Sujet: Cruel Intentions, ft Sixte. Ven 1 Fév - 20:56
Cruel Intentions.
-Fini. Lâcha Cléo, plus pour lui-même que pour l’élève assis en face de lui, tandis qu’il posait sur son parchemin le point final de sa dissertation. Le Serdaigle releva la tête pour observer le blond. -Déjà ? Cléo relut son travail avec attention et corrigea les dernières fautes avec application. -Et oui mon cher ami, il faut croire que le sujet m’inspirait plus que d’ordinaire. Un petit sourire compatissant sur les lèvres, il se releva et rangea soigneusement ses affaires, essayant de ne rien laisser paraître de sa fébrilité. Il n'avait qu'une hâte, être seul. -Tu ne veux pas m’aider à finir la mienne ? S’il te plait ! -Et non ! Là j’ai des trucs à faire… Il fit mine de réfléchir avant de se pencher vers la dissertation de l’élève, enfilant son écharpe en même temps : -Hm... Essaye d’avancer au maximum et je verrais ce que je peux faire pour toi après le repas. Réajustant la lanière de son sac sur son épaule, il tourna les talons et quitta la bibliothèque, laissant là le sourire béat de son « ami » en levant les yeux au ciel. Ce qu’il ne fallait pas faire pour entrer dans les bonnes grâces de quelqu’un… au final non, c’était relativement simple pour ce dernier. Simple mais chiant. Il avait déjà fait de son mieux pour finir sa propre dissertation avant que le soleil ne soit couché, histoire de pouvoir profiter du beau temps. Alors devoir en plus se taper celle d’un mec qu’il connaissait à peine. Enfin, c’était trop tard maintenant, il allait devoir le faire. Manipuler les gens, c'était si aisé parfois. Ils y en avaient certains qui se méfiaient au début, certes. Mais au final ils étaient tous les mêmes. Au bout d'une semaine, ils avaient confiances et croyaient dur comme fer connaître la personne qu'ils avaient en face d'eux. Le seul problème était que Cléo avait de plus en plus de mal à jouer le jeu. Jongler avec ses deux personnalités l'épuisait. N'allez pas vous imaginer des trucs du genre : il aurait aimé avoir un vrai ami qui le connaisse tel qu'il était réellement. Non non, ce n'était pas ça. Ce qui l'épuisait c'était le fait de perdre le contrôle, d'être parfois calme, parfois violent. Il avait remarqué que plus il s'acharnait à mentir et plus sa vraie apparence revenait en force, ce qui était dur à gérer lorsqu'il fallait garder la face et jouer au parfait petit bigleu de service. Il franchit la porte qui lui permettait de se rendre dans la salle commune, sentant l'impatience lui picoter la nuque. Quelques élèves le saluèrent avant de reprendre leurs activités, il les ignora, baissant la tête d'un air gêné. Bon, on était en hiver mais ce n’était pas une raison pour s’empêcher de sortir, n’est ce pas ? D’autant plus que depuis quelques semaines déjà, il arrivait enfin à se transformer. Il avait enfin maitrisé cet art qu’il enviait depuis si longtemps. Le même que ses parents. Il était pris d’une frénésie terrible, l’envie de se transformer tout le temps pour constater de ses propres yeux la réalité. Qui dans cette école pouvait se vanter d’avoir réussi en si peu de temps ? Le septième année posa ses affaires dans sa chambre, retira ses lunettes et se dépêcha de se rendre dans le parc Il faisait encore frais malgré les rayons du soleil et un léger brin de vent venait se perdre sur sa peau restée non couverte. Il réprima un frisson et se dirigea vers la forêt. Certes, il n’était pas conseillé de s’y rendre, mais il n’avait jamais été du genre à suivre les conseils. Et puis il ne faisait pas encore nuit. En réalité s'il s'était déjà à de nombreuses reprises transformés, il ne l'avait encore jamais fait dehors, dans la nature. Il était resté dans sa chambre, quelques minutes voir une heure maximum. Il n'avait mis aucun des élèves de son entourage au courant. Il ne savait pas encore ce que lui rapporterait le fait de cacher ou pas son don, il avait besoin d'y réfléchir, même si sa raison lui disait de le cacher... cela lui permettrait de fermer le clapet de nombreux crétins qui se fichaient de lui dans les couloirs, sans avoir à user de méthodes plus.... persuasives. Il rêvait de les détruire mais il devait garder intacte cette MAUDITE couverture d'élève studieux. Le petit, timide, fragile, Cléo. Pour pouvoir un jour frapper dans le dos, un joli coup de poignard bien placé. C'était quoi le proverbe déjà ? Se méfier de l'eau qui dort. Personne aux alentours. C’était parfait. Il avait tellement besoin de se vider la tête… Une petite séance de liberté ne lui ferait pas de mal. Il prit une grande inspiration et se concentra. Quelques minutes plus tard, c’était un renard au pelage d’un roux soyeux qui s’enfuyait entre les arbres. C’était grisant de pouvoir profiter ainsi de sa nouvelle enveloppe charnelle. Courant à en perdre haleine il commença par poursuivre une souris avant de délaisser sa quête, s’arrêtant un instant pour se rouler dans l’herbe froide et humide. Il n’y avait vraiment qu’en renard qu’il pouvait faire ça. Il aurait eu l’air un peu con sinon. Cléo laissa ses pensées sombres s’égayées dans l’air tandis que la nature animale l’imprégnait. C’était bon et tranquille…
voila, désolée c'est court je fais plus long que ça d'habitude mais c'est le temps de m'y remettre, le prochain sera meilleur ♥
Lou-Sixte Levski
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Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Mar 5 Fév - 17:34
La vie à Poudlard était tellement différente de ce que j'avais pu connaître à Dursmtrang. Je ne savais rien, je ne comprenais pas toutes les subtilités de cette société britannique dans laquelle j'étais entré de force. Il faut apprendre à comprendre la vie, les choses tournent toujours dans le sens qu'elles veulent. La bonne fortune n'est malheureusement pas toujours bonne et mon premier amour avait connu les affres de la déesse du destin. Je n'ai jamais été un croyant, ma seule certitude était que j'étais destiné à faire de grandes choses. Angleterre ou Bulgarie, Poudlard ou Dursmtrang, qu'importe où la vie me menait, je n'allais pas changer de cap pour autant. Et mes habitudes, aussi mauvaises soient-elles, n'étaient pas prêtes à changer d'un iota.
Les gens à Poudlard avaient beaucoup moins de respect pour moi que ceux de Durmstrang, mon nom était moins connu ici, les boutiques de ma mère n'étaient pas exactement au goût des petits britanniques aussi je me sentais parfois sous-estimé. Mais ce n'était pas très important, l'eau qui dort est le pire des ennemis. Je devais m'aérer, il le fallait c'était ma seule chance de ne pas finir par exploser dans les cachots ce soir. Une colère couvait, chaque fibre de mon être avait désespérément besoin de se déchaîner. Si j'avais été un animal j'aurais eu besoin de sang... en fait j'étais un peu un animal il me fallait de la violence. Mes escapades nocturnes avec mes amis me manquaient un peu, la solitude n'était pas vraiment un problème, j'avais quelques camarades, mais aucun d'assez proche pour aller dans la forêt torturer un animal sauvage. « Tant pis j'y vais seul. » « Qu'est ce que tu dis Sixte ? » « Rien qui ne te concerne. » « Sois pas si agressif ! » « La période où tu ne m'adressais pas la période me manque Chandler. » J'attrapais un long manteau noir que j'avais rapporté de Durmstrang et qui était d'une souplesse affolante et me permettait de courir.
En sortant des cachots je bousculai malencontreusement un première année, qui était donc là depuis aussi longtemps que moi et qui avait en plus de cela toute la légitimité d'y être. Ce constat immédiat me mit dans une ire telle que je donnai un coup de pied dans son livre au sol et m'en allai. La course pour entrer dans la forêt interdite était palpitante, l'adrénaline pulsait dans mes veines me faisant frémir d'excitation. Une fois abrité par les arbres alentours je dégainai ma baguette. Le doux sentiment de puissance que je connaissais si bien m'envahit de nouveau. Bientôt une dizaine de lucioles se mirent à tourner autour de moi dans un rayon de quelques mètres pour éclairer les environs. Mes sens étaient aux aguets, prêts à réagir de façon quasiment spinale au moindre bruit suspect, au plus infime mouvement étrange. Des bruits de course me parvenaient mais c'était celle d'un animal au loin. D'un geste de baguette les lucioles s'évaporèrent. Quoique ce soit, il ne fallait pas que je laisse cette bête me surprendre.
La nuit était épaisse et il fallait reconnaître que la forêt interdite n'était pas rassurante. Mais je m'y sentais bien, comme si elle n'était que l'extension de la forêt de Durmstrang et qu'en poursuivant ma route je retournerai chez moi, près de mes amis. Une souris passa devant moi et me fit sursauter, je m'étais perdu une seconde dans mes divagations et ça aurait pu me coûter plus cher qu'un simple sursaut. La souris aussi effrayée que moi apparemment s'était arrêtée pour regarder l'immense chose qu'elle venait de dépasser. C'était l'erreur à ne pas commettre, la voilà qui se retrouvait flottant dans les airs à pousser des petits cris. « Chut ma jolie, ça ne sera pas long si tu coopères. » Le rongeur se débattait de toutes ses forces pour briser mon sortilège mais rien n'y faisait. Déterminé à en finir rapidement avec elle je récitai une formule ancienne de constriction et les petits cris apeurés devinrent plus stridents, tandis que mes lèvres se arquaient en un sourire. « J'ai dit, chut. » D'un coup de baguette les deux sortilèges prirent fin, l'animal tomba au sol, la nuque brisée. « Stupide rat, j'espère que tu n'appartenais pas à un élève... » Je repris ma marche, m'enfonçant plus profondément dans la forêt interdite. Une luciole avançant trois ou quatre mètres devant moi pour m'éclairer la voie. Un renard... Parfait, le temps des festivités pouvait commencer.
« COURS ! » hurlai-je pour faire peur au renard pendant que je lançais près de là où il était allongé une gerbe d'étincelles. La chasse... il n'y avait rien de plus excitant, ou presque.
