Ici, l'histoire de votre personnage tout simplement. N'hésitez pas à mettre de la musique ou des images (on aime bien ça ici les images). Racontez nous les passages les plus importants dans le passé de votre petit bonhomme, qu'on puisse un peu le cerner le petit. Minimum 800 mots.

~ ENFANCE ~
La vie de Kathleen aurait du être des plus plus normales, enfin, normale pour ce qui est d'une fille de moldus. Elle aurait du aller à l'école de son quartier, faire ses études dans une grande ville et devenir médecin ou avocat. A la place, elle est devenue élève dans une école de sorcellerie.

Ses parents sont deux moldus lambdas. Sa mère, Rosa O'Leary, est fille d'un patron de pub à Cork qu'elle a reprit après son mariage avec Robert, dites "Bob" Caldwell. Tous deux ont toujours vécut dans l'univers populaire de la bière et de la bonne humeur depuis leur plus tendre enfance, les parents de bob tenant eux aussi un pub à Londres. Séduit par l'atmosphère qui règne en Irlande, l'anglais a décidé d'y faire sa vie. Les deux tourereaux se sont rencontrés au "Sean the Irish's Pub", le pub du père de Rosa, et jamais ils ne l'ont quitté.
Kathleen est née deux ans après leur mariage, dans un petit hopital de la ville. Fille chérie et chouchoutée, bien élevée par des parents responsables, deux grands-parents gateaux, ainsi qu'une petite tripotée de cousins et cousines qui devenaient de plus en plus nombreux au fil des ans, famille nombreuse oblige. Tous ses cousins passèrent leur prime enfance à jouer entre les tables du pub, à n'importe quelle heure, esquivant habillement clients et tenanciers, contribuant à la bonne humeur ambiante qui se dégageait de l'endroit. Kathleen était l'aînée de tous ces jeunes, et par cela, leur chef. Elle décidait des jeux et de l'heure du goûter, mais réglait aussi les litiges entre les gamins. Leur nombre se stabilisa à dix enfants quand les naissances au sein de la famille eurent cessées, Kath avait alors sept ans. Toute la petite famille vivait dans le même quartier, si bien que même à l'école la petite famille était réunie dans la cour de récréation. Loin de trouver cela étouffant, la jeune rousse adorait avoir son petit clan autour d'elle. Au niveau tu travail, elle était plutôt bonne élève, apprenant vite et bien, aimant ce qu'elle faisait, surtout la lecture des contes et oeuvres pour enfants. Elle souhaitait reprendre le pub de ses parents, qu'elle voyait comme le plus bel endroit du monde, celui où elle se sentirait le mieux. Tout du moins, c'était avant qu'elle ne fasse la rencontre avec sa nature de sorcière.

~ DIFFERENTE ~

Si tout s'était passé comme prévu, Kathleen aurait dû continuer à jouer innocemment avec son petit clan jusqu'à son entrée au collège, puis mûrir et devenir un peu plus adulte. Mais bon, quand on découvre qu'on est différente, cela change un peu la donne.

Elle avait neuf ans quand le premier élément étrange est entré dans sa vie. Une fois n'est pas coutume, la petite bande d'une dizaine d'enfants jouait dans un parc voisin du pub. Le jeu du jour était le chat. Ils grimpaient aux arbres, sur les balançoires, riaient aux éclats, se tapaient sur l'épaule. Bref, c'était une sorte de jeux tout à fait innocent, quand surgit un drame attendu : un garçon de sept ans frappe accidentellement à la joue son frère jumeau et les deux en viennent aux mains. Tout le monde arrive et fait une sorte de cercle autour du ring improvisé tandis que la chef, Kathleen, essaie de les séparer. Mais les deux bougres ont de la force si bien qu'elle n'y parvient pas. Une mine excédée se peint sur son visage et une bouffée de colère monte. Et d'un coup, les deux pugilistes se retrouvent propulsés en arrière comme si quelque chose les avait tirés. Ils sont séparés, sous les yeux ronds de tous les autres enfants. Après que le choc de l'étrangeté de la scène fut passée, Kathleen comprit par instinct, même si cela lui paraissait complètement fou, que c'était elle qui les avait séparés, sans les toucher. Elle choisit de n'en parler à personne, troublée, faisant croire à ses cousins qu'ils avaient trébuchés, avec force de détail si bien que même les protagonistes en furent convaincus. Seulement, plusieurs semaines plus tard, cela se reproduisit. Deux enfants en train de se chamailler furent séparés brusquement, sans qu'aucune force apparente ne les y force. Loin d'être idiots, est ne croyant pas vraiment au hasard, les enfants se doutèrent que c'était Kathleen qui faisait cela. La voyant embarrassée, ils jurèrent de garder les événements secrets. La jeune irlandaise, même pétrie de contes et de fables, savaient que des adultes ne comprendraient pas cette étrange capacité.

