FORUM FERMÉ
plus d'informations ici

Partagez
 

 Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] Empty
MessageSujet: Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna]   Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] EmptyJeu 4 Juil - 14:39




Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof.


Pff… la barbe, encore un dimanche de gâché !



« Ah ! Je ne supporterais jamais ce Peeves !  On est en plein dimanche et au lieu de réviser pour le devoir de demain, je suis obligé de nettoyer ses saletés !»
Oui. Vous l’aurez compris, aujourd’hui je suis de très mauvaise humeur. Non pas à cause de la pleine lune qui approche de jour en jour mais plutôt par un mauvais esprit trop bête pour pouvoir assumer ses actes et d’un serpentard passant par-là trop crétin pour pouvoir me laisser en paix.
Je sortais tranquillement de la salle de duel quand Peeves a lancé sur moi un pétard baseux. Vous vous demandez sûrement ce qu’est un pétard baseux et bien pour ceux qu’ils ne le sauraient pas, c’est une nouvelle invention de mon oncle George qui consiste à lancer un pétard qui explose dans un horrible bruit de pet, répandant un filet de vase mélangé à de la bouse de dragon fraîchement conservée dans un rayon de cinq mètres. Quand le pétard a explosé, un jeune serpentard qui passait par-là a assisté à la scène et est parti pour aller rapporter ce que j’avais ou plutôt n’avais pas fait. Discutant avec le professeur, je continuais à dire que ce n’était qu’un quiproquo mais on aurait dit qu’il faisait tout pour me faire porter le chapeau.
Cela fait donc une heure que je frotte le couloir du cinquième étage, baguette confisquée, trente points retirés avec l’humiliation d’être attaqué par les propres inventions de ma famille ainsi que pour seul ami, un vieux balai ensorcelé qui n’en fait qu’à sa tête. Autant dire que ça n’a rien de très amusant, surtout lorsque des élèves de toutes maisons, se baladant dans les couloirs, vous regardent de travers en vous pointant du doigt ou encore, que vos ennemis jurés passent devant vous et gloussent fortement pire que des dindes ayant subies un rictusempra en plein ventre. Et je ne vous parle pas de l’odeur immonde qui s’échappe de la mixture.
Afin de reprendre mon souffle, je me relève, appose le balai contre le mur froid aux pierres assombries par la bouse, puis, regarde en l’air en réfléchissant. J’ai tout de même le droit de faire une petite pose. Que dirait ma mère si elle me voyait faire ça ? Brrr… je n’ose même pas l’imaginer. Déjà qu’elle se mettait dans tous ses états quand Eärendel et moi faisions des petites bêtises, alors là ! En tout cas ce qui est sûr c’est qu’une fois rentré de l’école, je me ferais passer un sacré savon parce que ça ne m’étonnerais pas que le prof écrive à mes parents. Et je ne ferais que les décevoir. Eärendel ayant fait des centaines de conneries, et moi qui maintenant récoltait ce qu’avait sommé Peeves, ma mère partirait sûrement en dépression. Et je suis certainement sûr qu’ils ne me croiraient pas lorsque je leur expliquerais la vérité.

Il est 14h32 et j’ai bientôt terminé de nettoyer les cacas de Peeves. Cela fait deux heures et quart que je frotte pour faire partir tant bien que mal les dégâts causés par cet imbécile d’esprit. A présent, il y a plus de monde dans les couloirs, et moins de bouse étalée sur le sol. En train de ruminer ma vengeance envers ce crétin de vert et cet incommensurable crapule plein de poux, je n’ai pas tout de suite remarqué qu’un groupe de serpentards s’avançait vers moi, sourire narquois aux lèvres, suivit de plusieurs autre élèves. Au bout de quelques secondes, je me retourne pour leur faire face, puis celui qui semble être le leadeur ouvre la bouche mais fut coupé dans son élan par un bruit étrange qui retentit derrière eux.

Revenir en haut Aller en bas
Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] 1404036046-rang-membre
Etna E. Maugrey
Etna E. Maugrey
HRIen depuis le : 07/04/2013
Parchemins écrits : 520
Statut : C'est compliqué
Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] Empty
MessageSujet: Re: Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna]   Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] EmptyJeu 4 Juil - 21:58