Invité
Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Mer 6 Fév - 7:40
Cela faisait longtemps que Cléo n'avait pas eu une telle impression de liberté. Pas de contrainte, pas de loi, pas d'étiquette à porter. Tout était plus simple, plus vrai. Les sens du renard lui offraient des centaines de détails que ceux d'un humain étaient incapables de capter, et tout cela envahissait son esprit, déposant un baume apaisant sur sa rancoeur et lui faisant oublier l'espace de quelques temps tout ce qui l'avait tracassé au cours de la journée. Malheureusement le soleil ne tarda pas à se coucher et le Serdaigle hésita à retourner au château. Après tout... il pouvait surement trouver un moyen d'entrer dans l'école sous son apparence animale, non ? Personne ne se rendrait compte de son absence, à part peut-être Sebastian, à qui il avait proposé de l'aider à finir sa dissertation... au pire il s'en foutait hin ~ Il avait envie que tout soit parfait pour cette première escapade, et le simple fait de se balader dans la forêt interdite était... et ben interdit. Alors quitte à enfreindre des règles autant le faire jusqu'au bout. Soit. C'est ainsi que Cléo décida de passer la nuit dehors à gambader comme un imbécile heureux. Néanmoins s'il avait sut qu'il allait tomber sur un fou furieux, sans doute son choix aurait été différent. Quoiqu'il en soit, le Serdaigle s'enfonça plus profondément dans la forêt en se demandant s'il arriverait à chasser un lièvre avec autant d'efficacité qu'un vrai renard. Maintenir sa forme animale était d'une facilité déconcertante. Lui qui avait pensé qu'il ne tiendrait même pas une heure, il s'était rendu compte qu'en réalité, une fois dans son nouveau corps il n'avait même plus besoin de faire quoique ce soit, il resterait renard jusqu'à ce qu'il décide de redevenir humain. Chose qui allait être un peu plus compliqué à réaliser... Enfin, il n'allait pas s'alarmer pour ça maintenant. Une brume ne tarda pas à recouvrir le sol de la forêt et tous les bruits semblaient être étouffés par la nuit. Des lucioles se mirent à flotter dans les airs, Cléo les observa attentivement, fasciné. Hypnotisé par l'insecte de lumière, il en poursuivit un sur une dizaine de mètres avant de brusquement s’aplatir au sol, alerté par un bruit de pas qu'y était indéniablement humain. Un élève ? Le garde chasse ? Cléo ne bougeait pas, attendant de voir ce qui allait déboucher d'entre les arbres et... ce fut un élève. Même si, vêtu comme il était, le Serdaigle aurait été incapable de dire s'il s'agissait là d'un Serpentard, Gryffondor ou Poufsouffle. En tout cas ce qui était sur c'est qu'il n'était pas de la même maison que lui, car sinon il l'aurait remarqué. ~ Enfin.... mais qu'est ce qu'il foutait à cette heure là dans la forêt ? Il était complètement con ou quoi ? Il avait envie de se faire tuer par un centaure ? Ou pire ? Restant sous sa forme de renard pour ne pas être embêté, le blond garda le regard braqué vers l'inconnu, toujours allongé au sol mais prêt à bondir, jusqu'à ce que ce dernier ne se tourne vers lui. Ils se regardèrent un instant dans les yeux et...« COURS ! » sbam ! l'élève lui envoya une gerbe d'étincelles qui manqua de lui cramer les poils. QUOI ???!? Sursautant comme s'il venait de recevoir un éléctrochoc, Cléo ne put empêcher ses muscles de réagir et il déguerpit sans réfléchir. Non non, il devait y avoir une erreur là. Pourquoi s'attaquait-il à lui ? Il l'avait pris pour quoi ? Ah bien sur, fuir était une idée géniale, histoire de bien passer pour un abruti...Le Serdaigle ne comprenait absolument rien, et il n'avait envie que d'une chose à présent, reprendre forme humaine pour que cet enfoiré lui explique le mal entendu. Mais il avait besoin de temps, de concentration... pas vraiment le genre de choses qu'on a quand on court à perdre haleine dans les bois. Il accéléra la course, zigzaguant entre les arbres pour essayer de le semer et bondit par dessus un fossé profond, s'arrêtant net de l'autre côté pour jeter un coup d'oeil moqueur à son poursuivant. S'il voulait que Cléo le fasse courir, il allait être servi. Aux aguets, il reprit sa respiration et essaya de se calmer. Bon. Zen. C'était juste un abruti qui essayait de faire peur aux animaux. Sauf que pas de chance, Cléo était juste un animagus. S'il continuait de lui poursuivre, il lui botterait le cul...
Lou-Sixte Levski
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Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Mer 6 Fév - 15:18
Le doux frisson qui me parcourait la nuque m’était familier, je le connaissais bien pour l’avoir très souvent ressenti, cette douce excitation quand vient le moment de traquer un animal, de lui courir après, de faire ressortir ses instincts primaires.
D’abord, l’instinct de survie, le premier à se manifester, la fuite. Les animaux réagissaient tous comme ça, la course à laquelle ils étaient plus rapides que l’homme leur paraissait la solution la plus rapide et la moins dangereuse. Après tout, si je ne pouvais l’attraper je ne pouvais lui faire de mal. Cette théorie se défendait, bien qu’elle soit totalement erronée dans le cas des sorciers. Mais ce renardeau devait savoir qu’il vivait dans un monde de magie et comptait sur sa vitesse pour échapper totalement à mes radars. J’étais si loin dans la forêt que je ne voyais plus nulle part le signe de vie de Poudlard. La pénombre m’enserrait et je sentais la pression de la nuit sur mon crâne. Ce sentiment de peur panique que l’on faisait taire. L’homme n’est pas fait pour être dans le noir. Je combattais cette vérité, toujours plus loin dans la noirceur des ténèbres, je défiais ma nature humaine.
Ensuite, la rage, les animaux étaient si semblables, le défi. Le sorcier étant en haut de la chaîne alimentaire ce dernier cri du cœur était un appel à la mort. Je le savais et je n’attendais que ce moment. Le désespoir. Quand la bête piégée lance ses dernières forces dans la bataille et met au point des stratégies pour blesser son adversaire dans le but de prendre le dessus et le cas échant de le tuer ou de fuir définitivement. Je prenais mon temps. La chasse m’amusait autant que le meurtre. S’il pensait pouvoir m’échapper en courant et en s’enfonçant dans la forêt il se trompait. « Acio. » Le sortilège répondit à moi maintenant de me montrer patient. Bientôt, fendant les airs je l’entendis approcher, mon balai, je l’attrapai sans pour autant monter dessus, je ne pouvais pas voler dans cette obscurité. Aussi ma baguette reprit-elle ses figures pour faire apparaitre une, deux, dix, vingt puis des dizaines de petites lucioles qui ressemblaient dans le noir étouffant de la forêt à autant de phare dans la nuit océanique. Les arbres étaient clairement identifiables.
« ATTENTION PRÊT OU PAS J’ARRIVE ! » Lançai-je au renard en fuite. S’il était assez intelligent il ne se serait pas arrêté de courir, mais mon instinct me disait –pour avoir été traqué dans le passé– qu’il attendait de voir si je le rattrapais ou si j’avais abandonné la chasse. Cela aurait été bien mal me connaître que de penser que je pouvais me démonter aussi facilement alors que l’occasion était si belle. Je volais à deux mètres du sol orientant les lucioles d’un coup de baguette directif pour qu’elles m’éclairent la route dignement. Il avait détalé dans les règles de l’art le bougre. Soudain la lumière des lucioles se perdit dans l’immensité d’un ravin de quatre ou cinq mètres de profondeur, un piège à renard astucieux mais il ne s’était pas laissé prendre, non, il me regardait narquois, rusé, de l’autre côté. Supposant probablement qu’un homme ne pourrait traverser le fossé. Vrai, mais avec un balai les choses devenaient plus difficiles…
« J’entends le loup, le renard et la belette… » chantonnai-je en approchant du ravin. « Aguamenti ! » L’eau pulsa hors de ma baguette en un jet violent qui fusa vers le mammifère. Chat échaudé craint l’eau froide il paraît ? Qu’en était-il des roux ! Je devais reconnaître que chasser seul était très différent de la chasse en groupe. Plus éprouvant pour les nerfs mais aussi beaucoup plus jouissif, je n’avais aucune limite, personne à qui rendre de compte. Ce qui se passerait dans cette forêt resterait entre la forêt et moi et le cadavre du renard bien sûr mais ça, ça n’avait guère d’importance ce n’était qu’un animal après tout.
