Je suis Capricieuse, on dit aussi que je suis peste, certains professeurs assurent que je suis intelligente, mon frère me trouve adorable, ma mère me trouve si souriante et si douce et si impatiente, en revanche mon ex copain vous certifiera que je suis sadique, mesquine, cruelle et très possessive Mes amies eux soutiendrons dur comme fer que je suis attentive et franche hautaine, manipulatrice.En tout cas, personnellement je suis gourmande, passionnée, machiavélique et déterminée et n'oublions pas qu'en tant que Sang-pur, je sais me tenir en société, une vrai mondaine

Little Miss Sunshine.

Ce fut un divin 14 mai de l’année 2005 que la famille Zabini accueillit en son sein un petit bébé, une véritable poupée, le genre d’enfant qu’ils ont tant attendu et espéré, la petite poupée qui va ensoleiller leurs vies. Oh je vous rassure je suis toujours une jolie poupée. Je dois admettre que j’ai eu une enfance parfaite, pas d’ombre au tableau oh non pas le moins du monde. Une mère au petit soin, qui m’offrait tout ce dont je désirée, ma chambre était emplie de robes de toute texture et de toute couleur, de nombreuses poupées, j’ai un frère aîné qui est si protecteur envers ma personne que mes bêtises furent toute effacer d’un coup de balai. À vrai dire c'est encore d'actualité j’ai la certitude que si je désire torturer un moldu mon frère fera tout son possible pour me couvrir. Vous l’aurez compris, j’ai toujours eu et obtenu ce que je désirais, à cause de ça...ou grâce à cela (ça dépend des points de vue) je suis relativement capricieuse. Mais je suis intelligente et j’ai très vite compris en grandissant que tout me tomberait tout cuit dans les bras, oui, je demande, j’obtiens et si je n’ai pas, je pique une crise. Croyez-moi je ne me laisse pas faire. Sous mes airs de petite poupée j’ai déjà développais un sale caractère et je dois dire que ça ne va pas s’arranger avec le temps

Hey i'm not a dolly okay ?

Après un début d’adolescence plus calme... Non je plaisante, ce fut pire, mes caprices prenaient des proportions gigantesques, réclamant toujours plus, suscitant des disputes dans le noyau familial, mais je m’en contre-fiche de leurs disputes. Des cris, des questions, des pourquoi, des "tu n’en as pas besoin", le tout se terminant par un : « Je le veux ! » que j’agrémentais d’un claquement de porte phénoménal. Ça arrivait, oui ça arrivait qu’on ne me donne pas ce que je voulais, alors je devais me montrer plus subtile, plus chipie. N’étais-je pas la petite fille à ses parents ? Si bien sûr, alors je me montrais si mignonne. Où était donc la petite poupée ? Non plus de poupée, voilà une adolescence qui se préparait entrer à la célèbre école de magie, une jeune demoiselle de 14 ans en pleine fleur de l’âge et qui savait pertinemment qu’on n’attrape pas des farfadets avec du jus de citrouille, si elle ne pouvait plus rien obtenir de ses parents elle va aller faire ses caprices de star au sein de l’école. Être reçu par les serpentards ce fut une vraie apothéose pour moi et pour mes parents, sans compter sur mon adorable frère qui a montré et a clamé que j’étais sa sœur. J’ai répondu par un doux sourire, mais entre mes dents je grinçais, comment allais-je mettre tous ces idiots sous ma coupe s’il était par les pieds ?
Pour moi c’était clair, Poudlard ça signifiait augmenter mon cursus de magie, devenir plus intelligente, plus forte, avoir et obtenir absolument tout, je ne suis pas cupide, mais j’ai besoin de tout et je dois admettre qu’au moins au château quand je suis frustrée y’a plein de sang de bourbe et d’amoureux des moldus dont je peux aisément me moquer, jouer, m’amuser, oui... Et tout ça avec un sadisme digne d’une professionnelle.

