser un moment. Les lieux étaient froids, isolés, elle ne s’y sentait pas aussi bien qu’elle l’aurait aimé mais après tout, elle n’était plus à ça près,  n’est-ce-pas ? Elle allait tourner les talons pour s’éloigner lorsqu’une voix la fit sursauter. Ils n’étaient pas seuls, dans ce couloir, comme la poignée grinçante de la porte le lui indiqua. « J’l’ai vu partir par-là, Vlad, et elle était pas seule » lança alors quelqu’un qui semblait soudain beaucoup trop près. Presque aussitôt, ses mains se fermèrent sur la manche de ce jouet qu’elle s’était trouvée pour la soirée et, la peur au ventre, détestant ça, elle se précipita pour s’engouffrer dans le premier couloir qu’elle trouva. Vlad Karkaroff, le simple nom parvenait à la faire sursauter. Quelle idiote elle faisait. Fut un temps, elle l’avait considéré comme un frère, un tiers de son essence. Zane, lui, Alesya… le trio d’argent était mort depuis longtemps cependant et à présent, peu désireuse de bleus supplémentaires, elle fuyait, lâche et faible alors que des mains se posaient sur elle. « Ah, j’aurais dû m’en douter, t’es plus cachots que lit à baldaquins, pas vrai Lestrange ? » demanda celui qui s’approchait à nouveau, la poussant vers le mur pour l’y appuyer, se pressant contre elle. « J’t’ai dit de la fermer, non ? » cracha-t-elle entre ses dents, lui jetant un regard sombre au possible avant de venir mordre ses lèvres. Elle était dans la pénombre, surement en sécurité, Vladislav fouillerait surement le Quartier Général de l’Ombre avant de simplement abandonné, à peu près aussi patient qu’elle.

En attendant, tout ce que l’autre avait à faire, c’était de la distraire, un minimum. Tout ce qu'il avait à faire, c'était tirer sur ses vêtements, réclamer sa peau, avide et un peu trop maladroit, pas du tout à son gout mais suffisamment enchanté à l'idée de ne pas terminer la soirée avec sa main droite pour ne même pas remarquer qu'elle tremblait, qu'elle rêvait de fuir, de s'échapper pour ne jamais se retourner... S'échapper de l'emprise de quelqu'un qui la connaissait aussi bien que le Karkaroff pouvait la connaître, cependant, s'avérait compliqué. I can't drown my demons, they know how to swim.

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MessageSujet: Re: ( vladalesya ) † kiss my gentle burning bruise   ( vladalesya ) † kiss my gentle burning bruise EmptySam 8 Juin - 10:36


