Ici, l'histoire de votre personnage tout simplement. N'hésitez pas à mettre de la musique ou des images (on aime bien ça ici les images). Racontez nous les passages les plus importants dans le passé de votre petit bonhomme, qu'on puisse un peu le cerner le petit. Minimum 800 mots.

Je suis née un jour banal. Dans un endroit banal. J'avais tout pour être une enfant banale.
A l'exception prêt que mes parents étaient loin d'êtres banals. Mais alors très, très, très loin.
En effet comment être banale quand vous êtes prédestinée à être une sorcière et que votre père est un des plus grand joueur de Quidditch de son temps ? Un attrapeur hors-pair doublé du champion de Durmstrang lors du Tournois des Trois Sorciers de 1994 qui vit s'affronter Fleur Delacour, le regretté Cedric Diggory et l'illustre Harry Potter ? Sorcier avec qui il est resté en bon terme ?
Bref, plus j'y réfléchissais, moins je me disais que j'étais une enfant comme les autres. C'était peut-être ça, le destin.
Il n'empêche, je fus élevée dans un climat familial propice et aimant. Je me suis épanouie comme n'importe quelle petite fille, entourée de mes parents -aussi connus soient-ils-, de mon frère et de ma sœur aînée. Je me forgeais. Incroyablement fière, drôlement têtue, intrépide, casse-cou et tête brulée je n'en étais pas moins douce, attentive et prévenante. Maman dit d'ailleurs assez souvent qu'on peut lire en moi comme dans un livre ouvert. En effet, mon visage semble laisser transparaître la moindre des émotions que j'éprouve. Certains s'en plaindront. Moi pas. Je me préoccupes assez peu de ce que les gens pensent de moi. Je tiens certainement ça de Papa.
Quand mon frère partit pour Poudlard, ce fut un déchirement. Mon cocon familial auquel je tenais tant, dans lequel je me sentais tellement en sécurité venait de s'ébrécher. J'ai pleuré des jours durant avant de m'habituer à son absence. Ce fut la même histoire au départ de Drizzle. Mais j'étais réconfortée par le fait que j'allais les rejoindre. Un an à attendre, ce n'était pas la mer à boire, n'est ce pas ? J'appréhendais un peu mon entrée dans l'école de sorcellerie mais mes parents me rassurèrent rapidement. Après tout, j'étais la fille de Viktor Krum. En réalité, c'était justement ça qui m'inquiétais un peu (beaucoup). Me verraient-ils comme quelqu'un d'autre que mon père ? Ou ne serais-je considérée que dans son ombre ? Je priais juste pour qu'on m'accepte telle que j'étais.

Les heures où j'attendis, assise dans le Poudlard Express, furent probablement les plus longues de ma courte vie. Partagée entre inquiétude, angoisse, excitation et curiosité, je ne savais plus vraiment quoi penser. Heureusement que ma fratrie était avec moi. Alors que le paysage défilait devant mes yeux clairs, je ne pouvais m'empêcher de songer à ce que tous les enfants de onze ans présents de ce train pensaient. Comment allait être le château ? M'y perdrais-je ? Et les cours ? Y arriverais-je ? Me révèlerais-je être une sorcière pitoyable incapable de jeter le moindre sort correctement ? Pire encore, volerais-je comme une pauvre pintade à laquelle on aurait coupé le bout des ailes ? Mon père est une légende du Quidditch. Que diront les autres si je me découvrais lamentable sur un balais ? Une petite voix dans ma tête me soufflait que ce serait peut-être eux, les pintades.
Mais la question centrale, celle à laquelle personne n'échappait... Quelle maison ? Bon, j'étais certaine d'une chose. Je n'irais pas chez les Serdaigles. Mon père riait souvent lorsqu'il se rappelait d'Hermione Granger disant de lui qu'il était plus physique qu'intellectuel. Disons que, moi, j'ai une intelligence pratique. Je n'irais pas engloutir un livre sur l'histoire de la magie par pur plaisir. Je préfère largement l'action. Poufsouffle, Serpentard ou Gryffondor ? Drizzle était une Gryffondor. Je me sentirais peut-être mieux si je me retrouvais avec elle. Au moins un visage connu et bienveillant parmi cette horde d'inconnus.

_MISCHA VIKTORIA KRUM ! Tonna la voix grave d'une vieille sorcière que j'identifiais comme étant Minerva McGonagall.

Allez, à toi de jouer ma grande. Montre leur de quel bois tu es faite ! Les autres te regardent. Et alors ? Tu t'en fiches ! Tu n'es pas une poule mouillée, hein ? Alors tu vas monter sur ce stupide tabouret, mettre cette relique poussiéreuse sur ta tête et fixer les élèves dans les yeux, comme t'as montré Papa. Impressionne les !
Bon, en réalité j'étais fébrile et tremblante de peur mais nous allons omettre ce détail, voulez-vous ?
Le Choixpeau délibéra seul, marmottant tout seul dans sa barbe avant de hurler Gryffondor. Un poids invisible venait de s'enlever de mes épaules et je me ruais littéralement vers la table des rouge et or, légère comme une plume, heureuse de prendre place à côté de ma sœur.

Ma scolarité se déroula on ne peut plus normalement.
Enfin ça, c'était jusqu'aux derniers évènements qui bouleversèrent le monde magique.
Entre épouvante, trahison, attaques et enlèvement, je ne sais plus trop où donner de la tête. Les Ombres foutent le bordel et franchement, je n'aime pas ça.