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Sujet: Slytherin Love ~ Zalesya [Quatre ans plus tôt] Mar 11 Sep - 0:27
Slytherin Love
Zalesya
Only seventeen, but she walks the streets so mean It's alarming truly how disarming you can be
Lestrange et Goyle. Deux noms, deux noms de familles illustres de sang pur au passé pourtant ô combien noir. Le moins que l’on puisse dire c’est que ces deux jeunes gens de seize ans n’avaient pas un nom facile à porter tous les jours, même 21 ans après les faits. Vingt et un ans après la fin de la guerre, eux les enfants payaient pour ce qu’avaient fait leurs parents à leur âge. Goyle, Lestrange… Ils étaient les enfants des perdants de cette guerre. Des rejetons de mangemorts.
Et comme tous ceux avant eux dans leurs familles, ils étaient à Serpentard, poursuivant ainsi les traditions familiales ancestrales. Tous deux également avaient appris dès leur plus jeune âge l’idéologie de leurs parents : garder le sang pur : mépriser les êtres inférieurs au sang mêlé, mépriser les traîtres à leur sang et mépriser les nés-moldus. Seul le sang pur comptait. Alors, il était évident que ces deux jeunes gens se rapprochent. Même année, même maison, même fardeau à porter sur leurs jeunes épaules.
Comme tous les samedis soir, Zane avait l’habitude de rester tard dans la salle commune, près du feu pour lire, faire ses devoirs en retard ou encore parler avec des amis. Mais ce soir, il semblait être désespérément seul, et n’avait vraiment rien à faire. Soupirant le jeune homme de seize ans s’enfonça un peu plus dans l’un des élégants canapés en cuir noir et se mit à fixer les vitraux verts à cause des eaux du lac. S’étirant un moment il décida de se bouger un peu. Autant aller embêter quelqu’un. Pourquoi pas Alesya ? Certes, c’était un vrai Rottweiler quand elle voulait mais… Il ne pouvait pas s’empêcher de tout le temps la taquiner gentiment. Pourquoi ? Peut-être que parce que depuis quelques temps, le jeune Gallois se sentais Amoureux, pour la première fois. Des papillons dans son ventre, un sourire niais à souhait quand il lui parlait, toujours l’envie d’être avec elle… Oui, c’était sans doute ça l’amour.
Empruntant donc l’escalier menant à la chambre des filles, il se glissa sans un bruit à l’intérieur du dortoir. Silencieux, il repéra le lit de la Lestrange, et chercha un instant dur regard quelque chose à lui balancer à la figure. Et soudain, le projectile parfait : une peluche de petit chat, qu’une des camarades avait fait tomber. Du moins, il l’espérait parce que la perspective qu’Alesya ait encore un doudou de chaton en peluche rose à quasiment dix sept ans lui paraissait louche. Saisissant donc la peluche, il eut un instant d’hésitation en voyant sa jolie brune dormir. Non, ça lui fendait le cœur… Surtout que si un jour il voulait arriver à ses fins avec elle, la Lestrange lui ferait payer cet affront.
Soupirant il reposa donc la peluche à terre là où il l’avait trouvée et s’agenouilla face à Alesya, caressant doucement la joue de celle-ci du bout des doigts. « Alesya ?... Alesya… Réveille toi, c’est Zane, faut que je te parle… » Autant la réveiller en douceur, qu’elle soit dans de bonnes dispositions pour discuter avec lui, qui avait dans l’idée d’aborder le sujet de ses sentiments pour elle… Sans savoir trop comment s’y prendre. Mais il faut bien commencer un jour, non ?
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Alesya Y. Lestrange
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Sujet: Re: Slytherin Love ~ Zalesya [Quatre ans plus tôt] Jeu 20 Sep - 8:40
I still remember the look on your face, lit through the darkness at 1:58, the words that you whispered for just us to know : You told me you loved me...
