Nom : Weasley. Pas la peine de vous faire un discours dessus, tout le monde a déjà entendu parler de la famille Weasley, que ce soit dans les livres d'histoire ou tout simplement parce qu'ils se reproduisent plus vite que des lapins. Prénom(s) : Noralie Aëlis. Des noms inventés par son père, Charlie, qui aimait faire dans l'originalité. Ils n'ont aucune signification particulière et la belle s'en fiche complètement. Surnom : Son père a tendance à l'appeler Nono mais osez le lui dire en face et elle vous arrache les poils du nez, un par un. Âge : Dix-huit ans. Et oui, depuis maintenant un an, la belle a le droit d'utiliser la magie en dehors de Poudlard. Date et Lieu de Naissance : Noralie a vu le jour le premier septembre 2003 à Budapest. Même si son père aurait voulu qu'elle naissance en Angleterre comme le reste de la tribu Weasley, la joyeuse famille n'a jamais eu le temps de faire le voyage jusqu'à Sainte Mangouste et est née dans la capitale moldue d'Hongrie. Nationalité : Ses deux parents étant anglais, la belle l'est donc également. Elle a aussi du sang hongrois dans les veines vu que c'est sur le sol de Budapest qu'elle a vu le jour et où elle a passé les cinq premières années de sa vie. Mais à cause du métier de son père, elle a beaucoup voyagé et se sent chez elle partout et nul part. Pureté du sang : Mêlé. Et elle n'a aucune honte à l'avouer. Son père descend certes d'une grande famille de sang-pur mais sa mère est de sang-mêlée mais elle n'en a que faire. Année d'étude & Maison : Cinquième année à Serpentard. Oui, un drôle de choc pour tous les ancêtres Weasley mais que voulez-vous ? Noralie n'est pas du genre à faire comme tout le monde. Orientation sexuelle : Même si elle a embrassé une fille, une fois à une soirée, Noralie reste hétérosexuelle. État civil : Un énorme trou noir. Voilà comment résumer la vie sentimentale de la belle. Bien qu'elle ait eu quelques petits amis, elle n'est jamais vraiment tombée amoureuse.

Baguette : Taillée dans du bois de rose, la baguette de Noralie mesure 17,3 centimètres et contient une écaille de dragon, un Noir des Hébrides précisément (étonnant pour une fille d'éleveur de dragons). D'une couleur argentée veinée de pourpre, la baguette de la Weasley ne rate jamais un sort mais est beaucoup plus longue que les autres pour le former, ce qui rends les situations délicates lors des duels par exemple. Patronus : Pour faire apparaître son patronus, Noralie se remémore la première fois où elle est montée sur le dos d'un dragon domestiqué et où elle a pris son envol pour la première fois. C'était une sensation de liberté extraordinaire qu'elle ne retrouve que quand elle est dans les airs. Son animal gardien est représenté par une hermine qui symbolise ce qui ne peut être dompté. Épouvantard : Ayant été élevée comme un véritable petit mec, Noralie n'a pas peur de grand chose. Pourtant elle est humaine et c'est pour cela que cachée au plus profond d'elle-même sa peur demeure. Lorsqu'elle affronte un épouvantard, il se matérialise en une copie conforme d'elle-même, jeune et encore pleine de vigueur mais coincée dans un fauteil roulant. La pire peur de la Weasley serait de perdre l'usage de ses jambes et être coincée à jamais sur le plancher des vaches. Particularité : Mis à part le fait qu'elle doit être l'une des seules Weasley de sa génération à être à Serpentard, il n'y a rien à dire. Ah si, il y a bien quelque chose qui la différencie des autres. Une énorme cicatrice lui recouvre l'épaule droite et c'est pour cela qu'elle ne porte jamais de débardeurs pour que personne ne puisse la dévisager. Cette marque lui vient d'un dragon peu commode qui l'a confondu avec un marshmallow. Options choisies & métier envisagé : Même si elle aurait fait un carnage dans le soin aux créatures magiques, la belle a choisit l'Arithmancie et l'étude des Runes. Elle souhaite devenir quelqu'un d'important et ne pas passer sa vie à chasser des dragons comme son père. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Pratiqué non, mais la curiosité naturelle de Noralie l'a poussée à se renseigner un peu plus sur cette branche bien particulière de la magie. Elle n'est pas forcément tentée pour la pratique mais elle aime se renseigner sur tout et n'importe quoi. Quel est votre opinion sur les rumeurs de rébellion au sein de l'école ? La jeune Weasley n'est pas vraiment bien placée pour prendre part à ces rumeurs. Descendante d'une famille de héros envoyée dans la maison réputée pour former les futurs mangemorts elle incarne à elle toute seule un véritable paradoxe.