à corps et à griffes
(baudelaire) ▽ Par sa luxure et son dédain Ta lèvre amère nous provoque ; Cette lèvre, c'est un Eden Qui nous attire et qui nous choque. Quelle luxure ! et quel dédain ! 
Il a des éclairs dans les yeux. Le tonnerre dans la voix. Sa démarche est encore plus menaçante. Pour un peu que la magie crépiterait autour de lui. Il tourne en rond dans sa chambre, fauve en cage. Ses camarades ont eu la bonne idée de s'absenter pour le laisser ruminer. Histoire de ne pas lui servir de chair à pâté. À ses pieds gisent des vestiges de divers objets qu'il a pu trouvé. Vladislav a reçu une lettre du seul homme qu'il respecte et craint et envers lequel il nourrit une haine sans limite. Relent de complexe œdipien, si seulement il pouvait lui planter un couteau au travers de la gorge. C'est le seul homme encore capable de le contrôler. Le seul qui puisse imposer quelque chose contre son gré. Et si Karkaroff senior n’avait pas pour habitude de venir aux renseignements ; lorsqu’il le faisait, ce n’était jamais bon. Il n’écrivait jamais plus de trois lignes et demie, d’une écriture à peine lisible, ni bonjour ni au revoir, il va droit au but, d’une froideur polaire sans égale. Et cela met son fils dans tous ses états au grand dam de ses pauvres camarades qui peinent à supporter son humeur clémente. Cette fois, l’homme venait lui parlait de dates, il était question de cet été et de sa fiancée. Que des sujets à ne pas aborder. Si le Karkaroff n’aime pas particulièrement Poudlard, il a le mérite de grouiller de victimes à tourmenter, il déteste encore plus les étés, où son père le force à rester plus ou moins longtemps au manoir familial avec ses trois grands frères avec lesquels il n’avait rien en commun. Si ce n’est l’ennui, implacable, pernicieux qui immanquablement venait frapper leurs esprits. Monstre affreux, père de tous crimes, il tourne tout à l’agonie. Le domaine semble vide, trop grand, beaucoup trop grand pour cinq personnes, loin de tout. Et chaque jour traine en longueur, les secondes deviennent minutes, les minutes des heures. Les quatre fils soupçonnent leur père de les faire venir uniquement pour les tenir à l’œil, mais surtout pour les ennuyer. C’est un peu leur cauchemar. Quant à Alesya, c’est une toute autre histoire. Une histoire qui s’est effilochée, des moments trop vite écoulés, quasiment oubliés. Un trio gangrené, rongé, usé par le temps et ses grandes dents. Il a suffit souffler sur ces braises froides, pour que le feu soit ravivé à cause des décisions hâtives d’une union, un mariage qui devrait arranger tout le monde. L'occasion de réunir deux nobles familles pour encore plus de beaux rejetons déglingués pour peupler les futurs rangs des verts et argent. Mécanique bien huilée à première vue, engrenage rouillé de l'autre côté. Au fond, on n’avait jamais songé à demander l'avis des deux principaux concernés. Et même si ces derniers temps, le Karkaroff semble user et abuser de son nouveau statut, il n'en reste pas moins qu'une victime qui tente de tourner la situation en sa faveur. Quitte à l'avoir comme sienne, autant la rendre comme elle lui conviendrait. Surtout avec la réputation dont jouissait la demoiselle. Or, si Vladislav avait débuté son formidable ouvrage, armé d'une pioche imaginaire à ouvrir des brèches dans sa volonté, il était loin d'avoir terminé et cette lettre semblait rappeler une certaine incapacité, remuer le couteau dans la plaie. Il en avait toutes les raisons d'être frustré. Alors, Vlad continue à ruminer. Dans son esprit, c'est le chaos des pensées, de comment mieux tordre et briser son petit jouet. Le soir, Vlad a bu un peu et dans le cendrier y'a les restes d'un joint consumé. Substances qui ne l'ont jamais arranger, le rendant toujours plus mauvais. Il est lucide cependant, alors qu'il entend deux pimbêches railler la disparition d'Alesya avec un de ces camarades masculins. Il se lève promptement, peut-être même un peu trop rapidement, sa vision se brouille, il a la tête qui tourne pendant un instant. Il lui faut peu de temps, pour partir dans la même direction, colère nouée dans l'estomac, poings crispés prêts à s'écraser. Il manque de blesser la première chose qui bouge qui se trouvait sur son chemin, mauvais endroit au mauvais moment. Mais le gamin doit posséder un minimum d'intelligence, et de nos jours, c'est d'une rareté. « Je l’ai vu partir par-là, Vlad, et elle était pas seule. » Il s'engouffre vers la direction pointée, ses yeux sombres perçant la pénombre. Baguette à la main, lumière au bout du bois. La rage d'entendre des pas s'éloigner, d'imaginer sa proie s'échapper. Elle lui remue les trippes, tord les entrailles, redouble sa frénésie. Si la peur donne des ailes, la colère fait de même. Il arrive dans la salle des Ombres, fouillant, dévastant au passage, et ne l’apercevant toujours pas, à court de patience et de temps. Pourtant, dans un dernier relent de rage, il continue encore. Ses efforts finissent par être récompensé, alors qu’il finit par trouver sa victime préférée. Y’a quelque chose qui se brise dans son esprit, en voyant un autre sur elle, une barrière en moins, un pas de plus vers sa folie. « C’est à se demander s’il reste encore des gens au château qui ne te sont pas passés dessus, Lestrange. » Il se veut moqueur, mais bouillonne littéralement, il ne va pas se contenir longtemps. Ses yeux lancent des éclairs de lumière verte sur la vermine qui ose toucher à ce qui lui appartient. Le Karkaroff le saisit par le col. La cervelle d’huitre de l’autre commence à comprendre qu’il a fait une connerie en cette belle soirée. Un Serpentard médiocre, si moyen que le Karkaroff ne se rappelle quasiment pas de lui. Heureusement pour cette pauvre chose, Vladislav n’a pas de temps à perdre avec la sous-merde qu’il est... pour l’instant. Alesya risquerait de lui glisser entre les doigts et il ne le supporterait pas. « Dégage. Et ne t’avises plus jamais à t’approcher d’elle si tu tiens à pouvoir bander encore correctement à l’avenir. »  Il articule bien ses mots, pour que son message soit le plus clair possible malgré son accent slave. Il le lâche, non sans avoir mémoriser son visage, pour s’en occuper plus tard. L’imbécile ne se fait pas prier pour déguerpir au plus vite. Karkaroff pouvait maintenant se consacrer pleinement à sa fiancée. Il a la main autour de son cou, jette son corps contre le mur pour le coincer avec le sien, il veut lui faire mal. Elle doit comprendre son erreur, elle doit être punie pour ne pas recommencer. C’est comme cela que le Karkaroff a été éduqué. Il sent sa vie palpiter sous ses doigts, son cœur qui bat plus fort. Ce serait si facile de l’étrangler, regarder les couleurs quitter son joli visage, la mort s’en emparer. Il resserre sa poigne, juste assez pour la laisser encore respirer. « T’es vraiment une pute, hein ? » Il lui crache son mépris au visage. Cette fois, c’est son autre main qui se glisse sous sa robe, caresse sa peau souillée. C’est son bassin qui se colle au sien, sa jambe qui se fraie un passage entre les siennes. « Tu t’sens plus vivante en t’faisant défoncer, c’est ça, Lestrange ? »
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Alesya Y. Lestrange
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MessageSujet: Re: ( vladalesya ) † kiss my gentle burning bruise   ( vladalesya ) † kiss my gentle burning bruise EmptySam 17 Aoû - 12:56




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Elle n’avait pas voulu l’entendre.

