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 Heaven's trying everything to break us down [Saly]

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MessageSujet: Heaven's trying everything to break us down [Saly]   Heaven's trying everything to break us down [Saly] EmptyMer 18 Déc - 21:01

    Il n'était pas bon de laisser un Barjow s'ennuyer ; à la maison, son frère aîné, Wilfred, l'avait bien compris, et il faisait toujours son maximum pour le tenir occupé. Généralement, il se servait de lui comme commis pour décharger les nouveautés ou alors pour briquer de fond en comble la réserve. Ca suffisait la plupart du temps à lui éviter de faire des bêtises, toutes aussi stupides les unes que les autres. Malheureusement (pour les autres), Wilfred n'était pas à Poudlard et quand Alfie, qui avait décidé de faire l'école buissonnière et dire adieu à son cours de DCFM, s'emmerdait comme maintenant, ça n'était jamais bon signe. Plus particulièrement pour les Poufsouffles, qui étaient devenus, depuis quelques semaines, la cible privilégiée des plaisanteries douteuses du jeune Gryffondor. Pas de raison particulières, enfin... Si, il y en avait bien une mais il n'était pas prêt à la clamer sur tous les toits. Profitant de l'absence de monde dans le couloir qui bordait la salle commune des jaunes et noirs, le jeune Barjow, à l'aide d'une décoction explosive de son cru (avec un petit coup de pouce de Lennard, il fallait toutefois bien rendre à César ce qui était à lui), avait entrepris d'inonder tout le lieu en faisant sauter les toilettes situées juste à côté. Planqué dans un recoin sombre, le Gryffondor attendait patiemment que les fioles disséminées un peu partout dans les canalisations prennent enfin la peine d'exploser, juste pour pouvoir profiter du vacarme et du spectacle ; après tout, à quoi bon faire des blagues si l'on ne pouvait même pas être là pour en rire ? Alfie était ainsi, un peu tête brûlée, du genre à rester sur les lieux du crimes, quitte à se faire prendre, afin de ne surtout pas en rater une miette. Et rien qu'à imaginer les Poufsouffle pataugeant allègrement dans les méandres de la fosse sceptique, il en jubilait d'excitation. Un dernier coup d'oeil à sa montre lui indique que les potions ne devraient plus tarder à faire leur office ; encore deux petites minutes, selon le timing établi par Macnair. Deux petites minutes et ça allait être un véritable feu d'artifices...!

    Un bruit de pas résonnant sur les dalles en pierre lui fait froncer les sourcils. Bordel, qui vient encore foutre en l'air son plan réglé comme une horloge ? Il avait pourtant tout calculé pour qu'il n'y ait personne à cette heure précise... Un grondement frustré s'échappe de sa gorge comme il risque un regard dans le corridor pour voir qui est l'opportun qui le dérange en pleine action. Il s'en fout, dans un sens, ce ne sera que sa première victime, malheureuse ; mais comme on dit, elle n'avait qu'à pas se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Ce n'est que lorsque ses prunelles vertes croisent la chevelure blonde de Salamandra qu'il marmonne un « Merde, fais chier. » entre ses dents serrées. Un autre coup d'oeil à sa montre ; plus qu'une minute. Autant dire qu'au rythme lent et régulier auquel avance la jeune Serpentard, elle ne sera jamais arrivée au bout du couloir avant le déluge qui s'annonçait. Avec un soupir, il sort de sa cachette, se précipitant vers la jeune fille en courant comme un damné, au risque de l'effrayer, lui qui sortait de nulle part avec la tête de celui qui a le diable aux trousses. Sans prendre la peine de lui expliquer, il effectue un savant dérapage en arrivant à sa hauteur et l'attrape par le poignet, l'entraînant derrière lui et se mettant à courir dans la direction opposée. A peu près au même moment, une série de détonations sourdes retentit et Alfie voit déjà l'eau souillée d'immondices