CHAPITRE 1 - Love ... ...
Aout 2009 – « Eliaaaaaaas !!! » Mon cri déchira le silence du manoir. Une course effrénée dans les escaliers suivis des rires de mon petit frère qui tenait ma poupée favorite entre ses mains dégoûtantes. Mes sourcils de petite fille bien sage se froncèrent en approchant furtivement de lui qui reculait à mesure que je m'avançai. « Rends moi cette poupée ou je brûle ton lit ce soir pendant que tu dormiras ! » Une brève hésitation parcouru le regard de mon petit frère qui leva la poupée au-dessus de sa tête alors que je me ruais sur lui. Nous étions très jeunes mais déjà Elias me dépassait d'une tête. Ses rires se mêlèrent à ma colère grandissante quand mon poing se ferma et frappa son abdomen le pliant en deux. J'attrapai ma poupée et couru dans un rire enfantin me mettre à l'abri dans ma chambre. Ses pas ne tardèrent pas à me suivre et m'attrapant par la taille il me jeta avec lui sur mon lit. Il se mit alors à me chatouiller et très vite mon rire se mêla au sien. Cris, rire cette maison était vivante, pour une fois .... « Qu'est ce qui se passe ici ? » Le regard froid de notre père nous stoppa net dans notre élan. Nos visages retrouvèrent une contenance alors que les remontrances pleuvaient sur la nécessité d'avoir le calme au manoir car les pièces résonné beaucoup. Nous évitions soigneusement de croisé nos regards quand notre père se mettait dans ce genre de colère car très vite l'envie de rire nous prenait et ce n'était pas la meilleure des idées du monde. La porte claqua sur notre père et nos rires étouffés résonnèrent dans ma chambre. « Et si on lui faisait une petite blague ? » Je regardai mon frère moitié intrigué, moitié effrayé par ses idées géniales mais généralement desquels découlaient une punition exemplaire. Sans plus attendre il attrapa ma main et m'emmena dans la cuisine ou s'emparant du beurre, il continua sa course jusqu'au bureau de notre père. Il rompit le beurre en deux et l'idée vint naturellement, à quatre pattes sur le sol, nous badigeonnions le sol qui devint rapidement glissant. Puis nous sommes repartis dans nos chambres attendant patiemment le choc et les jurons colériques. Quelques heures plus tard, après un long fou rire, nous nous retrouvions assis par terre éponge en main nettoyant le sol comme de vulgaires elfes de maison. Le regard mauvais de notre père derrière notre dos.
Décembre 2013 - « Tu m'aimes ? » Qu'est-ce qu'aimer veux dire lorsqu'on a 10 ans ? J'avais rencontré Aaron ce fameux été de mes 10 ans, il m'avait surprise dans les bois chantant à tue-tête comme une parfaite casserole. Dieu qu'il avait ri, il ne se moquait pas de moi non, il m'avait surprise et au lieu de rire, il avait chanté aussi mal que moi d'ailleurs. C'est ainsi que nous avons fait connaissance. Depuis 10 ans nous ne nous étions jamais croisées et par ce hasard il était entré dans ma vie. Très vite père remarqua le petit manège et ma nouvelle connaissance que j'avais entre-temps présenter à mon petit frère, voyant d'un mauvais œil cette nouvelle amitié il avait tenté de nous séparer sans grand succès, tous les trois lié comme les doigts de la main nous étions inséparables. Malgré les punitions jamais nous n'avions perdu espoir qu'un jour il accepte Aaron. Mais le sang-mêlé n'était jamais tombé nez à nez avec notre père ce qui le laissait loin de la réalité de notre famille conservatrice. Ses yeux se plongèrent dans les miens. « Hum ... Je crois que oui. » Un sourire se dessina sur mon visage d'enfant, du haut de mes dix ans j'ignorai les malheurs et les dérives que l'amour entraine, mais après tout aime-t-on vraiment à 10 ans ? Aaron s'approcha de moi, et je frissonnai, la neige envahissait le grand parc d'un blanc immaculé, c'était si beau, que j'avais presque oublié l'air glacial qui fouetté mon visage. Ses lèvres se posèrent chaudes et humides sur les miennes et les pressèrent un bref instant. « Beurk » En cœur, nos rires ses mélangèrent s'essuyant tous deux la bouche, les baisers attendraient bien quelques années ! Nos rires furent interrompus par l'arrivé d'Elias qui nous regarda comme-ci nous étions fous. « On va faire de la luge ? » Il souleva une vieille luge en bois et le regard D'Aaron croisa le mien. Ce serait notre secret. Elias était déjà monté en haut de la colline et Elias s'approcha doucement de moi. « Pour toujours et à jamais ? » Je hochai la tête répétant sa phrase à l'affirmatif. L'éternité allait-nous paraître bien courte ....
