Le réveil avait été plus compliqué que prévu, toujours la même chose depuis que je me réveillais sans homme près de moi. Les cauchemars étaient revenus, toujours les mêmes, toujours aussi horribles. Je m’y voyais, sous ma forme de loup, en train de me jeter sur mon frère, sur mes parents, sur Tobias, Vela, Sutton, toutes les personnes qui comptaient pour moi… Mais j’avais vu apparaitre une nouvelle personne au travers des nuits dernière. Aymeric. Lui aussi je le tuais, et pour la première fois je comprenais qu’il devait compter pour moi. Ceux que je n’aimais pas, ceux qui n’étaient rien pour moi, n’apparaissaient jamais dans mes rêves. Je préférais leur faire du mal alors que j’étais réveillée, c’était ça être moi. Et puis cette robe de sorcier me donnait réellement envie de vomir. J’en avais plus que marre de porter cette horreur à longueur de temps. J’avais plutôt envie de tout laisser tomber. J’étais bien trop fatiguée en réalité. Alors, renvoyant au placard tout ce que l’on m’avait appris, montrer l’exemple aux jeunes, respecter les règles du château, être polie, souriante et élégante. Une élève modèle et puis quoi encore ? Les Malefoy n’étaient pas faits pour se plier aux règles, les coups d’éclat c’était notre truc, mon truc. Alors, c’était finis, plus de robe de sorcier miteuses, plus de ballerines plates et de cheveux biens coiffés. Bonjour mini-jupe, chemisier entrouvert et escarpins vernis, maquillage comme pendant les vacances dans le Londres moldu, comme ces filles des magazines je déambulai dans les couloirs du château les cheveux détachés volant derrière moi je remontai jusqu’au rez-de-chaussée sans faire attention aux murmures, peut être aux sifflements de certains garçons. Je m’en foutais après tout, j’avais une seule pensée dans la tête, je comptais bien mettre tout à plat, lui faire comprendre que je n’étais pas le genre de fille qu’on pouvait abandonner comme ça le jour du bal de Noel… Mais j’avais une furieuse envie de me jeter dans ses bras aussi. C’était tellement paradoxal, je n’avais pas l’habitude de me compliquer la vie ainsi. Saleté de serment inviolable mon dieu ! Je frémis, maman me tueraient si elle m’entendait jurer comme ça… Mais elle n’était pas là, et en plus j’étais persuadée qu’elle me déshériterait si elle me voyait habillée comme ça en plein milieu de l’école. Tant pis, elle aussi avait dû faire quelques erreurs dans sa jeunesse et puis j’étais majeure, je n’avais plus quatre ans, je n’avais pas de comptes à lui rendre et puis, qui irait lui en parler ? Surement personne, les élèves n’en avaient pas grand-chose à faire, les professeurs ne me verraient surement pas de la journée et ceux qui me croiseraient ne voudraient surement s’attirer les foudres de mes parents qui prendraient toujours ma défense. Arrivée dans la Grande Salle je ne pris même pas la peine de m’arrêter à la table des serpentards plus de quelques instants, déposant un baiser sur la joue de mon frangin je me rapprochai d’une autre table : « Hé toi p’tit con ! Dis à McCawley de me rejoindre à la salle sur demande. Qu’il pense à des pétales de roses il me trouvera… » Lâchai je à un gnome de jardin de la maison des blaireaux. Sans lui laisser le temps de me répondre je quittai la grande salle sous les regards intrigués des autres élèves de la maison de mon fiancé. Ils devaient tous croire que nous allions passer la matinée dans une étreinte chaleureuse et passionnée, une activité suante et rapprochée… La prise de bec du siècle oui. Qu’ils ne se fassent pas d’illusions, ils ne me connaissaient pas autant qu’ils voulaient le croire. Et puis, quel intérêt de se préoccuper de quelqu’un qui ne vous adressera la parole que pour vois rabaisser ? C’était idiot… Ils étaient idiots tous autant qu’ils étaient. Sans hésiter, je remontai jusqu’à la salle sur demande, la pièce n’allait pas être très chaleureuse… Ce n’était pas le but, elle représentait plutôt mon humeur du moment, colère, fatigue, mélancolie et destruction. Et un peu de rose quand même… Ce n’était pas encore l’apocalypse, j’aimais me sentir dans mon élément, c’était beaucoup plus pratique lorsque le moment arriver de commencer une joute verbale. D’ailleurs, j’entendis bientôt des pas dans la pièce que j’avais créée, sans me lever de mon fauteuil je lui dis froidement : « J’ai bien faillis attendre… » Me redressant, je me tournai vers lui, furibonde et repris du même ton : « Et tu sais que je n’aime pas attendre… Ou me faire laisser en plan… » Lui rappelai je.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Mer 6 Mar - 22:08
La sonnerie du réveil résonnait dans ma tête, c'était comme un ricochet, ça se développait en dizaine de «dring» de plus en plus fort. Je détestais ce fichu réveil et me demandait pourquoi je l'avais encore. Je lui donnais un coup violent le faisait tomber par la même occasion, au moins il ne pourrait plus faire de bruit. Je détestais de plus en plus le fait de me lever pour aller en cours. C'était tellement insignifiant tout ça, au final ça nous apporterait pas grand chose de faire des études, d'avoir un métier, surtout si c'est pour se retrouver seul en fin de journée. Je haïssais tout ces couples qui se pavanaient sans cesse dans les couloirs montrant à quel point ils étaient heureux et à quel point ils s'aimaient. J'aurais du être heureux aussi de pouvoir faire la même chose, mais je savais que ce n'était que du cinéma, rien de plus, un contrat à honorer et ça m'agaçait de ne pas pouvoir annuler tout simplement ce fichu mariage.
Je me levais du lit et allait me préparait pour la journée. C'était toujours le même rituel depuis ma première année. Je ne changeais pas beaucoup mes habitudes, mais avec le temps mes camarades de dortoir avaient appris à m'éviter quand je me levais de cet humeur là. Ça se voyait clairement qu'aujourd'hui encore je n'avais envie de parler à personne et qu'il valait mieux ne pas venir me voir. Ces derniers jours, je m'étais appliqué à chercher un moyens de rompre le serment inviolable et je n'avais bien sûr rien trouver sur le sujet. C'était peine perdu, nous n'arriverons pas à mettre fin à ce mariage dont aucun de nous deux voulait. Une fois habillé de l'éternelle robe de sorcier que tous les élèves portait, je m'apprêtais à sortir de la salle commune lorsqu'un élève à l'air un peu apeuré viens me voir. Je le regardais un peu intrigué et pas forcément de façon rassurante. Il m'informa alors que ma chère fiancée me quémandait dans la salle sur demande. Je levais les yeux au ciel, le remerciait et parti donc rejoindre Salamandra.
Je me doutais qu'elle allait me faire une scène. Je l'avais abandonné en plein milieu de soirée et au milieu de la piste de danse. Ce n'était pas très galant, mais il avait fallut que je parte, les choses commençaient à être trop … sérieuses. Je ne tenais pas à finir par avoir le cœur brisé par sa faute. Je n'avais plus envie d'être un second choix, je méritais mieux que ça. Elle voulait des roses … j'avais mieux, mais je n'étais pas sûr qu'elle l'accepte. En vérité je gardais ce présent depuis bien longtemps. C'était de tradition dans la famille, mais je n'étais pas certain que c'était le bon moment pour la lui offrir.
J'arrivais au bout de quelques minutes dans la salle sur demande. J'étais à peine entré qu'elle chargea la première. Elle était remontée c'était évident et je n'eus que pour réaction un petit sourire malin. J'aimais bien quand elle s'énervait, le rouge lui montait un peu au joue et ça lui donnait l'air plus naturelle. Elle allait me tuer si elle me voyait sourire comme ça, mais j'étais aussi remonté conte elle. Elle avait tout balancé à sa meilleure amie, je ne pouvais pas lui faire confiance. Je lui répondit sur le même ton qu'elle:
« Ne prend pas ce ton là avec moi Malfoy! D'ailleurs je pensais que personne ne devait autre au courant de ce contrat, pourquoi t'en a parler à Runcorn ? J'ai eu l'air d'un pauvre con quand je suis tombé sur elle. C'est quoi ton petit manège?»
Il allait de soit que j'étais vraiment énerver et que en parlant je m'étais approché d'elle un peu brusquement la faisant reculer par la même occasion. Je n'avais pas l'intention de ma laisser faire, je me fichais qu'elle soit une Malfoy. Ce n'était pas son nom qui faisait ce qu'elle était. Je n'avais pas peur d'elle.
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Mer 6 Mar - 23:13
Girl on Fire
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Il avait l’air plutôt énervé lui aussi… Je ne cherchai même pas à comprendre pourquoi, il était toujours énervé contre moi de toute façon. Il avait toujours quelque chose à me reprocher, comme tous les autres de toute façon en réalité. J’avais réellement besoin de me remémorer toutes les choses que j’avais contre lui pour ne pas craquer. Le voir comme ça devant me donnait terriblement envie de me jeter dans ses bras. En vérité, j’étais terrifiée par ce nouveau cauchemar que j’avais fait cette nuit et je comprenais peu à peu que j’avais terriblement peur de le perdre aussi. Mais j’étais bien trop fière pour cela, hors de question de lui montrer que j’étais faible, cela lui ferait surement trop plaisir. Je le voyais déjà sourire en me voyant m’énerver. J’avais envie de l’étrangler… Comment pouvait-il se moquer de moi ainsi alors que je faisais des efforts monstres pour rester calme et sérieuse. Pour rester fâchée contre lui. Lui lançant un regard noir comme pour lui faire ravaler son sourire suffisant je compris rapidement le pourquoi il était lui aussi énervé contre moi. En effet, en suivant le bal, déçue et énervée, surtout blessée dans mon égo je n’avais pas pu m’empêcher de mon confier à Vela, ma meilleure amie de toujours… Je ne lui avais jamais rien caché et ce n’était pas un foutu serment inviolable qui allait me faire changer d’avis sur le sujet. En plus, je savais bien que la jolie Runcorn ne révèlerait jamais mon secret aux autres. Elle avait gardé sa langue concernant ma lycanthropie et puis, par respect pour mon fiancé je ne lui avais pas tout dis, pour une fois… J’avais fait une entorse à mon règlement pour qu’elle ne puisse pas l’utiliser contre lui. Donc pour la vipère, les McCawley étaient toujours des sangs purs, je ne lui avais pas fait part de leur secret… « Ne prend pas ce ton là avec moi Malefoy! D'ailleurs je pensais que personne ne devait autre au courant de ce contrat, pourquoi t'en a parlé à Runcorn ? J'ai eu l'air d'un pauvre con quand je suis tombé sur elle. C'est quoi ton petit manège?» Me dit-il en se rapprochant brutalement de moi. Par réflexe je me reculai et me maudit d’avoir placé ce fauteuil ici. Je me retrouvai bloquée contre l’accoudoir et fut obligée de m’assoir dessus pour ne pas basculer en arrière. Malheureusement cela impliquait de me retrouver plus petite que mon fiancé. Je me débrouillai tout de même pour le regarder un peu de haut malgré ma taille plus petite. Je remarquai vite que du coup, il avait une magnifique vue sur mon décolleté et mes jambes nues. Cela m’arracha un léger rire, peut être préférait il me voir habillée ainsi plutôt qu’avec ma magnifique robe de bal… Peut-être cela ne lui plaisait pas plus que ça de moi voir apprêtée vu qu’il m’avait abandonnée…
Une lueur de défi dans le regard je me redressai un peu pour avoir le visage à son niveau je fronçai les sourcils ne sachant pas trop à quoi il pensait avant de répondre piquée dans mon égo : « Roh arrête de jouer le rôle de mon père je prends le ton que je veux ! Je ne vois pas en quoi c’est un problème ! Vela ne fera jamais rien contre moi ! Et je préfère que tu le saches, je n’ai pas révélé ton secret… Vela est ma meilleure amie, je lui ai toujours tout dis et cela ne va pas changer. Mais peut-être ne sais-tu pas ce que c’est mais pour moi, c’est très important… L’amitié. » Me mordant la lèvre je jetai un coup d’œil à la cheminé, dont le feu brulait avec vigueur reflétant mon humeur du moment. Je finis par me retourner vers lui et je repris : « J’avais besoin de réconfort, me faire lâcher comme cela, ce n’est pas vraiment une chose qui nous met en joie… » C’était un ton de reproche bien sûr, j’étais encore terriblement blessée. Je ne doutais pas qu’il réussirait tout de même à tout retourner contre moi… On était comme ça. Tous les deux. Une légère douleur vint me vriller le bras. Le massant doucement je passai ma main sur un grand pansement au niveau de mon poignet. Je le voyais déjà venir, une tentative de suicide ? Bien sûr que non, je m’aimais bien plus pour cela mais sous le coup de l’alcool j’avais eus envie d’attirer une nouvelle fois l’attention sur moi et avais fait glisser une lame sur mes veines. Décidemment, l’alcool me faisait faire bien des bêtises. Bien sûr, j’avais été secourue très rapidement et soignée encore plus vite mais j’allais avoir droit à des tas de réprimandes de la part de l’infirmier et quelques visites chez une psychomage… Comme si cela allait servir à quelque chose… Mes tendances suicidaires et alcooliques étaient surement les plus petits défauts de ma raison… Retournant le regard vers Aymeric je demandai : « Et bien sûr tu dois avoir encore de nombreuses choses à me reprocher… Je n’en doute pas. »
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Ven 8 Mar - 19:43
La pièce était à la couleur de nos humeurs, c'était assez étonnant de voir comment la salle sur demande changeait d'aspect à volonté. Elle reflétait bien la tension qui régnait entre nous. Elle était tombée dans le fauteuil d’où elle s'était levée. Je voyais bien qu'elle était aussi énervé que moi et je ne comprenais pas tellement pourquoi. Dans cette histoire la place que j'y avais ne me plaisait guère. Je me doutais que c'était pareil pour elle, mais j'avais ma fierté et être recalé au second plan ne me suffisait plus.
