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| Amadeus&Noralie - oh Merlin, what have we done ? [Terminé] | |
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| Sujet: Amadeus&Noralie - oh Merlin, what have we done ? [Terminé] Mar 10 Avr - 16:58 | |
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Amadeus and Noralie Ce soir, Noralie avait décidé d'être tout sauf raisonnable. Complètement indifférente aux regards que les autres élèves de sa maison pouvait lui lancer, elle dansait comme si personne ne la regardait, un verre encore plein à la main. Elle n'était certes pas la seule à se défouler sur la piste de danse improvisée mais dans cette marée humaine elle était celle qui se repérait de loin avec sa chevelure de feu flottant autour de sa tête de poupée. Qu'elle soit lente ou plus rythmée, que le tempo l'emporte ou pas, la belle dansait toujours sur le même temps, balançant ses hanches d'un côté puis de l'autre, sensuelle comme jamais, fermant un instant les yeux pour profiter de la basse qui résonnait dans son estomac et semblait faire battre son cœur à un rythme effréné. Un fin sourire étira ses lèvres rosées car plus rien au monde ne comptait à part cette musique endiablée qui possédait son corps et l'alcool qui coulait dans ses veines, altérant son jugement et brouillant ses sens. En parlant d'alcool, elle porta à sa bouche le verre qu'elle tenait dans l'une de ses mains et le vida cul-seul savourant tout les arômes qui se répandait dans sa gorge, glissait dans son corps et prenait le contrôle de ses volontés.
Sur le moment, boire autant lui avait parut être une bonne idée mais le lendemain était arrivé et bien sûr, elle le regrettait amèrement. Pendant la nuit, un maçon malveillant en avait profité pour se glisser dans son oreille et à présent il utilisait son marteau-piqueur sur son cerveau, lui donnant une migraine incroyable. Ses cheveux semblaient pousser à l'intérieur de son crâne et tout son corps était perclus de courbatures, mais le pire était encore à venir. Alors qu'elle avait décidé de rester dans son lit toute la journée et ne bouger sous aucun prétexte, devoirs à rendre ou pas, un rayon de lumière la frappa en plein sur son œil et même si elle n'avait pas encore osé ouvrir les yeux, elle sentit le soleil lui brûler la rétine et le simple fait de grogner son mécontentement empira son mal de tête. Enfouissant sa tête sous les oreillers, elle sentit une présence bouger contre elle et son cœur rata un battement. Son cerveau était bien trop embrouillé pour qu'elle puisse avoir le moindre souvenirs d'être partit avec quelqu'un et ce n'était pas spécialement rassurant d'être allongée, nue forcément, à côté d'une personne qu'elle ne connaissait pas. Ce fut à ce moment précis qu'elle jura solennellement que plus jamais elle ne boirait une goutte d'alcool.
Aussi discrètement que son état lui permettait, la rouquine glissa hors du lit et chercha à tâtons ses affaires qui ne devrait pourtant pas être loin. Après de longue minute de recherche et de moments de pause de peur de réveiller l'inconnu dans le lit, la jeune femme réussit à mettre la main sur ses sous-vêtements puis sur une chemise qui clairement n'était pas la sienne mais faute de mieux elle finit par l'enfiler. Éparpillées aux coins opposés de la pièce, Noralie ramassa ses chaussures et s'apprêta à partir, la fierté au fond des chaussettes (chaussettes qu'elle n'avait pas retrouvé non plus) quand le jeune homme se retourna une nouvelle fois dans le lit. La main sur la poignée de porte, la descendante Weasley maudit sa curiosité légendaire et retourna près du lit toujours sur la pointe des pieds. Au moins elle restait discrète, tout n'était pas perdu. Du bout des doigts, la jeune femme souleva le drap d'abord, inspectant le corps de l'inconnu qui, il fallait bien l'avouer, était très bien bâtit. Un mince sourire de gamine trancha sur son visage quand elle reposa le drap et souleva par la suite l'oreiller qui masquait encore le visage du jeune homme. Son sourire s'évanouit à l'instant même où elle reconnu les traits du Serpentard qui traînait au lit. Instinctivement ses mains se refermèrent sur le traversin et elle le porta au-dessus de sa tête « Mais. C'est. Pas. Vrai. » articula-t-elle à chaque coup de coussin qu'elle abattait sur la tête du pauvre septième année qui savourait encore son sommeil. « Pourquoi faut-il que ça soit toi, Goyle ? » cracha-t-elle au final comme si c'était là, la pire des insultes qu'elle connaisse. |
| | | | Sujet: Re: Amadeus&Noralie - oh Merlin, what have we done ? [Terminé] Mer 11 Avr - 16:01 | |
| Boire jusqu’à ne plus se souvenir de rien. Ce n’était pas peut-être une habitude mais quand il y avait une fête, c’était souvent ce qui arrivait à Amadeus. Il ne concevait pas une fête sans alcool. Plus l’alcool prenait le contrôle de son corps et plus il s’amusait. Le problème était donc qu’en buvant autant, certes il passait une bonne soirée mais il ne s’en souvenait plus le lendemain. Quand il était bien accompagné, cela ne posait aucun problème. Il arrivait que son meilleur ami Rohàn le ramasse et aille le coucher dans son dortoir. En revanche, quand son meilleur ami était lui aussi trop déchiré pour faire ça, c’était là que les problèmes commençaient. Amadeus avait remarqué que quand il buvait un peu trop, il se mettait souvent à flirter. Mais il ne se rappelait pas de toutes les filles avec qui il avait dansé ou plus si affinité. Heureusement, aucune née-moldue n’était venue lui rendre des comptes jusque là. Ce qu’Amadeus ne calculait pas trop non plus, c’était les lendemains de soirées. Il lui était arrivé quelques fois de se réveiller aux côtés de filles. Parfois, il s’en rappelait et elles lui évoquaient de bons souvenirs. Parfois il ne s’en souvenait pas et c’était beaucoup plus compliqué. Comme cette fois là où il dormait paisiblement à côté d’une Weasley, tout deux nus et ayant été très occupés lors de la nuit précédente dans la salle sur demande. Ce n’était pas la première fois que cette situation arrivait. Et ce n’était pas la première fois que ça se passait avec Weasley non plus. Amadeus la soupçonnait de le séduire à ses dépends quand il était en position de faiblesse et de l’attirer vers elle par divers sortilèges. Comment pourrait-il coucher avec une Weasley autrement ? Ce fut à nouveau un réveil douloureux qui l’attendait.
