Nom : Dolohov. Oui, comme les mangemorts, on sait. Quoi, pourquoi vous la regardez comme ça, elle a quelque chose sur le nez ? Prénom(s) : Orphée Sunny. Orphée ... Quel prénom bizarre. Enfin elle a eu de la chance, elle aurait pu s'appeler Eurydice. Vous imaginez, Eurydice ? Quelle horreur. Surnom : Sunshine, mais ça c'est seulement pour son frère. Puis elle n'accepte pas les familiarités. On n'a pas gardé les dragons ensemble, un peu de retenue. Âge : Dix-sept ans, enfin majeure. Date et Lieu de Naissance : 07 Juin 2004. Nationalité : Franco-anglaise. Et franchement, elle en a marre de l'Angleterre ! Il pleut tout le temps, les gens sont collants. Elle aurait préféré faire sa scolarité à Beauxbâtons, au moins là-bas il fait soleil. Pureté du sang : Sang-pure voyons, c'est une Dolohov, pas une vulgaire fille de porcher. Année d'étude & Maison : Orphée est une Chapeauflou. Le Choixpeau a hésité trois minutes entre Serdaigle et Serpentard, avant de l'envoyer chez les verts. Le mépris familial, sans doute. Orientation sexuelle : Complètement bisexuelle. Après tout, les filles sont aussi douées que les garçons, si ce n'est plus, parce que les garçons ne pensent qu'à eux alors que les filles préfèrent les sensations. État civil : Fiancée, mais ça elle l'ignore. Alors célibataire.

Baguette : Bois de pin et moustache de fléreur, 33cm, fluide. Baguette aussi solitaire que mystérieuse qui s'adapte parfaitement à son caractère et sa personnalité. On ne le croirait pas, mais elle se révèle excellente pour les sortilèges informulés et les duels de sorciers, étonnant par sa vivacité pouvant rivaliser avec les baguettes spéciales de duellistes. Patronus : Un loup à crinière. Pour ceux qui l'ignorent, le loup à crinière est un sous-loup ressemblant fortement à un renard. Cela lui correspond tout à fait. Solitaire et hiérarchisée, elle est également roublarde et maligne. Et pour que cette ô combien charmante créature apparaisse, Orphée s'imagine rendre à son père la monnaie de sa pièce. C'est cruel, mais incroyablement jouissif. Épouvantard : On pourrait croire qu'elle n'a pas de peur enfouie, vu qu'aucun épouvantard n'apparaît devant elle. En réalité, c'est tout simplement parce que son épouvantard est invisible. En réalité, sa peur la plus profonde et enfouie en elle, c'est de savoir qu'il y a, près d'elle, quelqu'un qu'elle ne peut ni voir ni ressentir. Pour tourner court à cette panique et ne pas se prendre la honte en public, elle lance un contre-sort informulé, et l'épouvantard sort de la pièce, la laissant toute seule. Particularité : Les gens disent qu'elle est une vélane. C'est normal, Orphée reste quand même une belle demoiselle. Plus sérieusement, elle n'a pas l'ombre d'un don, mais pense travailler pour devenir Occlumens. Options choisies & métier envisagé : Orphée a pris Arithmancie et Etude des Runes, matières qui lui semblaient incroyablement passionnantes quand elle piquait les cours de son frère pour les lire. Plus tard, elle ne sait pas trop ce qu'elle voudrait faire. Quelque chose avec des bouquins, beaucoup de bouquins, et une tranquillité bienvenue. Tiens, et pourquoi pas Langue de Plomb ? Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? La magie noire, Oprhée l'a commencée très tôt, avant même d'entrer à Poudlard. Mais bon, pas vraiment de quoi s'en vanter. Quelle est votre opinion sur les rumeurs de rébellion au sein de l'école ? Franchement, Orphée s'en tape avec force, des rumeurs, de la guerre, tout ça. En fait, elle aurait même pu vivre et copiner avec des nés-moldus ou des sangs-mêlés, dans d'autres circonstances. Mais voilà, il y a son frère, raciste pur et dur, qui est un militant fervent de l'Ombre. Alors Orphée a rejoint l'Ombre pour ne pas quitter son frère, parce qu'elle est mentalement dépendante de lui. Cependant, elle ne participe pas non plus activement, se contentant seulement de ne pas trop entrer dans le colimateur des meneurs.