Je ne jouais à aucun rôle, elle ne comprenait pas que ça m'atteignait vraiment qu'elle en aime un autre. C'était blessant et ça avait de quoi coupé des envies passagères, surtout quand celui qu'elle aimait s'appelait Tobias Lestrange. Je fus assez surpris qu'elle n'ait pas révéler entièrement notre secret. J'avais pensé qu'elle aurait vraiment tout dit, que je ne pouvais pas lui faire confiance. Je comprenais qu'elle en parle à sa meilleur amie, j'allais faire pareil avec Ange de toute façon. Je ne pouvais pas lui cacher, elle m'avait bien relever de son côté elle était fiancé à Rhoan. J'étais un peu calmé, c'était d'ailleurs étrange, j'avais à la fois envie de l'embrasser et à la fois envie de lui crier dessus, mais sa dernière me donnait l'impression d'être vraiment coupable, d'avoir été nul et de toujours l'être. Je me reculais un peu lui laissant de la place et m'évitant ainsi de me prendre d'éventuels coups, on ne savait jamais à quoi s'attendre avec elle, je préférais anticiper.
« Je suis désolé … Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise. Il fallait que je m'en aille c'est tout. »
Je ne pouvais pas tellement lui expliquer pourquoi, c'était déjà assez bizarre comme ça. Elle n'aurait peut être plus envie de continuer à faire semblant si elle savait que j'étais vraiment amoureux d'elle ou au contraire, peut-être qu'elle aurait justement tout fait pour que se soit moi qui dans cette histoire soit malheureux et je avais assez de trinquer tout le temps. Je ne voyais pas ce que je pouvais lui reprocher d'autres, à part le fait qu'elle en aime un autre … je n'avais plus aucune envie de me disputer avec elle alors que j'avais dans ma tête des tas de méchanceté à lui balancer. C'était tellement stupide de se disputer pour si peu de choses.
« Non , pas tant que ça …»
Je ne savais pas trop quoi lui dire désormais. J'aurais pu faire apparaître un bouquet de fleur pour me faire pardonner, mais ce n'était pas vraiment mon genre. J'étais encore vexé qu'elle me voit comme un second plan et ça ne risquait pas de changer grand chose à notre histoire. Je me sentais tellement blessé dans mon estime que même l'idée de lui donner la bague que j'avais dans la poche ne me tentais plus vraiment. Elle ne voudrait pas la porter de toute manière, à quoi bon essayer?
« C'était tout ce que tu avais à me dire?»
Je faisais celui qui voulait s'enfuir très loin d'ici et ne pas à avoir à lui parler alors que je mourrais d'envie de lui dire tout ce que j'avais sur le cœur, mais ce ne serait pas digne de moi, je partageais rarement mes sentiments, surtout de cette façon. Je restais un garçon discret et silencieux et ça n'était pas près de changer.
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Ven 8 Mar - 21:37
Girl on Fire
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Alors qu’il me laissait un petit peu plus de place pour respirer, me permettant ainsi de pouvoir me remettre sur mes jambes et de lui faire face plus facilement. Je m’approchai de son visage avant de faire une moue désolée et de me reculer Je me doutais bien qu’il y avait une raison pour laquelle il avait eu besoin de partir mais cela ne m’aidait pas vraiment à en savoir plus sur les raisons de son départ si brusque. Il fallait que je m’en aille. Oui il pouvait être parti pour je ne sais quelle raison, pour parler complots avec je ne sais quel fou de Poudlard, ou pire encore, pour aller me tromper avec une fille qui n’avait surement pas ma classe. Cela ne m’arrangeait pas beaucoup de m’imaginer ça… C’était étrange pour moi d’être aussi jalouse envers ses fréquentations. Ce n’était pas mon genre, en plus, ce n’était pas comme si nous étions si proches que ça. Au niveau sentimental je voulais dire. Enfin, c’était plutôt bizarre à ce niveau-là pour tout avouer. Mais le fait était que notre relation avait du bien évoluer de mon côté pour que je me mette à être jalouse… Ce mot m’allait tellement mal au teint en plus. La jalousie ça faisait des rides, et ça faisait la fille qui s’accrochait. Et je ne voulais pas être la fille qui s’accrochait. Ce n’était pas dans mon caractère. M’appuyant à nouveau sur l’accoudoir, croisant les jambes je demandai : « Tu ne vas pas me dire pourquoi j’imagine ? » Je pouvais toujours essayer après tout cela ne me coutait rien. A part de me faire refouler, mais ça je commençais à avoir l’habitude de me faire remballer avec lui. J’étais plutôt contente malgré tout, parce qu’il m’avait présenté ses excuses, les excuses… C’était quelque chose que je ne présentais jamais, trop de fierté pour cela surement. C’était autant une force qu’une faiblesse, une chose que dont on pouvait me féliciter ou que l’on pouvait me reprocher. Peut-être était-ce une des choses qu’il avait à me reprocher lui-même. Secouant la tête je lâchai désabusée dans un soupir : « Pas tant que ça ? J’aurais dû m’en douter » Il avait des atouts dans sa manche pour me critiquer. Cela m’agaçait profondément. J’avais beaucoup de mal avec les critiques. Tout comme avec l’autorité, la raison pour laquelle j’avais craqué aujourd’hui, que j’étais dans la salle sur demande, habillée comme une fille facile chez les moldus, à vouloir sécher les cours et entrainer mon fiancé dans ma bêtise…
Il avait l’air de vouloir partir rapidement. Je haussai un sourcil, il avait encore envie de me laisser en plan ? Cette fois si je risquais de véritablement mal le prendre, même si j’avais beaucoup de mal à continuer à être énervée contre lui. Mais si je pouvais, entre guillemets, l’embêter en l’obligeant à rester je le ferai. Malgré tout, j’avais plus envie de le voir rester de bonne foi plutôt que par obligation… C’était toute la tristesse de notre relation. Sans tenter de capter son regard, car je savais que c’était peine perdue je dis doucement une pointe d’amusement dans la voix : « Tu crois vraiment que j’aurais pris la peine de monter tous ces étages juste pour te parler pendant deux minutes ? Je t’en prie je n’aurais pas mis à mal mes nouvelles chaussures, juste pour cela. » Cela pouvait paraitre parfaitement superficiel mais dans la bouche d’une femme cela prenait tout son sens… Mais le fait était que je ne voulais pas qu’il parte, même si je ne savais pas vraiment quoi lui dire. Alors, tendant la main vers lui, en prenant les yeux les plus doux possible je dis : « Viens donc t’asseoir avec moi. Je pense que nous avons des choses à nous dire. » J’attendais presque de l’entendre m’envoyer balader alors je n’attendis pas qu’il ait le temps de reprendre la parole, je voulais dire ce que j’avais à dire, il aurait tout le temps de parler par la suite : « Tu ne penses pas que cela se passerait mieux si tu arrêtais d’être aussi… » Je pesai mes mots pour ne pas le vexer même si le fait que je lui fasse une critique allait peut être l’énerver un peu : « Secret ? » Secouant la tête je laissai divaguer mes yeux dans le vide avant de reprendre un peu ailleurs : « Je veux dire, mes parents ne se sont jamais rien cachés et ils vivent une formidable histoire. C’est peut être ça, la recette du bonheur. » Mes parents avaient toujours étés mon modèle quand il s’agissait de relations de couple, j’estimais qu’ils devaient être le modèle de tous les couples… Mais je sentais que mon discours devenait bien trop mièvre. Ce n’était pas moi qui parlais de ce genre de choses mais j’avais toujours rêvé du couple parfait et vu que je devrai apparemment passer ma vie avec Aymeric, il fallait bien que je fasse tout pour que cela marche. Même si cela me faisait toujours bizarre de penser ainsi.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Ven 8 Mar - 22:11
Il n'y avait pas de grande chance pour que je lui révèle ce que je ressentais vraiment. J'avais trop de fierté pour l'assumer. Je ne pouvais pas faire le dur et dévoiler cinq seconde après mes réels sentiments, ça ne collait pas vraiment à l'image que je me donnais. On me trouvait toujours assez mystérieux et j'ai mes raisons de l'être. Ce n'est pas parce qu'elle est ma fiancée que je dois tout lui dire et puis ça ne changerait rien entre nous. On continuerait à se prendre la tête pour des bêtises, à faire semblant. Une relation basé sur le mensonge, voilà ce que notre mariage promettait et ça ne me réjouissait pas tellement. Je me brusquais à nouveau en lui répondant, ne voulant pas qu'elle me trouve trop sentimentale.
« Non. Ça me regarde je ne te demande pas ce que tu as fait pendant l'after, alors je pense que je peux bien garder ça pour moi.»
Je me doutais qu'elle n'avait pas du finir la soirée toute seule. Elle et son ego sur-dimensionné avaient dû aller boire un verre ou deux et traîner avec des mauvais garçon et bien que cette idée me rendait malade je préférais encore qu'elle ne me dise rien. Elle était bien trop obsédé par sa petite personne et par ce qu'on pouvait dire d'elle. Il faudrait qu'elle change un peu ça, ça faisait son charme, mais à côté j'avais l'impression d'être insignifiant.
« Si tu arrêtais un peu de revenir toujours à toi, tu n'es pas le centre du monde.»
Ce n'était pas vraiment sympa, mais ma colère n'était pas encore totalement retombé et je n'aimais pas me sentir si … inférieur par rapport à elle. Je remarquais seulement maintenant sa tenue provocatrice. Elle était très jolie, certes, mais un peu trop provocante à mon goût, même si elle ne me laissait pas totalement indifférent, je préférais sa robe de l'autre soir. Je ne me risquais pas à lui faire la remarque, elle risquait de mal le prendre si je le lui disais. Vela avait faillit me tuer quand j'avais osé la critiquer alors autant que je sois plus cool cette fois et que je fasse comme si de rien était. Je levais les yeux au ciel après ses propos, je me fichais un peu qu'elle esquinte ces nouvelles chaussures. J'avais d'autres soucis en tête. Je restais un peu en retrait lorsqu'elle me tendit la main, j'avais l'impression que ce ne serait encore qu'un piège pour m'attirer à elle. C'était plutôt dur de résister d'ailleurs. Je la regardais fixement d'un air un peu blasé, mon côté mystérieux était ma façon de me préserver. Je ne pouvais pas faire autrement que de tout garder pour moi.
« C'est une façon de me préserver. Je n'aime pas tout dire et puis ce n'est pas vraiment quelque chose qui t'intéresserait.»
Je n'en savais rien au fond, mais il était clair que le jour ou je lui avouerait mon amour n'était pas encore venu, l'eau devrait coulé sous les ponts. Je n'ai finalement pas résisté à l'envie d'aller m’asseoir avec elle, je l'avais attrapée par le bras pour qu'elle se lève et que je prenne sa place, qu'elle vienne se poser contre moi. C'était un peu bizarre, mais j'aimais bien me sentir près d'elle. Je ne tenais pas à ce qu'on parle d'amour, sa famille avait peut-être réussit à se supporter, mais moi j'aurais beaucoup de mal si elle tenait toujours à Tobias. Je ne supporterais pas de vivre dans l'ombre d'un autre.
« J'en sais rien, on peut parler d'autre chose … je n'ai pas envie de me prendre la tête avec ça. »
Elle se brusquerait peut-être, mais je n'avais pas envie qu'on parle de ce sujet de peur de finir par faire une gaffe et qu'elle comprenne que je tenais vraiment à elle.
