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 You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem

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MessageSujet: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyMar 3 Juil - 13:31

You can always paint the roses red
Le chapelier fou & Absolem


(c) SunneMeer
There is a place. Like no place on Earth. A land full of wonder, mystery, and danger! Some say to survive it: You need to be as mad as a hatter.



La forêt est l'un des endroits de Poudlard qui en effraye quelques uns, avec toutes ces créatures. Mais pas moi. Là-bas, j'ai l'impression et la certitude qu'un jour j'y trouverai l'entrée du pays des merveilles, où je pourrai enfin être moi même et vivre heureux. Être la plus belle des chenilles bleues, la voix de la sagesse et fumer de l'Opium au narguilé toute la journée assis sur un champignon géant. Je suis un peu comme Alice, on m'as arraché à mon monde. Et un jour, le lapin blanc viendra me chercher, pour me ramener. Je le suivrai sans crainte. Mais avant, il faut que je trouve ma Alice. Parce que sans elle c'est certain, le pays des merveilles doit être en pleine crise !
Ce soir là encore, alors que le crépuscule arrive doucement, Charly et moi avons décidé de nous y rendre. Charly Scamander me comprends, lui ! Il ne me crois pas fou, comme la plus part des gens, et nous dissertons souvent sur des choses paraissant futiles aux autres. Charly, c'est mon chapelier fou ! Lui aussi, il faudra que je l’amène avec moi, au pays des merveilles, la reine a toujours besoin d'un chapelier.

Assis sur un rocher, je dessine, encore et toujours sur mon fidèle calepin à dessins. Là, c'est quand Alice bat le terrible Jabberwock, avec l'épée de Vorpaline. En fait, c'est sûrement cette épée, celle de Gryffondor. Il faut que je la vole un jour ! Ou alors, je demanderai à Saffra de le faire, elle sait bien dérober des trucs elle ! Je suis sûre qu'elle pourrait la glisser dans sa poche sans que personne s'en rendre compte, et me la donner après pour que je la ramène chez elle, au pays des merveilles, sa véritable place. Cheshire cat mon boursouflet, regarde autour d'elle en gazouillant, perchée sur ma tête. Je crois qu'elle aime bien Charly, elle aussi. La nuit ne va pas tarder, et je commence à avoir froid. Resserrant un peu ma robe de sorcier aux couleurs des rouges et or, je tire longuement sur ma cigarette. Oui c'est pas génial, c'est sur que je préfère la weed au moins c'est naturel ça. C'est une alternative comme une autre à l'Opium après tout ! Mais faute de grives on mange des merles. Je me demande bien comment fait Charly pour se promener tout nu comme ça en plein automne, voir même parfois en plein hivers dans le froid glacial d’Écosse. Il doit avoir des supers pouvoirs pour pas mourir congelé. Au début je pensais que c'était parce que son sang de sorcier est pur, et pas le mien. Mais en fait, ça doit pas être ça, et je l'ai compris quand j'ai vu la fille Malefoy malade comme un chien qui se mouchait bruyamment a genre 5 mètres de moi. Inutile de préciser que même si elle avait attrapé froid, je me suis éloigné aussi tôt d'elle de 15 mètres, histoire d'être sur de pas tomber malade moi aussi. Les microbes ont finit par comprendre qu'ils devaient avoir peur de moi, me fuir comme la peste parce que je les élimines à coup de médicaments et d'antibactériens moldus. Je suis hypoallergénique en quelques sortes, mais y'a toujours quelques téméraires qui finissent par m'avoir, et là, c'est juste l'horreur. Putain j'ai tellement peur de la maladie ! Tellement peur des microbes en tout genre...

Soupirant doucement, je scrute l'horizon à la recherche de Charly. Il est en retard, c'est inhabituel. Il s'est peut-être attardé à table, il y avait du pudding ce soir. Je le comprends, c'est sûrement génétique, sa mère adore le pudding aussi ! Faudra que Charly revienne quelques jours à la maison cet été, qu'on aille ensembles à la gay pride de Londres, lui, mes deux papas, et moi. La belle équipe ! C'était juste génial l'année passée. Et puis, j'irais sûrement un peu chez lui aussi. J'adore tellement sa mère ! Je peux passer des heures à discuter avec elle des créatures magiques aux quelles les gens ne croient pas d'ordinaire, comme par exemple le Tranchesac Ongubulaire.

AH ! Le voilà, je crois. Il arrive là au loin, descendant la petite colline, longeant tranquillement la cabane de notre garde chasse Byron. Il a l'air heureux, ce soir ! Normal, on va partir dans la forêt tous les deux, et il sait très bien que moi, je le jugerai pas, je l'insulterai pas de fou ou d'illuminé. Parce que finalement, on est un peu pareils lui et moi. Des incompris tout à fait saints d'esprits et rationnels, perdus dans un monde de fous qui n'est pas fait pour nous. Lui souriant doucement à son arrivée, caressant du bout des doigts Cheshire cat qui gazouille de plus en plus fort sur ma tête en s'agitant d'impatience, je la descend et la pose dans ma main, qu'elle puisse aller dire bonjour à Charly. Ma petite boursouflette est géniale, c'est la plus cool des boursouflets, toute rose avec ses rayures violettes ! Rangeant rapidement mon calepin dans mon sac, je me relèves pour l'acceuillir. « Mon chapelier ! Enfin ! J'ai cru que t'arriverais jamais, que tu t'étais fait bouffer par le Bandersnatch ou quoi... T'as traîné à cause du Pudding hein ? Avoue. » Charly est trop gourmand, je crois. Ou alors c'est juste avec le Pudding ? J'en sais rien, mais toujours est-il que cet été faudra planquer les gâteaux à la maison pour pas qu'il bouffe tout pendant la nuit. « Bon, t'es prêt pour l'expédition ? Et fais un bisou à Cheshire cat, la pauvre! Regardes, elle va pleurer, tu lui a pas dit bonjour!, » dis-je en tendant mon boursouflet.
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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyJeu 5 Juil - 1:10

Il faut partir en expédition. Oh oui, il faut partir en voyage ! C'est le soir, les préfets vont bientôt faire leurs rondes, mais Charly s'en fiche. Absolem est préfet, il a une protection. Mais le Serdaigle préfère rester attablé pour le moment. Poudlard et les elfes aux doigts de fées préparaient des mets toujours aussi succulents et savoureux les uns que les autres. Pudding au dessert. Pudding. Pudding. PUDDING ! Le cœur de Charly chavirait face à ce dessert. A chaque fois que sa mère en préparait, il tentait toujours d'avoir la plus grosse part, ou de finir l'assiette, les restes. Les drogues sont dépendants au tabac. Lui, au pudding. Il mange une part. Et il en redemande une autre, et paf, ça apparait de nouveau dans son assiette. Alors il dévore encore. Pudding. Pudding. PUDDING ! ... Mais le pudding se termine, Charly ne sait pas encore qu'il mange le dernier de la soirée. Il ne restait plus que quelques élèves dans la grande Salle, surveillés par un professeur, s’impatientant, étant donné qu'il avait fini son diner depuis longtemps. Mais toute bonne chose avait une fin. Et il était temps de partir. C'est en se levant que le jeune Scamander se remémora. Il fallait partir en expédition. Et Absolem l'attendait sûrement déjà. Il devrait presser le pas, quittant la grande Salle en trombe, il tomba nez-à-nez avec un autre Serdaigle, lui demandant pourquoi il ne rentrait pas à la salle commune. « C'est secret, je découvre un autre monde. » Et tout de suite, on le traita de taré. On l'injuria aussi. Il allait faire perdre des points à Serdaigle si ça continuait. Tant pis, il se foutait de ce que les autres pensaient.

Absolem était avec lui, il le croyait. Absolem, c'était son meilleur ami. Lui seul le comprenait parfaitement à Poudlard. Le Gryffondor était aussi le copain de vacances. Les Maman ? Papa ? Je peux aller chez Absolem ? devenaient classiques, habituels. A Londres, ils allaient à la Gay Pride aussi. Et parfois c'était l'inverse. Papa ? Maman ? Absolem peut venir ? Alors Absolem venait. La maison des Scamander avait pour la particularité d'être implantée dans la campagne, la seule se trouvant sur des kilomètres, entourées par des champs vastes.

