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 L'after - Arya

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MessageSujet: L'after - Arya   L'after - Arya EmptyVen 28 Sep - 17:08


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L'after
Arya + Dylan



La soirée aurait dû être cool, relax, de l’alcool gratos, des filles, et pourtant lorsqu’il avait foutu les pieds dans cette salle commune il s’était retrouver dans un remake de soirée mondaine version adolescent en manque de B.C.B.Gisme. Le genre de truc qui pouvait rapidement le saouler, entourer de personne toute plus inintéressant les unes que les autres il avait fini par se caser dans un coin, bouteille à la main, et par boire en profitant des rares bonne musique qui passait en fond sonore. Et puis, comme à son habitude, l’ennuie commençait sérieusement à le saouler bien plus que tout l’alcool qui pouvait ingurgiter, le cerveau noyé, et sa terrible dépression bien réveillé, il s’était relevé, s’était placé derrière un pauvre mec qui pensait pouvoir dragué l’une des rares personne pour qui le Serdaigle avait un minimum de considération. Pourtant, le bleu et bronze avait essayé de lui faire comprendre que ce n’était pas une bonne idée, celui-ci n’avait rien voulu entendre et Dylan avait simplement et tout bonnement enfoncé son front contre le nez du garçon, saignant et énervé, tout ceci avait fini en une énième bagarre dans la vie du Serdaigle et au final, c’était toujours la même chose…Il se réveillait au même endroit : l’infirmerie.

Cette maudite et sempiternelle infirmerie. Il était inutile pour lui d’ouvrir les yeux, il reconnaissait les lieux rien qu’au parfum qui émanait des draps frais, à l’odeur de potion qui lui rappelait un peu les cachots, et il reconnaissait toujours l’infirmière qui venait lui faire des soins. A moitié conscient, une empressante envie de vomir, il gardait les yeux fermés, ayant trop peur de voir les murs de l’infirmerie tourner autour de lui. Essayant de reconstruire ses souvenirs dans sa tête. Il se souvint des rumeurs de la soirée, il se souvint avoir franchi la porte de la salle sur demande, il se souvint du pouf moelleux sur lequel il s’était installé, des brulures dans sa gorge que faisait le whisky qu’il avait ingurgiter tout au long de la soirée et surtout, il se souvenait de cet enfoiré qui avait fini par revenir le voir avec deux autres potes à lui. Trois contre un, il n’avait aucune chance, même en étant expérimenter dans l’art de la bagarre de soiffard. D’un geste presque automatique, il posa le bout de son doigt au niveau de son nez et de sa lèvres, aussi bien l’un que l’autre était gonflé et saignait, un nez qui pisse du sang et une lèvre fendue, il s’en sortait plutôt bien lorsqu’il se rappelait de ce que lui avait réussi à infligé aux autres…Mais très vite, une douleur lancinante le fit se plaindre, son ventre le faisait souffrir.

Relevant le drap qui le couvrait, il remarqua qu’il était torse nu, enfin…Nu…C’était vite dit, un épais bandage entourait une bonne partie de son torse, ces enflures avaient profité qu’il soit à terre pour le roué de coup, c’était là qu’il avait fini par perdre connaissance et maintenant, il ne restait plus qu’à savoir une chose : Comment avait-il encore atterrit ici ?
Les idées sombres venait phagocyter son esprit, pourquoi les gens s’entêtaient à vouloir le sauver ? N’était-il pas assez connard avec les autres pour qu’ils éprouvent encore l’envie de le ramener à l’infirmerie ? Il voulait crever, il voulait avoir l’unique chose à laquelle il aspirait et en même temps, l’unique chose qu’il refusait de s’offrir. Il serait tellement plus facile pourtant de monter dans la plus haute tour du château et de se jeter dans le vide sans rien demander à personne mais il avait déjà essayé, il se souvenait du vent sur son visage et de cet instant, bref, où il se sentait totalement libéré de tout…Mais ce moment était trop court, car lorsqu’il s’apprêtait enfin à franchir le dernier pas qu’il le séparait du vide, le visage d’un trop grand nombre de personne lui revenait en tête, Elisa…Que ferait-elle si il n’était plus là ? Il l’avait déjà abandonné une fois, à l’hôpital, et il le savait au fond de lui, elle ne le lui pardonnerait très certainement jamais. Avait-il alors le droit de sauter ? De la laisser derrière ? Elle qui avait toujours été là pour lui ?
Et il n’y avait pas qu’elle…