« Oooooow ! » Le petit Orion Dolohov, quatre ans et demi, leva les yeux de son coloriage pour jeter un rapide regard à sa petite sœur, Orphée Dolohov, un an, debout dans le parc de jeu où ses parents l’avaient posé pour vaquer à leurs activités d’adultes. La petite blonde, debout sur ses pieds, avait attrapé le bord du parc d’une main, tendant l’autre vers son frère. « Ooooow ! » Orion leva un sourcil sans comprendre. Pourquoi est-ce que son adorable petite sœur le regardait en souriant et en tendant une main vers lui ? Le tout en prononçant oh d’une voix ravie ? D’ailleurs, c’était la première fois qu’elle parlait. C’était son premier mot. Non mais franchement, fallait-il vraiment que le premier mot d’une fille aussi ravissante soit un banal oh ? Orphée fermait et ouvrait le poing vers son frère en agitant le bras. Finalement, Orion posa son crayon de couleur et se dirigea vers le parc, se mettant en face de sa petite sœur. « Quoi oh ? » Orphée tendit la main au maximum, et avec un effort de volonté impressionnant, elle parvint à poser le bout de ses petits doigts frais sur le nez de son frère. Cet effort lui tira un sourire naïf et complètement ravi. Et lui permit aussi de finir sa phrase. « Oooowh Riooooon ! » Surpris, Orion cilla, et se fendit d’un large sourire ravi. Il tendit les mains, et attrapa sa petite soeur pour la serrer contre lui. « Oriooooon ! » Ce dernier ferma les yeux, béatement heureux. Le premier mot de sa sœur, c’était lui. Pas papa, pas maman, mais lui. Orion. « Oui ma belle, et tu pourras toujours compter sur moi. Je te le promets. »

« C’est à cause de moi tout ça. » Orion retint à grand-peine un soupir et se contenta de fermer les yeux. Il était deux heures du matin, ils étaient dans la chambre d’Orion, et si Orphée était là, c’est qu’elle avait fait un cauchemar, un peu trop saisissant de réalisme pour une petite fille de quatre ans. Assise sur le lit de son frère, ou plutôt dans les bras de son frère, elle suivait du bout des doigts, sans les toucher, les longues cicatrices qui ornaient ses bras. La plus récente faisait vraiment peur à voir, et elle ne datait que d’il y a quelques heures. En jouant un peu trop brusquement, Orphée avait fait tomber au sol un vase absolument ignoble, et quand le père s’était enquis d’une voix glaciale du responsable, Orion s’était désigné sans laisser à sa sœur le temps d’en placer une. Orphée avait passé l’heure suivante a pleurer silencieusement sur le canapé, en se sentant horriblement coupable. Orion finit par perdre patience et rabattit ses manches sur ses bras, retenant une grimace de douleur. « C’était quoi, ce cauchemar ? » Orphée ne répondit pas à la tentative de changement de sujet, continuant de fixer les bras de son frère malgré la présence des manches du pyjama. « Sunshine ? » Orphée leva les yeux vers son frère. De grands yeux innocents, mais si intelligents. « Je fais ça pour te protéger, d’accord ? Arrête de dire que c’est ta faute. C’est ma décision. » « Oui, mais ça te fait mal, et c’est moi qui ai cassé le vase, et … » « Sunshine. » Elle se tut immédiatement, fixant son frère avec toute la candeur d’une enfant de quatre ans. « Ton cauchemar ? » Orphée garda le silence quelques secondes, et les larmes perlèrent à ses yeux gris. « J’ai rêvé qu’il te tuait. » Ce fut au tour d’Orion de garder le silence, et de serrer sa petite sœur dans ses bras pour la rassurer. Au bout de quelques minutes, sa voix fluette s’éleva. « Orion ? » « Hmm ? » « Je … Je peux dormir avec toi cette nuit ? » Orion esquissa un sourire involontaire et complètement attendri. Comment pouvait-il sérieusement lui dire non ? « Evidemment que tu peux, rayon de soleil. Tu poses vraiment des questions stupides, des fois. »