« Mais. C'est. Pas. Vrai. » entendit Amadeus tout en recevant des coups de ce qu’il pensait être un oreiller et qui était en fait un traversin. Se faire taper dessus au réveil n’est jamais très agréable. A cause des coups, il s’était réveillé en sursaut alors qu’il dormait paisiblement. Il mit d’ailleurs un instant à se demander où il était avant d’essayer d’arrêter le traversin. Le pauvre était un peu perdu, il n’avait aucune idée de pourquoi il n’était pas tranquillement endormi dans son lit, dans son dortoir, dans sa salle commune. Quand les coups arrêtèrent de pleuvoir, il put enfin mettre un peu d’ordre dans ses pensées, mais sa tête lui faisait énormément mal. Ce n’était pas à cause des coups, mais bien à cause de l’alcool. Il ouvrit avec peine les yeux, parce que la pièce était beaucoup trop ensoleillée, et vit un visage connu. Noralie Weasley. Encore. C’était la troisième fois qu’il se réveillait à ses côtés après une soirée arrosée. Immédiatement, elle l’agressa « Pourquoi faut-il que ça soit toi, Goyle ? » Honnêtement, il lui fallut un moment pour penser à réagir, il était toujours à moitié endormi et l’autre lui criait déjà ses poumons dessus. Encore une fois, il n’avait aucun souvenir de la veille, ou du moins d’une partie concernant Noralie mais vu l’état de la pièce ou des vêtements qu’elle semblait ne pas avoir retrouvé, ils avaient du bien s’amuser. Il grimaça.
Devant le manque de réaction d’Amadeus, Noralie le menaça à nouveau de son traversin, Amadeus leva la main d’un coup pour bloquer l’objet « Wow, wow.. OH ! Du calme là.. » Il avait besoin d’un peu de temps pour se réveiller. Il se leva, s’étira et fit quelques pas avant de remarquer qu’il était complètement nu. Pas gêné le moins du monde, il se mit tout de même à la recherche de son boxer. Il le trouva un peu plus loin, sous le lit. Ce n’est d’ailleurs pas tout ce qu’il trouva sous le lit. Il en sortit la robe de Noralie et leva les yeux vers elle. Elle était entrain de porter sa chemise. Sa chemise à lui. « Tu comptes aller où comme ça ? Tu ne crois quand même pas que je vais porter ça ? » dit-il en tenant le vêtement suspendu à son doigt comme s’il avait la peste. Une Weasley était en train de porter sa belle et chère chemise en coton. Il était entrain de s’énerver. On n’énerve pas un Goyle dès le réveil. En s’avançant vers elle, il lui tendit sa pauvre robe en synthétique. « Rends. Moi. Ma. Chemise » articula Amadeus d’un ton menaçant. Il n’y avait là pas de quoi négocier, son ton était catégorique, elle ne sortirait pas de cette pièce avec sa précieuse chemise sur le dos. Amadeus lui jeta sa robe à la figure pour se venger des coups de traversin qu’elle lui avait infligé. « Dépêches-toi, j’ai d’autres choses à faire » dit-il en croisant les bras. Il refusait d’évoquer la nuit qu’ils venaient de passer ou même d’y penser. Amadeus était délibérément en train de mentir. Il n’avait rien d’autres de prévu, il ignorait même l’heure qu’il était. Toutefois, plus vite il serait loin de Noralie, plus pur serait l’air.
Dernière édition par Amadeus G. Goyle le Mar 1 Mai - 8:49, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Amadeus&Noralie - oh Merlin, what have we done ? [Terminé] Mer 11 Avr - 22:34 | |
| Bizarrement pour taper sur le descendant Goyle, Noralie semblait avoir retrouvé toute son énergie et le mal de crâne abominable qu'elle ressentait quelques minutes plus tôt n'était plus qu'un lointain souvenir. Enfin, c'était ce qu'elle pensait. En réalité sa migraine n'était partie que quelques instants, juste le temps pour elle de s'énerver, de faire des gestes un peu brusque et de crier pour que celle-ci revienne au galop, plus dévastatrice qu'avant. Elle n'avait qu'une envie c'était de vomir et de se terrer dans un coin sombre du dortoir des Serpentards. D'ailleurs la voix du jeune homme ne lui fit que confirmer ses dires. Elle se sentait nauséeuse et rien que de savoir qu'elle avait passé la nuit avec lui, cela lui hérissait les poils des bras et n'arrangeait en rien son état. Prête à abaisser son arme en coton une fois de plus face à la réaction un peu longue de son confrère serpent, celui-ci se mit enfin à réagir. « Wow, wow.. OH ! Du calme là.. » cria-t-il. Enfin, ce n'était pas vraiment un cri plutôt une simple protestation mais la phrase sembla entrer dans le crâne de la jeune femme pour s'y répercuter à l'infini. Par Merlin, plus jamais de mélange d'alcool pour elle, s'en était finit. Alors qu'elle était plutôt amochée au niveau de la coordination de ses membres et de ses réflexes, elle ressemblait à une tornade ambulante contrairement au jeune homme qui prit tout son temps pour se lever, s'étirer et chercher de quoi s'habiller. En attendant, la rouquine tapait du pied d'impatience.
Soudainement intéressée par la décoration de la chambre, la jeune femme revint bien vite sur terre, de nouveau agressée par la voix lente et grave d'Amadeus. « Tu comptes aller où comme ça ? Tu ne crois quand même pas que je vais porter ça ? » Elle fronça les sourcils et plissa les yeux ne reconnaissant pas immédiatement ce que le jeune homme lui tendait comme si c'était une serpillère sale dont il espérait se débarrasser. Puis, comme une illumination, le visage de la jeune femme se fendit d'un sourire en comprenant que c'était sa précieuse robe qu'elle n'avait pas été fichu de retrouver alors qu'à peine réveiller le Goyle n'avait eu aucun problème pour la voir. L'espace d'un moment elle ricana en imaginant le jeune homme engoncé dans son vêtement mais le moment passa bien rapidement quand la voix grave et sans appel du Vert et Argent se fit de nouveau entendre. « Rends. Moi. Ma. Chemise » Quelle originalité. Elle venait tout juste de le menacer de l'étouffer avec un traversin en utilisant ce ton catégorique, comme si son petit numéro allait l'impressionner, elle, la Weasley de Serpentard qui avait grandit entourée de dragons. Un sourire en coin apparu sur le visage de la belle tandis qu'elle croisait les bras et relevait la tête. Elle était prête à lui envoyer une pique cinglante quand d'un coup le noir total.
Elle resta plantée une fraction de seconde avant de comprendre qu'il venait de lui balancer sa robe en pleine tête la coupant dans son élan. D'un geste rageur elle retira le vêtement de son champ de vision en fronçant les sourcils, les cheveux à présent électrique à cause du frottement du tissu synthétique contre sa tignasse rebelle. Elle les plaqua rapidement, comme si de rien n'était alors que le septième année la toisait d'un air morose. « Dépêches-toi, j’ai d’autres choses à faire » Oh le pauvre, voilà qu'il était pressé à présent. Et bien tant pis pour ses futurs plans, Noralie n'était pas d'humeur à exhausser ses moindres volontés. Et même si cela avait été le cas, elle aurait pris un malin plaisir à ne pas le faire quand même. Si elle pouvait trouver un minuscule petit détail qui allait irriter le descendant Goyle alors c'était avec une immense joie qu'elle lui pourrissait sa journée. Mais il ne fallait pas croire que de son côté Amadeus n'était pas du genre à prendre la rouquine en mouche. Lui aussi faisait son possible pour lui rendre la vie impossible et dans ce domaine, il se débrouillait plutôt bien. Croisant de nouveau les bras et affichant cette fois-ci un air boudeur, la jeune femme releva la tête et répondit simplement. « Hors de question. » qui n'allait sûrement pas lui plaire.