Là était tout le problème…

Une voix s’éleva dans l’infirmerie, il la reconnaissait tout de suite, l’infirmière discutait avec la personne qui avait eu assez pitié de lui pour le ramener ici. L’alcool n’arrangeait rien, les maux de tête venait fracasser son crâne et très rapidement, il se mit à tout simplement gueuler depuis son lit :

« Vous avez pas envie de vous la fermer ! Y en a qui se repose ! »

Reposant son corps sur le matelas froid, il observa le plafond, posant son avant-bras sur son front, il soupira un long moment. Maudissant tout ce qu’il était, maudissant cette putain de vie qui semblait tant vouloir s’acharner contre lui alors qu’en réalité, il était juste incapable d’ouvrir les yeux et de se rendre compte que la vie lui offrait parfois quelque surprise mais qu’il était juste incapable de les voir.


(c) alysha
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MessageSujet: Re: L'after - Arya   L'after - Arya EmptySam 29 Sep - 17:14

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Abandonnant Arsène dans un coin de la salle, Arya voulait juste partir le plus loin possible du Serdaigle avant de commettre quelque chose qu’elle regretterait plus tard. Le jeune homme avait encore réussi à lui faire un peu plus baisser sa garde, si bien qu’elle avait préféré fuir avant de tout laisser tomber et d’écouter ses envies les plus enfouies. La Gryffondor chercha sa meilleure amie parmi la foule, voulant rentrer à la salle commune avec elle. Seulement après dix bonnes minutes à passer tous les invités en revus, elle ne la trouva pas. Abandonnant l’idée de retrouver Keira tout de suite, elle allait partir lorsqu’elle s’aperçut que les élèves commençaient à s’agiter dans la salle. Hésitant à aller voir ce qu’il se déroulait, elle ne tarda pas à écouter les élèves parler clairement de ce qui était en train de se produire sous leurs yeux. Seul un nom retient son attention ; Dylan Jones. Elle aurait dû s’en douter, elle l’avait vu au bar pendant la soirée, mais elle s’était promis de ne pas l’aider s’il finissait dans une bagarre ou complètement bourré. Malgré tout, elle ne put s’empêcher d’aller voir de plus près dans quelle affaire s’était encore empêtré le Serdaigle. Bousculant quelques élèves sans prendre la peine de s’excuser, elle ne put s’empêcher de les insulter mentalement de débiles profonds. Ils étaient tous là, en train de regarder des élèves se battre et aucun d’entre eux ne faisaient le moindre petit geste pour les séparer. Une fois au premier rang, la rouge et or put aisément s’apercevoir que Dylan était en mauvaise posture face à trois garçons qui semblaient plutôt baraqués. Le Serdaigle était en train de se faire cogner avec force, et commençait à avoir un mal fou à répliquer. De nouveau Arya dut prendre les devants pour tenter de ramasser ce qu’il allait rester du jeune homme. Elle poussa deux garçons à sa droite à aller les séparer, en leur adressant cet ordre d’une façon très claire, et plutôt froide. Vu qu’ils ne bougeaient toujours pas, elle finit par les insulter de tous les noms qui lui venaient à l’esprit, et enfin ils décidèrent de faire quelque chose. Tous des crétins.
La séparation ne fut pas simple, mais ils parvinrent quand même à stopper les trois garçons fortement colériques. Dylan était sur le sol, le visage en sang, et semblait tout bonnement inconscient. Les élèves commencèrent à s’agglutiner autour de lui, comme s’il était un objet intéressant se trouvant par terre. Poussant les pimbêches qui entouraient le serdaigle, elle s’agenouilla auprès de Dylan, et tapota ses joues histoire de voir s’il était bel et bien inconscient ou si ce n’était que de la comédie. L’interpellant, elle finit par s’apercevoir qu’en effet, il ne jouait pas le rôle de la victime mourante. Arya se doutait qu’il avait dû provoquer tout ceci, et elle qui s’était promise de le laisser se débrouiller tout seul cette fois-ci, ne put se résoudre à le laisser dans un état pareil ici.