Clairement, ce n’était pas la compagnie de l’idiot qui se pressait contre elle comme un gamin trop heureux de son sort qui l’avait distraite. Ce n’était pas ses baisers poisseux contre son coup, ses mains maladroites, ses souffles heurtés qui l’avaient empêché d’entendre les pas s’abattant sur les marches voisines. Non, elle qui pourtant était toujours sur ses gardes, elle avait dû bloquer tout son pour s’échapper de la situation et dans la manœuvre, elle avait bloqué les signes avant-coureur d’un carnage sans précédent. La présence soudaine ne l’avait pas marqué, puisqu’elle gérait déjà une présence non désirée, les pas ne l’avaient pas alerté parce qu’elle s’était retrouvée coincée dans ses pensées… la voix en revanche. Cette voix, ce ton, elle connaissait suffisamment pour réagir. L’espace d’un instant, elle eut l’impression que sa colonne vertébrale cherchait à se détacher du reste de son corps tant son dos se tendit, faisant en sorte qu’elle se retrouve droite, soudainement dotée d’un port de tête digne d’une ballerine. Relent de fierté ou besoin de sécurité. Cette voix… les mots lui vrillèrent les oreilles et elle réalisa qu’elle n’avait jamais autant souhaité disparaître qu’à cet instant. Elle pria, une seconde, pour que le mur l’absorbe et la recrache plus loin, assez loin pour qu’elle puisse se sauver, mais non… Dans un état de panique qui n’était pas naturel chez elle, se sentant comme une biche prise dans les phares du magicobus, elle inspira profondément, jurant mentalement alors qu’elle tournait la tête pour poser son regard sur Karkaroff, qui se tenait là, sa voix frappant contre les murs du couloir oublié, écho détestable : « C’est à se demander s’il reste encore des gens au château qui ne te sont pas passés dessus, Lestrange. »

Aussitôt, narquoise, dans un sursaut d’insolence, elle eut envie de lui répondre qu’il en resterait toujours un, à l’évidence. Lui. Elle se tut, pourtant, prise de court par les gestes du jeune homme. Son compagnon d’un soir se retrouva sous l’emprise de Vladislav, saisit par le col comme un gamin se prenant un sermon, une correction et elle resta plantée là, contre le mur. L’espace d’une seconde, elle réalisa à quel point elle pouvait se haïr et à quel point elle ressemblait à sa mère, dans cet instant. Silencieuse, effacée, propriété d’un homme brutal. Depuis quand avait-elle peur, comme ça ? Depuis quand, surtout, laisse-t-elle cette peur régir son existence ? Elle voulait se secouer, lui montrer qu’il n’avait rien sur elle, qu’il n’était qu’un merdeux ne valant guère plus qu’elle. Ils avaient été amis, ils se connaissaient depuis toujours mais quelque chose avait changé. Quelque chose l’empêchait de traiter le jeune homme comme elle aurait traité n’importe qui l’emmerdant. Un feu démoniaque dans ses rétines, une odeur d’enfer alourdissant l’air, cette démence belliqueuse qu’elle savait gérer chez elle mais pas chez les autres, surement. « Dégage. Et ne t’avises plus jamais à t’approcher d’elle si tu tiens à pouvoir bander encore correctement à l’avenir. » ordonna-t-il alors, menaçant, manquant à nouveau de la faire sursauter, comme si chacun de ses muscles se prenaient une décharge électrique lorsqu’il parlait. Un gout âpre dans la bouche, elle regarda l’imbécile effrayé s’en aller sans même jeter un regard par-dessus son épaule. Cafard habitué aux consignes strictes. Il avait suivi Alesya ici, il se barrait lorsque Karkaroff le lui demandait. Brave petit soldat atteint d’une tare flagrante, un manque de loyauté… ou un peu de jugeote. Dans les deux cas, ce n’était pas bon. Pas bon pour monter une armée et pas bon pour elle à ce moment précis, alors qu’elle se retrouvait seule face à ce fiancé qu’elle n’avait pas demandé.

Réalisant qu’elle était seule avec lui, loin de tout, trop loin pour s’enfuir, trop loin pour crier, elle encaissa un frisson dégueulasse. Chassant tant bien que mal l’impression de sentir ses muscles et sa chair se détacher de sa peau, elle dû faire face trop rapidement à la suite. « T’es vraiment une pute, hein ? » lança-t-il, l’insultant sans retenue, jugeant surement qu’elle le méritait, tout comme elle méritait qu’il s’approche sans avoir son accord. Presque aussitôt, elle regretta les frissons qu’elle avait chassé, alors que Vladislav posait ses mains sur elle, s’approchait, la couvrait d’une attention non désirée. Face à lui, elle n’était pas capable de s’évader dans ses pensées. Il n’était pas un simple jeune homme maladroit et avide, il était tordu, il était fait du même bois qu’elle et elle connaissait bien cette absence de bon sens dont elle pouvait faire preuve pour craindre les éclats venant de lui.