Pointant un doigt accusateur en direction du jeune homme, elle serra la mâchoire et articula du mieux possible. « Je ne suis pas ton elfe de maison Goyle. Tu demandes gentiment ou tu ne reverras jamais ta chemise. » Déjà qu'elle était humiliée d'avoir, encore une fois, fini dans ses bras, elle n'allait sûrement pas se laisser faire comme ça de si bon matin et surtout pas avec une migraine qui la rendait encore plus mordante. Bien décidé à ne pas lui accorder un simple « s'il te plaît », le jeune homme fit un pas vers elle comme pour venir lui-même chercher sa chemise. La belle fit un pas en arrière pour laisser la même distance entre-eux et lui fit comprendre qu'il ne valait mieux ne pas s'approcher plus d'un geste négatif de la main. Saisissant la manche droite du vêtement qu'elle portait grâce à sa main gauche, la Weasley commença à tirer lentement sur le tissu fin et horriblement agréable à porter. « Ha, ha. Je ne m'approcherais pas si j'étais toi. Sauf si tu veux retrouver ta précieuse petite chemise en morceau. » et à en juger par le regard qu'elle lui lançait, c'était une invitation au défi. Alors, cap ou pas cap de déchirer la chemise de ton meilleur ennemi ? |
| | | | Sujet: Re: Amadeus&Noralie - oh Merlin, what have we done ? [Terminé] Dim 15 Avr - 16:19 | |
| Noralie retira la robe qu’Amadeus venait de lui lancer au visage d’un coup. La robe synthétique de la jeune fille ne lui aurait été d’aucune utilité. Elle fronça les sourcils. Il se demanda un instant si elle était toujours aussi jolie les sourcils froncés et il en conclut que oui, étrangement. Mais avouer qu’une Weasley était jolie, très peu pour lui, il ne lui ferait jamais l’honneur de ce compliment qu’elle ne voulait d’ailleurs sans doute pas entendre. Pour que la Serpentard se dépêche un peu d’enfiler sa robe et de lui rendre sa chemise, il lui dit qu’il était pressé. C’était une fausse excuse. Bien sûr, il ne s’entendait pas à ce qu’elle lui obéisse au doigt et à l’œil, il commençait à connaître la jeune fille. Elle était têtue, elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Mais Amadeus non plus, il avait réussi à imposer son autorité à son frère et à sa sœur, ainsi qu’à beaucoup d’élèves à Poudlard. Il arriverait à l’imposer à Noralie, qu’elle le veuille ou non. Si les sourcils froncés de colère lui allait bien, Amadeus n’était pas vraiment sensible à l’air boudeur qu’elle affichait maintenant. Tenait-elle à ce point à sa chemise qu’elle ne veuille plus la lâcher ? Elle n’avait sans doute jamais eu un si beau vêtement. Il pouvait comprendre qu’elle s’y attache, mais cette chemise ne lui appartenait pas, il était clair là-dessus. Ils n’en étaient pas au point de s’offrir des cadeaux. La belle rousse croisa les bras. Elle avait l’air résolue. Elle répondit d’une simple phrase « Hors de question » Ce fut au tour d’Amadeus de froncer les sourcils. Cet air lui donnait tout de suite un air menaçant, surtout quand on le connaissait un peu. Noralie ne voulait pas lui rendre sa chemise. Très bien, alors il irait la chercher lui-même. Rien ne lui faisait peur, pas même se battre avec une Weasley. Et puis même si la toucher le répugnait, ils avaient fait bien plus que ça cette nuit là, il le savait et il le sentait.
Pointant un doigt accusateur vers lui, Noralie semblait en colère. Il sourit, la matinée était plutôt agréable s’il réussissait à nouveau à pourrir la journée de la vert et argent. Savoir qu’il n’était pas le seul dont la journée, voir même la semaine, était gâchée, il reprit un peu du poil de la bête. « Je ne suis pas ton elfe de maison Goyle. Tu demandes gentiment ou tu ne reverras jamais ta chemise » articula clairement la jeune fille. Non, Noralie n’était pas son elfe de maison, elle était bien plus misérable et pire qu’un elfe. Certes, elle était plus agréable à regarder, mais il avait beaucoup plus de respect pour un esclave que pour elle. L’attitude de la jeune fille ne faisait rien pour arranger la situation. Il n’allait pas s’abaisser à lui demander gentiment et poliment ce qui lui appartenait. Elle pouvait toujours courir. Amadeus s’avança pour récupérer sa chemise de force. Noralie ne faisait clairement pas le poids face à lui. Mais la belle fit un pas en arrière et lui fit un signe négatif de la main. Il eut un léger rire distant. Elle croyait jouer comme ça avec lui ? Il ne faisait que la mépriser encore plus. Amadeus pensa alors à sa baguette, mais puisqu’il ne portait que le boxer qu’il venait de trouver, il ne savait pas où elle était posée. Il ne savait même pas s’il l’avait amené dans la salle sur demande puisqu’il ne se rappelait pas y être allé. Elle s’accrocha à la manche droite de la chemise et avec la gueule de bois qu’il avait, il mit un instant à réaliser la menace dont il était victime. Noralie devait sans doute avoir perdu la tête pour oser vouloir abimer le vêtement d’Amadeus Goyle. Il la regarda d’un regard noir et mauvais. Elle n’oserait pas. Elle se mit pourtant à tirer doucement dessus. Il s’arrêta de respirer un instant tout en détaillant les moindres gestes de la jeune fille pour voir s’il y avait une manière de réagir plus efficace qu’une autre.
Elle le regardait d’un regard menaçant et déterminé. Il savait à quel point elle était têtu et ils se détestaient assez pour qu’elle mette ses menaces à exécution « Ha, ha. Je ne m'approcherais pas si j'étais toi. Sauf si tu veux retrouver ta précieuse petite chemise en morceau » Si les yeux d’Amadeus pouvaient lancer des sorts sans baguette, Noralie serait sans doute morte trois fois avant même qu’il n’ait à y penser. Il ignorait comment réagir. Certes, Amadeus tenait à sa chemise, mais il tenait encore plus à sa fierté. La fierté d’Amadeus était très grande et personne ne le déstabilisait sauf peut-être sa petite sœur. Amadeus resta un instant sans bouger, c’était sans doute ce que Noralie voulait. Mais dans une impulsion, il se dirigea vers elle. « Vas-y, déchire là » dit-il comme une provocation. Elle le ferait, il le savait mais il montrait qu’il n’en serait pas affecté. Alors comme les menaces de la jeune Weasley ne lui faisaient pas peur, il continuait de faire des pas vers elle. Elle n’avait rien contre lui, absolument rien. Il avait le pouvoir sur elle, il avait le pouvoir sur tout le monde. En s’approchant un peu plus près, il entendit quelques coutures craquer. Elle était en train de la déchirer, soit elle le faisait exprès, soit elle se tenait fort à la chemise par stresse. Noralie était coincée, il y avait peut-être la porte derrière elle mais elle ne l’atteindrait pas avant qu’Amadeus ne l’atteigne, il ne la laisserait pas partir comme ça. Enervé par le son du déchirement de sa chemise, une lueur encore plus noire apparue dans ses yeux. « Ce n’est pas très intelligent ce que tu fais là. Si je sors comme ça, en boxer, ce serait un cadeau pour toutes les filles de Poudlard. Que diraient les gens tu sortais en sous vêtements ? Que tu es une traînée » Amadeus eut un sourire à l’idée que la moitié des élèves de Poudlard faisaient parti de la famille de Noralie. Pour lui, elle aurait forcément honte, elle devrait d’ailleurs avoir honte de qui elle était. Etre l’enfant de personnes connues, ce n’était pas facile mais la vie de Weasley avait du être plus facile que la sienne, fils de Mangemort et donc méprisé pour ça quand il était arrivé à l’école de magie. Un jour, il se vengerait de tout ceux qui ont osé se moquer une seconde de sa famille. La rébellion serait sanglante.