Elle demanda aux deux garçons qui l’avaient aidé à séparer les débiles qui se battaient précédemment, de l’aider à emmener Dylan à l’infirmerie. Elle ne les connaissait pas, ou tout du moins, elle avait dû les apercevoir quelques fois dans le château, et elle fut ravie de voir qu’ils obéissaient docilement à sa demande. Elle n’avait pas l’habitude de demander de l’aide à n’importe qui pour n’importe quoi, seulement, elle se voyait mal porter Dylan jusqu’à l’infirmerie, même avec un sortilège. A vrai dire, elle regrettait déjà d’avoir aidé le jeune homme, vu la façon dont il l’avait quitté la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Il l’avait laissé en plan dans la salle, alors qu’elle s’était montrée sincère avec lui. Il s’était royalement foutu d’elle et de ce qu’elle avait pu lui dire, et ça l’avait mis de travers. Elle lui en voulait, énormément même, si bien que depuis elle n’avait plus cherché à lui parler ou le revoir qu’une quelconque façon. Elle commençait à en avoir marre de se faire renvoyer bouler dès qu’elle tentait d’apporter son aide au jeune homme. Arya n’avait jamais été très patiente, et elle trouvait qu’au contraire de Dylan, elle avait fait plus d’efforts qu’il n’en méritait. Une fois à l’infirmerie, les deux garçons posèrent le Serdaigle sur l’un des lits vides, et partir, laissant la rouge et or allait voir l’infirmière pour lui demander de venir soigner le garçon qui se trouvait dans un état pitoyable. La Gryffondor s’installa sur une chaise, tout en patientant silencieusement, regardant l’infirmière s’affairer à sa tâche. Elle avait l’impression d’être revenue à la case départ, elle était de nouveau en train d’aider Dylan, qui avait réussi à provoquer une nouvelle bagarre. Elle en venait à se demander s’il ne le faisait pas exprès de toujours se créer des problèmes pour rien, juste pour qu’il soit un peu le centre d’attention, juste quelques instants.

Une fois que l’infirmière eut fini de s’occuper du jeune homme, Arya hésita à partir et le laisser ici tout seul. Nerveuse, elle se mordit la lèvre. Après tout, il le méritait, elle n’avait rien à faire ici, elle n’avait pas à être là pour lui qui n’aurait certainement jamais bougé le petit doigt pour elle. Fixant Dylan qui dormait, la Gryffondor abandonna abruptement l’idée de partir. Soupirant, elle croisa les bras et attendit qu’il se réveille. Elle avait envie de s’énerver contre lui, de l’insulter de débile profond et de le frapper sur ses blessures histoire qu’il souffre encore un peu plus. Il l’agaçait même quand il ne lui parlait pas. Au bout d’un moment l’infirmière l’interpella, lui demandant de venir la voir dans son bureau. Se levant, Arya alla la voir, se demandant ce qu’elle pouvait bien lui vouloir. Le sujet n’était pas difficile à deviner ; Dylan. L’infirmière commençait grandement à s’inquiéter pour lui étant donné qu’elle le voyait souvent ramené ici, le visage en sang, des ecchymoses sur tout le corps. Elle se demandait même s’il ne lui fallait pas une aide extérieure parce que tout laissait à penser que quelque chose ne tournait pas rond chez lui. La Gryffondor tergiversa un instant, ne sachant pas s’il elle devait aller dans son sens ou non, même pour le bien de Dylan. Elle avait juste peur que cela aggrave son cas un peu plus. Alors qu’elle allait répondre à l’infirmière, une voix s’éleva non loin d’elles ;