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Invité
Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Mer 6 Fév - 16:21
S'il y a bien quelque chose à laquelle Cléo ne s'attendait pas, c'est que son adversaire s'acharne autant. Persuadé qu'il allait abandonner en voyant le ravin, il fut surpris de constater que, bien loin de là, ce dernier avait carrément ramener son balai. SON BALAI ! Sérieusement ?... Quelle enflure !! Mais pourquoi des abrutis s'évertuaient-ils tout le temps à gâcher sa vie ??? Ils pouvaient pas crever un peu pour lui faire plaisir ? Le Serdaigle montra les crocs, agacé par tant de crétinerie. « J’entends le loup, le renard et la belette… » C'est ça ouai. Et moi j'entends le con, le salaud et l'abruti. ~ Cléo avait du mal à réprimer sa colère, n'ayant qu'une envie : le faire tomber de son balai pour qu'il le laisse tranquille. « Aguamenti ! » QUOI ?!? L'animagus eut à peine le temps de faire un bond en arrière, le jet d'eau l'aspergeait au visage et il se secoua aussitôt, frissonnant sous l'effet du froid soudain qui l'envahissait. Espèce de.... !!!!!!!!! Je vais te défoncer mon beau. Il lui tourna le dos pour s'enfuir à nouveau, cherchant un endroit à l'abris des regards où il pourrait reprendre forme humaine et rester cacher. Il s'enfonça dans des taillis mais ne fit qu'y passer, des fois que cet imbécile n'est l'idée d'y foutre le feu. Et il était hors de question qu'en plus de s'être fait tremper, Cléo se fasse roussir les cheveux ! Sa première escapade nocturne tournait au fiasco, juste à cause d'un élève aux distractions tordues. Cela aurait presque put être excitant si ça n'avait pas été aussi dangereux. Il n'avait pas spécialement envie que quelqu'un découvre son don, mais en même temps avait-il le choix ? S'il ne redevenait pas humain il risquait de se faire poursuivre toute la nuit. Et puis au moins il pourrait se servir de sa baguette, histoire de lui montrer de quel bois il se chauffait. Le Serdaigle s'arrêta en plein milieu des ronces, cachés du regard de son poursuivant par leurs épaisseurs, et lorsqu'il entendit ce dernier passer au dessus de lui, il fit aussitôt demi tour pour ressortir par l'endroit où il était entré, se dirigeant vers un arbre au tronc suffisament large pour cacher une silhouette humaine. Se secouant une dernière fois, il se concentra et reprit sa véritable apparence. Il avait les cheveux trempés comme s'il avait plongé sa tête dans une bassine d'eau. Dire qu'il était blasé par ce constat était encore loin de la réalité...Il avait encore plus froid désormais mais enfin, il penserait plus tard à se sécher les cheveux ! Pour l'heure, il avait une leçon de civilisation à donner... Il sortit avec précautions sa baguette magique, attendant en silence, le souffle court. La course l'avait un peu fatigué, mais il avait encore assez d'énergie pour se battre en duel. " Viens là...espèce de petit con, je vais te donner la raclée de ta vie..." Murmura t'il tout bas d'une voix tremblante de rage et par mesure de précaution, il ajouta :" Salveo maleficia." Bien. Il attendit quelques minutes à peine... Sans doute son poursuivant s'était-il rendu compte qu'il l'avait mené sur une fausse piste. Et à présent, il revenait sur ses pas. Parfait. Cléo attendit le dernier moment avant de se décaler légèrement vers lui, et murmura : " Petrificus Totalus." Il n'attendit pas de voir si son sortilège l'avait touché ou pas. A peine l'éclair avait surgit de sa baguette qu'il bondit sur le côté et s'enfuit en courant, allant s'abriter derrière un autre arbre, tous les sens tournés vers l'inconnu pour savoir si oui ou non, il était parvenu à l'immobiliser...
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Ven 8 Fév - 17:57
Vous savez ce qui est drôle avec les gens intelligents ? Ils ont toujours tendance à croire qu'on les sous-estime et qu'on le croit moins malins qu'ils ne le sont en réalité. Je n'ai jamais été tout à fait d'accord avec cette analyse, pour moi chaque personne un tant soit peu intelligente se sur-estime grandement et mésestime ses congénères. Il suffit de voir les groupes de personnes ayant une capacité de déduction et d'intuition plus développée que celles d'une moule pour découvrir qu'ils s'entretuent dans une lutte de pouvoir visant à prouver leur supériorité intellectuelle présumée. A mes yeux, donc, la plus grande preuve d'intelligence qui soit était de ne pas me faire prendre dans ces petites gué-guerres infantiles et meurtrières. Je menais ma barque dans l'ombre, comme ce soir dans la forêt. Personne ne saurait jamais rien du sort de cette boule de poil rousse derrière laquelle je volais rapidement. Ah le malin, se cacher, voilà qu'il commençait à réfléchir, il avait compris que courir à travers bois ne lui sauverait pas la fourrure. D'ailleurs j'espérais qu'elle serait douce pour m'en faire un petit accessoire. J'avais oublié ma descente de lit à Durmstrang, alors ce renard me servirait de remplacement, ça ne valait pas le vison mais bon.
Euh ? Stop ! C'est quoi le délire du mec qui m'interrompt pendant ma chasse là ? D'abord où il est et qui est-il ? Depuis quand me suit-il ? Et mon renard ? D'accord, un animagus, génial il fallait que ça me tombe dessus je ne pouvais plus le tuer maintenant. Et en plus de ça j'avais un témoin de mes activités nocturnes. Enfin, lui aussi je connaissais son petit secret. Le sortilège du saucisson me passa tout près de la tête. « Eh toi et si tu sortais de derrière ton arbre et que tu venais me montrer ta petite tête mouillée ? » Me battre en duel ? N'importe quoi, il fallait être fou pour avoir une telle idée, fou ou très en colère et vu le sort que je lui avait envoyé il était probablement furieux. « Incarcerem ! » Les chaînes, lianes sortaient du sol avec une vitesse affolante, pendant ce temps je sautai de mon balai que j'envoyai voler seul par la même occasion. Un duel avait des codes et il ne fallait pas sous-estimer son adversaire, il était probablement très doué s'il était déjà animagus alors le prendre pour un débutant aurait été une erreur majeure, sinon fatale. « Allez sac-à-puces montre moi ce que tu sais faire ! » C'était plus fort que moi il fallait que je le provoque malgré tout...
Je sentais l'adrénaline qui remontait en flèche, la sensation de me battre détruisait toutes les appréhensions et s'il fallait le réduire au silence je lui ferais suffisamment peur pour qu'il la mette en veilleuse jusqu'à la fin de ses études. C'était forcément un Serdaigle, aucun Poufsouffle n'aurait été capable de devenir animagus alors qu'encore à l'école et les Gryffondors étant les ennemis jurés des Serpentards j'avais fait le tour des potentiels élèves doués, grâce à l'aide inconsciente de Charles il fallait l'avouer. Ma baguette pointée sur le l'obscurité je lançais des sortilèges de protection de façon informulée. L'avantage d'avoir déjà eu une sixième année que j'avais réussi c'était que je maîtrisais toutes les techniques. Et il y avait la magie noire que j'utiliserais peut-être... si l'envie m'en prenait ! Allez viens te battre mon minet.
P.S. Desolé je sais à quel point c'est minable, si tu m'excuses je ferais mieux la prochaine fois promiiiis :)
Invité
Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Ven 8 Fév - 18:47
« Eh toi et si tu sortais de derrière ton arbre et que tu venais me montrer ta petite tête mouillée ? » Et bien apparement, il avait évité son sortilège. Cléo jura intérieurement et essaya de reprendre son calme. La colère qui était montée en lui commençait un peu à redescendre, et à présent il réalisait dans quelle fâcheuse situation il s'était mise. Non seulement il était dans la forêt interdite en pleine nuit, loin du château (il ne savait même pas dans quelle direction aller pour rentrer), mais en plus il s'était dévoilé à un abruti. Bon au moins ce dernier n'avait toujours pas vu son visage. Contrairement au Serdaigle. Mignon d'ailleurs. Mais non, s'il croyait qu'il allait sortir de sa cachette du genre : hey salut ça va ?... Il pouvait crever ! Une étrange sensation le sortit brusquement de ses pensées et il baissa les yeux, constatant avec horreur que des cordes lui grimpaient aux jambes et l'enserraient. Il dégagea ses bras et perdit l'équilibre, s'effondrant dans les ronces dans un froissement de tissus. Merde ! Connard ! « Allez sac-à-puces montre moi ce que tu sais faire ! » Ahaha, tu vas voir mon beau, tu vas regretter tes paroles. Mauvaise idée de provoquer le renard, n'était-ce pas l'animal considéré comme le plus malin et le plus rusé ? Ce n'était pas pour rien si Cléo avait hérité de cette forme ~ Ne panique pas...S'ordonna t'il intérieurement. Il inspira longuement, alors que les cordes se resseraient de plus en plus autour de lui et chercha dans ses souvenirs un sort qui lui permettrait de se libérer. Au moins son bras n'était pas encore captif, même si ça n'allait pas tarder... Pointant sa baguette sur les lianes qui le maintenaient au sol, il murmura :"Lashlabask." Un rayon de lumière verte les découpa net et Cléo s'empressa de se relever tandis que des insultes de plus en plus colorées à l'encontre de son adversaire défilaient dans sa tête. Réfléchir, réfléchir... Evidemment. Un sourire triomphant se dessina sur ses lèvres. Le sortilège de désillusion. Sa spécialité, s'il pouvait appeler ça ainsi. Il avait toujours été doué pour ça, et en avait déjà fait usage à de nombreuses reprises, notamment lors des duels organisés par l'école... alors pourquoi pas là ? Il pointa sa baguette sur lui même et se concentra, marmonant la formule tout en écoutant toujours attentivement ce qui se passait derrière lui. Son corps prit très vite la même couleur que l'environnement. Ravi du résultat, son cerveau continuait de tourner à plein régime. Il commençait à ressentir une certaine excitation, il adorait les duels et il avait tellement rarement l'occasion de se battre dans l'enceinte de l'école... Cette situation était en réalité un vrai délice. Il ignorait si l'autre pensait la même chose, mais en tout cas, maintenant qu'il l'avait provoqué il était trop tard pour revenir en arrière... Ensuite. Faire diversion. "Avis." Des petits oiseaux multicolores sortirent du bout de sa baguette et se mirent à voletés, poussant de petits piaillements aigus qui allaient sans aucun doute le faire repérer d'une minute à l'autre, mais qu'importe puisqu'il était désormais quasiment invisible ! Avec une telle obscurité, son adversaire n'y verrait que du feu. Il se décala de l'arbre, se mettant face au brun, il le pointa avec attention, non sans le dévisager au préalable. Ah oui. Il l'avait déjà remarqué trainant dans les couloirs de l'école. Il venait de Durmstrang et avait été transféré à Serpentard. Apparement, il était l'un des meilleurs de son ancienne école. C'est ce qu'on allait voir..."Oppugno !" Les cris des oiseaux devinrent soudain suraigus et agressifs, et son armée improvisée fonça vers l'élève à la vitesse de l'éclair. Se désintéressant du sort des volatiles, qui n'allaient de toute manière surement pas faire long feu, Cléo se dépêcha de faire demi tour et décrivit un large arc de cercle autour de sa cible, chantant d'une voix moqueuse: "J'entends le loup, le renard et la belette, j'entends le loup et le renard chanter !" Il finit par passer en courant à tout juste quelques mètres derrière l'élève. "Je suis juste là, abruti ! Tu m'attrape ? Monsieur le chasseur qui ne sait pas chasser !" Sur cette invitation plus que malsaine, il s'élança dans les bois, ne sâchant même pas où il allait, mais tout ce qu'il savait c'est qu'il allait bien s'amuser...
ps : t'as pas besoin de t'excuser, ça m'a quand même bien inspiré *-* (j'espère que ça te plaira d'ailleurs *sort*) ce qui compte c'est qu'il y ait de la matière :) <3
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Jeu 14 Fév - 10:55
Disparaître, en voilà une idée originale et astucieuse qui plus est. Cependant je n'avais pas l'intention de me laisser avoir par une diversion aussi facile. La question était de savoir comment le trouver rapidement avant qu'il ne réussisse à se cacher trop convenablement et que ma petite partie de chasse ne tourne à un long cache-cache... Des petits oiseaux voletaient... mauvais signe il allait surement les faire attaquer aussi mes lucioles devinrent-elles un peu plus agressives. D'un coup de baguette elles se mirent à grossir doublant, triplant de volume de sorte qu'elles ressemblaient maintenant plus à des ballons de baudruche lumineux qu'à des lucioles. Les canaris passant à l'attaque ils firent éclater les bonbonnes luminescentes, se recouvrant d'une sorte de glu verdâtre qui les fit s'écraser au sol.