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Etna retourna le parchemin,entamant pour la cinquième fois cette rédaction sur une plante jusque là inconnue de son vocabulaire, et visiblement inutile, les verrues y'a des sorts pour les enlever. Elle ne savait pas vraiment quoi dire au prof, et elle n'arrêtait pas de se tortiller sur sa chaise, pensant bien plus à une bonne promenade dans le parc qu'à sa rédaction. Un de ses amis lui lança un parchemin froissé à la figure alors qu'elle soupirait pour la cinquième fois en moins de 2 minutes, tripotant les pages de son livre de cour. Elle leva les yeux vers le coupable, prête à lui dire de se calmer, mais elle compris à son regard que contrairement à elle, les autres avaient envie de bosser, et que pour ça ils étaient prêt à lui refiler leur devoir pour peu qu'elle se donne la peine d'aller s'ennuyer ailleurs et en autre compagnie que la leur.  Message reçue 5/5, elle ferma immédiatement son livre et rangea tout ce qui se trouvait sur la table dans de grands gestes inutiles, elle était d'ailleurs presque sûre qu'une fiole d'encre avait dut se briser dans le tas, mais elle s'en occuperai plus tard, elle était bien trop pressée de sortir de la bibliothèque. Le bibliothécaire lui lança un regard de reproche lorsqu'elle remit sa chaise en place dans un vacarme épouvantable, elle était pratiquement sûre que le bibliothécaire la détestait, il suffisait de voir sa tête à chaque fois qu'elle rentrait, on avait l'impression qu'on venait de le forcer à boire du jus de bubobulp pur. Elle sortit rapidement de la pièce et commença à marcher sans réel but dans les couloirs du château, finalement c'était bien plus amusant de s''ennuyer à plusieurs.
    Mais une Maugrey ne s’ennuie jamais longtemps, c'est avec joie qu’elle aperçut un de ses amis à l'autre bout du couloir, ce dernier semblait en proie à un fou rire incontrôlable, et forcément Etna voulu immédiatement savoir ce qui pouvait bien le mettre dans cet état là. « On t'as jeté un sort ou quoi ? » Le jeune homme releva les yeux vers elle, un sourire toujours plaqué sur son visage « Non, c'est juste qu'il y a Weasley qui récure les conneries de Peeves, il a lancé un pétard Baseux et s'est Weasley qui s'est fait punir ! » Etna lui lança un regard perplexe, des Weasley il y en avait pas mal dans le château, certainement une des familles de sang Pur les plus prolifique de Grande Bretagne, mais heureusement pour eux, ils ne ressemblaient pas à touts ces Sang Purs imbus de leur propre personne. Quoi qu'il en soit juste dire  Weasley n'aidait pas beaucoup Etna pour savoir duquel il s'agissait. Le jeune homme sembla comprendre le dilemme de la jeune fille, et la question qui allait venir après, puisqu'il prit lui même les devants « C'est le blond...Heu Frederik je crois...T'étais sorti avec lui...Il est au au 5... »
    Le reste de sa phrase resta en suspens, Etna était déjà partie en courant à la recherche de son amie. Bien décidée à se foutre de sa gueule, il était certainement le mec le plus malchanceux au monde, non seulement il payait pour Peeves, mais qui plus est à cause d'une invention de son père. Elle tenait absolument à le voir dans cette situation, et elle ne le louperait certainement pas. Ils avaient toujours été très proche, au point de se mettre ensemble à une époque, avant de se rendre compte qu'ils se considéraient plus comme des frères et sœurs, autant dire que les taquineries et les chamailleries faisaient également partie de leur quotidien. Et puis elle était persuadée que si la situation avait été inversée il ne se serait certainement pas gêné. Elle parcourut la distance qui la séparait du cinquième étage en un temps record, par peur qu'il ai fini avant qu'elle n'arrive, bien qu'elle se doutait qu'il n'avait certainement pas eut droit de se servir de sa baguette. Elle s'auto-gronda mentalement en se souvenant que son appareil photo sorcier était gentiment posé sur sa table de chevet, et qu'elle n'aurait certainement pas le temps d'aller le chercher, quand à la faire venir grâce à un sort d'attraction, ce serait certainement aussi trop long. Elle arriva finalement au cinquième, mais sa joie retomba bien vite, Freddy ne s'en était pas encore rendu compte mais il était en train de se faire cerner par une bande de Serpentard.

    Elle allait le prévenir quand elle se souvint que ce matin là, et sans même savoir pourquoi elle avait mis une farce et attrape de chez les Weasley dans son sac. Frederik lui avait refilé sans lui expliquer ce qu'il faisait, mais en lui promettant qu'elle allait rire le jour ou elle l'utiliserait,  qu'il fallait l’utiliser avec précaution car c'était encore un prototype nécessitant des améliorations. Elle l'avait donc pris sans vraiment regarder l'objet, l'avait fourré dans son sac et était parti en cour avec lui. Elle sourit en se disant que si elle le sauvait avec une invention de son père la journée aurait été rentable pour le magasin des Weasley, elle attrapa le petit étui noir dans son sac, appuya sur le bouton qui dépassait et le jeta par terre. Immédiatement un petit polichinelle monté sur roulette se dirigea vers le groupe qui se trouvait au bout du couloir, le tout en hoquetant comme un raton laveur pris dans un machine à laver moldu. Le bruit le plus étrange qu'Etna avait jamais entendu de sa vie. Le polichinelle, haut de 2 pommes arriva rapidement dans le groupe des Serpentard, qui se penchèrent au dessus du petit bonhomme se demandant certainement ce que c'était. Etna aussi était perplexe, le jeune homme lui avait dit que ce serait drôle et pour le moment ce n'était pas le truc le plus hilarant qu'elle ai vu dans sa vie, il faisait mieux d'habitude. Elle regarda le groupe de Serpentard se pencher encore un peu sur le polichinelle, et elle résista à l'envie d'aller regarder avec eux. Et c'est au moment ou elle s'y attendait le mien que le polichinelle explosa en un gros nuage de paillette, durant un moment Etna maudit Frederik de lui avoir refilé un truc aussi naze, mais rapidement elle se rendit compte que en touchant la peau des personnes alentour, les paillettes provoquaient une drôle de réaction. De là ou elle était, elle pouvait voir que la peau des serpentard devenait toute bleue. Elle se mit à rire et à courir vers Frederik, baguette à la main. «COURS !!!» Elle lui attrapa la main alors qu'elle passait à côté de lui et l'entraîna dans sa course, consciente que les Serpentard les plus éloignés du polichinelle n'ayant pas été touché s'était mis à courir derrière eux.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] Empty
MessageSujet: Re: Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna]   Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] EmptyMer 10 Juil - 6:40




Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof.