Déglutissant difficilement, elle hésita à le frapper, sachant pertinnement qu’en dépit de son poste de batteuse, elle ne taperait jamais assez fort pour pouvoir s’enfuir. Connard. Connard qui la laissait dans un état de peur et de vulnérabilité. Connard qui ne valait pas mieux que ce père qu’elle idolatrait, pourtant. Connard qu’elle avait compté comme un de ses meilleurs amis pendant des années, qu’elle s’était vantée de connaître par cœur, de comprendre, qui avait pu faire pareil avec elle…  « Tu t’sens plus vivante en t’faisant défoncer, c’est ça, Lestrange ? » susurra-t-il, la ramenant à cette situation qu’elle peinait à fuir. Comme un déclic, comme une pièce tombant enfin correctement à sa place, elle se fit rincer par une réalisation étrange. Elle avait tenu la distance face à Rabastan Lestrange, elle en était sortie forte et redoutable. Alesya Fucking Lestrange. Une fois de plus, elle se retrouvait prise d’un élan vindicatif, refusant de se faire marcher dessus. Ca ne se terminait jamais bien, mais cette fois, peut-être… Il suffisait, après tout, qu’elle lui prouve sa valeur ne serait-ce qu’en une occasion pour qu’il cesse de la traiter comme une catin de bas-étage… c’était ce qu’elle se disait, du moins. Se raidissant, tendant son dos, appuyée contre le mur mais refusant de se montrer acculée et piégée, elle planta son regard dans les iris du jeune Serpentard et un sourire narquois retroussa ses lèvres. Elle n’avait qu’à prétendre, prétendre ne pas avoir peur, prétendre être plus forte que lui. Elle ne pouvait pas être une loque, elle ne pouvait pas écraser, c’était plus fort qu’elle. « Et toi tu t’sens exister que lorsque tu joues les bâtards, pas vrai, Karkaroff ? » siffla-t-elle, perfide vipère se forçant un peu.

Levant une main comme pour le gifler, elle ne termina pas son geste, se contentant d’aller poser sa paume à la naissance de son cou. Ses ongles, menaçants et notoires pour avoir lacérés plusieurs visages déjà, au sein de l’école, allèrent reposer près de sa carotide, point de vie chaud et accessible. C’était un contact léger, pourtant, un semblant de caresse, une épée de Damoclès bien illusoire, déguisée innocemment. Elle devrait être plus maligne que lui, elle devrait ruser… ou tenter le tout pour le tout. « Don’t you wanna save it for our wedding night ? » demanda-t-elle, baissant un instant les yeux pour regarder cette main qu’il avait posé sur elle. Elle n’avait plus rien d’une vierge effarouchée mais elle pouvait bien jouer un peu. Tant bien que mal, elle avait réussi à ne pas cracher le mot « mariage », qui n’était pourtant qu’un parjure éhonté. Elle était déjà mariée, coup de tête qui pouvait sembler idiot et qu’elle évitait de mentionner afin de préserver Ezechiel d’un orage Mangemort brutal… Elle était déjà mariée et surtout, l’idée d’être collée à Karkaroff pour le reste de sa vie la débectait à présent. Quelques mois plus tôt, elle y aurait vu une occasion en or, de quoi conquérir le monde, de quoi voler tous les diamants de la couronne, accompagnée d’un ami de toujours, portants alors deux noms capables de faire trembler les gens.

Il avait changé, pourtant. Beaucoup trop. Déglutissant à nouveau, elle reporta son regard sur lui. Elle se forçait au calme, flirtant presque. Ne pas finir comme sa mère, c’était le leitmotiv dont elle avait besoin pour tenir la distance. Alesya Lestrange ne se laisserait pas écraser aussi facilement.

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MessageSujet: Re: ( vladalesya ) † kiss my gentle burning bruise   ( vladalesya ) † kiss my gentle burning bruise EmptyMer 2 Oct - 14:19


