Sujet: College Boy [Lennard & Narcisse] Lun 10 Mar - 17:47
Narcisse fixait son poing ensanglanté, assit sur la souche d'un arbre mort depuis longtemps. Il n'arrivait pas pleinement à comprendre ce qui lui arrivait. Ou plutôt, il avait peur de comprendre. Se défouler sur ce type tout à l'heure lui avait fait du bien. La façon dont il l'avait regardé, trop fixement, son sourire trop fier et la façon qu'il avait eu de prendre son ami ou autre chose peut-être par la taille. C'était juste obscène. Le sang de Narcisse n'avait fait qu'un tour. Il avait vu rouge et sa colère s'était décuplé. Aucune pitié pour ces êtres dégénérés. Comment pouvait-on réellement être attiré par une personne du même sexe que soit ?
Il repoussa la petite voix dans son esprit qui lui rappela un peu trop durement à son goût que lui même n'était pas aussi pur qu'il voulait bien le laisser croire. Oui mais ça différence à lui c'était qu'il luttait contre cette déviance. Alors que tout ceux là semblait l'accepter comme si c'était une chose tout à fait normal. Une grimace de dégoût s'afficha sur son faciès et la colère monta en lui encore davantage. Tout cela était tellement stupide. Il ne ressentait rien lui de toute manière, il n'avait jamais rien ressenti, il ne devait rien ressentir. Mensonge. Evidemment. Pourquoi n'était-ce pas lui qui n'avait aucun sentiments ? Pourquoi ne pouvait-il pas être réellement semblable en tout point à Oberon ? Avait-il manqué quelque chose ? Pourquoi est-ce qu'il subissait ce calvaire sans fin ?
Mais ce n'était rien après tout, il n'avait jamais rien ressenti pour un autre que Judah ou Oberon. Peut-être était-ce juste une sorte d'amour fraternel ? Peut-être était-ce juste cela ? Lui qui ne connaissait pas les sentiments autre que la colère et le plaisir sadique. Peut-être se fourvoyait-il ? Et qu'il était normal, qu'il n'avait rien d'impur. Il ressentait juste un sentiment inconnu. Oui, c'était cela, rien d'autre. Légèrement rasséréné, il se leva de sa souche et parcourut le parc.
Il n'était pas particulièrement touché par ce qu'il l’entourait. Même pas du tout à la vérité. Il repensait plutôt à la satisfaction qu'il avait eu de cogner encore et encore sur le sodomite. Il avait été heureux d'entendre le "crac" significatif de son nez cassé. Il avait frappé jusqu'à ne plus sentir la douleur irradiant de ses phalanges. Il s'était arrêté essoufflé, lui avait fichu un coup de pied dans les côtes et lui avait murmuré tous les supplices qu'il serait heureux de lui infliger si jamais il le dénonçait. Puis, il était parti comme il était venu. Abandonnant sa victime dans un couloir peu fréquenté. Quelqu'un finirait bien par le retrouver de toute façon. Et ce n'était pas son problème de toute manière, en ce qui le concernait, il pouvait bien crever comme un chien dans ce couloir cela lui été égal.
Il continua sa petite ballade improvisée et s'apprêtait à rentrer au château lorsque son regard s'arrêta sur une silhouette. Mcnair. Un sourire mauvais étira ses lèvres alors qu'il apercevait le Gryffondor. Peut-être y avait-il moyen de s'amuser encore un peu. La haine qui l'unissait à Lennard était profonde et viscérale. Depuis le jour où Judah les avait présenté, ils n'avaient eu de cesse de se faire crasse sur crasse. Mais Narcisse aimait ce petit jeu. Il s'approcha du jeune homme, un sourire arrogant aux lèvres.
"Mcnair quel déplaisir de te voir."
Un léger frisson s'empara de lui lorsque son regard croisa celui du Gryffondor. Fichues hormones détraquées.