D’un coup précis et rapide, Amadeus attrapa Noralie par le poignet et l’attira vers lui. Il put constater de près que sa manche avait bien été déchirée, pas entièrement mais il y avait un trou. Il fut énervé et traîna la jeune fille contre sur gré jusqu’au lit où il l’y balança sans la ménager. Amadeus n’avait pas encore réfléchi à ce qu’il allait faire, mais il agissait par impulsion. « Maintenant, tu vas me dire ce que tu m’as fait pour me forcer à coucher – encore une fois – avec une fille comme toi » demanda-t-il d’un ton sec et accusateur, avec une pointe de dégoût dans la voix. C’était une question qui revenait un peu trop régulièrement pour que ce ne soit que le fruit du hasard. Il croisa les bras devant elle. Amadeus ne la détenait pas de force, d’ailleurs il n’avait plus aucun contact avec elle, mais son regard était assez menaçant pour lui montrer que si elle partait avant qu’il ait une explication, il n’hésiterait pas à utiliser la force. Pour lui, même ivre mort, il ne toucherait pas à une Weasley, pas après l’histoire qu’il y avait eu entre leurs parents. Il attrapa la jeune fille par la racine des cheveux et dit « Si tu t’avises encore de mentir, je t’arrache les cheveux du crane » Il ne rigolait pas. - Spoiler:
Voilà! Je l'ai entièrement écrit dans la voiture à l'aller et au retour de chez ma famille alors je ne sais pas trop ce que ça vaut..
Dernière édition par Amadeus G. Goyle le Mar 1 Mai - 8:48, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Amadeus&Noralie - oh Merlin, what have we done ? [Terminé] Dim 22 Avr - 17:23 | |
| Noralie n'était pas connue dans Poudlard pour ses réflexions brillantes. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle n'avait pas rejoint la maison des bleu et bronze. Peut-être aurait-elle eu sa place dans la maison des Gryffondor pour avoir le courage (ou plutôt le culot, ou carrément la folie) de menacer un Goyle avec comme seule arme, sa précieuse chemise. Elle regretta presque immédiatement les mots qui sortaient de sa bouche quand elle croisa le regard noir du jeune homme qui semblait vouloir la tuer pour avoir osé se rebeller. Mais c'était dans sa nature, dans son caractère de ne pas obéir aux règles. Elle répondait à tout le monde, défiait l'autorité dès qu'elle en avait l'occasion et surtout ne pensait jamais aux conséquences de ses actes. Quand elle le vit avancer, sa main se resserra sur le tissu et doucement elle commença à tirer dessus, sentant les coutures lâcher une par une dans un bruit de craquement. Mais cela ne semblait pas le dissuader, preuve en est les paroles qu'il lui cracha presque au visage. « Vas-y, déchire là » et la jeune femme ne se priva pas de cette invitation pour agrandir le trou qui avait commencé à apparaître sur l'épaule de sa chemise. Il lui fallu un certains temps pour s'apercevoir que cela n'allait pas arrêter le Serpentard mais il était trop tard quand elle s'en rendit parfaitement compte car il était déjà planté à quelques centimètres d'elle. Le regard d'obsidienne du jeune homme accrocha les yeux émeraudes de Noralie et elle se sentit prise au piège, comme s'il était en train de lire en elle et de découvrir ses secrets les plus cachés.
Elle voulait faire un pas en arrière mais se rendit compte que ses jambes ne lui obéissaient plus. Elle n'était plus qu'un corps sans volonté tandis que son esprit semblait flotter à côté d'elle, observant la scène qui était en train de se dérouler d'un bien meilleur point de vue qu'elle. L'espace d'un instant, d'un très court instant, elle trouva la situation tout à fait excitante. Cela lui rappelait ses vacances passées à chasser les dragons dans les montagnes, ce moment où malgré tout ses efforts, elle se retrouvait face à face au dragon et qu'elle plongeait ses yeux dans les globes immenses de l'animal. Elle adorait cette sensation, ce mélange de peur qui faisait palpiter son cœur et d'adrénaline qui lui donnait des fourmillements le long de sa colonne vertébrale. La voix du jeune homme résonna dans la pièce comme un coup de tonnerre dans une prairie dénuée d'arbres. Ses paroles vibrèrent dans tout son corps et si sa mâchoire n'était pas si crispée de rage, elle aurait sûrement claqué des dents. « Ce n’est pas très intelligent ce que tu fais là. Si je sors comme ça, en boxer, ce serait un cadeau pour toutes les filles de Poudlard. Que diraient les gens tu sortais en sous vêtements ? Que tu es une traînée » Elle ne pût s'empêcher de ricaner à cette remarque. Il se prenait tellement au sérieux que s'en était juste hilarant. Et puis, ces menaces n'avaient aucun effet sur elle, elle en avait maté des plus costauds et avait été appelée bien pire que « traînée ». Elle portait la marque Héros de guerre sur son front et se retrouvait dans la pire maison qu'il soit pour une rouquine alors il allait devoir faire mieux que ça pour l'impressionner.
Comme s'il lisait dans ses pensées, le jeune homme lui attrapa le poignet d'un geste rapide l'attira vers lui. Elle était à présent collée contre son torse et pouvait sentir la chaleur de sa peau qui lui brûlait presque le bout des doigts. Elle n'eut pas le temps de s'extasier plus que cela sur la chaleur qu'il dégageait car il la balança d'un geste brusque sur le lit et lui dit. « Maintenant, tu vas me dire ce que tu m’as fait pour me forcer à coucher – encore une fois – avec une fille comme toi » Un frisson la parcourut quand elle repensa à ce qu'ils avaient pût faire cette nuit et une envie de vomir la saisit soudainement. Envie qui ne se calma pas forcément quand le jeune homme la saisit par les cheveux et la redressa d'un geste toujours aussi rempli de dégoût envers elle. Elle se retrouvait donc à genoux sur le lit, le vert et argent la tenait droit comme une vulgaire poupée de chiffon avec laquelle il s'amuserait. « Si tu t’avises encore de mentir, je t’arrache les cheveux du crâne » et d'après le ton qu'il utilisait, il n'avait pas l'air de vouloir plaisanter. Le seul problème était que la jeune femme n'avait aucune idée de ce qui avait pût se passer hier soir. Elle avait voulu faire la fête, s'amuser, oublier ses problèmes pour une fois et voilà ce qu'elle récoltait d'avoir joué les insouciantes, encore plus d'emmerdes au matin. Elle n'y était pour rien dans le fait qu'ils avaient tout les deux abusé de la boisson et qu'ils avaient finis ensemble. Elle-même ne comprenait pas comment elle avait pût ne serait-ce que l'autoriser à l'approcher. Il la dégoûtait tellement que s'en était maladif.