Il dévale la colline. Et il discerne le Gryffondor au loin. Ouf ! Il n'était pas parti, heureusement d'ailleurs ! Cette expédition, ils devaient la faire à deux ! Ils étaient une équipe. C'étaient les deux ou rien du tout. Il arrive devant Absolem, tout essoufflé par la course qu'il vient d'effectuer. « Désolé ! Désolé ! J'ai vraiment pas vu l'heure ! Je mangeais du Pudding, et les elfes en resservaient encore ! Alors j'avais encore plus de pudding. Et donc, pudding, pudding, pudding ! » Reprenant son souffle petit à petit, Charly affichait néanmoins un fier sourire tout joyeux. Ça faisait des jours qu'ils planifiaient cette expédition dans la forêt ! Absolem lui tend Cheshire Cat, se faisant alors bisouiller par le Serdaigle. « Bonjour cheschire cat ! Et oui, je suis prêt pour l'expédition ! » Quoique, deux petites secondes. Il décida d'enlever ses vêtements. S'extirpant de son pull et de son jean, il se retrouva bien vite pieds-nus, en caleçon, face à Absolem. « Dame Nature aime bien que je parle avec elle dans la forêt ! » Maintenant, l'expédition pouvait réellement commencer. Mais par où fallait-il qu'ils commencent ? Charly décida alors d'exposer sa théorie à son meilleur ami.« Si on part de ce côté, on arrivera sûrement dans une clairière remplies de licornes roses ... mais de ce côté, on raconte que oui, il peut y avoir des lapins blancs. Après, tu penses que Cheshire Cat peut nous servir de guide, avec son nez de boursoufflet, ça sent des choses ! »
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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyJeu 5 Juil - 1:53

Absolem O. O'Reilly a écrit:
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A vrai dire, j'en était sur qu'il avait mangé du pudding. Quand j'l'ai vu dans mon assiette pour le dessert après ma salade verte nature sans rien, j'ai su qu'il serait en retard. En fait, le pudding pour lui c'est comme la salade crue pour moi, c'est plus fort que lui, il peut pas résister. SALADE SALADE SALADE. Parfois, je m'en envoie même un sachet à moi tout seul devant la télé, j'la mange comme ça à l'arrache, comme on mange du pop corn.

Mais c'est pas l'sujet. Voilà qu'il se met en caleçon, comme d'habitude. Maintenant, je fais même plus attention à vrai dire. Reposant Cheshire Cat sur mon épaule, j'hoche la tête, tout en lui essuyant le coin des lèvres avec le pouce en fronçant les sourcils, perturbé par ce bout de pudding qui traîne, trace de son addiction et de sa goinfrerie légendaire. « Si on part de ce côté, on arrivera sûrement dans une clairière remplies de licornes roses ... mais de ce côté, on raconte que oui, il peut y avoir des lapins blancs. Après, tu penses que Cheshire Cat peut nous servir de guide, avec son nez de boursoufflet, ça sent des choses ! »

LAPINS BLANCS. OH MY GOD. Peut-être que le bon se cache parmi l'un d'eux ? Je sautille sur place, comme si j'avais envie de faire pipi. Mais non, je suis impatient, et je réfléchit. Les licornes ça me tente bien aussi, surtout si elles sont roses quoi, j'en ai jamais vu ! « Je sais paaaaaaaas . C'est trop dur de choisiiir. » Et c'est vrai putain. C'est le dilemme de ma vie là ! Quoi que, j'ai eu un long moment d'hésitation pour la couleur de mon pac man sur mon bras. J'le voulais rose, mais finalement, je l'ai fait bleu. Hum. Rose. C'est un signe, c'est sur. « Va pour les licornes ! J'en ai jamais vu des roses, que des blanches. Tu crois qu'elle ont leur crinière couleur arc-en-ciel ? Ce srai cool ! » Posant mon boursouflet au creux de ma main je la regarde. Elle gazouille et sautille joyeusement, contente visiblement de partir en excursion avec nous. Puis, elle se stop. Couine et regarde en direction du chemin censé mener aux licornes, et recommence à piailler et sautiller sur place. « Elle est d'accord visiblement ! En route. » Commençant à marcher, je tend mon callepin à Charly, pour qu'il regarde mon dessin. Le tout dernier, que j'ai commencé en l'attendant. « T'en penses quoi ? Il est bien mon Jabberwock ? Sinon, regarde un peu plus loin, y'a un dessin pour mon futur tatouages, c'est juste après les joncheruines normalement. » Prochain tatouage. Et oui, encore un. J'ai encore de la place, et cette part de pastèque a demi croquée, c'est décidé je me la fait sur la cheville. J'ai des tatouages gores, comme mon requin géant qui mange un bras d'humain, en rappel à mon Patronus, cet énorme requin géant préhistorique. Mais j'ai aussi des truc chou par endroits... « Je vais le faire bientôt je pense, je te montrerai quand il sera là. Comme je t'ai montré pour tous les autres. J'adore être un tableau vivant, même si ça plait pas à certains. Toute manière, on s'en fiche des gens ! C'est pas nous les fous, c'est eux. » Et c'est vrai. Charly et moi, on est saint d'esprit, tout à fait normaux. C'est juste qu'on est plus ouverts que le reste du monde sur certaines choses, et que eux, comme ils ont l'esprit fermé... Ils voient pas ces choses là.
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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyDim 8 Juil - 14:35

Charly pariait sur les lapins blancs. Les lapins blancs demeuraient la clef d'entrée du Pays des Merveilles. Et comme Absolem recherchait ce lieu sacré depuis longtemps, il allait sûrement choisir cette voie-là. Le cinquième année voit le rouge&or sautillait de partout, excité à l'idée de cette expédition dans la nature. Cela pouvait se comprendre après tout. Ils allaient découvrir de magnifiques trésors à eux deux. Des créatures jamais vues de l'humanité, alors c'était chouette, complètement. « Je sais paaaaaaaas . C'est trop dur de choisiiir. » Le jeune Scamander le comprend tellement. Soit ils allaient voir de magnifiques créatures très rarissimes, soit ils allaient entre dans un monde complètement différent. Cruel dilemme cornélien. Ils pouvaient se séparer, mais non. Charly refusait complètement. Les expéditions se faisaient toujours à deux, jamais seuls. « Va pour les licornes ! J'en ai jamais vu des roses, que des blanches. Tu crois qu'elle ont leur crinière couleur arc-en-ciel ? Ce srai cool ! » Ça marchait alors pour les licornes. Le Pays des Merveilles pouvaient nous attendre une autre fois, il n'allait pas partir après tout. « Je pense ouais ... Est-ce que tu as une brosse pour leurs crinières ? » ajouta le cinquième année., tout en observant le petit boursoufflet qui continuait à gazouiller, tout en sautant de joie. Charly n'avait jamais eu d'animal de cette espèce même s'il en adorerait en avoir un. C'était petit, mignon, d'une multitude de couleurs et en plus, ça couinait. « Elle est d'accord visiblement ! En route. » De ses mains, le brun se mit à clapoter pour féliciter le petit animal d'avoir autant d'entrain pour l'expédition.

« T'en penses quoi ? Il est bien mon Jabberwock ? Sinon, regarde un peu plus loin, y'a un dessin pour mon futur tatouages, c'est juste après les joncheruines normalement. Je vais le faire bientôt je pense, je te montrerai quand il sera là. Comme je t'ai montré pour tous les autres. J'adore être un tableau vivant, même si ça plait pas à certains. Toute manière, on s'en fiche des gens ! C'est pas nous les fous, c'est eux. » Absolem avait tendu son calepin à Charly qui s'empressa de lui prendre des mains. Pour le Serdaigle, le Gryffondor avait forcément un don. Celui du dessin. Il avait un espèce de doigté avec son crayon qui le poussait à dessiner des choses magnifiques. Et ce talent il l'avait mis à disposition pour en faire ensuite des tatouages. Des multitudes qui s'étaient incrustés sur la peau du septième année. « Tu dessines toujours très bien Abso. » déclara Charly tout en se mettant ensuite à tourner les pages de son calepin jusqu'à tomber sur une page où une sorte d'arme moldue était dessinée, une sorte de pistolet. La façon dont il l'avait esquissé était superbe. D'un ton curieux, il quémanda : « Diiiis. Tu penses que tu pourrais me le faire ? Enfin comme tatouage. Je sais, tu vas me croire fou parce que j'ai toujours refusé d'avoir des tatouages. Mais là, je change d'avis ... Ce serait pour quelqu'un. »

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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyMar 10 Juil - 22:12

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Si j'ai une brosse pour leur crinière?... Non, mais j'ai ma brosse à moi dans le sac. Je suis une chenille qui aime être bien coiffé, tout le temps. Alors, on pourra leur brosser la crinière avec. Je lui rend son sourire: « J'ai la mienne. Si ça peut brosser les cheveux d'une chenille bleue, ça peut brosser la crinière arc-en-ciel d'une licorne rose! » Logique après tout.