Lennard E. Macnair
HRIen depuis le : 07/12/2013 Parchemins écrits : 222 Statut : Fiancé à Wilhemina Goyle
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: College Boy [Lennard & Narcisse] Mer 12 Mar - 20:54
Il avait envie de vomir. Tout son corps secoué de tremblement, il tentait de retrouver une respiration normale, adossé contre un arbre. Qu’est ce qu’il avait foutu ? Il avait délibérément embrassé un garçon. De son propre choix. C’était lui qui était allé dans ces douches, lui qui avait fait le premier pas vers Archer cette fois-ci. Sans raison, juste par curiosité, par désir. S’il avait pu se donner des claques il l’aurait fait sans hésiter. A la place il passa une main sur son visage pour reprendre ses esprits, sortant une cigarette moldue qu’il avait acheté à un quatrième année. Ce dernier, sang mêlé, avait son petit trafic de tabac et autre drogue et Lennard ces temps-ci était devenu un client régulier. Du moins pour les cigarettes qui lui calmaient ses nerfs à vif, lui qui tentait constamment de garder cet air impassible. Il avait renié toute son éducation, ses principes en une poignée de seconde. Il se détestait. Doucement, la fumée commençait à le calmer et il tirait toujours un peu plus, dans l’espoir stupide de réussir à effacer le souvenir de sa mémoire. Ce n’était rien. Cela ne voulait rien dire. Ce n’était pas parce qu’il avait essayé une fois que cela devait définir sa sexualité. Il n’était pas comme Charles, comme Enoah, ou comme il ne savait quel déviant osant s’afficher au grand jour. Il avait été curieux, il avait été attiré par Charles. Il n’y avait rien de plus à dire non ? Cela ne voulait pas dire qu’il pouvait être attiré par un autre garçon non ? Il chassa aussitôt cette pensée de son esprit. Il ne referait plus cette erreur, il ne voulait pas y penser.
C’est là que l’autre arriva. S’il y avait bien une personne qu’il n’avait pas envie de voir en cet instant c’était lui. Narcisse Croupton. Un dégoût, une haine, s’installèrent immédiatement sur son visage. Alors qu’il approchait, Lenny reprit aussitôt un air impassible, son corps s’étant mobilisé, toute trace d’angoisse disparue, il était redevenu une parfaite statue de glace.
"Mcnair quel déplaisir de te voir."Déplaisir, c’était exactement ça. Il avait du mal à comprendre comment des êtres comme Croupton pouvaient exister. Ils étaient sadiques sans raison, violent pour le plaisir de la torture, ils ne semblaient pas avoir de grands idéaux dans lesquels ils se paraient. C’était juste pour le plaisir de détruire. « Croupton. » Jamais mot ne fut-il prononcé avec autant de dégoût. Il ne prit pas la peine de se lever, regardant de haut en bas, observant sans rien dire ses mains égratignées. Avec qui s’était-il battu ? Qui était passé sous les poings de Narcisse Croupton ? Avait-il seulement envie de la savoir ? Il n’avait pas envie de le voir, pas envie de se battre encore une fois. Il ne se sentait pas en état, fragile, plus qu’à l’accoutumé, incapable de garder un contrôle parfait de ce qu’il ressentait. Si Croupton l’énervait, il avait l’impression qu’il exploserait, qu’il serait incapable de se contrôler, de garder un masque de glace. Mais il semblait qu’il n’avait pas trop le choix car la vipère n’était pas décidée à passer son chemin. Il tira une nouvelle fois sur sa cigarette, invention moldue qui au moins était utile contrairement à toutes les autres.
« Déplaisir partagé. Alors quoi de neuf ? T’as tué quelques chatons aujourd’hui ? » Sourire moqueur, haine qui se voulait indifférente. Pourtant, elle ne l’était pas. Malgré tout ce qu’il pensait de Narcisse Croupton, il ne pouvait s’empêcher de sentir cette attirance violente qui l’unissait à lui. Il avait envie de le comprendre, de le connaître sans savoir pourquoi. Mais plus que tout, il avait l’impression que la seule manière de la faire était de frapper son visage d’ange si trompeur.