Se retournant brusquement, elle attira sur elle la couverture épaisse et duveteuse qui avait un peu glissé, se créant inconsciemment ou presque un cocon plus chaud, plus rassurant. Ses rêves n’avaient pas été doux ou agréables et dans un demi-sommeil, elle s’était retrouvée à bouger, trop fort, comme pour chasser les monstres qui dans ses songes la poursuivaient, toujours. Le cœur battant trop fort, elle se lova pourtant contre son oreiller, gamine à qui il ne manquait plus que le pouce à la bouche et elle sombra à nouveau, cette fois-ci dans des nimbes plus clémentes, plus accueillantes. C’était surement parce qu’elle se voyait à sa place, assise entre Karkaroff et Goyle, comme d’habitude, comme quelques heures plus tôt. Trio d’argent, inséparables teignes de deuxièmes années prêts à tout pour avoir le pouvoir et l’attention qu’ils méritaient… Vladislav le psychopathe, Alesya la garce et Zane le rebelle. Vautrés sur un canapé de la salle commune, ils riaient, ricanaient même, alors qu’un première année tentait de se relever, ses pieds emmêlés dans le tapis sombre. La Lestrange ne se cachait pas, pas plus qu’elle ne planquait sa baguette. C’était elle qui avait fait en sorte que le gamin se vautre et elle se fichait bien des regards agacés que pouvait lui jeter les autres élèves, bien-pensants et faibles, des loques. Personne n’avait été tendre avec eux, quand ils étaient arrivés quelques années plus tôt. Personne n’avait sorti de tapis rouge sous prétexte qu’ils arrivaient. Second ou plus de chaque famille qu’ils représentaient, ils s’étaient retrouvés dans l’ombre des plus âgés… Rohan et Amadeus étant encore dans les parages, cela n’aidait pas, aussi avaient-ils dû être créatifs. C’était à grand renfort de mesquinerie et de coups bas, de fous rires puérils également, qu’ils s’étaient débrouillés pour avoir un statut convenable dans la chaine alimentaire qu’était Poudlard. C’était ça ou se faire traiter comme un Poufsouffle, ce qui ne convenait absolument pas à la brune. Trio d’argent, pour toujours, au sommet.
Un fin sourire vint se peindre sur ses lèvres, comme elle avait ri plus tôt, appuyée contre Zane, baguette à la main, petite peste de service s’amusant beaucoup trop du chaos qu’ils pouvaient semer. Elle avait de grands plans, de grandes idées pour la suite. Ils seraient toujours ensemble, tous les trois, à reprendre le flambeau des Mangemorts, à imposer, enfin leurs volonté. Elle pouvait leurs faire confiance et elle le savait, c’était rassurant. Une famille différente, une famille d’adoption, comme des frères, comme des pièces qui jusqu’alors avaient manqué à son bonheur, à sa totalité. Elle ramena un peu mieux ses mains contre elle, s’enfonçant dans les oreillers et continuant sa nuit, trop sereine pour entendre la porte s’ouvrir et remarquer l’ombre qui s’avançait dans le dortoir des Serpentards. Quelques secondes plus tard, pourtant, une voix familière et un contact doux la tirèrent de son sommeil : « Alesya ?... Alesya… Réveille-toi, c’est Zane, faut que je te parle… » souffla Zane en caressant sa joue, suffisamment doucement pour qu’elle ne se réveille pas en sursaut et ne cherche pas à lui casser le bras dans la foulée. Elle ouvrit les yeux, laborieusement, ayant l’impression de se réveiller d’un coma tant sa torpeur avait été doucereuse cette fois. Une seconde plus tard, cependant, elle lui adressa un petit sourire, le temps de reconnecter les morceaux.
