Vela tournait sans cesse depuis déjà au moins une bonne dizaine de minutes. Elle était descendue, déjà toute habillée. Elle faisait les cents pas dans la grande salle à manger de la maison qui l’avait vu grandir. Elle avait les yeux grand ouverts, mais a vrai dire, elle aurait pu les fermer vu comme elle connaissait chaque centimètre carré de ce lieu, étrangement situé en pleine rue Moldue. Ces moins que rien ne voyaient pourtant rien, aveuglés par leur ignorance. L’oncle de Vela lui aussi était dans la pièce, lui pourtant, était immobile, assis au bout de l’immense table en acajou qui occupait quasiment toute la pièce. Il avait devant lui la toute derrière parution de la Gazette des sorciers qu’il lisait tout en mangeant ses trois œufs à la coque, son assiette de bacon et ses cinq toasts a une vitesse si lente que Vela avait l’impression de voir le temps reculer. Toujours est-il que la jeune femme, qui était plutôt du genre menue et petite, se demandait bien souvent comment un ours comme lui pouvait lui être apparenté ; et pourtant, si l’on prenait la peine des les observer tous les deux, il était facile de voir les même yeux et les même expressions sur les deux visages.
Vela…. La concerné se tourna vers son oncle, s’arrêtant un instant dans ses mouvements. Ce n’est pas en usant mon parquet comme ca qu’il va arriver plus vite… Tu ne vas pas faire avancer le temps de cette façon, La lettre indiquait qu’il arriverait à dix heures. Il sera donc la a dix heures. Pas a neuf, ni a dix heures moins cinq.
Vela le fixa encore quelques secondes avant de reprendre sa marche, comme si elle n’avait jamais été interrompue. Elle ne remarqua donc pas qu’Albert Runcorn venait de hausser les yeux au ciel avant de se replonger dans sa lecture et ses œufs. Au bout de quelques minutes de silence, brisé uniquement par le bruissement des pages du journal et les occasionnels craquements du parquet, elle finit par aller s’installer a deux chaises de son oncle. D’une main distraite, elle attrapa une tranche de bacon dans laquelle elle croqua avant de la brandir à l’air, du bout des doigts, comme si elle était sa baguette magique.
Albert…. Quand elle était plus jeune, Vela avait pris l’habitude d’appeler « papa » cet homme qui s’était toujours occupé d’elle, pourtant, le jour ou elle avait appris qui il était vraiment, elle s’était mis a l’appeler Albert ; elle avait d’ailleurs pu remarquer qu’il préférait les choses ainsi. Pourquoi est-ce que tu crois qu’ils ont accepté cette fois-ci ?
Encore une fois, la demoiselle avait du rater deux jours de cours pour se rendre, en urgence, a Sainte Mangouste. Les médicomages qui travaillaient sur son cas depuis plusieurs années déjà avaient potentiellement trouvé une solution a son « problème ». Elle allait toutefois devoir attendre une nouvelle vision afin de savoir si cet antidote marchait. Très honnêtement, elle en doutait. C’était déjà la quatrième fois qu’elle quittait Poudlard précipitamment depuis le début de sa septième année, et jusqu'à présent, rien n’avait marché. A chaque fois que cela arrivait, Albert Runcorn envoyait un hiboux express a la direction de l’école de sorcellerie, demandant a ce que sa nièce parte sur le champs et demandant la permission a un de ses camarades d’écoles de venir la voir une demi-journée, pour qu’elle ne se sente pas seule et qu’elle puisse rattraper un peu ce qui s’était passé en son absence. La première demande était toujours accordée, la seconde, toujours refusée. Sauf aujourd’hui.
Peut-être parce que pour une fois tu n’as pas demandé la présence d’un Serpentard ? Ou tout simplement qu’ils en avaient assez de voir mon hiboux leur voler autours tant qu’une réponse positive ne m’était pas envoyée.
L’homme venait de pousser son assiette. Il avait fini. Vela quant a elle, se contentait de sourire affectueusement à cette personne qu’elle aimait plus que tout au monde, plus que sa mère, et même plus qu’elle ne s’aimait elle même. Et pourtant, elle se releva en sursaut avant de partir en courant vers sa chambre, située au deuxième étage. Elle était déjà en train de gravir les étages a pas d’éléphant quand elle songea a s’expliquer, en hurlant.
J’AI PAS RANGE MA CHAMMMMMBRE !
Et vraiment, il était impossible que Cléo voit sa chambre en bazar. Plusieurs longues minutes plus tard, la sonnette d’entrée résonna dans toute la maison. En entendant ca, Vela se précipita a nouveau dans les escaliers afin d’aller rejoindre son oncle dans le petit salon de réception, celui qui était tout en velours et bourgogne. Un feu avait été allumé dans la cheminé, et il était assis dans son fauteuil, un livre devant le nez. Elle ne s’inquiétait pas pour la porte, Rabbia s’occuperait de ca.
Il est la. Merci… J’entends tout aussi bien que toi. La petite elfe de maison pénétra dans la salle. Monsieur Cléo Forester pour mademoiselle Runcorn monsieur… Et bien qu’attends-tu ?! Fais le rentrer !
En voyant Cléo rentrer dans la pièce, Vela resta silencieuse, se contentant de l’observer. Elle n’avait pas l’habitude de le voir vêtu avec autre chose que son uniforme de Poudlard. Enfin, elle se précipita sur lui, lui attrapant les mains et déposant un léger baiser sur ses lèvres.
Cléo, je te présente mon oncle, le plus que célèbre Albert Runcorn ! Elle se tourna vers son oncle, lui adressant un sourire. Albert, Cléo. Maintenant, on monte !
La jeune femme fit un signe de la main a son oncle avant de trainer son ami a travers plusieurs pièce, dont la bibliothèque et la salle a manger, avant de gravir les escaliers jusqu'à sa chambre.