Invité
Sujet: Re: College Boy [Lennard & Narcisse] Jeu 13 Mar - 22:32
Un rictus amusé s'afficha sur le visage de Narcisse. Le dégoût dans la voix de Mcnair l'amusait, tout comme la façon dont il avait de le détailler de la tête aux pieds. Il avait l'air tout simplement pitoyable contre son arbre. Ses yeux tombèrent machinalement sur ses mains égratignées sous la remarque. Un sourire sadique étira ses lèvres et il plongea son regard froid dans celui de Mcnair.
"Tu crois sincèrement que j'en suis encore aux chatons ?"
Son sourire s'agrandit légèrement, il prit une position volontairement provocante. Il n'aimait pas la façon un peu trop insistante qu'il avait de le regarder. Ou alors était-ce une légère paranoïa de sa part ? Il avait la désagréable impression qu'il y avait autre chose derrière cette haine entre eux. Mais il n'allait certainement pas le reconnaître, pas aujourd'hui du moins. Il n'y avait rien chez Mcnair, rien qui ne justifie un quelconque intérêt. Il était certain que Judah était ami avec lui uniquement parce qu'ils jouaient au Quidditch ensemble. Ils ne partageraient jamais ce lien puissant qui unissait Judah aux jumeaux. Mcnair n'était rien du tout à côté d'eux. Rien qu'un pauvre petit Gryffondor. Et pourtant, il ressentait cette chose étrange qu'il n'arrivait pas à expliquer, bien plus fort que la haine. De la jalousie ? Non, pas de la jalousie. Il l'avait déjà ressenti quelque fois il lui semblait. Ce n'était pas ça cette fois. Il y avait peut-être une sorte de curiosité de sa part. Comment avait-il gagné l'amitié de Judah ? Quels secrets partageaient-ils ? Il s'obligea à détourner le regard, il regardait depuis trop longtemps le visage haineux de son ennemi pour que ça ne paraisse pas étrange. Mais il s'en moquait à la réflexion. Il n'était pas normal, il était bien plus que cela. Il ne voulait pas être comme tous les autres. Il était comme Oberon. Même si cette affirmation n'était pas non plus tout à fait exact. Mais ce n'était qu'une futilité, il deviendrait comme Oberon, il s'en rapprochait le plus possible. Sauf quand il ressentait ce frisson et que son regard s'attardait trop longtemps sur quelqu'un. Il lui fallait dire quelque chose désormais, continuer la provocation.
"Et toi alors, j'imagine que ce n'est pas pour jouer avec des chatons que tu es ici."
Le sourire moqueur qui étira ses lèvres ne laissa aucun doute sur ce qu'il pensait. Mcnair n'aurait jamais le cran pour ça. Narcisse était même persuadé que le Gryffondor dégueulerait tripes et boyaux à la vu d'un peu de sang. Un nouveau sourire saligaud s'étala sur son faciès.
"Mais peut-être que tu as envie d'essayer. Hein Mcnair ? Montre moi de quoi tu es capable."
Une lueur un peu folle venait d'illuminer son regard alors qu'il s'approchait un peu plus du jeune homme. Le peu de raison qu'il possédait venait momentanément de s'éteindre. Seul restait à présent le désir sadique. Et le refus ne serait que moyennement accepté. Dans tous les cas, sa minuscule obsession pour Mcnair disparaîtrait. Il se ferait même un plaisir de démolir son beau petit minois en cas de provocation de sa part. Tout pour lui faire oublier qu'il trouvait ce visage un peu trop charmant.
Lennard E. Macnair
HRIen depuis le : 07/12/2013 Parchemins écrits : 222 Statut : Fiancé à Wilhemina Goyle
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: College Boy [Lennard & Narcisse] Ven 14 Mar - 21:58
"Tu crois sincèrement que j'en suis encore aux chatons ?"» Lennard leva les yeux au ciel, éteignit le reste de sa cigarette sur le sol et la fit disparaître d’un coup de baguette. Etrangement, il imaginait très bien le Croupton en train de torturer des animaux, c’était tout à fait son genre. Mais en l’occurrence vu les blessures qu’il avait, il s’était encore amusé à passer ses nerfs sur le premier venu.