Toute fois, même avec la douleur qui pulsait dans son crâne, là où il tenait ses cheveux, elle réussit à articuler, les dents serrées. « J'aime à penser que quand un garçon craque pour moi c'est à cause de mon sens de l'humour, ma plastique parfaite ou encore mes adorables pommettes quand je souris. » Elle lui balança un sourire, pour qu'il admire ses dîtes-pommettes, toutes dents dehors qui montrait bien qu'elle se fichait éperdument de lui et qu'importe ce qu'il pouvait faire, elle ne plierait pas et surtout pas devant un être aussi méprisable que lui. Très peu satisfait de la réponse, il commença à tirer un peu plus sur les cheveux de la belle et celle-ci, malgré tous ses efforts grimaça de douleur. Elle finit par lui planter les ongles dans la main pour qu'il la lâche et c'est ce qu'il fit. Noralie se sût si c'était de douleur ou de surprise qu'il venait de la libérer mais elle ne posa pas de questions et préféra mettre ses distances entre lui et sa chevelure. « Non mais sérieusement Goyle, tu penses vraiment que je serais prête à mettre... je ne sais quelle potion dans ton verre pour coucher avec toi ? Rien que le fait de te voir me donne envie de me crever les yeux c'est pour dire. » Elle se massa légèrement le cuir chevelu pour essayer de faire passer la douleur et ajouta. « D'ailleurs, tu m'accuses mais je pourrais te retourner la question. Comment savoir que ce n'est pas toi qui a mis quelque chose dans ma boisson pendant que j'avais le dos tourné ? » Bien que cette idée aurait répondu à toutes leurs questions, elle fit frissonner la belle qui s'imaginait totalement vulnérable dans les bras du Goyle. Encore une vision d'horreur dès le matin. |
| | | | Sujet: Re: Amadeus&Noralie - oh Merlin, what have we done ? [Terminé] Mar 1 Mai - 10:15 | |
| En entendant Noralie ricaner, la rage d’Amadeus s’amplifia. Il jeta un regard noir à la demoiselle et si ses yeux pouvaient jeter des sorts, elle serait déjà en train de se tordre de douleur au sol. Ce qui l’énervait n’était pas le rire en lui-même, mais plutôt l’attitude qu’adoptait Noralie. Elle devait le respecter plus que ça. Elle devrait le craindre, avoir peur de lui. Amadeus aimait être craint et respecté. Ainsi, il l’attrapa avec force et la balança sur le lit. Si elle n’avait pas peur de lui maintenant, il allait faire en sorte que ça arrive. En utilisant la violence, il allait forcément arriver à lui tirer des aveux. La rouquine allait lui dire pourquoi il était là avec elle, pourquoi ils avaient couchés ensembles et surtout pourquoi il ne s’en rappelait pas. Le beau brun attrapa Noralie par la racine des cheveux et serra pour lui faire mal. Si la douleur était insupportable, elle le prierait d’arrêter en lui disant la vérité. Noralie n’allait pas jouer très longtemps. Cette situation n’arriverait plus. C’était la dernière fois qu’il se laissait avoir par Weasley. La rage du garçon pouvait facilement se lire dans son regard. Il ne desserra pas sa prise une seconde avant qu’elle ne consente à parler. « J'aime à penser que quand un garçon craque pour moi c'est à cause de mon sens de l'humour, ma plastique parfaite ou encore mes adorables pommettes quand je souris » lui dit-elle tout sourire. La main d’Amadeus se relâcha un instant. Il était perplexe. Pourquoi lui disait-elle ça ? Elle souffrait, il le voyait et pourtant, elle osait toujours le défier. Le Serpentard ne comprenait pas cette fille. Insinuait-elle qu’il avait craqué pour elle ? Que c’était lui était l’avait séduit parce qu’il avait aimé son sourire, son corps ou son sens de l’humour. Il était dégoûté par cette insinuation. Amadeus serra à nouveau les cheveux de Noralie, avec plus de colère qu’avant. Elle grimaça de douleur, satisfaisant Amadeus d’une manière sadique. Il allait répliquer que personne ne craquerait jamais pour elle quand elle planta ses ongles dans sa peau. Le beau brun la lâcha et observa les marques laissées dans sa chair. Elles disparaitraient rapidement. Noralie se recula immédiatement. Amadeus serra ses poings. Il était prêt à lui mettre une droite.
« Non mais sérieusement Goyle, tu penses vraiment que je serais prête à mettre.. je ne sais quelle potion dans ton verre pour coucher avec toi ? Rien que le fait de te voir me donne envie de me crever les yeux c'est pour dire » Amadeus eut un léger sourire en coin. Elle mentait et elle se mentait à elle-même si elle croyait qu’elle n’était pas attirée par lui. Mais peu importe. Ce n’était certainement pas lui qui était allé voir la rouquine et qui l’avait entraîné jusqu’à la salle sur demande. Ni l’un ni l’autre ne semblait se rappeler de ce qui s’était exactement passé et c’était très dérangeant. Noralie se passa la main dans les cheveux pour essayer de faire partir la douleur. Amadeus y avait été plutôt fort et il ne le regrettait pas un instant. Il continua de la regarder avec dégoût. « D'ailleurs, tu m'accuses mais je pourrais te retourner la question. Comment savoir que ce n'est pas toi qui a mis quelque chose dans ma boisson pendant que j'avais le dos tourné ? » dit-elle en l’accusant à son tour. C’était facile de retourner la question pour détourner le sujet d’elle. Amadeus arqua un sourcil. Elle insinuait quoi là ? Il n’aimait pas beaucoup ses allusions et sous-entendus. Déjà, même s’il l’avait voulu, il n’aurait jamais utilisé un moyen aussi bas pour séduire une fille. Il avait confiance en lui, contrairement à d’autre. Amadeus pouvait être un redoutable séducteur quand il en avait envie, même s’il comptait bien moins de conquêtes que son petit frère. Après, elle sous-entendait qu’il la trouvait assez mignonne pour qu’il puisse chercher à la séduire. Certes, si elle n’était pas une affreuse Weasley, descendante d’idiots d’héros inutiles et fille de sang de bourbe, il l’aurait peut-être regardé d’un autre œil. Noralie était plutôt jolie et bien faite. Il la détailla un moment, elle était toujours dans sa chemise dont la manche était quasiment déchirée. Il soupira et passa sa main sous le menton de la demoiselle pour lui faire lever la tête vers lui. Elle était toujours assise sur le lit et lui debout, il était beaucoup plus haut qu’elle. « Si tu crois que j’ai besoin de mettre une potion dans ton verre pour te mettre dans mon lit, tu fais fausse route » On parlait d’Amadeus après tout, il avait même réussi à séduire récemment le professeur de métamorphoses. Il était donc convaincu que s’il avait voulu mettre Noralie dans son lit, il aurait réussi. Mais qu’elle ne se trompe pas, il n’était pas entrain de dire que justement, il aurait bien aimé la mettre dans son lit.