D'accord, tu veux jouer mon petit, on va jouer mais à ce petit jeu je ne suis pas sûr de perdre, crois-moi. « C'est que tu as une jolie voix en plus de ça, Invisible-Man. » Il me fallait trouver un moyen de le faire apparaître à mes yeux. De nouvelles lucioles apparurent à ma demande magique et grossirent aussi rapidement, la lumière qui régnait maintenant dans la forêt interdite était totalement inexplicable, un mélange de lumière jaune et verte qui donnait aux arbres des airs de dessins d'horreur criant leur peine. « Dis, tu connais cette chanson ? Je l'adore... I'm singin' in the rain... » Mon petit sourire s'était transformé en un sourire carnassier, la pluie commençait à tomber, provoquée par ma baguette. Mes années en Bulgarie m'avaient apporté une connaissance en matière de sortilèges totalement différente de celle des Anglais. Ce n'était pas une vantardise, ce n'était qu'un constat, leur apprentissage et le mien avaient été opposé sur le principe et dans leur fondement.
La liste de sortilèges que j'aurais pu utiliser pour le faire se manifester à ma vue de nouveau était longue comme le bras, cependant parmi les nombreux enchantements certains l'auraient blessé et je n'avais pas envie de ça. Pour l'instant. Je murmurai une incantation et la pluie s'intensifia, fouettant mon visage glacial. Puis petit à petit les larmes de pluie qui glissaient sur mon visage se teintèrent de rouge et se fut une pluie de sang qui s'abattait sur la forêt interdite. Je courrai à travers les arbres, évitai les racines, mon regard se portait partout où tombait la pluie, l'éclairage blafard des lucioles mettait en relief tous les recoins des sentiers. La pluie cessait et la peinture rouge révélait tout ce qui n'était pas normal.
Une forme étrange attira mon attention. Un relief inhabituel au niveau d'un tronc. « Je t'ai trouvé... Allez arrêtons-ça. Soit nous nous battons en duel, soit nous faisons preuve d'intelligence et nous discutons tranquillement. » Parler de paix m'avait permis de faire diversion et mon sortilège de ligotage le saucissonna à son tronc d'arbre. « Finite Incantatem. » les lucioles s'activèrent pour éclairer le visage de ma proie du moment et... il était plutôt mignon à vrai dire. Je l'avais déjà vu, il était chez Serdaigle il me semble. Je m'approchai de lui et passai ma baguette contre sa joue. La capture et la torture, le faire parler sous la contrainte serait très excitant surtout qu'il fallait avouer que l'excitation pouvait venir à la de l'activité et du détenu, qui dans le cas présent était on ne peut plus séduisant. « Commençons par les présentations si tu veux bien. » dis-je en caressant sa joue du bout des doigts, mon visage très proche du sien.
Invité
Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Jeu 14 Fév - 13:21
Une pluie dense commença à tomber sur la forêt, et Cléo trébucha à de nombreuses reprises, explosant au passage d'un coup de baguette des lucioles qui osaient se mettre en travers du chemin. Merde. Il manquait plus que ça, de la pluie. Son souffle formait un léger nuage de buée dans l'air, et il avait l'impression d'avoir de la fièvre tant l'air ambiant était glacial. Son coeur battait à fond la caisse, et chaque bond, chaque pas de course faisait pusler son sang dans ses veines à 300 volt la minute. Il dérapa à nouveau et s'aperçut alors que ce qui tombait n'était plus de simples goûttes d'eau... C'était étrangement rouge. Un sourire mauvais déforma ses traits. C'était intelligent. Très intelligent. Il porta un doigt à ses lèvres pour goutter. Heureusement, même si ça en avait l'apparence, ça n'en avait pas le goût. Le Serdaigle finit par faire un écart hors du sentier et se plaqua contre un arbre, reprenant son souffle. Parce que quand même, avant que le Serpentard n'arrive, il s'amusait déjà à gambader tout seul. Ensuite il l'avait coursé, et voila que maintenant il courait, encore ! Cléo avait dut faire sprinteur dans une autre vie, en fait. Enfin là, il devait avouer qu'il commençait sérieusement à fatiguer quand même. Malgré l'adrénaline et l'excitation, ses jambes rechignaient à continuer la fuite, l'obligeant à faire une pause tandis qu'il entendait l'autre arriver en courant. Si ça se trouve, il passerait sans le voir. Enfin Cléo en doutait, vu que la pluie l'avait totalement trempé et peinturluré de rouge. Il s'essuya le visage comme il put, pestant contre le liquide qui en plus d'être rouge, commençait à coller. Et ces maudites lucioles ! Le bleu et bronze avait essayé d'en éclater le plus possible durant sa course, mais il en revenait toujours, et leurs lumières donnaient un aspect inquiétant à tout ce qu'elles touchaient, y compris lui-même... On se serait cru dans la forêt de blanche neige. Manquait plus que les arbres prennent vie. "Je t'ai trouvé... Allez arrêtons-ça. Soit nous nous battons en duel, soit nous faisons preuve d'intelligence et nous discutons tranquillement." Bien sur oui ! Cléo se tourna légèrement dans sa direction, se rendant compte que l'élève s'était arrêté et qu'il l'observait. Sans le voir vraiment, mais son regard était tourné dans sa direction. Un frisson remonta le long de sa colonne vertébrale. Il aurait presque put sourire si des cordes n'étaient pas de nouveau apparues pour le ligoter au tronc contre lequel il s'était adossé. Il grogna et essaya de se dégager. Peine perdue, les lianes se resserèrent davantage et l'une d'elle s'enroula autour de sa gorge. "Fuck" était le mot qu'il aurait bien aimé laché tellement il était énervé de s'être fait prendre aussi facilement. D'autant plus que cette fois, il était totalement immobilisé. Quelle enflure. « Finite Incantatem. » Cléo s'immobilisa aussitôt alors que son sortilège de désillusion s'évaporait, et plissa un peu les yeux sous la lumière de quelques lucioles venues bourdonner autour de son visage. Mais dégagez ! Il donna un vague coup de pieds à l'une d'elle qui passait à sa portée et elle explosa. Bien fait. En quelques pas, le Serpentard se rapprocha de lui. Il avait l'air plutôt satisfait, et le Serdaigle eut envie de lui arracher les yeux. Néanmoins, il prit un air amusé et seul son regard devint menaçant, fixant son adversaire avec hargne. La pointe de sa baguette frôla sa joue, le blond eut un petit sourire en coin. Il n'avait pas peur de lui. Pas encore. Pour le moment, il attendait juste de voir ce qu'il allait faire, même s'il se doutait bien qu'il ne repartirait pas indèmne. C'était un Serpentard après tout, fallait pas trop en demander non plus. "Commençons par les présentations si tu veux bien. " Continua t'il alors que son visage se rapprochait à quelques centimètres du sien, si prêt qu'il pouvait sentir son souffle chaud sur sa peau... Il aurait été bien incapable d'intérprêter alors le frisson qui le secoua. De l'excitation ? Du désir ? De l'appréhension ? Un peu les trois ? En tout cas, il n'aimait pas. Il se força cependant à ne rien en montrer, ne se départissant pas de son sourire alors qu'il détaillait avec attention les traits de son ennemi. Il essaya de dégager sa gorge de la corde qui l'empêchait à moitié de respirer et reprit un peu son souffle. Profitant du fait que le regard du Serpentard était vissé dans le sien, il se concentra pour parvenir à dégager aussi sa main jusqu'au poignet, s'éccorchant la peau sur les lianes végétales. " D'accord." Lâcha t'il d'un air un peu moqueur. Il se tordit un peu et pointa sa baguette droit sur l'entrejambe de son interlocuteur, lui offrant un petit regard entendu alors qu'il tapotait avec insistance pour l'inviter à se reculer. Il n'était pas doué en sortilège informulé. C'était bien la seule chose dans laquelle il ne parvenait pas à s'en sortir, mais ça, il n'était pas obligé de le savoir si ? "Toi d'abord dans ce cas..." Il jetta un coup d'oeil au ciel qui s'était à nouveau dégagé. La pluie avait cessé pour faire place aux nuages de neige qui ne tarderaient surement pas à tomber d'ici quelques jours. " Sympa ta pluie de sang... très dark... Tu m'apprendras ?"
