Je m’appelle Aliénor, et j’ai 17 ans. Si je suis là aujourd’hui, c’est pour vous raconter ma petite vie. Déjà, sachez que je suis née à Londres, un après-midi du mois de novembre 2004. Mon papa, Dudley est un homme respectable du monde moldu, tandis que ma maman a été durant quelques années une formidable mère au foyer. Je tiens mon premier prénom de ma grand-mère maternelle, tandis que mon second prénom me vient de ma grand-mère paternelle. J’ai hérité de la chevelure noire de ma grand-mère Pétunia ainsi que mon physique filiforme qui lui me vient sans doute de mes deux grand-mères.
J’ai vécu une enfance heureuse, mais ne voyait que peu mon père, qui, travaillait beaucoup à l’étranger, notamment aux Etats-Unis et en France. Il nous manquait beaucoup à maman et moi mais était très sévère c’est pourquoi je le redoutais énormément.
Maman quant à elle était très aimante et me gâtait vraiment beaucoup. Cependant, elle ne me récompensait pas en nourriture comme grand-mère Pétunia le faisait beaucoup avec papa. Non elle me gâtait pour me récompenser lorsque j’avais de bonnes notes à l’école ou un comportement exemplaire. Elle me nourrissait avec les légumes qu’elle cultivait au jardin malgré que papa trouvait cela fort inutile.

C’est à l’âge de 9 ans que les choses ont commencées à changer à la maison. Quand des objets disparurent, puis réapparurent de façon étrange. Nous ne comprenions pas, jusqu’à ce que papa arrive un soir à la maison et se retrouvant nez à nez avec le chat qui voletait dans les airs. Il était furieux de découvrir que la magie était une partie de moi. Cette magie qu’il avait tant appris à détester à cause de son cousin Harry et de sa tante Lily bien qu’il ne l’ait pas connue.
Ce jour-là, ma vie entière prit un nouveau tournant. Je me souviens que j’entendais papa au téléphone. Il parlait à quelqu’un de l’arrivée de mes pouvoirs et qu’il exigeait que ce quelqu’un vienne me chercher illico presto, qu’il ne voulait plus jamais me revoir.
Maman pleurait sur le fauteuil du salon, à côté de lui. Elle n’osait se manifester et je n’ai jamais su ce qu’elle pensait de moi, de la magie et de la décision de papa.

C’est une heure plus tard alors que je venais de boucler mes valises, attendant avec papa et maman dans le salon silencieux que la cheminée transforma ses flammes en vert émeraude et que tonton Harry que je n’avais vu qu’une ou deux fois pour de grandes occasions apparut dans la cheminée. Maman sursauta alors que la cheminée faisait un « Plop » assourdissant en laissant apparaître mon oncle.
Papa me poussa en direction de Harry et jeta un sévère « Je ne veux plus de ça chez moi ». C’est donc comme ça ? Il me cataloguait dorénavant au simple rang de « ça » ? Ou parlait-il de la magie ? Qu’allait-il se passer à présent ?

Mon oncle me regarda d’un regard plein de compréhension et me prit par l’épaule pour se retourner à nouveau vers la cheminée. Il me mit une poignée de poudre intriguant dans la main et me dit simplement. « Tu te souviens de tes cousins ? Entre les deux pieds dans la cheminée et pense très fort à eux en disant haut et fort é « 12 Square Grimmaurd » d’accord ? Et jette la poudre en même temps »
J’étais intriguée, allais-je simplement disparaitre ? Toutefois, sous l’œil coléreux de mon père face à ma réticence, je m’exécutai.

J’arrivais dans une autre cheminée où m’attendaient mes cousins et ma tante Ginny. La maison était spacieuse et éclairée mais semblait avoir été restaurée, avoir eu un sombre passé. Quoiqu’il en soit, j’avais d’autres idées que de m’intéresser à l’historique de cette bâtisse. Je venais d’être mise à la porte de chez mes parents par mon propre père.
Derrière moi un « Plop » se fit entendre et mon oncle apparut à son tour dans la chemisée.

« Bienvenue chez toi Aliénor ! » s’exclama ma tante.

C’est les yeux écarquillés qu’elle me fit visiter la maison. Elle m’expliqua qu’elle avait appartenu à la famille Black et qu’Harry en avait hérité après la mort de son parrain Sirius Black car les mangemorts auxquels elle aurait dû revenir s’étaient tous enfuis. Les Weasley avaient aidés papa à refaire la maison entièrement et à l’éclairer. Elle me montra un arbre généalogique, celui des Weasley/Potter et m’expliqua qu’il avait été peint par-dessus l’ancien arbre des Black. Dans un coin, à côté de James et Lily Potter, près d’Harry on voyait le Portrait de Sirius Black, son parrain comme un membre de la famille. Je trouvais l’histoire passionnante. Une partie de mon histoire en fait. Une partie que l’on m’avait cachée tant d’années.
J’étais très jeune et ne comprenait pas tout mais je savais que je me plairais à grandir ici.

Les années passèrent et je ne manquais de rien. Ma tante et mon oncle devinrent pour moi l’équivalent de mes parents, ils me procurèrent la sensation d’être aimée et m’élevaient comme ils élevaient leurs propres enfants.
Les filles de Harry et Ginny entrèrent à Poudlard avant moi et me faisaient saliver d’envie de connaître à mon tour la répartition du choixpeau magique, les fantômes… C’était un tel plaisir de les écouter lorsqu’elles rentraient durant les vacances scolaires.

Lorsque mon tour arriva, c’est oncle Harry qui m’accompagna sur le chemin de traverse afin de faire mes emplettes de rentrée scolaire. J’étais heureuse de pouvoir recevoir ma première baguette magique, une robe de sorcier avec l’écusson de l’école. J’adorais vraiment le chemin de traverse, on y trouvait des boutiques toutes aussi farfelues les unes que les autres.
Quelques heures plus tard, devant le Poudlard express, mon oncle et ma tante me faisaient leurs dernières recommandations de rentrée avant de regarder le train partir nous faisant Au Revoir d’un signe de la main dans le lointain.

Ma répartition par le choixpeau magique fut rapide et concise « Gryffondor ». Cela ne m’étonnait guerre, j’avais été élevée par Harry et Ginny Potter après tout. J’avais appris comme mes cousines le passé de mon oncle avec Lord Voldemort et était d’ailleurs très réticente à l’idée que les mangemorts couraient encore dans les rues volaient encore sur leurs balais.

Je passais mes premières années sereinement, apprenant autant que m’amusant. Je grandissais et devenais une fille intelligente et qui plaisait beaucoup à la gent masculine. Elève appliquée, mon petit côté intello attirait les garçons d’autant plus que je suis, il faut bien l’avouer une bien jolie jeune femme.