Charly et moi nous nous mettons en route, calmement pendant qu'il regarde mon calepin comme à son habitude. Il fait froid ce soir, et je suis bien content d'avoir pris mon écharpe et mon bonnet dans mon sac. Ainsi, je les enfiles tranquillement, sans me décoiffer. Mes cheveux, je crois que c'est ma vie. « Tu dessines toujours très bien Abso. » Charly est adorable. Je trouve pas que je dessine exceptionnellement bien, je suis toujours insatisfait... J'laime bien Charly. C'est sûrement mon meilleur ami, ou du moins ce qui s'en approche le plus. Alors que je manque de tomber à cause d'une racine sortant légèrement du sol, il reprend la parole: « Diiiis. Tu penses que tu pourrais me le faire ? Enfin comme tatouage. Je sais, tu vas me croire fou parce que j'ai toujours refusé d'avoir des tatouages. Mais là, je change d'avis ... Ce serait pour quelqu'un. » J'hausse un sourcil, me stop et me retourne pour le regarder. Il a flashé sur le dessin de l'arme que j'ai dessiné en cours de métamorphose hier: « Ta mère va me tuer. Demandes lui d'abord par hiboux, et si elle est d'accord je te le fait. T'es majeur certes, mais... Elle saura que c'est moi qui te l'ai fait et j'ai pas envie qu'elle soit en colère. C'est pas un petit dessin ça... Faudra que ce soit assez gros pour voir tous les détails. Quand à le faire pour quelqu'un, je sait pas si c'est une très bonne idée. A moins que... tu sois certain que ce quelqu'un fera partie de ta vie pour toujours. Les tatouages on fait pas ça a la légère Charly, j'suis bien placé pour le dire avec tout ceux que j'ai. J'ai la chance d'en regretter aucun, mais y'en a qui finissent par regretter tel ou tel tatouage... Faut que tu réfléchisses bien avant de te décider, parce que tu le gardera toute ta vie! » J'veux pas lui faire peur, ou un truc du genre. J'veux juste être certain qu'il est bien sur de ce qu'il s'apprête à faire, et qu'il comprend qu'une fois que le tatouage est là y'a plus de retour possible. C'est pour ça que quand je taff au salon de tatouages avec papa Luc, je tatoue jamais les prénoms des amoureux. ça fait partie de ma morale à moi, et on peut pas m'y obliger. Après, le prénom d'un frère, d'une soeur ou d'un proche disparu, ça y'a ps de problème. D'ailleurs, j'ai tatoué "Mum" sur l'une de mes mains... Mais ma mère, elle fera toujours partie de ma vie, même si elle est plus là. Je sort une cigarette de mon paquet, et l'allume à l'aide d'un briquet bien moldu. L'habitude certainement... « Et puis ça dépend où tu le veux, réfléchis. Vaut mieux que tu le fasses à un endroit que tu peux cacher, pour le travail et tout plus tard... » Haha, c'est moi qui dit ça? Ouais mais moi c'est pas pareil. Plus tard, je serai tatoueur, alors un tatoueur plein de tatouages, c'est normal non? Si Charly finit dans un bureau du ministère, je doute qu'on apprécie qu'il ai un tatouage bien voyant. « Enfin de toute manière faudra que je le retravaille, pour que ça s'adapte bien pour là où tu le voudra. » Je lui sourit, pour pas qu'il me prenne pour le méchant rabat joie et reprend ma route. Cheshire cat couine de plus en plus fort au fur et a mesure que nous approchons de l'endroit indiqué par Charly pour voir les licornes roses. Caché derrière un buisson, je regarde la prairie. Il y a bien des licornes... Mais elles ne sont pas roses. Déçu, je soupire. « On approche un peu quand même? Faudrait pas leur faire peur, si c'est des licornes qu'on connaît pas.» Bah oui a force... Les licornes et autres gentilles créatures ont finit par nous connaître Charly et moi et se laissent approcher sans trop de difficultés. Mais comme elles se ressemblent toutes...
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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyMer 11 Juil - 10:37

Autant dire que cette quémande de tatouage, Charly le faisait uniquement pour Gabriel. Il n'aimait pas vraiment les tatouages, toute cette histoire d'avoir de l'encre ineffaçable sur la peau le faisait plutôt même frémir et il n'avait jamais compris pourquoi Absolem en était carrément accro. Alors, avec le temps, il s'était dit que c'était seulement la passion du septième année et qu'il devait l'accepter comme il était. Après tout, sur les autres peaux, le tatouage ne le dérangeait pas. Le flingue ? Le rapport avec Gabriel ? Le cinquième année ne le savait pas trop. Mais Gabriel, ses pensées, son odeur, tout lui collait à la peau. Et ce qui collait à la peau aussi, c'était un tatouage. « Ta mère va me tuer. Demandes lui d'abord par hiboux, et si elle est d'accord je te le fait. T'es majeur certes, mais... Elle saura que c'est moi qui te l'ai fait et j'ai pas envie qu'elle soit en colère. C'est pas un petit dessin ça... Faudra que ce soit assez gros pour voir tous les détails. Quand à le faire pour quelqu'un, je sait pas si c'est une très bonne idée. A moins que... tu sois certain que ce quelqu'un fera partie de ta vie pour toujours. Les tatouages on fait pas ça a la légère Charly, j'suis bien placé pour le dire avec tout ceux que j'ai. J'ai la chance d'en regretter aucun, mais y'en a qui finissent par regretter tel ou tel tatouage... Faut que tu réfléchisses bien avant de te décider, parce que tu le gardera toute ta vie! ... Et puis ça dépend où tu le veux, réfléchis. Vaut mieux que tu le fasses à un endroit que tu peux cacher, pour le travail et tout plus tard... Enfin de toute manière faudra que je le retravaille, pour que ça s'adapte bien pour là où tu le voudra. » Oui, il en était conscient, absolument conscient. Il ne pourrait jamais enlever ce tatouage. Mais à l'heure actuelle, le Serdaigle pensait qu'il ne pourrait jamais retirer Gabriel de la tête. Oui, il avait cet énorme béguin pour lui. Il l'aimait à la folie, à en crever. Mais là, un bouquet d'idées germaient dans sa tête. Que faire ? Où le faire cet étrange pistolet qui avait attiré l'attention du sang-pur ? Finalement, il savait où il le ferait ce tatouage. Sur le postérieur. Enfin, vers la fesse droite. « J'aimerais que tu le fasses sur la fesse droite, entre la jambe et la fesse. Et oui, je suis certain. Enfin, cette personne, je l'ai dans la peau. » A Absolem, Charly n'avait point peur de se confier. Ce n'était pas ça qui le faisait peur. Il pouvait même tout lui dire, de ses déboires amoureux à ses idées les plus folles. Parce que le rouge&or ne le jugerait pas. On entend Cheshire Cat qui couine, on s'approche. Absolem s'émoustille, Charly moins. Parler de ça n'était peut-être pas très approprié pour le moment. Pas du tout même. « Gabriel, je l'aime. » Au moins, c'était dit. Clairement. Et peut-être même que son meilleur ami savait de quoi il parlait. « Je pense quand même qu'elles doivent savoir que nous sommes gentils. » répondit le Serdaigle à l'encontre de son ami. Il n'y avait aucune licorne rose. Et pourtant, par la barbe de Merlin, elles devaient bien être quelque part.
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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyVen 13 Juil - 23:00

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Charly semble conscient de ce que représente un tatouage, et fait preuve de raison en le voulant à un endroit discret. J'hôche la tête, pour lui signifier que c'est d'accord. Du moins, si Luna donne le feu vert.

Nous arrivons doucement vers les licornes. Et là, il me dit: « Gabriel, je l'aime. » Je déglutit un instant. Gabriel?... Faudra que je lui en touche deux mots, j'aime pas faire des cachoteries, et encore moins à mon meilleur ami. Nous nous approchons un peu des licornes, et je m'assoit non loin d 'elles, Charly à mes côtés. Je repend mon bloc et mon crayon, silencieux pour l'instant et commence à griffonner les Licornes présentes. Juste quatre, dont une petite.
Faut que je réfléchisse à comment lui annoncer la couleur, pour pas le traumatiser ce pauvre Charly... « Gabriel... Je pense pas que ce soit un garçon pour toi. Il est plutôt libertin tu sais? Et j'pense que toi, ce que tu voudrais c'est un garçon qui te soit fidèle et qui t'aime. Mais il est pas comme ça... » J'allume une cigarette, et tire nerveusement dessus. Faut bien que je lui avoue, que Gabriel et moi ça nous arrive de coucher ensembles. J'préfère lui dire moi-même, plutôt qu'il ne l’apprenne de quelqu'un d'autre et prenne ça pour une trahison de ma part. « Lui et moi, on couche ensembles de temps en temps. C'est que du cul, y'a pas de sentiments, on s'aime pas ni rien. Mais s'il couche avec moi, il couche avec d'autres. Il va te faire cocu avec tous les mecs baisables du château avant que t'ai eu le temps de dire ouf, et j'veux pas qu'il te brise le coeur. Ce genre d'électrons libres comme lui, tu peux pas les contrôler... » J'veux pas lui briser ses rêves, ni lui faire de la peine. J'veux juste le protéger, pour pas qu'il souffre à cause d'un beau garçon du quel il est tombé amoureux. Alors, j'le prend doucement dans mes bras, pour lui prouver que j'lui dis pas ça pour être méchant: « T'as eu ta première fois avec lui je suppose... C'est normal que t'y sois attaché dans ce cas là... Mais juste espère pas trop. ça va te faire plus souffrir qu'autre chose si tu t'accroches à lui. » Je passe une main dans ses cheveux, comme on le fait avec un enfant: « Maintenant que je sais que tu l'aimes, j'vais arrêter de coucher avec lui. J'veux pas contribuer à ta souffrance. » J'suis un gars bien moi. Trop gentil parfois, mais Charly c'est mon meilleur ami. Et maintenant que je sait qu'il l'aime, j'vais arrêter de baiser avec l'autre blondinet là. Même s'ils sont pas ensembles... J'veux pas que ça lui fasse mal de savoir que son meilleur ami continue de se taper le mec qu'il aime. C'est juste horrible, et assez embarrassant comme situation, j'dois bien l'avouer. Mais si j'avais su pour Gabriel et lui... J'aurais jamais rien fait avec ce minet.
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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyVen 13 Juil - 23:43

Pour Charly, Gabriel, c'est comme un dieu. Vivant. Son sauveur. Son futur mari, celui avec qui il adoptera un ou peut-être deux enfants. Où ils auront une grande maison implanté dans le centre-ville. Oui, depuis cette nuit dans la Salle sur Demande, chaque soir, Charly écrivait, ou alors s'endormait dans son lit en pensant à son beau blond. Il en rêvait, parfois même dans des scènes érotiques. Gabriel, il n'était pas humain, ni même quelqu'un. C'était LUI. L'AMOUR. Avec un grand A entouré de cœur et lumineux, brillant sur des étoiles. Gabriel, Charly serait capable d'en parler des heures et des heures rien qu'à son sujet. Il l'aimait. Vraiment.