« FAIS CHIER, BORDEL ! » Un nouveau hurlement de rage pure fusa dans la maison. Orphée ferma les yeux, effrayée. Elle qui pensait que rien ne pouvait la faire plus peur que son géniteur en colère, elle se trompait. Son frère faisant une crise de rage était une chose bien plus effrayante que son père qui levait le ton. Orion avait été, une fois de plus, le martyr de leur paternel, mais pour rien cette fois-ci. Il n’avait rien dit, rien fait, mais l’adulte voulait juste passer ses nerfs sur quelque chose. Et maintenant, Orion cassait tout dans la maison, profitant de l’absence de leurs parents et n’imaginant même pas la raclée qu’il se prendrait à leur retour. Quand elle entendit quelque chose de particulièrement lourd se briser contre un mur, Orphée n’y tint plus. Elle bondit sur ses jambes et courut vers la chambre de son frère, effrayée par l’idée qu’il fasse une bêtise irréparable. Quand elle pénétra dans la chambre, il tourna vers elle son regard fou, la figeant sur place. « SORS ! » Ne tenant pas compte de l’ordre express de son frère, elle s’approcha de lui, mais il la repoussa avec brusquerie, sans toutefois y mettre la force nécessaire pour la briser comme les trucs qu’il avait précédemment eus en main. « NE ME TOUCHE PAS ! » Elle couina, surprise, et un elfe de maison, attiré par le bruit, s’interposa vivement entre ses deux maîtres. Mal lui en prit, car Orion le tua. Sans cérémonies, il se jeta sur l’elfe et le roua de coups sous les yeux effrayés de sa sœur qui n’osait pas bouger. Mais, tout doucement, de son pas de souris, elle s’approcha de lui et posa sa petite main sur son bras. Il se retourna aussi sec, l’attrapant d’une main et levant l’autre en l’air. « Orion … » Il s’arrêta brusquement, une main en l’air, et la lâcha, réalisant qu’il avait failli frapper sa sœur. En larmes, il s’écroula dans ses bras, et Orphée géra son frère pour la première fois, chose qui n’arriva plus jamais par la suite. Quand son frère s’endormit, elle récupéra courageusement le corps du petit elfe de maison et l’enterra dans le jardin, avant de remonter voir son frère, s’asseoir à ses côtés et lui caresser les cheveux. Quand leurs parents rentrèrent, Orphée avait pris sa décision. « C’est moi qui ai fait ça, père. Je suis la seule responsable. » La douleur fut cuisante, mais Orphée ne fit même pas l’honneur de crier à son tortionnaire. Quand elle retourna dans la chambre de son frère quelques heures plus tard, elle pleurait et avait le dos en sang, mais elle se sentait fière de son acte. Avec une douceur infinie, elle caressa les cheveux de son frère. « Tu vois Orion, moi aussi je te protège. C'est pas ta faute, c'est juste ma décision. »

« Je le hais. Je le hais, je le hais, je le hais, je le hais, je le … Aïe ! » Les larmes montèrent aux yeux d’Orphée quand elle s’assit un peu trop violemment sur son lit. La douleur, née au bas de son dos, remonta jusqu’à son cerveau, lui tirant des larmes et une grimace. Elle effaça l’un et l’autre un grognement de haine. Deux ans … Plus que deux ans à attendre avant qu’elle ne parte également à Poudlard et y rejoigne son frère ! Elle ne voulait plus rester ici. Elle le détestait. Elle les détestait tous. Sa conne de mère, assez soumise pour jouer les potiches en société, son salaud de père, assez courageux pour passer ses nerfs sur une petite fille, non, sur sa propre fille, la chair de sa chair, le sang de son sang, pour un oui ou pour un non. Elle les haïssait tous … Sauf Orion. Orion, qui s’accusait pour la protéger et qui ne devait même pas imaginer toute la douleur à laquelle elle était exposée en son absence. Brimades, coups, menaces, chantage, méchanceté gratuite. Appuyant ses deux mains sur le bureau, Orphée se redressa tout doucement, sans esquisser la moindre grimace de douleur. Elle s’y habituerait. Orion s’y était habitué, alors elle aussi. Peut-être qu’elle était juste trop douce. Peut-être qu’il lui fallait s’endurcir. Elle tendit les bras, les faisant craquer, résistant à la douleur. Deux ans. En deux ans, il peut se passer beaucoup de choses pour améliorer la vie de famille. D’abord, améliorer le point de vue que son paternel avait d’elle. Comment ? C’est très simple. Quittant sa chambre, elle descendit dans le salon, tirée à quatre épingles, et alla se planter devant son père, qui lisait la Gazette du Sorcier sans s’intéresser à elle. « Père. » Un simple mot, pas une question. Quelque chose qui n’attendait pas d’approbation pour continuer. Il leva les yeux vers elle, lui faisant comprendre du regard que ça avait intérêt à être important. Et effectivement, ça l’était. « Je veux apprendre la magie noire. »