Dieu qu’il pouvait détester le sourire qui étirait son visage. Il lui allait bien, il fallait l’avouer. Cela agaçait profondément Macnair de se dire qu’il trouvait une certaine beauté sur le visage de cet abruti. Intérieurement il se donna une claque. Etait-il vraiment en train de penser à la beauté de ce type ? Il se força à ressentir toute la haine qui lui inspirait Narcisse. Il ne ressentait que du dégoût pour le brun, jumeau violent, stupide aux yeux du Gryffondor. Il continuait de le fixer, indifférent au fait que cela pouvait semblait étrange ou déplacé, indifférent à tout ce que pouvait penser Croupton.
"Et toi alors, j'imagine que ce n'est pas pour jouer avec des chatons que tu es ici." C’était ça, sa provocation ? Lennard avait compris à la minute où il avait aperçu le garçon que ce dernier venait pour l’emmerder. Narcisse semblait prendre un malin plaisir à vouloir le faire réagir, à le provoquer pour qu’il dévoile ses faiblesses. Mais là il devait reconnaître qu’il était un peu déçu si ce n’était que ça. Non il n’était pas là pour jouer avec des chatons. Il préférait jouer que tuer de toute façon. Etait-ce un crime ? S’il était violent, il avait appris à se contrôler. Il n’était pas de ces types prenant un malin plaisir à agresser les plus faibles. Non, lui préférait se moquer, provoquer, et utiliser ses potions pour se venger de ceux qui l’énervaient. Etrangement avec Narcisse, il n’avait jamais cherché à l’empoisonner avec une de ses préparations. Avec lui, il préférait le contact direct. Avec lui il était violent, souvent incapable de résister à l’envie de lui foutre son poing dans la figure pour lui enlever son sourire moqueur. "Mais peut-être que tu as envie d'essayer. Hein Macnair ? Montre moi de quoi tu es capable."Lennard se sentait mal à l’aise à présent que Narcisse s’était rapproché et il se releva immédiatement, ne supportant pas de devoir lever les yeux vers ce type quand il faisait la même taille que lui. Il détestait la tension qu’il y avait entre eux. Cette tension qui le mettait au bord de la crise de nerf à chaque fois qu’il le voyait. Pourtant, il s’obligea à rester froid, le visage contracté par l’effort qu’il mettait à afficher une haine proche de l’indifférence. Un sourire tout sauf agréable étira ses lèvres et il dit d’un ton sec et tranchant : « J’ai pas que ça à foutre de jouer avec toi Croupton. » Jouer, c’était le mot. Et il avait l’horrible impression d’être la souris dans cette histoire,ce qu’il n’acceptait absolument pas. « Toi et ton frangin, vous avez beau faire vos petis tyrans sadiques, tout le monde n’a pas pour but dans la vie d’emmerder le monde. » Il était tout à fait conscient qu’en répondant à la provocation de Narcisse, il n’arrangeait pas les choses, mais il éprouvait le besoin irrésistible de le blesser, de voir disparaître ce sourire de ce visage. Il ne serait pas la souris, si Narcisse voulait jouer, il perdrait.
Dernière édition par Lennard E. Macnair le Dim 6 Avr - 8:44, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: College Boy [Lennard & Narcisse] Dim 16 Mar - 11:22
Son sourire moqueur s'agrandit légèrement lorsque Mcnair se leva pour se mettre à sa hauteur. Il y avait sans aucun doute une sorte de fierté derrière ce geste ou alors un malaise. Narcisse était clairement en position de force lorsqu'il le jaugeait de toute sa hauteur. Maintenant, ils s'affrontaient du regard, la donne avait changeait, ils étaient à égalité. Le Serpentard s'était aussi rendu compte que sa provocation première n'avait pas été très efficace. Peut-être parce qu'il n'avait pas voulu être cruel au fond. Puis l'énervement l'avait saisi et à présent il attendait avec une sorte de fébrilité la réponse du Gryffondor. Une réponse qui le fit sourire. Oui, c'était tout à fait ça, il jouait avec Mcnair, essayant de comprendre en quoi il pouvait intéresser Judah. Le poussant dans ses retranchements, du moins essayant de provoquer quelque chose chez lui. Et souvent, cela se terminait à coup de poings. Mais aujourd'hui, il sentait que cela finirait peut-être autrement. Un rictus mauvais s'afficha sur son faciès à la seconde remarque de son interlocuteur.