Ce dimanche n’est pas si mal en fin de compte, parce que les courses poursuites dans Poudlard, ça ne court pas les rues !



Il y avait déjà quelques secondes, je récurais les excréments causés par un esprit frappeur et me voilà maintenant, tenant la main de ma meilleure amie, et essayant d’échapper à une petite troupe de serpentards enragés, courant dans les couloirs du cinquième étage en poussant les autres élèves présents sur notre passage. Moi qui pensais que j’allais crever d’ennui en nettoyant le corridor du 5ème. En tout cas, cette après-midi s’annonce des plus prometteuses en matière d’action. Moi qui languissais déjà de pouvoir échapper à ma corvée, me voilà bien en veine. Quelques secondes auparavant, je ne me serais pas attendu à voir Etna surgir de nulle part en se servant du polichinelle que je lui avais offert. Mais c’est ce qui fait toute la particularité d’Etna Eliodora Maugrey ! Elle est toujours imprévisible.  On ne sait jamais à quoi s’attendre avec elle, et quoi qu’elle fasse, elle nous étonne constamment. Mais tout ça s’est produit si vite que je n’ai même pas pu dire mon mot. En à peine quelques secondes je passe de concierge à mi-temps à fugitif. Les pas des serpents résonnent derrière nous tandis que leurs camarades schtroumfs commençaient tout juste à se rendre compte de leurs changements physiques soudains. Je ne peux réprimer un petit ricanement. Depuis le temps que j’attendais de pouvoir me venger de ces sales gnomes déconfits ! Cela faisait déjà un temps qu’ils me tournaient autour tels des vautours planant au-dessus de leur future proie entre autre, moi. Mais je suppose que j’avais autre chose à faire que de courir après des serpents à sonnettes ayant un crâne aussi vide que celui d’un troll des montagnes.
Je réfléchis un instant alors que nous continuons notre course, bousculant de plus en plus d’élèves, notamment une première année de Serdaigle sur qui j’ai manqué trébucher tellement elle était petite. Ca faisait quand même un petit moment que je n’avais pas vu Etna. Et je me demande comment elle avait sût que j’étais au 5ème. Peut-être est-elle simplement tombé sur moi par tout hasard, mais ce n’est pas son genre, il y a encore quelques semaines elle m’avait assurée qu’un Maugrey n’était jamais tranquille bien longtemps. Alors finalement peut-être était-ce par un quelconque hasard qu’elle m’avait trouvé dans ce corridor. Ou quelqu’un lui avait dit ce qui se tramait au cinquième étage. Ce qui est plus probable à mon avis.
« Comment tu as su que j’étais ici ? » Je demande à Etna après avoir heurté violemment un élève de troisième année, un garçon aux cheveux longs  cendrés et au visage en lames de couteaux. Je viens de remarquer, mais le couloir est étrangement rempli pour un dimanche. Même si le lieu n’est pas bondé, des dizaines d’élèves traversent les couloirs en discutant. Normalement, les jours de dimanche, ils restent plutôt cloitrés dans leur salle commune, ou à la bibliothèque pour réviser et faire leurs devoirs ou bien encore, ils sortent dans le parc et participent aux clubs pour décompresser avant le début d’une autre semaine de travail acharné. Remarquez, je suis aussi un élève de Poudlard et j’étais normalement promis à une corvée de nettoyage aussi ennuyeuse que les cours d’histoire de la Magie.
Je fais un virage sur la droite, derrière un mur du corridor puis fais un signe de la main à ma camarade lui signifiant de me rejoindre, puis je jette un œil au dit mur. Il est de pierre comme tout le reste du château. Sauf qu’en regardant d’un peu plus près, on remarque que les briques sont légèrement jaunies. Je connais pas mal de passages secrets dans l’école. Egalement celui du sixième étage qui mène directement au cachot, la plupart des passages que je connais, je les dois à mon oncle George. C’est lui qui me les a appris, bien que la majorité d’entre eux ont étés complétement refaçonnés depuis l’attaque de Poudlard, jadis. Je parie que vous vous posez la question ‘Mais où mène ce passage secret’ et bien il conduit à une sorte de chambre circulaire, assez poussiéreuse où trônent des tonnes de bouquins sur des dizaines d’étagères. J’ai découvert ce lieu secret en deuxième année alors que je tentais d’échapper à Peeves. Je m’étais appuyé contre les briques jaunies et d’une seconde à l’autre, le décor pivota tellement vite que j’avais failli en vomir pour ensuite me retrouver derrière le pan de pierre.
J’effectue donc l’opération sous les yeux d’Etna. Je tâtonne le pan du mur à la recherche d’une chose pouvant déclencher le mécanisme magique. Mon doigt semble toucher une sorte de bouton incrusté sur la surface rugueuse, j’appuie et attends. Les secondes passent. Rien ne se produit. « Allez saloperie ! Pourquoi tu fonctionne plus ?! » Je murmure. Je réessaie. Rien. Je commence à paniquer. Peut-être qu’Etna pourrait me protéger mais je déteste que les autres me protègent, d’habitude c’est moi qui défend. En plus, je n’ai plus de baguette, elle m’a été confisquée. J’entends des bruits de pas qui courent, vite ! vite ! J’appuie encore. Rien. Encore. Rien. Je stresse et alors à la dernière minute, quand je m’y attends le moins, alors que les serpentards viennent de débarquer, le décor tourne à la vitesse de la lumière, ma tête me fait mal, une curieuse envie de vomir me monte dans la gorge, et tout redeviens stable. Tout est rétabli. Sauf une chose. La pièce est complétement sans-dessus-dessous…