Se posant alors à un endroit, plus ou moins proche des animaux fantastiques, Charly s'empare d'une feuille dans le calepin d'Absolem, ainsi que d'un crayon, avant de s'accroupir à terre, frémissant quelque peu du contact glacial que le sol transférait sur ses jambes nues. « Gabriel... Je pense pas que ce soit un garçon pour toi. Il est plutôt libertin tu sais? Et j'pense que toi, ce que tu voudrais c'est un garçon qui te soit fidèle et qui t'aime. Mais il est pas comme ça... » Le jeune Scamander arque un sourcil, il est confus, ne comprends vraiment pas pourquoi il dit ça. Ce n'est pas parce que Absolem avait personne dans sa vie qu'il devait briser celle des autres en racontant des salades. Non de non. Gabriel 'était montré très tendre avec le cinquième année, le couvrant parfois de baisers, à multiples occasions. Il n'y avait aucune chance qu'il ne se préoccupe pas de lui. Cependant les révélations viennent seulement de débuter. Et lorsque le septième année enchaine, Charly ne peut s'empêcher d'écarquiller sombrement les yeux. Abasourdi, bouche bée, il était choqué par la révélation. Et s'il y avait quelque chose qu'il ne pouvait pas mettre en doute chez Absolem, c'était bien sa sincérité. Il disait toujours la vérité. Toujours. Surtout à lui, à Charly. Mais le cinquième année a trouvé une solution, une explication pour le comportement que Gabriel avait eu avec Absolem alors finalement il ne s'inquiète pas. Charly se relève et sert alors son meilleur ami dans les bras pour une étreinte purement amicale. « T'as eu ta première fois avec lui je suppose... C'est normal que t'y sois attaché dans ce cas là... Mais juste espère pas trop. ça va te faire plus souffrir qu'autre chose si tu t'accroches à lui. Maintenant que je sais que tu l'aimes, j'vais arrêter de coucher avec lui. J'veux pas contribuer à ta souffrance. » Attaché était faible, très faible comme mot. C'était carrément un euphémisme. Charly demeurait carrément addict à Gabriel. S'il pouvait, il ne ferait que d'être avec Gabriel, le laissant pénétrer dans son corps. Se laissant caresser les cheveux, le Scamander sourit faiblement relevant le visage vers son acolyte pour lui tenter d'expliquer clairement les choses. Absolem n'avait pas à s'en faire. Pa du tout. « Non mais je pense que Gabychou couchait avec des mecs parce qu'il avait personne ... mais maintenant il m'a rencontré, tu sais. Il a été très tendre avec moi, sauf la deuxième fois, où c'était à sec mais bon ... Et pis, il s'est endormi dans le même lit que moi ... et quand je lui ai demandé si on allait sortir ensemble ... Il n'a pas dit non ! Il a dit qu'il réfléchira. Tu verras que dans quelques jours, lui et moi on se tiendra la main dans les couloirs du château et il ne couchera qu'avec moi. » Pauvre Charly tout naïf. Il croyait vraiment au prince charmant. Sauf qu'au lieu d'être une petite princesse, il était un petit garçon, dans sa tête, et grand, jeune adulte maintenant. De petites larmes s'écoulèrent alors des yeux cristallins du brin. Assez triste, il révéla ému : « C'est le premier mec qui s’intéresse à moi. Et il m'a même pas traité de taré. » Gaby ne pouvait être que bien pour Charly. Trop bien. Il ne pouvait pas le traiter comme une vulgaire chaussette, pas comme un simple gringalet dans lequel il s'était vidé parce qu'il était en manque. Pas dans l'esprit de Charly. D'ailleurs, ce dernier relève la tête. Et là il voit une licorne, la plus téméraire, s'approcher d'eux tranquillement.
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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptySam 14 Juil - 1:08

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Il me fait de la peine, mon pauvre chapelier fou. Il espère que Gabriel était sincère, mais j'crois avoir suffisamment réussi à cerner le serial fucker pour être certain que c'était que des paroles en l'air, des jolis mots pour continuer à être désiré par Charly. J'vais devoir le ramasser à la petite cuiller quand Gabriel en aura finit avec lui, qu'il se sera lassé. Et ça me fait mal au coeur rien que d'y penser. J'le câline doucement, et je hoche la tête. Une licorne commence à nous approcher un peu, sans doute intriguée par notre présence. A moins qu'elle ne nous connaisse déjà? Je fouille dans mon sac, et fait rouler une pomme jusqu'à elle. Je prévoit toujours ce genre de trucs, pour les créatures magiques. Et cette licorne semble se régaler avec sa pomme.

Je reporte mon attention sur Charly, toujours dans mes bras. Je tire une latte, plutôt longue, en réfléchissant à comment le faire réagir sans qu'il m'en veuille... « Tu sais, ce genre de types je connaît. Une fille m'a brisé le coeur comme ça aussi une fois, j'étais amoureux d'elle, mais tout ce qu'elle voulait c'était coucher avec moi. J'croyais qu'elle était sincère, mais j'ai finit par apprendre que tout le monde se la tapait, alors qu'on était ensembles. Elle m'avait dit je t'aime et tout pourtant... Gabriel, c'est un peu la même chose mais au masculin. Il aime trop la bite pour arrêter, il aime trop séduire pour se contenter d'un seul mec. » J'essaye d'y aller en douceur. Et j'réfléchit. Charly, c'est un Serdaigle, alors il aime lire. Je sourit doucement « Quand j'étais encore au collège moldu, on a étudier une pière de théâtre d'un auteur français qui s'apellait Molière. ça s’appelait le Dom Juan. C'était l'histoire d'un type qui racontait ce genre de jolies choses pour séduire les femmes, les une après les autres, et ça finit mal pour lui puisqu'il meurt et va en enfer si j'me souviens bien. Je demanderai à mes papas de me l'envoyer par hiboux, et je te le prêterai si tu veux. Comme ça tu verra où je veux en venir quand je te dis ça... Angel c'est un Dom Juan des temps modernes. » Faut que je lui donne un autre exemple. Plus compréhensible pour lui, qui est de sang-pur et qui ne connaît pas la littérature moldue française du 17ème siècle. « Autre exemple, pour que tu comprennes un peu mieux... Tu sais, quand on est chez moi à Londres? Quand on regarde les séries policières à la télé avec les serial killer? Bah Gabriel c'est un serial fucker. Je l’appelle comme ça, et il a l'air d'apprécier ce surnom de ce qu'il m'a dit ça lui correspond bien. Les serial killer, ils auront toujours envie de buter des gens, même en taule. Un serial fucker c'est pareil, il aura toujours envie de niquer à droite à gauche même si vous vous mettez en "couple" » Un peu glauque j'avoue, mais au moins Charly devrait mieux visualiser la chose. Après tout, on passe nos vies devant la télé quand on est chez moi en été à Londres, et on regarde souvent des séries du genre Criminal Minds avec mes deux papas le soir en bouffant du pop corn. J'le regarde, j'essuie doucement ses larmes avec un Kleenex. ça me fend le coeur de le voir dans cet état là pour un mec, et encore... C'est que le début, s'il continue d'espérer en vain ce sera pire quand Gabriel le jettera pour de bon, comme une merde. « Je dis pas ça pour te faire du mal, ou pour faire mon relou. Si ça peut marcher entre vous j'serai le premier content. Mais j'ai peur qu'il te fasse souffrir. »
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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyMar 17 Juil - 22:37

Qu'il te fasse souffrir.

Qu"il me fasse souffrir ?

Charly contempla son ami d'un air maussade. Il ne voulait pas y croire. Et le jeune Scamander, parfois, pouvait être très buté, quand il le voulait. Malgré le long discours de son meilleur ami. Oh non, le Serdaigle ne doutait pas de la parole d'Absolem. Il savait que son meilleur ami demeurait différent de tous les autres ; jamais il ne le traiterait de taré, ou alors l'insulterait de pédale. Et pis, Absolem était gentil. Charly le qualifiait même de chou. Oui, voilà, il était chou. Chou comme un chou à la crème. Se grattant la tête, le jeune Scamander n'arrivait cependant pas à comprendre les références de rouge&or. Don Juan ? Quésako ? Un mec qui drague les filles ? Et ? Charly ne voyait pas le rapport, n'identifiant aucunement les liens. « Un homme avec une fille, c'est pas pareil. C'est nul. C'est mieux un homme avec un homme. Et pis, Don Juan n'était pas gay, alors l'histoire ne s'applique pas ? » Il essayait de trouver des arguments, aussi débiles les uns que les autres, sans doute. Mais le discours sur le serial fucker devenait un peu plus imaginé et mieux compréhensible pour le bleu&argent. Un serial killer. Un serial fucker. Il baise tout ce qui bouge. C'est drôle. Très. Charly s'empresse de rire allégement. Absolem avait parfois d'étrange expressions.