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Ven 8 Mar - 23:46
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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
J’avais vraiment cru réussir à lui faire baisser ses défenses, mais je m’étais véritablement heurtée à un mur. Ses réponses restaient évasives, froides, cassantes, l’une d’entre elle réussit presque à me blesser… Je savais bien qu’il s’imaginait des tas de choses concernant ma fin de soirée après le bal mais j’étais persuadée que si je lui disais la vérité il ne me croirait même pas. Et puis cela serait encore tout ramener à moi et il n’apprécierait pas. Je n’aimais pas ça, je n’aimais pas les reproches. Je m’empourprai, serrai les poings et enfonçai mon visage dans son cou pour cacher mon énervement. Bien sûr que si j’étais le centre du monde, et il était totalement de mauvaise langue d’affirmer le contraire. Et en tant que mon fiancé, je devais devenir le centre de son monde… C’était comme ça dans un couple, mais il n’avait pas l’air de vouloir faire des efforts. En plus il disait que je n’étais pas intéressée parce qu’il pouvait me raconter… Comme si je me foutais de tout ce qui ne me concernait pas… C’était absolument faux. Je n’arrivais pas à croire qu’il me pensait aussi méchante que ça… Je faisais tout pour ne pas paraitre blessée mais mon amertume se répercuta tout de même dans ma voix alors que je répondis après un long silence… : « Oui tu dois avoir raison… Je suis surement la plus méchante et égoïste de ce château. Tu dois vraiment être l’homme le plus malheureux du monde. » S’il ne voulait pas me parler, je n’allais pas non plus le forcer… Ce ne serait pas ma faute si notre mariage était un désastre. Si je faisais un peu mon caliméro ? Oui, mais j’étais blessée et dans ces cas-là je ne me maitrisais plus vraiment.
Avant de m’énerver réellement je redressai la tête et le fixai avec un léger sourire mon fiancé. Il avait l’air agacé, personnellement, le fait d’être dans ses bras me calmait un peu. Il avait un effet apaisant sur moi, c’était une bonne chose. Tobias avait un effet dévastateur sur moi, il me poussait à être la pire serpentard du château, dans le but de ne pas être la plus gentille des deux, de ne pas être celle qui se laisse faire, qui se fait avoir. J’étais devenue une véritable peste, encore pire que normalement. Aymeric au contraire faisait ressortir le petit ange qui se trouvait au plus profond de moi si jamais on pouvait le retrouver sous tout le reste. Faisant glisser mes doigts sur sa joue je décidai d’être plus gentille, de le remettre en confiance, peut-être qu’à un moment donné il voudrait bien me parler un peu plus, me confier de nouvelles choses, il était secret, je le savais mais j’étais toujours étonnée : « D’accord, si tu veux on parle d’autre chose… Tant qu’on parle, ça serait toujours mieux que ce que l’on fait maintenant… » Mais je ne voyais pas vraiment de quoi on pouvait parler sans s’engueuler encore. Puisque nos discussions finissaient toujours comme ça… J’avais envie de sentir sa peau contre la mienne alors je me débrouillai pour resserrer ses bras contre moi et pris l’une de ses que je déposai avec la mienne sur mon ventre : « Tu veux qu’on parle de moi ? Euh de quoi plutôt ? » Lâchai-je avec un léger rire tentant de le faire se dérider. Espérant lui arracher un sourire je déposai un baiser sur son nez avant de reposer ma tête sur son épaule : « J’ai l’impression que les sujet vont être plutôt limités si tu ne veux pas que l’on se prenne la tête. » J’espérais qu’il ne le prendrait pas mal, j’exposais juste des faits c’était loin d’être contre lui. Sinon je n’aurais pas enterré la hache de guerre du moins pour quelques minutes.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Lun 11 Mar - 20:23
La soirée du bal s'était terminée dans mon dortoir pour ma part, je ne savais pas ce qu'elle avait pu faire et j'étais curieux de le savoir, mais je me disais que ça ne servirait pas à grand chose d'entendre encore des choses qui ne m'auraient sans doute pas plus. Salamandra était une très belle femme et il ne fallait pas être idiot pour comprendre qu'elle n'avait sans doute pas fini la soirée seule. J'aurais pu aussi aller voir ailleurs et oublier que j'étais fiancée, mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, il n'y avait personne d'autre dans ma vie. J'avais tirer un trait sur les relations compliqués et sur tout espoir d'avoir un jour quelque chose qui ressemble à de l'amour, pour me protégé et ça ne marchait visiblement pas, puisque je tombais toujours sous le charme de quelqu'un. C'était plus que du charme, je l'avais senti à la soirée, je commençais vraiment à penser à elle tout le temps et je savais que bientôt j'allais la voir partout, même dans mes rêves. J'avais beau vouloir échapper à tout ça, je ne pouvais visiblement contrôler ce foutu sentiment. Je n'ai jamais réussi à contrôler ce que je ressens et ça finissait toujours par me faire du mal.
Il y avait eu tout d'abord Artémis, la première que j'avais aimé et qui n'avait jamais rien compris à ce que je pouvais ressentir pour elle. Elle m'ignorait complètement et j'avais beau lui montrer mon affection rien n'y avait fait. J'avais abandonné à partir de ce moment là, comprenant que ça mènerait à rien. Les relations que j'avais eu ensuite n'avaient pas durer. J'ai toujours aimé les personnes avec qui j'étais sorti, mais aucune d'entre elle ne faisait ressentir ce que j'avais éprouver pour Artémis. Je m'étais toujours dit que je ne retrouvais jamais l'amour que j'avais pu avoir pour elle et me rendait compte qu'encore une fois je m'étais tromper. Il y avait Salamandra à présent. Cette fille que je n'aimais pas particulièrement au début, mais si mignonne à regarder quand elle s’énerver, si belle à voir quand elle souriait et si agréable à embrasser. Je n'avais pas prévu que soit elle qui me fasse autant d'effets. J'avais été surpris et ce n'était pas une si mauvaise surprise, mais soyons un tant soit peu sérieux, je n'avais pas de chance qu'elle m'aime en retour et je n'avais plus qu'a retourner à la case départ et fuir tant que je le pouvais encore avant que ça ne me fasse encore du mal. Ce n'était pas elle qui devait se remettre en cause, c'était moi. Je soupirais et lui déclarais:
« Je n'ai pas dis ça. Je ne sais pas ce que tu as fait et je n'ai pas envie de le savoir. Tu es libre de faire ce que tu veux. Je le suis aussi, que se soit bien clair entre nous, je me fiche pas mal de tes relations extérieures tant que tu reste discrète et c'est pareil pour moi. Tu sais aussi bien que moi que tout ça ça n'est que du vent. On le fait parce qu'on est obligé.»
Je m'en voulais déjà d'avoir prononcer ces mots parce que ce n'était que des mensonges. Je mourrais d'envie de savoir ce qu'elle avait fait, je savais que si elle sortait avec d'autres alors qu'on était censé être ensemble me fairait de la peine et beaucoup de mal et surtout me donnerait envie d'aller tuer le type en question et pour moi ce n'était plus vraiment du vent, ça devenait réel, mais elle avait quelqu'un d'autre en tête, alors autant être réaliste. Je ne voulais pas être en second plan. Je m'étais assise avec elle et avait passer un bras autour de sa taille. Je me sentais bien dans ses bras, comme le soir du bal. J'avais l'impression d'avoir ma place. C'était étrange parce que je savais qu'elle n'était pas vraiment à moi, mais qu'a la fois j'avais une place privilégié.
Nos disputes n'avaient pas vraiment de sens, continuer à en parler ne ferait qu'aggraver la situation et je n'étais pas d'humeur à m'expliquer plus. Je ne savais pas de quoi on pourrait parler d'autre. Nous n'avions jamais eu une vrai conversation à vrai dire. Je la regardais avec un petit sourire sur le visage quand proposait de parler d'elle. C'était bien elle ça, avait-elle un autre sujet de conversation que sa petite personne, je supposais que oui, mais il me faudrait sans doute du temps pour comprendre pourquoi elle aimait tant parler d'elle. Elle avait un jolie rire, c'était la première fois que je l'entendais. Pourquoi fallait-il que les sujets soient limités, elle parlait bien de quelques chose avec Tobias, je ne vois vraiment pas pourquoi se serait différent.
« Tu parlais bien de quelque chose avec ton ex? Pas que de toi? Euh … on ne connaît rien l'un de l'autre peut-être qu'on devrait commencer par là? «
J'essayais d'être encouragent et je ne savais pas si ça marchait ou pas, mais ou moins, on aurait un sujet de conversation qui ne se rapporte pas au mariage. C'était déjà mieux que de se regarder dans le blanc des yeux ou de s'embrasser à en perdre haleine, sans qu'on sache vraiment qui est l'autre. Si elle voulait me montrer qu'elle était différente de ce qu'on pensait d'elle c'était le moment de le faire.
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Mer 13 Mar - 21:24
Girl on Fire
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Lorsqu’il reprit, je compris qu’il n’était vraiment pas enclin à parler, bien sûr, il était aussi agacé que moi par cette histoire. Je ne devais pas être la seule à avoir connu des histoires délicates et je comprenais petit à petit la raison pour laquelle il ne voulait pas s’attacher… Mais il n’était pas obligé de me rabaisser ainsi… Il disait que ce n’était pas ça, que je n’étais pas en tort, mais je ne le croyais pas, j’avais l’habitude qu’on me juge alors je préférais laisser passer tout cela et je lui répondis d’une voix égale : « Ah oui au moins pour une fois on est d’accord sur un point ! Je suis rassurée j’avais peur que tu le prennes mal parce que bon j’en connais certain qui sont toujours jaloux pour rien… » Et je savais bien de qui je parlais. Tobias avait toujours été extrêmement jaloux avant même que nous soyons ensemble… C’était d’ailleurs pour cela que nous n’étions plus ensembles… Parce qu’il m’avait fait une crise, qu’il avait dit que j’étais infidèle alors que pour la première fois dans une relation je n’avais pas fauté… Je ne me laisserai plus avoir désormais, si je devais perdre mes copains cela serait pour une bonne raison, je n’avais plus aucune raison d’être fidèle puisque cela ne m’aidait même pas à vivre une belle histoire d’amour. Heureusement pour moi, Aymeric avait l’air d’accord sur ce point même si de mon côté j’étais un peu déçue de me dire que je ne l’aurais pas pour moi toute seule. Mais je devais voir la vérité en face, je ne pouvais pas lui demander quelque chose que je ne ferais pas. Ce n’était pas juste. Mais après tout, la vie elle-même était loin d’être juste. Sinon je ne me serais jamais retrouvée dans cette situation. Je serais actuellement fiancée à un sang pur de très bonne famille, très heureuse, peut-être déjà mariée, peut-être même enceinte d’un premier enfant… Je serais vivante, je serais moi-même, je ne serais pas enfermée dans cette cage dorée, dans ce tourbillon de mensonges infernal. Il y avait des fois où je me disais que je pourrai tout plaquer, dire merde à tous ceux qui attendaient quelque chose de moi et partir loin de ce pays pourri. Refaire ma vie, devenir quelqu’un d’autre, choisir tout ce que je pourrais faire de ma vie... Mais dans ce cas, je deviendrai une meurtrière, j’aurai tué mon père parce que j’avais refusé le mariage avec Aymeric et à cause de ça je ne pouvais pas m’échapper. Je ne pouvais pas partir, ce n’était pas juste. Je n’avais pas le choix j’étais coincée dans cette vie. « Mais pour ce qui est de la discrétion je ne peux rien te promettre. Au vu de mes antécédents je pense qu’à chaque fois que mes yeux se posent sur un homme, tout le monde se dit immédiatement que nous allons finir dans le même lit… Je ne suis pas connue pour être une sainte. » Repris je en roulant des yeux, me rabaissant moi-même sur le coup. Ironie… Les Malefoy n’étaient pas des saints, je n’échappais pas à la règle mais je pouvais être pire que mon père ou mon grand-père parfois, même si jamais au grand jamais je n’aurais pu faire comme si je rivalisais vraiment avec mes ainés. Dans la famille Malefoy, les hommes restaient tout de même plutôt machos et mon père avait été plutôt content de voir qu’il avait eus un fils avant d’avoir eus une fille…
Posant à nouveau ma tête sur son torse, ma main glissant doucement sur ses bras de temps en temps sur son bras je fronçai les sourcils lorsqu’il me demanda de quoi je parlais avec mon ex… Déglutissant, embêté de devoir parler à nouveau de cet idiot je me redressai doucement tout en faisant glisser mes doigts sur ses épaules : « Parler de quelque chose avec mon ex ? » Je laissai échapper un léger rire, railleuse : « Tobias ? Tu sais on ne parlait pas vraiment… On s’engueulait souvent et sinon nos activités étaient plutôt rapprochées… Dans le cas contraire… On ne parlait pas de grand-chose. C’était plutôt explosif entre nous tu sais. Je pense que c’est mieux que cela soit fini en plus, il me faisait devenir à la fois une sal*pe insupportable et une amoureuse mièvre et naïve. » Soupirai-je en passant mes doigts sous mes yeux pour les essuyer sans enlever mon maquillage avant de reprendre : « Il est vrai que l’on ne connait rien l’un de l’autre… En même temps c’est arrivé un peu vite. Mais, avec Tobias on ne parlait pas de nous parce que l’on se connaissait déjà depuis très longtemps, on a presque grandi ensemble… Oh je suis désolée Aymeric, tu ne dois surement pas vouloir m’entendre parler pendant trente ans de mon ex… » Je fis la moue, décidemment c’était bien compliqué de ne parler de rien qui aie un rapport avec ma petite personne, le mariage ou mes exs, sujets par rapport auxquels Aymeric ne voulait pas parler. Et vu qu’il ne voulait pas vraiment me parler de lui je ne pouvais pas trouver quarante sujets de conversation. Pourtant habituellement j’étais plutôt bavarde mais avec lui c’était plus compliqué. Alors je déposai mes lèvres sur sa joue et demandai en tentant un sourire : « Bon, dis-moi… De quoi veux-tu parler ? »
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Jeu 21 Mar - 15:50
La jalousie est un vilain défaut disait-on, c'est aussi une preuve d'amour selon moi. Il y a des limites certes comme pour beaucoup de d'autres choses, mais je suis sûr qu'elle ne se doute pas que la voir avec un autre me rendrais de mauvaise humeur. Je savais que j'aurais envie de passer mes nerfs sur le type en question et ce n'était pas bon signe. Cela voulait dire que j'étais vraiment attaché à elle. Je n'aimais pas du tout l'idée qu'elle aille voir ailleurs. Si on était fiancé j'aurais du lui dire que c'était hors de question, mais elle aurait compris et mieux valait qu'elle pense que je la détestais plutôt que de lui avouer la vérité. C'est sans doute stupide de cacher à ce point mes sentiments, mais je ne peux pas faire autrement. Je supposais que Tobias avait dû être jaloux si elle disait cela avec autant de conviction. Elle avait en tout cas forcément connu quelqu'un qui l'étais et ça l'avait marquée. Je me disais que si je me montrait différent des autres peut-être qu'elle finirait par m'apprécier aussi. Je doutais vraiment que ça arrive un jour, qu'elle m'apprécie je veux dire. J'ai l'impression de passer pour un pauvre crétin à ses côtés et d'ailleurs Vela me l'avait dit que je n'étais qu'un crétin. Je n'écoutais pas vraiment ce que disais la meilleur amie de ma fiancée, mais après tout peut-être qu'elle n'avait pas tord.