Amadeus alla s’asseoir dans un fauteuil, juste à côté du lit. Il y trouva une chaussette, qui appartenait à Noralie, et la jeta par terre entre le fauteuil et la jeune fille sur le lit. Le Serpentard tapota légèrement l’accoudoir tout en réfléchissant. « Peut-être que tu es si mauvaise au lit que mon cerveau fait un blocage » avança-t-il comme théorie. C’était plausible et ça expliquerait pourquoi il n’avait aucun souvenir de la fin de soirée de la veille. Dans cette théorie, il supposait toujours que Noralie était en train de mentir. Pourquoi devrait-il croire les mots qui sortent de la bouche d’une Weasley ? Amadeus eut un sourire satisfait. Il garderait cette hypothèse comme explication. Ses amantes à lui étaient toujours comblées. Le beau brun se leva et alla s’asseoir à côté de la mi-sang de bourbe, l’air faussement compatissant. « C’est rien, tu finiras par t’améliorer. A condition que quelqu’un accepte de coucher avec toi bien sûr, quelqu’un de sobre. Ca ne doit pas t’arriver très souvent » dit-il en se moquant clairement d’elle. En tout cas, il s’assurerait de se faire surveiller par ses potes la prochaine fois qu’il serait dans la même soirée qu’elle, histoire qu’il ne reparte pas avec la rouquine. « Donc la prochaine fois que tu bois, évites de me prendre pour cible. Je ne suis pas un putain de mannequin pour t’entraîner » |
| | | | Sujet: Re: Amadeus&Noralie - oh Merlin, what have we done ? [Terminé] Dim 6 Mai - 19:54 | |
| La douleur était revenue, plus forte que ce matin, plus vicieuse aussi. De plus, le fait qu'Amadeus lui avait tiré les cheveux n'avait en rien amélioré son mal de crâne, bien au contraire. Fermant les yeux un instant, elle se massa les tempes pour essayer de faire disparaître cette douleur lancinante qui semblait se propager du haut de sa tête jusqu'à ses yeux tout en lui barrant le front. Ainsi concentrée à sa tâche, elle ne remarqua pas que le jeune homme tendait sa main vers elle pour lui saisir le menton. Elle sursauta quand ces doigts froids entrèrent en contact avec sa peau et pendant un moment, elle pensa même qu'il allait la frapper pour avoir été aussi insolente. Qu'il essaye seulement, elle avait faillit mourir plusieurs fois déjà dans des parties de chasses aux dragons avec son père, ce n'était pas un petit Serpentard imbu de lui-même qui allait commencer à lui faire peur. Mais au lieu de recevoir un coup comme elle s'y attendait, il lui adressa un message, d'une voix blanche comme si sa colère était redescendue. « Si tu crois que j’ai besoin de mettre une potion dans ton verre pour te mettre dans mon lit, tu fais fausse route » Et puis il partit s'assoir sur le fauteuil juste à côté du lit, laissant une jeune femme à moitié-dégoûtée de ce nouveau rapprochement avec le jeune homme et à moitié-colérique. Bon, peut-être pas qu'à moitié. Il était tellement sûr de lui, tellement narcissique qu'elle avait envie de vomir. Posant une main sur son ventre, elle pensa justement rendre tout ce qu'elle avait avalé et finalement prit une grande inspiration qui la calma instantanément.
Pendant quelques instants, un silence pesant s'installa entre les deux élèves et la jeune femme tenta de se remémorer ne serait-ce qu'une bribe de ce qui avait pût se passer hier. Mais ses souvenirs s'arrêtaient quand elle avalait son cinquième -ou son sixième- shot de vodka glacée. Elle se souvenait avoir croisé le regard du Goyle à plusieurs reprises mais jamais elle n'avait eu dans l'idée d'aller s'approcher de lui, encore moins d'aller fourrer sa langue dans sa bouche. De nouveau un frisson de dégoût quand elle pensait à tout ce qui avait pût, ou plutôt ce qui s'était passé. Attirant ses genoux contre sa poitrine, la rouquine enroula ses bras autour de ces derniers et eu une envie soudaine de se coucher, fatiguée de toute cette colère et de ce dégoût qu'elle ressentait -autant contre elle que contre le Serpentard. « Peut-être que tu es si mauvaise au lit que mon cerveau fait un blocage » Un rire moqueur s'échappa de la gorge de la belle, persuadée que c'était une mauvaise blague du jeune homme pour détendre l'atmosphère. Mais quand elle posa son regard sur lui et qu'elle le vit s'approcher d'elle, sérieux comme jamais elle haussa les sourcils, complètement sous le choc de sa théorie ridicule. Par Merlin était-il vraiment en train de croire les sottises qu'il disait ou était-il en train de la faire marcher ? S'asseyant à côté d'elle, il prit une voix compatissante et l'espace d'un instant, elle cru qu'il allait même la forcer à lui faire un câlin.
« C’est rien, tu finiras par t’améliorer. A condition que quelqu’un accepte de coucher avec toi bien sûr, quelqu’un de sobre. Ça ne doit pas t’arriver très souvent. » Elle était tellement sous le choc qu'elle ne répondit pas immédiatement. Elle ne savait pas ce qui était le pire, qu'il puisse imaginer de telle théorie ou qu'il y croit dur comme fer. « Donc la prochaine fois que tu bois, évites de me prendre pour cible. Je ne suis pas un putain de mannequin pour t’entraîner » Elle avait encore envie de rire, comme si l'idée de retourner encore une fois avec lui était la plus hilarante des blagues qu'elle n'avait jamais entendu. Pourtant elle se garda bien de rigoler, sachant que ce n'était pas la première fois qu'ils se retrouvaient dans cette situation qu'à chaque fois elle se disait que c'était la dernière. Finalement, elle haussa les épaules et entra dans son jeu. Posant une main presque compatissante sur l'épaule du jeune homme, Noralie secoua légèrement la tête pour lui faire comprendre qu'elle avait saisit le message, même si elle le trouvait complètement stupide. « Ça doit être Goyle, t'as sûrement raison. Je suis tellement un mauvais coup que ton petit cerveau te ménage en te faisant oublier ce désagréable moment avec moi. » Mon bon monsieur c'est ce qu'on appelle littéralement du foutage de gueule. Resserrant son emprise sur l'épaule du jeune homme, comme s'il allait sentir la différence tant son épaule était massive et sa main frêle à côté, elle continua sur sa lancée. « Mais bon, contrairement à toi, je n'ai pas couché avec la moitié de Poudlard alors je manque certainement de pratique comme tu l'as si bien dit. »
D'un geste rapide, elle se leva et fit le tour du lit pour mettre le plus de distance entre lui et elle. Au moins s'il l'envie le prenait de vouloir l'étrangler, elle pourrait essayer de s'enfuir avant d'y passer. Elle était prête à se glisser sous le lit pour lui échapper, sachant très bien qu'avec sa carrure de batteur, il ne pourrait pas y passer. « Oh, au fait. Dans ton cas je n'aurais pas choisi le mot « mannequin » pour te qualifier... Plutôt gigolo... ou prostitué si tu préfères. » Elle marqua une très légère pause, posant un doigt sur son menton comme si elle était en plein réflexion. « Quoi que... les prostitués sont payés à la fin de leur job. J'espère que tu t'attendais pas à ce que je te paye au moins ? » Oui elle le cherchait mais il fallait dire qu'il n'étais pas non plus tendre avec elle, alors pourquoi devrait-elle l'être avec lui ? |