Il était tard, ou tôt selon le point de vue et il venait de la réveiller. Elle aurait dû râler, elle fronça d’ailleurs les sourcils avant de se redresser avec difficulté. Presque assise dans ses draps, elle passa une main dans ses cheveux sombres et lisses pour les dégagés de son visage. Elle aurait pu être gênée, là, en pyjama devant Zane. Un garçon dans son dortoir, ce n’était pas totalement habituel, même si Alesya avait déjà joué avec le cœur de quelques malheureux. Elle n’en était pas moins une gosse. Une chance, quelque part, qu’ils se connaissent si bien. C’était un peu comme être face à Ezechiel, son meilleur ami. Zane, elle le connaissait depuis toujours et sans dire qu’il était comme un frère pour elle, ils étaient trop proches pour réellement se soucier de ce genre de chose. Quoi que. Il semblait préoccupé, assez pour qu’à nouveau elle fronce légèrement les sourcils, encore ensuquée. « Quoi ? » marmonna-t-elle, mal réveillée, consciente que ça sonnait un peu sec mais sachant aussi qu’il ne lui en tiendrait pas rigueur. Elle était groggy, c’était de sa faute, à lui de savoir que c’était là le plus aimable qu’elle était capable de produire et ce pour au moins les dix minutes à venir. A genoux à côté de son lit, il l’observait de ses yeux clairs, semblant encore plus mystérieux que ce qu’il ne pouvait présenter d’ordinaire. Avec sa peau diaphane et ses cheveux si sombres, son air de se foutre de tout et sa désinvolture, il attirait l’attention. Les filles gloussaient, niaises et pathétiques, voulant un bout du bad-boy, comme une sorte de fantasme généralisé qui rendait Alesya folle. Zane était à elle sans l’être, possessive petite peste qui ne supportait pas qu’on lui tourne autours. C’était étrange, d’ailleurs, mais alors que son cerveau tournait au ralenti, elle se demanda si tout cela pouvait être de la jalousie. Impossible, n’est-ce-pas ?
Dans son dos, quelque part dans la pénombre, une fille se retourna, commençant à bouger trop fort. Alesya claqua sa langue, vaguement agacée. Fiona Jones était le genre de commère qui non contente de tout savoir se réveillait aussi au milieu de la nuit pour aller boire. Avec sa chance, Zane se retrouverait face à elle, mauvaise idée. « Salle commune ? » souffla-t-elle, tout bas, un peu plus alerte « ou juste couloir, histoire qu’elle te voit pas ici… » Continua Alesya en faisant un vague signe de tête en direction de l’importune. Elle n’aimait pas qu’on la réveille mais elle se doutait que cela devait être... important, pour qu’il ose l’affronter au réveil.
Dernière édition par Alesya Y. Lestrange le Ven 26 Oct - 18:02, édité 2 fois
Zane E. Goyle
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Sujet: Re: Slytherin Love ~ Zalesya [Quatre ans plus tôt] Sam 29 Sep - 13:04
Slytherin Love
Zalesya
Only seventeen, but she walks the streets so mean It's alarming truly how disarming you can be
Le moins que l’on puisse dire c’est que la Lestrange n’était pas vraiment du « matin ». Toujours à genoux, la laissant prendre son temps pour émerger doucement Zane attendait patient. « Salle commune ? ou juste couloir, histoire qu’elle te voit pas ici… » Souriant doucement en regardant l’autre commère de Fiona bouger, Zane hocha la tête et dit doucement : « Salle commune. » Il était plutôt content qu’Alesya prenne l’initiative de sortir du dortoir. Il se voyait assez mal lui parler de sentiments là par terre en pyjama, à genoux à son chevet dans le dortoir des filles. Une fois la brunette debout, tous les deux rejoignirent en silence la salle commune. Ravivant le feu d’un mouvement de baguette histoire qu’elle n’ait pas trop froid étant donné qu’elle sortait à peine de la chaleur de son édredon, le fils cadet de la famille Goyle prit place à côté de sa camarade dans un fauteuil.
L’adolescent resta silencieux un moment, le seul bruit venant troubler le calme de la salle commune des vertes et argent étant le crépitement des braises fraîchement ravivées un instant plus tôt dans l’imposante cheminée en pierre. Passant nerveusement une main dans ses cheveux, hésitant un instant il se mit à fixer la brune. Même sans maquillage et encore à demi endormie, il la trouvait belle… Alors maintenant il en était certain : c’est qu’il l’aimait vraiment. Prenant doucement celle-ci dans ses bras, le Goyle cherchait les mots pour lui dire. Tourner autour du pot trop longtemps énerverait sans doute la jeune fille… Et être trop direct ne lui semblait pas être une bonne chose. Car après tout à 16 ans, lui qui était à peine en deuxième année… il ne savait pas vraiment comment faire. Certes il savait en théorie, mais les romans et la vraie vie en général, c’est bien différent. Soupirant doucement, il prit enfin la parole : « T’as raison, l’autre commère aurait inventé de sales trucs. Surtout avec ce que je vais te dire. » Sans aucun doute, si leur conversation était tombée dans son oreille indiscrète, demain au château des rumeurs auraient courue. Qui sait ce qu’elle aurait inventé ? Grimaçant à l’idée que tout le monde se mette à insulter Alesya de traînée et lui d’obsédé sexuel, il tenta de remettre un peu d’ordre dans ses pensées confuses.