« Oui, reste discrète quand même, se serait mal vu si tout le monde sait qu'on se trompe alors qu'on est ensemble … plus ou moins.»
Je la regardais d'un mauvais œil lorsqu'elle m'avoua ne pas être une sainte. Je savais ce qu'on disait et ça me déplaisait d'entre ça. Elle valait bien mieux que ça. Elle pouvait encore changer. Ce n'est jamais trop tard de changer, même si j'ai tendance à dire le contraire, je n'en pense pas moins. Je suis très contradictoire avec moi-même. Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
« Essaie de l'être quand même, je n'ai pas envie de passer pour un imbécile. Tu vaut mieux que ce qu'on dit de toi.»
Elle devait le penser souvent, à vrai dire je ne savais pas tellement l'image qu'elle avait d'elle-même. On n'avait pas encore parler assez pou que je sache ce genre de choses. On n'avait pas tellement parler au bal de noël. Enfin elle avait plus parler que moi, comme toujours. Je suis connu pour être peu bavard. Elle se sous-estimait, c'est ce que j'avais cru comprendre. Je pourrais peut-être avec le temps lui enlever cette idée de la tête. Elle semblait surprise que je lui parle de son ex, il état vrai que ce n'était peu-être pas un bon sujet. Je ne pouvais pas dire que j'avais des idées de ce que l'on faisait lorsqu'on était en couple puisque le peu de fois ou je l'avais été ce n'était que pour le côté tactile de la chose alors en ce qui concernait les conversation de couple, j'étais à sec. C'était assez drôle qu'elle s'engueulait avec lui, je ne sais pas pourquoi, mais ça ne m'étonnais pas. J'espérais juste que ce ne ferait pas le même schéma entre nous. Oui j'en avais assez qu'elle me parle de Tobias, mais ça m'apprenait une chose, ne pas faire la même erreur que lui.
« Ne t'inquiète pas, je vois au moins comment faire pour mieux faire que lui … enfin je ne prétend pas que j'y arriverais, mais faire semblant sera facile. »
Je ne voulais pas qu'elle pense trop que je veuille mieux faire. Ce n'était que pour jouer un peu plus, bien que je savais que cela me pèserait plus qu'autre chose. J'aime beaucoup sentir sa présence près de moi. C'est dingue que je puisse tomber aussi facilement dans ce piège trop bien tendu. Je ne peux pourtant pas y résister. Elle est là et c'est comme si le reste n'était plus si important. On était fiancé, c'est à peine croyable, quelque part je me sens très chanceux et pourtant je sais que rien ne sera simple. Je ne laisserais ma place pour rien au monde et ça jamais je lui avouerais.
« Je ne sais pas trop … ta journée … c'est comment jusqu'à présent?»
Il était encore tôt pour parler de journée, elle venait tout juste de commencer. Je voulais juste combler la conversation et tenter une approche. C'est toujours mieux que de ne rien dire.
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Dim 24 Mar - 14:57
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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Son regard noir me laissa pantoise, j’avais l’impression de me retrouver devant Abel la première fois que je lui avais avoué ne plus être vierge. A part que… Aymeric n’était pas mon frère… Mais c’était mon fiancé c’était peut-être bien pire. Je n’aurais pas pensé qu’il puisse être jaloux mais après tout je l’étais bien alors que j’étais la première à parler de le tromper. J’étais réellement hypocrite, et infidèle en plus. Et le pire était que je m’en vantais je me demandais réellement comment j’étais devenue comme ça. Ma mère serait scandalisée si elle apprenait que la moitié des hommes du château m’étaient passés dessus et que cela continuait alors que j’étais fiancée… Mais après tout, je n’étais pas réellement en couple, alors ce n’était pas vraiment de l’infidélité, c’était comme cela que je tentais de me justifier. Faisant un léger sourire je dis en haussant les épaules : « Bien sur je ne suis pas totalement idiote non plus, j’ai déjà donné sur les infidélités, quand ça se sait ce n’est jamais vraiment bien vu ! » Salamandra Malefoy tu es une idiote… Cela n’allait surement pas le rassurer de savoir que tu étais au point en matière d’infidélités… Mais ce qui était dit était dit et puis il valait mieux être sincère j’avais l’impression qu’il me prenait pour quelqu’un que je n’étais pas. Pour un ange alors que je me rapprochais plus du démon. « Tu ne me connais pas Aymeric, tu ne peux pas dire si je vaux mieux que ce que les autre disent de moi, ou si je me sous-estimes… Mais c’est gentil de te dire ça même si j’ai bien peur que tu te trompes. » Dis-je doucement en laissant mes yeux se perdre dans le feu de cheminé qui réchauffait la pièce. Après tout c’était vrai, il ne me connaissait pas, il savait à peine que j’étais lycanthrope, il n’était pas au courant de mon attrait pour la magie noire, de ma participation dans l’Ombre. De tout ce qui faisait que j’étais moi. Mais c’étaient des choses dont il ne serait surement jamais au courant. Je doutais qu’il fasse partie de l’organisation des rejetons de mangemorts alors il ne serait pas d’accord avec mes idées, tel que je le pensais, il pourrait même tenter de me faire changer d’avis et cela finirait encore en dispute. Et j’étais plus que lasse de nos disputes.
Et je me doutais bien que si la discussion continuait à tourner autour de Tobias cela allait bien vite tourner au drame et soyons clairs nous n’avions pas besoin de ça. Alors mettant rapidement fin à la discussion je répondis une dernière fois avant de changer de sujet. « Tant mieux, certaines personnes ne sont pas vraiment dupes… Mais je n’ai jamais eus de relation dans laquelle tout allait bien dans le meilleur des mondes, cela serait plutôt bizarre un tel retournement de situation. » Je devais avouer que la question qu’il m’avait posée était un peu bateau, surtout lorsque l’on savait qu’il était à peine l’heure du déjeuner mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Moi-même je n’aurais vraiment pas su quoi dire pour engager une conversation plus… Normale et qui risquait moins de se terminer en effusions de cris et d’insultes comme nous savions si bien le faire. Me blottissant contre lui je répondis d’une voix égale : « Hum… Comme toutes les autres, je suis terriblement fatiguée et le fait de ne presque pas dormir ne m’aide pas vraiment… Et puis… » J’allais continuer lorsque je m’étirai les bras, pliant un peu trop les poignets je sentis l’un de mes point lâchait. L’infirmier avait insisté pour que je sois soignée sans magie… Surement pour me faire comprendre l’idiotie de mon geste et du coup j’étais plus que limité dans mes mouvement : « Aie » Lâchai je en laissant à nouveau tomber mes bras sur mes jambes. Me retournant vers Aymeric je repris comme si de rien n’était : « Et puis je dois éviter la plus part des professeurs vu que je ne suis pas allée en cours hier… » C’était ma nouvelle lubie, me débrouiller pour me faire renvoyer. C’était idiot mais le château me pesait de plus en plus sur les nerfs. J’avais juste envie de retrouver ma famille, à la fois pour être réconfortée mais aussi pour demander des explications sur cette histoire de fiançailles. Je voulais la vérité, je voulais savoir s’ils n’avaient réellement pas eut le choix ou si au fond ils s’en foutaient totalement de mon avenir. Estimant qu’il n’y avait rien d’autre à dire sur mon début de journée je demandai avec un léger sourire : « Et toi ? Je suis sure que tu es ravi d’avoir été arraché à ton petit déjeuner par ta délicieuse fiancée ? » Il allait vraiment me trouver égocentrique, encore, mais l’auto dérision était mon plus grand atout en ce moment…
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Sam 30 Mar - 18:10
La fidélité est le premier sentiment qu'il faut respecter en amour, sans ça rien ne marche vraiment. Je comprenais que cette histoire était perdue d'avance. Comment pourrais-je lui faire confiance si elle n'était pas fidèle? Si elle savait elle-même qu'elle ne le serait pas? Cela ne servait à rien de faire semblant alors que je serais catalogué comme cocu dès le premier faux pas. Je devais pourtant ne rien dire de tout cela, sinon jamais nos familles ne croiraient qu'on est ensemble. Je ne tenais pas à ce que à ce que mes sœurs meurent, même si j'avoue que j'ai bien eu envie de les étriper quand j'ai appris qu'elles m'avaient fiancé sans m'en parler. Il fallait dire que tout l'été j'étais parti loin et n'avait eu aucun moyen de les joindre. C'était sans doute de ça qu'elles avaient voulus me parler quand j'étais rentré quelques jours avant la rentrée. J'aurais du les écouter finalement. Là n'était pas le problème pour le moment, il devait faire attention à sa fiancée et faire en sorte qu'elle apprenne à être fidèle.
« Tu sais que si nos parents apprennent qu'on est pas vraiment ensemble on risque gros tous les deux.»
Je pensais du coq à l'âne, il y a cinq minute j'avais eu l'air détaché par rapport à ses relations et maintenant je m'en inquiétait, ce n'était à ne plus rien y comprendre. Il est vrai que je ne la connaissais pas encore assez bien, mais quelque chose me disait que ce n'était qu'une petite facette d'elle-même cette façon de se prendre pour une princesse et de se sous estimer en réalité. Elle avait besoin d'autre chose que ça, j'en étais sûr. Je ne sais pas ce qu'elle avait pu vivre pour douter autant d'elle, mais ce n'est pas mon fort de la laisser croire qu'elle ne valait rien.
« Ne dis pas n'importe quoi , je ne te connais pas assez, c'est vrai, mais à ma connaissance tu es plutôt connu pour être redoutable non? A moins que ce ne sois qu'une simple image que tu te donnes, c'est dommages de faire semblant tu sais, tu apprendrais tellement plus de toi et des autres en étant toi-même.»
Je n'étais pas sûr qu'elle soit heureuse de m'entendre lui donner une petite leçon de vie, surtout que moi je ne faisais vraiment pas mieux. Je me cachais derrière mes grand airs de type mystérieux, au fond je restait quelqu'un de sensible. Je me demandais si un jour on saurait tous nos petits secrets, si on arriverait à se parler sans se crier dessus et si on finirait vraiment marier ensemble. C'était étrange comme situation, je ressentais beaucoup trop de sentiments pour que se soit normal et pour que je la laisse s'envoler, pourtant je ne voulais pas marier par obligation. Je sentais que la tension entre nous était encore palpable et qu'on avait sans doute encore beaucoup de choses à se dire, mais je n'arrivais pas à oublier ce qu'elle avait dit avant, qu'elle était infidèle, qu'elle avait déjà donnée dans l'infidélité. Cela me blessait qu'elle ne me prenne que comme roue de secours. J'avais beau essayer de lui faire croire que j'étais près à jouer mon rôle, mais en réalité, ça me ferait trop de mal d'être encore une fois repousser. Les relations ne sont facile pour personne, il y a toujours quelque chose qui vient gâcher nos vie, gâcher une belle histoire, même si je n'ai pas la prétention de pouvoir dire que je vis une belle histoire d'amour puisque ce n'est que des mensonges. Je choisis de ne pas répondre, ne voulant pas être désagréable, surtout que la demoiselle avait l'air de ne pas vouloir s'attarder sur le sujet. Je la laissais poser sa tête sur mon épaule et passais mes bras autour de sa taille. Je lui déposais un baiser sur la joue comme pour la rassurer et pour lui faire comprendre que je n'en dirais pas plus. Elle m'avait l'air assez fatiguée et le confirma, je remarquais alors des pansements à ses poignets. Cela m'intriguais, qu'avait-elle fait. Elle me disait de ne pas être allée en cours hier, elle n'avait pas sa tenue de sorcier, ça commençait à m'inquiéter. Sans lui répondre je la regardais dans les yeux un peu inquiet. Que me cachait-elle encore.