CHAPITRE 2 - and drama ...
Juillet 2015 - «
Ferme les yeux et ouvre la bouche ! » Aaron ne broncha pas, il ouvrit la bouche les yeux fermés, pas de triche, pas de subterfuge, une entière confiance pouvait se sentir. Ma main attrapa une cerise que je glissai doucement dans sa bouche. Il referma ses gencives sur celle-ci. «
Aïe ! Le pépin, tu aurais pu me prévenir. » Leurs rires se mêlèrent sous le vieux cerisier du grand parc. Aaron et moi étions amis depuis maintenant 2 ans et âgé de 12 ans, nous étions persuadés de rester notre vie ensemble. Rien ne peut briser une amitié à l'âge le plus tendre, enfin, on veut tellement y croire qu'on finit par s'en persuader. Aaron était de sang-mêlé, son père un sang pur était tombé quelques années en arrières fous amoureux d'une moldu et il avait renié sa famille et leurs règles pour vivre avec cette femme que toute sa famille méprisaient. Mais il était heureux et pour lui rien, ni même sa famille ne pourrait le rendre plus heureux que cette femme. Monsieur Rosier n'avait jamais vraiment apprécié cet homme, ami lorsqu'ils étaient enfant, ils étaient eux aussi comme Aaron et Sparrow inséparable et pourtant leurs divergences d'opinions les avaient séparés même s'ils étaient depuis bien des années voisins. Une voix appela, et ils sursautèrent tous les deux comme pris en faute. Et c'était le cas, les querelles de leurs pères les empêchaient d'être ensemble où plutôt la haine du père de Sparrow pour le père d'Aaron les empêchaient de se côtoyer. Sparrow-Hell se leva d'un bon et après avoir déposé un baisé sur la joue de Aaron se faufila vers le manoir. Elias attendait sous le porche. «
Il ne t'a pas vu ne t'inquiète pas ! Aaron va bien ? J'ai glissé un parchemin dans sa boite aux lettres on ira le rejoindre ce soir près de la clôture. » Un sourire se dessina sur mon visage alors que je déposai un tendre baisé sur la joue de mon petit frère. Cette malice qui l'habitait m'avait toujours surprise. Et bras dessus, bras dessous, nous rentions pour le dîner.
«
Il est tard les enfants je vais aller me coucher, j'ai une rude journée demain, ne tardait pas trop et pas de visite nocturne dans le parc n'est-ce pas ? » Le visage dur il partit s'enfermer dans sa chambre alors qu'Elias et moi assient sur le tapis devant le feu ronronnant, nous amusions aux échecs pour sorcier. Quelques minutes plus tard les ronflements de notre père nous indiquèrent qu'il était temps. Et enfilant chacun un petit pull, nous passions la porte pour rejoindre la fraîcheur agréable d'un mois de juillet. Courant à en perdre haleine, nous avons rapidement parcouru les quelques mètres nous séparant de la clôture où Aaron nous attendait patiemment. «
Vous êtes là, bon qu'est-ce qu'on fait ? » Dit-il en passant par-dessous la petite barrière. «
Et si nous allions faire un tour dans le petit-bois ? » Nos regards se croisèrent et comme des enfants mal élevés, la course nous emporta vers le cœur de la petite forêt. Les heures passèrent, entre loup et partie de cache-cache ce fût mon tour de les trouver. Je marchai, seule dans le noir complet tournant sur moi-même et guettant le moindre bruit. Quand il y eu un craquement, je fis volte-face et mon regard effrayait se leva. «
J'espère que vous avez une bonne raison de vous trouver Daenerys Sparrow-Hell Rosier ! » Je savais que cela ne valait rien de bon et à cet instant je priais pour que mon frère et Aaron soit très vite rentré en entendant la voix de mon père. Il m'attrapa par les cheveux, hurlant mon inconscience. Lorsque sa main se leva pour me giflait, je me raidis prêtre à recevoir une gifle méritait, mais rien, mes yeux s'ouvrir lorsqu'un cri retentit et que la main-forte de père se détacha de mes cheveux bruns. Aaron était là allongé sur le sol, se tordant de douleur mon père baguette en main. Je sautai sur mon père pour l'en empêcher, il me poussa d'une main ferme et je tombai au sol. «
Petit morveux, sale sang impur, comment oses-tu t'opposer à moi et trainer dans mes terres avec ma fille ! » Mes yeux se tournèrent vers Elias qui choquait ne bougeait pas regardant la folie de notre géniteur. Je courais vers lui pour lui cachait le spectacle lorsque des pas surgirent derrière nous. «
Lâche cette baguette où je te tue Rosier. » Le père d'Aaron tendait sa baguette vers notre père qui baissa sa baguette laissant Aaron inerte. Je me précipitai vers lui le serrant dans mes bras espérant qu'il n'avait rien. Il respirait encore et ma joie se mêla à mes larmes. Mon père m'attrapa par le col de mon pull et m'entraina moi et Elias vers le manoir. «
Que ton fils n'approche plus jamais de mes enfants où je le tuerai. » Il nous regarda. «
Et cela en est de même pour tout sang impur qui tentera de vous endoctriner et de rendre le sang des Rosier impropre. » Le chemin jusqu'au manoir se fit en silence. Le lendemain, fatigué par une nuit d'insomnie je fut réveillé par un hibou. Une simple missive.