Rien ne se passa pendant presque trois ans. Rosa et Bob avaient décidé que leur fille devait les aider un peu à la plonge le week-end. Sa mère était enceinte et devait se reposer un peu plus, ce qui fit que Kathleen, obéissante, consentit à ce qu'elle jugeait naturel. En outre, elle était très heureuse de l'arrivée prochaine de son petit frère. Elle avait presque oublié toutes ses histoires étranges dans le parc voisin, de même que les plus jeunes de ses cousins. Pourtant ces bizarreries se sont très vite rappelées à elle, on n'échappe pas à sa nature. Donc, un soir, sa mère tentait de ranger une pile de soucoupes en céramiques quand elle trébuche sur un jouet (hasard de la famille nombreuse) qui traîne devant le buffet et fait tomber toute la pile de ses mains. Saut que, au lieu de s'écraser au sol en un millier de petit débris coupants, tout atterrit en douceur sur le plancher, à la stupeur générale des quelques témoins. On avait juste vu Kathleen hurler "Non !" en tendant les mains vers les soucoupes et c'était comme si elles avaient ralentit dans leur chute. Aucune fissure, aucun dommage, rien du tout ! Abasourdis devant ce miracle (heureusement que le pub était fermé), la famille au grand complet regardait la petite rousse avec des yeux ronds comme des soucoupes (justement), comprenant rapidement en voyant Kath se justifier que c'était elle qui avait préservé l'intégrité de la vaisselle.
Terrorisée par ce secret très embarrassant révélé à tous, elle s'attendait à quelque chose comme une vague de rejet ou de peur, mais en fait non, pas du tout. La famille décida tout simplement de ne plus parler de l'incident tant que ce mystère n'aurait pas été éclaircit.
Il le fut quelques semaines plus tard. Un visiteur étrange se présenta au pub juste après la fermeture et demanda à voir les parents de Kathleen. Les concernés s'enfermèrent dans une pièce. Kath et ses cousins s'agglutinèrent devant la porte pour tenter de saisir quelques bribes de conversations, mais rien ne s'échappait, étrangement, des voix des interlocuteurs. Peu de temps, le mystérieux visiteur ressortit en compagnie des parents qui avaient l'air d'avoir apprit une invasion extraterrestre imminente, avec surprise et résignation. Il prit la rousse à part et lui expliqua absolument tout. Apparemment, elle était une sorcière. Ce genre de sorcières qui vivent dans un monde à part, entre eux, loin des gens sans pouvoirs, les moldus. Elle aurait également l'opportunité de faire ses études dans une école de magie et de devenir une sorcière confirmée une fois adulte.
L'idée l'enchantait, et elle n'eut aucun mal à la croire, cela expliquait tout.
La famille accepta tout, certains étant mêmes fiers d'avoir une enfant différente dans la famille, d'autres semblaient attendre la fameuse inscription dans la non moins fameuse école.

~ POUDLARD ~

Durant l'été de sa quatorzième année, Kathleen reçut bel et bien une lettre cachetée du sceau de la fameuse école Poudlard lui confirmant son inscription. La lettre avait été acheminée par une voix postale bien singulière puisqu’un hiboux s'était posé sur le rebord d'une fenêtre et avait tapoté au carreau jusqu'à ce qu'on le défasse de la lettre. On lui avait également joint une liste de fournitures ainsi qu'une adresse où se rendre pour se procurer les articles. Apparemment, les sorciers pratiquaient le change également. L'adolescente, accompagnée de ses parents et du plus âgé de ses cousins, âgé d'un an de moins qu'elle, embarquèrent pour Londres et débarquèrent comme des curiosités dans le chemin de traverse avec leurs allures de moldus. D'abord réticents, les parents de Kath se prirent de curiosité pour un monde qui leur paraissait à la fois inquiétant et fascinant et ils achetèrent même chez Fleury et Bott, en plus des manuels scolaires, des ouvrages qui relataient l'histoire et le fonctionnement du monde sorcier. Autant dire que celle-ci était aux anges.