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Mar 19 Fév - 7:15
Le vent fouettait sa peau comme un couteau l'aurait entaillé, le feu de l'excitation le consumait de l'intérieur sans parvenir pour autant à le distraire du froid. Son visage restait cependant impassible alors que la situation était sous contrôle. Il jouissait intérieurement de voir le garçon si facilement dominé. Et c'était tout à son honneur de reconnaître sa défaite, d'abdiquer. Sixte n'aurait pas compris qu'il s'entête plus en avant dans une rébellion stupide et infantile. Se faire pourchasser dans la forêt interdite était une chose, faire face à un sorcier plus puissant alors qu'on était en mauvaise posture en était une autre. Mais sa reddition semblait presque trop spontanée, trop facile. Sixte avait pour habitude de se méfier, beaucoup, des gens et de leurs réactions. Il ne voyait alors que deux possibilités, la première étant que ce garçon était très malin et avait compris qu'il risquait de souffrir plus s'il ne posait pas les armes, la seconde -plus plausible- tendait à prouver qu'il préparait un mauvais coup. Lou-Sixte avait pour habitude de regarder les animaux se contorsionner avant d'émettre leur dernier soupir, et le Serdaigle qu'il avait sous les yeux ressemblait à tous les animaux captifs qu'il avait pu torturer, sauf qu'il avait un cerveau et que bientôt Sixte trop enthousiaste sentit une pointe dans son entrejambe. Un coup d'oeil dans cette direction lui indiqua qu'une baguette était tendue vers ses parties intimes. Le sagouin ! Il osait menacer sa virilité... Bad move !
Voilà que le Bleu pensait pouvoir prendre l'avantage de la sorte, c'était très malin, simpliste mais malin. Il fallait lui reconnaître qu'il avait su improviser rapidement et efficacement. Enfin... efficacement tout était discutable et Sixte n'aimait pas se sentir pris au piège, surtout quand le piège avait été tendu par lui à la base. Le fait que l'animagus ait retourné la situation était déjà fort déplaisant mais qu'il espérât en tirer un profit aussi rapide dépassait toutes les attentes de Sixte en matière de vantardise. Oubliait-il qui était attaché à un arbre ? « D'accord... moi d'abord, je tiens un peu trop à mes parties génitales pour risquer de les perdre. » D'un geste de baguette les lucioles s'évanouirent et le Vert et Argent bondit sur le côté pendant que les liens qui tenaient le fuyard se resserrèrent un peu plus autour de son poignet. Un rire cristallin et quelque peu narquois s'échappa de la bouche de Sixte, l'écho de son enthousiasme se perdit dans la noirceur de la forêt avec les secondes. Puis revinrent les lucioles magiques et leur bourdonnement frénétique et leur lumière verdâtre.
Son visage se glissa à côté de celui de son prisonnier pendant que sa main récupérait la baguette de la poigne tétanisée du Serdaigle. « Sixte Levski. Il paraît qu'il faut donner son nom à celui qu'on torture avant de lui ôter la vie... J'aime les traditions. Quel est le tien ? » Sa main gauche examinait attentivement la baguette du jeune homme, le travail des anglais en matière de baguette était totalement différent de celui des bulgares, ni meilleur ni pire, juste différent. C'était une jolie baguette, bien que Sixte ne l'aurait jamais échangé contre la sienne. Il voulut la tester quand même en défaisant les liens qu'il avait lui même tissé. Le résultat fut plus ou moins celui attendu, un peu plus violent toute fois. Sixte n'était pas foncièrement méchant, ou plutôt il l'était mais n'aimait pas que les choses soient trop faciles. Il était plus que prêt au combat si c'était ce que voulait l'autre maintenant qu'il lui avait rendu sa liberté de mouvement. Cette baguette n'était pas la sienne et la tenir était à la fois offensant pour lui et pour son homologue, aussi il tendit le bout de bois à son ex-prisonnier.
« Ah ça ? C'est pas très compliqué, mais c'est des trucs qu'on ne vous apprend pas ici. Durmstrang et Poudlard ont des régimes scolaires et des programmes très différents. J'ai appris ces deux dernières années suffisamment de sortilèges offensifs pour te tuer en moins de cinq minutes. Et maintenant que je suis ici, on m'apprend des sortilèges pour me défendre contre les forces qu'on m'a enseigné pendant six longues années... Paradoxal n'est-ce pas ? » Sixte s'était un peu perdu dans ses divagations mais tout ce qu'il apprenait ici lui semblait tellement suranné, un peu comme une version moins attrayante et moins utile de tout ce qu'il avait passé sa vie à comprendre et à aimer. Cependant les règles étaient les règles, s'il voulait finir ses études avec un diplôme et une situation plus tard il devait simplement se taire, exceller encore deux ans et puis retourner à ses premières amours. Peut-être même que sa relation avec son professeur pourrait reprendre après ça... Même si sur ce point là il ne se faisait pas trop d'espoir, les conséquences sur la carrière de son ex-petit-ami avaient été minimisées par ses parents mais il n'en restait pas moins qu'elles avaient été plus grandes que prévues. Si seulement cette nuit-là tout n'avait pas dérapé, il serait encore à Durmstrang... Le destin faisait mal les choses et c'était pour le garçon qu'il avait en face de lui que c'était le plus triste. Sauf s'il était suffisamment intelligent pour baisser les armes et entamer les pourparlers.
Invité
Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Mar 19 Fév - 11:49
« D'accord... moi d'abord, je tiens un peu trop à mes parties génitales pour risquer de les perdre. » A ces mots, Cléo fronça imperceptiblement les sourcils, ne se permettant pas de laisser au Serpentard l'occasion de percevoir son agacement. Soudain, la lumière qui provenait des lucioles disparues et une chape d'obscurité se referma à nouveau sur le Serdaigle qui n'eut pas le temps de réagir alors que son adversaire s'éloignait hors de portée de sa baguette dans un rire étrange... Cléo grogna en sentant les lianes se resserer davantage autour du poignet qu'il était parvenu à libérer. Cette fois il ne pouvait vraiment plus bouger. C'était fâcheux. Il n'aurait pas dut hésiter et lui lancer un sortilège dès qu'il en avait eut l'occasion, au lieu de simplement vouloir l'intimider. Retenant son souffle, il attendit patiemment que l'autre daigne à nouveau se montrer, comptant les secondes, puis petit à petit, les lucioles réaparurent, bourdonnant autour de lui. Il ne chercha pas à empêcher le vert et argent de lui prendre sa baguette, desserant même ses doigts autour de la poignée, malgré l'envie meurtrière qui passa dans ses yeux comme un éclair. Il n'avait pas pour habitude de se faire désarmer de la sorte, et ça passait mal, très mal. « Sixte Levski. Il paraît qu'il faut donner son nom à celui qu'on torture avant de lui ôter la vie... J'aime les traditions. Quel est le tien ? » Sixte... Le Serdaigle répèta mentalement ce prénom pour ne pas l'oublier. Il sonnait bien... Pour un ancien élève de Durmstrang, il s'était attendu à ce qu'il ait un nom imprononçable mais finalement non. Enfin, il avait déjà été détrompé avec Vela, mais là... C'était encore différent. Sixte Levski. Ses yeux ne quittaient pas sa baguette entre ses doigts. Il s'était tendu malgré lui et sentait tous ses muscles prêt à réagir, mais l'ironie était qu'il était toujours solidement attaché à son tronc d'arbre et dans l'incapacité totale de faire le moindre mouvement. Se faire attaquer par sa propre baguette, ça aussi ça aurait été ironique...Heureusement pour lui, le brun se contenta de le détâcher et Cléo faillit perdre l'équilibre alors que les lianes se déroulaient de son corps, libérant sa gorge et ses membres d'une façon totalement désordonnée. Il se massa la nuque et le poignet avant de se rendre compte que Sixte lui tendait sa baguette, et il la récupéra calmement, se retenant pour ne pas lui envoyer directement un sort en pleine tronche. Non... Il était trop mignon pour l'abimer. « Ah ça ? C'est pas très compliqué, mais c'est des trucs qu'on ne vous apprend pas ici. Durmstrang et Poudlard ont des régimes scolaires et des programmes très différents. J'ai appris ces deux dernières années suffisamment de sortilèges offensifs pour te tuer en moins de cinq minutes. Et maintenant que je suis ici, on m'apprend des sortilèges pour me défendre contre les forces qu'on m'a enseigné pendant six longues années... Paradoxal n'est-ce pas ? » Une menace à peine voilée... Il était donc en sixième année ? Plus jeune... Ou avait-il redoublé lors du transfert à Poudlard ?"En effet." Marmonna t'il. Malgré lui, il ne pouvait s'empêcher d'observer le Serpentard, intrigué. C'était la première fois qu'il se faisait piéger aussi facilement et malgré son envie de lui botter le cul, il avait également envie d'en savoir plus à son sujet. Il s'approcha de lui, levant la main vers sa gorge. Il aurait put l'empoigner et la serrer pour l'étrangler. Il y songea sérieusement d'ailleurs, mais ne le fit pas. A la place, il se contenta de frôler sa pomme d'adam du bout des doigts, et de réajuster le col de son manteau noir avec un petit sourire moqueur avant de murmurer : " Enchanté, Sixte Levski. Moi c'est Cléo. Septième année." Il lui offrit un petit sourire en coin alors que sa main restait posée sur le torse du Serpentard, et qu'il enfouissait instinctivement ses doigts dans le tissus sombre. Prononcer son nom avait fait naitre une sensation étrange en lui, mais il ne laissa rien échapper de son malaise intérieur. " Et si tu ne veux pas que je te fasse une démonstration des sortilèges offensifs que moi j'ai appris, je te conseille de ne plus jamais me voler ma baguette." Il s'écarta, gardant le regard rivé dans celui du Serpentard. Non, il ne voulait pas spécialement se battre, mais s'il pensait lui faire peur en déballant ses talents, c'était raté. Enfin, au moins Cléo se méfiait encore plus comme ça... "Je ne parlerais pas de ta chasse nocturne si tu ne t'amuse pas à dire que je suis un animagus... ça me parait bien comme ça."