« En fait, je sais même pas comment aborder le sujet. Mais faut bien pourtant, parce que sinon je sais que je le regretterai plus tard. Il faut que je te le dise… Je ne peux plus me taire. » Déglutissant doucement, regardant le feu un instant le jeune homme reporta son attention sur la brune dans ses bras. Son cœur battait vite, à cause de l’adrénaline. Elle le sentait, certainement… « T’inquiète pas, je ne vais pas t’avouer que je suis gay, ou qu’en fait je ne suis pas un Goyle mais un né moldu adopté. Rien de grave. Enfin, je crois. » Haussant les épaules en regardant cette fois-ci le plafond, il prit un ton plus solennel : « J’te demanderai juste de pas fuir ou de pas me mettre une claque, ok ? » Juste histoire de détendre un peu l’atmosphère, avec une touche d’humour. Prenant une grande inspiration, Zane finit par se lancer : « En fait… Tu sais… ça fait un moment que je crois que je te vois un peu autrement que comme une amie. Je crois que je ressens plus qu’une simple amitié pour toi. Je me trompe peut-être après hein, je ne sais pas ce que c’est d’être amoureux. Mais je pense que j'ai des sentiments pour toi. » Il l’avait fait. Il l’avait dit. Mais néanmoins, le Serpentard appréhendait toujours la réaction d’Alesya… Après tout, il ne lui avait jamais montré dans ses gestes ou sa manière de se comporter avec elle. Peut-être bien qu’elle allait lui rire au nez ?
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Alesya Y. Lestrange
HRIen depuis le : 25/08/2011 Parchemins écrits : 5504 Statut : » FIANCEE A VLAD KARKAROFF
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Sujet: Re: Slytherin Love ~ Zalesya [Quatre ans plus tôt] Ven 26 Oct - 18:34
I still remember the look on your face, lit through the darkness at 1:58, the words that you whispered for just us to know : You told me you loved me...
Il y avait quelque chose de particulier chez Zane. Quelque chose que les autres n’avaient pas, même ceux qui essayaient de se donner un genre. Il y avait chez lui quelque chose de grave, de sérieux, cette façon dont son sourire pouvait changer, dont milles orages pouvaient éclater dans son regard glacier lorsqu’il voulait se faire comprendre, lorsque les pitreries et les conneries mettaient les voiles. Alesya avait appris à se méfier de ce genre d’attitude, parce qu’elle ne savait jamais ce qu’il allait lui servir, mais ce soir, elle était encore un peu trop groggy, assise sur le canapé usé et défoncé de la salle commune des Serpentards, encore trop perdue dans les restes de son sommeil pour réellement monter la garde. Elle avait remarqué le changement, cependant. Comment aurait-elle pu passer à côté, de toute façon ? Elle le connaissait par cœur, elle aurait pu reconnaître le moindre de ses sourires, la moindre expression. Quelque part, elle le connaissait peut-être même plus que Vladislav, parce que sans le dire, ils étaient plus proches, parce qu’ils avaient grandi ensemble. Assez pour se comprendre, toujours, assez pour… « En fait… Tu sais… ça fait un moment que je crois que je te vois un peu autrement que comme une amie. Je crois que je ressens plus qu’une simple amitié pour toi. Je me trompe peut-être après hein, je ne sais pas ce que c’est d’être amoureux. Mais je pense que j'ai des sentiments pour toi. »
Elle écarquilla les yeux, un bref instant, à présent parfaitement réveillée. Il aurait pu verser sur elle un saut d’eau glacée que l’effet n’eut pas été différent. ‘Amoureux’, ‘plus qu’une simple amitié’, ‘sentiments’… une boule dans son ventre venait de se former. Ca, elle ne l’avait pas vu venir. Elle aurait pu, surement, mais… non, cela aurait demandé trop de prétention, une fierté vaniteuse qu’elle ne possédait pas. Alesya était habituée à être admirée pour ses pouvoirs et sa détermination, elle ne se voyait ni comme jolie ni comme intéressante. Et à vrai dire, entre Rohàn, Ezechiel et les deux Serpentards qu’elle ne lâchait jamais, elle ne se sentait pas vraiment