à corps et à griffes
(baudelaire) ▽ Par sa luxure et son dédain Ta lèvre amère nous provoque ; Cette lèvre, c'est un Eden Qui nous attire et qui nous choque. Quelle luxure ! et quel dédain ! 
Ça sent le renfermé. Ces salles de pierres bien enterrées. Pas de lumière pour les éclairer. Pas de brise pour venir les aérer. Alors forcément, ça sent le moisi, ça sent le pourri. Pour le peu d’âmes égarées qui viennent trainer ici. En quelque sorte, tu ressembles à ces cachots désaffectés, pourriture sombre et abimée. Entre ces murs froids et bien imbriqués, tant de choses ont dû se passer. Si les pierres pouvaient parler, elles ne tariraient pas d’horreur à raconter. Depuis longtemps, tu t’es fait à leur odeur avariée. Cette puanteur est tienne comme sa froideur. À force de noirceur, tu as appris à y voir. T’es la pire chose à rencontrer dans ces couloirs. Le monstre tapi dans le noir. Les griffes qui se referment sur les pauvres proies. Les cachots, c’est ton terrain de jeux. Et ce soir, plus encore que n’importe quel autre soir, le monstre est en colère. Il a soif de sang, de violence, de souffrance. Ses crocs se dévoilent dans un sourire carnassier. Le minable fuit, la queue entre les jambes, il a bien fait. Il retarde sa punition. T’as déjà son visage mémorisé, qu’il en profite avant de finir défiguré. Ne pensez pas le monstre capable d’oublier. Aussi rancunier qu’incapable d’aimer. Voilà ce que tu es. Tu laisses un répit pour mieux attaquer. Alors cours, cours, pauvre insecte, cours encore, pendent que tu le peux. Mais souviens-toi qu’à la fin, le loup finit toujours par manger l’agneau. L’étranger hors du tableau, il ne reste plus que la Lestrange et toi. Et surtout personne pour entendre ses cris à plusieurs dizaines de mètres à la ronde. La proie est entrée d’elle-même dans la caverne de l’ours. Alors le monstre gueule, il insulte, il rabaisse. Préliminaire à la violence. Tu craches les mots, les syllabes pleines de mépris. La fureur perce dans chacun de tes silences. Tu veux boire la peur dans ses yeux, déguster l’humiliation dans son âme. Elle paraît si faible, ainsi acculée, entre le mur et toi. Ta petite poupée qui attend d’être brisée. Si seulement c’était aussi simple. Alors tu attaques, plus déterminé que jamais. C’est à l’usure qu’on a assiégé et détruit les villes aux plus hauts murs. Tu commences doucement. Mais fatalement, arrivera le moment où les mots ne suffiront plus. Alors viendra la violence, cette belle amante. « Et toi tu t’sens exister que lorsque tu joues les bâtards, pas vrai, Karkaroff ? » Elle résiste. Elle se moque. Elle refuse d’accepter son sort. C’est bien dommage pour elle, le monstre n’en sera que plus méchant. Sa jolie main blanche se lève, un soupçon d’air menaçant. Mais tu restes confiant, un poil arrogant. Elle n’oserait pas faire couler ton sang. Pas même de ses griffes acérées qui sont venues se glisser près d’une artère palpitante dans ton cou. T’imagines le sang, les monceaux d’écarlate, couleur bien familière, qui gicleraient à peine la barrière de ta peau pâle passée. Elle en aurait plein le visage, les mains et dans son décolleté. Sans doute le vermeil est une couleur qui lui sied. « Don’t you wanna save it for our wedding night ? » Elle est allée trop loin. Le monstre siffle à l’intérieur. Y’a la fureur, y’a la rage qui remonte, poison dans ta gorge, drogue dans tes veines. Tes muscles qui se bandent, tes yeux qui s’injectent de sang. Le sourire s’est envolé, t’as fini de jouer. À moins que tu ne fasses que commencer. Ta voix plus grave, plus menaçante. « Tu vas le regretter, crois-moi, Lestrange. »  Ta main à toi, elle ne s’arrête pas à mi-chemin, non. Elle ne se contente pas d’une menace en l’air, d’une provocation gratuite. Elle va s’écraser violemment contre la joue de la brune dans un claquement sonore. Ça en résonne dans la pièce, rebondit contre les parois de pierre. Le monstre rugit en toi, réjoui. T’as envie de plus. T’as envie de continuer. De frapper encore et encore. Tu veux en voir les traces le lendemain, les hématomes violacés. Tu te délecter des murmures qu’on chuchotera à son passage. Mais ce n’est pas bien raisonnable. Pourtant, il s’en est fallu de peu pour que tu cèdes. Tu n’as pas l’habitude de te retenir, t’arrêter en si bon chemin. Tu te forces à te calmer. Tu ne l’avais jamais frappé aussi fort encore. Pas elle, d’autre peut-être. Pourtant, quelque chose te souffle que ce ne sera pas la dernière fois. Tes doigts viennent se fixer sur son menton, relever sa tête, pour la forcer à te regarder. Tu la toises de toute ta hauteur. « Ne joue pas trop les malignes avec moi, Lesya. Tu sais à quel point je n’aime pas abîmer les jolies choses. » Sourire ironique, tu ne fais que ça, détruire tout ce qui est beau, tout ce qui a le malheur de croiser ta route. T’es revenu au surnom, au diminutif plus ou moins affectif qui était le sien quelques mois auparavant. Avant que ton père ne décide qu’il serait temps de te fiancer. Incroyable comment tout a changé en si peu de temps. « On pourrait tellement s’amuser ensemble... » Bien sûr, le plaisir reviendrait quasiment uniquement à ta personne. Mais dans ta tête, c’est comme ça que ça fonctionne. T’as bien appris ce que papa Karkaroff a bien voulu t’inculquer. Qui a dit que tu n’étais pas un élève sérieux ? Et comme pour illustrer tes propos, ta bouche vient s’écraser sur la sienne. Tu l’embrasses sans la moindre douceur. Tu n’es que violence, désir malsain. Tu forces le passage entre ses lèvres, entre ses dents. Ça ressemble plus à une deuxième gifle qu’à un baiser à proprement parler. C’est sûrement tout ce dont tu es capable. Avant de te détacher, tu mords d’un coup sec sur sa lippe inférieur pour laisser ta marque, emporter quelques gouttes de carmin avec toi. T’as le goût de son sang sur la langue. « T’es bonne qu’à ça, de toute façon. » Pas encore mariés et déjà la violence conjugale.
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MessageSujet: Re: ( vladalesya ) † kiss my gentle burning bruise   ( vladalesya ) † kiss my gentle burning bruise EmptyDim 13 Oct - 12:56




