→ Nom & Prénom : Dolohov, Azazëlle.
→ Âge et Année d'étude ( ou emploi, pour les adultes ) : Dix-sept ans, soit en troisième année.
→ Maison (ou ancienne maison) : Serpentard.
→ Quel est votre talent principal ? En quoi êtes vous un bon élément pour l'Ombre, en plus de (potentiellement) votre nom de famille ? Déjà, on peut dire que son nom joue beaucoup là-dessus ; Dolohov, c’est un nom qu’on associe naturellement à l’Ombre, elle le sait, elle en joue. Beaucoup. Et puis, c’est aussi une question d’idéaux, le genre dont on lui a rabâché les oreilles depuis toujours jusqu’à l’endoctriner dans une philosophie qui est pourtant sensée l’exclure, clairement. C’est pour rendre son géniteur fier d’elle, maintenant qu’elle est l’enfant Dolohov, l’héritière du nom, et que la déception n’est plus une option. C’est pour faire un nouveau pied de nez à son frère, ce con qui a trouvé le moyen d’être réparti à Gryffondor, malgré les ténèbres de leur nom. C’est pour parfaire son image d’ersatz d’Alesya Lestrange ; la copie imparfaite qui s’acharne à marcher dans ses pas, qui calque ses pensées et réactions sur celles de son ainée. Ouais, on a déjà trouvé plus brillant, comme modèle, moins dangereux et instable mais, maintenant qu’elle y est, Azazëlle compte bien y rester. Et puis, c’est aussi une histoire de vengeance, pour ces nombreuses fois où on l’a acculée au mur, le visage déformé par la haine, parce que son père avait tué un oncle, torturé une mère, et commis tant d’autres abominations qu’il semblait naturel qu’elle aussi doive expier pour ses fautes. Alors, autant chercher à se laver de ses propres pêchés. Autant pousser l’archétype de la gosse de mangemort jusqu’au bout et s’en prendre aux sang-de-bourbe sur un caprice futile, cracher sur la cause pseudo-noble des fils à papa, des enfants de héros. Autant qu’ils en aient pour leur argent. Et elle s’est forgée, pour parfaire son rôle, pour plaire aux autres ; Azazëlle est le parfait petit soldat dont l’Ombre pourrait rêver. Elle gueule beaucoup, toujours pour l’organisation, vociférant contre ceux qui osent se reconnaître publiquement comme les ennemis de leur cause. Sinon, elle parle peu et agit beaucoup, dans l’ombre, toujours. Elle obéit aux directives, prend plaisir à répandre peur et désolation au sein de l’école, s’amuse à maltraiter les anciens martyrs du monde magique. Elle a déjà été initiée à la magie noire, par son père ; autant dire qu’elle peut faire preuve de beaucoup de créativité lorsqu’il s’agit de faire payer, de prendre sa revanche ou de simplement terroriser. Et puis, elle est du genre féroce, vraiment, comme un chien un peu fou, un peu trop rageur ; elle s’en fout un peu, si elle doit faire le sale boulot, elle veut juste pas se salir les mains – par peur du sang et non par soucis de conscience –. En plus, elle est déjà mentalement dérangée, c’est pas l’ardeur des combats qui va la faire dérailler ; c’est pas elle qui ira éprouver des remords quant à leurs actes, et encore moins elle qui trahira un jour leur cause. En vérité, Azazëlle, c’est le pion qu’on peut manipuler avec aisance, le genre qu’on pourrait peut-être sacrifier sans grand remord tant elle semble dévouée à cette histoire de querelle ancestrale, soudain ressurgie avec toute l’amertume du passé ; et pourtant, on la dit aussi future chef, avec ses airs de souveraine, ses regards supérieurs et amers, on pense que c’est elle qui reprendra le flambeau lorsque les Lestrange devront quitter les murs de l’école. Et, déjà, la pression qui se fait ressentir ; déjà, elle commence à s’éveiller, donner son avis, ricaner, et vouloir prendre les vies. Azazëlle, c’est le pion parfait et, arrivée au bout de l’échiquier, elle pourrait très bien devenir reine.