« C’est quoi cette lettre ? Un admirateur secret à qui je dois casser la gueule ? » Orion se laissa tomber dans le canapé à côté de sa sœur, la prenant sans cérémonies dans ses bras pour lui coller un bisou sur la tempe. Orphée, sans s’émouvoir, lui passa la lettre pour qu’il la lise. « Une lettre de père, qui me dit à quel point il est heureux de voir que ses deux enfants portent aux nues les valeurs de leur famille, là où les enfants de son frère déshonorent leur nom en étant répartis à Serdaigle et Poufsouffle. Quant à lui casser la gueule, va-y, si ça peut te faire plaisir. » Orion éclata d’un rire franc et déplia la lettre pour la lire. Toujours la même rengaine. Il la replia et la posa sur la table, puis se tourna vers Orphée, pour s’apercevoir enfin qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. « Quoi, qu’est-ce qu’il y a ? » « Tu crois que c’est mal de ne pas aller à Serpentard ? » Il haussa les sourcils, surpris. C’était quoi cette question bizarre ? Lui n’avait pas eu de problèmes. Le Choixpeau avait frôlé sa tête et l’avait directement envoyé à Serpentard. Mais Orphée … Eh bien, Orphée était une Chapeauflou. Six minutes cinquante-quatre, pile poil, pour que le Choixpeau se décide pour sa répartition. « Reformule ta question. » « Ce que je veux dire, c’est, tu penses que, pour être un vrai Serpentard, il faut y être envoyé sans la moindre hésitation ? Comme toi ? » Il se fendit d’un sourire amusé et rassurant. « N’importe quoi. Le Choixpeau a hésité entre Serdaigle et Serpentard, mais c’est normal, tu as vu à quel point tu es intelligente ? Puis au final, il a décidé de t’envoyer avec moi. Ca veut dire que tu es une vraie Serpentard, mais avec le savoir et l’intelligence de des aiglons prétentieux. » Rassurée, Orphée sourit, et posa un léger baiser sur la joue de son frère qui souriait toujours. « Et sinon, tu as prévu quoi ce soir ? Il y a un truc que je dois absolument te montrer, tu vas adorer. »

« Bonjour ! » Orphée leva lentement le regard, le posa sur le jeune garçon, hocha la tête en guise de salut et retourna à son livre. Quoi, vous ne pensez tout de même pas qu’elle va se fendre d’un mot gentil pour un parfait inconnu, tout de même. Enfin, inconnu, sa tête lui disait vaguement quelque chose. Réfléchissons. Ah oui, ils avaient un cours de botanique en commun, il était un quelconque blaireau de Gryffondor, le genre de crétin qui n’a pas compris que le soleil brûle les ailes quand on s’en approche trop près. Le garçon se dandina, mal à l’aise, lui tirant un haussement de sourcils à peine méprisant. Finalement, elle lâcha son livre des yeux pour fixer le jeune homme de son regard d’acier. « Euh. Ca te dirait qu’on aille boire un verre, tous les d … » « Oh non, pitié. » Le Gryffondor se tut, surpris. « Le numéro de l’amoureux transi, on me le fait assez tous les jours. Quoi, c’est parce que je suis blonde que les gens pensent que ça marche avec moi ? C’est tellement pitoyable, franchement. » Elle leva les yeux au ciel et retourna à son livre comme s’il n’existait plus. Cependant, le Gryffondor, sans doute peu habitué à ce qu’on l’envoie balader, se braqua et s’entêta. « Pardon ? » Orphée soupira. « Tu es dur d’oreille, en plus d’être déficient mental ? Voilà qui n’arrange rien. » Vexé, le Gryffondor fit un pas vers elle. Elle leva aussitôt la tête, le foudroyant sur place de ses beaux yeux gris. De la tranquillité bordel, pourquoi est-ce si dur à obtenir, juste un peu de tranquillité ? Bien, vu qu’il ne comprenait pas le sous-entendu, passons au sarcasme. « Bon, alors écoute-moi bien, bouffon. Je ne connais ni ton prénom ni ton caractère, et l’un comme l’autre ne m’intéressent absolument pas. D’ailleurs, toi aussi tu ne m’intéresses pas. Alors si tu veux vraiment rajouter des épingles à ton tableau de chasse, je te conseille plutôt la chasse aux lépidoptères, eux au moins se laisseront capturer sans trop de difficultés. Maintenant, bouge de là, tu m’ennuies. » Elle se redressa à demi pour fouiller dans son sac. « Tu vas baisser d’un ton, pauvre conne, je ne suis pas ton chien ! » Il choisit ce moment pour répliquer et l’attraper par le poignet. L’attraper. Par le poignet. Poser sa main sur elle. La toucher. La toucher, elle, qui détestait qu’on la touche. Sa réaction ne se fit pas attendre. Aussi vive que sa répulsion le lui ordonnait, elle se redressa, écrasa avec violence le pied du Gryffondor, et lui colla un grand coup de bouquin en travers de la tête. Il chancela. La lâcha. Alors elle le repoussa avec violence, d’un crochet du droit dans la mâchoire. « NE ME TOUCHE PAS, SALE RAT ! » Il s’écroula lourdement au sol, tandis que son frère, assis non loin, se levait pour se précipiter en hâte vers elle, baguette au poing tendue vers le Gryffondor. Il l’entoura de ses bras, et elle posa discrètement sa main sur la baguette de son frère. Le tuer n’apporterait que des ennuis. Comme s’il comprenait le message, il baissa sa baguette et raffermit son étreinte sur sa sœur, se penchant pour attraper son sac. « Viens Orphée. On s’en va. On s’en va, avant que je me rappelle comment il s’appelle. »