Invité
Sujet: Re: It's so easy Dim 3 Mar - 20:39
Campé devant le miroir, Cléo se mordillait la lèvre inférieure. Il était en proie à un grand dilemme, un problème devant lequel il n'aurait jamais un jour pensé devoir faire face. C'étaient les filles d'ordinaire qui passaient des heures à essayer différentes tenues pour finalement choisir la première. Le Serdaigle, lui, hésitait entre garder ses vêtements de Pouldard et s'habiller normalement. Il avait rendez-vous à 10h chez Vela, cela faisait deux jours qu'il ne l'avait pas vu... Et deux jours c'était déjà trop. Il opta finalement pour un simple jean bleu un peu délavé et un pull blanc cassé, par dessus lequel il ajouta une veste noire, une paire de gants et une écharpe. Mieux valait laisser tomber l'uniforme de l'école pour cet après midi un peu particulier qui s'annonçait. Il récupéra tous les cours qu'il était censé redonner à la Serpentard pour l'aider à ne pas prendre trop de retard. Le matin même il avait fait le tour de l'emploi du temps de la brune pour demander avec un grand sourire aux professeurs de lui fournir une copie des cours qu'il n'avait pas en commun avec elle. Il avait donc tout en main et rangea soigneusement chaque cours séparément histoire qu'elle ne se perde pas dans toutes les feuilles. Il angoissait un peu, à vrai dire. Rencontrer la famille de la verte et argent serait une première. Certes, ils n'étaient qu'"amis".... Mais il ne savait pas encore si son oncle était au courant de ce détail ou pas. Et du coup, il ne savait pas non plus comment il allait bien pouvoir se comporter face cette homme. Enfin, il verrait bien sur le tas... Il sortit des dortoirs et quitta la tour des Serdaigles pour se rendre dans le bureau du directeur, ou un portoloin était censé le déposer directement devant chez les Runcorn. On ne quittait pas l'école en pleine période scolaire aussi facilement, à part pour les vacances, et tout avait été organisé à la minute prêt.... C'était un peu agaçant mais tant pis, il allait devoir faire avec. Bien sur, il n'avait dit à personne chez qui il se rendait et pourquoi il loupait ainsi quasiment toute une journée de cours. Même si sa relation avec Vela avait été officialisée il y a peu, il rechignait encore un peu à ce qu'on l'associe aux Verts. Il restait encore discret par rapport à la brune lorsque ses compagnons de dortoirs le questionnaient à ce sujet, préfèrant éluder le sujet plutôt que de se plonger dans de vaines explications sur le pourquoi du comment. Oui, il était prêt à donner sa vie pour elle et NON, ça ne les regardait absolument pas. Le pire étant sans doute Cupid, qu'il avait surpris récemment en train de l'espionner, encore une fois. Quel idiot... Mignon mais tellement chiant. A 10h moins 10 minutes, Cléo toquait à la porte du directeur, qui le fit entrer avant de lui expliquer les dernières consignes de sécurité, que le bleu et bronze écouta en se forçant à ne pas lever les yeux au ciel. A 10h pile, il s'accrochait au portoloin et atterit devant une petite maison aux murs de pierres sombres. Ce fut une elfe de maison qui lui ouvrit la porte une demie seconde à peine après qu'il eut sonné. " Je viens voir Vela Runcorn, je suis Cléo Forester. Elle m'attend." Lâcha t'il en détaillant ce qu'il voyait déjà de l'intérieur de la demeure. "Et bien qu’attends-tu ?! Fais le rentrer !" Ce n'était pas la voix de Vela. Sans doute celle de son oncle... Cléo se raidit un peu alors que l'elfe de maison lui ouvrait précipitement la porte pour qu'il puisse entrer. Il lui confia son manteau alors que déjà, son regard se posait sur Vela. Il eut à peine le temps de dire bonjour que déjà elle se jetait sur lui, et il sentit le contact doux de ses lèvres sur les siennes. Ses mains furent vite capturées par celles de la Serpentard et ils se tournèrent vers l'homme qui, installé dans un fauteuil confortable, les observait. "Cléo, je te présente mon oncle, le plus que célèbre Albert Runcorn ! " "Enchanté monsieur." Il voulut aller lui serrer la main. Pas le temps, la tornade brune faisait de nouveau ravage. "Albert, Cléo. Maintenant, on monte !" Il fut obligé de la suivre alors qu'elle le trainait sans aucune douceur à travers sa maison, lui faisant rapidement faire le tours des différentes pièces. Le Serdaigle trouva l'endroit accueillant, et très ressemblant à celle qui y vivait... C'était à l'image de Vela, Chalereux, confortable, mais sombre... Il la suivit dans les escaliers, tenant toujours une de ses mains et il entremêla ses doigts aux siens pour sentir davantage sa chaleur contre sa paume... Tout allait vraiment trop vite, il n'avait même pas le temps de réfléchir... Ils étaient déjà dans sa chambre, installés sur son lit et alors seulement, le blond put reprendre son souffle et prendre le temps d'admirer sa "petite amie". Elle avait l'air en pleine forme, et ce n'était que maintenant qu'il l'avait en face de lui qu'il se rendit compte à quel point elle lui avait manqué. Une journée sans Vela était une journée ratée... Elle était le piquant et le mordant de son existence, le côté excitant, sa moitiée féminine et ils formaient un tout qui rendaient la vie à Poudlard tellement plus agréable. " Tu m'as l'air très en forme, dis moi...." Lâcha t'il alors qu'il s'installait en tailleur, retirant son sac de cours qu'il posa à côté de lui, tapotant dessus du bout des doigts. " J'ai peur de devoir faire retomber ton enthousiasme en te donnant ça.... C'est tous les cours que tu as loupé et les devoirs à faire pour ton retour.... Si tu as besoin d'aide tu sais où me trouver, évidement (a)." Il laissa ensuite son regard dériver autour de lui, admirant la chambre de la jeune fille, qui était RANGEE, oui oui. Une banderolle de Serpentard trônait au dessus d'un bureau en bois noir et lisse. Des affiches diverses décoraient les murs et une grande fenêtre offrait à la pièce une lumière pure et franche, brisant radicalement le côté sombre du reste de la maison. L'une des fenêtres donnait droit sur le lit en baldaquin aux rideaux verts et noirs sur lequel Cléo s'était installé. Une belle chambre... Il essayait d'imaginer Vela se préparant le matin, s'habillant, se maquillant... ça lui faisait un peu bizare d'entrer ainsi dans son intimité. Il serra légèrement les doigts de la brune entre les siens, caressant sa peau du bout du pouce. " ça me fait plaisir de te revoir..."