« Vous avez pas envie de vous la fermer ! Y en a qui se repose ! »

La brunette leva les yeux au ciel. Même dans un état pitoyable il était toujours aussi peu agréable. Après avoir promis à l’infirmière d’en parler avec Dylan, elle sortit de son bureau et alla voir le blessé. S’approchant du lit du jeune homme, Arya croisa les bras, et lâcha durement ;

« Vu l’état dans lequel tu es, tu ferais bien de pas trop la ramener Dylan. »

Sans attendre quoi que ce soit, elle s’assit de nouveau sur la chaise qu’elle avait occupé un bon moment depuis ce matin. En effet, il devait bien être au moins trois heures du matin. Fixant le Serdaigle, elle hésita à aborder de suite la question de l’aide extérieure. De toute façon, elle était certaine que Dylan refuserait n’importe quelle aide qu’il puisse avoir, que ce soit d’un professeur ou même d’un élève. Il refusait déjà la sienne, pourquoi irait-il accepter l’aide de quelqu’un d’autre ? Enfin, c’était ce qu’Arya se persuadait, parce que si le Serdaigle acceptait une autre aide que la sienne, cela voudrait clairement signifier qu’il ne l’appréciait absolument pas, encore moins que ce qu’il lui laissait entendre. La rogue et or finit par demander ;

« Alors, qu’elle était la raison de cette stupide bagarre cette fois ? Quelqu’un t’a poussé ? Quelqu’un a mangé tes cacahuètes ? Vas-y épate moi ! »


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MessageSujet: Re: L'after - Arya   L'after - Arya EmptyLun 5 Nov - 15:07

NDA:

Les sons cognaient dans sa boite crânienne. Ses côtes lui faisaient mal aussi et pourtant, malgré toute la souffrance physique qu’il pouvait ressentir, rien…Absolument rien ne semblait capable d’atténuer cette tout autre douleur qu’il pouvait ressentir au fond de son cœur. L’énorme vide engendré par un instant de sa vie qu’il n’avait pas pu contrôler, un moment où il n’avait pas pu tenir une promesse. L’alcool qu’il avait ingurgité toute la soirée ne semblait pas avoir encore eu le temps de quitter son sang et c’était sans compter sur ce qu’il avait fumé, qui n’arrangeait en rien cette sensation d’être en dehors du réel.
La douleur était bien là, mais il était fatigué, saoul et drogué. Fermant les yeux après sa remarque, il avait entendu les rideaux autour de lui bouger alors qu’il posait son avant-bras devant ses yeux. Sans la voir, au simple son de sa voix, il pouvait reconnaitre l’unique personne dans ce château qui se prenait, à chaque fois, la peine de l’amener dans une infirmerie pour lui éviter pire malheur encore. Il avait pourtant mit le paquet la dernière fois qu’il l’avait vu, mais elle semblait toujours prête à s’acharner à vouloir l’aider. Pourquoi ? Pourquoi diable considérait-elle sa vie assez importante pour qu’elle s’en soucie autant ? Il ne voulait pas avoir la responsabilité d’une autre amitié à devoir gérer, il voulait simplement qu’on le laisse tranquille, les choses étaient toujours plus facile quand on ne devait penser qu’à une seule personne. Dès que l’on se mettait à penser aux autres il y avait beaucoup trop de facteur à prendre en compte. Trop de chose auquel pensé. Et surtout ! Il y aurait cette éternelle culpabilité qu’il devrait se trainer au pied comme un vulgaire poids enchainé à ses chevilles.

Il n’avait pas besoin de tout ça !
N’avait pas envie de tout ça !
Il voulait juste…Disparaitre.
Oublier…
S’oublier.

Nous sommes tous né pour mourir, et ça, personne ne s’en soucie réellement alors pourquoi est-ce si important si lui il meurt plus tôt que prévu et de la façon dont il le souhaite ? Sans avoir à culpabiliser.