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† kiss my gentle burning bruise


Peut-être était-elle allée trop loin dans les provocations. Peut-être avait-elle dépassé les bornes, se foutant en avant d’une façon idiote, sans armes et sans option de fuite au milieu d’un no man’s land menaçant. Peut-être avait-elle était conne de penser qu’à minauder, qu’à jouer les pestes, elle arriverait à avoir le dessus sur Karkaroff. Ce n’était pas un abruti sans audace qu’elle pouvait manipuler à sa guise. Ce n’était pas un petit garçon à qui elle faisait un peu peur et qui courbait l’échine face à elle. Il ne fallut qu’une fraction de seconde pour qu’elle réalise que la soirée allait tourner court, qu’une petite tragédie quotidienne était sur le point de s’abattre sur elle… «  Tu vas le regretter, crois-moi, Lestrange. »  Comme un couperet, sa main s’abatit alors sur la joue pleine et lisse de la jeune femme, la forçant à tourner la tête et la secouant de la tête aux pieds. L’espace d’une seconde, elle crut que son crane allait se fracasser contre la pierre derrière elle mais non. La douleur était là, pourtant, mêlée de honte, teintée de gêne. Personne n’avait jamais levé la main sur elle sans qu’elle ne soit l’instigatrice de la bagarre, jamais. Rohàn avait pris des coups pour elle pendant leur enfance aussi avait-elle échappé au courroux paternel et toujours, toujours c’était elle qui frappait la première, vipère sournoise et brusque à présent réduite au statut de pauvre petite chose tremblotante, une poupée fracassée, une marionnette pathétique devant Vladislav. Une marionnette qu’il pouvait maintenant manipuler à sa guise, littéralement. Glissant ses doigts glacés sous son menton, il lui releva la tête, forçant un regard insidieux, pour qu’elle n’ait pas d’autre choix que de river ses iris dans les siennes, folles, mauvaises. L’espace d’un instant, elle hésita, songeant à bouger vivement pour le mordre de toutes ses forces, arrachant ses phalanges. Vladislav et la haine qu’il lui inspirait auraient presque valu la peine qu’elle passe un nouveau cran dans la folie la rongeant et devienne cannibale. Puisqu’il la traitait comme une chienne, pourquoi ne pas le mordre ? Elle ne bougea pas, pourtant, attendant la sentence, la suite, sachant pertinemment qu’il n’en a pas fini avec elle.

« Ne joue pas trop les malignes avec moi, Lesya. Tu sais à quel point je n’aime pas abîmer les jolies choses. » Presque immédiatement, une remarque manqua de fuser. Certes, elle avait aidé en sortant avec Zane mais leur amitié, leur belle amitié, celle du trio d’argent tant redouté, celle des petits fouteurs de merde de Serpentard, c’était bel et bien quelque chose qu’il avait abîmé et qu’il continuait à fracasser, à coup de gifles, de menaces, de tentative de domination. S’il avait besoin de preuve, elle ne trouvait pas ça nécessaire, sentant ses veines pulser forts, brulantes, là où il venait de la cogner. « On pourrait tellement s’amuser ensemble... » Elle voulut répliquer cette fois, ne pas laisser son argument mourir dans un sursaut de lâcheté mais il l’empêcha de parler, venant écraser sa bouche contre la sienne. Un baiser brutal et sale, qui se voulait surement passionné mais qui n’était qu’une intrusion, qu’un assaut détestable et douloureux. Douloureux oui car bientôt, elle pu sentir qu’il enfonçait ses dents dans sa lèvre, lui arrachant un gémissement paniqué. Elle avait posé ses mains mais sur lui, sur ses épaules, cherchant à le repousser mais elle avait beau être batteuse, quelle force pouvait-elle avoir face à lui, plus grand, plus assuré aussi. Elle hurlait, intérieurement, pourtant. Elle ne voulait pas de cette union, pas de lui, pas comme ça en tout cas et il semblait décidé à tout prendre par la force, quitte à la blesser mainte et mainte fois... La panique commença à s’installer pour de bon. Une peur viscérale et immonde, un besoin de sortir de là. Tremblante, furieuse aussi, elle l’entendit à peine parler lorsqu’il quitta sa bouche pour murmurer :  « T’es bonne qu’à ça, de toute façon. »