*Je pars pour la Bulgarie avec mes parents, tu n'es pas responsable, je t'aime pour toujours et à jamais.* Mais il était trop tard, j'avais durant la nuit pesée le pour et le contre, je ne devais plus m'approcher de la vermine, la punition de père était trop douloureuse pour que je la supporte en m'attachant à ses être inférieurs. Je devais les haïr s'était plus simple. Elias décida d'accepter en partie les menaces de notre père, ne pas s'y attacher trop mais sans le mépris. Mais l'amour se transforme si vite en haine et lui n'aimait pas Aaron comme je l'avais aimé. Ce soir-là avait changé notre vie.
CHAPITRE 3 - A Bitch in Hogwarts ...
Septembre 2017 – Une pluie diluvienne s'abattait sur Poudlard alors que dans la chaleur de la grande salle, les élèves de premières années attendait patiemment que leurs noms soit appelé pour monter sur la grande estrade où le vieux choixpeau magique éblouissait la salle de sa beauté rapiécé. Les noms se suivaient, Poufsoufle, Serdaigle, Gryffondor et Serpentard. Une boule se forma dans mon ventre à mesure que l'on se rapprochait du noble nom des Rosier. Comment supporter d'être envoyé ailleurs que dans la maison de mes ancêtres, la noble maison de Salazard où mon père avait passé ses années d'études. J'avais ça dans le sang. Un silence de plomb se fit dans la salle à l'appel de mon nom, où alors n'était-ce seulement que mon cœur qui s'emballa qui me fit oublier le monde autour de moi. Je sentais un sentiment d'appréhension et de dégout naître en moi à la perspective qu'une chose passait de tête en tête allait se poser sur ma tête parfaitement coiffée pour l'occasion. Rien que l'idée que des sangs impurs avaient mis leurs têtes sous ce choixpeau me donna une légère nausée. Mon regard se posa sur tous ses gens qui me regardaient avide de savoir dans quelle maison j'allai atterrir, pourtant après un bref coup d'œil je remarquais que beaucoup de serpentard avait après l'annonce de mon nom regardé dans ma direction. Le nom Rosier n'était pas inconnu, il s'était battu par le passé pour le seigneur des ténèbres et j'étais l'une de ses descendantes directe. « Serpentard » J'avais à peine senti le choixpeau se poser sur ma tête, il avait sans doute du sentir que je n'appréciais que moyennement son arrivé sur ma noble tête. Un sourire se dessina sur mon visage accueillis par les cris des élèves du grand Salazar. Père ne serait pas déçu et ma maison non plus.
Janvier 2020 - « Tes une psychotique névrosé, totalement obsédé par l'ordre et l'ambition, t'as un problème sérieusement, tu ne sais pas simplement les ignorer ? » Je penchai la tête sur le côté, Elias devant moi était accroupie près d'une petite 3ème année une sang-de-bourbe Poufsoufle à qui j'apprenais le respect de ses supérieurs, et rien que de voir se charmant tableau du preux chevalier qui viens sauver les faibles j'en avais la nausée. Oh bien sûr ce n'était pas que dans un élan de courage un stupide individu était venu interrompre la meilleure partie de ma journée consistant à prendre pour victime un pauvre être sans défense, non ce qui me mettait dans un état partagé d'une envie de rendre mon déjeuner et de passer ma colère sur le jeune garçon devant moi c'était qu'il n'était autre que mon petit frère. « Tu n'as donc rien retenu petit frère ? Vais-je devoir t'apprendre moi-même le prestige d'un sang aussi pur que le nôtre ? Où laisser à notre père la joie de le faire lui-même ? » Mon regard se durcit, alors qu'un élan de malice malsain parcourait mon regard de vipère. Elias et moi n'avions jamais été d'accord au sujet de la vermine proliférant dans Poudlard, non il ne se mariera pas avec l'un de ses êtres abject mais il estimait qu'il ne méritait pas brimades et autres attaques à laquelle je m'adonnais lors de mes temps libres. Il était ainsi, romantique, trop doux et trop ouvert à mon goût, nous avions été élevés tous les deux dans le grand manoir des Rosier, le manoir de notre enfance. Enfant, nous passions notre temps à y faire les 400 coups, inséparables , presque fusionnels. Et puis, le destin s'en était mêlé et le secret nous a changées, tous les deux, tellement et comme une coupure je n'avais plus les mêmes idéaux, les mêmes idées. Mon regard se posa sur le pauvre petit oiseau recroquevillait au sol près de Elias et mon dégoût ne put se cacher sur mon visage de parfaite petite peste. « Utilise ton énergie autrement, c'est un conseil. Et toi la petite morveuse ne t'avise plus à me regarder dans les yeux, ton gentil sauveur ne sera pas toujours là pour toi ce n'est que partie remise ... » J'eu un sourire mauvais et me tournant vers la grande horloge me rendis compte que j'allais être en retard pour le cours de Potion.
