HRIen depuis le : 07/12/2013 Parchemins écrits : 222 Statut : Fiancé à Wilhemina Goyle
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Sujet: a lion can easily hide a snake ◘ ALFIE Mer 18 Déc - 18:09
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] BARJOW&MACNAIR - HEAR ME ROAR -
La salle commune l’étouffait. Il ne s’y sentait pas à sa place, il ne s’y était jamais senti. Pourtant il devait bien le reconnaître, elle était agréable. La douce chaleur qui se dégageait de la cheminée était accueillante, les fauteuils confortables. Pourtant, lui à chaque fois qu’il se trouvait dans cette pièce, il avait l’impression d’être de trop. Cela avait beau faire six ans qu’il côtoyait des Gryffondors, on continuait parfois à murmurer sur son passage ou tout du moins à le regarder de travers. Aussi il se sentait toujours comme un étranger parmi eux. Et puis c’était tellement con quand il y pensait. Il savait très bien qu’il aurait pu réussir à se faire accepter des Gryffondors. Il aurait juste fallu qu’il agisse comme tel, mais par extension qu’il renonce à son frère, aux seules personnes capables de le comprendre. Agir comme un lion c’était perdre les serpents, perdre les personnes qui étaient dans la même situation que lui. Parce qu’il fallait l’avouer, même s’il reniait toute son éducation, il restait un Macnair et il n’avait pas sa place à Gryffondor. La situation contraire, dans laquelle il était, n’avait rien à envier non plus. Il avait choisi d’assumer son éducation de sang pur, son ascendance, et la fierté qui venait avec. Pourtant là aussi on lui reprochait d’être chez les Rouges , de n’être pas assez cruel, pas assez clair dans ses choix, trop neutre en somme. Lennard était coincé dans cet éternel entre deux, incapable d’appartenir complètement à l’un des deux extrêmes. Il se leva un instant, ignorant les rires agaçants de deux premières années qui avaient l’air de bien s’amuser. Il s’approcha de la fenêtre pour observer la vue qui s’offrait à lui. Le temps était maussade, tout le château semblait plongé dans un coma hivernal et Lennard lui s’ennuyait profondément en plus d’être d’une humeur morose. Cette dernière semaine s’était révélée encore plus énervante que les précédentes. Il avait passé ces derniers jours à se disputer avec Alesya, à ne cesser de croiser Enoah dans les couloirs. La première expérience, électrique comme d’habitude, n’avait fait qu’ajouter un peu plus de tensions à leur relation tandis que sa rencontre avec Enoah n’avait que confirmé le Lion que ce Bleu et Argent l’énervait au plus haut point sans qu’il ne sache pourquoi.
Le jeune home soupira. Il avait beau adorer la solitude, là en l’occurrence, il s’ennuyait comme un rat mort. Evidemment Alfie n’était pas là. Il regrettait terriblement que Barjow ne soit pas dans la même année que lui. Au moins, avec lui il n’avait pas l’impression d’être dans ce constant entre deux. Barjow était bien un des rares qui pouvait comprendre sa situation. Lennard savait que son ami n’allait pas tarder à revenir dans la salle commune des Gryffondors aussi il avait décidé d’y rester. Malgré cet air qui l’étouffait continuellement, malgré les regards déplacés de ces premières années qui le regardaient de temps à autre comme pour s’assurer qu’il n’était pas en train de faire quelque chose de mal. Il leva les yeux au ciel, alors qu’il retournait s’asseoir dans le fauteuil . Cela pouvait sembler difficile à croire, mais non, il ne passait pas sa vie à préparer des plans machiavéliques pour ruiner la vie des Gryffondors. Tous des abrutis, pensa-t-il. Il commençait sérieusement à trouver le temps longs, d’habitude les quatrièmes années étaient sortis depuis longtemps.
Plus les minutes passaient, plus la salle commune voyait défiler les élèves des différentes années, certains sortants, d’autres entrants. Lennard n’y faisait plus attention, plongé dans la lecture de son livre de potion, il ne vit pas arriver le cinquième année qui se planta devant lui Son regard froid finit pourtant par se poser sur le gringalet aux cheveux blonds qui lui faisait face. Comment il s’appelait lui déjà ? Il était persuadé de l’avoir déjà vu. Il demanda froidement : « Quoi ? » L’autre oscilla d’un pied à l’autre, semblant hésiter à demander quelque chose. « Bon t’accouches oui ou merde ? Bennett c’est ça ? » L’autre déglutit tout en hochant la tête. « Ouais…c’est pour ravoir un truc. Ce que Barjow m’a filé la dernière fois. .. » Il finit sa phrase en murmurant : « la potion là… » Lennard soupira, agacé : « C’est marqué Barjow sur mon front ? si tu me dis pas ce qu’il t’a filé, j’peux pas savoir, on communique pas par la pensée hein. » L’autre ne sembla pas savoir quoi répondre, soit il avait une mémoire de poisson rouge, soit il était très con, ou il n’avait simplement pas pris la peine de demander à Alfie ce qui lui était refilé. Aussi Lennard pris sa patience à deux mains et enchaîna de la voix la plus calme possible. « Bon. Ecoute, je lui en parlerais et on verra ce qu’on peut faire pour toi. En attendant, dégage, j’aimerais bien lire. » Il lui servit un sourire tout à fait hypocrite avant de se replonger dans sa lecture.