Elle avait attendu ce moment pendant au moins vingt-quatre heures, lorsque son oncle lui avait annoncé, alors qu’il était allé la voir a l’hôpital pour la ramener, que le directeur de Poudlard enfin accepter qu’un élève passe la voir, elle avait failli hurler de joie. A chaque fois qu’elle se rendait a Sainte Mangouste et qu’on la relâchait après une nuit d’observation, elle passait les quelques jours qui suivaient, soit couchée dans son lit a ne rien pouvoir faire, soit assise dans un des fauteuils de la bibliothèque, devant la cheminé, un livre sur le genoux a essayer de lire ; en très bref, elle s’ennuyait mais ne pouvait rien faire, par fatigue et par manque de compagnie. Lorsque sa mère était la, les choses étaient différentes, mais elle n’était pas souvent la. Chaque visite l’épuisait et les remèdes qu’on lui faisait ingurgiter, à la place d’être efficaces, lui aspiraient toute énergie. Et pourtant, ce matin la, quand elle s’était rappelée que Cléo était sensé venir, elle avait retrouvé tout ce qui faisait d’elle Vela Runcorn. Elle ne doutait pas une seule seconde qu’une fois qu’il partirait par la cheminée un peu plus tard dans la journée, elle allait s’effondrer et dormirait pendant un jour entier, mais elle s’en fichait. Il lui manquait. Elle avait fait d’immenses progrès depuis qu’ils s’étaient rencontrés dans la salle sur demande ; a présent, elle s’avouait, a voix haute, et elle l’avouait aussi aux autres, qu’elle éprouvait quelque chose pour lui, et qu’elle tenait énormément a lui. Même s’ils ne se parlaient pas, elle était juste contente de le voir au détour d’un couloir, et encore en train de manger dans la grande salle. Elle venait d’ouvrir son cœur a quelqu’un d’autre. Pour autant, elle savait tout autant que si un jour raison il y avait, elle n’hésiterait pas une seule seconde a l’éliminer d’un coup de poignet ; tout comme elle supprimerait sa mère ou son oncle si on lui offrait raison suffisante. Elle avait un cœur, mais il était tout de même entièrement glacé. Elle ne lui avait pas vraiment laissé le temps de parler avec son oncle. Elle connaissait Albert, et elle savait parfaitement qu’il n’aimait pas forcément avoir des discussions qui ne menaient a rien. Un salut de tête, un regard qui voulait clairement exprimer un « Si jamais tu la touche, la blesse, te sers d’elle, ou même si tout simplement je n’aime pas ta tête, tu peux dire adieu a la vie » et tout était dit. Elle n’avait même pas entendu que le jeune homme venait de saluer son oncle. A vrai dire, elle n’écoutait pas vraiment, ce qui expliquait pas mal de chose. Elle s’était donc permise d’attraper la main de Cléo et de le trainer à travers la maison jusqu'à sa chambre. Elle n’avait même pas pris la peine de lui décrire les pièces dans lesquelles ils venaient de passer ; elle aurait largement le temps de le faire lorsqu’ils redescendraient manger. Elle savait aussi que les explications et la visite se feraient certainement plus en douceur lorsqu’elle Albert serait parti pour le ministère. Même si elle l’adorait, son oncle était parfois un peu trop intimidant. Une fois dans sa chambre, Vela s’était installée sur son lit, obligeant le jeune homme à faire de même. Elle même était en tailleurs, face a lui, ne faisant que l’observer sans dire un mot, un sourire de contentement sur les lèvres.
Tu m'as l'air très en forme, dis moi.... Elle prit le temps de lui répondre pendant qu’il s’installait, dans la même position qu’elle. Ils avaient avoir l’air de deux ados en train de se raconteur des secrets a une soirée pyjamas bientôt…. C’est parce que tu es la ca… Repasse demain matin et tu verras la différence…. Oui oui… Elle aurait tout simplement l’air de sortir d’une tombe, option terre et ver de terre en moins évidemment. J'ai peur de devoir faire retomber ton enthousiasme en te donnant ça.... C'est tous les cours que tu as loupés et les devoirs à faire pour ton retour.... Si tu as besoin d'aide tu sais où me trouver, évidement. Il avait dit ca en tapotant son sac qu’il venait de poser. Un sourire illumina le visage de la jeune femme qui attrapa le sac comme si on venait de lui dire que c’était de l’or. Tu plaisantes j’espère! Enfermée nuit et jour ici…. J’ai rien à faire! Alors un devoir en divination sera le bienvenu! En n’importe quelle matière d’ailleurs! Mais… J’irai quand même te voir, au cas ou. Elle lui adressa un clin d’œil.
Elle vit observer sa chambre. Vela aimait sa chambre. Elle l’aimait beaucoup même. C’est la qu’elle avait grandis et c’est aussi la qu’elle avait changé. Elle aimait aussi ses dortoirs, aussi bien a Durmstrang qu’a Serpentard, mais ce n’était pas pareille, ils n’étaient pas a elle. Bien évidemment, tout ce qui l’entourait était vert et noir, surement les deux couleurs qu’elle préférait. Il n’y avait rien de vraiment extraordinaire a cette chambre, a part peut-être les choses collées aux murs, que ce soit ses banderoles de Serpentard et Durmstrang, ou les multiples photos, d’elle et sa mère, d’elle et son oncle, ou d’elle et des personnes de son anciennes écoles. Non vraiment, rien d’extraordinaire, a part peut-être sa coiffeuse, qui contenait une collection de maquillage impressionnante, et sa penderie, qui prenait facilement tout un pan de mur. Lorsqu’elle sentit les doigts de Cléo serrer les siens, elle ramena immédiatement son regard sur lui.
Ça me fait plaisir de te revoir... Toi aussi tu m’as manqué! Il n’avait pas dit ca comme ca, mais c’était parfaitement ce qu’elle comprenait. Regardes moi ca… On est en train de devenir tout mielleux toi et moi… Bientôt on va finir par se donner des surnoms ridicules et…. Elle préféra ne pas finir sa phrase. Si seulement tu savais a quel point j’ai eut envie d’embrasser le directeur quand on m’a donné une réponse positive a ta venue. Et d’ailleurs. Bienvenue chez les Runcorn!