comme une fille, alors… plaire, attirer l’attention… Elle se sentit un peu vexée, l’espace d’une seconde, parce qu’elle se demandait depuis quand il la voyait ainsi et si ce n’était pas trahir leur amitié. Perdue, elle manqua poser une question pour savoir où était le Karkaroff, tellement habituée à toujours être avec les deux en même temps. Elle se retint, de justesse, tout comme elle réussit à retenir la demande suivante, à savoir si Vladislav était au courant. Elle avala sa salive, perdue, observant Zane alors que de longues secondes s’écoulaient et que le silence s’installait. Il lui faisait peur, soudain. Peur, terriblement, parce qu’elle ne pouvait pas le perdre, parce qu’elle ne pouvait pas se passer de lui. Et puis il la plaçait au pied du mur. Le repousser, maladroitement, comme la gamine inexpérimentée qu’elle était, c’était surement lui briser le cœur et le dégouter à vie de toute envie d’interaction avec elle. Le perdre, donc. « Et ça te vient au milieu de la nuit, comme ça ? » souffla-t-elle finalement, laissant un rire maladroit mais un peu sec passer ses lèvres.
Retournant son cerveau, elle chercha le moindre signe qu’elle aurait pu manquer avant de comprendre que ce silence allait les tuer, tous les deux. Ils étaient perdus dans la salle commune, le calme était tel qu’on aurait pu entendre un fantôme passer à travers un mur et elle ne disait rien. Assise là, réveillée mais sonnée, le cœur battant un peu trop fort, elle le regardait, elle était comme pétrifier. Que dire face à ça ? C’était une première, c’était… elle inspira profondément et d’une voix heurtée, elle commença, tout bas, dans la pénombre oubliée de cette pièce qui soudain semblait étrangement petite. « Je t’ai… toujours imaginé comme un frère… » murmura-t-elle, avant de réaliser à quel point cela pouvait sonner comme l’inverse exact de ce qu’elle cherchait à dire. Aussi s’empressa-t-elle de continuer, se retenant de se gifler sur place « Mais ça n’a jamais été très… précis, comme comparaison, ça n’allait pas, pas vrai ? » . It never felt right to treat you like a brother, pensa-t-elle, sentant à quel point la situation était en train de déraper. Dire que cinq minutes plus tôt, elle avait été enfoncée dans son lit, au chaud. Comme à la recherche d’une chaleur lointaine, elle s’approcha alors sans trop prévoir, sans trop comprendre. Elle se pencha en avant de déposa un baiser au coin de ses lèvres. C’était innocent et doux, encore, mais elle était si proche, plus proche que jamais… Elle avait déjà dormi contre son flanc, de nombreuses fois même, mais il y avait quelque chose de différent, là. Quelque chose de précieux, surement. Esquisse d’un tout premier baiser qu’elle venait d’accorder, de donner, sans même se poser de question tant ça semblait soudain naturel.
Elle recula, une seconde, croisant son regard et offrant pour la première fois un sourire qui n’était ni vantard ni assuré. Qu’il l’aide, avant qu’elle ne prenne ses jambes à son cou, adolescente effrayé... sauf que c’était surement à son tour d’encaisser le silence malaisé… elle baissa la tête, se sentant soudain idiote. Mais quelle idée…
Zane E. Goyle
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Sujet: Re: Slytherin Love ~ Zalesya [Quatre ans plus tôt] Ven 30 Nov - 21:52
Slytherin Love
Zalesya
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« Et ça te vient au milieu de la nuit, comme ça ? » Le gallois ne su quoi répondre à la petite brune dans ses bras. Oui, il aurait sans doute pu attendre encore un peu, lui proposer une sortie à deux le samedi après midi ou bien l’emmener dans un coin tranquille un peu avant son entraînement de quidditch, lui qui en seconde année avait déjà sa place comme poursuiveur. Grand joueur oui, il avait surement un bel avenir et une belle carrière s’offrant à lui dans ce sport. Un miracle, quand on voyait ses résultats plutôt moyens… Loin d’être idiot comme son père, mais pas vraiment scolaire non plus.