Il était apparemment aussi une tradition de finir par acheter la baguette magique, symbole du sorcier s'il en est. Ce fut fait très rapidement, à la grande surprise de Kathleen qui s'attendait à quelque chose comme une cérémonie impressionnante. A partir de ce moment, elle sentit le regard des autres sur elle changer du tout au tout. D'un coup, elle était devenue l'objet d'une passion au sein de sa famille, comme une enfant prodigue, un messie, ou quelque chose du genre. Une sorcière dans la famille ! Mais c'est merveilleux ! D'aucun étaient convaincus que son petite frère, Riley, né peu de temps après la visite du sorcier, serait magique lui aussi. L'engouement fut général, si bien qu'il arrivait parfois que les manuels scolaires soient lus à table à la fin du repas.

Son départ pour sa rentrée à Poudlard fut à la fois un déchirement et un accomplissement. Elle était triste à l'idée de quitter une famille qui l'avait toujours soutenue, mais d'un autre côté, elle allait se lancer dans un monde dont elle ignorait presque tout mais qui était le sien. Les connaissances qu'elle lia dans le Poudlard express achevèrent de la briefer sur le monde magique. La plupart de ces filles venaient d'une famille de sorciers et se firent une joie de lui expliquer tout ce qu'il était utile de savoir sur Poudlard : les maisons, les cours, la réputation des professeurs. La conversation l'avait tellement enthousiasmée qu'elle n'avait pas pensé une seule seconde quelle maison serait la sienne. Ses nouvelles amies se voyaient à Serdaigle ou à Gryffondor, tandis qu'elle n'avait aucune idée. La cérémonie de répartition lui plut tout autant, car avec le recul elle se disait qu'elle avait pu en profiter à fond. Etant un des premiers noms dans la liste alphabétique, elle fut répartie très vite. On lui enfila sur la tête un vieux chapeau rapiécé qui la fit sursauter en parlant dans sa tête, expérience à la fois grisante et désagréable. Le couvre-chef l'envoya presque immédiatement chez Gryffondor, la maison des rouge et or apparemment. On lui dit que c'était une histoire de caractère, bien qu'elle trouva tous ces gens autour d'elle aussi différents que chiens et chats. Deux de ses amies furent également envoyées à Gryffondor, ce qui la rassura grandement.
Indéniablement, le monde magique et Poudlard l'enthousiasmèrent. Les cours et l'environnement qu'offrait Poudlard surtout. Voir à longueur de journée des personnages de tableaux se mouvoir et des professeur leur enseigner comment tenir une baguette lui était absolument exaltant. Elle n'avait pas de difficultés particulières qui lui valaient des mécontentements, bref, c'était la joie, l'éclate totale. Elle rentrait chez elle pour les vacances et racontait à une famille toujours aussi enthousiaste ce qu'elle avait apprit. Sa première année fut géniale pour elle et elle en attendait encore plus pour la suite. Elle regretta même l'arrivée des grandes vacances qui la ramenaient chez elle pour deux longs mois. Au mois d'août, la famille reçut deux lettres, l'une pour Kathleen concernant ses fournitures, et l'autre pour son cousin de quatorze ans, Sean O'Leary troisième du nom, de toute évidence lui aussi sorcier, pour son inscription à Poudlard. Elle n'était plus la seule sorcière de la famille et en fut très heureuse. Elle prit son jeune cousin un peu récalcitrant sous son aile et le guida à Poudlard tout le long du premier mois de sa première année.

Malgré tout, en tant que née-moldue, elle ne pouvait ignorer tout ce qui se tramait dans le monde magique, mais n'avait pas le coeur à en parler à sa famille. Elle espérait de tout coeur que toutes les angoisses seraient résolues, mais se disait dans un coin de sa tête qu'elle serait prête à se battre pour ce qu'elle croit, quand elle aurait plus d'expérience.