Invité
Sujet: Re: It's so easy Mar 19 Mar - 3:31
"Toi aussi tu m’as manqué !.... Regardes moi ca… On est en train de devenir tout mielleux toi et moi… Bientôt on va finir par se donner des surnoms ridicules et… " Cléo réprima un rire avant de marmonner à voix basse : " Oh oui, mon dieu, c'est vrai... t'as raison... frappe moi la prochaine fois que je dis ça..." " Si seulement tu savais a quel point j’ai eut envie d’embrasser le directeur quand on m’a donné une réponse positive a ta venue. Et d’ailleurs. Bienvenue chez les Runcorn! " Le Serdaigle eut un petit sourire en coin. "C'est normal qu'il ait accepté.... Après tout on est en couple. Et puis je ne suis pas un vilain Serpentard mais un Serdaigle sérieux et studieux (a). Je suis donc censé avoir une bonne influence (a). " Censé seulement. Car au fond ils savaient tous les deux que c'était loin d'être le cas. Il détacha sa main de la sienne et commença à sortir les devoirs du sac. Il ne savait pas exactement par quoi commencer... Il ne pouvait voir Vela que pour un temps limité et il avait énormement de sujets à aborder... Le plus important étant celui de l'Ombre. Mais fallait-il commencer par celui là ou d'abord entamer les moins intéressants ? Il pesa le pour et le contre durant plusieurs minutes alors que ses mains s'afféraient à déballer les copies de cours. " Tu as donc... un devoir de soin aux créatures magiques, un en Histoire de la Magie, et un qui va te plaire, Défense contre les Forces du Mal." Il sortit ensuite ses propres copies. " J'ai travaillé sur les trois avant de venir... Si tu veux t'inspirer de mon travail hésites pas, j'ai pas envie que tu te fasses chier là dessus pendant des heures." Il poussa ensuite le tout sur un coin du lit et se laissa tomber la tête sur un oreiller. Le tissus sentait le parfum. La même fragrance que celle qu'il pouvait sentir lorsqu'il effleurait ses cheveux. Une odeur à la fois fruitée et légère. Très agréable. Reprenant doucement la main de la jolie brune il l'attira contre lui, l'invitant à s'installer au creux de ses bras. Vela venait de Durmstrang... Elle connaissait donc probablement Sixte. Il hésita à la questionner à ce sujet, mais s'il le faisait, cela revenait à lui raconter tout et il n'en avait pas envie. Ce qu'il pensait à propos du Serpentard était un peu trop confus pour qu'il se risque à parler du sujet. "Ta crise a duré moins longtemps cette fois, j'ai l'impression..." Peut-être que ce n'était qu'une impression oui... Peut-être que les médecins de Ste Mangouste n'avaient fait aucun progrès, si ça se trouve. Mais enfin, un peu d'encouragement ne faisait jamais de mal. Il déposa un baiser dans les cheveux de Vela et lui caressa l'épaule. Ils sortaient officielement ensembles maintenant, et tout s'était précipité... "Tu sais... à propos de ce dont on a parlé l'autre jour... Je me fous que tu sois pour ou contre. Je vais le faire." Depuis qu'ils en avaient brièvement discuté peu de temps avant sa dernière crise, Cléo savait que Vela faisait partie de l'Ombre. Elle avait désapprouvé son choix de vouloir la suivre et lui avait dit d'y réfléchir calmement et non sur un coup de tête. Il avait donc pris son temps pour se décider, mais aujourd'hui tout était parfaitement clair. Il devait la protéger. Protéger Sally, Delilah... Il fallait savoir faire la part des choses, entre ce qui était vraiment important et ce qui l'était un peu moins... Il poussa un peu Vela pour s'installer au dessus d'elle, posant une main de chaque côté de son visage et la fixant d'un air sérieux : " J'y ai assez réfléchi. Je ne reviendrais pas sur ma décision." Et tant pis si elle le prenait mal.
Oui, vraiment, il lui avait manqué. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait et prétendre autant qu’elle le pouvait, le jeune homme c’était infiltré dans son cœur et c’était comme ca. Mais de la a se le dire, et redire, a voix haute, de façon plus coulante a chaque fois, était on ne peut plus différent. Et c’est ce qu’ils venaient, plus ou moins, de faire. Elle ne s’était d’ailleurs pas gênée pour le faire. Lorsqu’ils étaient en publique, elle se retrouvait généralement collée contre lui, bien souvent a la table des Serdaigle, a son plus grand désarroi, une main dans ses cheveux, et la bouche collée sur son cou ou en train de murmurer des paroles a son oreille. En privé, la chose était différente. Ils auraient pu faire un couple, un vrai, mais Vela sentait que quelque chose d’autre que l’amitié profonde qui les unissait s’était infiltrée entre eux deux, et cette chose n’était pas la pour les rapprocher. Mais ce n’était que spéculation et paranoïa pour l’instant. Toujours est-il que malgré cette chose, ou plutôt personne ; Cléo était a elle pour l’instant ; et elle comptait bien en profiter jusqu’au bout, quitte a le finir. Elle n’aimait pas partager, c’était plus fort qu’elle.
Oh oui, mon dieu, c'est vrai... t'as raison... frappe moi la prochaine fois que je dis ça… La demoiselle sourit légèrement amuse. Il était hors de question qu’elle le frappe. Tout du moins, pas quand il s’y attendait, et surtout pas pour quelques chose du genre. C'est normal qu'il ait accepté.... Après tout on est en couple. Et puis je ne suis pas un vilain Serpentard mais un Serdaigle sérieux et studieux. Je suis donc censé avoir une bonne influence.
Encore une fois, Vela se contenta de sourire alors que sa main allait distraitement sur la cuisse du jeune home qu’elle commença a caresser. Elle n’était pas dupe; il y avait forcement tricot rayé sous patate dans cette histoire. Pendant un an et demi on lui avait toujours refuse toute visite; pourquoi lui accorder a présent? Cléo avait beau être un Serdaigle, cette excuse était mince. Mais pour l’instant elle n’en avait que faire. Elle allait profiter de ces quelques heures qu’elle allait avoir avec lui. Après ca, il devrait rentrer. Elle? Elle avait encore un jour et demi a passer enfermée chez elle avant de pouvoir retourner a Poudlard. Leurs mains se lâchèrent alors que le jeune home partait fouiller son sac à la recherche devoirs. Véla était sincèrement heureuse qu’il les lui ai amènes. Elle s’ennuyait comme une vieille tanche molle pas moment et vu qu’elle était interdite d’émotions intenses et de sortir, passer plusieurs heures a faire des devoirs l’enchantait assez.