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Mer 20 Fév - 17:42
« Eh bien enchanté Cléo Septième année. » Etaient-ce les anglais qui se présentaient de façon étrange ou bien lui qui était trop bavard ? Sixte était un peu décontenancé par la froideur que manifestait Cléo, il venait de lui rendre sa baguette, de le libérer et même d’essayer d’être sympa avec lui… il lui fallait quoi de plus au juste ? Une lettre indiquant que Sixte était gentil et sincère ? Il pouvait toujours courir, Lou n’était ni l’un, ni l’autre. L’incompréhension était un domaine dans lequel le nouveau Serpentard se déplaisait fortement, il n’acceptait en fait pas de ne pas contrôler ce qu’il parvenait à saisir. Ce qui n’avait pas de sens pour lui, ne méritait pas d’attention, c’était aussi simple que cela. Voilà qu’à présent Cléo tentait de le menacer ? Il était mignon, en son genre. Pas que Sixte fût en mesure de juger réellement de la beauté esthétique de son visage ou de son corps, la luminosité que dégageaient ses lucioles ne rendait service à personne, sauf peut-être à lui après tout il avait étudié leur lumière en face d’un miroir. « Te sens pas obligé d’être menaçant, si tu avais été en mesure de me faire du mal tu l’aurais fait au moment où tu en avais l’occasion, deux fois. » Il disait vrai. Si Cléo était aussi doué qu’il le prétendait il ne se serait vraisemblablement pas laissé désarmer aussi facilement et au moment où il avait eu l’occasion de lui lancer un informulé, il n’aurait pas hésité. A moins qu’il ait eu des remords, mais Sixte avait du mal à concevoir qu’on pût avoir des remords à attaquer quelqu’un qui vous pourchasse et vous attache contre votre gré à un arbre, aussi la solution de l’incapacité manifeste paraissait la plus plausible.
C'est au moment où Cléo s'éloigna que Sixte remarqua qu'il avait mis sa main sur son torse. La raison et la signification de ce geste lui étaient totalement étrangers, d'ailleurs il ne voulait même pas penser à ça pour l'instant, les choses étaient bien trop bizarres. Ses pensées le tirèrent bien plus loin qu'il ne l'aurait imaginé, il en perdit une seconde le sens des réalités et ne revenait sur Terre et dans la conversation qu'au moment où Cléo semblait lui proposer un pacte, un marché, un chantage ? L'offre aurait pu être alléchante, mais Sixte n'était pas totalement emballé. Pourquoi passerait-il un accord avec le Serdaigle ? Il était en position de force, le secret du septième année était bien plus croustillant que le sien et si celui-ci venait à ébruiter ses petites activités nocturnes il finirait par en être la victime pour de bon... « Laisse-moi réfléchir... » le silence qui tomba entre eux était suspicieux, tendu, Sixte attrapa le col de la cape de Cléo et l'attira contre lui. Son nez était à deux centimètres de celui de son corbeau, d'une façon presque sensuelle. « J'accepte, mais crois-moi, c'est la dernière fois que tu te risques à me faire du chantage, d'une façon ou d'une autre. » Sa main lâcha le col avec délicatesse et un petit sourire amusé. Il l'avait regardé de près et s'était momentanément égaré dans pupilles, mais n'en avait pas oublié d'analyser le reste de son faciès qui était réellement plaisant. Dans d'autres circonstances il l'aurait embrassé, mais l'ambiance n'était pas au batifolage, pas encore.
« Dis moi, Cléo Septième année, en échange de mes cours de sortilèges tu crois que tu pourrais me donner des cours d'anglais ? Je ne suis pas parfaitement bilingue et tu as l'air d'avoir la langue bien pendue ou qui aurait besoin d'être un peu déliée. » Sixte alluma un feu, le froid anglais était différent du froid bulgare, plus étouffant mais moins pénétrant. La simple vue du feu le réchauffait comme si son corps absorbait la flamme et consumait ses organes. A moins que ça soit le désir naissant qu'il éprouvait pour Cléo ? Enfin... ce n'était pas important il n'allait pas lui sauter dessus non plus, juste attendre que le Serdaigle craque sous son charme et se jette dans ses bras.
Invité
Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Jeu 21 Fév - 11:33
Alors comme ça il ne prenait pas ses menaces au sérieux ? Cléo se serait fait un plaisir de le détromper s'il n'était pas si pressé de rentrer au château. Le comportement du Serpentard l'agaçait, et l'énervait d'autant plus qu'il avait raison. Il avait eut deux fois l'occasion de le blesser ou de le désarmer, et il ne l'avait pas fait. De un parce qu'il était incapable de lancer un informulé, mais ça il ne voulait pas l'admettre devant un idiot de serpy, et de deux parce que...non, ça non plus il ne pouvait pas le dire. Il ne voulait même pas y penser, ne serait-ce qu'un seul millième de seconde. Patient, il attendait donc que le vert et argent prenne sa décision. Il lui avait proposé de se taire en échange de son propre silence, ça lui semblait honnête... Si Sixte refusait, il serait dans les ennuis jusqu'au cou. Peu de personne étaient au courant pour son don et il souhaitait que ça reste ainsi. Moins de monde le serait, mieux ça serait... Il était conscient d'être dans une mauvaise position mais ne pouvait néanmoins pas s'empêcher de jouer avec le feu, un peu trop fier et arrogant pour son propre bien.« Laisse-moi réfléchir... » Cléo haussa un sourcil. Bien sur qu'il allait te laisser réfléchir mon mignon, même s'il est évident que tu as déjà pris ta décision... Soudain, le brun l'attrapa par le col et le Serdaigle eut à peine le temps de lâcher un petit grognement de mécontentement qu'il était déjà à quelques centimètres du visage de son adversaire. Yeux dans les yeux. Il sentit la chaleur de son corps se propager dans ses veines et un frisson le parcourut entièrement alors qu'il se plongeait dans le chocolaté de ses iris. Leurs souffles se mêlaient, et il aurait presque put l'embrasser si la situation n'avait pas été aussi tendue. Car oui, il lui plaisait, Cléo n'avait pas honte d'y penser. Mais de là à lui accorder un baiser, c'était mal barré. D'autant plus que si ça se trouve il n'était même pas gay. Même si vu son comportement, cela pouvait porter à confusion... Damn. Il était beau.« J'accepte, mais crois-moi, c'est la dernière fois que tu te risques à me faire du chantage, d'une façon ou d'une autre. » Sur ces belles paroles, le Serpentard le libéra et Cléo s'éloigna à nouveau d'un pas. Espace vital de sécurité, juste histoire de s'assurer qu'il n'aurait pas de nouveau envie de l'embrasser dans les minutes qui allaient suivre. Il avait été un peu secoué intérieurement par ce rapprochement et dut s'y reprendre à plusieurs fois avant de remettre ses pensées en ordre. Alors... Il avait accepté ? Cool. Un petit sourire triomphant apparut sur les lèvres du bleu et bronze alors qu'il se redressait un peu. Il ignorait s'il pouvait se fier à lui, mais disons que pour le moment, il n'avait rien de mieux...Et puis si Sixte ne respectait pas son engagement, il lui offrirait une petite vengeance à sa manière, façon serpent rôti à la broche sur plateau en argent ~ . « Dis moi, Cléo Septième année, en échange de mes cours de sortilèges tu crois que tu pourrais me donner des cours d'anglais ? Je ne suis pas parfaitement bilingue et tu as l'air d'avoir la langue bien pendue ou qui aurait besoin d'être un peu déliée. » Septième année c'était pas son nom de famille coco, mais enfin, on repassera. Cléo s'approcha du feu que le brun avait allumé et l'observa alors que son sourire de triomphe prenait des accents narquois. Des cours de langue (a). Bien sur. Si ça se trouve ce n'étaient que de belles paroles pleines de bonnes attentions très louables. Mais bizarement, le Serdaigle y croyait à moitié, surtout venant d'un mec qui l'avait pourchassé dans la forêt pour le découper en rondelles, et qui s'était ensuite permis de le ligoter à un arbre. Bizarement hin, après y'en a peut-être qui trouvent ça parfaitement normal et sans aucun sous entendu, je sais pas. Dans tous les cas, Cléo eut envie d'accepter. Parce que cette perspective lui provoquait un petit frisson dans la nuque tout à fait agréable, et que l'idée de passer davantage de temps avec Sixte ne lui paraissait pas si mauvaise que ça. Certes, ils étaient partis sur de mauvaises bases mais tout pouvait encore s'arranger non ? Surtout s'il comptait vraiment lui apprendre quelques sortilèges... Alors là, l'idée devenait vraiment, vraiment très alléchante. Il se doutait qu'il y avait bien quelque chose derrière cette proposition, mais pour une fois, il décida de mordre à l'hameçon en pleine conscience des risques. "Laisses moi réfléchir [...] Si tu promets de ne plus me pourchasser en me lançant des aguamenti en pleine figure, ok, j'te donnerais des cours d'anglais." ça, c'était dit. " Ah et tu ne dois plus m'attacher à un tronc d'arbre non plus, cela va de soit." Il eut un petit rire amusé avant de se rapprocher de Sixte, gardant une distance respectacle entre leurs corps. Il eut un rapide coup d'oeil pour ses lèvres avant de retourner à ses yeux. "Donne moi l'heure et le lieu et je verrais si je peux me libérer." Et s'il ne pouvait pas ? Et bien le faire poiroter serait assez drôle...
Dernière édition par Cléo Y. Forester le Jeu 21 Fév - 16:39, édité 1 fois
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Jeu 21 Fév - 12:09
Pardon ? Réfléchir ? Avait-il bien entendu ? Ce Cléo ne manquait réellement pas d'air. Demander un temps de réflexion à Sixte n'était pas une chose qui se faisait, quand un élève aussi doué et d'aussi bonne famille que lui vous proposez de vous donner un petit coup de main en matière de sortilège. Pour les bulgares l'idée même d'hésiter aurait été considérée comme doublement offensante à la fois pour Lou-Sixte et pour celui qui ne montrait pas de respect. De plus n'était-ce pas lui qui voulait apprendre des sortilèges que le Levski maîtrisait ? Sixte avait beau réléchir il ne voyait pas une seule situation dans laquelle en obtenant ce que l'on veut en échange d'une contre-partie infime on se permet de marquer un temps de réflexion. Bien sûr l'outrage que subissait Lou lui était familier, il l'avait causé à Cléo quelques secondes avant. Ce n'était pas faut, après tout, il ne connaissait pas la famille et la réputée de celui qui lui proposait un marché. Peu importait, lui était un Levski, son nom raisonnait dans le monde magique comme celui d'un joueur de Quidditch talentueux et une pureté sanguine rare, il fallait être logique, si Cléo n'avait pas décliné son nom de famille c'est qu'il n'y avait pas de quoi être particulièrement fier, ce qui était bien dommage, un des premiers défauts notables de ce joli coeur. Sixte avait envie de le croquer, tant parce qu'il se sentait encore un peu attaqué par l'hésitation que parce qu'il voulait le posséder. Il fallait savoir cela à propos de Sixte. Il était extrême dans ses désirs, quand il voulait quelqu'un il le lui fallait. Et le fait que Cléo n'ait pas eu de mouvement de recul alors que leurs visages étaient proches laissait entendre à Lou qu'il ne le répugnait pas. Voilà qu'il posait des conditions... amusant vraiment. C'était d'un sans gêne hilarant. Agacé qu'il était, Sixte lança un vague. « Marché conclu. » qui s'intercala entre deux conditions, la première lui semblait juste la seconde...