Alesya finit par briser le silence maladroit qui s’était installé entre eux, les deux ados un peu paumés qui faisaient face à l’amour pour la première fois. « Je t’ai… toujours imaginé comme un frère… Mais ça n’a jamais été très… précis, comme comparaison, ça n’allait pas, pas vrai ? » Souriant amusé par sa réaction, la serrant un peu mieux dans ses bras en la sentant venir plus contre lui comme à la recherche de cette chaleur qu’elle avait su trouver dans son lit avant qu’il ne vienne la réveiller, ses joues s’empourprèrent au léger baiser de cette dernière. Là, juste au coin des lèvres… Et ça suffisait à faire rougir le plus jeune des deux Goyle, comme un enfant. Il n’avait jamais embrassé aucune fille avant ça, mis à part sa sœur ou sa mère sur les joues. C’était nouveau pour lui, comme c’était nouveau pour la jeune Lestrange aussi. A vrai dire lui-même doutait. Il n’en avait pas vraiment parlé, ni à son frère et ni à Vladislav. Entre eux, les hommes ne parlent pas trop de ça, contrairement aux bandes de copines. Mais… Il avait lu quelques livres à l’eau de rose en cachette, le soir caché sous sa couette pour essayer de se documenter un peu sur tout ça. On ne parlait pas d’amour dans sa famille, comme dans pratiquement toutes les familles de sang pur d’ailleurs. Car dans le milieu des deux jeunes vipères… L’amour n’a pas réellement sa place. Généralement, on choisit des épouses de bonne famille aux garçons comme lui. Et là, secrètement du haut de ses seize ans le jeune adolescent encore empoté et naïf qu’était Zane espérait qu’il pourrait se marier peut être avec Alesya. A l’heure actuelle, ça lui semblait être la meilleure des solutions, plutôt que de se retrouver fiancé à une harpie qu’il ne supportera pas.
Caressant doucement la joue de la petite brune, la regardant dans les yeux avec un sourire affreusement niais sur les lèvres le Serpentard eut un petit rire nerveux : « Si je suis venu en pleine nuit c’est parce que je me voyais pas t’avouer ça devant Vlad, ou devant d’autres gens. De peur de perdre la face, le contrôle… de me prendre un râteau monumental. » Sortant sa baguette de sa poche, la pointant vers la cheminée pour en raviver le feu et la chaleur, il cherchait quoi faire. Comment agir ? Que dire ? Leur relation allait sans doute changer suite à ça. Inquiet, il demanda : « On aura toujours les mêmes délires hein ?… Enfin j’veux dire… J’ai pas envie que parce qu’on sort ensembles, ça change radicalement entre nous. On devrait pas aller trop vite, prendre notre temps. C’est nouveau pour nous après tout. » Oui. Ils étaient là, tous les deux dans le canapé de leur salle commune, l'un contre l'autre. Avec sans doute les mêmes doutes, les mêmes questions sans réponses...
Passant une main dans ses cheveux légèrement gêné, il ajouta: « J'espère que Karkaroff le prendra bien. »
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Alesya Y. Lestrange
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Sujet: Re: Slytherin Love ~ Zalesya [Quatre ans plus tôt] Sam 5 Jan - 9:14
I still remember the look on your face, lit through the darkness at 1:58, the words that you whispered for just us to know : You told me you loved me...