"Tyrans sadiques, un léger rire sans joie lui échappa. J'aime bien ce nom."
Il plongea alors son regard froid dans celui du Gryffondor et se rapprocha encore un peu plus de son adversaire pour se retrouver à quelques centimètres à peine de lui. Un étrange sentiment le parcouru lorsqu'il prit conscience de leur proximité, peut-être fallait-il qu'il se recule ? Non, le jeu avant tout, c'était le plus important. C'était lui qui contrôlait sa vie et celle d'Oberon. Ses propres conflits intérieurs ne devaient pas entrer en considération. Il ne devait pas écouter tous les murmures ignobles que lui soufflait son subconscient. Il était hors de question qu'il se pervertisse de la sorte. Il n'était pas faible, il pouvait combattre. Il devait combattre cette déviance. Il écarta donc sans ménagement de son esprit les parasites et se concentra sur le jeu, il s'approcha de l'oreille de Lennard et murmura.
"Et si moi, je veux jouer ? Dis-moi Mcnair, tu n'aimes pas jouer ?"
Son sourire sadique s'agrandit et il se recula d'un pas. Il avait besoin d'air désormais. Il avait été trop prêt. Il aurait eu envie de le mordre, de le griffer, de le tuer pour ce qu'il lui faisait ressentir. Tout ça, c'était de sa faute à lui. Et sa haine augmentait encore plus en lui. Il le détestait ce Gryffondor, il voulait le voir disparaître à jamais. Et en même temps, il ne le voulait pas car le jeu prendrait fin et le jeu ne devait jamais finir. Le jeu finirait lorsqu'il l'aurait décidé et pour l'instant, il n'en avait pas envie. Son regard était volontairement provocateur lorsqu'il croisa celui de Mcnair et son sourire ne quittait pas ses lèvres. Il porta son pouce à sa bouche et il arracha avec ses dents le morceau de peau près de son oncle qui s'était décollé avant de le recracher. Son regard ne lâchait pas celui du jeune homme. Il prenait un plaisir immense.
"Tu as néanmoins tort sur un point, nous ne cherchons pas à emmerder le monde. Nous essayons juste de chasser l'ennui et de rétablir l'équilibre naturel des choses. Tu sais... nous en haut et les autres à nos pieds. De simple jouet sans intérêt."
Son sourire s'étira davantage sur ses lèvres. Mais il n'arrivait pas encore à déterminer dans quelle catégorie il plaçait Lennard. Il aurait voulu qu'il fasse parti des vainqueurs avec Oberon, Judah, Alesya et certains membres de l'Ombre. Mais au fond, il sentait que le Gryffondor n'en avait pas la carrure, cette volonté était une idée pervertie de son esprit. Toujours ce même désir répugnant et immoral. Même si il ne possédait pas beaucoup de valeurs morales, il le reconnaissait. Mais était-il prêt à renier cette partie de son éducation ? Non, sans doute pas. Il se trouvait répugnant d'oser ne serait-ce que de se poser la question.