Ce ne fut qu’une bonne dizaine de minutes plus tard que le Quatrième année daigna enfin entrer dans la Salle Commune. En entendant des pas près de lui, il releva une nouvelle fois la tête, cette fois-ci bien plus satisfait de voir la tête du brun. « Ah t’es là. Il y a un débile qui est venu me demander du rab, d’un truc que tu lui as donné, il a pas su me dire quoi. Bennett qu’il s’appelle. Grand blond, très con. Ca te dit quelque chose ? » Lennard si son visage ne le montrait pas spécialement, était en réalité très content de voir le Quatrième année. Il n’avait plus l’impression d’être seul au milieu d’un tas de lions pétant plus haut que leurs culs sous prétexte qu’ils étaient parfaits et purs. « Tu peux pas savoir à quel point je me fais chier. J’suis persuadé d’avoir croisé Abhcan et Weasley de ton année, avoue t’étais collé ? » demanda-il moqueur. Barjow faisait partie de ceux qui passaient presque autant de temps en retenue qu’en cours, ses farces régulières ne plaisant guerre à l’Administration du château. C’était donc tout à fait logique que ce soit la première pensée qui lui soit venu à l’esprit en voyant Alfie.
Invité
Sujet: Re: a lion can easily hide a snake ◘ ALFIE Mer 18 Déc - 21:53
« Barjow ? Dans mon bureau. » La mine du gamin se décompose et il ose un visage surpris. « Moi ? » demande-t-il d'une petite voix qu'il veut innocente, en lui dédiant son plus beau sourire, le 4bis, celui qui fait fondre son frère. Merde, c'était trop injuste, en plus il avait fait tout son possible pour être discret et ne pas se faire prendre. « Oui, vous. » Avec un air outré, le jeune Gryffondor joue les offusqués devant son professeur de potions. « Encore ? Mais j'ai rien fait cette fois ! » Oui, il est plus prudent de préciser cette fois, surtout quand on connait le palmarès de conneries du jeune homme. « Si vous préférez, je fais venir Abhcan aussi et on lui demande ? » Le visage du jeune garçon s'assombrit et il enfonce rageusement ses mains dans ses poches ; merde, pris la main dans le sac... Certes, il avait passé les deux heures du cours de potions à essayer diverses tentatives d'intimidation sur Sacha, allant de la simple noyade dans son chaudron, aux bousculades et autres coups d'épaules à proximité de l'armoire aux ingrédients, jusqu'au classique « mais si, goûte ma potion, j'te dis ! QUOI ? Bien sûr que non, j'essaie pas de t'empoisonner ! » avec le sourire salement hypocrite qui va avec... Lui qui pensait avoir été discret dans son harcèlement, il fallait croire qu'il s'était trompé, mais quitte à se prendre encore un énième sermon, autant ne pas donner l'occasion à Sacha de rajouter son grain de sel dans la balance. Traînant les pieds, il suit le professeur, s'asseyant mollement sur la chaise et écoutant d'une oreille toute aussi distraite, ses diverses remontrances. « Sommes-nous d'accord, Monsieur Barjow ? » Il émerge de ses pensées, sans savoir quelle était la question et ne voulant pas se la faire reposer, de crainte de repartir pour dix minutes de sérénade. « Hein ? Ah oui, bien sûr. » Le professeur esquisse un sourire en coin, visiblement satisfait. « Parfait, nous commencerons donc demain, deux heures de retenue après vos cours. » Il grimace, agacé, acquiesce d'un mouvement de tête contrit et quitte la pièce pour regagner, blasé, la salle commune.
