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| Sujet: Au lieu dit [PV Selenn] Lun 29 Avr - 19:30 | |
| Depuis des semaines, quand je te croise, C’est mon corps entier qui s’embrase, Mon cœur qui s’emballe.
Ma colère qui pousse des râles, La haine quitte mes veines Un frisson parcoure mon échine.
Quand ton regard croise le mien, Je lâche prise mes membres flottent, Dans un nuage vaporeux menant à mon paradis.
Rejoins ma barque, Nourris le passeur essoufflé Celui qui conduit mon âme.
Le jour de la création des belles choses, Les saisons qui régissent nos vies, Les étoiles qui nous guident.
La monté est une descente aux enfers, La descente est une montée au Paradis, Pour me trouver, suis tes propres pas, ils te guideront.
Il y en a bien 24, Mais deux ne nous seront nécessaires, A nous trouver au lieu dit.
STAT Ce genre de poème, c'était vraiment la grosse surprise pour Aindy. A vrai dire il ne s'attendait pas à recevoir ce genre de déclaration d'amour durant sa vie. Ni au cours des suivantes, s'il y en avait. Ce n'était vraiment pas à 18 ans qu'il imaginait le plus probable que ce genre d'évènement se réalise non plus. Quand il l'avait découvert dans l'entre deux cours, entre le cours de sortilèges et le cours de botanique, Aindreas avait rougit. Mais du genre assez fort, qui fait mal tellement vos oreilles semblent chauffées à blanc. Qui pouvait bien donc lui avoir écrit un tel poème ? Qui avait pu avoir l'audace ? Était-elle seulement consciente qu'il avait déjà une fiancée ? Et que de toute manière... bon, ce n'était pas vraiment dans les goût du jeune homme de s'intéresser aux femmes pour tout ce qui était amour ?
Surtout, ce qui embêtait le jeune homme au fur et à mesure qu'il montait les marches, c'était de savoir qui avait bien pu écrire une telle chose. Il supposait qu'il s'agissait d'une élève de son année, mais pas de sa maison. Peut-être un peu plus jeune, quand même. Quelqu'un de très fleur bleue, alors. Mais vraiment pas quelqu'un de son genre. Certes deux trois personnes lui avaient tapé dans l’œil, mais il ne pensait vraiment pas qu'il y aurait quelqu'un pour oser le faire. Il était pas trop mal, comme sorcier. Un peu petit, à la limite. De toute façon, métamorphomage qu'il était, il pouvait aisément changer son apparence pour rectifier deux trois traits disgracieux. C'était un peu un piège pour les métamorphomages assez âgés, d'ailleurs. Cette douce tentation de changer son apparence pour être davantage à son goût était alléchante au possible, mais pas sans risque. La plupart perdent la conscience de ce qu'ils étaient à la base, se perdant dans des soubresauts de magie et de changements pour approcher de ce qu'ils pensent véritablement être. Au bout d'un moment certains ont même commencé à s'appeler des sans-visages et une certaine psychose avait peu à peu envahit la famille Lennox, d'après les bouquins. Mais le XVIIème siècle était loin et il s'assumait à peu près. Mais qui le trouvait assumé à ce point ?
Bref, la question se posait et c'était surtout par curiosité qu'il s'aventurait à travers les couloirs, passé une certaine heure peu correcte. Bon, vu qu'il s'agissait d'un rendez-vous au septième étage, rien que ça, il s'était changé. Par chance, la cravate qu'il avait trouvé dans un placard à balais qui ne sentait pas que le renfermé allait lui être utile. Un petit changement de couleur de cheveux, un nez différent, quelques centimètres de plus et une cravate Serdaigle et personne ne verrait qui il était, de loin. Bon, il allait devoir courir, mais au moins s'il était aperçu ce ne serai pas Poufsouffle qui perdrait des points pour ses sorties nocturnes. S'approchant prudemment de l'étage fatidique, le jeune homme décida de contourner pour arrivant en descendant. Il se doutait que la personne qui l'attendait pensait qu'il arriverai d'en bas, donc comme ça il pourrait l'observer sans l'être. Marchant discrètement dans les passages secrets, il arriva en silence en haut du fameux escalier. En fait, il était assez spacieux. Il paraissait qu'il s'agissait d'un coin fameux pour les amoureux, peut-être la raison pour laquelle on lui avait donné rendez-vous ici. Il espérait quand même qu'on ne lui avais pas administré de filtre d'amour. Ce n'était vraiment pas le moment pour plus de problème. Non, tout ce qu'il aurai à faire, ce serai refuser. De toute, il était fiancé et il ne satisferai pas beaucoup de personnes avec sa situation.