Il esquissa malgré tout un sourire en l’écoutant, elle s’était assise à ses côtés, ses yeux cacher derrière son avant-bras tâché de bleu, de trace de brulure, et d’autre cicatrice dont il n’était pas difficile à deviner la provenance. Ainsi, protéger par son bras, il pouvait s’éviter la lourde épreuve que ce serait de la regarder droit dans les yeux. L’alcool le rendait parfois différent, parfois si faible, et elle…Elle…Elle n’avait pas à voir ça, elle ne devait jamais le voir.
Il ne souhaitait pas lui infliger ça, ne souhaitait pas nourrir un espoir qu’elle devait oublier, et aussi dingue que cela pouvait paraître, et même si elle l’ignorait entièrement, si il réagissait comme un connard, si il était un connard avec elle, c’était bien pour qu’elle ne s’inflige pas un plus grand poids encore que ses propres problèmes. Qui était-il pour laisser quelqu’un d’autre porter le poids de sa propre tristesse ?

S’il faisait ça, c’était pour son bien.

Il n’était pas sans savoir qu’elle vivait une histoire d’amour et toutes les contraintes que cela supposait. Que dirait d’ailleurs son grand amour s’il la savait ici, à son chevet ? Ecoutant ses questions, il restait un moment silencieux, essayant de remettre de l’ordre dans sa tête et ses souvenirs. Qu’est-ce qui s’était réellement passé ?
Des flash de la soirée lui revenait en tête, quittant la barrière de son bras, il se frotta le visage de ses mains comme si ce geste l’aiderait à pouvoir mettre de l’ordre dans les images qui lui revenait en tête.


« Y avait cette soirée là… »

Le visage entre les mains, il reposa ses bras devant ceux-ci. Il se souvenait d’Alice, la candide demoiselle, aussi naïve qu’idiote parfois, mais elle y avait cette horrible chose chez elle, cette fragilité qui ne cessait de lui rappeler sa sœur.

« Alice était avec moi et puis y a eu ce mec…Il ne voulait pas la lâché… »

Ses mots était haché, entrecoupé de pause, d’instant où il essayait de se souvenir de l’exactitude de l’histoire qu’il racontait. Mais cela lui demandait beaucoup plus d’énergie qui ne le pensait, si bien qu’il finit par soupirer longuement.

« Je vais pas te faire un dessin… »

Les yeux à l’abri des siens, il grimaça à travers ses bras, elle ne devait pas rester.

« Décidément, tu es accro à moi…Tu veux jouer au docteur ? »

Un sourire malsain se dessina sur ses lèvres.

« Laisse-moi juste t’imaginer en infirmière cochonne, d’ici trente seconde il devrait être assez en forme pour toi »
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MessageSujet: Re: L'after - Arya   L'after - Arya EmptyVen 9 Nov - 18:24

Dylan avait porté son bras sur ses yeux, malgré tout, Arya pouvait clairement voir un sourire sur les lèvres du Serdaigle. Visiblement, ça l’amusait beaucoup, ce qui n’était pas le cas de la brunette. Elle n’aurait jamais dû l’emmener ici de nouveau, vu la façon dont il s’était comporté avec elle lors de leur dernière entrevue. De plus, il l’avait clairement ignoré dans les couloirs après l’avoir laissé en plan dans la salle d’Histoire de la Magie. Il ne méritait pas la moindre once d’attention de sa part, elle lui en voulait beaucoup de s’être comporté comme un con avec elle. Et pourtant, elle n’avait pu s’en empêcher, elle n’avait pu se résoudre à l’abandonner dans cette bagarre de débiles profonds, surtout en voyant qu’il était en position de faiblesse par rapport aux trois autres garçons qui s’acharnaient sur lui. Et les voilà revenus au point de départ ; l’infirmerie. Lâchant un petit soupir inaudible, Dylan finit par lâcher ;

« Y avait cette soirée là… »