Il ne voulait pas d’elle, pas vraiment. Il ne voulait pas d’une teigne redoutable, d’une guerrière, d’une chef de clan, il voulait une loque obéïssante, une pauvre petite épouse bien soumise, bien calme, bien tranquille dont il pourrait abuser, sur qui il pourrait passer ses nerfs. Il voulait l’étouffer, la tuer, la casser pour qu’elle ne se rebelle plus, comme on matte un fauve pour le coller ensuite dans un cirque. Il ne voulait pas d’une Lestrange, en somme, car elles étaient élevées comme des battantes, cependant c’était ça ce qu’il avait devant lui, même si elle avait tendance à l’oublier. Se redressant un peu, elle lui adressa un regard sale et un sourire tordu, se fichant de la douleur au niveau de sa lèvre et du gout de sang dans sa bouche. Il n’aurait pas le dernier mot, peu importe la force qu’elle devrait y mettre… Inspirant profondément, elle voulut chasser un hoquet et se fit violence pour détendre ses muscles, un instant, l’air de rien. Elle devait avant tout sortir de ce couloir sombre. Trouver quelqu’un, en parler… non. Non, elle avait bien trop honte pour ça. Elle n’était pas une femme battue, elle refusait d’attirer d’autres gens dans cette histoire. Elle devait régler ça seule mais pas maintenant, pas ici, elle devait se barrer.

S’approchant un peu, elle se retrouva alors avec son front appuyé contre celui de Vlad, sentant sa peau se tordre à l’endroit où elle le touchait. Il la révulsait, il lui faisait peur, elle n’avait pas spécialement l’habitude de craindre quelqu’un de la sorte et l’idée la dérangeait tant elle semblait improbable. Elle resta là un moment, pourtant. Bonne qu’à ça ? Parfait. Ses doigts filèrent, allant se perdre dans la ceinture qu’il portait alors que, l’air soudain plus docile, plus viciée à défaut d’être vicieuse, elle s’apprêtait à se baisser, à se mettre à genoux pour une autre forme de prière… Ou du moins à le lui faire croire avant de cesser le mouvement, en lançant un autre bien moins plaisant. Sa main fichée dans le passant de cuir, tenant Vlad pour qu’il ne puisse pas bouger, elle flanqua un coup de ces mêmes genoux qui allaient claquer par terre pour lui sembler soumise, murmurant au passage, d'un ton pressé mais acide « Go fuck yourself, Karkaroff, I’m not your fucking corpse-bride-to-be ». Elle ne frappa surement pas assez fort, pas assez pour l’envoyer à terre en tout cas, pour l’immobiliser pendant plus de quelques secondes, pour le faire pleurer, mais elle put le pousser un peu et filer. Se précipitant vers les escaliers, dans la pénombre, elle réalisa qu’elle pouvait voir la sortie, la lumière du couloir principal… juste avant de glisser sur la pierre lisse, sa tête frappant une marche et la laissant au sol, consciente mais sonnée, incapable de se redresser mais essayant quand même.

codes par whorecrux / fleur du mal

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MessageSujet: Re: ( vladalesya ) † kiss my gentle burning bruise   ( vladalesya ) † kiss my gentle burning bruise EmptyDim 2 Fév - 6:03