« C'est quoi ça?»
Je l'avais demander en désignant ses poignets. Je n'avais rien remarquer avant et n'avait pas non plus fait de rapprochement avec le fait qu'elle n'aille pas en cours et qu'on chuchotait sur son passage parfois sur le mien, je me disais tout à coup que ce ne devait pas être seulement pour jaser et qu'il y avait autre chose. Je préférais ne pas lui dire que j'avais été en effet «ravi» de savoir qu'elle m'attendait, surtout que dans le fond, même si j'avais voulu râler le premier j'étais tout de même heureux de la voir. J'avais pensé à elle toute la nuit alors la voir n'était pas déplaisant. Je voulais seulement pour le moment savoir ce qu'elle avait sans pour autant trop lui montrer que j'étais réellement inquiet pour elle.
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Lun 1 Avr - 20:24
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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
En vérité, je devais avouer que je n’étais plus la fille extravertie, qui se foutait de ce que pensaient les autres et qui vivait comme elle l’entendait sans se soucier de rien a part de son plaisir. Cette fille était égoïste, égocentrique, mais elle était la fille la plus forte que je n’avais jamais côtoyé… Désormais je me sentais faible, et me retrouver face à Aymeric qui me disait que je n’étais pas si mauvaise que je le pensais ne m’aidait pas beaucoup. J’aimais être mauvaise, cela me donnait un sentiment de puissance, d’avoir un pouvoir sur les autres, grâce à des mots, des actes, faire souffrir tous ceux qui le méritaient. Tous ceux qui n’étaient pas à mon niveau, qui n’étaient pas moi. Alors, si je n’étais plus mauvaise, qu’étais-je ? Comment allais-je faire pour sortir du lot ? Pour rester quelqu’un ? Pour être La Malefoy que tout le monde connaissait et que même s’ils ne l’appréciaient pas, respectaient un minimum ? Comment pouvais-je être la préfète exécrable si je devenais bonne ? Je n’avais jamais été une sainte, je n’en serais jamais une mais j’avais l’impression d’avoir changé depuis quelques mois. Trop de choses me tombaient en même temps dessus peut être, trop de changement dans ma vie, comme survivre tout en restant moi-même alors que plus rien n’était comme avant… Je ne le pouvais mais bon dieu qu’est-ce que je l’aurais voulu. Et puis, j’étais fiancée… Moi ? Fiancée… C’était fou, je n’étais pas comme ça, jamais je n’aurais cru être fiancée, de force qui plus est… En plus, mon père risquait de mourir, et si j’avais encore été la fille méchante que j’étais avant, j’aurais sacrifié mon père pour vivre ma vie comme je l’entendais. Je me serais foutue des conséquences… Je remarquais qu’avant, j’étais immature, j’avais peut être grandi après tout. « Au fond… Si nous ne nous entendions pas du tout… Je pense que j’aurais sacrifié mon père et tes sœurs… Alors, qu’ils ne viennent pas me chercher des noises sinon je me barre avec le premier sang pur venu et je me marie avec lui dans le mois… » J’avais au moins le mérite d’être claire, d’être honnête mais je n’étais pas sure qu’il apprécie. Enfin, j’avais aussi laissé entendre que je l’aimais bien malgré tout… Mais il était tellement impulsif parfois que j’en venais à douter de chaque réaction qu’il pouvait avoir. C’était surement parce que je ne le connaissais pas encore. J’avais raison quand je lui disais qu’il ne me connaissait pas, mais le pire était que c’était pareil de mon côté. Mais l’ancienne Salamandra, la fille que j’étais avant, s’en serait totalement foutue, elle préférait être le centre de l’attention plutôt que de s’occuper des autres. Les autres elle s’en foutait… Mais j’avais envie d’oublier que je n’étais plus la fille qui faisait peur à tout le monde : « Je ne suis plus cette fille redoutable j’imagine… J’ai dû changer, et je ne me retrouve plus. » Lâchai-je doucement en fermant les yeux et enfouissant ma tête dans son cou. J’avais envie de me cacher, de disparaitre, de m’endormir et de ne plus me réveiller. Cela m’arrivait de plus en plus souvent en ce moment et un psychomage aurait surement détecté une grosse et bonne dépression. Mais je ne me considérais pas en dépression même si tout le château le pensait. Seule Aymeric n’avait pas eu l’air de remarquer et j’en étais plutôt heureuse.
Mais je n’avais apparemment même pas le droit de l’être car à peine avais-je eus cette pensée qu’il me demandait ce que j’avais aux poignets. Je sentais arriver l’engueulade à des kilomètres si bien que je faillis faire comme si je n’avais pas entendu sa question. Néanmoins je ne le ferais pas. Cela ne ferait que le mettre encore plus en colère… Et puis après tout, peut-être qu’il ne réagirait même pas, après tout, ce n’était pas comme si j’avais vraiment tenté de me suicider. Même si cela en avait vraiment bien l’air. En réalité, c’était un geste totalement pensé et réfléchis, qui n’avait pas vraiment de risque pour ma santé. Enfin, c’est ce que j’avais cru mais si personne n’était passé j’aurais pu me vider de mon sang dans les toilettes des filles. Et ce n’était pas Mimi Geignarde qui allait prévenir les secours, cette gourde de sang de bourbe réussissait même à me gaver dans le chemin qui menait jusqu’à la mort. Mais Aymeric lui ne réagirait surement pas comme ça, je le connaissais, vu comment il avait réagis alors que j’avais bu au bal… J’avais l’impression de voir mon père. A part que je n’aurais jamais été fiancée à mon père, cela aurait été malsain. « Oh ce n’est rien ! J’ai fait une petite connerie mais c’est rien de bien grave ! » Dis-je doucement sans le regarder pour ne pas qu’il ne risque de me faire craquer comme il le faisait parfois. Voyant qu’il ne réagissait pas immédiatement je me redressai, m’asseyant sur ses jambes face à lui et entourai son cou de mes bras avec un sourire charmeur comme pour lui faire oublier qu’il pourrait m’engueuler un bon coup. Déposant mes lèvres sur les siennes je continuais comme je pouvais mon opération séduction. J’espérais qu’il ne me demande pas d’autres explications, qu’il n’allait pas m’en vouloir ou me faire une leçon même si je savais que je le méritais.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Dim 14 Avr - 13:45
Le sacrifice de nos familles n'était nullement envisageable. Je ne pouvais pas supprimer mes sœurs, elles sont la seule famille qu'il me reste et c'est hors de question que je sois responsable de la perte du père de la serpentard, même si je dois avouer que je ne l'aimais pas beaucoup. L'idée qu'elle aurait pu mettre en danger leur vie me paraissait égoïste, pourtant je comprenais ce qu'elle voulait dire. Je ne lui en voulait donc pas de me dire qu'elle n'aurait pas hésité et puis ce n'était pas le cas, on s’entendait assez pour sauver nos famille, ce qui en soit était très étrange. Je me demandais ce que ça voulait dire pour elle, si c'était sa façon de me dire qu'elle tenait un tant soit peu à moi.
« Je comprend, mais même si je leur en veut, je n'aurais pas pu les mettre en danger.»
Je n'avais jamais avouer ça à personne, je n'ai jamais été très confident et je n'aime pas tellement d'ailleurs me confier, parler de moi. Je n'ai pas envie que tout le monde se serve de ça pour m'atteindre. C'est pour ça que je ne parle jamais de ma famille parce que ça me tue d'avouer que je tiens à eux, même si je leur en veux. On était revu sur le sujet «Salamandra». C'est un peu bizarre d'entendre toujours parler d'elle et cette fois d'en parler avec elle. Elle se sentait différente et c'est normal, on change tous plus ou moins avec le temps, on grandit. Il lui fallait peut-être un temps d'adaptation ou alors c'était vraiment elle qui avait essayer d'être différente avant que tout ces changements arrivent. Je préférais ne rien dire, je savais qu'on finirait par s'engueuler si je lui disais ça et je n'avais pas envie de crier à nouvea. J'étais bien là dans ses bras et je n'avais pas envie que ça change pour le moment, parce qu'une fois que j'aurais franchi cette porte, ce ne serait sans doute plus pareil, alors autant que j'en profite et pourtant je sens que quelque chose vient de changer dans cette discussion. Qu'entendait-elle par « j'ai fait une petite connerie .. » ? Je la lâchais et la regardais d'un air accusateur, l'air de dire qu'est ce que tu as encore fichue?Je n'ai pas pu retenir mon agacement et je me suis lever la laissant seule sur le fauteuil.
« Pardon ? Et tu comptais m'en parler quand exactement ? Quand un autre me l'aurait dit ? Quand j'aurais entendu tout et n'importe quoi ? C'est quoi ton problème à la fin ?! Qu'est- ce qui cloche chez toi ? »
Je lui en voulais, je me doutais de ce qu'elle avait pu faire et ça me rendait furieux. Elle aurait du m'en parler, me prévenir. J'étais toujours le dernier à être au courant de ce qui se passait dans sa vie et ça commençait à m'agacer sérieusement, j'espérais qu'elle me dirait la vérité, parce que je n'étais pas sûr qu'après ça j'ai toujours envie de lui parler.