Les mœurs bulgares n'étaient peut-être pas les mêmes que celles en vigueur en Grande-Bretagne mais Sixte avait une affection particulière pour l'entrave pendant les actes intimes. Il aimait pouvoir prendre possession du corps de son amant qui était en difficulté comme il aimait que son amant l'attache pour être livré à ses désirs, objet d'assouvissement et de frustration. Apparemment le fait d'être attaché à l'arbre avait marqué Cléo... Très bien... « Je ne peux rien promettre pour les attaches, parfois c'est plus fort que moi...Je trouve ça distrayant. » Qu'il lui donne une heure et un lieu ? Déjà ! Si Sixte avait été paranoïaque il aurait cru que Cléo tentait de se débarrasser de lui et d'expédier cette entrevue. Il ne voyait pas pourquoi il ferait ça, il avait de ce moment un ressenti plutôt agréable et même amusant. D'accord maintenant c'était plus formel que pendant la traque, mais au moins il avait eu un moment de frisson. L'excitation n'était pas totalement retombée, elle était toujours présente dans son sang, il pouvait percevoir les effets des substance chimique sur son organisme. « Lundi, à dix huit heures, et tu te libèreras parce que tu n'as aucun intérêt à me poser un lapin, Monsieur Cléo l'animagus en Septième année à Serdaigle... si ? » Du chantage ? Peut-être mais maintenant ils étaient à égalité, un partout la balle au centre. Cependant la menace sous-entendue planait dans l'air. Pas qu'il pensât qu'il en aurait besoin, il avait comme la sensation que Cléo avait mordu à son hameçon il y avait quelques minutes de ça, mais il préférait s'en assurer, au cas où. « Alors... un renard hein ? Une idée du pourquoi ? Tu sais que si j'avais pas voulu jouer avec toi je t'aurais étranglé à mort sans jamais savoir que tu étais un renard. Si tu avais été un ours polaire ou une panthère, j'aurais compris que cet animal n'était pas dans son élément et tu n'aurais peut-être pas eu à subir les aguamentis... enfin j'ai un doute sur cette dernière partie. » il disait vrai, même s'il aurait réfléchi à deux fois avant d'attaquer un animal étranger à la région il n'avait aucune certitude quant à sa capacité à résister à une cible excitante. Peut-être qu'il aurait décidé de passer à autre chose... après avoir torturé l'animal. Oui en renard au moins il avait pu prendre la fuite le temps de regrouper ses esprits et redevenir l'élève qu'il était à la base.
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Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Jeu 21 Fév - 12:16
« Je ne peux rien promettre pour les attaches, parfois c’est plus fort que moi… Je trouve ça distrayant. » Distrayant hin ? Cléo devait avouer que ça ne lui avait pas tant déplu que ça… En réalité il avait parfois une réelle passion pour la douleur, autant pour la donner que pour la recevoir, et l’entrave en faisait partie. Mais il fallait bien sauver la face devant un inconnu qui s’était amusé à l’attacher contre son gré. Question de fierté. Car de la fierté, le Serdaigle en avait à revendre, au cas ou Sixte ne l’ait pas encore remarqué. « Lundi, à dix huit heures, et tu te libèreras parce que tu n’as aucun intérêt à me poser un lapin, Monsieur Cléo l’animagus en Septième année à Serdaigle…si ? » En entendant ça, le sourire du blond s’élargit. Pas vraiment non. Il avait surtout peur que si jamais il ne vienne pas au rendez vous, le Serpentard rompe son engagement et alors… il aurait quelques difficultés à gérer ça. De toute manière si Cléo se souvenait bien, il n’avait pas cours le lundi à partir de 16h, c’était donc parfait. Il aurait 2 heures pour réviser avant d’aller donner des… cours de langue ? À cet élève on ne peut plus séduisant. Même si le bleu et bronze n’avait pas vraiment remarqué une quelconque difficulté dans sa façon de s’exprimer. A part l’accent étranger qui ne lui donnait que davantage de charme… Non vraiment, il était évident qu’il viendrait à ce rendez-vous, il était même un peu impatient d’y être. « Alors… un renard hein ? Une idée du pourquoi ? Tu sais que si je n’avais pas voulu joué avec toi je t’aurais étranglé sans jamais savoir que tu étais un renard. Si tu avais été un ours polaire ou une panthère, j’aurais compris que cet animal n’était pas dans son élément et tu n’aurais pas eu à subir les aguamentis…enfin j’ai un doute sur cette dernière partie. » Encore heureux que Cléo n’était pas un ours polaire. Il détestait les ours. Ou bien était-ce sa forme animale qui parlait à sa place ? Qu’importe… Une panthère ça aurait été pas mal aussi, mais au fond il était bien content d’être un renard. C’était une forme très flatteuse et même s’il ne pouvait pas s’en vanter auprès de toute l’école, le savoir lui suffisait pour faire gonfler son orgueil personnel. « Donc… » Cléo s’approcha de Sixte, d’un pas lent, contrôlé, les yeux brillants d’excitation et de moquerie. Il entendait le feu crépiter, brisant le silence douteux qui s’était installé entre eux. Sa lumière combinée à celle des lucioles donnait un rendu pour le moins inhabituel, complètement « magique », si je peux dire ça comme ça. « Si j’ai bien compris, je te dois la vie ? Peut-être que tu attends des remerciements ? » Il éclata de rire, avant de poser une main sur l’épaule du Serpentard, faisant mine de reprendre son souffle alors qu’en réalité, il avait simplement envie d’un contact direct avec lui. Sa chaleur… était agréable. Mais il la retira bien vite, se rendant compte trop tard qu’il commençait sérieusement à un peu trop l’attirer pour son propre bien, et leva les yeux pour se perdre dans les prunelles du brun. Il aimait bien la lueur qu’il y voyait, au fond… « Je ne sais pas pourquoi, la première fois que je me suis transformé, c’était en renard. On ne choisit pas. Je suppose que je dois être assez malin et rusé, mignon, intelligent et un brin prédateur. » ça va les auto compliments, il voulait qu’on lui jette des fleurs aussi ? Pour lui ce n’était même pas arrogant, juste la vérité pure et simple. Il se rapprocha encore plus du Serpentard jusqu’à n’être qu’à quelques centimètres de son visage. Puis il murmura tout bas, d’un ton qui sonnait comme un avertissement : « J’aime chasser moi aussi, mais je suis conscient de ne pas être en haut de la chaine alimentaire et je sais resté prudent… Voila pourquoi je suis un renard. » Cléo trouvait le message on ne peut plus clair. Ce n’était pas tant une menace qu’un conseil avisé, Sixte pouvait le prendre de la façon dont il voulait… le bleu et bronze lorgna un instant sur ses lèvres avant de lever la main pour effleurer sa joue du bout des doigts. Puis il traversa le peu de distance qu’il restait entre eux pour frôler ses lèvres des siennes, se reculant aussitôt avec un petit sourire provocateur. Il avait apprécié le bref contact qu‘il lui avait volé. Il ne savait pas exactement pourquoi il l‘avait fait, mais il l‘avait fait. Peut-être parce que le Serpentard l‘attirait. Peut-être parce qu‘il avait envie de l‘énerver, ou peut-être juste pour s‘amuser. Pour s‘amuser oui, c‘était surement ça. « Tu m’as dit l’heure mais tu ne m’as pas dit où…. Ça pourrait pourtant être pratique tu ne crois pas ? …. Pourquoi pas la salle sur demande ? Là au moins personne ne nous dérangera.»
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
L’animagus renard avait une façon d’agir qui pouvait sembler un peu étrange quand on ne s’y attendait pas, quand on ne le connaissait pas, il fallait surement apprendre à le connaître pour appréhender sans difficulté ses réactions. Cet éclat de rire par exemple ? Etait-il totalement sincère ou ironique ? Parce qu’aux yeux de Sixte il lui semblait tout sauf nécessaire de s’esclaffer se la sorte, c’était presque ridicule même en un sens. Rire pour une bonne raison était compréhensible, mais aucune blague n’avait été prononcée, même de façon sous entendue, ou alors il l’avait manquée parce qu’il ne maîtrisait pas assez bien les ficelles de la langue, ou pire, Cléo se moquait de lui parce qu’il avait dit sans le vouloir une absurdité. « Tu ne me dois pas la vie, mais si tu veux la garder je te conseille de rester silencieux. » Voilà qui était tout à fait glacial Sixte… Il fallait apprendre à le connaître pour comprendre que cette soudaine froideur était due à son incapacité à donner un sens à la situation. Surtout avec cette main étrangère sur son épaule, pas que ce ne fût pas agréable au contraire, c’était même plutôt très plaisant. Mais Sixte trouvait les informations et les signaux envoyés par Cléo un peu ambivalents et contradictoires.