Arrivant en haut des escaliers, il aperçut son fameux expéditeur. Parce qu'il s'agissait visiblement d'un il, ce qui n'arrangeait VRAIMENT pas la situation. Reprenant rapidement la forme de son visage normal, il descendit en faisant un peu de bruit pour avertir de son arrivée. Il était vraiment dans une situation catastrophique. Non, cela ne pouvait pas être vrai ! Il ne devait pas se laisser avoir ! Aindreas Lennox était un hétérosexuel tout ce qu'il y avait de plus normal ! Et fiancé. Il devait le dire, le faire comprendre et surtout ne pas faire naître la rumeur qui le détruirait encore et encore. Souriant, il ouvrit les lèvres, préparant sa réplique avec soin. Il ne fallait pas qu'il soit trop préparé, un peu de spontanéité et de surprise et hop, l'affaire serait dans le sac.
« Ho, désolé. J'attends quelqu'un, moi aussi. »
Souriant pleinement, Aindreas remarquât le visage fin de son camarade. C'était vraiment dommage de faire ça, de jouer la comédie. Mais il n'avais pas le choix, au final. |
| | | | Sujet: Re: Au lieu dit [PV Selenn] Mar 25 Juin - 1:00 | |
| J’avais mis quelques un petit moment à écrire ce poème. D’un coup d’un seul. J’avais pris mon courage à deux mains, saisi un plume et écrit ce message avec une écriture toute en arabesques, utilisant une ancre noires ayant une légère teinte violette. Une heure de divination m’avait suffis à déclamer ses quelques vers. Je m’étais ensuite débrouillé à croiser mon bel apollon dans un couloir et à glisser mon parchemin dans le sac du jeune homme. Comment Aindreas avait-il put réagir ? Je ne le savais pas et je dois avouer que cette question trottait dans ma tête.. Saurait-il que c’était un homme qui avait écrit cela, et comment réagirait-il en arrivant au point de rendez-vous et en me voyant ? Si toute fois il venait.. Après le repas, j’avais couru dans le dortoir des Gryffondors afin de me préparer en espérant que mon prince soit au rendez-vous. J’avais enfilé une robe de sorcier noire et cintrée dont la bordure des manches et celle du col étaient brodés de fils violet et des cristaux de même couleurs. Le col en V laissait apparaitre le haut de mon torse à la musculature développée, il s’ouvrait sur un pendentif qui balançait au bout d’un cordon de cuir noir. J’enfilais des bottes de cuir noir cloutées sur le talon et la pointe et montait discrètement les escaliers dans le silence afin de me rendre au point de rendez-vous. J’étais en avance. Une demi-heure en avance pour être précis, je regardais par la fenêtre, depuis le bas des marches. Assis sur le marbre en pensant à Aindreas. Il avait beau être métamorphage, je le reconnaitrai entre tous. Même sous une autre forme. Ses prunelles vertes étaient encrées en moi comme une encre de Chine sur un parchemin d’antan. Dehors, j’observais le gel se former petit à petit sur le carreau de verre. Les pics brillant du gel gagnaient petit à petit du terrain au clair de la lune. Le dessin de la fenêtre sur le sol se faisait de plus en plus flou à mesure que le givre rongeait la verre. Bientôt, le clair de lune était devenu diffus dans le bas de l’escalier. Je sentis rapidement une présence. Je tournais la tête vers le morceau de la fenêtre sur lequel le gel n’avait pas pris afin de voir si j’étais toujours seul. Un jeune homme se trouvait en haut de l’escalier, quand les rayons de la lune caressèrent son visage, je le reconnu de suite. Aindreas. Il avait changé de couleur de cheveu, pris quelques centimètres, avait changé de maison, mais c’était bien lui, j’en avais la certitude. Puis il descendit les marches lentement alors que je me tournais vers lui pour l’observer. Il était beau et avait repris son apparence normale. Selenn se leva quand il arriva en bas des marches. Qu’allait-il se passer à présent ? « Ho, désolé. J'attends quelqu'un, moi aussi. » Sa voix était douce, ce jeune homme était parfait et on pouvait lire dans ses yeux qu’il appréhendait la situation, il voulait faire paraitre qu’il avait le contrôle, mais ne semblait vraiment pas l’avoir. « Tu te trompes. Tu le sais. Tu sais que je t’attends Aindreas et que tu n’attends personne car c’est moi qui ai écris ce poème. Car oui, je ne te connais pas plus que cela, mais on ne choisi pas, les hormones le font pour nous. Je sais que tu es fiancé, mais je t’ai vu regardé des filles, tu ne les regardes pas comme tous le monde, ou du moins comme un homme qui les aimes. Tu les regarde avec un respect profond, mais sans attirance. Tu sais comme moi que l’on ne peut se refouler toute notre vies Aindreas. Alors voilà, ce soir, je voulais t’ouvrir mon cœur et te montrer que tu y a une place et ne crois pas que je te dis tout cela comme ça, c’est murement réfléchi, car depuis plus d’un mois, tu ne sors plus de ma tête. » Tout ça était sorti de façon naturelle, sans entre-coupure et d’une façon à la fois solennelle et douce, on sentait dans le ton que j’employais que ce que je disais était profond et vrai. J’avais peur, il était fiancé, même si sans le vouloir, comment allait-il régir, qu’allait-il faire ? Ce serai sûrement un choix difficile que de s’assumer, même juste entre nous. Mais après tout, on a toujours le choix. |
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