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Le silence. Alors que tout les autres élèves qui étaient passés avant elle avaient reçu des applaudissements et des cris de joie, elle ne recevait que du silence. Gênés et abasourdis, les autres étudiants ne savaient pas comment réagir face à la nouvelle qui venait de tomber. Même Noralie n'en croyait pas encore ses oreilles. Avait-il bien dit ce qu'elle avait cru entendre ou bien avait-il simplement déformé le « Gryffondor » habituel qu'on réservait aux Weasley par un « Serpentard » trompeur ? La main qui se posa sur son épaule pour qu'elle reprenne ses esprits lui fit comprendre que non, tout cela n'était pas une blague de mauvais goût mais belle et bien la vérité. Un sourire crispé se forma sur son visage et tandis que ses jambes se transformaient en bout de bois qu'elle ne savait plus comment plier, sa tête se mis à tourner si vite qu'elle dût se rattraper aux tabouret de bois derrière elle pour ne pas tomber à la renverse. D'un seul coup d'œil elle pouvait très facilement repérer tous ces cousins qui se démarquaient dans cette marée de chapeaux noirs grâce à leurs chevelures flamboyantes. Tous portaient du rouge, du bleu ou du jaune mais aucun encore n'étaient allés dans la maison tant redoutée des verts.

Finalement, par elle ne sait quel miracle, elle réussit à descendre les quelques marches qui séparaient le tabouret en bois de la table censée accueillir sa deuxième famille et dès qu'elle croisa le regard désapprobateur d'un autre Serpentard, elle rebroussa chemin. Se dirigeant d'un pas ferme vers la vieille sorcière qui lui avait posé le choixpeau sur la tête quelques minutes auparavant, elle poussa l'élève qui avait pris sa place et demanda d'un ton le plus naturel possible. « Je crois qu'il y a eu un petit souci au niveau de ma répartition. Il ne serait pas possible de... » Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que ses lèvres se scellèrent et ses jambes la conduisait d'elles-même vers la table des vert et argent. Apparemment la réponse était non. Un silence tendu gagna la grande salle jusqu'à ce que la Weasley prenne enfin place à sa table et que la cérémonie continue.

Isolée sur le bout de son banc, Noralie soupira en poussant la nourriture du bout de sa fourchette. Elle ne savait pas comment réagir face à la nouvelle qui venait de tomber. Une part d'elle était terrorisée à l'idée de passer les sept prochaines années avec les descendants frustrés des anciens mangemorts dont le maître avait été vaincu par le meilleur ami de son oncle mais d'un autre côté cela ne l'étonnait pas plus que cela de tomber dans cette maison bien particulière. Depuis son plus jeune âge elle avait toujours rêvé de plus. Plus de liberté, plus de pouvoir, plus de contrôle. Elle était rongée par l'ambition et le désir mais n'avait jamais sût comment l'exprimer. Aujourd'hui tout le monde allait voir son vrai visage et cela l'inquiétait plus que tout.

« Allez viens qu'il a dit, ça va être sympa. Et puis tu sais bien que les Verts Gallois dorment la journée, on risquera rien qu'il disait. » Cachée derrière un énorme rocher, entre deux arbres, couverte de boue et d'herbes en tout genre, la jeune femme grommelait des reproches entre ses dents alors qu'il n'y avait absolument personne aux alentours. « Il a pas vraiment l'air de vouloir dormir celui-là ! » explosa-t-elle en sortant de sa cachette, jurant aux quatre vents que c'était bien la dernière fois qu'elle acceptait ce genre de sortie. D'un geste rageur pour accompagner le monologue qu'elle venait de débiter en quelques secondes, elle mis un coup de pied dans une pierre qui malheureusement était bien ancrée en terre. Une douleur remonta le long de sa jambe et des larmes remplirent ses yeux en très peu de temps. Alors qu'elle hurlait de douleur dans cette forêt désertique, un hurlement lui répondit mais ce n'était malheureusement pas celui de son père qui lui aussi venait de se cogner contre une pierre. La jeune femme retint son souffle comme si après le tapage qu'elle venait de faire, la bête qui la poursuivait depuis une bonne demi-heure allait s'en aller comme ça. Mauvaise nouvelle pour la belle, le bruit bien particulier d'une déflagration en approche lui parvint et avant même que son cerveau en donne l'ordre, son corps était déjà en train de fuir le danger.

Heureusement pour sa sécurité, la jeune Weasley avait de l'entraînement quand il s'agissait de fuir un dragon en furie et même si ce n'était jamais une partie de plaisir, la belle savait s'y prendre. Le souffle court, les muscles des jambes en feu, les joues et les bras barrés d'égratignures dues aux branches qu'elle se prenait dans la tête et le front couvert de sueur, elle n'était pas au meilleur de sa forme et devait bien reconnaître que la bête verte qui lui courait après ne semblait pas vouloir lâcher l'affaire. D'un geste brouillon et saccadé, elle réussi à sortir sa baguette de sa poche avant même qu'elle la pointe vers le ciel, une gerbe d'étincelles rouges monta et explosa bien au-dessus de sa tête. Il n'y avait plus qu'à espérer que son père repère son signal avant que le Vert Gallois ne la rattrape.