So, when the darkness into me

Tu ne toucheras pas à la Magie noire Caelie ! fit la voix masculine de mon frère. Caelie ! Caelie est-ce que tu m’écoute ? demanda le jeune homme en me prenant le bras.
Ouais, je ne suis pas sourde ! Mais j’vois pas pourquoi TOI tu peux ! crachais-je tel un serpent venimeux en tentant de dégager mon bras de l’étreinte de Lucian.
C’est comme ça ! Promet moi que tu ne tenteras rien d’accord ? Caelie promet le ! Fit le jeune homme en me regardant avec une telle intensité que je ne pouvais qu'hocher la tête en signe de soumission.
Suite à cette discussion qui était beaucoup moins venimeuse que celle que j’avais eue avec mon père, je n’avais qu’une seule idée en tête. Vous m’avez compris, il était bien sûr hors de question qu’une Zabini reste sur la touche, j’avais un nom à faire flamboyer dans les cieux obscurs de ce monde.
Il était donc primordial que j’entre dans ce cercle obscur et j’en aie eu l’occasion, grâce à ma clique, oui j’avais maintenant 16 ans, j’avais des amis proches que j’arrivais à manipuler sans trop de difficultés, obtenir ce que je voulais, n’oubliez pas c’est un de mes credo. Un jour, séchant un cours d’astronomie avec certaines personnes je pus enfin toucher à certains sorts à usage obscur. Mon frère, mon père, ma mère, personne ne devait savoir. Bien sûr, j’en connaissais deux qui serait très en colère s’ils l’apprenaient. Je suis Caelie Rubis Zabini, j’ai une réputation, mon père fait partie des sorciers d’ombres, mon frère en deviendra forcément un et je les suivrais quoiqu’il m’en coûte !
Viens ensuite mon envie de meurtre, oh bien sûr je n’ai pas réussie à faire ce que je désirais, je fus bafouée par un jeune homme, un beau jeune homme, séduisant de bonnes familles, nous étions ensemble, tout me paraissait sous un jour nouveau, la poupée était devenue une reine, dans ses bras je prenais un malin plaisir a profité de tout son être, mais quelqu’un mis un terme a tout cela... Tout d’abord, Lucian s’en mêla, évidemment, un garçon de 18 ans qui sortait avec une demoiselle de 16 ans ça faisait parler ! Honneur, âge, famille, tout apparut dans notre dispute, pour la première fois j’en voulais éperdument à mon frère, mais ma rancœur fut tout autre quand je vis le bellâtre dont je m’étais amouraché dans les bras d’une rousse pulpeuse de 19 ans. Folle furieuse, j'étais devenue alors durant une période une sorte de reine des glaces, ma froideur n’avait d’égale celle d’un iceberg, mon regard était aussi transperçant que le froid lui-même, tout en moi était devenu glacial. Je rejetais tout le monde, mon frère, mes amies, mes parents et celui que je croyais aimer, complotant pour lui rendre la vie infernale, je faillis même déraper, bien sûr, ce dérapage n’a pas eu lieu.
Novembre et décembre ne furent que des mois sans trop de saveur, entre novembre et les cours de défense et décembre avec Noël je dois dire que je pouvais tranquillement chercher comment rendre la vie de mon ex digne de l’enfer.

And now ?

La disparition de Lune Roederer, un garçon que je n’ai jamais trop apprécié, qui est introuvable depuis le début du mois. Pré-au-Lard est à nouveau menacé, à ce qu’ils disent et pourquoi? À cause de deux attaques consécutives. Franchement ni Lucian ni Père ne m’en a pipé un mot pour que je me joigne à eux ! C’est à ne rien y comprendre, encore une fois je vais devoir tout faire toute seule ! Alors, laissez place à la pire peste que Poudlard n’a jamais portée. Oui, poussez-vous bande de veracrasse, je passe !