| | | | Sujet: Re: Amadeus&Noralie - oh Merlin, what have we done ? [Terminé] Sam 12 Mai - 19:35 | |
| Amadeus conseilla à Noralie d’éviter de l’approcher la prochaine fois qu’elle se mettait à boire. Bien entendu, il rejetait toute la faute sur elle. Il n’était pas possible que de son plein gré il aille fréquenter une fille comme elle, il avait de meilleurs goûts que ça. Physiquement, Noralie était très jolie, là n’était pas le problème. Elle était tout à fait à son goût. Mais ses origines le dégoûtait plus que tout, ses ascendants. Alors peut-être que Noralie n’était pas née dans la bonne famille. Le fait est qu’ils s’étaient tous les deux retrouvés dans la même situation par deux fois auparavant. Quelque chose les attiraient l’un vers l’autre et aucun des deux ne voulait être tenu responsable. Y-avait-il vraiment un coupable ? Ils essayaient à tout prix d’en trouver un, mais ils étaient peut-être tous les deux aussi fautifs l’un que l’autre. Après tout, ils devaient boire pas mal pour oublier tout ça. Amadeus regarda alors autour de lui et un coin de la pièce attira son attention. Il vit quelques bouteilles d’alcool vides. Alors si en plus de boire dans la salle commune, ils avaient bus ici, pas étonnant qu’il ait si mal à la tête. Le beau brun attendit la réaction de la demoiselle. Vu la tête qu’elle faisait, il était sûr qu’ils étaient à peu près d’accord sur le fait que ça ne devrait plus se reproduire. Le regard d’Amadeus suivit la main de Noralie se lever puis se poser sur son épaule. Il dut se retenir pour ne pas grimacer à ce désagréable contact mais après tout, après ce qu’ils avaient probablement faits cette nuit là, ce n’était qu’un simple geste. Elle secoua la tête comme pour dire qu’elle avait compris ce qu’il venait de lui dire. Il leva un sourcil n’étant pas certain de comprendre ce qui était en train de se passer. « Ça doit être ça, Goyle, t'as sûrement raison. Je suis tellement un mauvais coup que ton petit cerveau te ménage en te faisant oublier ce désagréable moment avec moi. » lui dit-elle. Mais c’est qu’elle avait tout compris la jeune fille. Bien sûr, elle était en train de se moquer de lui et il le savait mais il préféra ne pas réagir. Elle lui rendait simplement la monnaie de sa pièce en l’attaquant à son tour. Il attendit la suite parce que Noralie n’avait toujours pas retiré sa main. C’était à peine s’il sentit qu’elle resserra sa prise. Il ignora dans quel but, peut-être essayait-elle de l’intimider ? Un sourire apparut aux coins des lèvres d’Amadeus à cette idée. Noralie, intimider Amadeus Goyle ? Il y avait là de quoi rire pendant toute une semaine. Il n’avait absolument pas peur d’elle, peu importe ce qu’elle pourrait dire ou faire, il était sans conteste le dominant dans cette pièce. « Mais bon, contrairement à toi, je n'ai pas couché avec la moitié de Poudlard alors je manque certainement de pratique comme tu l'as si bien dit. » ajouta-t-elle sur le même ton qu’elle avait employé précédemment. Amadeus eut un amer sourire sur le visage. Certes, il avait beaucoup plus d’expérience qu’elle – de ce qu’il pouvait en déduire, mais de là à dire qu’il avait couché avec la moitié de Poudlard, c’était un peu exagéré. Mais si ça lui plaisait de croire ça, il l’acceptait. Un jeune homme qui avait un tableau de chasse si impressionnant était beaucoup mieux vu qu’une fille qui avait autant d’expérience. S’il retournait la situation dans tous les sens, il serait toujours supérieur à la traînée en face de lui.
Rapidement, Noralie retira sa main et se leva. Elle fit alors le tour du lit sous le regard perplexe d’Amadeus. Elle cherchait sans aucun doute à mettre de la distance entre eux. Noralie aurait donc mieux fait de prendre tout de suite la porte plutôt que d’essayer de se protéger pour mieux attaquer le beau brun. Amadeus se tourna un peu plus pour ne pas la perdre de vue et l’avoir dans son dos. Elle était assez traitre pour lui jouer un sale tour, il n’en doutait pas. Une fois qu’elle fut hors de portée, elle se remit à parler. Noralie aurait mieux fait de se taire, à moins que son unique but soit d’énerver grandement son interlocuteur. « Oh, au fait. Dans ton cas je n'aurais pas choisi le mot « mannequin » pour te qualifier.. Plutôt gigolo.. ou prostitué si tu préfères. » La mine d’Amadeus s’assombrit immédiatement. Noralie voulait vraiment l’agacer, et bien c’était réussi. Il n’avait pas vraiment réfléchi au mot mannequin, mais finalement ça lui correspondait plus que ses autres propositions. Mais certes, qu’elle l’attaque. Puis après avoir fait semblant de réfléchir – elle n’en était de toute évidence pas capable – elle continua. « Quoique.. les prostitués sont payés à la fin de leur job. J'espère que tu t'attendais pas à ce que je te paye au moins ? » Heureusement que Noralie se trouvait à présent hors de distance parce qu’elle aurait bien pris son poing dans la figure ou tout autre endroit atteignable. Mais Amadeus respira et décida de prendre la situation avec calme. Il n’allait pas faire le plaisir à Noralie de sortir de ses gonds, ce serait trop d’honneur pour elle. « C’est très bas, Weasley. Mais je ne m’attendais pas à mieux de ta part. Inutile de me payer, je ne voudrais pas être tenu pour responsable si tu te retrouves à la rue dès ta sortie de Poudlard. D’ailleurs, tu n’aurais pas les moyens de t’offrir mes services, chérie. » Comme ça, Amadeus était très clair. Il avait réagit avec beaucoup de calme mais aussi beaucoup d’ironie ce qui pouvait surprendre car on était habitué à ses réactions impulsives et le plus souvent violentes. Ces deux là ne pouvaient donc pas s’empêcher de se lancer des piques. Tant que l’on attaque l’un, l’autre répliquerait avec une autre attaque. C’était infernal et interminable. Il se leva à son tour mais pas pour aller vers la jeune fille, pour récupérer ses dernières affaires. Il enfila son pantalon, puisqu’il était toujours en boxer. D’ailleurs il avait trouvé dans sa poche de pantalon sa baguette, ce qui était une bonne chose. Il ne lui restait plus que sa chemise à récupérer. A nouveau, Amadeus se tourna vers Noralie, ce qui lui fit réaliser à nouveau que sa chemise était déchirée et ce qui l’agaça encore. Mais un sort suffirait à réparer ces tissus décousus.