La porte s'ouvrit dans un grand fracas et Joy sursauta tellement qu'elle brisa l'assiette qu'elle était en train de laver. Deux têtes rousses apparurent dans l'encadrement et immédiatement elle comprit que quelque chose n'allait pas. La plus petite silhouette, celle de Noralie sans aucun doute, s'appuyait sur la plus grande, celle de Charlie, en boitillant. « Par Merlin ! Noralie ! » Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait sa fille dans cet état mais son cœur ne pouvait s'empêcher de se serrer quand elle voyait sa fille blessée. En quelques instants, elle fut installée dans le canapé et sa mère était déjà en train de soigner ces plaies les plus graves. « Comment est-ce arrivé ? » « Le Vert Gallois nous est tombé dessus et nous avons étés séparés. J'ai voulu jeter un œil à son nid Joy, tu sais juste quelques minutes, je n'avais jamais vu des œufs de cette espèce d'aussi près, c'était magnifique ! Mais j'ai manqué son signal. J'ai... je suis arrivé au dernier moment et... c'est de ma faute... » Alors qu'il s'effondrait en larmes, la main de sa fille serrée dans la sienne et qu'il se mettait à genoux près d'elle comme pour s'excuser, la jeune femme retira sa main de l'étreinte de son père et lui jeta un regard digne d'une véritable Serpentarde qui voulait dire que jamais elle n'oublierait et que jamais elle ne lui pardonnerait ce qui s'était passé aujourd'hui.

Cela faisait bien vingt minutes qu'elle s'était éclipsée de la fête et pourtant sa tête semblait encore résonner de la musique trop forte et l'alcool qu'elle avait ingéré s'amusait à faire tanguer le sol sous ses pieds, lui collant un mal de cœur permanent. Pourtant, cela ne l'empêcha en aucun cas de finir son fond de verre de whisky cul-sec. Perdue dans la contemplation des étoiles, le bruit d'une planche qui craque sous le poids d'une personne lui rappela qu'elle n'était pas seule dans la salle de divination et elle se retourna doucement pour faire face au jeune homme avec lequel elle était montée. Ce n'était pas n'importe quel garçon il est important de le préciser. Maden Finnigan. Le bon pote, l'ami maladroit et malchanceux, celui que l'on peut appeler à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit et qui viendra peu importe son état ou ce qu'il était en train de faire. Jamais Noralie ne l'avait vu comme un potentiel petit-ami, encore moins un potentiel amant et pourtant il avait osé l'embrasser à la soirée, un peu plus tôt et il fallait bien avouer que cela ne lui avait pas déplu. Après tout, il était le seul à ne pas la juger et à supporter son caractère des plus particulier.

Le cœur battant elle le vit s'approcher petit à petit d'elle et prit une longue inspiration tandis qu'elle lui refermait sa main sur la sienne pour la poser sur sa poitrine pour qu'il sente les battements de son palpitant. Il sembla surpris et la jeune femme esquissa un sourire. Elle ne pouvait pas se douter que c'était sa première fois mais elle le rassura en posant sa main sur sa joue et en lui caressant doucement la pommette du bout du pouce. Plus grand qu'elle d'une demi-tête, elle dût se mettre sur la pointe des pieds pour l'embrasser et elle entoura son cou de ses bras pour l'attirer un peu plus près d'elle. Timide, il semblait avoir peur de la toucher et elle fit glisser sa main le long de son bras, guidant elle-même les mains du jeune homme jusqu'au creux de ses reins, sur puis sous sa chemise, lui montrant qu'elle n'allait pas partir, qu'elle était à lui cette nuit et qu'il ne fallait pas avoir peur. Lentement leurs vêtements s'échouèrent sur le sol et eux-même finirent par s'unir sur les cousins de la salle de divination.

En plein milieu de la nuit, la jeune femme se réveilla, prise de panique sans trop savoir d'où lui venait ce poids sur la poitrine. Elle tourna son regard vers la droite et aperçu Maden, endormit à côté d'elle. Elle avait pensé pendant un moment que tout cela avait été un rêve mais c'était bel et bien réel. Pourtant, elle n'avait rien à se reprocher et encore moins à craindre, il tenait à elle, réellement et elle savait qu'elle pourrait compter sur lui, qu'il lui serait fidèle et gentil. Pourtant cette idée de dépendre de quelqu'un lui fit peur et, comme à chaque fois qu'elle prenait peur, elle s'enfuit. Voilà encore une raison pour laquelle elle avait été envoyée à Serpentard et non à Gryffondor. Son courage était aussi légendaire que le monstre du Loch Ness et comme ce dernier, personne n'avait encore de véritable preuve de son existence. Rapidement elle ramassa ses affaires, se rhabilla et avant de franchir la porte de la salle, elle fit demi-tour, déposa un tendre baiser sur le front du jeune homme comme si cela allait pouvoir excuser ce qu'elle était sur le point de faire. Mais le Destin avait décidé que les deux élèves n'en avait pas finit et sans le savoir, elle partit en gardant un souvenir du jeune homme qui allait pointer le bout de son nez, neuf mois plus tard.

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