CHAPITRE 4 - I want him, and i take what i want ...
« Père je te présente Loki Greyback. » Le regard froid de mon père se posa sur Loki et je frissonnai, serrant la main de celui-ci dans la mienne, j'ignorai pourquoi j'avais eu cette envie, ce besoin de le présenter à mon père, car avec ou sans son consentement j'étais décidé à me soulever contre lui, à me rebeller contre son avis. Il eut un sourire poli et invita Loki à s'asseoir, le repas se passa dans une atmosphère agréable et j'en étais presque ravie, trop heureuse pour que tout cela, soit vrai. Le dîner se termina et je me levais pour aller chercher l'elfe qui se faisait long pour débarrasser la table qui n'allait pas se nettoyer toute seule. L'elfe s'inclina devant moi, quelque chose clochait mais j'ignorai quoi, je me précipitai vers le grand salon et m'arrêtai sur le pas de la porte. Des chuchotements se faisaient entendre. « .... Chien ... Mérite pas ma fille ......Deviendra jamais l'un des vôtres .... Laisse-la partir avant qu'il ne soit ... » J'entrai livide dans le grand salon et mon sourire de circonstance s'afficha à nouveau sur mon visage allant prendre la main de Loki pour la serrer dans la mienne. Il me regarda avec amertume puis jeta un regard à mon père que je ne pus reconnaitre. Père posa un baisé sur mon front et prévins Loki que la chambre d'ami été prête et qu'il était temps d'aller rejoindre les bras de Morphée.... Le lendemain, tout bascula.
Je n'aurai jamais cru après Aaron ressentir une chose aussi forte, et pourtant lorsque ses yeux croisèrent les miens je sût qu'il était celui que j'attendais, ou non en vérité rien n'ai moins sûr. Un Greyback, loup garou de nature fougueuse, hautaine et incroyablement malsaine. Les Greyback avaient 22 ans auparavant était proche de la famille Rosier, mais pas spécialement en des termes amicaux comme on pourrait le croire, les Greyback étaient des animaux, des chiens comme l'appel mon père depuis qu'hébété par mon amour pour l'un des leurs j'ai présenté Loki à mon géniteur et briseur d'espoir amoureux. Pourtant lorsque j'avais rencontré Loki j'étais certaine que mon père allait l'aimer, de race pur, beau et avec cette prestance qui me rappelait la sienne. Je n'arrive pas à me souvenir combien de temps notre idylle parfaite dura, lui si fidèle, si parfait. J'en étais rapidement tomber amoureuse, les sentiments devaient sans aucun doute être un fléau dans la famille. Jusqu'à ce diner qui j'ignore pourquoi changea ce parfait amour en un échec cuisant. Je n'ai entendu que de brève parole, mon esprit ayant sans aucun doute effacé de ma mémoire les paroles de mon père. Mais Loki me quitta et mon monde s'écroula, mes projets de mariage, d'amour éternel. Je l'aurai laissé me transformé si là été son désir, mais père n'avait sans aucun doute pas vu cela d'un bon œil, ou peut-être que si et c'était Loki le seul fautif. Ma souffrance, ma déception, ce cœur que j'avais laissé entre les griffes du Greyback s'étaient brisé en mille morceaux et il n'en restait rien. J'avais ruminé ma colère, ma rancœur, ma jalousie durant 1 an mais rien n'effaça ce nœud dans mon estomac lorsqu'il était dans les parages ou les effluves musqués de son odeur qui me rendait folle à son approche. Comme-ci le désir était toujours là présent. Mais je taisais ses sentiments, je ne pouvais tomber une nouvelle fois dans les méandres d'un amour destructeur. Et pourtant, je n'arrivais pas m'en empêcher ...