Malin, rusé, intelligent, prédateur… il n’y avait bien que sur le dernier point, -à savoir mignon- que Sixte ne trouvait absolument rien à redire. Sixte réfléchissait rapidement à traduire une expression bulgare en anglais, mais n’y parvint pas, c’était terriblement frustrant et même s’il se rendait compte chaque jour un peu plus que les deux langues étaient totalement différentes et qu’il pouvait parler l’une sans l’autre. Aussi c’est dans un anglais qu’il espérait sans trop d’accent qu’il lâcha un commentaire sur la précédente déclaration du Serdaigle. « Et donc, si je te comprends bien, c’est ta ruse, ton intelligence et ta grande maîtrise de la prédation qui ont fait que tu t’es retrouvé pris au piège de mes filets ? » Sixte en écoutant la suite de la tirade de Cléo se demanda si celui-ci se moquait de lui ? Savoir rester prudent alors qu’il s’était fait prendre en plein milieu de la nuit sous sa forme animale ? La menace légère que voulait faire passer le septième année n’échappait pas à Lou, cependant il la trouvait presque dérisoire en comparaison avec la première partie de la phrase, sur laquelle, par bonté de cœur et grandeur d’âme il ne reviendrait pas ; Même si cette générosité devait le tuer plus tard. Il relevait cependant un aspect intéressant dans ce que disait Cléo. Concernant la forme animale que prenait l’animagus. Peut-être quec’était en rapport avec son caractère finalement, Sixte qui avait toujours eu envie de devenir animagus sans s’être encore attelé à la tâche, se demandait s’il pouvait ou non influencer sur sa forme animale. Et apparemment Cléo n’avait pas pu.
Venait-il de l’embrasser ? Sixte n’avait rien vu venir, bien sûr il jouait la carte de la séduction depuis qu’il l’avait relaché. Cependant la vitesse avec laquelle le britannique brûlait les étapes étonna, sinon effara, Lou. Pas parce qu’il n’avait pas apprécié mais c’était seulement précipité. Il s’attendait bêtement, peut-être, à ce que le Serdaigle dise quelque chose à propos de ce baiser. Ce ne fut pas le cas, aussi Le rendez-vous qu’il avait donné à Cléo n’était pas complet pour la simple et bonne raison qu’il n’avait pas d’idée du lieu. Et si ça avait l’air d’amuser son homologue, qui s’était rapidement remis du baiser qu’il lui avait dérobé. « Je ne sais pas où est la Salle sur Demande, je suis à Poudlard depuis trois mois tu sais ? Alors je ne dirais pas non à une explication. » Une salle sur demande ? L’intitulé lui paraissait assez énigmatique et bizarrement alléchant. Sixte essayait d’imaginer ce que cela pouvait être. En bulgare une traduction aurait pu être salle des vœux ou salle des souhaits. Tout un programme !
Invité
Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Mar 26 Fév - 13:27
Au plus grand désapointement du Serdaigle, le vert et argent sembla n'avoir aucune réaction face au contact de ses lèvres. Pourtant... Il avait eut la sensation, l'espace d'un instant, qu'il l'attirait un peu. Mais il peut-être s'était-il trompé... Enfin, tant pis pour lui, au moins Cléo avait apprécié. Et si le Serpentard ne s'en était pas plaint, c'est que ça n'avait pas du lui déplaire non plus. " Je ne sais pas où est la Salle sur Demande, je suis à Poudlard depuis trois mois tu sais ? Alors je ne dirais pas non à une explication." Trois mois seulement ? Il se mordit la lèvre inférieure, retenant l'idée de lui proposer une petite "visite guidée". En trois mois il avait déjà eut le temps de se repérer et même si Poudlard paraissait grand au début, on s'y faisait vite. Bizarement, son esprit s'envola une seconde vers Vela. Peut-être parce que parler de la salle sur demande lui rappelait sa dernière entrevue avec la jolie brune... Il était vraiment trop faible. Si elle avait été à sa place, elle ne se serait jamais faite piégée, ni même pourchasser de la sorte. Il ne lui était pas d'une grande utilité actuellement, mais cela pouvait être amené à changer si le petit bulgare lui apprenait quelques uns de ses sortilèges. Lui apprendre l'anglais en échange, ce n'était pas grand chose... Il bailla. La fatigue commençait à se faire ressentir malgré l'excitation, et il n'avait même pas sa montre pour savoir un peu prêt l'heure qu'il pouvait bien être. Rentrer au dortoir en évitant à la fois le concierge et les préfets seraient un vrai calvaire, mais il ne voulait pas vraiment passer toute la nuit à discuter avec ce... charmant jeune homme qui le menaçait de mort imminente toutes les 30 secondes approximativement. Sinon avant la fin de la nuit une de ces menaces risquait d'être mise à excécution et Cléo n'était pas certain de parvenir à y échapper. "Je vois..." Commença t'il d'une voix qu'il essaya de garder neutre et calme, redevenant sérieux. Il ne voulait pas spécialement se mettre à dos le Serpentard, et parler froidement ou se moquer de lui n'était pas la meilleure solution. Non pas qu'il ait peur de lui, mais il était tellement pratique d'être en bon terme avec les verts et argents, en général... Il aurait aimé aller à Serpentard aussi, il était certain de détenir assez de sournoiserie pour en être un merveilleux élément, mais malheureusement le Choixpeau en avait décidé autrement. Ce foutu bout de tissus inutile... Le Serdaigle se rapprocha du feu, tendant les mains pour se les réchauffer. Parce que mine de rien, il avait sacrément froid et commençait à trembler un peu, se faisant violence pour ne pas claquer des dents. D'abord la douche forcée, ensuite la pluie... Cumulé au froid et à la nuit. C'était vraiment génial. Ses cheveux étaient toujours humides et ses vêtements quant à eux étaient trempés. Un bon essorage ne lui aurait pas fait de mal. " La Salle sur Demande est une salle secrète au septième étage. Il suffit de passer trois fois devant un mur pour que la porte apparaisse. Mais pour ça, il faut savoir avec exactitude ce qu'on veut y voir. Un grand débaras si tu veux ranger quelque chose qui ne doit pas être retrouver. Une salle de duelle pour apprendre les sortilèges et s'excercer à la magie... Ou bien une chambre confortable (a). C'est un peu l'endroit idéal ici pour se donner rendez vous car si tu ne veux pas qu'une personne en particulier ne parvienne à entrer, il suffit juste d'y penser." Il adressa à Sixte un sourire un peu charmeur avant se frictionner les mains. Il aurait eu moins froid sous sa forme de renard, mais il aurait aussi été incapable de parler et le vert et argent l'aurait sans doute mal pris qu'il s'en aille ainsi. Surtout qu'il avait besoin de lui pour retourner au château." Et si tout le monde tient sa langue, alors ce qui se passe dans la salle sur demande reste dans la salle sur demande. Car elle n'apparait sur aucune carte et est totalement indépendante de toute autorité... Très pratique."
Lou-Sixte Levski
HRIen depuis le : 26/01/2013 Parchemins écrits : 1758 Statut : Un joli bordel désorganisé.
Sujet: Re: Cruel Intentions, ft Sixte. Lun 11 Mar - 9:11
Une salle dans laquelle pouvait apparaître tout ce qu’on voulait ? Voilà qui donnait à Sixte des idées des plus farfelues, il ferait bientôt la fête avec des poneys volants et des hipprogriffes miniatures, il inviterait Cléo et ils feraient probablement des bébés Serpent-aigle. Après tout Sixte n’avait pas eu de mal à faire succomber le renardeau à ses charmes, il venait de l’embrasser et puis comment résister à ce sourire enjôleur ? Sixte n’aimait pas se vanter mais s’il voulait l’avoir il l’aurait. Cléo avait déjà craqué après un baiser, attendez qu’ils soient tout nus -pas tout bronzés vus le froid et la météo déplorable qu’il faisait en Grande-Bretagne- dans la Salle sur Demande et que Sixte lui fasse son grand numéro. Le secret du grand numéro ne devrait pas être dévoilé mais pour une fois je vais vous en faire part. Le grand numéro comporte un strip-tease endiablé sur la musique des Croque-Mitaines Undress me with your magic d’un numéro d’imitation du Troll dont le gourdin mémorable est joué par la virilité de Sixte et d’une bonne baise. Mais pour la dernière partie il faut que les deux premières conditions aient été remplies avec succès. Changement d’atmosphère, Sixte se voyait déjà nager dans une baignoire de chocolat. Un peu exhibitionniste sur les bords Sixte se voit bien sûr nager tout nus avec Cléo ou n’importe quel autre mec sexy que Poudlard lui fournirait. Comme l’avait chanté un célèbre moldu à propos d’Annie et des sucettes à l’anis, Sixte était convaincu que Cléo aimerait goût à une bonne sucette au chocolat. Et puis beaucoup de gens rêvaient de faire l’amour dans l’eau ou du moins trouvaient ça excitant, Sixte lui trouvait le chocolat un peu plus compliqué, c’était plus un challenge parce qu’avouons-le il y a plus pratique comme matière que le chocolat. Mais mourir noyé dans du chocolat au moins c’était une bonne mort. La Salle sur Demande ne répondait d’aucune autorité et n’apparaissait sur aucune carte ? En gros c’était leur llieu de trafic en tout genre, si tu voulais de la Wiid, un mélange entre witchcraft et weed, si tu voulais du crac-mol, une sorte de crac inventé par les moldu, ou de la beubabouse –une bombabousse à effriter avant de la fumer-, c’était par là qu’il fallait se rendre et avoir de quoi payer. C’était bon à savoir ça, merci Cléo pour ces informations que tu ne crois pas donner. « Ok, je vois… bon on va rentrer non ? » Il donna un coup de baguette dans les airs et un poney volant apparut, il rentrerait à dos de mulet volatile aujourd’hui. Non, je plaisante, son balai fendait déjà l’air pour revenir à sa rencontre et il l’enfourcha d’une façon sexy et provocante, comme une chaudasse en gros. Il regarda Cléo dans les yeux, il était vraiment mignon, il l’aurait bien pris avec lui sur son balai mais c’était trop tôt et puis Cléo était un animagus, un animagus renard qui plus est. Alors s’il n’était pas capable de rentrer en reniflant le sol il ne pouvait plus rien faire pour lui, et puis s’il était en Septième année il aurait sûrement la capacité magique de faire venir à lui un balai. Sinon il crèvera ici et je ne le verrais pas Lundi, alors je révèlerai sont secret et il sera mort et discrédité... Rest in peace ! « A lundi joli petit renard ! » lança Lou avant de décoller comme une furie dans les cieux en piquet il fut bientôt au dessus des arbres et donc au dessus de la forêt qui était bercée par la nuit. C’était très joli, presque infini… Il se mit à chantonner une chanson moldue, qui parlait de se promener dans les bois pendant que le loup-garou n’y était pas… La soirée avait été bonne même s’il n’avait disséqué personne !