à corps et à griffes
(baudelaire) ▽ Par sa luxure et son dédain Ta lèvre amère nous provoque ; Cette lèvre, c'est un Eden Qui nous attire et qui nous choque. Quelle luxure ! et quel dédain ! 
Et la bête jubile. Il se lèche les babines. Les idées nombreuses, grouillantes, larves noircies, bataillons morbides de son esprit. Il l’a de nouveau à sa merci. Le jouet, la précieuse, l’anneau à ses doigts, bientôt. La bête trépigne, l’hideux se lâche, la laideur qui a toujours été là, tout près de son cœur. Organe déchu, pleins de plaies et de pustules. Terrifiant est le cœur du monstre, portrait vivant de tous ses vices. Il noircit encore, à chaque nouvelle victime, à chaque fois qu’il sombre, qu’il s’enfonce un peu plus de l’autre côté. Vers la crasse, la lie de l’humanité. Véritable portrait de Dorian Grey. Gonfle, pourris et crève. Et la bête, imbue de sa victoire, de sa main mise, sur la victime offerte. Le corps chaud, le corps fragile, à portée de bras. Et il griffe, les ongles longs et sales plantés dans sa volonté qui flanche. Il l’a voit comme un peuplier, impossible à relever, une fois déraciné. Alors, il creusera, il enlèvera chaque racine, chaque écharde de bois, chacune des feuilles de son orgueil s’il le faudra. Et elle deviendra son œuvre d’art, sa chose, qu’il peut exhiber. Moi, j’ai réussi ; qu’il semble vouloir dire. L’air suffisant sur le visage, la folie encore coincée là, au creux de son regard. Le voilà, le Karkaroff, aveuglé par sa quête, par son objectif, son petit amusement pour se tirer de l’ennui. Dernier clou dans le cercueil de leur amitié perdu. Le trio qui autrefois, se devait de dominer le monde sorcier. Oublié, les promesses, les rires et les conneries. Il n’y a plus que l’arène, les sales valeurs, les gants de l’égoïsme et de la cruauté. Chacun pour soit, qui se fera bouffé en premier. Or, le slave est bien décider à gagner. Histoire de mieux piétiner cette histoire qui les a jadis lié. Et le venin est là, dans la gueule du serpent, craché, dégueulé, dans son lourd accent de l’est. Le silence de la proie est une autre de ses victoires. Les crochets s’enfoncent dans la lèvre, le serpent a mordu, au milieu de sa sale imitation du baiser, déformation, diffamation de la réalité. Il sourirait presque contre ses dents à sentir ses pathétiques mouvements de résistance. Les mains trop faibles qui tentent désespérément de le déloger de sa position de puissance. Ça fait doucement rire, le monstre assoiffé de sang, le doux parfum de la panique jusqu’à ses narines. Et peut-être que Vladislav se laisse enivré par l’odeur, par les tremblements, la satisfaction d’en être la source. Peut-être que la bête baisse un peu sa garde, à trop exulter de la victoire qu’il croit à sa portée. Peut-être que le sang est allé se concentrer dans une autre partie de son anatomie au lieu de clarifier son esprit. Il ne se doute pas des mauvaises intentions de la belle déchue, tombée sur ses genoux, dans une position de fausse soumission. Il ne crache même pas un autre de ses commentaires sordides sur une quelconque expression de salope qu’elle pourrait avoir, lorsque les doigts fins se glissent sur la ceinture de son pantalon. Il pense un peu déjà avoir gagné, il n’a pas attendu vérifier si l’ours vivait encore lorsqu’il en a vendu la peau. Ne jamais sous-estimer votre adversaire, on le lui avait dit et répéter, mais regardez le encore, il n’a pas vraiment écouter. La pauvre souffre sans doute d’une légère hyperactivité. Dommage pour lui, il va en payer le prix. Le genou de la brune qui vient s’écraser dans cette partie si sensible de son anatomie. Et la douleur qui explose là au creux de ses reins jusque dans le bas du ventre. Et le slave recourbé en deux, dans un hoquet de douleur, les mains ramener vers son entrejambe, il ne bouge plus, les dents serrés, il attend. « Go fuck yourself, Karkaroff, I’m not your fucking corpse-bride-to-be. » Il ne répond pas tout de suite, non. Seulement un grognement, un grondement, menace qui vient peser sur les frêles épaules. Et Vlad attends que la douleur redevienne supportable, qu’elle succombe à la rage, la haine et pleins d’autres émotions charmantes. Sa tolérance est grande et il a connu pire, infiniment plus douloureux, mais ça fait longtemps. Le grondement est menaçant, dans sa gorge, alors qu’il s’élance à la poursuite de l’insolente. Fuis, fuis, petite biche, le lion ne t’épargnera point lorsqu’il t’aura retrouvée, il ne laissera qu’un petit tas d’os décharnés. Il n’est pas encore très rapide le Karkaroff, la douleur encore bien présente entre ses jambe. Heureusement, les choses reviennent bientôt en faveur du prédateur. Un bruit mat retentisse dans les couloirs, la proie est tombée. Il ne fallut pas bien longtemps pour que Vlad arrive sur les lieux, bien décidé à la faire payer. En d’autres circonstances, il aurait sans doute rit, qu’elle s’étale de cette manière sur le point d'échapper à l’horrible méchant. Quelle terrible malchance. Vlad ose un nouveau sourire satisfait, se penchant sur la pauvre victime de la soirée. « Regarde, même l'escalier a trouvé que tu méritais une punition. » Moqueur un peu, l'instant d'après, il a retrouvé son sérieux. Elle est encore consciente, un peu de sang sur la tempe, pas trop grave en somme. Elle essaie même de se relever, elle lui fait penser à un de ces insectes sur le dos qui gesticulent pour tenter vainement de se retourner. Ils finiront par crever d'épuisement, mais ce n'est pas faute d'avoir essayer. Seulement, Vlad ne se fera pas avoir deux fois par la même tactique. Certes, il pourrait l’immobiliser avec un sort, rien de plus facile. Mais il est assez tordu pour savoir que ça lui gâcherait son plaisir de ne pas la sentir se débattre sous lui. Il est là au dessus d’elle, elle peut sentir le souffle de la bête sur son visage, les mains jointes emprisonnées par une autre. Il trace un chemin de la tempe ensanglanté jusqu’au menton de sa main libre. Les ongles pointus qui s’enfoncent dans le tendre cou. « Je pourrais te faire tellement de choses juste ici, Lestrange, tu n’as même pas idée... Et je t’abandonnerais pour presque morte, une fois que ce sera fait. Alors, qu’est-ce qui te ferait plaisir, dis moi ? » Il prolonge l’agonie, de son sadisme inhérent. C’est difficile, certes, mais ce serait idiot d’aller trop vite en besogne. Et la bête hume le parfum de sa proie. « Si tu commençais par demander pardon, hein ? Peut-être que si tu me supplies assez, je serais plus gentil. » Foutaises. Mais le spectacle ne serait pas déplaisant. Oh oui, Lestrange, tu vas passer la plus belle nuit de ta vie.
(c) AMIANTE

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