Reprenant un ton sérieux, le cinquième année rétorqua « Beh si on est en couple, oui, il voudra niquer. C'est normal, mais je serai là pour qu'on le fasse. Pour qu'il me prenne, s'il est accro à ça. Ça me dérange pas, enfin je pense pas. » C'est vrai. Certes, parfois Charly pouvait être vraiment impressionné, voire carrément choqué de Gabriel. Comme cette fois où il était venu le voir dans les bois pour lui dire qu'il voulait le prendre. Et le brun comme hypnotisé avait obéi sans rétorquer au blond. Fixant son ami dans les yeux avec un regard enveloppé d'étoiles d'espoir, le brun renchérit : « Je pense pas qu'il veuille me faire souffrir. Il a été tendre avec moi pour ma première fois ! » Il voulait le préciser, le répéter. Pour se mettre lui-même en confiance et pour prouver à Absolem que Gabriel n'était pas aussi inhumain qu'il pensait. « J'en ai marre d'être seul, tu sais ? Je suis triste quand y'a tout le monde qui a un amoureux ou une amoureuse mai que moi, j'en ai pas. C'pas juste. Alors ce serait chouette que Gaby accepte ! »
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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyDim 22 Juil - 15:15

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« Un homme avec une fille, c'est pas pareil. C'est nul. C'est mieux un homme avec un homme. Et pis, Don Juan n'était pas gay, alors l'histoire ne s'applique pas ? » Parfois, je me dit que le choixpeau aurrait du m’envoyer à Serdaigle, plutôt qu’à Gryffondor. Il a hésité, pourtant… Mais j’ai finit chez les rouges. Quand à la question des rapports hétérosexuels, je peut pas le blâmer si il aime pas les filles, il aime pas les filles. Mais c'est loin d'être nul, une fille et un garçon... Parce que sans les couples hétéro, l'espèce humaine s'éteindrait. Je soupire longuement… Je pense que c’est pas la peine de lui parler de la nuit de Valogne, qui raconte une fin alternative de Don Juan dans la quelle celui-ci est homosexuel. Je fume doucement, j’essaye de lui expliquer par tous les moyens que ça sert à rien de s’acharner… J’emplois l’exemple du serial killer, du serial fucker. Il semble comprendre, mais il continue de nier : « Beh si on est en couple, oui, il voudra niquer. C'est normal, mais je serai là pour qu'on le fasse. Pour qu'il me prenne, s'il est accro à ça. Ça me dérange pas, enfin je pense pas. » C’est exactement ce que je lui explique depuis tout à l’heure, Gabriel a tout le temps envie de baiser, et à moins qu’il ne veuille finir en chaise roulante, son beau blond ira voir ailleurs, jamais rassasié. « Je pense pas qu'il veuille me faire souffrir. Il a été tendre avec moi pour ma première fois ! » Je lève les yeux au ciel en soupirant, tirant sur ma cigarette. Ça sert à rien de débattre, Charly ne veut pas comprendre. « J'en ai marre d'être seul, tu sais ? Je suis triste quand y'a tout le monde qui a un amoureux ou une amoureuse mais que moi, j'en ai pas. C'pas juste. Alors ce serait chouette que Gaby accepte ! » Je le regarde un instant. Pauvre Charly… Il va avoir le cœur brisé. Ça va être dur, de rendre Gabriel fidèle… il va lui faire mal, et… Du coup, il va venir dormir avec moi chez les rouges et pleurer toute la nuit. Être meilleur ami c’est pas toujours un job facile. « Oui, je comprends ce que tu veux dire Charly. Si ça marche entre vous, ce sera tant mieux. Mais on ne sait jamais… Et s’il te brise le cœur, je te ramasserai à la petite cuiller. Comme celle pour touiller le thé. » C’est une image, bien sur… J’espère qu’il comprendra la métaphore. Je recommence à griffonner doucement les licornes face à nous, en souriant doucement. Autant clore le débat, ça semble lui faire du mal. Et j’aime pas, quand Charly est pas bien comme ça… « Pour ton tatouage, tu voudras de la couleur ? Je verrai bien quelques touches de bleu moi. » Voilà. Retour à un sujet plus joyeux. Moi qui dessine toujours en noir et blanc avec mon crayon papier... je vais peut être devoir sortir mes bons vieux crayons de couleur.
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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyVen 27 Juil - 20:33

« Oui, je comprends ce que tu veux dire Charly. Si ça marche entre vous, ce sera tant mieux. Mais on ne sait jamais… Et s’il te brise le cœur, je te ramasserai à la petite cuiller. Comme celle pour touiller le thé. » Cette phrase avait eu pour effet d’arracher un sourire timide au Serdaigle. Oui, il avait compris la nuance. Après tout, le chapelier fou prenait le thé et fêtait les joyeux non-anniversaires avec les autres coupains du Pays des Merveilles. Cependant, intérieurement, Charly était convaincu. Gabriel ne lui briserait jamais le cœur ! Jamais, au grand jamais. C’était un magnifique ange, un peu brusque, mais qui savait y faire avec les hommes ! Et en l’occurrence avec me cinquième année. Maintenant, ce dernier n’avait plu qu’à attendre la réponse positive de son amoureux. Il s’imaginait déjà la scène où Gabriel lui disait oui, en l’embrassant langoureusement puis en l’enlaçant telle une magnifique scène romantique. Gabriel. Il l’avait dans les yeux, dans la tête. Il l’avait partout.

« Pour ton tatouage, tu voudras de la couleur ? Je verrai bien quelques touches de bleu moi. » Retour à un sujet un peu plus joyeux et qui passionnait le Serdaigle et le Gryffondor. Ne relevant pas l’essai de changer de sujet, Charly marcha dans le jeu et souriant à son ami, il lui répondit banalement : « Hum, je préfère te laisser faire tout ça. Tu es un véritable pro et j’ai peur de faire des bêtises si je choisis. » Après tout, Charly faisait ce tatouage uniquement pour son amour Gabriel. Et il voulait quelque chose de superbement beau, d’extraordinaire, et qui faisait rêver. Un truc dont serait raide dingue Gabriel. Donc, ne voulant nullement se tromper, il voulait laisser le soin au Gryffondor de le faire. Son esprit recommença à vagabonder. Non pas en pensant à Gabriel, mais plutôt aux multiples licornes. Ces merveilleuses créatures magiques qui gambadaient à l’aise en présence des deux jeunes hommes. Cependant, la rêverie fut de courte durée. Car l’esprit de Gabriel revint en lui. Encore plus présent que d’habitude. « Diiis … Absolem … »

Charly tourna sa tête pour le regarder droit dans les yeux. Maintenant, il y pensait. Avec tout ce qui s’était passé récemment. Tout timide, avec un ton d’hésitation, il questionna son ami : « Euuuh … pourquoi ? … beeeh, pourquoi … t’es … pas tombé amoureux de moi ? … ou qu’on n’a pas fait l’amour ? … » De nombreux meilleurs amis décidaient après quelques années de vie commune de se mettre enfin ensemble. Ou encore, ils couchaient ensemble pour le plaisir du sexe. Et il e demandait pourquoi il n’était jamais sorti avec Absolem. A eux deux, ils auraient pu faire un couple vraiment extraordinaire. « T’es amoureux de quelqu’un ? » avait-il renchéri pour lui donner une sorte d’excuse pour ne pas répondre à cette question dérangeante. Mais Charly commençait à éprouver de la honte. Beaucoup de honte. « D’solé, j’suis nul. Tu dois me trouver idiot hein ? »
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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyMar 31 Juil - 3:54

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« Hum, je préfère te laisser faire tout ça. Tu es un véritable pro et j’ai peur de faire des bêtises si je choisis. » Je sourit doucement. Oui, je suis un pro on peut le dire, un fin connaisseur du moins, vu tout mes tatouages. Mais un pro aussi, puisque j'exerce ce métier en parallèle de mes études depuis maintenant quatre ans. Cinq, si on compte l'année de mes dix sept ans durant la quelle j'ai commencé à apprendre un peu et à me faire la main sur des retouches de couleur ou autres. Je n'ai réellement commencé qu'il y a quatre ans durant mon année de repos forcé après ma tentative de suicide, où j'ai fait un apprentissage avec Luc qui m'as appris quelques trucs niveau techniques, des astuces et surtout comment bien régler son dermographe. Faut pas oublier que je suis un O'Reilly, et que l'inventeur de ce petit bijoux s’appelait comme ça. Je sais pas si on est apparentés... ça remonte quand même à la fin du dix neuvième siècle! En tout cas on doit avoir ça dans les gênes chez les O'Reilly. Maman était tatouée, mon oncle Luc également et il est devenu tatoueur. Maintenant, c'est à mon tour de prendre la relève et je compte bien me faire un nom tout seul, et pas seulement parce que je suis "le fils de".