Hors RP : George n'est pas le père de Frederik, c'est son oncle ^^
Revenir en haut Aller en bas
Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] 1404036046-rang-membre
Etna E. Maugrey
Etna E. Maugrey
HRIen depuis le : 07/04/2013
Parchemins écrits : 520
Statut : C'est compliqué
Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] Empty
MessageSujet: Re: Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna]   Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] EmptyMer 10 Juil - 18:33


    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    L'avantage quand on  emmerde très régulièrement des Serpentard qui ne voient pas le comique de la situation, c'est qu'on commence à devenir des spécialistes en course poursuite, et on se forge donc une capacité physique assez impressionnante. C'était le cas d'Etna, quand elle n'était pas avec ses amis, ou en train de monter une théorie abracadabrante, on la voyait régulièrement passer en courant dans les couloirs pourchassée par quelques verts et argents. Et elle possédait une endurance assez incroyable, capable de monter touts les étages de Poudlard en un rien de temps, si bien sûr les escaliers se montraient coopératifs. Clairement, le plus dur dans ce genre de courses poursuites, ce n'était pas de semer les Serpentards, c'était d'éviter les nombreux obstacles humains que Poudlard était capable d'offrir, et ma foi, ce jour là les couloirs étaient particulièrement bondés, elle n'avait toujours pas lâché la main du blond, et dès qu'il changeait de direction, elle percutait quelqu'un, pas le temps de s'arrêter pour s'excuser cependant, peut être plus tard. Et encore, impossible de retenir les visages tant ils étaient nombreux. Elle jeta un regard par dessus son épaule dans un des longs couloirs dans lequel l'entraînait Frederik, en profitant au passage pour lâcher la main du jeune homme, et constata que les hommes bleus étaient toujours à leur poursuite, il lui sembla même qu'ils étaient un peu plus nombreux que 5 minutes auparavant.
    Elle allait le dire à Freddy, afin qu'ils accélèrent tout les deux la cadence, mais visiblement quelque chose d'autre était important aux yeux du jeune homme. Elle leva les yeux au ciel, comme si ils avaient le temps d'avoir une conversation à cet instant précis, certes le polichinelle leur avait donné un peu d'avance, mais les serpents étaient fourbes et rusés, et certains d'entre eux courraient presque aussi vite qu'eux, ceux qu'Etna prenait un malin plaisir à tourmenter d'ailleurs. « On m'a dit que tu étais là ! Donc forcément j'allais pas rater ça ! On peut dire que je suis arrivé au bon moment en plus ! » Elle laissa échapper un rire, ça faisait partie de leur relation, ils se respectaient énormément, mais dès qu'il était question de se moquer l'un de l'autre, ils n'étaient pas les derniers, ce n'était pas méchant bien au contraire. C'est juste qu'ils aimaient se taquiner, et elle se dit qu'il avait eu de la chance qu'elle arrive à ce moment là, sans elle il n'aurait peut être pas eu le temps de s'échapper, il lui en devait une belle, ce qu'elle ne se gêna pas de lui faire remarquer « Je t'ai sauvé les fesses on dirait bien, et en plus de ça je t'ai aperçu récurer un couloir ! » Elle laissa échapper un autre rire, ils étaient peut être poursuivi, mais elle ne le laisserait certainement pas oublier ça. Jamais. Ca le poursuivrai jusqu'à la fin de sa vie, aux repas de famille ou les Maugrey étaient invités, aux anniversaires, et même parfois quand il s'y attendrait le moins.