Soirée qui avait plutôt bien commencé, mais qui avait fini par dégénérer. Dire que c’était entièrement de la faute d’Arsène si elle s’était rendue à cette stupide fête. Elle avait fini par l’abandonner plutôt que de continuer à le pousser à bout. Elle ne pouvait s’en empêcher, c’était plus fort qu’elle, il fallait qu’elle l’énerve. A croire qu’elle n’avait pas de chance quand il s’agissait des Serdaigles. Reportant son attention sur Dylan qui se frottait le visage comme pour tenter de se remémorer en quoi il avait dérapé ce soir, Arya se retint de ne pas lui dire ce qu’elle pensait de son comportement. Elle n’avait pas envie de se battre avec lui tout de suite, ils le faisaient bien assez souvent.

« Alice était avec moi et puis y a eu ce mec…Il ne voulait pas la lâché… Je vais pas te faire un dessin… »

Le dessin était très simple à comprendre. Le Serdaigle avait fini par péter un câble, et avait cherché les problèmes. C’était tellement peu surprenant. Arya s’était de suite doutée que c’était Dylan qui avait provoqué cette bagarre, à croire qu’il ne pouvait s’empêcher de s’attirer des ennuis pour des broutilles. Et qu’elle, elle ne pouvait éviter de l’emmener à l’infirmerie. Leur rôle leur sied très bien après tout. Elle voyait mal les rôles être inversés ; Dylan en train de lui faire une leçon de morale, tentant de l’aider, tandis qu’elle serait sur ce lit, en train de souffrir parce qu’elle aurait cherché à se battre avec quelqu’un. Non, vraiment, l’inverse ne pourrait se produire. La voix du Serdaigle la coupa finalement dans ses pensées ;

« Décidément, tu es accro à moi…Tu veux jouer au docteur ? Laisse-moi juste t’imaginer en infirmière cochonne, d’ici trente seconde il devrait être assez en forme pour toi. »

La concernée leva les yeux au ciel. Même dans un état lamentable, il ne pouvait s’empêcher de faire des remarques perverses qui n’amusaient que lui. Il aurait au moins pu la remercier de lui avoir sauvé la mise ce soir. Elle aurait tout aussi bien pu le laisser se faire tabasser jusqu’à ce qu’on ne le reconnaisse plus. La jeune femme croisa les bras sur sa poitrine, et fixa le Serdaigle qui n’avait pas encore daigné lui adresser un regard.

« Et mon poing dans la figure tu l’imagines aussi ? »

C’est vrai qu’elle avait une très forte envie de le frapper là tout de suite. Il l’agaçait tellement. Il se comportait comme un con avec elle, Arya ne cessait de se faire renvoyer sur les roses et même si sur le coup elle lui en tenait rigueur, elle n’était pas rancunière au point de ne plus lui adresser la parole. Et elle avait l’impression que c’est ce que cherchait le Serdaigle. A la pousser à bout jusqu’à qu’elle finisse par être lassée, et qu’elle décide de ne plus être là pour lui. Ce que refusait la Gryffondor. Elle voulait aider Dylan, bien que ce dernier ne soit pas du tout intéressé par son aide, Arya refusait de baisser les bras, et de le voir s’enfoncer un peu plus dans une déchéance alarmante. Lâchant un soupir las, elle rajouta ;

« L’infirmière m’a demandé si c’était normal que tu te retrouves souvent à l’infirmerie pour des raisons stupides comme ce soir. Elle veut savoir si tu veux parler à quelqu’un de ton problème de débilité profonde. »

Elle ne put s’empêcher de se montrer sarcastique, mais elle lui en voulait encore pour la dernière fois. Dylan était assez intelligent pour comprendre de lui-même que ce n’était pas de ce problème-là dont l’infirmière voulait discuter. Et la rouge et or commençait aussi à être agacée de voir son bras devant son visage quand elle lui parlait, si bien qu’il finit par lancer froidement ;

« Tu veux bien arrêter de te comporter comme un gamin et me regarder quand je te parle ?! »


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