C’était étrange. Ses doigts sur sa peau, caresse sur sa joue, son regard dardé sur elle, ses souffles contre ses lèvres, la présence à ses côtés, la chaleur inhabituelle… C’était étrange, définitivement. Alesya, petite peste indépendante, solitaire à sa façon, gamine dans bien des domaines. Elle avait toujours refusé de céder à la naïveté fondante et rose, ne voulant pas être comme toutes les autres, mijaurées sans cerveau s’extasiant devant la moindre forme d’attention, mais à cet instant, elle se sentait bien et ça la faisait sourire, en dépit de la peur qu’elle sentait naître dans ses entrailles. Elle n’avait jamais réellement songé à son premier baiser et ne s’était pas imaginé que son meilleur ami serait celui à l’embrasser mais après tout, qui d’autre ? Ils se ressemblaient et se connaissaient depuis toujours, trio d’argent avec le troisième membre absent, bande de petits cons sans vergogne. Là, à cet instant, elle avait l’impression que ça ne s’arrêterait jamais, cette histoire leur donnait un gout d’éternité, d’absolu, une sécurité bancale mais elle chercha à chasser les doutes de son crâne. Zane ne l’avait jamais laissé tomber, pourquoi le ferait-il à présent ? Parce qu’elle était soudain plus vulnérable ? Se redressant un peu, elle essaya de ne pas montrer cette faiblesse, comme on affiche un sourire pour cacher une vague tristesse.
« Si je suis venu en pleine nuit c’est parce que je me voyais pas t’avouer ça devant Vlad, ou devant d’autres gens. De peur de perdre la face, le contrôle… de me prendre un râteau monumental. » Murmura-t-il en ravivant le feu et Alesya se surprit à sourire, brièvement. Etait-il possible que lui aussi, ultime ressemblance, ai peur ? Doucement, elle réalisait le mal qu’il pourrait lui faire s’il s’approchait mais elle refusait d’y songer. Pas pour le moment. La tirant de ses pensées, il demanda non sans une pointe d’inquiétude dans la voix : « On aura toujours les mêmes délires hein ?… Enfin j’veux dire… J’ai pas envie que parce qu’on sort ensembles, ça change radicalement entre nous. On devrait pas aller trop vite, prendre notre temps. C’est nouveau pour nous après tout. » Elle l’observa alors qu’il passait sa main dans ses cheveux, semblant se souvenir d’un paramètre important. Et en effet, il ajouta : « J'espère que Karkaroff le prendra bien. » et Alesya réalisa qu’elle peinait à prendre toutes les informations en considération. Elle souffla doucement, pour se calmer et se stabiliser, comme lorsqu’elle était perchée sur son balai et manquait de perdre l’équilibre, à frapper trop fort dans un cognard. Ensemble. Karkaroff. Zane. Elle ferma un instant les yeux, se concentrant sur les craquements du feu. Allaient-ils être ses amis chiants qui devenaient un couple et viraient donc insupportable ? Elle était à des milles de se douter qu’un jour, elle serait fiancée à Vladislav. Ce n’était qu’un ami, un frère et elle se demanda à son tour s’il le prendrait comme une trahison soudaine.
Elle pensa à Rohàn, aussi. Allait-il fracasser les dents du jeune Goyle, comme il avait juré de le faire à tous les garçons osant s’approcher, des années plus tôt ? Elle n’avait plus besoin qu’il la protège comme ça, elle pouvait se défendre et surtout, elle doutait fortement que d’eux deux, ce soit Zane le plus nocif. C’était elle, la garce, la peste. C’était elle, surtout, qui réfléchissait bien trop. Et le Goyle parlait trop, aussi voulut-elle le faire taire, sans méchanceté, juste pour qu’ils profitent de l’instant, qu’ils ne parlent pas de la fin avant même que le début ne se soit déroulé. Alesya savait que si on la forçait à trop réfléchir, elle prendrait ses jambes à son cou dans la minute, alors elle vint poser ses lèvres contre celles de Zane, plus franche, encore un peu trop douce peut-être mais apprenant comme elle le pouvait. Combien en avait-il embrassé avant elle ? Zane attirait les regards mais il n’avait que seize ans, comme elle et elle voyait bien tous les mensonges qu’elle avait entretenus pour se vieillir, pour sembler plus respectable quand en fait, elle était aussi innocente qu’une première année. Violente, impulsive, oui, mais encore une petite fille, totalement.
Levant sa main, elle vint la poser sur la joue du jeune homme, approfondissant l’échange, s’approchant un peu mieux, se retrouvant appuyée contre lui. Assez pour en perdre un peu la raison, assez pour ne pas entendre la porte s’ouvrir derrière eux, loin, celle d’un des dortoirs. Quelqu’un s’approchait mais elle ne le réalisait même pas.
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Sujet: Re: Slytherin Love ~ Zalesya [Quatre ans plus tôt]