    Soudainement, alors qu'elle s'y attendait le moins, et ralentit par un énième élève qu'elle venait de percuter, son camarade tourna dans un petit couloir sur la droite, elle se précipita pour le rattraper espérant que tout comme elle, leur poursuivants seraient peut être un peu trop occupés à éviter les gens pour regarder ou ils se trouvaient. Peine perdu, si Frederik et Etna répugnaient à faire usage de la magie inutilement, ces serpentard là n'avaient aucun scrupules à se frayer un chemin en envoyant valdinguer des élèves à grands coups de sorts. Elle ne savait pas vraiment quel sort ils utilisaient, mais elle trouvait ça inadmissible, elle ne supportait pas qu'on s'en prenne à des gens innocents, et pour le coup, ceux là étaient innocents. La plupart des élèves se trouvant dans le couloir, se rendirent compte qu'ils valaient mieux se pousser, à l'approche du groupe vert et argent, et elle les quitta du regard pour recommencer à courir. Etna allait continuer à courir sur sa lancée quand elle se rendit compte que le jeune homme s'était arrêté face à un mur.
    Elle soupira de soulagement, contrairement à elle, il connaissait un certains nombres de passages secrets, et il semblait connaître Poudlard comme sa poche. Oh bien sûr, le château réservait toujours quelques surprises, mais pour un élève qui avait passé seulement 6 ans à Poudlard il était très doué pour passer par des corridors escamotables, derrière des tapisseries... Elle savait bien que c'était George qui avait dut lui apprendre tout ça, Etna elle n'avait pas eut cette chance, ses frère comme ses parents avaient refusé de lui apprendre leur trucs et astuces, espérant certainement que la jeune fille se montrerait plus calme. Peine perdue. Heureusement, Weasley et Potter lui avaient refilé quelques tuyaux. Etna l'observa appuyer quelque part sur le mur, et attendit tout comme lui. Pourtant rien. Durant quelques secondes elle se dit que c'était normal, certainement une manière de se rassurer, mais elle compris que la situation jouait en leur défaveur quand il commença à s'énerver. Et c'est presque instinctivement qu'elle sortit de sa baguette de sa jupe d'uniforme, hors de question pour elle de se rendre sans se battre. Elle attendit ainsi en position de combat alors que Frederik continuait de se battre avec le passage « Je te préviens Freddy, je t'ai sauvé les fesses déjà une fois aujourd'hui, ne m'obliges pas à le refaire ! ». Elle commençait à paniquer, elle était douée, très douée, mais face à un nombre si important de sorciers... Elle comprit qu'ils se rapprochaient lorsqu'elle entendit des cris à l'angle du mur.
    La bande de Serpentard tourna à l'ange du mur, et alors qu'Etna avait commencé à amorcer un sort, elle sentit que le sol bougeait. Elle sentit que le décor venait subitement de se retourner et une désagréable sensation de nausée la prit, alors que le décor se stabilisait à nouveau. A l'envers. Elle leva les yeux au ciel, enfin du coup  au sol. Et regarda Frederik droit dans les yeux « Et maintenant gros malin qu'est qu'on fait ? » Elle tenta de lancer un sort que son père utilisait régulièrement contre la glue qu'elle s'amusait à coller sur les murs de la maison quand elle était petite. Rien. « Dans la troisième tâche, Harry a eut le même genre de problème dans le labyrinthe, mais impossible de me souvenir comment il s'en est sorti... » Elle regarda le jeune garçon, peut être que c'était un des effets totalement normal de la pièce. Et que Frederik était parfaitement au courant de cette petite anomalie, même si elle doutait sincèrement « En tout cas va falloir trouver une solution, ils ont vu ou est ce qu'on a disparu, et dans le lot il y en a qui n'ont pas été croisé avec des trolls des montagnes »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] Empty
MessageSujet: Re: Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna]   Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] EmptyLun 29 Juil - 17:21




Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof.


Se retrouver la tête en bas et les pieds en haut dans une pièce sombre avec des schtroumfs qui cherchent à vous tailler en pièce, c'est pas très réjouissant...



Je n’aurais jamais cru m’attendre à voir ça ! La situation est assez déplaisante et pour ne pas ainsi dire renversante. Je lève la tête et aperçois le sol juste en bas. Etna et moi sommes coincés, les pieds collés au plafond. Cela n’était jamais arrivé auparavant dans cette pièce. Je me souviens très clairement que je venais ici très régulièrement et jamais ceci ne s’était produit. Hmmm… étrange. « C’est bizarre, je ne comprends pas pourquoi on est comme ça, ça ne l’avait encore jamais fait avant ! ». J’essaie de décoller mes pieds en tirant dessus. Rien à faire. Etna tente à son tour un sortilège. Aucun effet ne se produisit. « Et maintenant gros malin qu'est qu'on fait ? ». Une chose me revint à l’esprit. Il me semble avoir déjà entendu quelqu’un raconter ce genre de situation. Mais qui pouvait bien être cette personne ? Dans une concentration intense, je fronce les sourcils, ferme les yeux et me gratte le menton. Cette pose doit être assez comique à imaginer en étant à l’envers. Rien à faire, j’ai beau réfléchir, rien ne vient et ma réflexion ne provoque en moi qu’un mal de crâne assourdissant. « Dans la troisième tâche, Harry a eut le même genre de problème dans le labyrinthe, mais impossible de me souvenir comment il s'en est sorti... » Voilà ! C’était mon oncle Harry qui nous en avait parlé à Noël, il y a longtemps de ça. Le seul problème c’est que moi non plus ignore totalement comment il s’en était tiré. Dans une tentation extrême de concentration, j’essaye désespérément de me souvenir comment mon oncle avait vaincu ce petit… problème.  Mais ce n’est pas la peine d’essayer quoi que ce soit, plus je tente de remuer mes méninges, plus ma tête me lance épouvantablement. Je commence alors à soupirer d’exaspération. J’aurais préféré mille fois rester dans le couloir à finir gentiment de nettoyer les saletés de ce malheur d’esprit frappeur plutôt que d’être coincé la tête en bas, les pieds en l’air dans une pièce où la pénombre règne. Mais je ne pouvais pas en vouloir à Etna d’avoir fait ce geste, après tout, elle voulait seulement me rendre service et peut-être en même temps profiter de la situation pour s’amuser un peu. Sauf que là, elle n’a pas l’air de s’amuser beaucoup, ses cheveux renversés sur son visage. « En tout cas va falloir trouver une solution, ils ont vu ou est ce qu'on a disparu, et dans le lot il y en a qui n'ont pas été croisé avec des trolls des montagnes » me dit Etna en se risquant de me voir dans la pénombre des lieux.
« Oh ne t’en fais pas, crois-moi, ils ne risquent pas de pouvoir rentrer de sitôt … » Effectivement. Le mur par lequel nous étions passés ne laissent entrer que les élèves qui sont à Gryffondor. Ou du moins à ce que j’en sais car quand j’avais découvert le passage et que je l’avais montré à mes amis, aucuns qui étaient dans une autre maison que la mienne n’avaient pu être absorbés. En revanche, ils avaient été propulsés à l’autre bout du couloir en touchant le bouton et ne m’avaient plus adressés la parole pendant de nombreux jours, pensant que je leur avais fait une farce de très mauvais goût. Je n’ai jamais su pourquoi cette pièce ne peut faire entrer et sortir que les élèves de Gryffondor. Et encore moins comment la pièce, ou le mur arrive à analyser dans quelle maison nous appartenons. Mais comme la magie est un sujet très vaste, je n’ai jamais cherché à comprendre pourquoi. « Dans tous les cas, on ferait quand même mieux de descendre de là, enfin, sauf si c’est ton kiff de rester des heures la tête à l’envers. Personnellement, ça me donne un de ces mal de crâne ! » Je sens le sang affluer dans mes oreilles tel que je réussis presque à entendre les vagues de la mer se fracasser contre les rochers d’une plage imaginaire. Puis, machinalement, je mets la main dans la poche de ma robe pour y prendre ma baguette mais n'y découvre qu'un vide blessant. Elle m'a été prise par ce satané professeur. Enfin, plutôt à cause de ce petit salopiau de Serpentard ! Il faudrait que j’aille lui dire deux mots à celui-là. Poussant une sorte de grognement de mécontentement je demande alors à Etna si elle pourrait se servir de sa baguette pour éclairer les lieux. Peut-être que quelque chose pourrait nous être utile même si j’en doute fortement. « Dis Etna, aurais-tu l’aimable obligeance d’allumer ta baguette s’il-te-plait ? On n’y voit rien là-dedans ! Et puis, ma baguette m’a été confisquée… » Dis-je avec une mine renfrognée.