Tu as donc... un devoir de soin aux créatures magiques, un en Histoire de la Magie, et un qui va te plaire, Défense contre les Forces du Mal. Elle n’en avait malheureusement que trois a faire, en une nuit, elle aurait tout fini…. Elle prendrait donc son temps le lendemain pour faire ca J'ai travaillé sur les trois avant de venir... Si tu veux t'inspirer de mon travail hésites pas, j'ai pas envie que tu te fasses chier là dessus pendant des heures.
Encore une fois elle lui sourit tout en le regardant s’installer sur son lit. Il lui attrapa la main pour la tirer contre lui. Elle l’observa quelques longues secondes avant de se pencher sur lui pour aller déposer un léger baiser sur ses lèvres. Après celui, elle s’installa contre lui. Aussi plaisant que celui puisse être de le voir chez elle, elle trouvait ca particulièrement étrange de lui voir sur son lit, dans sa maison. Elle l’avait déjà vu sur son lit à Poudlard, mais jamais encore un homme, autre que son oncle, ne s’était retrouvé sur ce lit ci, dans cette chambre la. Elle était assez contente que Cléo soit le premier.
C’est gentil Forest mai… J’ai vraiment rien à faire demain. Si jamais j’ai besoin d’aide – et la chose était peu probable- j’irai dans ton dortoir dans deux jours. Elle le ferait de toute façon très probablement, même si elle n’avait pas besoin de son aide. Ta crise a duré moins longtemps cette fois, j'ai l'impression...
A vrai dire, elle n’avait pas vraiment commencé. Sainte Mangouste ne lui faisait que des injections, ils n’arrivaient pas encore a déclencher ses visions ; et vu que Vela ne savait pas encore vraiment les contrôler (elle pouvait contrôler ses prédictions a partir du moment ou on lui donnait une boule de cristal, des tasses de thé, ou un ciel étoilé ; mais les visions, les vraies, celles que l’on pouvait aussi appeler prophéties ; pour celles la, il y avait encore beaucoup de travail a faire), il fallait attendre qu’une vision arrive par elle même pour savoir si l’antidote avait marché. Merlin seul savait quand. Les injections en revanche la mettaient dans le pâté pour un certain nombre de jours, ca dépendait.
La dose me fait moins planer oui…. Mais j’ai le sang qui bouillonne en permanence, c’est pas super agréable…. Elle ferma les yeux et laissa un sourire de plaisir s’installer sur son visage lorsqu’il vint lui embrasser les cheveux. Il la rendait tendre. C’était mal. Tu sais... à propos de ce dont on a parlé l'autre jour... Je me fous que tu sois pour ou contre. Je vais le faire. Pardon? De quoi parlait-il a présent? Il passait vraiment du coq a l’âne sans prévenir ni expliquer le défilement de ses idées. Vela avait bien une idée mais elle ne lui plaisait vraiment pas. Si c’était ce qu’elle pensait, il était vraiment fourbe et ce qu’il était en train de faire était on ne peut plus pas. Il venait de bouger pour venir s’installer au dessus d’elle, pensant certainement qu’il allait l’empêcher de bouger. Elle avait donc raison. J'y ai assez réfléchi. Je ne reviendrai pas sur ma décision.
Vela le fixa un instant, les yeux plissés et remplis d’une froideur qui lui était propre. Elle l’observa et tenta de desceller la moindre trace d’humour et d’hésitation chez le jeune homme. Lorsqu’elle n’en trouva aucune, elle poussa un grognement de rage pendant qu’elle se débarrassait de ce corps qui l’obstruait. Elle avait bien remarqué qu’elle l’avait frappé, et fort, mais elle n’en avait rien a faire. Une fois libre, elle sauta au pied de son lit et se mit a faire les cent pas. Elle ne pouvait pas s’énerver, elle ne devait; elle n’en avait pas le droit. Alors elle se mit a accélérer le pas, passant et repassant devant sa fenêtre. Cléo… Faire parti de l’Ombre, c’était juste impossible, il ne pouvait pas, il n’en avait pas le droit. Il était trop…. Trop éloigné de ce monde et de cette réalité pour rejoindre ce groupe. Il n’était pas comme elle, il ne devait pas, c’était trop dangereux.
NON. La syllabe avait brisé le silence. Non non non non non. Pour qui se prenait-il? Tu n’as aucune raison d’en faire parti, c’est ridicule. Non…. C’est simple… Non. Je ne te laisserai pas faire ca.
Invité
Sujet: Re: It's so easy Ven 29 Mar - 21:11
Cléo ne vit pas venir la giffle. Occupé à soutenir le regard glacial de la Serpentard, il se retrouva ko sur le lit alors qu'elle se redressait dans un grondement de rage. Il cligna des yeux et se massa la joue avec une grimace à la fois outrée et agacée. Elle l'avait gifflé. Et fort en plus. Aller savoir pourquoi, ça ne l'étonnait même pas. Après tout, quelques minutes plus tôt, il l'avait autorisé à le frapper. Mais pas pour cette raison injuste ! Il se remit en position assise, les sourcils froncés. Vela faisait les cent pas sous ses yeux, cherchant sans doute à contenir sa colère. Une furie. Il l'avait déjà vu en colère et n'avait pas spécialement envie de se frotter à elle lorsqu'elle était dans cet état, mais il n'avait pas le choix... C'était sa décision, pas celle de la brune, et il ne l'autoriserait pas à choisir pour lui. "NON." Cracha t'elle d'une voix dure et froide qui donna à Cléo l'impression de se prendre un nouveau coup en pleine figure. "Non non non non non. Tu n’as aucune raison d’en faire parti, c’est ridicule. Non…. C’est simple… Non. Je ne te laisserai pas faire ca." Ah oui, vraiment ? Elle se croyait la maitresse du monde ou quoi ? A cette pensée Cléo se renfrogna. Evidement qu'elle s'imaginait ça, c'était Vela après tout. Ce n'était pas la première pétasse des alentours qui pouvait se permettre de se comporter comme ça. C'était Vela Runcorn. " Pourquoi ?!" S'exclama t'il alors qu'il se levait à son tours et se plaçait face à elle pour la stopper dans son manège. Il la fixa sans broncher alors qu'une colère sourde montait en lui également. Elle n'avait pas à l'en empêcher, elle n'avait pas à le contrôler ! Elle avait déjà trop de pouvoir sur lui, et elle en était parfaitement consciente. Mais ça, hors de question ! JAMAIS ! " Tu n'en sais rien, tu ne connais pas mes motivations, tu n'as pas à m'en empêcher." Articula t'il en essayant de garder son calme du mieux qu'il pouvait. Jamais il ne lèverait la main sur elle, mais son comportement l'agaçait tellement ! Il ne voulait pas... Il était bien conscient que c'était dangereux, que l'Ombre n'était peut-être pas ce qui lui convenait le mieux... Il le savait. Il ne partageait pas les mêmes idéaux... Mais il devait y entrer, qu'importe tout cela. Il devait protéger Vela, protéger Sixte, protéger sa cousine... En entrant dans l'Ombre, il accomplirait des choses dont il ne serait pas spécialement fier, mais tout cela lui passait bien au dessus de la tête. " Si tu m'en empêches, je te passerais sur le corps s'il le faut Vela, mais j'irais." Il mentait, évidement. Il ne pouvait pas faire de mal à la Serpentard, puisqu'après tout s'il entrait dans l'Ombre c'était d'abord pour assurer sa protection. Il savait qu'elle était tête brûlée et qu'elle se jetterait au devant du danger dès que l'occasion se présenterait... "Et puis tu peux parler... Toi avec tes crises et tes changements de personnalité... Qu'est ce qui se passerait si l'Ombre découvrait que tu peux changer d'avis d'une seconde à l'autre et tout faire foirer sans même t'en rendre compte ?" Il posa ses mains sur les épaules de Vela, la fixant calmement. Il s'inquiètait pour elle aussi... Et elle avait quand même foncé...
