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javier &&. maelle

Maelle Maelle Maelle. Nous sommes là. Nous savons, nous savons tout de toi. Nous savons ce que tu as fait. Nous savons. Tu vas payer Maelle. Ils sauront tous. Mes mains couvrant mon visage, j'essaie de me calmer, cachée dans un coin de la bibliothèque, des élèves me cherchant sûrement pour mettre la main sur le dernier bouquin de Melinda ChapeauNoir. Mais je ne peux pas, je ne peux pas me présenter devant eux, pas dans cet état. Les voix, elles sont toujours là, et aujourd'hui semble être une journée pire que celle d'hier. Qu'est-ce cause cela? Je n'en ai aucune idée, mais peut-être que ma sortie à Pré-au-Lard de la veille y a contribué. Maelle. Ils te regardent. Ils savent, ils savent que tu être mauvaise. Pourquoi restent-ils là. Ne vas-tu pas leur mettre le feu, à eux aussi..? Prenant une dernière inspiration, je récupère les bouquins que j'ai échappé sur le sol lors de mes cris intérieurs, ne jetant pas un seul regard aux quelques élèves qui étaient sans doute en train de me regarder. Prenant une inspiration, je me dirige vers l’accueil, plaçant les livres dans les étagères pour qu’ils soient bien droits et en ordre. Les élèves ne se rendent sans doute pas compte de tout le travail qu’ils me donnent. Mais moi je sais, et je sais aussi que j’en ai besoin. Pour oublier, pour penser à autre chose, pour être tout simplement.. Moi. Maelle, cette fille sans soucis, la Serpy forte qui savait ce qu’elle voulait. Il y a si longtemps.

Arrivée au bureau d’accueil, je recueille les nouveaux bouquins déposés là par des élèves trop pressés. Ils le seront toujours tous, de toute façon. Les yeux toujours baissés vers les bouqins que je classe par section, je sens un regard posé sur moi. Sans levé les yeux, je demande : « Je peux vous aider?

© .JENAA

The one in a million ?

It is mine to give to whom I will. Like my heart.

Il avait l'habitude de ne pas dormir. Ou du moins, de dormir très très peu toutes les nuits. L'insomnie le guidait et était sa meilleure amie. Elle l'accompagnait dans ses tourments journaliers et ses peines les plus inavouées. Oui, Javier était un traumatisme à lui tout seul, si on pouvait qualifier une personne de traumatisme. Des parents qui préfèrent sa soeur jumelle, qui le voient comme un perdant, même depuis qu'il est capitaine des Poufsouffle. Mais plus le temps passait, plus l'espagnol s'en moquait. Il devenait ce qu'il voulait lui, et non ce que les autres voulaient qu'il devienne. Devenir cette personne c'était passé par la capitainerie de sa maison, mais aussi par le fait d'être un animal, un animagus plus précisément. Un jour Javier deviendra peut-être un puissant métamorphe et le capitaine de l'équipe d'Espagne. Mais avant tout cela il devait étudier, étudier et obtenir ses ASPICs cette année. Chose non aisée quand on est un sportif. Ô, Javier n'était pas idiot, loin de là, mais le Quidditch prenait beaucoup de temps dans sa vie, et comme il avait l'air plus prometteur dans le sport que sur les bancs de bois humides de Poudlard, l'andalou sur concentré sur cette passion. Il avait obtenu ses BUSEs avec facilités, bien trop facilement aux yeux de plusieurs professeurs et de ses parents d'ailleurs. Mais les examens de fin d'année pour les septième année, c'était toute autre chose. La métamorphose et le vol sur balais étaient les deux seules matières que Javier savait acquises. La pire de toute pour lui était la botanique. C'est donc, lavé, séché, habillé et déterminé qu'il s'en alla à la bibliothèque étudier les plantes magiques ou non.

Après avoir survécu à la désorientation des escaliers, Javi arriva dans la salle silencieuse qui sentait le vieux papier. Les livres présents dans la bibliothèque devaient avoir des milliers d'années sûrement. Certain étaient souvent changés, car les élèves les prenaient le plus, comme le Quidditch à Travers les Ages, mais d'autres étaient là depuis toujours, sans avoir jamais bougé de là, sans jamais avoir eu de page cornée. Les bottes de Javier claquaient dans un bruit sourd sur le sol en bois de la bibliothèque. A sa gauche se tenait le bureau de la réceptionniste. Et cette dernière s'y trouvait. On racontait qu'elle entendait des voix, qu'elle était complètement cinglée d'ailleurs. Le côté sang pur de Javier aurait pu dire que c'était à cause de son sang, mais il la trouvait jolie et bien plus intrigante encore.
C'est donc plein d'entrain et un regard des plus ténébreux qui l'andalou ramassa un livre tombé à ses pieds, qui s'y trouvait déjà quand il entra dans la salle. Il le ramassa pour le poser sur le bureau vomissant déjà des ouvrages en tout genre. Et après avoir posé dans un bruit sourd le bouquin jaunit par le temps, le capitaine lança ces paroles de voix rauques.

Serait-ce vous qui avez besoin d'aide ?

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.