« Bon. Tu me donnes ma chemise et je te laisse partir, j’oublie tout ce qui s’est passé et je n’en parlerais jamais à personne. » Comme s’il allait en parler à quelqu’un, de toute façon, il avait bien trop honte pour ça. Amadeus était prêt à laisser Noralie partir d’abord et à attendre afin que personne ne les surprenne sortant tous les deux de la salle sur demande où les rumeurs partiraient d’un coup. Ni l’un, ni l’autre ne tenait à ce que ce qu’ils avaient fait s’ébruite. Amadeus alla se placer à un endroit stratégique, c'est-à-dire devant la porte. Noralie n’avait pas le choix. « Je vais être gentleman et me tourner, le temps que tu enfiles ta robe mais ne t’avises pas de me jouer un sale coup derrière mon dos. » Sur ces mots, Amadeus se tourna et fit face à la porte. Bien sûr, son ouïe était à l’affut du moindre son suspect et il n’hésiterait pas à se retourner s’il entendait Noralie approcher. Il s’appuya contre la porte et observa un coin de la pièce, totalement inintéressant en attendant qu’elle lui signale qu’elle avait terminé de changer de tenue. Faisait-il confiance à Weasley ? Pas le moins du monde. La main glissée dans sa poche, il tenait fermement sa baguette au cas où les choses tourneraient différemment. |
| | | | Sujet: Re: Amadeus&Noralie - oh Merlin, what have we done ? [Terminé] Mar 22 Mai - 21:29 | |
| Il fallait bien avouer que sur ce coup là, elle y avait été un peu fort. Mais il l'avait cherché. Elle était plus teigneuse qu'un dragon et savait être blessante quand elle le voulait, mesquine quand elle en avait besoin et menteuse quand elle le voulait. Elle n'avait pas atterrit à Serpentard pour rien il fallait dire. Malgré son patronyme, elle se sentait bien dans les cachots des Vert et Argent et même si parfois elle avait des élans de courage comme la maison de ses ancêtres, elle n'en était pas moins un serpent. « C’est très bas, Weasley. Mais je ne m’attendais pas à mieux de ta part. Inutile de me payer, je ne voudrais pas être tenu pour responsable si tu te retrouves à la rue dès ta sortie de Poudlard. D’ailleurs, tu n’aurais pas les moyens de t’offrir mes services, chérie. » Elle frissonna quand il l'appela chérie. Dans sa bouche, cela sonnait presque comme une insulte et elle plaignait sa future victime s'il s'amusait à lui susurrer ça à l'oreille. Perdue dans ses pensées, elle ne prit même pas la peine de lui répondre. C'était tellement bas de s'en prendre au statut social qu'elle ne fit que hausser les épaules et leva les yeux au ciel. Elle fit cependant moins sa fière quand le jeune homme se leva du lit. La jeune femme retint sa respiration pensant qu'il allait venir la chercher de l'autre côté du lit pour la frapper à cause de son insolence. Au lieu de ça, il partit de l'autre côté de la pièce et enfila son pantalon. Avec toute cette histoire, elle avait presque oublié qu'elle aussi n'était vêtue que de la chemise du Goyle et elle avisa sa robe qui était posée sur la couche mais elle ne pouvait l'atteindre sans passer à porter de bras du jeune homme et risquer ainsi de se prendre un coup mal placé.
Finalement il se tourna vers elle mais sans jamais s'approcher. Peut-être était-il trop répugné par sa présence qu'il ne daignait même pas lever sa main sur elle. Devait-elle se sentir vexée ou devait-elle être reconnaissante de ne pas subir ses coups ? Parce qu'elle faisait sa maligne avec sa tête haute mais elle savait qu'elle n'en mènerait pas large s'il lui venait l'envie de l'attraper par le col de sa chemise et de la plaquer contre l'un des murs de la salle. Il avait déjà réussi à l'envoyer valser sur le lit en un seul mouvement alors s'il voulait vraiment la briser, il lui suffirait d'un peu d'intimidation elle se mettrait sûrement à parler d'elle-même. « Bon. Tu me donnes ma chemise et je te laisse partir, j’oublie tout ce qui s’est passé et je n’en parlerais jamais à personne. » Nouveau soupir, nouveau roulement d'yeux dans les orbites. Bon sang, il ne pensait qu'à sa chemise celui-là. Et encore une fois il avait oublié de lui dire s'il te plaît. Alors qu'elle s'apprêtait à le lui faire remarquer, il bougea de nouveau, toujours pas dans sa direction, et se plaça devant l'unique porte de sortie. « Je vais être gentleman et me tourner, le temps que tu enfiles ta robe mais ne t’avises pas de me jouer un sale coup derrière mon dos. » Encore une fois elle eu envie de soupirer mais se ravisa à la dernière minute, elle n'allait sûrement pas gâcher une autre précieuse expiration pour lui. Elle essayait de se convaincre qu'il ne méritait même pas son dédain ou ses sarcasmes mais c'était plus fort qu'elle, elle avait envie de continuer ce petit jeu malsain, le faire tourner en bourrique parce qu'il la méprisait à cause de son sang, de son ascendance et de son statut social alors qu'elle le détestait simplement parce qu'il était un petit con arrogant, rien de plus.
Alors qu'un sourire un peu sadique s'étirait sur ses lèvres et que sa main glissait de nouveau sur la main de la chemise diablement douce du jeune homme. De nouveau ses doigts attrapèrent le tissu qui se tendit un moment sous la pression qu'elle imposait sur les coutures mais comme un flash, elle pensa soudainement à la vie qui grandissait en elle et se rendit compte qu'elle avait là un comportement digne d'une gamine et non pas celui d'une future mère. C'était toujours dans ces moments que l'on se rends compte du pire. Elle pensa un moment à Maden et le simple fait d'évoquer son prénom lui donnait envie de pleurer. Il aurait eu tellement honte d'elle en ce moment même ou peut-être aurait-elle simplement vu du dégoût traverser son regard avant qu'il ne s'en aille à jamais de sa vie. Elle porta une main à son ventre et l'autre à sa bouche pour ne pas vomir tant l'idée lui fit mal et l'instant d'après alors qu'elle prenait une grande inspiration, sa décision était prise. Sans même faire attention au jeune homme qui fixait toujours l'autre coin de la chambre, elle enleva sa chemise, enfila sa robe et alla chercher ses chaussures sans faire le moindre bruit ou le moindre commentaire. Il fallait qu'elle devienne plus responsable, plus mature, qu'elle fasse des efforts sur son caractère imbuvable ou elle deviendrait sûrement comme Amadeus et la vision qu'elle eu ne lui plaisait pas vraiment. Arrivée derrière le colosse, elle attendit qu'il se retourne avant de lui tendre sa chemise sans ajouter un mot. Mais la tentation était quand même trop forte pour ne pas partir sans une dernière provocation. Elle laissa le vêtement choir à ses pieds savourant le fait qu'il devrait se baisser pour la ramasser et qu'il serait l'espace d'un instant plié en deux devant elle. Mais même cette idée ne la réjouissait pas assez et avant même qu'il réussisse à esquisser un geste, elle enchaîna. « Maintenant que t'as récupéré ta saleté de chemise, pousse-toi de mon chemin. » Cela sonnait comme un ordre et tout ce qu'elle espérait c'était que la fierté du jeune homme ne soit pas trop froissée ou elle en aurait encore pour une bonne demi-heure.
Demi-heure à laquelle elle ne survivrait sûrement pas sans finir par lui donner un bon coup de pied bien placé. |
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