Un bref regard circulaire lui apprend qu'il n'y a ici aucun visage ami - en même temps, ce n'est pas franchement étonnant pour lui de ne pas avoir d'amis chez les lions - quand enfin, ses prunelles vertes tombent sur la silhouette de Lennard, le nez plongé dans un bouquin. Un pavé qui a l'air ennuyeux à en mourir. Sans crier gare, il se laisse tomber à ses côtés sur le canapé, envoyant son sac de cours dans un coin d'un coup de pied rageur. « Ah t’es là. Il y a un débile qui est venu me demander du rab, d’un truc que tu lui as donné, il a pas su me dire quoi. Bennett qu’il s’appelle. Grand blond, très con. Ca te dit quelque chose ? » Bennett ? Il fait mine de chercher dans sa mémoire, mais il n'a pas vraiment la motivation alors il hausse les épaules, pas franchement intéressé. « C'était du Felix Felicis... » décrète-t-il, plutôt sûr de lui. « ...mais je préfère voir son fric avant de lui filer quoique ce soit. Il a mis un temps fou à me payer, la dernière fois. » Ses prunelles se perdent sur les deux première année en train de comploter dans leur coin. « Tu peux pas savoir à quel point je me fais chier. J’suis persuadé d’avoir croisé Abhcan et Weasley de ton année, avoue t’étais collé ? » Le plus jeune ne peut retenir un ricanement moqueur. « Lenny, Lenny, Lenny... » commence-t-il en levant les yeux au ciel. « Quelle piètre opinion tu as de moi... » Il esquisse à nouveau un sourire amusé avant de hausser les épaules et d'ajouter, un petit air fier de lui sur le visage. « J'ai pris deux heures pour demain. Rappelle-moi de refaire le portrait d'Abhcan pour ça, à l'occasion... » Lennard se fait chier ? Pas franchement étonnant quand on voit ce qu'il lit ! D'un geste rapide, il attrape le livre, le referme et l'envoie d'un lancer agile, en plein dans la tête d'un des deux gamins sur le canapé d'en face. « BOUH ! » répond-il simplement à leurs airs outrés, un sourire carnassier sur les lèvres. Facilement impressionnables, les deux plus jeunes ne demandent pas leur reste et s'empressent de regagner leurs dortoirs. « Ben merde, alors... Le seul truc marrant, en étant à Gryffondor, c'est qu'ils sont sensés répondre à ce genre d'attaques... Ils se ramollissent c'est désespérant... » Il esquisse une moue ennuyée, comme il réfléchit pour trouver une idée de génie. « On pourrait... Inonder la salle commune des Poufsouffles ? Enfermer le professeur d'Astronomie dans sa tour ? Oh non ! Mettre des boules puantes dans les vestiaires de Quidditch des Gryffondors ! » Un air désabusé comme il réalise que toutes ces choses stupides, il les a déjà faites. « Merde, Len', j'suis en train de perdre mon génie créatif... » Et s'il le regarde avec cet air moqueur et ce sourire en coin, s'il insiste tout particulièrement sur ce surnom, c'est parce qu'il sait bien que son ami déteste ça...
Lennard E. Macnair
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Sujet: Re: a lion can easily hide a snake ◘ ALFIE Ven 27 Déc - 15:40
Alfie débarque, visage familier, apprécié, dans ce trou à rat dans lequel il se sent coincé. Barjow, un patronyme aussi peu apprécié que Macnair chez les Rouges et Ors. Les préjugés avaient la peau dure si bien que ces deux-là s’étaient instinctivement rapprochés, surement dans un instinct de conservation. Ils n’avaient rien à faire là tous les deux. A chaque fois que Lennard voyait Alfie, il se demandait sérieusement ce qu’il foutait là. Il était fourbe, rusé, ambitieux, des qualités qui plaisaient à la maison de Salazar. Pourtant comme lui, il s’était retrouvé exilé chez les lions. Si Macnair avait eu ce choixpeau entre les mains, il lui aurait depuis longtemps refait le portrait pour ses choix tout sauf logiques à ses yeux. Mais enfin, cette vieille rancune contre cet objet magique était enfouie et il s’efforçait de ne pas y penser trop souvent. Le quatrième année est à peine arrivé que déjà, Lennard lui parle de ce Bennett, avant d’oublier, car il ne voulait pas avoir affaire de nouveau à ce type qui avait l’air tout sauf intelligent. Il ne fut d’ailleurs pas étonné d’apprendre que ce dernier avait besoin de Felix Felicis, la chance en bouteille. Il n’avait pas l’air d’être le genre d’ado très chanceux dans la vie et surtout pas niveau cerveau. « ...mais je préfère voir son fric avant de lui filer quoique ce soit. Il a mis un temps fou à me payer, la dernière fois. » Il laissait Barjow gérait les affaires de fric. Lui se contentait de l’aider dans la préparation des potions et d’aller faire des coups de pressions sur ceux qui ne payaient pas. Contrairement à Alfie, il avait une carrure et une violence qui faisaient facilement peur aux autres élèves. Son partenaire d’affaire lui était plus doué pour les menaces subtiles, mais parfois une peur brutale suffisait à les faire payer. « Si t’as besoin, je lui passerais une petite visite. » Il avait dit ça avec un sourire qui ne présageait rien de bon pour l’autre Bennett. Macnair comme son frère était réputé pour être tout sauf agréable dans ses « visites ». A la différence qu’il était moins impulsif que son ainé, plus réfléchi, mais tout aussi menaçant. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas passé ses nerfs sur quelqu’un et si Alfie lui faisait le plaisir de lui laisser un nouveau jouet entre les doigts, il ne manquerait pas d’accepter.