D'ailleurs, lui et moi on a un style très différent après tout, et pas le même parcours. Mon oncle aime les choses brutes et sans chichis, quelque chose de très occidental. Moi j'aime quand c'est travaillé et très graphique, quand ça s'inspire d'autres cultures voir d'univers fantastiques. Moi je suis un autodidacte et je réalise mon rêve d'enfant, lui il a d'abord fait les beaux arts et a finalement choisit de devenir tatoueur. D'ailleurs à ma sortie de Poudlard... Je vais surement faire un an ou deux d'études de dessin, pour me perfectionner, et apprendre de nouvelles choses. Oui, je suis doué, j'ai une sorte de don d'après certains. J'ai jamais pris le moindre cours, donc ça pourra pas me faire de mal d'apprendre un peu les vraies techniques, avec les perspectives et tout, vu que moi... J'en utilise jamais. Ou très peu, puisque généralement je fait ces calculs à l’œil nu avant de laisser mon crayon prendre la relève. D'ailleurs ça m'emmerde de devoir passer mes ASPIC en fin d'année pour faire plaisir à Luc et Daisuke mes deux papas. Ils veulent absolument que je les obtiennes, avec de bons résultats afin que je puisse avoir un bon job chez les sorciers au cas où je décide de changer de voie un jour ou l'autre... Ils ont peut-être raison après tout, de me pousser un peu pour me faire faire des études. Je suis pas voyant, j'ai pas le don du troisième œil, et si j'ai des notes correctes en divination c'est juste parce que j'ai assez d'imagination pour faire une prédiction foireuse qui tienne la route. Alors peut-être que oui un jour pour telle ou telle raison je déciderai de changer de voie, même si c'est pas au gout du jour pour le moment.

Je soupire doucement, et fronce les sourcils en regardant les licornes qui broutent paisiblement l'herbe verte face à nous, à peine préoccupées par notre présence. Et je commençe à réfléchir un peu aux améliorations pour le tatouage de mon meilleur ami. Oui donc... du bleu ciel, ou du moins plutôt clair. Une grande trace juste en dessous un peu comme un coup de pinceau, plutôt épaisse je dirais. Quelques éclaboussures de peinture çà et là... Et pourquoi pas un texte avec des annotations sur cette dite arme, un descriptif tout droit sorti d'un roman de science fiction. Ouais, ça va être dément. Et vachement cool! Mais il va souffrir, le petit Scamander. Tant pis, s'il pleure je lui filerai un mouchoir, ce sera pas le premier client douillet qui passera sous les aiguilles. Finalement pour faire ce métier là, en plus d'être un artiste faut un peu être un sadique. Je sourit à cette pensée et tourne les pages du calepin pour me rendre à celle où l'arme est dessinée à la vas vite. Mais l'idée est là. Alors, je note rapidement en bas dans un coin vierge ces remarques qui l'amélioreront. J'espère que ça lui plaira vraiment, ce sera son premier tatouage, et il faut que ce soit parfait!

« Diiis … Absolem … » Je relève les yeux vers lui. Qu'est-ce qu'il va encore me sortir, mon petit chapelier fou? Avec lui je m'attend à tout. Je pose un point final à mes remarques pour son tatouage, avant de me relire rapidement et de hocher la tête. Je travaillerai dessus demain, pendant le cours de métamorphose. Suffira que je fasse un sourire charmeur à la couguar en m’excusant gentiment si elle me fait une remarque.« Euuuh … pourquoi ? … beeeh, pourquoi … t’es … pas tombé amoureux de moi ? … ou qu’on n’a pas fait l’amour ? … » AH BAH CA PAR EXEMPLE. Je m'y attendais vraiment pas. Je pensais qu'il allait me demander un truc par rapport au tatouage, ou aux licornes... Mais une question de ce genre, j'avoue que si j'étais pas déjà assis, je tomberai sur le cul. Pour de vrai, pas juste de manière imagée. Quelle drôle de question tiens... J'me demande pourquoi il pense à ça, moi personnellement ça ne m'as jamais traversé l'esprit, ne serai-ce qu'un instant. Coucher avec mes amis c'est pas vraiment mon délire. Certes j'en ai embrassés certains quand on était bourrés juste pour rire, mais j'ai jamais coucher avec eux. « T’es amoureux de quelqu’un ? » Cette fois-ci, mes joues d'ordinaire si pâles s'empourprent d'une jolie teinte rosée. Oui, je suis amoureux... Enfin, je pense. De la fille la plus cool et la plus parfaite du monde. « D’solé, j’suis nul. Tu dois me trouver idiot hein ? »

Je rigole doucement et pose mon calepin à côté de moi dans l'herbe fraîche. « Non c'est pas idiot comme question. Un peu étrange mais bon... » Je hausse doucement les épaules. J'ai l'habitude des discutions étranges avec Charly. Mais c'est sans doute la plus bizarre qu'il m'aie posée depuis que je le connaît, ses questions sur la vie sexuelle des scroutes à pétard étaient banales à côté. « J'y avais jamais pensé, tu vois. T'es vraiment un beau garçon, tu sais? Mais... Je sais pas ça m'as jamais traversé l'esprit. Parce que t'es mon meilleur ami, c'est tout et que je me vois mal coucher avec toi, je trouverai ça malsain, pour moi le sexe ça n'as rien à faire dans une amitié. » Je cherche mes mots, mes arguments pour lui expliquer mon point de vue « Je t'aime, mais comme un ami. Pas comme un amoureux, et pour te prouver mon affection je ressent pas le besoin de te faire l'amour, ou de t'embrasser. » Voilà. Pour mois faut bien dissocier le sexe, l'amour et l'amitié. Parce que les trois ensembles ça finit en guerre généralement...

« Et puis oui, moi aussi je suis amoureux. Depuis trois ans au moins. » Oui, maintenant ça fait trois ans que je me suis rendu compte que j'aimais Zepplin plus qu'une simple amie. Que je sais que c'est elle la bonne, celle qu'il me faut et la seule qui saura vraiment me rendre heureux. Que si je me met avec elle, ce sera à la vie à la mort, comme notre amitié. C'est un peu contradictoire par rapport à ce que j'ai dit avant... Mais si l'amitié laisse place à l'amour, pourquoi pas? Mais pour ça faudrait que je sois sur qu'elle m'aime autant que moi je l'aime. Car si on venait à se séparer, que je perdais son amitié, je me laisserai mourir de chagrin et ça c'est certain. J'aime a la folie, ou je hais profondément. C'est soit tout blanc ou soit tout noir en amour, jamais gris, je fait pas dans la demi mesure. Je sent que Charly veut en savoir plus, qu'il est curieux et que cette révélation soudaine l'intrigue « Tu la connait en plus. C'est Zepplin. C'est ma meilleure amie, mais contrairement à notre relation à toi et moi, pour elle j'ai des sentiments plus qu'amicaux depuis que j'ai failli mourir. ça m'as fait grandir et réfléchir cet évènement. C'est le positif dans l'histoire... Et je me suis rendu compte que dans mon cœur c'était plus qu'une amie. » Je le voit déjà venir Mais alors pourquoi tu l'aimes elle et que moi t'as dit que tu pouvais pas? Alors j’anticipe sa réaction, si prévisible. Charly Scamander, je te connait comme si j'étais ta mère! :
« Je fait pas du favoritisme. Elle te remplacera jamais, et je t'aime très fort aussi Charly. Je peux pas expliquer pourquoi c'est elle que j'aime d'amour, et pas toi ou quelqu'un d'autre. Tu choisit pas de qui tu tombe amoureux, et quand tu l'es bah... Tu peux rien y faire. Comme toi avec Gabriel, tu l'aimes, tu l'as dans la peau et il hante tes pensée. Les sentiments que j'ai à l'égard de Zepplin la rouquine, c'est pareil. Je pense à elle tout le temps, et j'aimerai bien lui dire ma chérie ou ce genre de conneries niaises et romantiques. » C'est vrai, parfois le soir avant de m'endormir je pense à elle et j'imagine a quoi ressemblerai ma vie si on se mariait, si on avait des enfants... Sans pour autant penser au sexe. Même si je suis sur à cent pour cent que ce serai génial, plus qu'avec n'importe qui parce qu'on s’aimerait tout les deux comme on aurait jamais aimé personne d'autre sur terre. J'y pense pas forcément, au sexe, je crois que j'ai même jamais fait le moindre rêve cochon où Zepplin y serait. L'amour que j'ai pour elle, c'est bien au dessus du plaisir de la chaire, qui à côté n'est qu'un pâle bonus. « Mais elle sait pas, que je suis amoureux d'elle. Je veux pas lui dire, pas pour l'instant. Je me sent pas prêt... Et comme je te l'ai dit quand y'a l'amitié au milieu c'est délicat, parce que peut-être qu'elle ressent pas la même chose que moi, et qu'elle me mettrai un vent phénoménal qui me briserai le cœur. J'ai plus envie de souffrir, je veux être heureux maintenant! »

Je soupire longuement, puis je le regarde droit dans les yeux en prenant un air méchant. Charly est adorable mais parfois il est un peu gaffeur même s'il le fait pas exprès: « Et t'en parle à personne, sinon je te jette en pâture aux Énormus à Babille! Ils te dévoreront vivant, et recracheront tes os en rotant! Tu mourra dans d'atroces souffrances et personne pourra te sauver. Et même si quelqu'un essaye, il se fera manger aussi. » Mais je veux pas qu'il me prenne pour un fou furieux psychopathe échappé du service de psychiatrie de saine mangouste. Alors, je murmure en souriant: « Mais puisque tu es le meilleur des meilleurs amis du monde, tu dira rien. N'est-ce pas? ça me ferai de la peine de voir ton petit corps se faire déchiqueter par des Énormus à Babille assoiffés de sang. » Ah les Énormus à Babille... Des créatures fascinantes, mais vraiment dangereuses. Je jurerai qu'il y en a dans la forêt, près du vieux Tieul non loin de chez les Centaures... A chaque fois qu'on s'approche un peu trop de ce coin là Cheshire Cat hurle et me mord le doigt jusqu'à ce qu'on fasse marche arrière. Elle nous protèges moi et Charly, c'est certain!