Lennard E. Macnair
HRIen depuis le : 07/12/2013 Parchemins écrits : 222 Statut : Fiancé à Wilhemina Goyle
“ LUMOS & NOX „ ϟ PLAYLIST:
Sujet: Re: College Boy [Lennard & Narcisse] Dim 6 Avr - 16:16
Ils étaient face à face à présent, leur corps trop près l’un de l’autre. Lennard ne pouvait pas détacher son regard des yeux brûlants de sadisme du Croupton. Il se dit qu’il aurait mieux fait de rester assis car à présent il se sentait trop proche de lui. Il n’avait qu’à tendre la main pour sentir sa peau, pour agripper sa nuque et l’attirer un peu plus contre lui. Mais dans quel but ? Frapper sa peau ou la caresser ? Il serra les dents, repoussant cette pensée de son esprit. Pourquoi aurait-il désiré Narcisse ? Il était détestable ! Evidemment qu’il aimait le nom de Tyran sadique, ça flattait son égo de petit merdeux, pense Lennard en levant les yeux au ciel. Non décidément rien ne l’attirait dans ce type. C’est d’ailleurs pour ça qu’il dû se faire violence pour ne pas reculer alors que Narcisse s’était encore plus rapproché. Il avait eu envie de s’enfuir, de le pousser violemment, refusant toute proximité. Il s’était senti en danger et son corps s’était figé. Plus il était proche de Narcisse, plus il avait l’impression de se brûler les ailes. Un frisson avait parcouru son corps alors que le Serpentard murmurait doucement dans son oreille : "Et si moi, je veux jouer ? Dis-moi Mcnair, tu n'aimes pas jouer ?" Jouer ne le dérangeait pas. Si seulement il connaissait les règles. Si seulement il n’avait pas l’impression de perdre ! Il serra les dents, il ne voulait pas de ce type près de lui et étrangement il aurait voulu le ramener contre lui alors qu’il se reculait enfin. Comme si Croupton n’était pas assez insupportable, il fallait que son propre corps lui envoie des signaux complètement contradictoires !
Non il ne voulait pas jouer avec lui mais il avait l’impression que peu importait son avis. Croupton avait l’intention de jouer, peu importe s’il était d’accord ou pas. Lennard le regarda d’un air aussi dégoûté que haineux tandis qu’il crachait un morceau de peau qu’il s’était arraché. "Tu as néanmoins tort sur un point, nous ne cherchons pas à emmerder le monde. Nous essayons juste de chasser l'ennui et de rétablir l'équilibre naturel des choses. Tu sais... nous en haut et les autres à nos pieds. De simple jouet sans intérêt."
Evidemment. Lennard sembla enfin reprendre le contrôle de son corps, de ses émotions et un sourire moqueur vient à son tour étirer ses lèvres. « L’équilibre naturel des choses. » imita-t-il. « S’il y en avait un, toi et ton abomination de frère, vous seriez pas nés. » Il était cruel, rejetant toute sa colère, toute sa haine, tous ces doutes sur le Croupton. Il voulait jouer ? Et bien Lennard allait jouer. Il fit taire les pulsions qu’il sentait résonner en lui. Il fallait provoquer Narcisse, le faire déraper. Et il avait l’étrange impression qu’il suffirait qu’il use de la même technique que lui. Il s’approcha à son tour, rapprochant leurs deux corps, son visage à quelques centimètres du sien. Il appuya d’un doigt sur sa poitrine, le visage à nouveau glacial : « Il doit être beau ton petit monde, se rêver en haut de la chaîne alimentaire…C’est d’une naïveté. Tu te crois si fort que ça Croupton ? Mais peut être que tu vaux pas mieux que tes prétendus jouets. » Soudainement sa main vient agripper sa nuque et son sourire s’élargit : « Peut être qu’au fond, t’aimes juste torturer les autres pour pas qu’on puisse voir à quel point tu es faible et inintéressant ? » Leurs visages étaient trop près l’un de l’autre. La main du Macnair violement agrippé sur la nuque du Serpentard. Le contact était brulant, dérangeant alors qu’il serrait violement son cou. Leurs fronts se touchaient presque et Lennard regretta très vite de s’être lancé ainsi. Il pensait avoir ainsi pris le contrôle mais il s’était juste mis à la merci de son ennemi, perturbant ses proches sens. Il se rendit compte avec horreur, qu’il aimait le parfum du jeune homme, que si le contact de sa peau le brulait, il se sentait attiré par lui comme un papillon est attiré par une flamme. Alors, il rompit leur lien physique, repoussant violement Narcisse avant d’afficher un rictus aussi glacial que moqueur. Il ne fallait pas lui montrer, il fallait continuer le jeu. Celui qui perdrait le contrôle le premier, perdrait aussi le jeu.