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Dim 14 Avr - 14:52
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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Lorsqu’il m’avoua que lui n’avait jamais pensé à sacrifier sa famille, et la mienne par la même occasion, je n’étais pas vraiment surprise. Je devais bien être la seule fille, s’entendant bien avec ses parents, qui pouvait souhaiter leur mort… C’était horrible de se dire ça mais je devais avouer que cela n’avait jamais été facile avec moi : « C’est ça la différence entre nous deux, je suis bien moins sentimentale… Enfin… Ma mère me tuerait si elle m’entendait dire ça. » Ma mère avait beau être un modèle de gentillesse et de douceur dès que cela touchait à sa famille, elle pouvait devenir une véritable furie, et je ne donnais pas cher de ma peau si jamais je faisais en sorte de tuer mon père… Elle m’aurait découpée en petits morceaux et brulée à petit feu, j’avais des antécédents il ne fallait pas croire que mon gout pour la violence sortait de nulle part. C’était quand même un peu de famille… Mais bon, la question ne se posait même pas, je n’avais pas l’intention de faire tuer mon père, ni même ses sœurs. Parce que cela aurait enterré toutes possibilités pour nous de nous entendre aussi bien que nous nous entendions en ce moment. J’avais presque l’impression que nous nous connaissions et apprécions depuis toujours. Pour une fois, pas de cris depuis plusieurs minutes et une conversation plutôt calme et posée. Et je préférais largement ça. J’aurais voulu qu’il ne remarque pas que j’avais les poignets bandés, cela n’allait pas aider notre havre de paix à s’épanouir…
Car, je ne m’étais pas trompée lorsque j’avais pensé qu’il n’apprécierait pas de savoir que j’avais fait une petite connerie comme j’avais si joliment dis précédemment. Mais je n’aurais pas pensé qu’il allait réagir aussi brusquement. Encore une fois, mon numéro de charme n’avait vraiment pas marché… J’allais finir par croire que je ne l’attirais vraiment pas. C’était une chose à laquelle je ne pouvais pas me résoudre. Me retrouvant sur le fauteuil en un claquement de doigts sans que je ne comprenne même ce qu’il c’était passé je lâchai doucement, le regard implorant ne voulant pas avoir à supporter ses yeux accusateurs braqués sur moi. « Ric… » J’étais vraiment pathétique, comme s’il aurait pu comprendre que je n’avais pas réellement tenté de mettre fin à mes jours… Je n’étais pas suicidaire, il ne fallait pas être une lumière pour le comprendre. J’avais juste eus un petit coup de blues. Cela pouvait arriver à tout le monde bon sang. J’avais juste été assez courageuse pour passer à l’acte et ne pas m’en tenir aux mots comme tous ces pseudos dépressifs qui passaient leur journée à se morfondre sur leur sort avant de dire qu’ils vont vraiment faire quelque chose qu’ils vont regretter. Ces gens que faisaient réellement pitié… Ils me faisaient tous pitié de toute façon, j’étais incomprise dans ce monde bas de gamme. Entendant ses paroles je me sentis m’écraser lamentablement, je n’aurais jamais pensé qu’il s’énerve ainsi… Il réussissait presque à me faire me sentir mal si bien que je ne savais réellement pas quoi lui répondre sans avoir l’air de me foutre de lui, chose qu’il n’apprécierait surement pas… « Mais… » Au fond, à quoi bon y mettre les formes ? Quoi qu’il en soit, il était énervé et nous allions surement finir par nous quitter en étant fâchés, comme d’habitude même si je n’en avais pas envie. Alors, je me redressai, m’asseyant plus droite sur le fauteuil en marmonnant agacée de la tournure que prenaient les évenements « Putain… »
Non, je ne savais pas quoi lui dire, dans tous les cas il ne voudrait pas comprendre, il ne le pourrait pas de toutes façon, il n’était pas dans ma tête c’était bien connu. Personne ne pouvait me comprendre, comme je ne pouvais réellement comprendre personne. Cela me faisait bien rire, tous ces gens qui répétaient à longueur de journée qu’ils pouvaient comprendre les gens qui se sentaient mal dans leur vie au point de tenter de la quitter définitivement… C’était pathétique, vraiment. Alors, puisque dans tous les cas il ne comprendrait pas, autant mettre cartes sur table, j’aurais au moins le mérite d’avoir été sincère. « Ecoute, tu veux savoir vraiment pourquoi je ne t’en ai pas parlé ? Et bien parce que je n’en avais pas envie ! Parce que je n’en voyais pas l’intérêt ! Tu aurais juste réussis à me dissuader de le faire et cela ne m’aurait avancée à rien… » Il allait me détester, peut-être aurait-il raison. « Ne me regarde pas avec ses yeux là s’il te plait. » Lâchai-je, plus douce « Ce n’est pas comme si j’avais vraiment tenté de me suicider ! Je ne me serais pas raté dans ce cas et j’aurais utilisé quelque chose de beaucoup plus spectaculaire que cela… J’étais juste pas bien, je voulais que l’on s’intéresse à moi, je voulais redevenir cette fille qui se foutait des conséquences, qui faisait tout sans penser à ce qui se passerait après. » En réalité, j’avais souvent pensé à ma mort, comment elle se passerait, comment allais je mourir, quand et où… Si j’allais mourir vieille, heureuse, en ayant vécu une vie bien remplie ou encore dans la fleur de l’âge belle et connue de tous avec tous mes proches qui se diraient Elle avait encore tant de choses à vivre… C’est du gâchis... « Je n’ai donc pas le droit de vouloir être moi-même ? » Repris-je en plongeant mon regard tremblant dans le sien. « Je n’avais pas l’intention de me retrouver aussi mal en point et puis de toute façon, personne ne devait être mis au courant vu que je me suis plutôt ratée… Ce n’est pas ma faute si tous les élèves de ce château se plaisent à épier tous mes faits et gestes. » Finis je en me détournant pour m’asseoir plus confortablement sur le fauteuil, pliant mes jambes en tailleur avant d’entreprendre de défaire avec application l’un de mes bandages. J’avais envie de lui montrer que cela n’avait rien de grave, j’imaginais que cela avait déjà presque cicatrisé mais ce que je vis me fit regretter d’avoir tenté de me justifier : « Ce n’est pas bien grave de toute façon, j’ai connu bien pire. » Dis-je doucement sans pour autant lui montrer les entailles. Ça oui, j’avais connu pire, la douleur lorsque je m’étais entaillée les poignets était un véritable plaisir comparé à la douleur que j’avais subie en me faisant mordre par je ne sais quel loup garou étant enfant… Tout cela pour lui faire comprendre que cela n’était pas aussi grave que cela en avait l’air, même si c’était peut-être ce dont je voulais me convaincre.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Jeu 18 Avr - 8:56
La sentimentalité n'est pas une question de garçon ou de fille chacun l'est un peu à sa manière. Je ne le montrais pas forcément, mais elle avait sans doute raison, j'étais sentimental. C'est ce qui me faisait à chaque fois tomber de haut d'ailleurs. Je devrais sans doute n'avoir aucun sentiments pour me sentir mieux même si je n'étais pas bien sûr que ça marcherait. C'était la première fois qu'elle me parlait de ses parents. Je n'arrivais pas à imaginer qu'on puisse vouloir tuer son enfant, mais en fin de compte l'inverse est bien possible alors les parents devaient parfois aussi péter des plombs. Les miens n'avaient jamais vraiment disjoncter, c'était généralement moi qui criait le plus à le maison et qui les engueulaient de ne jamais vouloir me laisser sortir et de vivre ma vie. Je m'en voulais d'ailleurs encore beaucoup pour ça. J'aurais dû être mort avec eux plutôt qu'ici, ça m'avait sauver certes, mais quelque part j'aurais voulu les sauver aussi.
La discussion dégénéra comme d'habitude, à croire qu'on ne pouvait pas se voir sans s'engueuler une fois. C'était pathétique et pourtant je l'aimais de plus en plus. Je n'avais pas compris qu'elle était plus fragile qu'elle le montrait et je le voyais maintenant. J'aurais voulu la consoler au lieu de m'acharner à l'engueuler, mais je lui en voulais qu'elle ne m'en ait pas parler. Elle avait l'air de vouloir me dire quelque chose et je n'écoutais pas. Je continuer de lui crier dessus alors qu'elle n'avait sans doute pas besoin de ça. Vela avait peut-être eu raison l'autre fois en me disant que je devais m'éloigner. Il était évident que ce genre de choses allaient finir par mettre tout en pièce. Je fini par me taire et ce fut elle qui reprit la parole me scotchant sur place.
Je ne croyais pas tellement a ce qu'elle disait enfin surtout lorsqu'elle me dit qu'elle n'avait pas vraiment essayer de se suicider. C'était quoi alors? Un avant goût ou une mise en bouche quelque chose dans ce genre? Je me retenais de lui hurler dessus quand elle me dit que ce n'était pas bien grave. Elle se fichait de moi? Elle aurait pu se tuer à force, mais ce n'était pas bien grave … Non je ne pouvais pas supporter d'entendre ça. J'avais pris la direction de la porte avait commencé à partir sans lui répondre parce que j'étais trop énerver, mais je sentais son regard sur moi et je ne pouvais pas la laisser comme ça. Je me dirigeais à nouveau vers elle faisait marche arrière et m'approchait de son visage pour l'embrasser comme je ne l'avais jamais fait avant. Je ne sais pas vraiment ce qu'il me prenait. Je crois que j'avais juste envie de lui montrer que je l'aimais comme elle était. Je la lâchais et fini par lui répondre d'une voix plus calme.
« On est fiancé Sally, tu aurais du me mettre au courant, j'aurais pu … j'aurais du être là pour toi. Je m'en fiche pas mal de ce que pense les autres de toi, je ...»
J'allais lui dire que je l'aimais, mais elle m'aurait sans doute trouver trop sentimental alors je me contentait de l'embrasser plus chastement que la première fois. Je ne savais pas trop si c'était ce qu'il fallait faire, surtout que cinq minute au paravent j'avais pensé qu'il valait mieux qu'on ne fasse plus trop ce genre de chose et je remettais ça.
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Dim 21 Avr - 10:45
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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Je ne voulais pas me laisser abuser par cette pâle copie de la vie que j'avais vécu jusqu'à présent, je savais bien que malgré le fait que j'avais tenté de jouer mon rôle d'antan je n'arriverai plus jamais à être cette fille qui me manquait de plus en plus. La preuve était que j'avais éprouvé le besoin de me justifier auprès d'Aymeric... Ce n'était pas moi ça. Mais il allait sûrement falloir que je m'y habitue. En plus, j'avais presque réussi à croire qu'il n'allait pas mal prendre mes paroles et mon geste par la même occasion... Je devenais idiote, mon frère serait capable de me frapper pour me faire réagir, pour me pousser à bout et pour faire ressortir ce qu'il y avait de meilleur, ou de pire, en moi. Ce qui faisait que j'étais moi en réalité, que j’étais sa petite sœur. Mais il n'était pas là, à la place, je faisais face à mon fiancé et je ne sais pas si je n'aurais pas préféré subir la colère de mon frère, lui au moins j'étais sûre qu'il m'aimait et qu'après ça irait mieux. Avec Aymeric je ne pouvais jamais être sûre que cela ne serait pas la dernière fois que nous nous parlions d'une manière presque amicale, enfin, si l'on pouvait dire que cette conversation était amicale. Mais elle ne l'était plus, et je détestais ça... Peut être en réalité commençais je à aimer un peu trop le jeune homme... Mais ça non plus je n'aimais pas. Enfin! Soyons sérieux! C'était un sang mêlé, j'étais Salamandra Malefoy de l'amour entre nous deux était une chose totalement improbable, je dirais même totalement impossible... Et pourtant, alors qu'il se préparait à quitter la salle sur demande, trop énervé pour même daigner me répondre, je n'avais pas envie qu'il parte, je ne voulais pas que l'on se quitte une énième fois en étant énervés l'un contre l'autre, je voulais qu'il me prenne dans ses bras et qu'il me fasse oublier que cette relation n'était qu'un jeu, toujours un jeu. Mais je n'arrivais pas a lui dire, ma fierté, cette saleté de fierté m'empêchait de prononcer un seul mot mais dans un murmure qu'il n'entendit sûrement même pas mais qui m'arracha le cœur je l'implorai: « Reste s’il te plait... » Mon dieu qu'est-ce que je pouvais être idiote, il ne reviendrait pas c'était sûr. Peut-être même ne reviendrait il jamais, pourquoi fallait-il que je me rende compte que je tenais a lui quand tout allait au plus mal? C'était ma spécialité apparemment. Mais au fond je sentais que s'il partait je n'arriverai pas a me sortir cette idée de la tête même si nous ne pouvions pas être ensemble... Enfin j'étais bête, bien sur que si nous le pouvions, après tout nous étions fiancés. Libre à nous de vivre notre histoire comme nous l'entendions. Je me doutais bien que c'était impossible.
Je réfléchissais trop, j'avais mal à la tête mais je me levai quand même, titubant pour retrouver mon équilibre tout en continuant à le fixer d’un regard suppliant. Je n’aurais jamais cru faire cela pour lui mais je ne voulais plus réfléchir, je voulais juste qu’il revienne. Et j’eus l’impression que pour la première fois depuis ce qui me semblait être des siècles, la chance avait tournée… Parce que, enfin, il s'arrêta et rapidement se rapprocha de moi. Ce fut un baiser comme jamais nous en avions échangés, je sentis mes jambes défaillir et m'accrochai a ses épaules pour ne pas risquer de tomber. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait mais il était clair que j'adorais ça. Ce contact de ses lèvres contre les miennes et de mon corps qui se tendait pour frôler le sien… Je faillis en redemander mais je savais très bien que ce n’était pas raisonnable. Cette explosion de sensations me faisait penser au fait qu’il n’y avait peut-être pas que du faux, que peut être, la réalité avait pris la place de la fiction. Mais je ne voulais pas en être sure, je préférais me dire que cela ne m’engageait à rien. Parce que l’engagement, ce n’était pas moi. Mais après tout en ce moment je ne savais même plus ce qui était moi et ce qui ne l’était pas. Quoi qu’il en soit je buvais littéralement ses paroles. Il ne finit pas, je voulais lui demander ce qu’il voulait dire mais alors qu’il reposa ses lèvres sur les miennes j’oubliai. L’attirant contre moi, je finis par mettre fin au baiser et à demander en faisant glisser mes doigts sur sa joue, tendrement : « Tu ? » Passant une main sous mes yeux je remarquais des larmes sous ceux-ci. Je n’avais même pas sentis que je pleurais, c’était surement quand il allait partir… Il me changeait réellement. Secouant la tête, séchant mes larmes, je demandais à nouveau, comme une enfant : « Tu ne vas pas partir alors ? »
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Ven 3 Mai - 12:03
Comment avait-elle pu me cacher une telle chose? Comment- avait-elle pu vouloir m'abandonner si vite. Jamais je ne l'aurais cru capable de faire ça, jamais. J'étais en colère contre elle, contre son geste. Elle n'aimait pas sa vie soit mais c'était à elle de tout faire pour la changer. Je pouvais l'y aider mais si elle ne me disait pas ce qui n'allait pas comment pouvais-je y arriver? Je me pose ces questions pour la première fois et ce n'est pas agréable de les avoir en tête, elles font naître en moi le doute. Je me demande si notre histoire est possible. Si je ne me fais pas trop d'illusion à son sujet. Les sentiments que j'éprouve à son égard se son imposés plus facilement que je ne l'avais imaginé mais à quoi servent-ils si elle ne me parle pas. J'allais partir, j'étais près a ouvrir la porte de cette fichue salle sur demande et je m'étais rétracté, parce qu'elle n'avait sans doute pas envie d'être seule et parce que moi non plus. Je voulais être là pour elle.
Ce baiser qu'on avait échangé était le plus agréable de tous jusqu'à présent. Il y avait à travers ce simple baiser une certaine passion qu'elle allait sans doute deviné. Elle s'était accroché à moi et pour la première fois depuis qu'on était ensemble je me sentais en harmonie avec elle. Je me sentais bien et apaisé. Je n'avais pas terminer ma phrase. Le je t'aime que j'avais voulu lui dire c'était transformé en :
« Je reste.»