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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyLun 6 Aoû - 23:02

Finalement, le cinquième année était content. Content que son meilleur ami ne trouve pas mal sa question, ou alors qu'il décide de s'emporter. Ou d'avoir une quelconque réaction négative. « Non c'est pas idiot comme question. Un peu étrange mais bon... J'y avais jamais pensé, tu vois. T'es vraiment un beau garçon, tu sais? Mais... Je sais pas ça m'as jamais traversé l'esprit. Parce que t'es mon meilleur ami, c'est tout et que je me vois mal coucher avec toi, je trouverai ça malsain, pour moi le sexe ça n'as rien à faire dans une amitié. Je t'aime, mais comme un ami. Pas comme un amoureux, et pour te prouver mon affection je ressent pas le besoin de te faire l'amour, ou de t'embrasser. » Maintenant, tout était plus clair pour Charly de ce côté-là. Il comprenait pourquoi Absolem ne s'était jamais approché de lui, ou ne l'avais jamais touché, ou encore fait l'amour avec lui. Pour Charly, c'était différent maintenant. Enfin, toute son opinion du sexe avait été brutalement troublée par l'apparition de Gabriel. Depuis le début de son adolescent, le jeune Scamander avait rêvé au grand prince charmant venant sur son hyppogriffe blanc. Et réellement, ça avait démarré dans un couloir où Gabriel lui avait caressé l'entrejambe. Charmant. La comparaison n'était d'ailleurs point possible entre son idéalisme et la réalité.

« Et puis oui, moi aussi je suis amoureux. Depuis trois ans au moins. Tu la connait en plus. C'est Zepplin. C'est ma meilleure amie, mais contrairement à notre relation à toi et moi, pour elle j'ai des sentiments plus qu'amicaux depuis que j'ai failli mourir. ça m'as fait grandir et réfléchir cet évènement. C'est le positif dans l'histoire... Et je me suis rendu compte que dans mon cœur c'était plus qu'une amie. Je fait pas du favoritisme. Elle te remplacera jamais, et je t'aime très fort aussi Charly. Je peux pas expliquer pourquoi c'est elle que j'aime d'amour, et pas toi ou quelqu'un d'autre. Tu choisit pas de qui tu tombe amoureux, et quand tu l'es bah... Tu peux rien y faire. Comme toi avec Gabriel, tu l'aimes, tu l'as dans la peau et il hante tes pensée. Les sentiments que j'ai à l'égard de Zepplin la rouquine, c'est pareil. Je pense à elle tout le temps, et j'aimerai bien lui dire ma chérie ou ce genre de conneries niaises et romantiques. Mais elle sait pas, que je suis amoureux d'elle. Je veux pas lui dire, pas pour l'instant. Je me sent pas prêt... Et comme je te l'ai dit quand y'a l'amitié au milieu c'est délicat, parce que peut-être qu'elle ressent pas la même chose que moi, et qu'elle me mettrai un vent phénoménal qui me briserai le cœur. J'ai plus envie de souffrir, je veux être heureux maintenant! » Wahou ! Il était inspiré l'Absolem en matière d'amour. Il faisait de beaux et longs discours. Et là, Charly tout ému par la déclaration qu'Absolem avait envers Zeppelin, la rousse que Charly connaissait vaguement. L'Amour, c'est con parfois. Ça peut faire très mal. Vraiment, c'est très douloureux. Et n ne comprends pas pourquoi tant de personnes aiment ça ? Peut-être que nous sommes tous soda-masochistes au point d'avoir mal continuellement ? Alors pourquoi aimer ? L'amour c'est con. Définitivement.

Suite aux pleurs, c'est des rires qu'Absolem réussit à arracher à Charly lorsqu'il prit son air méchant pour le prévenir de ne pas dévoiler son secret d'amour pour la petite rouquine de Serdaigle. Et Charly voulait le meilleur pour son ami. Son frère même. Jamais, ô grand jamais, il ne le trahirait. Inspirant un bon coup, lui aussi voulait faire un grand et long discours sur l'amour « Ne t'inquiètes pas ! Si je parle, les Joncheruines m'emmèneront en Enfer ! Mais tu sais Abso ... Peut-être faudrait que tu lui disais ? Sans doute, elle aussi elle est très amoureuse de toi, elle n'arrête pas de penser à toi mais ne veut pas te le dire pour briser votre amitié. Et si toi aussi tu fais pareil qu'elle, jamais vous vous en sortirez ! Je sais pas si t'es coupé-veela finalement ou pas. Et je présume que tu vois la rouquine comme la femme de ta vie et que tu lui feras treize enfants ... ou non ... euh ... vingt-six enfants. Enfin ce que tu veux ! Mais bon ... est-ce que tu pourrais m'accorder une faveur ? S'il te plait ? ... Avant la nouvelle année, tu devras lui dire que tu l'aimes hein ? Au Bal de Noël, ou je ne sais quoi. Je m'en fiche ! Je veux que tu lui dises avant la fin de l'année, hein ? Et si vraiment, tes sentiments pour elle ne sont pas réciproques alors okay ... On effacera sa mémoire. Du moins, là où tu lui as dit que tu l'aimais. Comme ça y'aura pas de casse. Mais ce serait vraiment nulle qu'elle ne t'aime pas alors que tu l'aimes. Surtout que les filles, beh, elles aiment bien les princes charmants. Et tu es parfait en prince charmant hein ! Alors euh ... voilà. Tu me le promets hein ? » Timidement, Charly sourit. C'est vrai que ça n'avait pas été toujours drôle pour Absolem. Pas du tout. et quand il avait voulu rejoindre le soleil, Charly en avait souffert. Alors si quelqu'un méritait un peu de bonheur c'était bien le préfet des Gryffondors. Et maintenant déjà, Charly s'amusait à s'imaginer la scène avec Absolem en papa-tatouage avec pleins d'enfants Zepsolem, et maman Zeppy qui ferait un boulot superbement bien d'héroïne des sorcières. Ayant perdu son ton enjoué qu'il avait mis sincèrement sur son ton en déblatérant son discours à Absolem, il prononça avec recul : « Je ne sais pas si Gaby veut de moi. Et j'espère. Mais bon, s'il veut pas ... beh je veux au moins que l'un de nous deux soit heureux avant la fin de cette année ! Tant pis pour moi. » Étonnante générosité. Mais le cinquième année se foutait complètement de ce qu'il pourrait arriver à lui. Certes, il voulait connaître le bonheur et l'amour. Et si le bel Italien se refuserait à lui, il continuerait à avancer le cœur brisé mais toujours avec un immense plaisir de contempler les autres heureux. Les brises de vent s'accélèrent, amenant encore plus de fraîcheur. Et Charly, commençant à se frotter les mains, prononça : « Ourf ! Il fait froid. » Et pourtant, jamais le jeune Scamander oserait s'aventurer dans la Forêt Interdite avec des vêtement sauf pendant les cours de Soins aux Créatures Magiques.
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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyVen 17 Aoû - 6:57

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There is a place. Like no place on Earth. A land full of wonder, mystery, and danger! Some say to survive it: You need to be as mad as a hatter.