se diriger dans leur direction. « Dépêche, dépêche, dépêcheeeeee ! » s'écrie-t-il, surexcité et s'amusant comme un gosse, en la tirant toujours derrière lui. Bloqués par l'arrivée des eaux, bien plus rapide que ce qu'il avait prévu, ils se retrouvent contraints de trouver refuge sur le piédestal d'une statue à l'effigie de je-ne-sais-quel sorcier bedonnant, gloire locale des Poufsouffle. Sous eux, c'est une vraie mare nauséabonde. Il s'accorde enfin un petit soupir et s'apprête à rire de sa bonne plaisanterie quand une voix s'élève au milieu du clapotis de l'eau. « Barjow ! Malefoy ! Dans mon bureau ! MAINTENANT ! » Sur le coup, il ne reconnait pas la voix, il sait juste qu'ils ont plutôt intérêt à déguerpir avant que la figure d'autorité en question ne les coince sur leur perchoir. Sans hésiter, il saute à bas de la statue, s'enfonçant dans l'eau croupie jusqu'aux mollets et, gentleman, avec un sourire à faire fondre une pierre, il tend sa main à Salamandra. « Grimpe sur mon dos, j'te porte. » Sans rire, un vrai dandy... Se chargeant de la jeune fille, il s'éclipse rapidement, la reposant au sol lorsqu'ils sont hors d'atteinte. « Barjow ! Où est-ce que tu te caches ! » reprend la voix, plus tenace qu'il ne l'aurait imaginée. Sans réfléchir, il attrape à nouveau la main de la jeune fille et l'entraîne dans le placard à balais le plus proche, refermant la porte et posant son index sur les lèvres de la jeune Malefoy pour l'inciter à se taire. Il a presque un demi-sourire d'excuse, gêné de la mêler à ses conneries, mais en même temps, il semble lui dire c'était marrant, non ?
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MessageSujet: Re: Heaven's trying everything to break us down [Saly]   Heaven's trying everything to break us down [Saly] EmptyDim 29 Déc - 18:54

Il y avait des jours comme ça, où rien n’allait, et ce quoi qu’on fasse. Incapable de manger quoi que ce soit au réveil, j’avais plus ou moins amicalement remballé mes camarades qui n’avaient pas particulièrement apprécié et puis je m’étais faite virée de mon cours de sortilèges, pour m’être battue avec une de ces potiches qui avait osée abimer l’un de mes chemisiers, arrachant les  premiers boutons. J’adorais ce chemisier, offert par ma mère et même si cela ne me dérangeait pas de faire baver quelques-uns de mes camarades masculins, chose qui n’aurait certainement pas plu à mon cher Aymeric, je n’appréciais pas que l’on abime mes affaires. Vu que je ne comptais pas retourner en cours, je me contentais de déambuler dans le château, à la recherche de quelconque pourrait m’offrir une distraction assez intéressante pour me sortir de mon énervement qui n’allait pas en s’arrangeant. Etre obligée de tenir ma veste fermée, alors que j’avais très chaud, n’arrangeait rien à mon humeur. J’allais faire sa fête à cette idiote… Il me suffisait juste de trouver le bon moment, et le bon plan pour lui en faire baver. Soudain, me sortant de mes pensées vengeresses, un Alfie hors d’haleine se jeta sur moi et  m’attrapa le bras avant de m’entrainer à sa suite, le plus vite possible sans même prendre le temps de m’expliquer ce qui se passait. Ne comprenant pas ce qui lui prenait je tenais ma veste fermée d’une main tout en tentant de suivre son rythme effréné… Pas très pratique en talons, il ne savait pas ce qu’il me faisait subir en ce moment. Si jamais je venais à me tordre la cheville, je n’hésiterai pas à l’obliger à me porter dans tout le château pour m’emmener à l’infirmerie. Mais, heureusement pour lui j’avais de l’entrainement, j’étais douée pour arpenter le château à vitesse folle, de jour ou de nuit, pour échapper à un professeur ou pour retrouver un élève un peu trop condescendant. Il n’empêchait que j’aurais préféré pouvoir continuer à mon rythme. Le gryffondor en avait décidé autrement apparemment… « Damn Alfie mais qu’est ce qui te prend ? Tu es fou ! » M’exclamai-je d’un ton pressant, peu encline à passer mon temps à courir à travers les couloirs comme une folle sans même savoir pourquoi je le faisais : « Et puis ne me tire pas comme ça, tu vas me faire mal ! » Lâchai-je à nouveau, à la fois accusatrice et amusée par la situation. Il lui en faudrait bien plus pour arriver à me faire mal, mais j’avais toujours aimé l’embêter, Alfie. Surtout parce qu’il s’inquiétait rapidement malgré ses airs de petit diable quand il se mettait une idée en tête. Mais c’était bien pour cela que je l’aimais autant et que je ne lui tiendrais jamais rigueur de ces moments où, comme aujourd’hui, il me faisait faire des choses folles. Ce n’était pas pour rien que depuis des années que nous étions collés l’un à l’autre comme Bonnie & Clyde, toujours en train de faire les quatre-cent coups et que personne n’avait jamais réussis à nous séparer. Mais aujourd’hui, il avait fait son coup tout seul, j’espérais que cela ne serait pas aussi réussis que quand nous étions tous les deux, parce que si c’était le cas, je risquais d’être sacrement jalouse de son succès ! Mais, il fallait avouer qu’il était doué, car en grimpant sur la statue du Moine Gras à sa suite je devinais bien vite ce qui se répandait sous nos pieds. C’était à la fois… Dégoutant et très impressionnant. Evitant les clapotis des immondices je m’accrochai au bras d’Alfie avant de grogner légèrement en entendant un professeur nous ordonner d’aller dans son bureau. Décidemment, toujours là où on ne les attendait pas … Et toujours aussi inutiles, les professeurs de ce château n’allaient pas en s’arrangeant. Me serrant un peu plus contre Alfie, je lui murmurai à l’oreille, sifflante : « Je te préviens Barjow, je ne vais pas marcher dans… ça ! C’est dégueulasse et en plus ça pue ! Et si cet idiot nous rattrape, je te laisse porter le chapeau, j’ai déjà assez de mal à faire oublier mes frasques comme ça ! Pour une préfète ça ne fait pas très bien… » Bien sûr, tout le monde savait que j’étais une préfète et une élève exemplaire, cela ne m’étonnerait que je sois remplacée dès la fin de l’année. Cela me ferait un poids en moins. J’avais déjà assez de mal à m’occuper de moi alors je n’avais pas besoin de jouer à la maman avec tous les serpentards pommés de ce château. Entendant les cris du professeur se rapprocher je laissai échapper un juron et jetai un coup d’œil en dessous de nous fronçant le nez à cause de l’odeur plus que désagréable de la marée de déchets. Il n’était pas toujours agréable d’avoir l’odorat du loup… Je me préparais psychologiquement à plonger dans la merde, littéralement mais Alfie me proposa de me porter : « Mais j’espère bien que tu vas me porter ! » Lâchai-je malicieuse en grimpant sur son dos. M’accrochant à lui je déposai la tête sur son épaule avant de reprendre : « Beurk…  Il va falloir penser à te changer ! » Rien que l’idée de m’imaginer m’enfoncer ainsi dans l’eau d’épuration me donnait la nausée, j’étais bien contente d’être en compagnie d’Alfie et non d’un de ces rustres qui se prenait pour l’homme. Finalement, lorsque nous fûmes assez éloignés, il me reposa sur le sol, me laissant à peine quelques secondes pour récupérer avant de m’entraîner à nouveau dans sa course, il était insupportable cet enfant ! C’est au bout de quelques minutes que nous finîmes notre échappée cachés dans un placard à balais. M’appuyant contre le mur je me tus quelques instants, sous l’impulsion de son index sur mes lèvres, écoutant les pas qui s’éloignaient peu à peu. Finalement je mordillai doucement le doigt d’Alfie avant de dire doucement en passant une main dans ses cheveux : « Tu aurais pu trouver plus confortable qu’un placard à balais si tu voulais me kidnapper darling ! »  Faisant un sourire j’arrangeai à nouveau mes vêtements, et cette veste qui n’arrêtait pas de s’ouvrir.
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