Elle semblait vouloir de ma présence pour une fois et j'en étais ravi même si pour ça il avait fallut qu'on s'engueule encore. Je secouais la tête pour lui confirmer que je restais. Mes doigts glissèrent dans les siens et nos mains étaient à présent entrelacés. C'était la première fois que je me sentais aussi bien. Il y avait quelque chose en elle de fragile que je voulais sauvegardé, protéger.
« Pourquoi tu n'avais pas envie de me parler? Tu pensais que ça n'était pas mes affaires ? »
Je savais que le sujet était encore délicat et qu'on se disputerais sans doute mais je voulais vraiment savoir. Je m'inquiétais pour elle. Je tenais vraiment à ce que ça marche entre nous, c'était le seul moyen de rendre plus simple notre cohabitation.
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Ven 3 Mai - 13:52
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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Lorsque je vis qu’il faisait demi-tour, je dus avouer que j’étais ravie, enfin j’avais l’impression que quelque chose que je voulais se réalisait. Ses lèvres contre les miennes et mon corps contre le sien, je finissais presque par oublier que nous étions fiancés de force, qu’il était sang mêlé, que rien ne nous rapprochait à part un fichu serment inviolable. Nos doigts entremêlés me permettaient de sortir la tête de l’eau comme si enfin j’atteignais une rive après un naufrage. J’y voyais presque clair mais je savais que le brouillard n’était pas loin.
Sa question me laissa perplexe, je pensais que le sujet était clos et qu’il n’allait pas risquer une nouvelle dispute puisque nous allions presque mieux… Mais apparemment il se plaisait à chercher les embrouilles, moi cela ne me dérangeait pas d’en parler mais lui risquait de ne pas très bien le prendre... Je ne savais vraiment pas quoi répondre, parce que bon, lui avouer que j’avais voulu qu’il s’intéresse à moi et que si je lui en avais parlé je ne serais pas arrivée à le faire ? Que faire ? Ressortir ma carapace ? Etre honnête ? Surement pas, cela ne ferait que me mettre en situation d’infériorité. Je décidai de choisir la facilité, ce qui ne me mettrai pas trop en danger et qui me permettrai de ne pas perdre la face. « Parce que tu m’aurais empêchée de le faire, ça parait plutôt logique vu la réaction que tu as eue. Enfin, je pense que je peux comprendre mais bon voilà, dans tous les cas tu ne m’aurais surement pas encouragée à le faire. » Il ne pouvait pas dire que ce n’était pas le cas, j’arrivais à lire dans ses yeux qu’ils auraient tout fait pour m’en empêcher, enfin, en dehors de quelqu’un qui me détestait réellement, tout le monde aurait sans doute tenté de m’en empêcher… A part que pour une fois, j’avais su garder le secret et que j’avais fait ça toute seule comme une grande. Et comme toutes les choses que j’entreprenais, je m’étais ratée. « Et puis… J’ai toujours préféré ne pas étaler mes problèmes devant les autres, ça me donne l’impression d’être faible et j’ose croire que je ne suis pas faible. » Encore une fois mon égo surdimensionné ressortait, il était vrai que j’étais bien trop fière pour faire part de mes faiblesses, ce n’était pas pour rien que personne, ou presque, n’était au courant de ma lycanthropie, c’était un moyen de me protéger. Alors je n’allais certainement dire à tout le monde que je ne me sentais pas bien au point de vouloir tenter de mettre fin à mes jours. Et puis ce n’était même pas une question de mettre fin à mes jours. Je voulais attirer l’attention et ils m’auraient encore plus prise comme une folle. Aymeric le premier, il m’aurait peut-être même tué pour avoir envisagé cette solution, j’exagérais surement mais voilà, le fait était qu’il n’aurait pas apprécié c’était sûr.
Caressant doucement sa main de mon pouce, nos doigts étant toujours entremêlés je passai ma main libre dans mes cheveux avant de demander d’une voix égale, essayant de ne pas le froisser : « Tu ne veux pas que l’on arrête de parler de ça ? Ce n’est pas que ça m’agace… Mais bon je n’ai pas forcément envie de repenser à ça. C’est passé c’est passé je ne compte pas recommencer ça fait mal et en plus j’vais me payer de sales cicatrices. Encore… » Je laissai échapper un léger rire, c’était un peu des blessures de guerre, comme la morsure de loup garou sur mon dos, cette horreur c’était bien acharnée, j’avais des griffures, des morsures, il avait même réussi à me mordre le ventre quand j’avais essayé de me relever pour m’échapper. Je me souvenais de la douleur horrible que j’avais ressentie, je pense que c’est le genre de choses que l’on n’oublie pas. Exprimant mes pensées tout hautes je repris : « Cela ne fera que s’ajouter à celles de l’attaque du loup-garou, je vais finir par avoir des cicatrices sur tous les corps, pire qu’un mec ! » Il était clair que je ne cherchais pas autant les embrouilles que certains élèves du sexe masculin mais je récoltais beaucoup plus de blessures… Enfin, pour les dernières je l’avais cherché. Enfin, c’était loin d’être délicat et féminin.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Ven 17 Mai - 19:37
J'allais m'en aller sans me retourner mais je n'ai pas pu partir et la laisser là toute seule. Elle avait besoin de moi, je ne sais pas tellement pourquoi mais j'avais cette impression que si je la laissais se serait pire que mieux. J'avais alors fait demi tour et je l'avais embrassé. C'était plus fort que moi. Je ne pouvais pas la voir sans avoir envie de poser mes lèvres sur les siennes de goûter à cette sensation qui me donnait envie de croire que tout était possible, ses lèvres qui m'enflammaient complètement. C'était la première fille, femme qui me faisait me sentir aussi bien et je n'avais pas le droit de l'abandonner pas maintenant. Je ne sais pas grand chose de sa vie, je ne sais pas grand chose de ses envies mais peut être qu'elle ne demande pas quelque chose d'insurmontable. Je veux juste qu'elle aille bien. Ma main dans la sienne j'essayais de savoir pourquoi elle avait crut bon de m'épargner son mal être. Sa réponse me laissa quelque peu frustré. Oui je l'aurais empêcher de se faire du mal et j'aurais pu l'aider à ne pas devoir le faire. D'une voix un peu lasse je lui répondis:
« En en effet, j'aurais pu t'aider. Je sais que je suis pas un grand parleur et ce n'est pas quelque chose que j'ai l'habitude de faire mais avec toi ce n'est pas pareil qu'avec les autres. Tu aurait du m'en parler. On a tous des hauts et des bas Sally mais de là à se faire du mal je ne suis pas d'accord.»
Elle avait voulu se faire remarquer ce n'était pas le meilleur des moyens mais ça avait été efficace. Je ne sais pas ce qui se passait dans sa tête et j'avais parfois envie de me glisser dans ses pensées pour la comprendre pour savoir si je faisais parti de sa vie ou si c'était vraiment une comédie. Elle était un peu comme moi en fin de compte, réservée et secrète. Elle garde ses peines pour elle.
« Ce n'est qu'une partie de ce que tu es tout ça à moi tu peux tout me dire. On est certes pas le couple le plus crédible de l'année mais on est fiancé et j'aimerais que le prenne en considération même si s'est complètement dingue.»
Ça pour être dingue ça l'était. Se retrouver marier à cause d'un serment inviolable n'était pas inscrit dans ma liste de chose à faire cette année. Je voyais le mariage comme un pont infranchissable et m'était juré de ne pas me marier avant de m'être réconcilier avec moi-même, c'était raté. Je ne préférais pas aborder le fait qu'elle ne veuille pas se sentir faible ce n'était qu'une image de ce que l'on donne mais ça semblait important pour tellement de monde. Je ne prétend ne pas m'inquiéter de l'image que je renvois mais ce n'est pas si utile que ça en à l'air. Elle avait l'air embarrassé de tout ça et sans doute pensait que ce n'était pas si grave. Elle me demande d'arrêter de parler de ça et je ne pouvais pas lui refuser même si j'avais envie qu'elle comprenne que l'apparence n'est pas seulement ce qui comptait. Je me contentais de hausser les épaules et de lui lâcher la main.
« Très bien c'est toi qui vois. »
J'avais repris mon ton habituel, un peu grincheux et mécontent de ne pas avoir réussi à lui tirer les vers du nez comme on dit. Elle prenait les choses à la légère comme d'habitude et ça ne me plaisait pas comme d'habitude. Je levais les yeux au ciel lorsqu'elle me dit que ça s'ajouterait aux cicatrices de sa morsure. Ce n'était pas une raison pour se tailler les veines. Je ne lui avais jamais demander comment elle était devenue loup-garou et j'avais du la mal à l'imaginer en loup-garou. Pour moi elle n'était humaine comme les autres et son côté animal ne m'avait pour le moment jamais fait peur. « Tu ne m'a jamais raconté comment tu es devenue loup-garou. Ça t'embêterais de m'en parler ? » Je n'étais pas sûr qu'elle veuille aborder le sujet mais au moins je montrais que je m'intéressais à elle.
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Sam 25 Mai - 15:15
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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Ses paroles étaient étranges, enfin, j’avais l’impression que nous n’avions pas la même conversation. Que je répondais à des choses qu’il n’avait pas dites et que lui parlait de choses qui n’avaient pas lieu d’être. Pourtant il avait l’air terriblement sincère, ça changeait des autres. De Tobias par exemple qui n’avait fait que me mentir pendant que nous étions ensembles. J’étais toujours énervée contre lui, j’étais très rancunière et la pilule n’était toujours pas passée mais à part ça j’allais bien. C’est sûr que nous n’étions pas le couple de l’année, c’était fou, personne ne devait y croire, nous étions bien trop différents, j’étais sure que Sutton et Vela ne comprenaient pas ce que j’étais devenue, peut-être même allaient elles me tourner le dos. Je ne le savais pas mais à leur place je l’aurais surement fais. Ce n’était pas compliqué, c’était une situation totalement folle. Même Aymeric le savait, sans ce serment inviolable nous ne nous serions jamais véritablement parlé. Il fallait voir la vérité en face, ces dernières semaines avaient changé notre vie. Je ne savais pas encore si c’était positif ou pas. Lui avait l’air las, ou agacé, je ne savais pas trop, j’avais du mal à le comprendre il était compliqué. Peut-être était-il dans le même cas, surement même puisqu’il me posait des questions, il essayait de me modeler à sa guise, de me montrer que mes priorités n’étaient pas les bonnes. Personne n’y était arrivé jusqu’à présent et je doutais que cela commence aujourd’hui, surtout dans ces conditions pour tout avouer. Lorsqu’il me demanda si je voulais bien lui raconter comment je m’étais faite transformer je ne pus m’empêcher de froncer les sourcils. Ce n’était pas une question habituelle, je n’aurais pas cru qu’il me demande ça mais après tout j’avais ramené le sujet sur la table… Et puis, il était au courant, nous n’avions jamais vraiment parlé de ma nature animale, ou monstrueuse devrai-je plutôt dire. « J’imagine que je te dois bien ça n’est-ce pas ? Mais promets-moi de ne pas en parler, mon secret est déjà bien assez connu comme ça. » Dis-je doucement en me rasseyant triturant mes pansements qui m’agaçaient de plus en plus. Fermant les yeux quelques secondes je ressassai ces souvenirs douloureux tout en me disant que cela ne pouvait que me faire du bien d’en parler même si sur le coup, c’était loin d’être agréable. Rouvrant les yeux je commençai doucement : « Je me souviens pas trop de ce qu’il s’est passé, j’étais jeune, je devais avoir six ou sept ans et je me baladais dans le parc de notre manoir, tu devrais le voir, c’est un paysage magnifique, rien à voir à ce que l’on nous raconte dans les cours d’histoire de la magie, il est très agréable… » En effet, nous habitions encore dans le manoir ayant servi de camp de base à Voldemort et ses alliés, souvent on en voyait des images dans les livres, il y était décrit comme un camp de la mort, noir, sombre, avec du sang sur les murs, des meubles austères et des plantes mortes et venimeuses, je ne le voyais pas comme ça, c’était mon chez moi et c’était mieux comme ça. « Les adultes étaient en train de finir de diner et mon frère déambulait dans la maison, je crois que je suis sortie en douce, je devais déjà être un peu suicidaire car mes parents m’avaient toujours interdit de sortir ces nuits-là. » Je laissai échapper un léger rire nerveux, en y réfléchissant j’avais toujours été comme ça, à me mettre en danger sans même y faire attention ou alors justement en faisant tout pour… « J’étais en train de cueillir des fleurs pour ma mère et j’ai entendu un bruit. Je croyais que c’était mon frère, il aimait me faire peur quand j’étais gamine, maintenant c’est plutôt l’inverse, et je n’ai pas trop réagis, quelques secondes après j’étais projetée sur le sol par une bête sauvage qui me labourait le dos de ses griffes et de ses crocs. Je crois que j’ai crié, surement car j’ai alerté mon grand-père, quand il a mis le loup en fuite j’avais déjà perdu connaissance. » Je grinçais des dents, j’avais l’impression de sentir à nouveau sa mâchoire déchirer ma peau et ses griffes s’enfoncer à travers mes muscles. Frissonnant je repris évitant de m’apitoyer sur le passé. « Tu sais, beaucoup de monde dénigre mes grands-parents et mes parents, j’estime avoir eus la meilleure famille qui existe. Rien à voir avec ceux qui sont dépeints dans les livres… » Encore une fois je ne pouvais m’empêcher de critiquer ce monde des sorciers totalement manipulateur et menteur. Mon grand-père bien que peu expansif avait toujours été là pour moi, sans lui, je serais morte et il aurait bien pu le faire, me laisser agoniser sous les attaques de la bête puisqu’après tout je faisais horreur à sa famille devenue sang mêlée… Mais il m’aimait assez pour passer au-delà. Tout comme mon père j’imagine même s’il n’était pas là pour me sauver préoccuper à rassurer sa femme, ma mère qui était dans une panique folle de ne pas m’avoir trouvée dans mon lit en montant me border. Après cette parenthèse j’entrepris de continuer mon récit un peu gênée de ce que j’avais à raconter. « Je me suis réveillée le lendemain, mon père avait fait venir un médicomage pour me soigner, je pense qu’il a tout oublié de cette soirée lui aussi d’ailleurs, en tout cas on a jamais prononcé son nom depuis. Il m’a bien soignée, je n’ai presque pas de séquelles mais les morsures et griffures de loup garou ne guérissent jamais vraiment… Je me demande comment les hommes qui m’ont vue nue n’ont pas remarqué… » Je m’étais toujours posée cette question, je ne pouvais m’empêcher de le remarquer personnellement, j’arrivais presque à sentir les cicatrices à travers mes vêtements… Me redressant je déboutonnai mon chemisier rapidement et le laissai tomber sur le sol laissant apparaitre mes blessures de guerre aux yeux de mon fiancé « Tu vois ? » Demandai-je en prenant sa main et la faisant glisser sur la plus grosse morsure dans mon dos. Je connaissais chacune de mes cicatrices par cœur, elles me rappelaient tous les jours ce que j’avais fait en sortant ce jour-là. J’avais été idiote et j’en payais le prix tous les mois. « Voilà t’as toute l’histoire… » Finis je doucement en haussant les épaules. Ce n’était pas la meilleure histoire de l’année, c’était mon histoire, ce n’était pas gai mais à la fois, c’était l’histoire d’une famille déchirée entre la fierté et l’amour… C’était beau. J’osais me dire que cela nous avais rapprochés.