« Tu trembles, Dolohov. Tu as peur ? » Orion tourna la tête vers le garçon qui venait de parler. Sous son masque, ses yeux gris luisaient, comme un avertissement. « Non, juste froid. On avait parlé d’une traque, je ne m’attendais pas à ce qu’on reste plantés là comme des sangs de bourbe devant une baguette magique. » Il y eut quelques rires. L’Ombre qui lui avait parlé haussa les épaules, sans doute à court de vannes pour la faire réagir. Au bout de quelques secondes, Orion tourna à nouveau son regard vers le village, non sans se déplacer pour se mettre à côté de sa sœur et lui attraper doucement la main. C’était la panique depuis l’annonce des Ombres. Le massacre allait commencer. Sans s’en rendre compte, Orphée resserra ses doigts autour de la main de son frère, lui prouvant que, si elle avait froid, elle était aussi nerveuse. En réalité, Orphée n’avait pas très envie d’être là. Si ça n’avait tenu qu’à elle, elle se serait tenue à l’écart de l’Ombre et de l’Ordre, se serait installée dans un canapé pour les regarder se déchirer comme on regarderait une émission à la télévision. Mais ça ne tenait pas qu’à elle, parce qu’il y avait Orion. Orion et ses croyances, ses convictions, son ambition future. C’est pour ça qu’elle était là. Pour lui. Le reste, elle s’en foutait complètement, tout ce qui l’intéressait c’est rester avec son frère. Les nés-moldus ? La naissance d’un ordre nouveau ? La terreur et le respect ? Pas vraiment son problème. Orion se rendait-il compte de ce qu’elle faisait pour rester avec lui ? Peut-être que oui, peut-être que non. Finalement, les Ombres se mirent en route. Orphée serra une dernière fois la main de son frère, et s’engouffra dans une ruelle sombre, baguette au poing. Terroriser, et faire souffrir. Pas très compliqué. Comme si elle se retrouvait à la place de son paternel, quoi. Aussi vive que son patronus, elle se mit à courir devant la personne qu’on lui avait désignée, et cette dernière, coincée dans un cul de sac, finit par se retourner, les yeux brillants de peur. « Pitié … » Pitié. Quel mot abject. Un mot pour les faibles, un mot qu’elle n’avait jamais prononcé à son père. Le mépris passa dans ses yeux gris, et tous ses doutes envolés, elle leva sa baguette pour la pointer vers sa proie. « Diffindo. » Il hurla, ne lui tirant pas un frémissement. Pitoyable … Tout doucement, l’envie lui prit. Essayer … Comme son père. Elle coupa le sortilège, pencha la tête sur le côté, et enfin, elle réalisa l’impensable. « Endoloris ! »

Pseudo : Champifeuille. Longue histoire, et non, je ne suis pas un Pokémon, merci de renouveler vos blagues (a). Vous pouvez m'appeler Champi, c'est cool aussi. Âge : J'ai 21 ans. Bientôt 22, mais pour le moment 21. Avatar : La blonde la plus canon de l'histoire du cinéma, après Grace Kelly et avant Billie Piper, j'ai nommé Diane Kruger. Fréquence de connexion : Quand je peux ^^ En ce moment je suis chômeuse donc je suis assez présente. Comment as-tu connu le forum ? Longue histoire. D'abord j'ai été pubbée par une copine (Mika, Tussanus Postea, je sais pas si elle a changé de nom ici) et j'avais craqué sur un PV, celui avec Jenna-Louise Coleman, mais elle était trop douce pour moi. Puis j'ai vu ce PV-là dans une présentation de prédéfinis sur PEHP, j'ai hésité, je suis retournée voir, j'ai craqué, et me voilà. Code : code validé par Quigg Copyright : Tumblr un peu partout.