Revenir en haut Aller en bas
Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] 1404036046-rang-membre
Etna E. Maugrey
Etna E. Maugrey
HRIen depuis le : 07/04/2013
Parchemins écrits : 520
Statut : C'est compliqué
Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] Empty
MessageSujet: Re: Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna]   Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] EmptyMer 31 Juil - 21:10

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Être coincé la tête en bas, les pieds scotchés au plafond n'était certainement pas la position, ou même la situation préférée d'Etna, bien au contraire. De plus, le sang affluant dans son cerveau l'empêchait de penser correctement, préférant lui offrir un mal de crâne épouvantable, elle était en train de se plaindre de la situation tout en essayant de se redresser légèrement, elle aurait certes un mal de chien aux abdos si elle restait trop longtemps dans cette position, mais au moins elle pourrait réfléchir un tant soit peu. Elle avait eu raison, presque immédiatement après, la pression dans son cerveau redescendit, et elle put enfin recommencer à réfléchir. Elle entendit le jeune homme lui dire que normalement personne ne pourrait rentrer dans la pièce ou ils se trouvaient actuellement, et c'est presque sans s'en rendre compte que la rouge et or poussa un soupir d'exaspération en levant les yeux au ciel, il ne pouvait certes pas la voir vu l'obscurité ambiante, mais enfin. Il avait intérêt à avoir raison, sinon elle se ferait un plaisir de lui faire sa fête quand ils seraient enfin sortit de ce merdier. Elle tenta à nouveau un sort contre la glu perpétuelle. Cette fois c'était sûr, elle perdait complètement son calme, et rien de ce que pourrait dire le jeune homme ne parviendrait à la calmer.
    Et bien sûr, comme sur un coup de hasard, le jeune remua encore un peu le couteau dans la plaie en lui demandant si elle aimait rester des heures la tête en bas. Bien sûr il faisait ouvertement de l'ironie, mais quand elle s'énervait Etna ne réfléchissait pour ainsi dire plus. Lorsqu'elle était calme, elle ressemblait beaucoup à son oncle, évaluant tout les dangers, regardant toute qui pouvait tourner mal, elle était calme et méthodique, même dans des situations stressante. Et pourtant dès qu'elle se mettait en boule elle perdait complètement ses moyens, et elle ne savait plus faire preuve de calme. « Bein oui bien sûr que j'adore être dans cette situation ! Tu sais, tout les soirs je me pend par les pieds à mon lit baldaquins, parce que j'adoooore ça !!!!! Tête de buse !!!» Elle se laisse retomber dans le vide, et tendit la main dans l'obscurité, dans l'espoir d'attraper la chemise du rouge et or, bien décidé à lui secouer, en vain visiblement, sa main se perdit dans le noir, frôla le tissu de la chemise, et attrapa plusieurs fois le vide. Elle se rendit alors compte de la puérilité de son comportement, certes elle n'appréciait pas de se retrouver pendu par les pieds, mais ce n'était pas de la faute à Freddy, si elle n'avait pas encore et une nouvelle fois fourré son nez là ou il ne fallait pas, ce ne serait pas arrivé. « Désolé Freddy j'aurai pas dut » Elle se doutait que Frederik ne lui en tiendrait pas forcément rigueur, ils avaient grandi ensembles, il savait très bien à quel point Etna pouvait s'emporter, et elle disait souvent des choses qu'elle ne pensait pas. Mais parfois elle se disait que ses amis en auraient peut être un jour marre de ses sautes d'humeur.