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Lun 3 Juin - 12:27
Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle avait agit de la sorte. Je n'aurais jamais imaginé qu'elle puisse vouloir se faire du mal simplement pour se faire remarquer. Il devait y avoir quelque chose d'autre qu'elle ne me disait pas à ça commençait à m'agacer un peu. Pourquoi tous ces secrets, pourquoi ne pas me dire ce qu'il y avait ? J'étais près à tout entendre, que notre histoire ne rimait à rien qu'on n'avait rien à faire ensemble même, oui même ça, Vela me l'avait fait comprendre l'autre jour et je n'étais pas aussi convaincu qu'elle. On avait forcément quelque chose à voir ensemble. Je ne sais pas tellement pourquoi j'ai été choisi par sa famille, enfin dans les grandes lignes je le sais, mais il doit y avoir encore autre chose parce que ça me semble tellement fou tout ça. Elle n'avait pas l'air d'avoir envie de discuter plus longtemps et ça me déplaisait. Je n'aimais pas qu'on arrête tout le temps ce genre de conversations. Elle ne comprenait pas que c'était important pour moi de la savoir en sécurité, de la savoir bien. Si je ne pouvais pas l'aider alors je n'avais rien à faire avec elle. Je me tus pourtant pour ne pas qu'on se dispute à nouveau, je savais que si je relançais le sujet c'est ce qui risquait d'arriver mais pour le moment mieux valait passer à autre chose et je fus très surpris qu'elle se décide à m'avouer comment elle était devenue un loup-garou.
J'avais toujours un peu de mal à la voir comme loup-garou d'ailleurs, à mes yeux elle était normal et n'avait rien d'animal. Je n'avais jamais vu une de ces créatures et j'espérais ne pas en voir d'aussi-tôt ça devait être un peu bizarre, déjà quand je vois un fantôme ça me fait tout le temps une drôle d'impression alors si jamais je croise un jour un loup-garou je pense que je resterais figé sur place. Ce n'est pas naturel ce genre de transformation mais je préfère là encore garder ça pour moi, si elle sait ce que je pense elle ne voudrait plus jamais me parler de ça. J'écoutais attentive son récit, gardant une main dans la sienne comme pour la rassurer, pour lui montrer que j'étais là et que c'était pour elle que j'étais rester. J'aurais pu très bien partir tout à l'heure mais ce n'était sans doute pas digne d'un petit ami de fuir alors que sa compagne à besoin de vous. Oui je la voyais comme ma petite amie malgré tout, malgré nos engueulades incessantes et nos différences mais personne n'est parfait.
J'ai souvent entendu parler de sa famille, les Malfoy, illustre famille de sorciers, ils avaient servit vous savez qui durant la grande guerre mais je ne vois pas pourquoi je la comparerais à eux, elle n'avait pas connue tout ça et peut-être qu'il y avait des tas de raisons qui les avaient poussés à rejoindre le côté obscur, donc pour moi c'était de l'histoire ancienne tout ça, j'espérais juste qu'elle ne finirait pas du côté de l'ombre parce que dans ce cas là on aurait du mal à se marier et à trouver un terrain d'entente. Sa famille ne voudrait pas de quelqu'un comme moi qui était pour l'ordre. Je préférais ne pas y penser. Je la regardais dans les yeux une fois de plus et lui dit d'une voix plus calme que les autres fois:
« Ce n'est pas ta famille qui fait de toi ce que tu es, c'est toi-même, alors je me fiche pas mal de ce qu'on peut raconter, ça ne me fait pas peur. »
Je parlais rarement de la famille parce que je savais que tôt ou tard on finirait par aborder ma famille et je n'en avais vraiment pas envie. J'avais perdu mes parents il y a de ça cinq ans et je n'en étais toujours pas remis. Je me sentais coupable quelque part d'avoir survécu alors que j'aurais du être avec eux et c'était encore dur à digérer. Mes sœurs avaient bien essayer de me changer les idées mais j'avais toujours fuis les conversations gênantes et je m'étais terrer dans le silence depuis. Je n'étais pas encore près à en parler. Trop de choses me rattachaient à eux aujourd'hui.
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Lun 24 Juin - 23:18
Girl on Fire
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
J’avais bien apprécié de sentir sa main autours de la mienne pendant que je racontais mon histoire, j’avais l’impression d’être importante pour lui et cela me mettait le baume au cœur alors que cette épreuve était plus difficile que mon sourire le laissait penser. J’aimais mettre de la distance entre moi et les évènements, cela me permettait de choisir exactement quelle attitude adopter, c’était ce que je faisais jusqu’à ce que je débute ma relation avec Tobias. Et oui, encore lui, il m’aura rendue vraiment folle… Pourtant ce n’avait pas été un choc particulier, ce n’était pas mon premier copain, cela n’a pas été le dernier… Ce n’était pas ma première fois au lit, bien heureusement et pas non plus la première personne dont je suis tombée amoureuse… Ce n’était pas ma première déception amoureuse, rien de nouveau en somme alors je n’arrivais toujours pas à comprendre ce qui faisait que j’étais si dépendante de mon histoire avec lui. Moi qui pensais avoir enfin tourné la page ce n’était apparemment pas le cas et pourtant, qu’est-ce que je l’aurais voulu. Rien que par respect pour Aymeric et ce même si je n’avais pas l’impression que cela changerait quelque chose aux sentiments que je pouvais avoir pour lui… Ce qui n’était pour le moment pas d’actualité vu que le nouveau sujet de conversation qu’il avait mis sur le tapis. Nous allions encore une fois nous engueuler je le sentais venir gros comme un troll…
Gardant ses mains entre les miennes je dis doucement, même si je ne pouvais peut être pas m’empêcher d’être un peu distante, un peu froide : « Tu te fais des illusions Aymeric si tu crois que je suis blanche comme neige, ce n’est pas ma famille qui fait ce que je suis mais cela m’a largement inspiré et je pense que je ne t’étonne pas trop si je te dis que je partage leurs idées. » En effet mon comportement laissait aisément paraitre ce que je pensais, mes idées et tout cela. Je ne m’étais jamais cachée de détester les nés moldus et le gouvernement en place. Je n’ai jamais laissé imaginer aux autres que j’étais une petite fille modèle, descendante de la nouvelle politique du ministère de la magie prête à tout pour jouer l’assistante sociale de tous les petits cons mal dans leur peau. On était pas chez la psy, je n’étais pas leur mère et je n’étais pas là pour être gentille que cela leur plaise ou non il fallait bien des méchants dans l’histoire mais le bien ou le mal… Tout cela était particulièrement subjectif, est ce que je pouvais m’avouer que ce que je faisais étais mal ? Bien sûr que non, et après tout, eux aussi avaient une « mauvaise face » suivant leur point de vue bien sûr. Combien de famille avaient ils brisés pendant leur offensive ? Combien d’innocents étaient morts juste parce qu’ils voulaient défendre leurs idées ? Ils étaient hypocrites s’ils pensaient que tout le monde les prenaient pour les sauveurs de la nation, ils n’étaient qu’une bande de clown avec les responsabilités de ministres. Alors qu’ils ne le méritaient pas. Tout ça grâce à un sale gamin de sang mêlé qui plus est… Quelle horreur !
Sortant de mes pensées, sentant que mes doigts se serraient un peu trop sur les mains de mon fiancé, laissant blanchir mes jointures et les siennes je relâchai doucement la pression et me massai doucement les paumes. N’attendant pas la réaction d’Aymeric je repris un peu plus adoucie : « Je ne dis pas que tu devrais avoir peur, mais tu dois savoir à quoi tu t’engages et ce même si tu ne vas pas l’apprécier. Je ne suis pas un ange et pas une gentille fille. Je suis loin de l’image parfaite des gamines de Poudlard, je suis une trainée d’après la plus part des gens, une trainée raciste et un peu folle à ce qu’il parait. Tu es prêt à partager la vie de cette fille ? » Finis je avec un léger rire. Je le prenais à la rigolade mais au fond c’était vrai mais le drame était qu’il n’en avait pas le choix, à cause de ce serment inviolable… Toujours le même serment. C’était déprimant. Allez savoir pourquoi je cherchais peut être le conflit… Je faisais pourtant des efforts mais ce n’était pas ma faute…
Salamandra J. Malefoy & Aymeric N. McCawley
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC Dim 30 Juin - 11:20
Comment pouvait-elle partager leurs idées? Est-ce que ça signifiait que je n'avais pas ma place dans ce monde ? J'étais sang-mêlé et ce genre de famille le pense. Ça me blessait profondément et je commençais à croire qu'on aurait jamais un point sur lequel on serait d'accord. C'était peine perdue. Ça ne m'étonnait pas pourtant je le savais au fond depuis le départ mais j'aurai voulu que se soit faux. Je lâchais sa main et m'éloignais lentement d'elle.
« Alors on a peut être rien à faire ensemble.»
J'étais dur oui mais je ne voyais pas comment on pouvait être en couple si on n'avait même pas un peu de points communs, on avait rien à voir ensemble, elle le savait aussi bien que moi. Nous n'avions que des différences et ses points de vue en faisaient partit. Je n'avais pas envie de passer le reste de ma vie avec quelqu'un avec qui je me disputerais sans arrêt même si j'avais vraiment des sentiments pour elle. Ce n'était pas une vie. Je ricanais, elle ne trouvait pas que je devais avoir peur moi non plus et je n'avais vraiment pas peur de sa famille, ni des autres familles comme la sienne. Qu'ils viennent me défier et ils verront ce que je vaut vraiment. L'image qu'elle se donnait me déplaisait. Elle ne comprenait pas qu'elle valait mieux que ça. Elle ne voulait sans doute pas comprendre. Je fermais les yeux et d'une voix un peu sec lui répondis:
« Tu n'a pas encore compris que je me fiche de ce qu'on raconte. Tu vaux mieux que ça et si tu crois vraiment que tu es cette personne alors nous avons plus rien à nous dire.»
On avait vraiment trop peu de choses en commun mais ça n'empêchait pas que je l'aimais quand-même mais je voulais qu'elle soit moins critique avec elle-même qu'elle comprenne que derrière cette image qu'elle avait d'elle il y avait sans doute une fille sensible mais qui étais-je donc pour dire ça? Sans doute personne à ses yeux. Il valait que je m'en aille sinon je risquais encore une fois de me mettre en colère et c'est donc sans lui lancer un regard, sans lui dire un mot de plus que je m'en allais. La porte de la salle sur demande se referma derrière moi dans un bruit sourd tendis que je m'enfonçais dans le couloir avec l'intention d'aller dans ma salle commune. Tout ça s’avérait compliqué.
Spoiler:
hj: fini pour moi
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Sujet: Re: You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC
You can try but you'll never forget her name ♛ SARIC
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