Non mais vraiment…. Rentrer dans l’ombre… Il avait d’autres idées complètement stupides à lui dévoiler avant de partir ? L’Ombre… Se rendait-il seulement compte de ce que c’était ? Vela essayait a tout point de rester calme. Elle n’avait pas le droit de s’énerver, vraiment elle ne pouvait pas se le permettre, dans des moments comme celui-là, si jamais elle avait de trop fortes émotions, tout pouvait déraper, et ce n’est vraiment pas ce qu’elle voulait. Elle faisait donc les cent pas, se récitait mentalement des poèmes ridicules qu’elle avait appris lorsqu’elle était encore gamine mais… Ca ne marchait pas vraiment. Elle avait envi de hurler, de lui crier d’ouvrir les yeux et de réaliser qu’il était complètement stupide de vouloir faire ca. L’Ombre, c’était son combat a elle, c’était l’œuvre d’une vie entière, des années de travail et de préparation, et rentrer dans l’Ombre, c’était surtout annonciateur d’une vie entière de dévotion. Ce n’était pas lui. Et s’il faisait ca pour garder un œil sur deux trois personnes, et c’est surement pour ca qu’il le faisait, Vela lui aurait très certainement arraché la tête après lui avoir fait explosé la tête avec une des statuettes de marbre posées sur la cheminé. C’était de la faiblesse… Il n’avait pas encore compris que des décisions comme celle-ci ne pouvaient pas être faites en fonction de telle ou telle personne. Il fallait se montrer égoïste, faire ces choix pour soi et soi seulement. Vouloir protéger les autres, c’était de la faiblesse. Et… Ce qui contribuais aussi très légèrement a l’agacement de la verte et argent, c’était qu’elle aussi se montrait faible. En refusant de le voir dans l’Ombre, elle le protégeait d’une certaine façon… Elle qui avait été si heureuse de le voir quelques secondes plus tôt, elle le détestait à l’instant présent. Elle avait donc crié, ou plutôt aboyé des ordres, mais ce n’était rien comparé au scénario qui se déroulait dans sa tête.
Pourquoi ?! POURQUOI !!!??? Le mot avait encore une fois résonné dans la pièce. O elle devait avoir l’air d’une furie, ou même d’une peste pourrie gâtée ; mais elle n’était ni l’un ni l’autre… Elle était tellement plus. Depuis toute petite déjà elle avait planifié ses projets de grandeur, et Cléo se mettant entre elle et la ligne d’arrivée n’avait jamais été quelque chose de voulu. Elle s’énervait. Elle sentait la colère monter… Il venait de se lever et de se placer juste devant elle, l’empêchant ainsi de continuer a marcher. Ouvre les yeux Forest. Tu n’es rien… RIEN sur ce plan la. Tu ne viens pas du même monde et ton combat ne sera jamais, jamais le même que le mien… Tu as peut-être des impulsions, mais ce n’est rien. Tu connais rien a ca. Ta vie n’a jamais tourné autours de ca. Rentrer dans l’Ombre sur un coup de tête n’est rien d’autre qu’un caprice. Elle avait sifflé ces mots avec tout le mépris dont elle était capable. Il se sentait fort, il se sentait prêt, et Merlin il devait même se sentir apte a la tache. Il ne savait rien, il n’était pas prêt a tout faire pour cette cause… Des membres de l’Ombre, seule une minuscule poignée méritait sa place ; les autres n’étaient qu’une bande de chiens qui voulait se penser loups, une bande de ver de terre qui pensait avoir la puissance d’un dragon… Il n’était que de la chaire a baguette, en y rentrant, Cléo ferait parti de cette catégorie, celle que Vela avait envie d’écraser du bout de son escarpin. Tu n'en sais rien, tu ne connais pas mes motivations, tu n'as pas à m'en empêcher. Un rire froid s’était échappé des lèvres de la brune. Si vraiment il pensait que ca allait marcher sur elle, il ne la connaissait pas. Si elle le voulait, elle aurait pu tout empecher. Pour ca, elle n’aurait eut qu’a sortir sa baguette et prononcer quelques mots. S’il pensait qu’elle ne le ferait jamais, il se trompait très lourdement. Et il avait beau articuler autant qu’il le voulait, surement pour s’empêcher de s’énerver, elle, elle continuerait, le temps qu’il faudrait. Si tu m'en empêches, je te passerais sur le corps s'il le faut Vela, mais j'irais. Encore une fois un rire glacial s’échappa de ses lèvres. Me fais pas rire.... Si on te demandais de me torturer, la maintenant tout de suite… Tu le ferais? Et puis tu peux parler... Toi avec tes crises et tes changements de personnalité... Qu'est ce qui se passerait si l'Ombre découvrait que tu peux changer d'avis d'une seconde à l'autre et tout faire foirer sans même t'en rendre compte ?