« Lenny, Lenny, Lenny... » Dieu qu’il détestait ce surnom. Il se renfrogna, grognant un bruit incompréhensible qui signalait son mécontentement. C’était ridicule. "Lenny" il avait l’impression d’être une petite chose fragile. « Quelle piètre opinion tu as de moi... » Lennard leva les yeux au ciel, retrouvant son air moqueur. Il connaissait bien Alfie et était à peu près sûr de ne pas s’être trompé en prédisant qu’il était collé. « J'ai pris deux heures pour demain. Rappelle-moi de refaire le portrait d'Abhcan pour ça, à l'occasion... » Il ne s’était effectivement pas trompé. « Tu sais bien que je n’y manquerais pas. Te voir refaire le portrait de quelqu’un est toujours… attractif. » Il ne connaissait pas particulièrement Abhcan, mais solidarité oblige, il serait d’accord avec le sort que lui réservait Alfie.
Lennard regretta un instant d’avoir dit au Quatrième année qu’il s’ennuyait car en moins de deux, il avait arraché son livre de potion pour le balancer sur des premières années. « BARJOW MON BOUQUIN ces débiles vont le souiller ! » Dit-il d’un ton triste qui se transforme bien vite en rire moqueur en voyant les premières années dégageaient sous le bruit que Barjow leur a lancé. « Ben merde, alors... Le seul truc marrant, en étant à Gryffondor, c'est qu'ils sont sensés répondre à ce genre d'attaques... Ils se ramollissent c'est désespérant... » Lennard ne répond pas, se contente d’aller rechercher son livre qu’il range le plus loin possible des mains de son ami, avant de se rasseoir confortablement dans son fauteuil. Seuls les plus jeunes se ramollissaient, les plus vieux se faisaient de plus en plus agressifs en réponse à l’attaque des Mangemorts. Heureusement, Alfie l’empêche de plonger dans des pensées sombres en reprenant la parole : « On pourrait... Inonder la salle commune des Poufsouffles ? Enfermer le professeur d'Astronomie dans sa tour ? Oh non ! Mettre des boules puantes dans les vestiaires de Quidditch des Gryffondors ! Merde, Len', j'suis en train de perdre mon génie créatif... » L’air désabusé du Rouge et Or le fait rire, l’usage du nouveau surnom un peu moins. Il grommelle : « Déjà si ton génie créatif pouvait arrêter de me trouver des surnoms ça m’arrangerait. » Au fond, il sait bien qu’il n’en veut pas à Barjow, que c’est juste pour râler, qu’il fait partie de ces gens qui aiment bien se plaindre de temps en temps. Il se souvient très bien des farces de son ami, toutes plus mémorables les unes que les autres, en particulier celle des vestiaires de Quidditch. « Encore heureux que tu m’ais prévenu pour cette boulle puante n’empêche et que j’ai pu m’échapper du vestiaire avant qu’elle n’explose. M’enfin, rien que pour voir la tête de ce crétin d’Archer, ça valait le coup » Tout le monde savait que Lenny et Charles ne se supportaient pas et qu’ils devaient pourtant se côtoyer vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ils étaient dans la même maison, dans la même année et partageaient donc le même dortoir. Et en plus de ça ils faisaient tous les deux parties de l’équipe de Quidditch. L’avantage de Lennard c’était qu’il était toujours pour les blagues de Barjow, qui le sortaient de son ennui facile, il préférait juste être spectateur que victime. Bon, il était temps que le farceur-né qui se trouvait dans Barjow se réveille, aussi, Lennard donna une tape dans le dos de son ami avant de s’exclamer avec autant d’enthousiasme qu’il le pouvait : « Allez t’es Alfie Barjow, reprends du poil de la bête, sinon on va crever d’ennui dans ce trou à rats. »
Et on peut dire que chez lui l’enthousiasme n’était pas facile, il était plutôt du genre froid et renfermé dans son mutisme indifférent. Il continua d’un ton bien moins amusé : « Avec l’attaque des mangemorts, Poudlard a besoin de rigoler un peu. » Et par rigoler, il entendait aussi souffrir pour toutes les claques qu’ils se prenaient dans la gueule, eux les enfants tenus responsables des méfaits de leurs parents.