    Le jeune homme lui demanda alors d'allumer la lumière, ce qui l'étonna pourquoi ne faisait-il pas ça lui même. Frederik n'était peut être pas le meilleur sorcier de sa génération, mais un sort de lumière était largement à sa portée. Alors qu'elle allumait le bout de sa baguette, éclairant alors la salle comme un plafonnier, elle se souvint qu'il avait certainement dut récurer le couloir sans magie. Et pour contrer la tentation, dans ces cas là, les professeurs se permettaient de confisquer la baguette de l'élève. Etna détestait se retrouver sans sa baguette, elle se sentait comme toute nue à chaque fois . C'était comme lui demander de se promener sans jupe. Elle n'était absolument pas à l'aise . La baguette était certainement l'objet dont un sorcier prenait le plus soin, qu'il chérissait le plus, et qu'il aimait plus que tout. Perdre un bijou familial ce n'était rien comparé au fait de perdre sa baguette. C'était bête, mais ils étaient tous habitués à tout régler grâce à leur baguette, et sans ça ils ressemblaient tous à des manchots aveugles. Elle tourna le regard vers Frederik et ne put s'empêcher de laisser échapper un rire, rapidement suivi d'un fou rire incontrôlable. Elle se rendait seulement compte du ridicule de la situation, et très franchement voir Frederik pendu par les pieds était tout particulièrement drôle. « Ok, c'est vraiment pas méchant mais tu voyais ta gueule la maintenant tout de suite tu rigolerais aussi ! » Le jeune homme était pourtant beau, ils étaient sorti ensemble pendant une période, et par conséquent Etna avait toujours été consciente de la beauté du garçon contrairement à ses autres amis d'enfance, mais là maintenant, la tête rouge à cause du sang il ressemblait à une tomate pourri. Et comme à chaque fois qu'elle rigolait autant, elle tentant de s'appuyer sur son ventre, tirant beaucoup plus fort sur l'un de ses pieds. L'effet fut immédiatement, elle sentit qu'elle tombait à la renverse, et qu'elle s'écrasait sur le sol, elle poussa un grognement de frustration et de douleur. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle avait fait, mais en tout cas ça avait marché. Elle releva la tête vers le garçon, toujours accroché au plafond « Si tu rigoles je te fais la peau !!! Et maintenant on va essayer de décoller de là ! Tend les bras peut être qu'en me pendant à tes bras tu vas te décoller ! » Elle tendit les bras vers le haut, vers Frederik, attendant qu'il se décide à agir.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] Empty
MessageSujet: Re: Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna]   Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] EmptyDim 4 Aoû - 0:45




Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof.


Une pièce bien étrange peut renfermer des choses… intrigantes…



Je n’avais pas besoin de regarder le visage d’Etna pour savoir ce qu’elle pensait en cet instant. Je la connais par cœur. Je savais parfaitement qu’elle devait être exaspéré et assez énervée. Mais c’est Etna, imprévisible, emportée et troublante. C’est ce petit côté qui me plait chez elle. Beaucoup de personnes seraient irrités par son caractère bien trempé. Mais elle et moi, on se connait depuis toujours, aussi je me suis assez bien accoutumé à son caractère. Lorsque j’avais sorti ma phrase ironique quelques minutes auparavant, je savais que j’avais fait une erreur.
Mon cerveau se mettait à bouillir de plus en plus, et je sentais déjà la chaleur me monter aux joues. A mes côtés, dans la pénombre de la pièce, un bruissement de cape se fit entendre et je savais que ma camarade de Gryffondor essayait soit de décoller ses pieds du plafond ou bien de trouver une position plus efficace pour pouvoir réfléchir. Puis comme je m’y attendais, sa patience lâcha et elle répondit à ma remarque avec une nuance de colère perceptible dans la voix. Encore une fois, je l’entendis s’agiter. Elle devait surement essayer de m’attraper pour me faire la peau. Mais ce n’était tout de même pas ma faute si on en était arrivé là. C’était celle de Peeves à la base. Et aussi celle du Serpentard. Cela ne servait à rien de s’acharner sur moi. Mais je ne pouvais lui en tenir rigueur, et ça ne servait à rien de remuer le couteau dans la plaie plus qu’il n’était déjà enfoncé. Il fallait trouver une solution le plus rapidement possible. Bien que la bande de bleus ne puissent nous retrouver, nos têtes allaient surement exploser suite à la coagulation de sang présente dans notre cerveau.