Il avait placé ses mains sur les épaules de la jeune femme. Vela le regarda avec tout le dégout du monde avant de se dégager. Elle allait lui rétorquer quelque chose (quoi que dans le cas présent rétorquer n’était pas forcément le mot le plus approprié. Quelque chose dans le genre « cracher a la figure comme si elle essayait de le déformer » ou « hurler tellement fort pour lui faire exploser les tympans » aurait été plus correct.) quand elle entendit la poignée de sa porte tourner. La jeune femme tourna le regard tout en poussant un cri d’exaspération, pour voir la tête de son oncle passer par la porte. Il ne dit rien mais se contenta d’observer la scène. Après plusieurs secondes, un sourire amusé passa sur son visage. Il resta encore comme ca quelques secondes avant de refermer la porte. Vela avait compris le message : trop de bruit, trop de pas, trop d’énervement, trop de tout. La jeune femme poussa un immense soupire et se pris le visage entre ses mains. Elle resta comme ca quelques instants sans rien dire avant de s’approcher a nouveau du Serdaigle. Après quelques secondes d’hésitation, elle se colla a lui et posa sa tête contre son torse- pas comme si elle pouvait aller plus haut.
La ferme Forest…. Sérieux…. Sa voix était plus douce. J’ai plus de contrôle sur moi même que tu ne peux le penser. Mes envies et mes ambitions sont toujours la. Et elle s’est développée un instinct de survis suffisamment balaise pour savoir qu’y a des choses a pas faire. Et le traitement va marcher. Elle poussa un nouveau cri de rage en se décollant de lui avant de frapper son poing sur son torse. ET MERDE! on parle pas de moi la... On parle de toi. Laisse donc mon don tranquille. Elle soupira. Sérieux Cléo… pourquoi ?
Invité
Sujet: Re: It's so easy Ven 24 Mai - 14:06
Vela se dégagea de ses bras et Cléo encaissa sans broncher le regard colérique qu’elle lui adressa alors. Elle n’appréciait guère que le Serdaigle la contrarie, mais à vrai dire… ça ne la regardait pas vraiment. Et si Cléo avait décidé quelque chose de toute manière il le faisait. Hurler ne servirait à rien. C’est d’ailleurs ce que la Serpentard s’apprêtait à faire lorsque la porte s’ouvrit et la jolie brune laissa échapper une plainte d’exaspération. Seule la tête de son oncle apparut dans l’encadrement et se posa sur elle en silence, puis adressa à la jeune fille un sourire amusé avant de les laisser à nouveaux seuls. Ce fut soudain comme si on dégonflait un ballon de baudruche. Vela poussa un soupire que le Serdaigle interprêta comme de la fatigue, puis, après un long silence durant lequel il se demanda si oui ou non, la Runcorn allait relancer les hostilités, elle revint se coller à lui pour poser sa tête contre son torse. Instinctivement il enroula ses bras autour de ses épaules pour la serrer contre lui. Il pouvait sentir son corps… chaud et fragile, si agréable au touché. Pourquoi était-elle aussi têtue bordel ?La ferme Forest…. Sérieux…. Reprit-elle doucement, et le blond compris que la tornade était passée. J’ai plus de contrôle sur moi même que tu ne peux le penser. Mes envies et mes ambitions sont toujours la. Et elle s’est développée un instinct de survie suffisamment balaise pour savoir qu’y a des choses a pas faire. Et le traitement va marcher. »Il avait envie de lui dire que non, ce n’était pas certain que le traitement marche, et que certes l’ « autre » était maligne mais que son comportement différait toujours du sien… Il n’en fit rien et serra les dents lorsqu’elle poussa à nouveau un cri de rage pour s’échapper de ses bras, laissant son poing retomber sur le torse du blond. Elle y avait mis moins de force qu’en apparence et il ne dit rien, gardant le silence, attendant que les dernières gouttes de colère disparaissent… « ET MERDE! on parle pas de moi la... On parle de toi. Laisse donc mon don tranquille. Sérieux Cléo… pourquoi ? » Comme si elle ne pouvait pas le deviner elle-même…. Enfin, au moins, elle l’autorisait à s’expliquer calmement. Il avait l’impression d’être dans un débat où il devait justifier son choix, ou bien devant papa et maman et si ses arguments n’étaient pas les bons, on ne lui donnait pas l’autorisation. Ridicule. Il n’avait pas besoin de l’autorisation de Vela, il ne voulait simplement pas qu’elle tente de l’en empêcher… Calmement il retourna s’assoir au bord du lit et observa la brune. Il ne savait pas tellement par quoi commencer… « Mes parents étaient des mangemorts. » Lâcha t’il simplement avant de se mordiller la lèvre inférieure. « Forest… c’est pas mon vrai nom, c’est le nom de ceux qui m’ont adopté mais en vrai moi c’est Macnair. » Son souffle s’amenuisa légèrement. Malgré lui il angoissait de raconter ça, parce que personne ne le savait à part lui et qu’il était habitué à porter ce secret. Le révéler maintenant… Non pas qu’il n’avait pas confiance en Vela, loin de là… ça lui faisait juste… bizarre. « Ce que je veux, c’est entrer dans l’Ombre pour venger mes parents, pour mériter le droit de récupérer mon vrai nom, enfin, c’est peut-être des conneries mais je le veux vraiment. Et puis bien sur… je veux garder un œil sur toi, même si ce n’est pas ma priorité, t’es assez forte pour te débrouiller seule mais… » Ce fut son tour de se prendre la tête entre les mains comme si un violent mal de tête l’avait soudain envahi, grimaçant, ne sachant pas s’il était bon ou pas de dire tout ça… Il ne voulait pas de nouveau énerver la Serpentard mais elle lui avait demandé pourquoi, et il essayait juste de répondre le plus sincèrement possible… « Qui sait, toi et moi on pourrait œuvrer ensemble dans l’Ombre, comme on le faisait déjà… Tu crois pas ? Je sais que ce qui t’intéresse toi c’est le pouvoir, mener l’Ombre et surpasser Alesya, pourquoi pas. Moi je m’en fiche de tout ça, je veux juste être là si tu as besoin de moi, et par la même occasion, faire ce qui doit être fait pour…. Mes parents. Voila.»