« Ne t'inquiètes pas ! Si je parle, les Joncheruines m'emmèneront en Enfer ! Mais tu sais Abso ... Peut-être faudrait que tu lui disais ? Sans doute, elle aussi elle est très amoureuse de toi, elle n'arrête pas de penser à toi mais ne veut pas te le dire pour briser votre amitié. Et si toi aussi tu fais pareil qu'elle, jamais vous vous en sortirez ! Je sais pas si t'es coupé-veela finalement ou pas. Et je présume que tu vois la rouquine comme la femme de ta vie et que tu lui feras treize enfants ... ou non ... euh ... vingt-six enfants. Enfin ce que tu veux ! Mais bon ... est-ce que tu pourrais m'accorder une faveur ? S'il te plait ? ... Avant la nouvelle année, tu devras lui dire que tu l'aimes hein ? Au Bal de Noël, ou je ne sais quoi. Je m'en fiche ! Je veux que tu lui dises avant la fin de l'année, hein ? Et si vraiment, tes sentiments pour elle ne sont pas réciproques alors okay ... On effacera sa mémoire. Du moins, là où tu lui as dit que tu l'aimais. Comme ça y'aura pas de casse. Mais ce serait vraiment nulle qu'elle ne t'aime pas alors que tu l'aimes. Surtout que les filles, beh, elles aiment bien les princes charmants. Et tu es parfait en prince charmant hein ! Alors euh ... voilà. Tu me le promets hein ? » Charly a toujours été altruiste, pensant au bonheur de ses proches. Je rigole légèrement à sa remarque sur du sang de veela dans mes veines. Ça m’étonnerait beaucoup, vu que je suis né moldu, que tous les O’Reilly sont des moldus. Les Cleverley aussi sans doute, puisque mon père biologique était bel et bien moldu. J’en sais rien en fait, ma mère non plus devait pas savoir vu que je suis ce qu’on pourrait appeler une erreur… Un oubli de pilule, une capote qui craque… Je sais pas comment ça s’est passé, mais normalement je ne devrai pas être là. Ma mère et lui c’était juste comme ça, de ce que je sais, une histoire d’une nuit. Y’avais pas de projet de bébé, ni de projet tout court entre eux. Tout ça, c’est Luc qui me l’a raconté quand j’ai été assez grand pour comprendre, quand je devais avoir douze ou treize ans et que j’ai voulu savoir. Je savais déjà que je n’avais pas de père a proprement parlé, ma mère m’avait dit que le monsieur qui avait mis la graine dans son ventre était en prison et qu’il ne se souciait pas de moi, mais que elle, elle m’aimait et qu’elle était là pour moi. Alors quand on me demandait « Il est où ton père ? » je répondais que j’en avais pas, tout simplement. C’était courant dans mon quartier, un quartier pauvre où ne pas avoir de père c’était aussi banal que d’avoir des parents divorcés ou un grand-frère en prison. Maintenant, j’ai deux papas. C’est le comble moi qui n’aurais pas du avoir de père. Donc du sang de veela ça m’étonnerai beaucoup.
Quand au fait de dire à Zeppelin que je l’aime et de lui lancer un sort pour qu’elle oublie ensuite si ça se passe mal, je suis pas chaud. Mais bon… Faudra que j’y réfléchisse. C’est peut-être vrai après tout qu’elle parle souvent de moi, mais c’est normal vu que je suis son meilleur ami. Celui sur qui elle peut toujours compter, celui avec qui elle est tout le temps fourrée, avec qui elle traîne. Mais Charly, il est observateur… Alors peut-être bien qu’il a raison. Le Bal de Noël ça me semble un peu niais comme endroit pour déclarer ma flamme pendant un slow. Surtout que nous connaissant on va finir ivres morts dans un coin tous les deux avant minuit. Et je me vois mal inviter Zepp’ à être ma cavalière. Non mais la scène quoi « Hey, ça te dis qu’on aille au bal ensembles ? »… Surtout qu’elle aura surement trouvé un autre garçon d’ici là. Elle est populaire elle, contrairement à moi qui suis plutôt un marginal. Au pire, j’inviterai Alice si elle ne veut pas ou qu’elle a déjà trouvé un cavalier. Elle dira oui, la Weasley et ce sera clair entre elle et moi qu’il n’y aura jamais rien. Je suis juste Absolem, son ami imaginaire parfait qui s’est matérialisé.
Et puis moi, un prince charmant ? Sérieusement… Le dévoreur de Pudding a de drôles d’idées parfois, je suis loin d’être un prince charmant sur son cheval blanc avec un brushing blond parfait et un sourire Colgate. Un prince charmant peut-être, mais alors assez rock’n’roll… « Je ne sais pas si Gaby veut de moi. Et j'espère. Mais bon, s'il veut pas ... beh je veux au moins que l'un de nous deux soit heureux avant la fin de cette année ! Tant pis pour moi. » Je sursaute. Charly me sort de mes pensées. Je lui souris. Pauvre Scamander… On dirait qu’il commence à se faire un peu une raison, que Gabriel n’est pas du genre à se mettre en couple et à aimer un même garçon jusqu’à la fin de sa vie. « Ourf ! Il fait froid. » Un rire. Il est bête parfois. Me penchant légèrement je sors un sweat rouge de mon sac et lui tend. Okay, c’est couleur Gryffondor, il est à Serdaigle… Mais faut pas qu’il attrape la mort. « Aller met ça nigaud avant que tu prennes froid. Tu sais bien que si t’as un rhume je ne t’approche pas à moins de dix mètres tant que t’es pas guéri. » Hm, oui je suis un peu excessif. Mais c’est pas ma faute, si j’ai peur d’être malade, peur de la maladie… Un peu paradoxal quand on voit que je fume deux paquets de clopes par jour, au moins sept ou huit joint et que je bois tous les jours. Mais bon… si je fume des cigarettes c’est juste parce que je ne peux pas fumer que de l’herbe à Poudlard. La beuh ce n’est pas nocif, c’est un cadeau de mère nature. Quand à l’alcool c’est mal, mais ça m’aide à dormir la nuit. A oublier un peu et à ne plus penser à des trucs pas cool. Mieux que les antis dépresseurs qui me rendent complètement barge. « Bon… Je vais réfléchir pour Zeppelin. Mais c’est d’accord je te promets d’essayer de… » Je me stop, et me reprend : « Non je ne vais pas juste essayer, je vais le faire avant de l’année c’est promis. » Et pour bien prouvé que je ne prends pas ça à la légère : « croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer ! » Parce que ouais, l’enfer ça me fait peur aussi depuis mon EMI. J’ai beau pas vraiment croire en dieu, je sais ce qu’il m’attend de l’autre côté si je continue d’être une mauvaise personne. Alors je fais gaffe à mon Karma et j’essaye d’être gentil, agréable et courageux. Tout le contraire de ce que j’étais avant ma tentative de suicide : faible, renfermé et désagréable. J’étais tellement chiant que je me demande bien comment j’ai pu avoir des amis. Des amis qui sont toujours là, comme Charly et Zeppelin par exemple. Je ne suis pas encore parfait, personne ne l’est. Mais je fais de mon mieux pour m’améliorer. « On devrai rentrer, si tu as froid. On ira dans la salle sur demande, ou dans l’une de nos salles communes pour discuter au chaud. Ça commence à se rafraichir, l’hiver arrive. » Ah, il est bien le préfet des Gryffondor. Figure d'autorité, il transgresse les règles. Putain je me demande encore qui est le fou qui a dit « Et si on mettait O'Reilly au poste de préfet? » Ils ont du penser que je foutrai les chocottes aux petites nouveaux de première année avec mon apparence, mais je crois que c'est raté vu que la plus part d'entre eux m'aiment bien. Ou alors c'était peut-être juste pour se donner bonne conscience qu'ils m'ont nommé préfet, parce que je redoublais ma cinquième année après avoir essayé de me tué à cause des connards qui se foutaient de moi parce que je suis un né moldu. Peut-être pour donner un peu d'espoir?... Non j'y crois pas, la race humaine est pourrie. Et c'est pas parce qu'on est un sorcier que l'on est plus sympa... On est que des humains après tout, juste que nous si on agite un peu un bout de bois en disant un truc on fait des choses.

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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyVen 24 Aoû - 22:48

Quel sourire était soudainement dessiné sur la bouche du Serdaigle lorsqu'il entendit les paroles de son meilleur ami : « Bon… Je vais réfléchir pour Zeppelin. Mais c’est d’accord je te promets d’essayer de… Non je ne vais pas juste essayer, je vais le faire avant de l’année c’est promis. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer ! » Charly avait hâte de voir ça. Il voulait voir ça. Il jubilait déjà l'idée de voir son meilleur ami embrasser la rouquine qu'il rêvait depuis des années. C'était beau l'amour. Mais chiant. Extrêmement chiant. A quoi ça sert d'aimer si la personne ne vous aime pas en retour ? Raaaaah. Ce genre de phrases tournaient en rond dans la tête du jeune Scamander qui commençait à horripiler l'attitude de Gabriel. Cependant, en contre-partie, cette image de lui, si sensuel, si doux, si séducteur venait le frapper en pleine tête pour contrecarrer les plans de la noirceur. Non, le destin en avait décidé que pour l'instant Charly ne pouvait pas éprouver de la haine envers Gabriel. « On devrai rentrer, si tu as froid. On ira dans la salle sur demande, ou dans l’une de nos salles communes pour discuter au chaud. Ça commence à se rafraichir, l’hiver arrive. » A vrai dire, Absolem avait raison. L'expédition se terminait enfin. La fraicheur devenait de plus en plus grande et donc de moins en moins supportable. Commençant à se lever, Charly devint stupéfait. La fraicheur s'était emparée de ses jambes au fur et à mesure qu'il était assis et cela avait eu pour effet d'engourdir ses jambes. Le Serdaigle s'empare volontiers du sweet aux couleurs de la Maison Gryffondor. Certes, il était contre de porter des habits dans l'antre de Mère Nature. Mais le froid avait eu raison de lui et il ne pouvait résister à un peu de chaleur. « Mes yeux piquent. Une bonne nuit de sommeil me f'ra du bien. » Charly n'était pas du genre à veiller tard, à faire des nuits blanches. C'était même impossible. Gros dormeur qu'il était ! Il devait se coucher tôt pour assurer pour la journée d'après. D'un geste de main, il adressa un signe d'au revoir aux licornes de la prairie. Il était temps de rentrer à Poudlard, dans le château et de se coucher dans les somptueux draps de Morphée.
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MessageSujet: Re: You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem   You can always paint the roses red ~ Le chapelier fou & Abolem EmptyVen 24 Aoû - 23:29

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