Etna alluma alors sa baguette comme je lui avais demandé. Une lueur argentée apparue soudain à ma droite. Pendant quelques secondes, on s’observa en silence. C’était une drôle de situation. Etna avait les joues rouges et ses longs cheveux partaient en l’air comme si on lui avait appliqué de la colle particulièrement collante sur son cheveu fin. Enfin, je veux dire qu’ils partaient en bas du coup. D’un seul coup, Etna fut prise d’une crise de rire. Elle riait tellement qu’on aurait dit qu’elle avait été ensorcelée par un maléfice de chatouille. En tout cas, elle ne semblait pas avoir remarquée qu’elle était dans une situation assez…. Gênante. Pendant qu’elle riait aux éclats, je m’efforçais de lever la tête aussi loin que possible de ses habits. Apparemment, son fou rire l’empêchait de voir que sa jupe était retournée….
« Ok, c’est vraiment pas méchant mais tu voyais ta gueule la maintenant tout de suite tu rigolerais aussi ! » C’était surement vrai. Suspendu au plafond à l’envers avec une tête qui devait être aussi rouge que le chapeau d’un chaporouge devait être amusant. Et puis, ma tête avait dut encore plus rougir lorsque les vêtements d’Etna s’étaient retournés. Oh bien sûr, j’ai détourné les yeux. Il me semblait l’avoir dit quelques lignes plus hautes… hum enfin, je ne vais pas m’étaler sur le sujet, surtout que je n’ai pas l’habitude de voir les sous-vêtements des filles… Quoi ?! C’est très gênant vous avez… Enfin, là n’est pas la question, ne perdons pas de temps avec des choses futiles.
D’un instant à l’autre, sans que je ne sache tout à fait comment, ma camarade tomba à la renverse et atterrit sur le sol dur (ouais parce que si on aurait eu un sol mou dans la pièce ça aurait vraiment été une journée bizarre) de pierre (bah quoi ? Il est pas fait de marshmallows le sol… pff nan mais vraiment…). Tandis qu’elle se relevait avec peine, je lui lançais un regard interrogateur. Comment avait-elle faite ? Peut-être que son rire l’avait fait tomber. Quoi ? Je vous signale qu’on est dans un monde magique les rigolos, ayez un peu d’imagination !
D’un regard froid, elle me menaça de ne pas rire et me tendit la main pour pouvoir m’arracher au pays grotesque dans lequel j’avais les pieds plantés. Ce qui est étonnant avec Etna, c’est qu’elle fait des véritables bonds d’humeurs, comme vous aurez pu le constater. Et comme c’est impossible de prédire comment elle réagira face à tel ou tel problème, je fus confus par son passage si vif du rire aux éclats à la menace de mort. Bien décidé à redescendre aux côtés de la seule compagnie que j’avais depuis déjà plus de dix minutes, je tendis les bras vers elle. Ce geste me rappelait étrangement l’attitude que je faisais preuve lorsqu’étant enfant, je jouais à attraper des pommes sur les arbres de grand-mère Molly. Puis alors que je m’efforçais de me mettre sur la pointe des pieds afin d’atteindre la jeune femme, une violente secousse parcouru mon corps et je me sentis tourner vers le bas pour finir par tomber sur les genoux juste en face de Maugrey. Au moins, je ne m’étais pas écroulé lamentablement comme elle. Oh bien sûr, j’évitais de faire la remarque. Ce qu’il me semblait être une chose judicieuse. « Enfin, nous voilà tout deux sortis de ce pétrin ! Le côté positif, c’est qu’on pourra se vanter d’être des personnes ‘tombées du ciel’ ! » J’éclatais de rire puis me calma peu à peu. Ce n’était pas si drôle.

A la lumière émise par la baguette d’Etna, je pu mieux distinguer les lieux. Mêmes murs tapissés de toiles de peintures vides, mêmes étagères s’alignant le long de la pièce circulaire. Elle était également de la même taille. Grande, espacée mais toutefois bien emménagée. Seulement, ce n’étaient plus des livres qui s’alignaient le long des étagères poussiéreuses mais des objets. Des dagues aux lames recourbées parcourues de runes anciennes, des boules de cristal cassées, des boitiers en or décrépis, des miroirs à main brisés. Il y avait même un bout de bois d’une trentaine de centimètres, assez fin que je soupçonnais d’être une baguette magique. Au fond de la salle, derrière Etna, se dressait une sorte de trône fait de bronze et d’argent, des accoudoirs torsadés où l’on voyait se dessiner vaguement des petits dessins, des pieds en pattes d’hypogriffe ainsi que d’un dossier en velours gris. L’endroit était bien lugubre. « C’est étrange, cette pièce n’était pas dotée de tels objets avant. La dernière fois que je suis venu, les étagères étaient remplies de bouquins de défense, de sortilèges, de divers types de magies… Pour répondre à une question que tu te poserais, non je ne me suis pas retrouvé avec les pieds scotchés au plafond et non, cette pièce n’était pas aussi sombre. En tout cas, tout a changé ici. » dis-je, avec une nuance d’inquiétude perceptible. « Au fait, merci pour tout à l’heure. Je te revaudrais ça, je crois que tu m’a évité une après-midi des plus ennuyeuses et l’a remplacée par un palpitant et loufoque dimanche ! »



Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] Empty
MessageSujet: Re: Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna]   Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Quand un esprit frappeur vous tend un piège et qu'un serpentard trop crétin vous balance à un prof [PV Frederik / Etna]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» IRP - Gryffondor vs Serpentard
» Ethan Prometheus ♣ Je vous jure que je prendrais soin de vous, juste une petite incision !
» Ethan Prometheus ♣ Laissez moi voir si je peux vous placer entre deux rendez vous ...
» Elaelle C. Darmosia ◄► Ouvrez votre esprit vers l'au-delà
» Quand le loup n'y est pas ...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
HRI • RPG :: UNE BIÈRAUBEURRE POUR LA ROUTE :: RP-