L’apparition de son oncle avait eut le don de la calmer, comme d’habitude. Si elle pouvait voir le futur et le passé, lui, il pouvait quasiment calmer n’importe qui en quelques secondes, généralement, un regard suffisait. Il n’avait même pas besoin de parler, elle savait parfaitement ce qu’il voulait dire de toute façon, et ce que Cléo n’avait surement pas remarqué, c’est qu’il lui avait très clairement fait comprendre que si ce théâtre continuait, il allait chasser le Serdaigle sans aucune cérémonie et qu’elle, malade ou non, allait passer un très mauvais moment. Message compris cinq sur cinq. Elle avait tendance à s’emporter, ca lui ferait du bien de se taire un peu, ou tout du moins de parler en silence. Toujours était-il qu’elle n’appréciait vraiment pas qu’on lui parle de cette façon. Elle avait beau le considérer comme son meilleur ami, une des rares personnes qu’elle appelait d’ailleurs honnêtement ami sans avoir d’arrière pensé en tête, elle n’aimait vraiment pas qu’on doute de ses capacités. Elle savait ce qu’elle valait, elle connaissait ses points forts tout autant que ses faiblesses, et elle savait parfaitement qu’elle n’avait pas à se faire de soucis. Toute sa vie elle s’était préparée pour ca. L’ombre, c’était son combat, sa destinée, et elle n’appréciait pas forcément qu’on remette toute sa vie en doute. Pourquoi croyait-il donc qu’elle acceptait de se la jouer souris de laboratoire a Sainte Mangouste plusieurs fois par an ? Ses changements de personnalité ne la dérangeaient pas plus que ca si elle était sincère ; elle savait juste que le reste ne l’accepterait pas forcément. Et puis, les bras du jeune homme s’enroulèrent autours d’elle, la serrant un peu plus contre lui et toute haine passagère disparu. Il fallait qu’elle choisisse ses combats, celui la n’était pas pour elle. Ou tout du moins elle ferait tout comme si celui la n’était pas pour elle. Elle bouillonnait à l’intérieur. La vapeur sortie d’ailleurs une dernière fois avec le cri qu’elle venait de pousser et le coup qu’elle venait de lui donner. Elle n’y avait pas vraiment mis de force, juste suffisamment pour que le message soit clair. Elle ne voulait pas lui faire du mal, elle voulait qu’il comprenne ; mais en même temps, elle voulait qu’il souffre, qu’il sache les douleurs qui l’attendaient au tournant du couloir. Rentrer dans l’Ombre n’était pas un choix à faire à la légère. Il avait beau penser pareille qu’elle a certains moment, leur éducation n’avait pas été la même, et surtout, la détermination et leur volonté n’étaient pas les mêmes. Elle n’allait pas mentir en lui faisant croire qu’elle l’estimait être au même niveau qu’elle ; personne ne pouvait être au même niveau qu’elle. Et elle ne voyait vraiment pas pourquoi il voulait entrer dans cette organisation. Elle s’estimait être supérieure a Cléo, et oui vraiment, pour elle, il était de son devoir de savoir tout et d’avoir toutes les explications possibles et imaginables, aussi bien pour sa sécurité a lui que pour sa sécurité a elle. Vela savait parfaitement que l’Ombre engagerait des membres qui ne seront bons qu’à être de la chaire a baguette ; le moins possible serait tout de moins préférable. Le jour ou le combat sonnerait, elle voulait pouvoir savoir que ses voisins, ceux qui brandissaient leurs baguettes a ses cotés pour la même cause, pourraient tenir suffisamment longtemps pour qu’elle ne se retrouve pas en plus grand danger qu’elle ne devait l’être.
Mes parents étaient des mangemorts. Forest… C’est pas mon vrai nom, c’est le nom de ceux qui m’ont adopté mais en vrai moi c’est Macnair. La femme recula comme si on venait de la gifler. Elle se mis a tâtonner derrière elle jusqu’a ce que ses doigts reconnaissent les contours de son bureau sur lequel elle allait s’asseoir. Mangemorts? Elle savait que le nom de Forester n’était pas son vrai nom. Mais Macnair? Jamais, o grand jamais elle n’aurait pu le deviner. Depuis combine de temps savait-il ca? Combien de temps lui avait-il caché cette information? Ce que je veux, c’est entrer dans l’Ombre pour venger mes parents […] Oui forcement… Ca expliquait tout un tas de choses et sa décision de vouloir rentrer dans l’Ombre était un peu plus légitime et logique. Je veux garder un œil sur toi, même si ce n’est pas ma priorité, t’es assez forte pour te débrouiller seule mais… La jeune femme haussa un sourcil et s’apprêtait a répliquer quelque chose lorsqu’elle le vit se plier en deux en proie a ce qui semblait etre un bon vieux mal de crane. Vela soupira, détendit ses épaules et se releva, prenant la direction de son lit. Après une légère hésitation, elle s’assit a coté de lui et passa un bras autours de ses épaules, l’attirant a elle dans ce qu’elle espérait être une étreinte réconfortante. Les émotions de ce genre, c’était pas vraiment, vraiment son fort fallait l’avouer. Qui sait, toi et moi on pourrait œuvrer ensemble dans l’Ombre, comme on le faisait déjà… […] et par la même occasion, faire ce qui doit être fait pour…. Mes parents. Voila.
Vela sourit dans le vide. Elle aurait bien voulu lui rire au nez en lui répliquant d’un ton cinglant qu’elle travaillait seule, et toujours seule. Elle n’avait besoin de personne pour surpasser Alesya pour la simple et bonne raison que cette harpie n’était en rien supérieure a elle. Elle n’aurait pas même besoin de quelqu’un pour la réduire à un joli petit tas de cendre qui serait très certainement plus apprécié que la personne elle même. Mais elle savait que ce n’était pas le moment. Plus tard peut être. S’il avait essayé de la prendre par les “sentiments”, il avait réussi momentanément.
Si tu le dis Forest… Mais pourquoi tu ne m’as rien dit? Jamais rien dit? Et je n’ai pas besoin d’un chien de garde… Elle allait se taire quand quelque chose d’autre fit clic dans son esprit. Si je ne suis pas ta première priorité… Qui l’ait?
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Sujet: Re: It's so easy
It's so easy
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